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Chapitre I. Le champ de l’anthropologie
1. Anthropologie physique
Etudie l’homme en tant qu’animal selon les principes et les méthodes des sciences naturelles.
caractéristiques physiques de l’homme => résultat de l’évolution humaine
=> variations des populations humaines
2. Influence de la culture sur l’évolution physique
L’homme a influencé son évolution biologique en utilisant des facteurs culturels (ex.: règles du
mariage). Donc, il n’y a pas que des facteurs naturels qui interviennent.
culture des sociétés
comportement à la fois génétique et culturel
interaction entre génétique et culture
(sc.soc) primatologie
2 aspects -> l’homme : - membre du règne animal
- membre d’un groupe social
3. Anthropologie culturelle
Branche de l’anthropologie qui étudie les aspects du comportement humain qui font partie de
l’héritage culturel et qui sont donc appris.
(technique + objet -> techniques (coutumes, institutions et croyances).
Anthropologie sociale: s’intéresse à l’organisation sociale, à l’homme en tant que membre
d’une société et aux rapports entre les hommes.
(+ général -> objets + activités à travers lesquelles elle se manifeste).
a. Ethnographie
Base de l’anthropologie culturelle.
Description des populations, des différents peuples, des différentes cultures
-> 1ère étape de la recherche (phase expérimentale).
(Monographie)
b. Ethnologie
Marque un 1er pas vers la synthèse et fournit des explications d’ordre général.
Dépendance : ethnograhie: description, observation
ethnologie: théorie, manière de décrire ce qui est observé.
Elle s’intéresse à une culture différente de la nôtre -> peuple dit «primitif»
Différents domaines de spécialisation.
c. Le folklore
Etudie la culture populaire au sein de sociétés complexes et modernes, par des membres de la
société même.
Ethnographie : méthodes d’enquêtes
Ethnologie : reflet de traditions anciennes -> l’expression sociale et mentale de l’inconscient
collectif.
CCL:En anthropologie 4 pôles : - culturel
- naturel
- synchronie ( étude des sociétés et cultures à un moment donné)
- diachronie (étude des sociétés et cultures à travers le temps).
d. L’archéologie
Elle s’intéresse aux cultures du passé, à des civilisations dont la culture matérielle est assez
semblable -> pas recours à l’écriture.
- Découverte de fossiles humains
(contribution à l’anthropologie physique => histoire naturelle).
- Seule source avant l’écriture
* Archéologie classique -> étudie les ruines de l’Antiquité classique.
=> l’archéologie vise à une meilleure connaissance du passé de l’humanité.
e. La linguistique
Elle étudie le langage, la langue en elle-même et pour elle-même. C'est un fait culturel par
excellence (distinction homme / animal). Certaines langues organisées de façon très différentes
des langues indo-européennes. -> linguistique descriptive
linguistique comparative
Les anthropologues se spécialisent sur une région ou continent particulier (zone déterminée).
4. Rapports entre l'anthropologie et les autres sciences humaines
a. L'histoire
Place faite a l'histoire :
- Les anthropologues => les cultures et les sociétés sont le résultat de ce qu'elles ont étées.
Le plus souvent ils travaillent dans le synchronisme
(infos mécanismes sociaux).
- Les historiens => ils se sont bornés à reconstituer les faits du passé et les enchaînement
d'après des textes écrits (diachronie). Les ethnographes ont découvert des
sources historiques non-écrites : ce sont les traditions orales.
b. La sociologie
Elle s'intéressent aux sociétés humaines. En générale c'est l'étude dont fait partie le sociologue
contrairement aux anthropologue ( sociologie >< anthropologie )
- Anthropologie : comprendre les facteurs qui intérragissent dans une société plus modeste
que la notre société où les variables sont énormes => enquête de terrain.
- Sociologie : sociétés complexes avec de grand groupes.Questionnaire sur un échantillon de
la population totale. De plus en plus les sociologues s'intéressent à des sections
particulières tellement ça devient grand => Début d'observation participante.
c. La psychologie
- Psychologie : concept individuel.
- Anthropologie : concepts des groupes dans la vie quotidienne.
- Psychologie expérimentale : expérience.
- Psychologie clinique, psychiatre, psychanaliste : les êtres humains dans leur environment
social global.(+ proche de l'anthropologie)
=> relation particulière entre ces disciplines.
Ex : psychiatrie => inconscient.
ethnographie => pratiques thérapeutiques.
CCL : Anthropologie => connaissance global (nature/culture,synchronie/diachronie)
(approche hollistique)
société primitive => valoriser leur culture.
Établir des relations avec d'autres cultures dans le monde.
=> humanisme,solidarité,meilleure compréhension,estime réciproque.
5. Rapports entre l'anthropologie et les autres sciences humaines.
a. L'enquête de terrain.
Il s'agit d'une complète immersion dans la vie des gens par une participation quotidienne dans une
famille => appréhender l'ensemble de la société ( observation participante)
Difficultés: - apprendre la langue sans livre.
- interpréte à qui on ne peut pas tout dire ( ex : société secrète)
- taxonomie indigène (interpréter avec le vocabulaire occidentale)
- rester de nombreux mois (accéder aux choses profondes comme les rites,etc... et
suivre l'évolution du groupe.)
- Seul sur le terrain => se mettre à la merci des gens car si plusieurs les contacts seront
plus difficiles.
=> résistance physique et morale / révélateur de sa personnalité.
Problèmes: - La venue d'un étranger => méfiance et hostilité...
- L'anthropologue prévilégieune culture et la rend unique.
=> minimisé les changements de village à village,sous-estimer les échanges
commerciaux et culturels entre les groupes.
b. Comment définir les peuples qu'étudient les anthroplogues ?
1. Quels termes choisir ?
Différents termes basés sur l'ethnocentrisme :
- indigènes, aborigènes et autochtones : habitants du pays.
- sauvages, barbares : refus d'admettre la diversité culturelle.
|
|=> avant : pour les grecs = ceux qui parlent mal le grec.
|=> avant : habitant de la forêt.
=> Pour une grande partie de l'espèce humaine, la notion d'humanité est limitée aux dimensions
de la tribu, du groupe linguistique, voir du village.
- « hommes » (les bons) impliquant ainsi que les autres ne sont pas « humains » (mauvais).
- priver l'étranger de réalité en faisant un « fantôme », une « apparition ».
Le terme primitif : peuple ayant des techniques rudimentaires.
A l'origine : « premier » (caractère simple et naïf)
Ensuite : sens péjoratif.
Autre mots signifiant « primitif » : « société archaïque » => idée de début.
« non civilisé » => insatisfaisant car tout le peuple a un
ensemble de techniques, d'usages
d'institutions, de coutumes, de croyance qui
répondent à ses besoins.
« société sans machinisme » =>non-mécanisée.
« sous-développé » => rapport au développemen supérieur
ou la population est déjà entrainée
dans le mouvement du monde
industriel. Elle est considérée
comme sous-déceloppé car elle n'a
pas atteint le niveau estimé normal
par nous.
Tous ces termes péjoratifs à des degrés différents, mettent l'accent sur des manques par rapport
à la société occidentale.
- société traditionnel : fondée sur la tradition, les usages anciens et habituels.
- société moderne : tournée vers le futur, la nouveauté, le changement.
2. Critères sociologiques.
Possibilité d'une démarcation entre société traditionnel et société historique :
- Tentative de définition de « primitif » sur le plan collectif ( + simple ou + complexe )
Mais il y a des sociétés simples au point de vue politique et complexe quant-à leur organisation
sociale.
3. Critères économiques ou techniques.
Se baser sur l'évolution technique et les sources de subsistances ( ramasser, chasser,
domestiquer, agriculture, ... ). Mais après observation, on constate que l'ordre des découvertes n' a
pas toujours été identiques et qu'il était impossible de lier certaines inventions et le niveau général
de civilisation ou d'organisation sociale. Si on fait un schéma à part on obtient un ordre raisonnable
et si on superpose chaque modèle on obtient un résultat décevant.
4. Critères moraux.
Envisagé à titre individuel.
- L'indigène paraît passif ou imprévoyant faute de technique.
Action efficace ( ex. : travail payé en monnaie occidentale - la magie est une action pour eux.)
- Absence de valeurs idéales : mieux,ni nous n'avons le monople de la gentillesse ou de la cruauté.
- (Lévi Bruhl) Oppposition de mentalité => l'esprit prélogique du primitif.
=> logique du civilisé.
=> Erreur car l'homme primitif à déduit les leçons de son expérience avec une logique évidente
mais leur connaissances sont moins précises que les nôtres et l'enchaînement de cause à effet leur
est moins évidente. =====>>>>> pas de structure mentale différente.
5. Absence d'écriture.
- Une société qui peut accumuler des connaissances, approfondir et sélectionner des acquis, les
diversifiés, les spécialisés, devient plus complexe => possession de l'écriture.
- Le manque de procédés d'accumulation des connaissances influence sur la conception que ces
peuples se font de leur évolution.
=> espace : éxtension des relations qu'il entretient avec d'autre hommes.
=> temps : le volume des communications que l'homme entretient avec le passé
s'étend de façon plus limitée dans le cas des sociétés sans écriture.
La possession de l'écriture est une technique d'accumulation des connaissances et de
distanciation : attitude + activiste.
- sociétés à histoire froide : ordonnée, grande continuum culturel, inertie face au changement.
=> masque les conflits sociaux. Elles ont une histoire. Equilibre,
combattre le désordre par des mécanismes de régulation,
consensus, redistribution.
- sociétés à histoire chaude : hétérogène, déchirée par leur contradictions.
6. A propos du terme de «
tribu
» et de son ( mauvais ) usage.
- désigne les groupes humains qu'étudient les ethnologues.
- Longtemps utilisé pour un groupe homogène et politiquement autonome, uni par la langue et la
culture, occupant un territoire particulier et dont les membres ont conscience d'avoir une identité
qui les distingue des groupes voisins.
=> contesté car cela implique une cohérence politique culturelle, économique or l'observation ne
vérifie pas tout cela.
Pas nécessairement une société politiquement organisée (sans chef).
Pas toujours de limites territoriales nettes ( plusieurs tribus sur le même territoire ).
- Création européenne à un double niveau :
. philosophique : au 13eme S. ( Jean-Jacques Rousseau )
une idée très idéalisée des bons sauvages.
. notion de tribu en tant que groupe de colonisés à administrer. Les conquêtes coloniales
sans organisation ont imposé le regroupement en tribu pour l'administration.
=> Pour désigner un groupe social particulier.
Terme « ethnie » ou « groupe ethnique
».
Chapitre II. La diversité humaine.
1. La diversité biologique.
Tous les êtres humains appatiennent à des Homo Sapiens. Il n'y a pas 2 individus identiques
sur le plan génétique. Mais au sein d'une population il y a un ensemble de caractères physiques
communs différenciant les populations les unes des autres. (races)
=> sous-espèces au sein de l'espèce Homo Sapiens.
=> incapable de se reproduire avec des membres d'espèces différentes.
[ système génétique fermé ]
=> Au sein d'une espèce, il y a des regroupements d'individus car plus grande fréquence de certains
gènes ( => sous-espèces, races).
Elles peuvent se reproduire entre-elles : systèmes génétiques ouverts.
=> Le regroupement en races relève toujours d'une sélection arbitraire de certains caractères.
=> La différenciation en sous-espèce est arbitraire (différence physique entre 2 individus d'un
même race plus grande entre 2 individus de races différentes).
|=> quand on parle de races on se réfère à des caractères bien visibles. (couleur peau, ... )
|=> pas concordant car il y a aussi des caractères qui ne sont pas immédiatement perceptibles aux
sens.
ATTENTION : Le côté arbitraire des différenciations en sous-espèce à amené ma majorité des
anthroplogues à renoncer à la notion, finalement très abstraite de « race ».
=> diversité observée résultant d'une série de forces et d'événements influant sur le patrimoine
biologique.
a. Adaptation au milieu
La pression sélective du milieu va éliminer certains gènes.
La relation entre les caractèristiques biologiques et le milieu se marque au niveau de tendances
( nez haut et étroit = climat sec et froid )
===>>> attention au anémie falsiforme...
b. Le métissage
Brossage génétique à cause d'une union fertile.
=> gène acquis par intermariage.
=> augmentation des mélanges entre populations différentes grâce aux
mouvements de population
c. La dérive génétique
Population nombreuse : patrimoine génétique stable si fermée et pas de sélection.
Petite population : changement génétique car possibilité de disposition d'un gène car peu de
porteur de celui-ci.
d. Les mutations
Modifications accidentelles de la structure biochimique des gènes => apparition de nouvelles
variantes de caractères héréditaires.
(Intérêt : étudier l'évolution de certains caractères pour faire l'histoire biologique d'une population)
e. Influence de la culture sur la «race»
L'homme peut modifier certaines pressions sélectives :
Ex. : prophylaxie => la malaria diminue =>anémie falciforme.
(médicament)
agriculteur => ils défrichent les fôrets => diminution des arbres => augmentation de moustiques
=> anémie falciforme
f. Il n'y a pas de race plus primitive que d'autres
Certaines races plus primitives car plus proches des singes.
=> absurde : comparaison entre les blancs, les gorilles et les « noirs ».
2. Relations entre « race » et « culture ».
Les différentes races et sous-espèces se ressemblent physiquement et se comportent de façon
similaire => cette corrélation est à la base de la confusion fréquente entre la culture et la race.
=> si les individus se comportent de la même manière et se ressemblent c'est qu'ils ont été exposés
à la même culture.
=> Les différences raciales ne cause pas de différence dans le comportement, dans l'intelligence.
CCL : Les quelques différences dues par des influences culturelles. Rien ne perme d'affirmer la
supériorité ou l'infériorité intellectuelle d'une race par rapport à une autre.
Question : Pq certaines « races » sont plus avancées culturellement ?
---------------------------------------------------------une évolution culturelle antérieur.
différence de comportement dans une même race.
un peuple à un moment a un grand développement puis a d'autre moments pas de créativité.
==> Pas de facteurs RACE !!!!
Certaines cultures connaissent un développement à des moments de l'histoire.
échanges interculturels, nouvelle façon d'exploiter le milieu, les inventions.
culture isolées stagnent.
ouverture des cultures vers la nouveauté.
CCL : Ce ne sont pas les différences génétiques entre les sous-espèces humaines qui sont les
causes des différences culturelles.Attention de ne pas utilisé « race » pour parler de
groupes qui ont la même culture, même langue, même religion....
[ Voir remarques sur le racisme ]
3. La diversité culturelle.
Concept de « culture » créé pour caractériser certains aspects du comportement développé
dans l'espèce humaine. ( habitudes alimentaires, manière de se saluer....etc... )
4. Le concept de culture.
a. Le rôle de l'aducation.
L'homme apprend une très grande partie de son comportement depuis sa naissance, grâce a son
éducation et par l'imitation. Le jeune enfant fait preuve d'une extraordinaire plasticité et son
apprentissage est rapide mais continue toute sa vie.
Définition : Le concept de culture s'applique à l'ensemble des comportements humains qui ont
une caractéristique commune d'avoir fait l'objet d'un apprentissage social.
Attention : l'homme n'a pas le monopole de la création culturelle (singes).
b. La dimension symbolique.
Un son peut-être un symbole c.-à-d. il caractérise arbitrairement quelque chose. On a aussi
ajouté au symbolisme vocal, un symbolisme visuel. ( ex. : pictographie, signalisation routière,... ).
=> De nombreux aspects d'une culture sont transmis symboliquement aux membres d'un groupe,
ils sont donc tres influencés par les systèmes symbolique qui caractérise leur culture.
c. La culture : essai de définition.
largement utilisé par les anthroplogues. Pas de sens de dire que la culture est limitée à un domaine
particulier. Elle n'est pas non plus limitée à une partie d'une population à un moment donné.
(historien et archéologue).
culture et civilisation = synonymes.
=> toute les civilisations sont des cultures.
=> la civilisation est un ensemble de cultures ayant des traits communs.
Différentes définitions :
somme des connaissances qui se transmettent des membres.
Opposition nature/culture. Elle détermine la façon de vivre et de penser. Victoire sur la nature.
Comportement qui n'est pas instinctif. Elle résulte de l'invention sociale et est transmise et
maintenue uniquement par la communication et l'apprentissage.
d. La culture inconsciente.
Nous n'analysons que fort peu notre comportement. Cette dimension inconsciente de la culture
apparaît si l'on prend par exemple le langage. Les gens choississent des comportements,..., etc.
=> une habitude mentale.
==> La culture est aussi un système intégré de modèles de comportements appris qui
caractérisent les membres d'une société déterminée.
e. La culture réelle et la culture idéale.
Culture réelle : ce que les gens font et pensent de leurs activités quotidiennes.
Culture idéale : comportements que les gens expliquent qui sont ou ne sont pas suivis.
Norme violées.
Différents modèles de comportements :
obligatoire : une manière acceptable.
préférentiel : plusieurs manières mais une seule considérée comme meilleure.
typique :plusieurs modèles acceptables mais un plus fréquent.
alternatif : plusieurs comportements acceptables, pas de différence entre eux.
limité : certains comportements ne sont acceptables que pour certains membres, pas pour tous.
Grande différence entre
étic : point de vue objectif de ceux qui n'appartiennent pas à la culture.
émic : point de vue subjectif des membres du groupes.
f. Rapports entre culture et société.
Une société est un groupe d'individus unis par des rapports suivis entre eux et présentant une
certaine identité géographique et culturelle, notammente en plan linguistique et symbolique.
Problème pour délimiter une société, en effet, elles ont de nombreux contact entre elles et pas de
coïncidence entre les limites linguistique, techniques et symboliques.
Radcliffe - Brown : importance qu'a chaque élément du système social par rapport aux autres
éléments du système en montrant qu'ils contribuaient au fonctionnement du
système global.
g. La culture et le milieu naturel.
Le milieu à une influence considérable sur la culture, notamment la partie de la culture qui sert
à exploiter ce milieu c.-à-d. la technologie et la culture matérielle. La culture s'adpate à
l'environement, certains domaines sont sensibles et d'autres échappent à une influence du milieu
(politique, ....)
=> plus l'homme s'adapte, plus il se libère des contraintes imposées par la nature.
=> l'homme peut modifier l'environement en transgressant ses limites (commerce,...)
h. Universalité et diversité culturelle.
Culture => intéraction avec le milieu et de la longue évolution des comportements.
Notre connaissance de la diversité culturelle est imparfaite car des cultures du passé ont disparues
sans laisser de traces. Nous ne connaîtrons donc jamais les états culturels antérieurs de beaucoup de
cultures actuelles.
* Toutes les sociétés ont été confrontées à des problèmes similaires. La diversité n'est en fait qu'une
des manières différentes de répondre aux même contraintes.
* Toutes les cultures ont développées des méthodes pour régler les relations entre ses membres et
pour transmettre les connaissances dans le but de facilité les relations sociales en les organisant en
une structure qui a une fonction régulatrice.
=> ensemble de coutumes qui régissent les relations entre homme et femme, soit les rapports
familiaux.
Il y a aussi les rapports entre les différentes familles et entre les différents individus de la société.
(institutions).
* Chaque culture donne une explication de l'univers ( surnaturel,...). Ces mythes, ces rites renvoient
à l'idéologie de la société et servent à inculquer les systèmes de valeurs sur lesquels repose le
groupe.
CCL : La diversité des cultures humaines est statique :
- pratiquement aucune culture n'a été isolée pour qu'il n'y ai pas eu d'influences
réciproques.
- différences dues à la proximité, c.-à-d. le désir de faire comme les gens d'à côté.
- marquer la différence, cela peut-être le signe de minorités ou de sous cultures.
i. Aucune culture n'est supérieur.
Chaque culture doit évoluées en ses termes propres et non selon des critères d'une culture
extérieur. L'adhésion n'est pas un choix consenti car l'economie de l'occident s'est infiltrées partout
(missionnaires, soldats, ...). Notre ethnocentrisme nous fait considéré notre société comme
supérieur or il y a simplement des sociétés plus ou moins adaptées.
D'ailleurs notre supériorité technologique à provoqué un déséquilibre avec la nature (pollution),
notre maîtrise scientifique menace de détruire la terre.
On parle surtout de la cruauté primitive mais la société occidentale à inventé les camps de
concentration et les hospices pour vieillards. Il y a un manque de solidarité familiale et un grand
isolement pour les individus. Les valeurs de notre société ne doivent pas servir d'étalon pour
classer.
C'est vrai qu'elle a accumulé ces dernières années de grandes découvertes mais elle entraîne la
violence, la pollution etc....
Or d'autres sociétés ont réalisées une harmonie entre les hommes et la nature fondée sur une
solidarité entre les membres.
CCL : Rien ne permet de dire qu'une culture est inférieur ou supérieur. Ce n'est que
l'aboutissement d'une longue évolution qui résulte de l'intéraction de facteurs divers.
Il faudrait espèrer fusionner les valeurs locales et les valeurs de la société occidentale pour
une civilisation mondiale.
Lévi Strauss : «
Le terme de civilisation mondiale devrait consacrer la connaissance et le respect
de la diversité culturelle. La principale richesse de l'humanité est sa diversité. »
j. Les limites du concept.
La culture est donc un tout complexe qu'on ne peut étudier dans sa totalité.
Problèmes : Les limites temporelles sont toujours en partie arbitraire (perpétuellement en devenir)
Une culture est conditionnée par ses intéractions avec les sous-cultures et cultures
environnantes. (limites imprécises dans l'espace.)
Chapitre III. L'évolution de la pensée ethnologique.
1. Histoire de la discipline : les précurseurs.
La préethnologie se confond avec les débuts de l'intérêt pour les cultures étrangères.
Antiquité : nombreux auteurs ont noté les aspects des cultures qui leur etaient étrangères.
( Hérodote, César, Tacite, ... )
Moyen-Age : l'Europe ne s'ouvre pas aux cultures extérieures. Cependant dans le monde arabe Iln
Khaldoum propose une théorie générale de l'histoire où les relations sociales jouent
un rôle important dans la formation des Etats. Il formula une première théorie du
déterminisme écologiques.
* Elle fait une grande place ou merveilleux et aux récits fantastiques.
Au 13 eme Siècle, les grands voyageurs (Marco Polo...)
Renaissance : Grandes découvertes => conscience de l'existence d'autres cultures.
2 courants : sauvages, pas des être humains et sauvages possédant des vertus vivant
à l'état de nature. ( J.J. Rousseau : l'homme est « naturellement bon » => c'est
l'homme avant la civilisation et oppose le sauvage au civilisé. La civilisation =
régression car l'homme doit jouer un rôle,ce qui l'empêche de s'identifier aux autres
et ainsi admettre la diversité humaine.
18eme et 19 eme S. : - Les voyageurs d'exploration se multiplient et des expéditions scientifiques
étudient des régions exotiques.
- Débuts de la science préhistorique.
Boucher de Crêvecoeur de Perthes : les vestiges celtiques avaient été
précédé par des vestiges antédiluviens associés à des restes d'animaux
éteints. Fondateur de la préhistoire, il montre que nos ancêtres avaient une
culture matérielle qui devait avoir été semblable à celle des peuples
primitifs.
CCL : Peu acceptées car elles mettraient en cause la théorie du déluge biblique qui faisait
remonter l'origine de tous les fossiles à cet événement.Vers 1860, acceptation de l'idée
=> essor considérable pour la préhistoire.
Ch. Darwin montre que l'évolution naturelle s'applique aux animaux et à l'homme.
( contradiction avec les chrétiens).
Grande influence de l'évolutionnisme sur l'ethnologie.
19eme et 20eme S. : évolution des tendances qui se développent parallèllement sous différentes
formes.
2. L'évolutionnisme.
Résultat de l'émergence de 2 facteurs :
Développement d'une conception historique des sciences humaines et découvertes d'un passé
préhistorique.
Triomphe de la bourgoisie (Angleterre) => imbue de sa supériorité, la civilisation occidentale
parfaite est l'aboutissement de la progression de l'humanité depuis ses origines.
Ils étudient les sociétés primitives pour trouver l'origine des institutions antiques et calquent
l'évolution de l'humanité à l'évolution biologique.
Représentants : Lewis Morgan , Edouard Tylor , James Frozer.
=> idées de progès , de l'évolution de la civilisation.
Les peuples passent par les même étapes de facon univoque. La civilisation occidentale est
l'aboutissement de ce progrès continu et qui permet de classer les civilisations rudimentaires à la
nôtre quelque soit leur situation dans le temps et l'espace.
Morgan : Classe les sociétés selon leur niveau technique.Au sommet notre civilisation qui
comprend 3 phases : la sauvagerie, la barbarie et la civilisation. Elles se divisent en 3
périodes : ancien, moyen et tardif.
Il a établit des corrélations entre les techniques et les caractéristiques sociales,
politiques, religieuses des sociétés.
Son oeuvre influence Marx et D'Engels.
Tylor: - théorie des l'animisme => existence d'un esprit invisible qui animerait toute la nature, les
objets sont porteurs d'une vie invisible.
- théorie des survivances => existence de stades successifs. Ce sont des vestiges des stades
culturels antérieurs => persistence de l'inutile.
- teknonymie : nommer quelqu'un non par son nom mais par son lien de parenté.
- Il a tenté d'introduire de la rigeur sur la critique d'infos de faire des stats et de se méfier
des explications trop simple.
Frazer : - c'était un vulganisateur de 1ere force.
- Tous les peuples passent par les même stades de civilisation.
=> histoire universelle en corrélant des données prises dans toutes les cultures grâce au
principe de la survivance. Il complétait la connaissance de l'antiquité par des
informations empruntées
aux sociétés primitives et par le folklore.
- Jamais sans le témoin.
CRITIQUES :
- les conceptions évolutionnistes sont dépassés.
- les différents éléments, qui consituent une culture ne sont pas toujours ensembles. Ils
n'apparaissent pas nécessairement dans l'ordre indiqué.
- des populations à la culture rudimentaire peuvent possèder des institutions que les
évolutionnistes attribuent au « haut de l'échelle ».
- l'influence de mileu peut-être grande.
- la succession des acquisitions culturelles n'a pas suivi le même ordre et a sauté des
stades.
- l'histoire à des exemples de régression culturelle.
CCL : pas d'évolution unilinéaire, identique pour tous les peuples. Cette théorie voyait ce qu'elle
voulait trouver et non ce qui se trouvait.
Attention : pas de conception raciste car même itinéraire pour tous les peuples.
3. Le diffusionisme.
L'idée de progrès prend sa valeur. Des civilisations ont leur propre valeur et un équilibre propre.
Les cultures évoluent non pas sans l'effet d'un mot mais par contact entre elles. Une invention se
produit en un point déterminé puis se diffuse.
a. L'école historico-culturelle allemande et autrichienne.
Frobenius : cercles culturels à partir d'un certain nombre de caractéristiques communes.
Ankerman et Graebner : frappé par la similitude des soufflets laissant supposer une filiation.
CRITIQUES :
- Les diffusionnistes souvent ne pouvaient prouver les similitudes et ont dûs opérer à
des classification. Un centre se diffuse aux alentours. Les traits les plus anciens se
retrouvent donc à la périphérie d'une aire de diffusion et le cercle le plus etroit, le
plus ancien.
- Ce n'est pas parce-que deux objets sont les mêmes qu'ils ont une origine commune.
=> difficulté de distinguer entre une origine commune et une convergence.
* Ils ont crée des termes ( traits / cercles culturels.... etc...) pour
l'intrégration des éléments
culturels dans des ensembles de plus en plus larges.
Réalisation de carte de distribution de traits pour montrer des phénomènes de contact.
Schmidt : reste dans les cercles culturels mais prend les aspects psychologiques de
l'emprunt.Raisons du refus ou de l'acceptation.
b. L'hyperdiffusionisme anglais (ou mégrationisme, ou héliocentrisme.).
Perry et Smith : le monde a été entièrement civilisé au départ d'un unique centre de dispersion
culturelle => l'Egypte ancienne.
c. Les tendances analytiques américaines.
Boas: rassemble des matériaux ethnographiques lors d'une mission.
Originalité des diffusionnistes :
définir soigneusement les traits culturels (stat, etc...)
analyser minutieusement des différents aspects des différentes cultures.
baser l'histoire des peuples non pas sur la théorie ni la comparaison
muséographique mais sur la réalité.
ils veulent des preuves de la diffusion => prouver l'emprunt et non la convergence.
4. Le fonctionnalisme.
Pas de référence au passé et cherche à comprendre comment fonctionne une société.
Tout s'intègre intimement, il y a une culture globale où tout se tient.
Montaigne : un fait culturel n'est compris que dans son context donc il faut étudier la culture
actuelle. Pour comprendre les différents éléments, il faut en comprendre la fonction
car ils apportent une contribution partielle à l'activité totale.
Malinouski: une culture doit être étudiée dans sa totalité et dont les aspects ne peuvent en aucun
cas être interprétés séparément (commerce kula) . Il faut étudier les sociétés de
l'intérieur => étude de terrain.
Radcliffe - Brown : rechercher la fonction d'un fait culturel mais il n'est pas exclus qu'il n'en
remplisse pas. Il annonce les structuralistes.
CCL : Apport du fonctionnalisme :
developpement de l'anthropologie sociale.
anthropologie dans une perspective synchronique.
cohérence culturelle.
CRITIQUE : vision trop statique des cultures.
5. L'influence de la psychanalise et de la psychologie.
Freud : origine des règles et des institutions social en appliquant l'inconscient. Il se base sur les
théories évolutionnistes.
L'accent est mis sur la façon dont on vit sa société.Sur la façon dont la culture est
et comment
elle conditionne les comportements.Et sur le commun dénombrateur.
Benedict : distinction de 2 patterns culturels :
Dyonysiaque => agressivité, violence => émotion.
Appolonien => éviter toute manifestation émotionnelle.
Mead : façon dont l'individu recoit sa culture. Donc analyser en détail l'éducation des enfants.
6. L'influence de la sociologie ( sur l'ethnologie française).
Durkheim : phénomènes sociaux basés sur l'observation concrète et direct. Il s'est intéressé en à
l'inceste et à la parenté. Il n'a jamais fait de
mais les observations rapportées
dégagent des vérités.
Mouss : le don est unilatérale et entraîne une contre-prestation économique sous peine de mettre
le bénéficiaire du don initial en état d'infériorité par rapport au donateur. Ces dons et
contre-dons dépassent le cadre de la seule activité économique pour former un réseau
d'échanges sociaux qui sont au fondement de la société elle-même.
=> étudier les groupes humains dans la totalité qui reflète la réalité.
Van Gennep : importance du rôle des techniques.Il travaille sur les rites de passage.
Giaule : les conclusions de ses recherches = beaucoup de temps pour dépasser les connaissances
générales du commun et accéder aux connaissances ésotériques. Ces connaissances
historiques sont à la base de l'édifice social.
7. Le structuralisme.
Lévi Strauss : dégager les caractéristiques fondamentales de la vie sociale qui relèvent des
catégories universelles de l'esprit humain.
Emprunter à la linguistique une partie de ses modes de raisonnement car
l'ethnologie peut s'intégrer dans une théorie générale de la communication.
L'analyse structurale vise à restituer la logique cachée qui caractérise les créations
de l'esprit humain et ainsi appréhende des catégories universelles.
( voir cru, cuit, pourri, ...)
=> Le structuralisme étudie les relations entre les cultures et les éléments qu'elles ont en commun.
un changement provoque une répercussion.
le modèle structural doit rendre tous les faits observés.
ne s'intéresse pas à la totalité des aspects.
Heusch : il analyse des srtuctures de la pensée brentone.
8. L'influence Marxiste.
Analyser les différentes sociétés à partir de leur économie, leur mode de production =>
combinaison des forces productives et des rapports second de production.
La production de bien constitue l'infrastructure qui détermine tout le reste. L'étude doit aussi
rechercher la logique sous-jacente ( à qui profite le système...)
Meilassoux et Godelier : trouver la logique cachée des choses. Analyser la société capitaliste
occidentale et l'application de ses concepts aux sociétés traditionnelles
car tout y est etroitement liés.
9. L'anthropologie appliquée.
Développement de l'anthropologie lié à l'expension coloniale car elle fournit aux anthroplogues
des exemples de contacts entre les cultures traditionnelles et la culture occidentale.
Sous l'influence des colonisateurs, les cultures traditionnelles se modifient.
=> acculturation : processus d'acquisition de caractèristiques d'une culture par une autre.
Le Père Schmidt se demandait pourquoi une culture adpote plus ou moins facilement certains
éléments d'une culture étrangère.
anthropologie « purre » = science pour la science.
Anthropologie « appliquée »
Les anthroplogues mettent l'accent sur les aspects traditionnels des sociétés, ils s'intéressent aux
caractèristiques des groupes avant l'influence occidentale. Il n'y a plus de société qui ne soit pas
touchée pas des chaos culturels.
Quand on étudie une société il est difficile de rester indifférent aux contraintes subies de
l'extérieur.
=> Ils ont voulu mettre leurs connaissances de la culture occidentale et celle de la culture
traditionnelle au service de celle-ci pour réduire le chaos de la disposition de certaines institutions
indigène dans le cadre de projet de développement. Il y en a qui veulent mettre l'anthropologie au
service des problèmes du développement.
La question d'acculturation à servi de trait d'union entre l'anthropologie appliquée et la pure
recherche.
10. La psychologie évolutionniste.
L'influence de notre évolution génétique sur notre comportement. Le cerveau humain s'est
façonner pour perpétuer l'espèce et ainsi transmettre des gènes à la génération suivante.
L'être humain est fait pour tomber amoureux, l'idée de relation unique et durable, le mariage pour la
vie , n'est pas si naturelle (infidélité, ... etc ... ).
La psychologie évolutionniste suggère que la sélection naturelle nous à donné les capacités
mentales pour l'amitié.... etc... mais aussi le ressentiment, etc ... L'anxiété dans les sociétés
traditionnelles n'est provoqué que par la modernité.
Deuxième partie : l'organisation sociale.
Chapitre I : La structure sociale : quelques principes de base.
L'anthropologie débute en général son étude par l'examen de l'aspect social de la population qui
l'interesse car elle est le fil conducteur le plus commode pour aborder l'analyse des sociétés et des
cultures traditionnelles et elle est à la base de toute organisation du groupe.
l'organisation sociale suit des modèles établit culturellement (institutions) et transmis de
générations en générations. Ils sont créés en vue de certaines fins augmentant (simultanément ou
successivement) qui répondent aux nécéssités de la nature humaine et des fonctions indispensables
à la vie sociale.
Toutes les institutions s'interpénètrent, se complètent, se superposent. Chez nous, ces organisations
sont le résultat d'un passé d'accumulation et sont plus simples chez les peuples traditionnels.
Deux catégories : - les organisations sociales auxquelles on appartient automatiquement et
obligatoirement ( sexe,âge, ... )
- les organisations reposent sur une association libre ( club, etc ... )
But : mieux comprendre les pourquoi de la comment de nos institutions.
Chapitre II : La parenté.
L'importance et le rôle de la parenté.
Place centrale dans les préoccupations des ethnologues. Elle utilise beaucoups de termes
techniques et il y a une abondante littérature spécialisée.
Raisons : - historiques : Le spremiers savants s'intéressent aux cultures étrangères pour comprendre
la
fonctionnement des institutions sociales dans notre propre société.
Le colonisateur, faisant face à des peuples sociaux et légaux né de la
confrontation de pratiques juridiques différentes, furent influencés par la
parenté.
Lévi Strauss : dans toutes les sociétés il y a des prohibition de l'inceste
=> fonction d'amener les hommes à se distinguer les un des autres et à
échanger des partenaires matrimonaux ( s'organiser socialement.)
Pour nous il est difficile d'imaginer un mode de vie où les relations sont entre les parents sauf
dans les petits villages isolés.
politiques et économiques : de la procréation et de l'éducation des enfants dépendent la
reproduction de la force de travail et de la perpétuation du
système social.
=> dans les grandes villes, la production et la distribution
des biens de subsistance ne dépendent pas du groupe
famillial.
=> dans les sociétés traditionnelles elles sont fondées sur
les relations de parenté.
CCL : une enquête dans un groupe mal connu débutera par l'étude de son système de parenté.
2. Qu'est-ce que la parenté ?
Prob : employer un terme de notre culture, avec la signification qu'il a pour nous, pour caractériser
d'autres pratiques culturelles.
chez nous : nos parents par le sang et nos parents pas alliances. L'essentiel de la parenté c'est les
enfants, le père et la mère.
Pas le cas dans d'autres sociétés : (ex. : Nua = mariage fantôme et entre femmes )
- Il y a un écart entre la paternité physique et la paternité qui est assignée par la société.
- Parfois, on croit que la mère n'apporte rien a l'enfant. (lakker)
=> distinction entre parenté biologique et parenté sociale.
biologique : tous les hommes et les femmes descendent en ligne directe ou en ligne collatérale d'un
ancêtre commun.
sociale : reconnus comme tels par la société.
3. Définitions et conventions.
Un terme de parenté est dit descriptif si une seule catégorie de parents càd. un parent particulier.
Un terme de parenté est dit classificatoire s'il désigne différents individus n'ayant pas exactement le
même lien de parenté par rapport a Ego.
(voir syllabus pour termes )
- les cousins croisés sont les enfants du frère de la mère et de la soeur du père.
- les cousins parallèles sont les enfants du frère du père et de la soeur de la mère.
Chapitre III : La filiation.
- un individu peut-être impliqué dans des relations sociales différentes ( filiation, alliance
matrimoniales, ligne collatéralles, ... )
- l'importance de la parenté chez eux comme chez nous est perceptible dans les moments cruciaux
de la vie.
- Toutes les cultures ont organisé la parenté biologique pour la restreindre à une parenté sociale en
utilisant des critères comme l'alliance et la filiation. L'appartenance à cette unité sociale entraîne un
ensemble de droits et de devoirs.
- les systèmes de filiation => déterminer ceux qui font partie d'un groupe parental et ceux qui en
sont exclus.
On parle d'un lien de filiation entre deux personnes quand il y a en a une qui descend de l'autre ou
quand l'une et l'autre descendent d'une première personne.
1. Filiation bilatérale. ( ou filiation cognatique.)
La parenté se compte tant dans les lignes maternelle que dans les lignes paternelles. Les distances
entre les individus s'expriment en degrès.
Tous ceux qui ont le même ancêtre commun. Les frères et les soeurs ont le même réseau de parenté.
2. Filiation unilatérale ou unilinéaire.
Descendre d'un ancêtre commun pour les hommes (patrilinéaire) , ou d'un ancêtre commun par les
femmes ( matrilinéaire ) .
Schéma matrilinéaire :
Schéma patrilinéaire :
L'homme dépend donc toujours d'une femme pour transmettre une position à un héritier.
(cousin voir syllabus. )
=> Dans un système unilatérale, les cousins croisées ne font jamais partie de la parenté et les
cousins parallèles matrilatéraux en font partie chez les matrilinéaires et les cousins parallèles
patrilatéraux chez les patrilinéaires.
3. Fréquence des différents systèmes de filiation.
Voir syllabus.
4. Les avantages du système unilatéral sur le bilatéral.
Déterminer un groupe descernable de parents. Elle permet un groupement des individus plus
structuré, tous les membres ont les mêmes intérêts, même égalités dans les devoirs de solidarité.
=> La double appartenance (bilatéral) entraîne des conflits en cas de crise. Le groupe de parenté
introduit la notion de responsabilité des membres du groupe.
5. Les types de groupes basés sur la filiation unilinéaires.
a. Le lignage.
Un lignage regroupe les individus qui descendent unilinéairement d'un ancêtre commun
(
fondateur de la lignée) et les membres du lignage sont connus précisément.
(matrilignage ou patrilignage).
Le nombre de génération de parents inclus dans le lignage varie selon les populations ( Ashanti ) .
Le lignage est une forme structurelle dynamique renaissant toujours et pouvant se subdiviser en des
segments plus petits appelé lignages segmentaires.
En cas de litige tout dépend du niveau auquel la querelle a eu lieu et l'appartenance des opposants
aux groupes de parents ainsi mis en cause.
En cas de forte pression démographique des segments de lignage peuvent devenir autonome et
donner naissance à de nouveaux lignages.
=> Le lignage sert de principe organisateur à la famille et ne regroupe pas les individus qui sont
allés s'établir ailleurs mais il peut regrouper d'autres lignages ( époux, épouse, ... ).
b. Le clan.
Le clan est un groupe de parenté basé sur la filiation unilinéaire dont les membres descendent d'un
ancêtre commun mythique ou légendaire. (matriclan ou patriclan).
=> Les membres d'un lignage retracent leur généalogie jusqu'un ancêtre commun. Mais les
membres d'un clan ne peuvent prouver la filiation jusque l'ancêtre légendaire.
Le clan comprend les vivants et les morts et même les descendant potentiels.
Le clan est statique mais il peut y avoir des subdivisions formant des sous-clans, groupent qui
eux-même ont parfois plusieurs lignages. ( voir syllabus).
Le clan peut avoir des fonctions au niveau de la société globale.
(port du nom, parure symbolique, ... ) Le clan vit un certain cérémonialisme dont les vivants sont
les dépositaires => Importance de l'union ancêtre / vivant .
c. Les moitiés (ou dualité).
Société divisée en 2 groupes unilinéaires ( matri ou patri ) appelé "moitié". Il y a entre les deux
moitiés des échanges de partenaires matrimoniaux, des obligations, des services etc....
Rôles : - exogamique.
- economique = aide.
- rituel et spirituel : rites, fêtes, symbolisme, ...
- administratif : organisation du clan et l'autre recherche du gibier.
d. Les phatries.
Clans regroupés, où chaque clans gardent sa spécificité. Il y a donc une grande solidarité entre les
membres des différents clans ainsi que des obligations entre les membres.
Souvent elles n'ont pas d'influence sur les règles matrimoniales.
6. Fonctions des groupes unilinéaires.
Les clans et les lignages délimitent un groupe de parenté qui à une série de fonctions : solidarité et
organisation matrimoniale.
a. Solidarité et sécurité.
L'individus n'est pas isolé et peut compter sur un groupe. Les clans et les lignages élargissent ce
rôle fondamentale tout en renforçant la cohérence du groupe et en évitant la dispersion qui
résulterait d'une extension bilatérale.
Inversément, ils sont responsables collectivement des fautes commises par ses membres.
b. Organisation des alliances matrimoniales.
Servir de principe organisateur des alliances matrimoniales. ( se marier à l'extérieur du groupe =>
exogamie ). Le nom est à l'échelle du clan et il détermine souvent les empêchements au mariage
offrant également une base plus large au besoin de sécurité.
c. Rôle économique.
Dans les populations d'agriculteurs, la terre est souvent la propriété collective du clan ou du
lignage, ses terres étant gérées par le chef du clan ou du lignage. Les clans peuvent aussi posséder
en commun des bien matériels ( temples , ... )
d. Rôle politique.
Déterminer certains droits différents. Les clans et lignages déterminent des responsabilités
spécifiques dans la vie tribale.
- rôle basé sur l'occupation territoriale.
- la structure de la société peut dépendre d'un conseil tribal ou conseil classique.
Dans beaucoup de groupes, le roi ou le chef ne peut provenir que d'un clan particulier. (Iroquois)
e. Rôle légal.
Responsables collectivement des actes de leurs membres et représentant leurs membres dans leurs
problèmes légaux.
f. Rôle religieux.
Avoir leux propres être ou forces surnaturels et leurs propres rituels pour contrôler ces forces. Ils
peuvent procéder à des rituels spécifiques ou posséder des objets particuliers pour le bien être du
groupe. Les membres des clans peuvent être autorisés à porter certains attributs ou symboles et
utiliser certains slogan.
Ces charges sont souvent liées au culte des ancêtres déifiés après leur mort. ( Hopis ).
7. Problèmes particuliers en relation avec les groupes unilinéaires.
a. Le totétisme.
Les noms donnés aux clans n'ont pas d'implications particulières et relèvent des grandes catégories
dans lesquelles les Hopis classent leur univers.
Dans d'autres sociétés il y a une croyance en une identification symbolique qui constitue alors le
totem. Cette croyance à des conséquences qui font que les membres du groupe ont des relations
particulières avec leur totem. ( pas tuer, pas manger, etc ... )
Tous les peuples traditionnel n'ont pas toujours de totems. La filiation classique et l'appartenance à
un groupe ne sont pas toujours concomittantes. Il y a de grandes variations dans ce qu'on a appelé
totétisme ( surnom, blason, ... )
=> La caractéristique commune est le besoin des hommes d'organiser de façon symbolique les
rapports entre nature et culture. Pas de rappports nécessaire entre le totem et le groupe de filiation.
b. Rapports entre la filiation et l'autorité.
- chez les Iroquois, ce sont les femmes des matriclans et des matrilignages qui nomment les
sachems. Ceux-ci s'occupent de garder la paix entre les différentes tribus et conduisent la politique
étrangère de la ligne. Ils portent des titres et ont des fonctions qui appartiennent héréditairement à
certains groupes.
Rôles : - funérailles et deuil.
- influer sur les décisions du conseil tribal.
- bloquer une décision qu'elles désaprouvent.
- empêcher une guerre.
- Mythes : femmes chefs de villages.
=> on a porté des jugements très divergeant sur la position des femmes chez les Iroquois.
Mouvement féministe.
=> La différence entre les sexes doit toujours être interprété comme une marque d'infériorité. Ce
n'est pas parce qu'il y a matrilinéarité qu'on peut parler de matriarcat.
Aucune société ne donne l'exemple d'un véritable matriarcat total. Filiation et autorité ne suivent
donc pas la même voie, car il n'y a pas de liens direct entre le statut des femmes dans la société et le
système matrilinéaire. Dans le système matrilinéaire, l'autorité est aux mains des hommes du
lignage et donc c'est l'oncle maternel qui l'excerce sur l'enfant.
c. La matrilinéarité est-elle antérieur à la patrilinéarité ?
Les évolutionnistes pensaient représenter l'histoire de la famille en 4 étapes ( promiscuité, filiation
matrilinéaire / patrilinéaire / bilatérale ). Or aucune trace de promiscuité, on retrouve le système
patrilinéaire dans des peuples à des niveaux techniques rudimentaires ( pas de stades
d'aboutissement). Ils ont également fait appelle à " la persistance de l'inutile " càd aux survivances.
1. L'oncle maternel.
Elément d'autorité dans le système matrilinéaire mais parfois aussi important dans les systèmes
patrilinéaires. Ils pensaient que c'était la trace du passage de l'un des systèmes à l'autre mais il y a
d'autre raisons :
- affirmations du rang des individus dans la lignée maternelle.
- rôle dans le liens crée par les liens matrimoniaux.
( le frère recoit les liens donné pour sa soeur mais l'héritage est fais de l'oncle au fils. )
2. Coutume de la couvade.
C'est une comédie de douleur d'enfantement, une réclusion obligatoire, des interdits que s'impose le
père au moment de l'accouchement. Il affirme aussi son lien dans un système matrilinéaire.
La persistance de l'usage dans le système patrilinéaire indiquerait l'antériorité de l'autre système car
pas besoin d'affirmer cette relation.
Autre explication : La naissance est un moment dangereux pour l'enfant donc il faut tout faire pour
le protéger. Or les liens père / enfant sont important pour le physiologique de l'enfant => le père
doit s'abstenir d'actes dangereux afin de ne pas attirer les forces maléfiques
3. Coutume de la teknonymie.
Désigner une personne par rapport à sa descendance.
Tylor : la persistance d'un usage propre à une lignée matrilinéaire où le père éprouverait la
nécéssité d'affirmer un lien qui l'unit a l'enfant. Egalement, après le mariage plus le nom des
épouses mais "mari d'une telle" et "femme d'un tel" lorsque le mariage donne aux individus accès à
leur plein statut.
Evolutionnistes : La matrilinéarité a été remplacée par la patrilinéarité car les hommes ne voulaient
plus que l'héritage se fasse collatéralement au fils de la soeur.
CCL : Pas de réponse à la question de savoir si la matrilinéarité est antérieur à la patrilinéarité car
un choix s'est opéré dans les peuples.
4. Evalution des sociétés unilinéaires
Toutes les grandes civilisations sont patrilinéaires ou bilatérales et ont influencés dans le contact
des cultures en insistant sur l'autorité paternelle.
L'ethnoncentrisme des colonisateurs à du contribué à imposer ce système. Le père voulant exercer
de l'autorité sur son fils et les fils voulant hériter de leur père accélèrent le mouvement de vouloir
devenir bilatéral ou patrilinéaire.
8. Filiation bilinéaire.
Coexistence d'un système de filiation matrilinéaire et patrilinéaire. Les deux lignées peuvent être
source d'avantages et d'obligation mais ceux-ci sont différents ou inégaux.
La tendance linéaire peut donc comporter les alternatives de la filiation patrilinéaire et matrilinéaire
qui ne se conçoivent pas comme exclusives l'une de l'autre. Les 2 systèmes agissents comme
principes d'organisation du groupe dans des activités sociales différentes. (Ashanti Yaki).
9. Filiation indiférente ou filiation unilinéaire.
Pour Davenport => le cas où un certain choix est laissé dans la manière d'acquérir des droits
juridiques par la reconnaissance de certaines relation de parenté.
L'individu peut choisir pour lui ou ses enfants le groupe de parenté auquel il appartiendra.
Le ramage repose en premier lieu sur le principe lignagé cad. qu'une personne voulant être membre
d'un ramage doit retracer sa filiation unilinéaire jusqu'au fondateur.
Si un groupe détient d'avantages alors on a recours :
- adoption pour assumer la répartition des terres.
- location, prêt de la terre a long terme ... etc ...
10. Cas particuliers.
Pende : matrilinéaire, le métier soit transmis de père en fils tandis que les liens vont d'oncle à
neveu.
Mundugumor : parenté en corde. côté du père = de la fille ou fils de la fille.
de la mère = du fils de la fille du fils.
=> différence de statut entre frères et soeurs.
Gê et Maoris : Les filles héritent de la mère et les fils du père.
En Amérique : extension de la matrilinéarité.
- conséquence de l'esclavage.
- conséquence de la pauvreté.
CCL : différente possibilité existence de déterminer la parenté. A partir d'un lien purement
physique, la prenté biologique, chaque société à construit son système de parenté, système
arbitraire présent seulement dans la conscience des hommes.
11. L'adoption.
On attribue légalement à un enfant des nouveaux parents. Cela permet notament, vu la rareté de la
terre, de mieux répartir la population en fonction des richesses.
Cela sert aussi a augmenter le groupe de solidarité.
Chapitre IV : L'alliance matrimoniale.
1. Généralités.
C 'est l'unité sociale qui exerce le rôle le plus proéminent que ce soit par la reproduction ou par
l'éducation ou la consommation et la production des biens.
a. Mariages et relations sexuelles.
Sous l'influence du désir deux individus vont s'accoupler, ce comportement est instinctif,
cependant la culture à influencé les formes d'accouplement institutionnalisé, limité et contrôlé lres
rapports sexuels et les relations qui en découlent.
Au niveau de la culture idéale, notre culture n'approuve pas les rapports sexuels en dehors du
mariage. A Samoa, les adolescents sont supposés avoir des expériences sexuelles avant le mariage
sans que ces relations ne débouchent sur un mariage. Ces liaisons sont semi-clandestines. (Mosaï)
Les rapports sexuels avant le mariage dans les sociétés traditionnelles qui l'acceptent permettent de
préparer les futurs époux aux techniques amoureuses. Tester la compatibilité avant le mariage. Il
n'y a pas de confusion entre ces unions et le mariage.
b. Limitation des rapports sexuels avant le mariage.
La liberté sexuelle premaritale n'a pas toujours pour fonction le choix du partenaire avec qui on se
mariera car dans beaucoup de sociétés il y a peu à dire dans le choix du conjoint.
Dans les sociétés traditionnelles, la compatibilité sexuelle ou les sentiments n'ont que peu
d'influence sur le mariage. Car elles sont préoccupées par :
- la perpétuation du groupe.
- la perpétuation de la culture.
- intérêt économique ou statut social.
- facteurs religieux.
=> une vie sexuelle active est souvent incompatible avec la spécialisation rituelle.
c. Obligation du mariage.
La pression du mariage est grandes car de la procréation et de l'éducation des enfants dépendent la
reproduction de la force de travail et la perpétuation du système social. D'om pression contre le
célibat (homme non encore marié.).
d. Le mariage = essai de définition.
C 'est une création humaine et une institution sociale. C'est plus qu'une union sexuelle.
Il peut avoir des significations différentes de celles qu'il y a dans la culture occidentale et avoir des
implications sociales fort différentes et beaucoup plus importantes.
Difficile de définir car de nombreux caractères différents.
Il y a des implications sexuelles quant-à ses formes et ses conséquences.
=> régit les relations sexuelles, définit la position sociale des individus et leur appartenance aux
différents groupes. Etablit leur droits, crée l'unité économique domestique et établit des relations
avec d'autre groupes de parenté.
C'est une union reconnue socialement entre deux individus et par eux une alliance entre deux
groupes de parents. Car à la mort d'un ou des deux partenaires, ces relations continueront.
Il implique un ensemble d'échanges ou de transferts de droits et d'objets entre parties.
Conséquence du mariage :
- établir des enfants.
- monopole sexuel du mari sur la femme.
- assurer les droits partiel ou totaux du mari sur l'activité et les biens de sa femmes.
- établir des relations sociales entre l'époux(se) et la famille conjoint(e).
- ... etc ...
En conclusion le mariage lie :
- mari et femme.
- mari et parenté de la femme / du mari.
- parenté du mari et parenté de la femme.
=> création de nouvelles relations et remaniement de la structure. Mais cela peut-être une menace
car intrusion d'un étranger.
Le mariage est rendu officiel par des cérémonies, des rituels.
2. Choix du conjoint.
a. La prohibition de l'inceste.
Le mariage établit de nouveaux liens de parenté qui viennent se superposer à ceux qui découlent de
la filiation mais il faut perturber le moins possible le groupe de filiation et la coopération en son
sein. Dans toutes les sociétés, il y a une interdiction de l'union entre certaines catégories de parents
consanguins.
En générale, les relations entre parents et entre enfants et germains. Chez nous, une limite est
imposée par la loi mais il y a certaines exceptions à cette règle. Surtout dans les familles royales en
Afrique de l'Est. => La royauté étant considérée comme divine et donc le mariage entre
consanguins renforcait la sacralité du pouvoir.
A Bali, en cas de jumeaux de sexes différents, on considère qu'ils ont eut des relations intime dans
la matrice donc on doit prolonger l'union par un mariage. Les "Lakker", deux enfants de même
mère mais de père différent sont considérés comme n'ayant aucun lien de parenté par contre s'ils
ont le même père c'est un inceste.
Il n'y a pas de groupes chez lesquels aucun type de mariage s'est prohibé. Car le mariage n'est
jamais autorisé entre proches parents.
Cette interdiction est sanctionnée ( exécutée, réprobation, ..... )
1. Aspect génétique.
Au 16 eme : on contaste que les mariages consanguins ont des effets génétiques néfastes donc il
faut préserver le patrimoine génétique. ( amélioration et protection de l'espece humain )
Les prescriptions positives dans les sociétés traditionnelles tendent à multiplier les unions entre
cousins croisés mais réprouvent comme incestueux le mariage entre cousins parrallèles
=> incohérent au point de vue biologique.
D'après la biologie, les intermariages ne produisent pas nécessairement de dégénérescence. Les
tares reste faibles, on ne fais qu'augmenter les caractères dominants. Pour certains, les
intermariages sont surtout favorable aux traits positifs mais en fait il s'agit beaucoup plus de la
fonction de la taille du groupe total que de la fréquence des mariages consanguins.
=> les règles qui prohibent l'inceste sont surtout incohérents du point de vue biologique.
2. Aspects instinctifs et psychologiques.
Des êtres humains élévés dans le même cercle familliale n'éprouveraient instinctivement pas
d'attirance sexuelle l'un pour l'autre.
=> peu plausible car l'inceste ne semble pas instinctive.
Du côté des animaux on a longtemps cru qu'ils n'évitaient pas l'inceste. Maintenant on dispose
d'information et on voit qu'une série de mécanismes sociaux ont pour effet de réduire l'inceste.
Mais les incestes ont le plus de chance de se produire dans le cas où les adultes mâles et femelles et
leur projéniture vivent tous ensembles que séparés ( singe ) .
=> Psychologiquement, le fait de vivre ensemble pendant longtemps aurait une influence sur
l'exitabilité érotique. Il est difficile de prouver expérimentalement l'influence de l'accoutumance
psychologique ou physique. Au niveau psychanalytique la réplusion des relations incestueuse n'est
pas universel mais au contraire leur poursuite.
3. Aspect social.
Constatation : Tantôt la prohibition de l'inceste est une interdiction sexuelle entre parents proches,
consanguins ou collatéraux. Tantôt cette forme de prohibition basée sur un caractère biologique
défini n'est qu'un aspect d'un système plus large dont toute base biologique est absente.
=> Cela dépend de la nomenclature qui assimile les individus frappés par l'interdiction à des
parents biologiques.
4. Aspect famillial.
Fonctionnalisme => risque de d"sorganisation que peut avoir la compétition sexuelle au sein du
groupe. Un mariage incestueux peut engendrer un conflit d'autorité et de sentiments qui mêleraient
des conceptions différentes.
Ex. : un rôle éducatif ne pouvait s'exercer s'il n'y a de fonctions différentes. Contradiction avec
l'observation car dans les familles traditionnelles, c'est le groupe qui prend très vite l'éducation en
charge et l'incorporation des jeunes dans le groupe sexuel qui comportent des échanges souvent
violent, des rôles, une désorganisation effective, etc ....
5. Aspect de la recherche d'aliances.
En se mariant en dehors du groupe, les hommes primitifs évitèrent les conflits et augmentèrent leur
chance de survie. Se marier à l'intérieur de sa famille nuit à l'échange des femmes car pour le frère,
une série de groupes de collaboration lui restera fermé. Si au contraire, il donne sa soeur en
mariage, il recoit une femme et crée ainsi des liens de parenté et d'alliance sources de droits et des
devoirs.
6. Aspect démographiques.
Dans un groupe de dimensions réduites il est difficile des maintenir l'équilibre entre les sexes, car
seul le hasard détermine qu'un enfant sera fille ou garçon. Si le nombre d'enfant pubères pour une
année donnée est trop réduit, il peut y avoir trop d'individus de sexe masculin ou féminin.
Chez les humains, où l'unité économique est le couple, le problème de déséquilibre dans les
rapports entre sexes peuvent être résolu par l'exogamie qui permet aux hommes d'obtenir des
femmes d'un groupe plus large.
7. Conclusion.
Pas d'explication unique ni définitive. Les mécanismes entraînant son apparition sont fortement
inconnus. Possibilité que l'inceste soit une partie naturelle mais elle relève aussi de la culture. Pour
Lévi Strauss, la prohibition nature et culture mais il s'agit plus d'une transformation d'un lien.
L'homme aurait cessé de dépendre de la nature en instaurant un ordre nouveau, culturel.
Cette étape serait devenue symbole de la culture et l'inceste marquerait l'articulation entre nature et
culture.
b. L'exogamie et l'endogamie.
Exogamie :
Obligation pour les mombres d'un groupe de choisir un conjoint à l'extérieur. C'est une extension
de la prohibition de l'inceste et sa non-observation provoquera un scandale. Il peut y avoir
exogamie de clan, sous-clan ou lignage. Elle peut-être résidentielle et viser le village càd. le groupe
de voisinage dont on fait partie. Les règles de parenté ne sont pas uniquement négative parfois,
elles assignent un cercle de parenté.
Endogamie :
Obligation pour les membres de se marier dans le groupe défini. Un mariage hors du groupe est
appelé "formariage".
Union préférentielle :
Obligation de choisir pour conjoint un individus qui présente avec le sujet un rapport de parenté
déterminé.
2 types différents d'endogamie :
- fonctionnelle : ex. : épousé des cousins croisés.
- vraie : refus de reconnaître la possibilité du mariage en dehors des limites de la communauté
humaine.
On peut être endogame de classe sociale, de religion (refus de mariages mixtes) ou de géographie.
=> L'endogamie et l'exogamie évitent des mariages trop proches et trop éloignés car les peuples
craignaient la rupture d'un équilibre organisé, autant par la perturbation du cercle étroit de parents
que par l'interdiction d'éléments totalement étrangers dans la société.
Chez nous, le choix du conjoint est déterminé par des règles légales. Dans le droit civil, les
dispositions énumèrent les parents interdits et il n'y a pas de règles générales pour limiter le groupe
exogame.
On ne peut cependant considérer l'endogamie et l'exogamie comme des institutions d'un même
type. Le groupe au sein duquel le mariage est interdit évoque la notion d'un autre groupe au
caractère défini ou vague au sein duquel le mariage est tout simplement possible ou inévitable
=> endogamie.
L'exogamie qui est l'expression sociale élargie de la prohibition de l'inceste est une règle de
réciprocité. La femme qu'on se refuse ou qu'on nous refuse, est offerte :
- à un groupe défini pas les institutions.
- à la totalité de la société, exclusion faites des proches parents comme dans la société
occidentale.
c. La théorie de l'échange matrimoniale selon Lévi-Strauss.
Mouss : importance des échanges, des dons réciproques dans les sociétés traditionnelles. C'est plus
qu'une simple manifestation économique, ce sont des faits sociaux.
Strauss : reprend l'idée et dit que la prohibition de l'inceste et les règles d'exogamie interdisent
moins qu'elles n'obligent a donner, à échanger. Les femmes sont le bien le plus rare car elles
assurent la procréation, la perpétuation du groupe et l'essentiel de la subsistance par le travail.
=> l'échange des femmes est essentiel pour conserver l'interdépendance, l'alliance entre les
groupes.
d. Les structures élémentaires.
- celles qui préservent les mariages avec un certain type de parents .
1. Mariage prescriptif - mariage préférentiel.
prescriptif : obligatoire avec une certaine catégorie de parents.
préférentiel : type de mariage souhaité, encouragé mais pas obligatoire.
En générale, la préférence va au mariage entre cousins croisés car ils ne font pas partie de la parenté
de Ego. Pour comprendre il faut se rappeler que les échanges matrimoniaux sont basés sur le don et
le contre-don entre les groupes de parenté. ( strauss : une femme donnée en mariage est perdue pour
la parenté, une femme reçue en mariage est gagnée pour la parenté de l'époux)
[ Au proche-orient, mariage avec la cousine parallèle patrilatérale dans un système patrilinéaire.
- Le mariage avec la cousine parrallèle patrilatérale a été diffusé par les musulmans car il y avait le
désir de garder la femme dans le groupe parental et d'interdiversifier la solidarité entre les guerriers
dont les lignages étaient en compétition en raison de l'absence d'une autorité centrale forte. ]
L'intérêt de renouveler des alliances de la génération précédente
2 types de structures élémentaires :
2. L'échange restreint ou mariage symétriques.
Les hommes du groupe A épousent des femmes du groupe B et réciproquement. Le mariage entre
cousins croisés est l'exemple le plus simple de l'échange restreint ou symétrique et permet de
réciproquer l'échange des soeurs d'une génération à l'autre. En effet, si 2 hommes échangent leur
soeurs à chaque génération, au bout de 2 génération, on épouse sa double cousine croisée.
Si la société est divisée en 2 groupes, patrilinéaire ou matrilinéaire exogames, on a des moitiés,
deux moitiés exogames, une paire d'unités échangistes. ( voir syllabus ).
3. L'échange généralisé ou mariage asymétrique.
Distinction entre la cousine matrilatérale et la cousine croisée patrilatérale.
=> préserve le mariage avec l'une et pas l'autre.
Il faut 3 groupes liés ensembles, les femmes circulent en cercle. Le plus souvent on favorise le
mariage avec la cousine croisée matrilatérale mais on prescrit également celui avec la cousine
croisée patrilatérale.
=> Le mariage avec la cousine croisée patrilatérale permet de réaliser un cycle court, mais il est
d'une portée assez limitée car il ne fonde une alliance qu'entre 2 groupes. Par contre, le mariage
avec la cousine croisée matrilatérale est étendu de façon presqu'infinie car toujours dans le même
sens.
Dans l'échange généralisé, il y a l'hypergamie ( mariage avec un conjoint de statut supérieur) et
l'hypogamie ( mariage avec un conjoint de statut inférieur.).
e. Les structures complexes.
Prohiber certains types d'unions ( prohibition de l'inceste, trouver une épouse en dehors du clan, du
lignage).
Formes de mariage dans un système complexes => par compensation : le groupe du mari donnant
au groupe de son épouse des valeurs matrimoniales.
Il existe un système intermédiaire aux structures élémentaires et complexes. Ces sytèmes sont
complexes car ils se bornent à dicter des empêchements au mariage mais poussent si loin par l'effet
de contraintes que la taille de la population est réduite. Ils deviennent des systèmes prescriptif
inconscient => système crow-omaha.
|=> chaque fois qu'on choisit une ligne, tous ses membres se trouvent
interdits comme conjoints pour plusieurs générations.
f. Lévirat et Sororat.
Mariage préférentiel jusqu'à un certain point.
Lévirat : homme épousant la veuve de son frère défunt.
Le groupe du mari garde les droits sur la femme et ses enfants.
Parfois, seul le frère cadet du défunt peu le remplacer, parfois a défaut d'un frère, un
autre parent proche du mari, eventuellement même un fils peut reprendre la veuve.
Sororat : une femme célibataire épouse le mari de sa soeur. Parfois, seul une soeur plus jeune doit
remplacer sa soeur. Il désigne le mariage successif avec plusieurs soeurs càd. que
l'homme n'est marié qu'avec une soeur.
Si l'homme épouse plusieurs soeurs à la fois, c'est de la polygamie sonorale.
=> Le sonorat est préférentiel dans certaines sociétés pour renforcer l'alliance et simplifier les
relations du mari avec ses beaux-parents.
3. L'établissement de l'alliance.
a. Aspect cérémoniel.
Il faut que la société soit mise au courant de cette étape qui a des conséquences légales et qui donne
des responsabilités, des droits et des devoirs aux nouveaux mariés et aux parents concernés.
Parfois, les cérémonies matrimoniales accompagne la conclusion de l'alliance. Elles sont diverses
et particulières à chaque type de société:
- transfert avec une certaine notoriété de l'épouse au domicile de l'époux.
- construction d'une nouvelle maison, avec l'aide du village.
- repas commun public.
Parfois elles se compliquent et l'on passe par des cérémonies et rituels complexes :
- repas publics : publicité de l'alliance et accord des parties.
- intervention des témoins.
- passage du cortège.
Il peut y avoir des rituels religieux ou magiques pour assurer la fécondité de l'union et la faire
accepter par les ancêtres. Dans la plupart des cas, ce n'est pas la cérémonie religieuse qui crée
l'alliance.
Pendant la cérémonie, il y a l'aquiescement des époux, car c'est un signe de haute civilisation que de
demander l'aquiescement de la femme. Dans les milieux traditionnels, ils sont soumis à la pression
de la société dans laquelle ils vivent. L'aquiescement de la fille est considérer comme normalement
acquis.
Cependant l'étude attentive des coutumes du mariage montre que la femme manifeste à un moment
donné son acquiescement. Pour qu'une femme refuse il faut une réelle répulsion, sinon elle
hésiterait car cela pourait la mettre en marge de la société.
b. Les formes du mariage.
L'union matrimoniale implique une certaines forme cérémonielle destinée à assurer la publicité de
l'accord entre les parties. Le mariage représente une alliance entre 2 groupes de parents et on
distingue différentes formes qui permettent d'acquérir un conjoint. Avec le départ d'une femme,
son groupe d'origine s'appauvrit au profit du groupe de son mari donc il faut obtenir une certaine
compensation et ainsi instaurer un système d'échange.
1. Mariage pas compensation.
La compensation se fait grâce à des échanges de richesses ou de services. Dans le cas des échanges
générales, ces échanges de biens se font en même temps ques les échanges de femmes.
Dans les systèmes complexes, il n'y a pas de conjoints préférentiel. On reçoit une épouse si on a de
quoi satisfaire aux obligations matrimoniales. Cad des objets de valeur, de la monnaie, du bétails,
....
(mariage par achat = considération de la femme comme un objet)
Ces pratiques sont un soucis d'équilibre puisque les liens matrimoniaux grâce auquel le lignage des
donneurs de femmes pourra se procurer ailleurs une épouse pour l'un de ses membres.
Dans la filiation matrilinéaire, les enfants qui naîtront resteront acquis au groupe paternel.
Dans un système patrilinéaire, le pére de la mariée cède sa fille mais aussi les enfants de cette fille.
Deux sortes de compensation :
- les services, le futur mari s'installe pendant un certain temps dans la famille de son beau-père et
travail à son service pour compenser l'activité de la femme qu'il a pris. C'est aussi une période
d'épreuve pour lui. Cette pratique est dominante dans les situations matrilocales mais apparaît aussi
dans les patrilocales et se poursuit même jusqu'à la naissance du premier enfant.
- Les biens matrimoniaux, l'épouse est échange contre des valeurs matrimoniales. Survivances de
la dot. Un lien va se nouer entre 2 groupes, ce qui socialement est plus important que l'union des
deux individus qui en sont la cause.
L'époux s'assure l'acquisition, non de la femme mais des droits sur la femme et ses services et son
activité économique et sur les enfants à naître.
Ils ont divers rôles, compensation, preuve de mariage, garantie de l'union, preuve d'amitié et rôle
social de liaison pour leur réutilisation. Les objets qui servent de valeur matrimoniales ne peuvent
en générale servir que pour les échanges matrimoniaux.
Rôles dans les structures élémentaires, les femmes commes les biens assurent les alliances car il y a
le désir de répéter un échange, le désir d'annuler l'échange de la génération précédente et le désir
d'étendre l'échange à chaque génération.
Conséquence : Les biens reçus par la famille de la femme sont réutilisés et de là se créent des
liens spécifiques entre individus autre que l'époux.
Il peut arriver que ce soit un autre groupe que celui du père qui paie les biens du mariage. Les
enfants appartiendront au groupe qu'ils les a fournis.
Le recours à la remise de la compensation ne signifie nullement une dépréciation de la femme aux
yeux des populations en cause et même la femme considére que cela souligne sa valeur
personnelle. Le prestige d'une femme mariée est influencée par la quantité de biens payés.
Remarque : l'introduction de la monnaie a faussé le sens dans le monde modernisé. La
réutilisation de l'argent pour la satisfaction de désirs personnels.
2. Mariage par cadeaux.
Apaches : l'homme sous peine d'être déshonoré devrait faire des cadeaux à la famille de son
épouse. La valeur n'ayant pas d'importance. En cas de séparation, ils ne devraient pas
être rendu. C'était la preuve de la solidarité vis-à-vis des parents.
3. Mariage pas capture ( ou par rapt).
Ce n'est pas une survivance des rapts dans la préhistoire, car il faudrait admettre que les aspect
violents des rites ou du folklore du mariage ne puissent s'expliquer autrement et apparaissent de
façon évidente comme le souvenir d'un arrachement forcé de la femme à son groupe d'origine.
Les simulacres de violence et de défense ont des explications :
- la pudeur réelle de la jeune fille, jeu d'étiquette soulignant la bonne éducation ou la rupture de la
vie quotidienne.
- le danger du changement de statut personnel car les mauvais esprits peuvent arriver et donc il faut
les dérouter.
=> Ce n'est pas la forme de mariage principal. C'est une manière de se marier qui est bon marché et
qui présente un aspect aventureux et exotiques.
Le désavantage c'est qu'il ne permet pas d'alliance entre deux groupes. Les enfants ne bénéficient
pas des statut que la famille de l'époux pouvait apporter.
4. Mariage par enlèvement consenti. (fugue amoureuse)
Accepté culturellement comme échappatoire aux rigeurs des coutumes matrimoniales ou aux
pressions exercées par les parents.
5. Mariage par adoption.
Une famille pauvre adopte une fille pour ne pas devoir payer les biens matrimoniaux.
4. Rupture de l'alliance.
a. Le divorce.
Pratiquement toutes les sociétés permettent d'interrompre un mariage mais elle n'aprouve pas le
divorce, cependant, ils préférent interrompre ce qui est un échec.
Les motifs de divorce bien que très variés sont presque toujours alliés au non respect des droits et
d'obligation qui découlent du mariage. (adultère, non respect des obligations domestiques des
conjoints, le non respect des compensations matrimoniales, la stérilité, la cruauté, ... )
Il est aussi facile pour la femme que pour l'homme d'obtenir le divorce, cependant les motifs varient
selon le sexe.
Chez nous, le divorce par consentement mutuel signifie que l'on ne s'attache pas au motif du
divorce et qu'il ne faut pas de motif pour dissoudre légalement le mariage.
On ne supprime pas les biens, le divorce transforme les relations entre mari et femmes en des
relations entre ex-mari et ex-femme. Le problème posé par le divorce pour les enfants est plus
difficile dans notre société que dans les sociétés traditionnelles où les enfants vont à la mère et font
partie d'un groupe parental plus étendu.
b. L'annulation du mariage.
Reconnaissance légale qu'en fait le mariage n'a pas lieu. Dans notre société, c'est la consommation
(sexuelle) du mariage. Dans les sociétés traditionnelles , c'est l'acceptation d'un objet particulier (
bouc, vache, ....)
c. Le décès.
La cause la plus fréquente mais n'est pas ressentie comme un echec social.
Soit on délie le survivant de presque toutes les obligations, soit on ne supprime aucune obligation
vis-à-vis du disparu.
Dans certains cas, le contract continue à lier l'épouse au groupe de l'époux (mariage fantôme). Le
problème des orphelins ne se pose pas. Il peut aussi y avoir sonorat.
d. Le remariage.
On doit parfois attendre un certain temps avant de se remarier apres un décès ou un divorce dans
notre société. De plus, il peut y avoir des difficultés dans les relations, surtout s'il y a des enfants
d'un précédent mariage.
Chapitre V : La cellule familiale.
1. La famille élémentaire.
La céllule sociale qui résulte du mariage => famille nucléaire = famille élémentaire ou
conjugal-natale.
Dans notre société il s'agit de l'unité sociale de base et dans les sociétés traditionnelles, l'unité c'est
le groupe de la mère et de sa projéniture.
Chez nous, le mari est à la fois partenaire sexuel de la femme, père des enfants, détenteur d'une
autorité sur les enfants et assure la subsistance des enfants et de l'épouse.
Dans d'autres sociétés, tous ces rôles peuvent être dévolu à des hommes différents. Le foyer
peut-être formé du père, de la mère, des enfants (foyer conjugale) tantôt du groupe de la mère, de
ses enfants et du frère de la mère. (famille consanguine).
La durée du temps où les enfants font partie du foyer varie. Le groupe mère-enfant peut se
combiner pour donner des familles plus ou moins complexe.
2. Rôle de la famille élémentaire.
Dans cette cellule de base il y a toujours des relations entre époux, des relations
parents-enfants et des relations entre enfants.
Chaque individus né légitimement dans une famille puis qui se marie est membre de 2 familles
élémentaires mais à des titres différents.
Différents rôles :
- fonction sexuelle = la liberté est reconnue aux 2 sexes avant le mariage et l'absence de confusion
entre union matrimoniale et monopole sexuel.
- fonction de reproduction = la filiation est déterminée au sein de la cellule conjugale.
- éducation des enfants = assurée par la famille.
- coopération economique = la femme comme l'homme à sa propre activité et pas de coopération
entre le mari et la femme.
La coopération entre les époux s'observe dans les formes les plus simples des économies de
subsistance.
Tendance à la spécialisation sexuelle des tâches. La famille élémentaire, incapable de subvenir
seule à ses besoins, se fond souvent dans la solidarité d'un groupe plus large au sein duquel elle
trouve la solidarité et qui comprend plusieurs génération ou plusieurs familles élémentaires.
- Les communautés, les maisons communautaires chez nous, répondent à des raisons économiques.
En plus, la dimension romantique plus ou moins grande, désir de se démarquer
vis-à-vis de la société. Actuellement, l'accent est mis plus sur l'établissement de relations humaines
plus authentiques et moins sur le travail. Le sentiment d'isolement croissant des individus dans
notre société y est pour beaucoup.
3. La famille étendue.
Elles sont basées sur une relation parents et enfants. C'est le cas où, en système patrilinéaire, les
familles élémentaires constituées par les fils et les filles non mariés se groupent autour d'un
patriarche dit "aîné".
Le ménage ne peut, seul, assurer la subsistance et donc elle doit coopérer étroitement avec un
groupe plus vaste, c'est ce qui à donné aux observateurs l'impression que la cellule familliale n'avait
pas d'existence réelle dans les sociétés traditionnelles. La famille restreinte à pourtant sa forme
personelle et son utilité réelle, evidente et indispensable.
Elle évolue vers une individualisation. On voit les groupes étendus fondres a cause de l'émigration
de membre vers les milieux urbanisés pour des activités rénumérées. Mais on remarque que l'aide
des parents fixés en ville à ceux restés dans la brousse maintient des liens traditionnels.
4. Les types de cellules familiales.
La famille nucléaire est soit polygame soit monogame.
a. La monogamie.
Union d'un homme et une femme. C'est le cas le plus fréquent. Mais c'est la seule forme de mariage
permise dans une minorité de société ( 1 sur 6 ).
Un certain nombre de facteurs limitent en effet les mariages multiples :
- niveau de naissance => équilibre entre les sexes.
- si l'homme doit aller vivre là où vivait sa femme, il ne peut vivre partout à la fois.
Beaucoup d'institutions polygymiques apparaissent en fait comme une série de mariage
individuels.
b. La polygamie.
3 formes :
1. La polygymie ou polygamie polygynique.
Le plus fréquent des 3 formes.
Distinction : - petite polygamie => un homme avec 3-4 femmes guère plus.
- grande polygamie => harem, elle n'existe pas dans les sociétés les plus simples. Le
but est de donner au moins du prestige ou des avantages
économiques (grande concentration polygymique là om la
main d'oeuvre fais défaut.)
Une grande concentration de richesse permettent à certains de
multiplier les acquisition de femmes.
Dans beaucoup d'ethnies la femme ne s'oppose pas car cela permet de partager les tâches
domestiques et de s'entraider ( même tenir tête au mari).
Certains disent qu'il vaut mieux que ce soit une soeur car il n'y a pas de conflit. La première épouse
à généralement préséance et surtout autorité sur les suivantes et cela même si elle est remplacée par
une autre en tant que favorite sexuelle.
i. Raisons de la polygymie.
- économique : bénéficier d'une aide d'une compagne pour assumer les charges de ménage.
- prestige et politiques : signe de richesse et la possesion d'épouses actives permet à l'homme des
libéralités grâce à des ressources plus grandes de produits viviers.
- psychologiques : se perpétuer. Il vaut mieux espacer les naissances dans un but hygiénique et
pouvoir allaiter.
- Le lévirat : seule salut possible pour les veuves soit retourner chez leur frères où elles sont
malvenues soit perpétuer l'alliance.
La polygamie est-elle liée au surnombre de femmes ou plutôt des femmes nubiles ?
Pas d'intérêt à éliminer les garçons car ce sont des forces de défense, des forces économiques et le
nombre n'influence pas sur l'accroisement démographique.
Le déséquilibre pourrait naître de la vie plus dangereuse des hommes. Par contre le fait que les
filles se marient plus vite expliquerait le plus grand nombre de femmes.
ii. Evolution récente de la polygymie.
La civilisation occidentale à essayé de la supprimer car c'est une coutume barbares. Début des
années 50, l'ONU à voulu déclarer la polygymie contraire aux droit de l'homme mais proposition
bloquée par les Etats Africains.
Il faut tenir compte des problèmes sociaux résultant :
- économiques : on peut demander les services d'autrui et le prestige peu se témoigner par d'autre
moyen mais que faire des veuves etc ... ?? la carence d'allaitement ???
2. La polyandrie.
Mariage entre 2 hommes et une femme, l'abandon pour le mari des droits sexuels sur sa femme au
profit d'autres hommes. Souvent liées à l'élimination des filles et de limiter la population de
génération en génération.
Dans le mariage polyandre, le mariage initial de l'épouse avec le frère aîné est le seul qui ait parfois
un caractère cérémonial et entraîne l'accès des frères cadets à cette épouse commune.
3. Le mariage de groupes.
Type de cellule le plus rare.
Chapitre VI : La résidence.
Après le mariage, la première chose à résoudre c'est l'endroit où ils vont s'établir.
Chez nous, c'est un choix aux jeunes mariés, dans les sociétés traditionnelles c'est réglé par
coutume.
Chez les parents de l'homme : patrilocalité ou virilocal.
Chez les parents de la femme : matrilocalité ou uxorilocal.
Il faut savoir que si le groupe s'intègre au foyer des parents d'un des époux, on fonde alors un foyer
a proximité. C'est une résidence unilocale.
Parfois, le couple peut choisir comme résidence l'endroit où vivent les parents de l'un ou de l'autre
( bilocal )
Néolocalité : la culture n'impose pas de règle de résidence.
Avunculocale : le couple va vivre chez un frère de la mère de l'époux.
Cas différents : matrilocale - patrilocale : le couple vit avec les parents de la femme jusqu'a la
naissance du premier enfant et déménage chez les parents du mari.
OU
mouvement annuel de la zone d'origine du mari à la zone d'origine de la femme.
1. Les sociétés patrilinéaires sont patrilocales.
Ce sont les hommes de même origine et groupes qui assurent la cohésion du groupe. Les femmes
sont des étrangères d'origines diverses.
Lévi-Strauss : harmonique : un régime où la règle de résidence est semblable à la règle de
filiation.
dysharmonique : un régime ou elles s'opposent.
2. Les sociétés matrilinéaires sont tantôt matrilocale, tantôt patrilocales.
a. Matrilinéaires matrilocaux.
Le mari s'installe dans l'habitat de la femme.
L'homme sera toujours un étranger au milieu dans lequel vivent sa femme et ses enfants et l'autorité
est exercée sur les enfants pas les membres mâle du groupe de la femme.
Tous les hommes qui quittent le milieu sont remplacés par des hommes d'un autre groupe =>
dispersion des forces masculines et une cohésion plus grande du milieu féminin ( + de prestige ).
b. Matrilinéaires patrilocaux.
Les épouses rejoignent leur mari et transmettent la filiation d'où dispersion des segments
classiques. Les hommes du village sont bien parents mais les enfants n'appartiennent pas à leur
groupe parental mais à celui d'où les mères sont originaires.
L'enfant doit quitter son père pour rejoindre son oncle maternel qui détient sur lui l'autorité et être
initié par le groupe de celui-ci.
Conséquences : elles sont dysharmoniques, car migration des enfants, morcellement du groupe
classique et sa dispersion et éclatement du groupe de parenté.
conflits possible entre l'autorité du père et celle de l'oncle.
c. Sociétés bilatérales.
Ils adoptent la patrilocalité mais cette option n'est pas générale. Possibilité d'option de residence et
d'agrégation parentale.
Chapitre VII : La terminologie de la parenté.
Tous les systèmes, identifient rassemblent certains parents et les designent par un même terme.
Il n’y a pas de système complètement classificatoire, même complètement descriptif.
En anglais, en français, c’est une dominante descriptive car les termes décrivent un rapport
spécifique de parenté et les degrés d’éloignement sont précisés par des adjectifs.
Ils sont révélateurs du point de vue social car ils désignent un seul individu. Notre système
terminologique distingue donc nettement les membres de la famille conjugale natale des autres
parents.
Mais dans la majorité des sociétés traditionnelles, le groupe de parenté est beaucoup plus étendu et
donc l’assimilation entre collatéraux est beaucoup plus fréquente. La façon dont on désigne un
individu détermine comment il faut se comporter vis-à-vis de lui.
Le type classificatoire très rependu a souvent paru incompréhensible aux Européens. Du fait que
nous avons un sens précis pour la mère. Or la mère génitrice est toujours nettement commune par
aux «mères classificatoires ». En cas de nécessité, un terme désignant plusieurs personnes sera
précisé.
Kroeber :
- 8 facteurs dans un système terminologique :








Différence de génération.
Différence d’âge au sein de la même génération.
Différence entre parents en ligne directe et en ligne collatérale.
Différence du sexe entre locuteur.
Différence du sexe entre parents.
Différence de sexe de la personne par qui passe la relation de parenté.
Différence entre consanguins et parents par alliance.
Différence de statut ou d’état de la personne par qui passe la relation de parenté.
1. Système classificatoire généalogique.
Désigner par un même nom plusieurs personnes appartenant à la même génération en se basant
soit sur une classification de la génération des parents de Ego soit de la génération de
Ego ( => le + utilisé).
[ voir tableau ]
2. Système classificatoire non strictement généalogique.
a. Terminologie Crow.
Indiens des plaines des U.S.A.
Société matrilinéaire, polygames indépendantes, leur résidence est virilocale, ils etaients organisés
en 13 matriclans groupés en 6 phraties.
[ voir schéma ]
csq : cela permet à Ego de maintenir des relations avec ses cousines croisées
patrilatéralement pendant 3 générations. Ego à des relations très familières avec le père et le
groupe du père mais la CCP est interdite.
Système intermédiaire entre structure élémentaire et structure complexe.
(empêchement au mariage.)
b.
Terminologie Omaha.
Indiens des plaines.
Société patrilinéaire.
[ voir schéma ]
Le système Omaha consiste à maintenir des relations avec le côté maternel et à interdire le mariage
avec la cousine croisée.
Hopi (clan matrilinéaire, matrilocaux) système proche des Crows mais liés aux clans.
Tout individu appartient au clan de sa mère mais il est enfant du clan de son père. Le terme enfant
désigne tous les enfants des hommes de mon clan.
Tous les hommes du clan du père sont des pères.
 Exemple de terme réciproque et symétrique, celui qui appelle quelqu’un père sera appelé par
celui-ci fils.
Un Hopi appartient au clan de sa mère où se transmettent la propriété privée et le rituels. Du clan de
son père il reçoit le prestige social et les connaissances techniques.
3. Quelles sont les fonctions des terminologies classificatoires ?
La parenté classificatoire permet de saisir un grand nombre de parents. Elle tend à renforcer
l’unité et la cohérence du lignage. Elle souligne la façon de se comporter vis-à-vis d’une autre
personne. On trace une image idéale de la société parentale.
L’attitude d’Ego envers tous ses pères sera la même qu’avec son propre père tandis qu’avec son
grand-père il aura une attitude différente. (Génération alterne).
Lorsque l’oncle maternel joue un rôle particulier ou lorsque la familiarité est permise entre le neveu
et son oncle, celui-ci jouira alors d’un terme spécial. Dans le cas où son rôle serait sans importance,
nous le voyons appelé «père ».
Les femmes classées dans la catégorie «mère » sont interdites, de même que pour une fille, les
cousins appelés «frères » ne peuvent être leur mari.
Chapitre VIII : Les relations de respect, d’évitement et à
plaisanterie.
Les systèmes d’attitudes se divisent en 2 catégories opposées :
-
Les relations à respect, voire même d’évitement.
Les relations à plaisanterie.
1. Relations à évitement.
Chez les Pende, les beaux-fils et les belles-mères évitent de se rencontrer
 “tabou de la belle-mère “.
Cela peut prendre des aspects très différents càd éviter de se toucher, de se frôler, de se croiser,
allant jusqu’à éviter de danser ensemble et même parfois de converser.
Pour certaines populations, ce sont des interdits graves car elles craignent les sanctions
surnaturelles. (danger de stérélité).
2. Relations à plaisanterie.
Les intéressés ont le droit et même le devoir de se taquiner et même de s’injurier. Ce qui ne peut
susciter aucune réaction. Souvent réservés à certains membres de la famille et à certains degrés de
parenté bien définis appelés “parenté a respect” ou “parenté à plaisanterie”.
Ces comportements sont obligatoires et organisés, ils coexistent et sont même complémentaires. La
relation à plaisanterie peut-être symétrique, se moquant l’un de l’autre. Cela peut-être aussi
assymétrique si seul un individu peut ou doit plaisanter et que l’autre ne peut ni répliquer, ni s’en
offusquer.
3. Comment expliquer ces systèmes d’attitudes, quels est leur rôle ?
a. Opposition des générations.
Chaque génération doit témoigner du respect envers ses ascendants et un parti près de la familiarité
a été imposé aux alliés de même génération.
b.
Le respect s’impose entre ceux que sépare la crainte de l’inceste et les relations à libre-parler entre
des conjoints potentiels.
L’attitude de respect de la femme tonga envers le frère aîné de son mari s’explique car il est
inaccessible mais elle sera libre envers les frères cadets car elle épousera l’un d’eux si son mari
meurt.
 Souvent ceux qui sont appelés «frères » ou «sœurs » ou «cousin(e)s » dans un système
classificatoire déclencheront une attitude de respect.
c.
On constate des attitudes de respect ou d’évitement entre des individus du même sexe. PQ ? ? ?
Car la créance matrimoniale impose à l ‘époux le respect envers certains ou tous les membres de la
famille de l’épouse ou envers les seuls beaux-parents avec parfois même corollairement une
relation à plaisanterie avec les autres membres de la famille de l’épouse.
d.
Des attitudes dictées par l ‘étiquette apparaissent en dehors des rapports entre parents et alliés
 Echange de sang.
e. Explications plus générales.
Les systèmes d’attitudes se marquent à l’occasion d’une nouvelle situation. Des attitudes imposées
existent lorsque la structure sociale est telle qu’entre 2 personnes ou 2 groupes il y a à la fois
séparation et liaison (ex : mariage) pouvant amener une tension (soucis d’équilibre).
Qu’est-ce qu’une règle d’étiquette ?
Standardiser des relations sociales. Ces attitudes obligées empêchent les individus d’avoir des
sentiments qui résulteraient de leurs intérêts opposés ou divergeants. Cela désamorce les tensions
sociales et donc une plus grande harmonie mais au prix d’une grande rigidité dans les
comportements.
4. Relations à plaisanterie entre groupes ethniques distincts.
Parfois entre des groupes ethniquement différents apparaît des relations qu’on appelle “amitié à
plaisanterie” et aussi amitié funéraire.
(Les Dogon et les Bozo).
Ces relations ont aussi un rôle de sanctions sociales. Les amis à plaisanterie peuvent arbitrer des
conflits, par conséquent exprimer des problèmes sans que les adversaires puissent repondre.
=> Dans bien d’autre cas, la raillerie joue aussi ce rôle de sanction sociale permettant à certains de
résoudre des conflits.
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