GGRRO OU UPPEE S SA AN NGGU UIIN N Ens des allo-antigènes (Ag différents d’un individu à l’autre au sein d’une même espèce) présents à la surface des C sg Syst ABO Sujet de groupe Ag globulaire Ac sériques A A anti-B Ag A et B sur GR (+ plaq, leuco, C épidermiq, C endothéliales..) Ag : Devt cplt à 3 ans Ac Naturels = réguliers = constants Devt entre 0/6 mois de vie, en réaction aux subs naturelles Intérêt pour le groupage. Danger pour transfusion B B anti-A O - AB AB anti-A et anti-B - Immuns = en réponse à immunisation : Transfusion incompatible Grossess Hétéro-immunisation : vaccin, sérum Ac + puissants, + nbx : Danger en transfusion, obstétriq Règle de compatibilité Plasma GR Le danger vient des Ac du receveur Attention : cas des donneurs dangereux (Bcq Ac plasmatiq) « A transfuser uniquement en Isogroupe » O A Syst Rhésus Ag Ag 1 2 3 4 5… Sur GR slt Ag D C E c e Ag D + = Rhésus + Ac Immuns = irréguliers : Ac Anti D… : Suite à transfusion incompatible , incompatibilité foeto-maternelle B AB Syst KELL Ag K (92% pop Kell neg) Ac irréguliers = immuns Importance en transfusion et MHNN (mal hémolytiq du NN) Prévention : éviter immunisation dc apparition Ac par transfusion compatible Autres syst Impossibilité d’assurer la compatibilité de tous les Ag : on ne peut pas toujours éviter l’apparition d’Ac d’immunisation RAI : EDC : Epreuve Directe du Compatibilité au labo : « sg compatibilisé » : intérêt chez polytransfusé : détecter Ac irréguliers qui pourraient être présents dans sérum, dirigés contre les GR à transfuser HLA : Human Leucocytes Ag : sur leuco, plas, la plupart des C nucléés. Important dans greffe de tissus (risq de rejet de greffe et transfusion (risq inefficacité, reaction frisson HT° par Leuco contaminant poche) compatibilité ABO, Rhésus, Kell SSEEC CU UR RIITTEE TTR RA AN NSSFFU USSIIO ON NN NEELLLLEE // LL''A AC CTTEE TTR RA AN NSSFFU USSIIO ON NN NEELL INDICATIONS DES PSL Nature des concentrés érythrocytaires (CE) à transfuser Concentré de GR déleucocytés : Suspension de GR obtenue par soustraction du plasma d’une unité de sg total ap centrifugation et filtration Déleucocytation : élimination de la majeure partie des leuco par filtration du produit * Les concentrés de globules rouges doivent être conservés 42 j à une température de + 2°C à + 8°C. Données de base: L'acte transfusionnel comporte des risques potentiels, notamment infectieux et immunologiques, pouvant être prévenus par l'utilisation de produits qualifiés (phénotypés, compatibilisés, CMV négatifs .... ) ou transformés (déplasmatisés, irradiés, ... ) L'allo-immunisation concerne aussi bien les anticorps anti-érythrocytaires que les anticorps anti-leucocytaires ou anti-plaquettaires ( +++ anti-HLA ) dont l'apparition, le plus souvent, précède et prépare celle des anticorps anti-érythrocytaires. L'utilisation systématique (depuis le 01.04.98) de CE déleucocytés a pour but de limiter l'apparition de ces anticorps anti-leuco-plaquettes L'allo-immunisation est plus fréquente chez certains sujets : femmes, sujets jeunes, sujets-porteurs de certaines pathologies ( cirrhoses, maladies auto-immunes, ... ), d'où l'intérêt de l'utilisation maximale de CE phénotypés Les conséquences de l'allo-immunisation sont plus graves chez certains sujets comme la fillette ou la femme jeune ( avenir obstétrical ) ou les patients en attente de greffe La définition du polytransfusé varie selon le contexte où il est envisagé. S'agissant de la prévention de l'allo-immunisation, doit être considéré comme tel tout malade ayant déjà reçu du sang et appelé à en recevoir de nouveau Pour mémoire : - La congélation décongélation permet une élimination optimale des contaminants plasmatiques et cellulaires; cependant, c'est une méthode lourde et coûteuse, à réserver à des indications précises en accord avec l'ETS - L'irradiation des produits sanguins a pour but la prévention de la RGCH (Réaction du Greffon Contre l'Hôte) L'établissement de protocoles transfusionnels est, par essence, schématique et, en dehors des cas parfaitement standardisés, l'attitude transfusionnelle est à définir avec l'Établissement de Transfusion Sanguine. En pratique : Dans tous les cas, la compatibilité ABO Rhésus standard doit être, si possible, respectée). Des CE Phénotypés dans les systèmes Rhésus et KeIl doivent être utilisés systématiquement dans les cas suivants : - Enfants (de moins de 16 ans) - Femmes avant la ménopause - Sujets ayant déjà un allo-anticorps (érythrocytaire ou leuco-plaquettaire) - Patients porteurs d'une cirrhose ou d'une pathologie auto-immune. Des CE Phénotypés Etendus (Rhésus, Keil, Duffy, Kidd, MNSs ... ) en cas de - Sujets ayant plusieurs allo-anticorps - Sujets porteurs d'hémopathie source de transfusions itératives - Patients en attente de greffe (le protocole transfusionnel étant, dans ce cas, à discuter avec l'Equipe en charge de la greffe). Des CE compatibilisés (à partir de CE obligatoirement Phénotypés) doivent obligatoirement être utilisés (en dehors de l'urgence vitale) pour les : - Sujets ayant 1 ou plusieurs allo-anticorps - Femmes en cours de grossesse - Sujets polytransfusés, Le délai de validité d'une compatibilité est, comme pour la RAI, de 3jours. La quantité de produits sanguins à transfuser est à déterminer essentiellement sur la clinique et non sur la biologie, A titre indicatif, chez un adulte en état d'équilibre, la transf d'un CE remonte l'Hématocrite d'environ 3% l'Hb d'environ 1 g / 100 Ml Ceci fait apparaître que (sauf association avec des techniques d'autotransfusion) la transfusion d'un CE unique est le plus souvent, illogique Des CE déplasmatisés (lavés ou décongelés) doivent être utilisés dans 2 circonstances - déficit complet en IgA - Maladie de Marchiafava Micheli (HNP) Des CE congelés/décongelés sont nécessaires pour : - les phénotypes érythrocytaires rares ou certains patients poly- immunisés (indications posées par l'ETS) - les patients porteurs d'Ac anti-HPA1 et/ou ATCD de Purpura Thrombopénique Post-transfusionnel (élimination des plaquettes Des CE irradiés sont à utiliser : - chez certains patients greffés (voir protocole du centre de greffe) - en cas de transfusion intra-familiale Des CE CMV (-) seront utilisés chez les immunodéprimés CMV (-) Les CE doivent être réchauffés: chez les patients porteurs d'une anémie hémolytique avec agglutinines froides et en cas de transfusion massive. Nature des concentrés plaquettaires à transfuser CPS : suspension issue du sg total < CPA : suspension de plaq obtenue par aphérèse à l’aide d’un séparateur de C à partir du sg total d’1 seul donneur * Les concentrés de plaquettes doivent être conservés 5 j à une température ambiante en agitation permanente comprise entre + 20°C à + 24°C. Données de base: Les concentrés plaquettaires sont des produits à courte durée de conservation (< 55 jours) Les plaquettes peuvent être obtenues : - à partir d'un don de sang total →Concentré Plaquettaire Standard = CPS (> 0,5.1011 plaquettes par unité) - par thrombaphérèse →Concentré Plaquettaire d'Aphérèse = CPA (> 2.1011 plaquettes par unité) La posologie moyenne quotidienne est de 1 CPS pour 7 à 10 kg de poids; à adapter selon le contexte clinique. Règles immunologiques : la compatibilité ABO et Rhésus D doit, en règle, être respectée; néanmoins: . des plaquettes Rhésus D+ peuvent être administrées à un receveur Rhésus négatif sous couvert de l'injection de γglobulines anti-D . des plaquettes ABO incompatibles sont éventuellement utilisables, sous réserve : - d'une faible contamination érythrocytaire (volume de GR < 5 ml) - de la sélection de donneurs sans hémolysines anti-A ou anti-B (sans "αH" ou "βH") - de l'utilisation d'une autre voie d'abord en cas de transfusion simultanée de concentrés érythrocytaires - l'allo-immunisation anti-HLA est un problème majeur des transfusions plaquettaires, lié au nombre d'unités reçues. Les moyens de prévention sont par ordre d'efficacité (et de complexité ! ) croissant : - la déleucocytation (maintenant systématique) - la limitation du nombre de donneurs (utilisation de CPA) - l'utilisation de CPA antigéno-identiques, voire antigéno-compatibles - La présence chez le receveur d'anticorps anti-érythrocytaires requiert, dans l'idéal, l'utilisation de concentrés provenant de donneurs phénotypiquement identiques en GR (chez l'enfant ++) - la présence chez le receveur d'anticorps anti-HPA1 impose le recours à des concentrés plaquettaires HPA1 négatifs (rares = moins de 3 % des donneurs). Les règles de transformation ou de qualification édictées pour les Concentrés érythrocytaires s'appliquent également aux unités plaquettaires. En pratique: - Les difficultés aiguës d'approvisionnement ( nombre et sélection des donneurs nécessaires, courte durée de conservation ... ) et la multiplicité des circonstances cliniques rendent illusoire l'établissement de protocoles transfusionnels schématiques et intangibles Chaque indication transfusionnelle en concentrés plaquettaires sera à discuter avec l'Établissement de Transfusion Sanguine - En cas de transfusion de plaquettes Rhésus D+ à un receveur Rhésus négatif , il faut impérativement injecter une dose IV de gammaglobulines anti- D dans les 3 heures suivant la transfusion Si des plaquettes ABO incompatibles doivent être utilisées ( ce qui est à éviter ) : - bien vérifier la faible contamination, érythrocytaire (couleur de la poche) et l'absence d'hémolysines anti-A ou anti-B ("αH" ou "αH") - utiliser une autre voie d'abord, sur le, membre controlatéral, en cas de transfusion simultanée de concentrés érythrocytaires (ou, bien sûr, changer de tubulure en cas de transfusions séquentielles) Nature du plasma frais congelé à transfuser Partie liq du sg total comportant entre autre les facteurs de coag, Ig et albumine obtenue par décantentation d’une unité de sg total par centrifugation ou par plamasphérèse * Plasma frais congelé 1 an à –40°: Après décongélation par l'Etablissement de Transfusion sanguine, il doit être utilisé immédiatement 6h maxi en 2h. Données de base Les PFC délivrés sont sécurisés au plan viral, soit par quarantaine, soit par viro-atténuation Ce ne sont pas des solutés de remplissage. La justification de l'utilisation du PFC est liée aux facteurs de coagulation qu'il contient. Ceci conditionne des règles strictes tant en ce qui concerne la prescription que les modalités de décongélation et d'utilisation après décongélation La compatibilité ABO doit être respectée dans la mesure du possible. notamment en cas de transfusion massive. En, matière de PFC, cela consiste à ne pas apporter au receveur les Anticorps correspondants à ses Antigènes ABO (voir en annexe les Règles de compatibilité). En pratique: Les indications sont limitées et doivent impérativement et légalement être précisées sur la prescription : ces indications sont : - les coagulopathies graves de consommation avec effondrement de tous les facteurs de coagulation - les hémorragies aiguës avec déficit global des facteurs de coagulation - les déficits complexes rares en facteurs de coagulation lorsque les fractions coagulantes spécifiques ne sont pas disponibles : - pour les autres indications, la prescription doit être discutée entre l'Établissement de Transfusion Sanguine et le Prescripteur Le PFC est délivré décongelé par l'Établissement de Transfusion Sanguine (la décongélation est obtenue en 20 à 30 mn) Ce PFC doit au mieux être transfusé dans les 3 heures pour préserver l'intégrité des facteurs de coagulation les plus labiles et impérativement dans les 6 heures suivant la décongélation. En conséquence.. la prescription doit comporter, impérativement et légalement, la date et l'heure souhaitées pour la délivrance de ce produit. En aucun cas, un PFC décongelé ne doit être recongelé. Transfusion autolog différée : Avant : sécurité virale et immuno, épargne sg, stiumulation érythropoièse Incon : anémie, délai de conservation, délai préop, dist dom/CTS, TTT martial, transport PSL Indic : ortho, maxillofaciale, CV, pédia, gynéco, esthétiq, uro CI : anémie, Tr d’1 gde fonction, Infection, Kc, AEG, >80ans, Hep BC, VIH, syphyllis, pallu Prélèvement 7 j avt bloc mini 1 poche/7j surv clini et bio / don TTT martial Maxi 5 poches (42 j de garde) DEMANDE DE PRODUITS SANGUINS LABILES 1 - DEMANDE D'EXAMENS IMMUNO-HEMATOLOGIQUES : *Groupage ABO, Rhésus (GR - CPA - Plasma) : L'arrêté du 4 août 1994 précise que celui-ci est obligatoire et c être validé, c'est-à-dire qu'il comporte deux déterminations réalisées 1 de 2 prélèvements par ponction veineuse directe, et si possible par 2 personnes différentes. Seule l'urgence vitale autorise la transfusion de produits au d'une seule détermination de groupage ABO Rhésus. La 2è détermination (obligatoire) doit impérativement être prélevée avt pose de la 1 ère poche à transfuser. *Phénotypage Rhésus et Kell (pour GR) : La circulaire du 17 mai 1985 définit les principales indications de la détermination du phénotypage Rhésus et Kell . existence d'anticorps irréguliers (RAI +), . polytransfusé potentiel, . femmes non ménopausées, . si transplantation prévue. * Recherche d'agglutinines irrégulières (RAD (GR) : La circulaire du 17 mai 1985 précise le caractère obligatoire de la RAI "chez tout patient susceptible à court terme d'être transfusé". L'arrêté du 4 août 1994 indique que "le délai entre la RAI et transfusion doit être le plus court possible". A titre indicatif} le délai maximal de validité est de 3 jours. REIMS : 1 j Dans les faits: Pour des patients sans antécédents particuliers, ce délai est suffisant (bilan pré-opératoire par exemple). Pour des patients à antécédents transfusionnels ou obstétricaux, délai maximum de 3 jours mais, et surtout, dès lors que l'on retient le principe d'une transfusion fractionnée, il est indispensable de réaliser entre chaque épisode transfusionnel une RAI (délai maximal de 24 heures entre 2 RAI En cas d'urgence vitale, un tube sera prélevé pour la RAI. L'urgence peut imposer de ne pas attendre le résultat pour transfuser. Si la RAI est positive, un autre prélèvement sanguin peut s'avérer utile en vue de réaliser une épreuve de compatibilité directe au laboratoire. * Epreuve de compatibilité directe au laboratoire <ECO) : Test pour toutes les poches prévues pour un patient. Les produits érythrocytaires compatibilisés ("crossés") sont des produits personnalisés, adaptés au statut immuno-hématologique du patient concerné. De façon préventive l'ECO est étendue aux patients à haut risque d'allo-immunisation (femmes enceintes, polytransfusés, etc..). La réalisation de cette épreuve retarde d'autant la délivrance des produits sanguins labiles. 2 - DEMANDE DE PRODUITS SANGUINS LABILES: La circulaire du 15 janvier 1992 stipule que "les produits ne peuvent être délivrés que sur prescription médicale". L'arrêté du 4 août 1994 précise: "la prescription d'un produit sanguin est un acte médical qui engage la responsabilité du médecin prescripteur... La prescription ne peut être déléguée. Elle doit comporter: - le nom du service demandeur, - le nom et la signature du médecin prescripteur, - l'état civil du patient: nom, nom de jeune fille, prénoms, date de naissance, sexe, - la date de prescription et la date prévue de la transfusion, - la nature des produits prescrits et leur quantité. TRANSPORT - Les Concentrés Érythrocytaires : - doivent être transportés et conservés à une température constamment comprise entre +2°C et +8°C (contrôlée par indicateurs de température) - le transport doit être réalisé exclusivement dans les conteneurs isothermes ROUGES prévus à cet usage ; aucun autre produit ne doit être transporté dans ces conteneurs - la transfusion doit être réalisée dès l'arrivée du produit dans l'Unité de Soins ; les produits non immédiatement transfusés (par exemple, second CE d'un épisode transfusionnel) doivent être transférés dans un réfrigérateur du service (zone à +4°C, réservée à cet usage). - PFC et Plaquettes: - doivent être transportés dans les conteneurs isothermes JAUNES prévus à cet usage, aucun autre produit ne doit être transporté dans ces conteneurs - ils doivent être transfusés dès l'arrivée dans l'Unité de Soins, CONTROLE ULTIME PRETRANSFUSIONNEL OBJECTITS Prévention des incompatibilités ABO, / Assurer une sécurité transfusionnelle maximale OBLIGATOIRE Circulaire du 15 janvier 1992 : « Avant chaque transfusion de concentrés de globules rouges, la vérification ultime des compatibilités ASO doit être réalisée au lit du malade par le médecin, ou ide dont il est responsable, qui pose la transfusion". Décret de compétence IDE du 15 mars 1993 : "L'infirmièr(e) est habilité(e) à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les actes ou soins infirmiers suivants, à condition qU'un médecin puisse intervenir à tout moment: - injections et perfusions de produits d'origine humaine nécessitant, préalablement à leur réalisation, un contrôle de compatibilité obligatoire effectué par l'infirmier POURQUOI ? 1) vérification administrative. - Concordance entre l'identité du receveur et, les nom, prénom, date de naissance portés sur la carte de groupe sanguin. - Concordance entre le nom, le groupe sanguin mentionnés sur la carte de groupe et ceux inscrits sur l'étiquette de l'Unité à transfuser. - Enregistrement de la réception des produits sur ordinateur à l'aide de la fiche de distribution délivrée par l'ETS. 2) vérification ultime de la compatibilité ABO Effectuée pour la transfusion de concentrés globulaires. Elle consiste à mettre en contact les sérums-tests ANTI A et ANTI B avec: . une goutte de sang du receveur, . une goutte de sang de l'unité à transfuser et à comparer les résultats qui doivent être compatibles. QUI ? Impérativement, l'infirmier{e) qui pose et met en route la transfusion. Article 5 du décret 93-345 du 15 mars 1993 : "L'infirmièr(e) est habilité{e) à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative, quantitative, datée et signée, les actes ou soins infirmiers suivants, à condition qU'un médecin puisse intervenir à tout moment:. Injections et perfusions de produits d'origine humaine, nécessitant préalablement ,à leur réalisation, un contrôle de compatibilité obligatoire effectué par l'infirmier(e) COMMENT ? A l'aide de cartes pour contrôles prétransfusionnels + kit de prélèvements (safety pack) fournis avec chaque poche par l'Etablissement de Transfusion Sanguine. Elles comportent des échantillons de sérums tests anti A et anti B à réhydrater. Ces cartes doivent être conservées à température ambiante. MATERIEL Carte prétransfusionnelle distribuée par l'Etablissement de Transfusion Sanguine avec les poches (vérifier la date (. péremption) . Gants, Coton, Container pour aiguilles souillées, Hibitane alcoolique ou éther, Poubelle PREPARATION : * Pour le confort du patient, laisser la poche se réchauffer quelques minutes avant de la transfuser. * Prévenir le patient qu'il va être tran0sfusé. * Installer le patient confortablement, de préférence dans son lit, et lui laisser à portée de main sa sonnette afin qu'il puisse prévenir l'infirmière de toute manifestation clinique indésirable. * Utiliser une tubulure spécifique munie d'un filtre et changer celle-ci à chaque poche. REALISATION : * Vérifier l'aspect de la poche: Extérieur: propreté, étiquetage, dénomination du produit. Contenu: couleur du liquide, température. * Oter la partie supérieure de l'étiquette se trouvant au dos de la poche (nom, prénom, n° de distribution). La coller sur la carte prétransfusionnelle, y indiquer la date et le nom de la personne qui effectue ce contrôle. * Mettre des gants. * Prélever une goutte de sang du receveur, soit par une piqûre au doigt, soit au moment de la pose de voie veineuse. Déposer cette goutte dans le carré "patient" sur la carte pré transfusionnelle. * Prélever une goutte de sang de la poche à l'aide des tubulures soudées prévues à cet effet. Déposer cette goutte dans le carré"culot" sur la carte. * Déposer une petite goutte de NaCI déshydratés. 0,9 % sur les réactifs * Transférer à l'aide de la partie plate d'un agitateur-préleveur une petite quantité de sang du patient dans le cercle anti A. Bien mélanger puis, en prenant soin de changer d'agitateur, passer au cercle avec l'anti B. Procéder de même pour les cercles anti A et anti B du coté" culot" . NB : il est important de ne mettre qu'une petite quantité de sang et de NaCI 0,9 % dans chaque cercle. Une quantité trop importante rend la lecture très difficile, voire impossible. * Prendre la carte et lui faire faire lentement des mouvements basculants de rotation, ce qui favorise l'apparition d'éventuels agglutinats. * Attendre une minute avant la lecture, puis deux heures avant de recouvrir avec le film transparent. RESULTAT ET CONSERVATION CARTE PRENDRE LA CARTE ET COMPARER LES REACTIONS. Il s'agit de contrôler les groupes de la poche à transfuser et du receveur et de vérifier leur compatibilité A B O. Pour ce faire, il faut interpréter les réactions d'agglutination ou l'absence d'agglutination lorsque le sang est mis en présence du sérum test anti A et anti B. Toute agglutination en présence du sérum test anti A, témoigne de la présence d'antigène A sur les globules rouges. En l'absence d'agglutination avec le sérum test anti B, qui témoigne de l'absence d'antigène B sur les globules rouges, on peut conclure que le sujet est de groupe A. Toute agglutination en présence du sérum test anti B, témoigne de la présence d'antigène B sur les globules rouges. En l'absence d'agglutination avec le sérum test anti A, qui témoigne de l'absence d'antigène sur les globules rouges, on peut conclure que le sujet est de groupe B. S'il Y a une réaction d'agglutination en présence du sérum test anti A et anti B, les antigènes A et les antigènes B sont sur les globules rouges, et le sujet est de groupe AB. l'absence d'agglutination avec le sérum test anti A et anti B témoigne de l'absence d'antigène A et d'antigène B sur les globules rouges et indique que le sujet est de groupe o. Un sang 0 utilisé en remplacement d'un sang d'un autre groupe ne donne pas d'agglutination en 1 et 2. Ne transfuser que lorsqu'on est sûr de la compatibilité ABO entre receveur et unité de sang. Au moindre doute, refaire le contrôle ou appeler un médecin ou retourner la carte et la poche à l'Etablissement de Transfusion Sanguine. La carte doit être conservée 48 heures minimum dans une pochette réservée à cet effet dans la salle de soins et jetée au plus tard à la sortie du patient. Cette carte prouve que le contrôle ;a bien été réalisé et qu'il autorisait la transfusion. POSE DE LA TRANSFUSION Par voie périphérique ou centrale Si le malade est déjà perfusé, s'assurer du bon fonctionnement de la voie veineuse, sinon choisir de cathétériser une grosse veine avec un cathéter de calibre 18 ou 16. Mise en route de la transfusion après vérification du contrôle ultime et des principales constantes (pouls, tension, température>. La durée de la transfusion est fixée par le médecin. Débit réglé: . En fonction de l'équivalence 1 ml = 18 gouttes. . En fonction du degré d'urgence, du patient (vieillard,nouveau-né…), de la pathologie. A titre indicatif: 2 à 5 ml/mn pour la transfusion de globules rouges (en moyenne, durée totale de 3/4 h à 1 h pour chaque poche) 10 ml/mn pour la transfusion de plaquettes (durée totale d'environ 30 minutes). 20 ml/mn pour la transfusion de plasma (durée totale d'environ 10 minutes pour une poche de 200 ml) Au début de la transfusion, les premiers millilitres doivent être transfusés lentement (2 ml/mn les 5 premières minutes) afin de pouvoir détecter d'éventuelles manifestations indésirables * En règle générale} un produit sanguin doit être passé seul. Si une perfusion est en cours, voir s'il est possible de l'arrêter le temps de la transfusion. Demander toujours l'avis au médecin responsable de la transfusion. * Ne pas oublier d'ôter de la poche, l'étiquette destinée à être collée sur la fiche transfusionnelle du patient sur laquelle figurent: . le tampon du service qui transfuse, . une étiquette SAGMA du patient, . pour chaque poche transfusée: date, heure, nom du médecin responsable de la transfusion (celui qui peut intervenir lors de la transfusion)} nom du transfuseur (IDE) ainsi que sa signature. * Ne pas oublier d'enregistrer la transfusion dans le système informatique du CHU (Status) pour assurer la traçabilité des produits sanguins SURVEILLANCE * Dans les pemières minutes: L'infirmière doit rester auprès du patient pendant les cinq premières minutes, et ceci pour chaque poche: - prendre le pouls, - prendre la tension artérielle, - surveiller la coloration des téguments, l'apparition de frissons (prendre la température) crampes, douleurs. * Pendant la durée de la transfusion: Toutes les 15 à 30 minutes si possible - surveiller les paramètres cliniques (pouls, TA, to si frissons) - surveiller si apparition de douleurs (thoraciques, lombaires, abdominales...) - surveiller si apparition d'une éruption cutanée, de nausées, de vomissements, bouffées de chaleur, dyspnée, saignement anormal. - Contrôler le point de ponction: rougeur et/ou douleur. Noter dans le dossier du patient tout incident, même apparemment bénin, survenu au cours de la transfusion, prévenir le médecin responsable et signaler l'incident à l'Unité d'Hémovigilance qui établira une fiche d'incident transfusionnel. Toute cette surveillance sera poursuivie durant une heure après la fin de la transfusion. * Après la transfusion: - Dans les 24 h suivantes, surveiller "aspect et la quantité des urines. - Dans les jours suivants, surveiller la température, l'apparition d'un ictère. - Afin d'évaluer l'efficacité de la transfusion, une numération formule sanguin sera faite 24 à 48 h après. - Au moment de sa sortie, le patient sera informé par écrit qu'il a été transfusé. - 4 mois après la transfusion, des recherches sérologiques (VIH, HCV) et recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) seront faites dans le but de détecter d'éventuels effets transfusionnels tardifs indésirables (contamination infectieuse, RAI +) INCIDENTS ET ACCIDENTS TRANSFUSIONNELS Le plus souvent, les accidents hémolytiques ou infectieux graves surviennent dès le début de la transfusion, d'où l'importance d'une surveillance particulièrement vigilante du malade pendant les premières minutes de la transfusion Apparition au cours ou immédiatement après une transfusion de manifestation cliniq inexpliquées par les patho du P. Tt évènement se produisant au cours d’une transfusion doit être considéré comme imputable à la transfusion jusqu’à preuve du contraire : enquête. Accident immunologiq Conflit Ag/Ac chez P provoqué par le PSL Immédiat Choc hémolytiq : incompatibilité ABO, prés d’Ac naturel régulier ou irrégulier Incompatibilité leuco-plaquettaire : prés Ac anti HLA chez receveur Retardé Hémolyse intraCr retardée : conflit Ag/Ac dans les h qui suivent ictère, urines foncées, bili conjuguée, Hb Inéfficacité transfusionnelle : conflit Ag/Ac sans signe cliniq, mais Hb non Allo immunisation : abs clini, risq ultérieur : apparition dans les sem qui suivent d’Ac irréguliers dirigés contr Ag immunogène de gp Sg Réaction greffon contre hôte : attaq de l’organisme d’un receveur Idéprimé par les lymphocytes résiduels du donneur contenu ds PSL. Complication chez NN, gd préma, Déficit Immunitaire, greffe moelle oss 5/8j ap : érythrodermie, bulle, ictères, diarrhées Accidents allergiq Urticaire Choc anaphylactiq Incidents de surcharge Volémiq : débit inadapté au terrain : céphalées, dyspnée, OAP Métaboliq Immédiat, lié à conservation hématie : hypoCa, HyperK, Hyperbilirubinémie Retardé , hémochromatose , surcharge fériq par transfusion itérative pigmentation cut, hépatosplénomégalie Par transfusion massive : transf > masse sg en moins de 24h HK, acidose, hCa, hT° / CIVD, SDRA, ACR Incident infectieux Clinique - Rappel des principaux signes cliniques précoces évoquant un accident transfusionnel : Exprimés par le malade: sensation de malaise, agitation oppression thoracique sensation de chaleur de la face et/ou dans la veine d'injection nausées douleurs lombaires (++ accident hémolytique) douleurs abdominales (++ accident infectieux) Objectifs rougeur de la face, puis pâleur cyanique chute tensionnelle tachycardie dyspnée avec polypnée frissons hyperthermie : souvent liés à une immunisation anti-leuco- plaquettaire, ils peuvent cependant inaugurer un accident hémolytique ou infectieux grave (surtout s'ils surviennent précocement) syndrome hémorragique diffus = souvent seul signe per-opératoire (avec la chute tensionnelle) vomissements / diarrhée plus tardivement, hémoglobinurie, puis anurie - Un érythème, un prurit, une urticaire feront évoquer un accident allergique pouvant aller (rarement) jusqu'au choc anaphylactique - D'autres accidents graves sont de survenue plus tardive au cours de la transfusion (30 à 60 mn) comme l'OAP de surcharge ou lésionnel - Une incompatibilité érythrocytaire peut ne se manifester que par des signes retardés, tels que: transfusion inefficace ictère dans la semaine suivant la transfusion - De même que certaines complications infectieuses (paludisme, CMV, EBV) : syndrome fébrile syndrome mononucléosique,.... En pratique : Devant tout signe faisant suspecter un accident transfusionnel, il faut : 1) Immédiatement : - Arrêter la transfusion, en gardant la voie d'abord - Contacter le médecin prescripteur et, si nécessaire, le réanimateur pour mise en route du traitement - Prélever: 1 tube sec 1 tube sur EDTA (bouchon rouge) 1 tube sur citrate (bouchon vert) 1 hémoculture - Prévenir l'ETS (Poste 3466) et lui faire parvenir la poche de sang avec le perfuseur (qui, après contrôle, sera transmise par l'ETS au Laboratoire de Microbiologie), en sac plastique, dans un conteneur maintenant la température à +4°C le carton de contrôle ultime le tube sec et le tube sur EDTA (pour bilan immuno-hématologique : RAI, Coombs direct ... ) - Faire parvenir : l'hémoculture au Laboratoire de Microbiologie le tube sur citrate au Laboratoire d'Hématologie (pour bilan de CIVD). 2) Secondairement. - Prélever une seconde hémoculture, 1 heure après la première - Compléter, si nécessaire, le bilan diagnostique (recherche d'hémoglobinémie, d'hémoglobinurie, .... ) - Quel que soit le degré de gravité de l'incident ou de l'accident transfusionnel : remplir la fiche de déclaration d'incident ou accident transfusionnel (= FIT) - adresser le premier feuillet à l'ETS - conserver le second dans le dossier du Patient - informer, dans les 8 heures suivant l'incident ou l'accident l'ETS.