3/ les nationalistes irlandais. L`île avait été progressivement

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HISTOIRE
TABLE DES MATIÈRES
PREMIÈRE PARTIE : LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA RÉVOLUTION RUSSE (1914 1924).
Titre premier : La première guerre mondiale (1914-1918).
Section I : Les origines du conflit.
A. Les mouvements nationalistes.
1. Le virus nationaliste depuis le milieu du XIXe s.
2. Les zones de crise.
a) Les nations mutilées.
- France
- Italie
- Serbie
b) Les nations qui ont été soumises.
- Pologne
- Nations slaves de l’Empire austro-hongrois
- Nationalistes irlandais
c) Les nations insatisfaites.
1/ Les nations balkaniques.
2/ La nation juive : le sionisme.
B. Les rivalités d’impérialisme.
1. Les grandes puissances.
a) Grande Bretagne
b) Russie
c) France
d) Italie
e) Autriche
f) Allemagne
2. Les impérialismes secondaires.
a) Serbie
b) Bulgarie
3. Les Balkans
C. Perspective d’une guerre comme échappatoire à des difficultés internes.
1. Russie.
2. Autriche-Hongrie.
D. Effondrement du système bismarckien.
E. Psychose de la guerre.
Section II : Les faits.
A. Guerre de mouvement.
B. Guerre de position – guerre des tranchés.
C. Tournant de la guerre.
Section III : Les caractères particuliers de la guerre.
A. Durée.
B. Extension dans l’espace.
1. Mentalité de paix armée.
2. Prolongement des hostilités.
3. Multiplication des intervenants.
C. Formes nouvelles.
1. Guerre de masse.
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2. Guerre industrielle.
3. Matériel nouveau.
4. Guerre économique.
5. Guerre psychologique.
6. Impact de la guerre sur la population civile.
Section IV : Les conséquences du conflit.
A. Destructions.
B. Population.
C. Conséquences territoriales et géo-politiques
1. Au plan international.
a) La « paix » : traité de Versailles.
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PREMIÈRE PARTIE : LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ET LA RÉVOLUTION
RUSSE (1914-1924).
(Lors des croisades, nous fûmes confrontés aux Turcs Seljonkides. Par après ce sont les trucs Ottomans
dont la Capitale de leur Empire était en Asie Mineure et par après à Constantinople. Ils prirent pied en
Europe jusqu’en 1918. (notions-> fin du cahier !)
Titre premier : La première guerre mondiale (1914-1918).
Section I : Les origines du conflit.
A. Les mouvements nationalistes.
La guerre 14-18 est une explosion nationaliste. On parle alors de :
1. Le virus nationaliste depuis le milieu du XIXe s.
Pour être solide, il faudra passer de Nation à Etat.
Attention à ne pas confondre patriotisme et nationalisme !
Patriote : Ardent défenseur de sa patrie, de la terre de ses ancêtres. Qui est prêt à défendre les intérêts
de celle-ci.
Nationaliste : Sentiment plus « passionnel », affectif, qui cherche à valoriser sa Nation au détriment de
celle des autres.
Ce virus nationaliste affecte tout le monde.
Grandes étapes de l’unification de l’Allemagne. (Atlas p.98)
962-1806 : Saint-Empire, Ier Reich, confédération de plus de 300 Etats.
Facteurs de l’unification
1. Le mouvement libéral et nationaliste (pangermanisme) suscité par la lutte contre l’invasion des
troupes françaises de la Révolution et de l’Empire : prise de conscience nationale.
2. Réduction considérable du nombre d’Etats allemands suite au redécoupage imposé par le Congrès de
Vienne.
* 1815-1866, la Confédération germanique, sous l’égide de l’Autriche (Habsbourg de Vienne).
La Diète à Frankfort était divisée en deux : ceux qui veulent la grande Allemagne, c’est-à-dire avec
l’Autriche et qui suppose une grande autonomie ; et ceux qui préfèrent la petite Allemagne, sans les
Hasbourgs et donc l’Autriche, mais avec la Prusse.
3. Union économique, sous l’égide de la Prusse.
4. Mouvement libéral, démocratique et nationaliste de 1848.
5. Guerres de consolidation nationale menées sous l’égide de la Prusse au nom du pangermanisme.
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1848 : Printemps des peuples.
L’Allemagne voulut montrer sa puissance, de là suivront trois guerres :
1/ 1864 : Guerre contre le Danemark, et annexion de deux duchés par l’Autriche et la Prusse.
2/ 1866 : Défaite de l’Autriche par la Prusse et ses alliés allemands.
* 1866-1871 : Confédération d’Allemagne du Nord, rassemblant sous l’égide de la Prusse, 22 Etats
allemands et excluant l’Autriche.
3/ 1870 : Victoire sur Napoléon III qui a été amené à déclarer la guerre, au profit du roi de Prusse
Guillaume Ier. Annexion de l’Alsace (Bas-Rhin et Haut-Rhin) et de la Lorraine.
* 1871-1918 : IIe Reich, confédération sous hégémonie prussienne.
* 1919-1933 : la République de Weimar.
*1933-1945 : IIIe Reich, Etat unitaire (sous Adolf Hitler)
* 1949- : République fédérale
Grandes étapes de l’unification de l’Italie.
1848 : Italie divisée en plusieurs Etats, après l’échec des révolutions de 1848.
1859 : Annexion de la Lombardie par le Piémont, suite aux victoires de Magenta et Solférino. Cavour,
premier ministre libéral qui veut unifier l’Italie.
1860 : Soulèvement dans le centre de l’Italie et dans les Etats du pape et la France laisse faire, contre la
Savoie et Nice. Ensuite, annexion des régions du Sud au Piémont grâce à Garibaldi.
1861 : Victor-Emmanuel II proclamé roi d’Italie
1866 : Suite à la victoire des Prusse sur l’Autriche, annexion de la Vénétie (qui appartenait à l’Autriche).
20 septembre 1870: Rome est prise, et en 1871, elle devient la capitale de l’Italie.
Les Italiens avaient du s’opposer au Nord, à l’Autriche ; au Centre, aux Etats de l’Eglise ; et au sud, au
Royaume des Deux Siciles.
Deux problèmes se posent ensuite : les terres irrédentes* et la Question romaine*.
Il faut noter qu’un des germes de ce mouvement nationaliste est la Révolution française. Le nationalisme
suppose un certain orgueil, avec la volonté d’agrandir son territoire par persuasion, conquêtes ou autre.
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2. Les zones de crise.
a) Les nations mutilées.
Trois nations se considéraient comme telles, à savoir la France, l’Italie et la Serbie :
- la France qui continue de réclamer la Lorraine et l’Alsace.
- l’Italie qui continue de réclamer les terres irrédentes à l’Autriche.
- la Serbie car la Bosnie et l’Herzégovine ont été annexées par l’Autriche, en 1908. Les Serbes et les
Bulgares souhaitaient reconstituer l’Empire qu’ils possédaient au Moyen Age. Les deux n’étant pas
possible en même temps.
b. Les nations soumises.
1/ la Pologne : elle a été partagée entre trois puissances (1795-1919)
Au Sud Ouest, l’Autriche ; au Nord Ouest, la Prusse ; et à l’Est, la Russie.
2/ les nations Slaves de l’Empire austro-hongrois (nom officiel de 1867 à 1918).
1867 : Compromis entre Autriche et Hongrie. Acte officiel qui va donner un maximum d’autonomie à la
Hongrie. C’est un Etat multinational, car c’est un Empire.
Celui-ci se composait de 35 millions d’habitants : 9 millions d’Allemand (c-a-d de Suisses, d’Allemands et
d’Autrichiens), 6,5 millions d’Hongrois, de 5,5 millions de Tchèques.
On distingue deux types de Slaves : les Slaves du Nord (Tchèques, Slovaques, Polonais et Ruthènes) et les
Slaves du Sud (Slovènes, Croates, Serbes et Roumains).
Et c’est le peuple Slave qui est le plus nombreux. Les Roumains sont le seul peuple slave à parler une
langue romane et cela car sous Trajan, l’Empire romain s’est énormément agrandit et a pris la Dacie
(actuelle Roumanie).
Les Serbes n’étaient pas seulement dans l’Empire, mais aussi en dehors. Ce qui provoqua un problème
car ils rêvaient de réunir tous les Slaves du Sud. Ils y arriveront et la Capitale sera Belgrade. François Ier,
prénommée François II avant, fut le premier empereur d’Autriche.
Les Hasbourgs hésitèrent longtemps sur la question du comment gouverner. Ils hésitèrent entre
centralisation et fédéralisme. C’est-à-dire de soit unifier, centraliser, au nom de la raison avec une
organisation plus efficace. Ou alors de donner un maximum d’autonomie aux régions.
Ils n’optèrent finalement pour aucun des deux mais pour une sorte de dualisme austro-hongrois : un
maximum d’autonomie avec la Diète, pour les Hongrois. Cela ramènera des problèmes car ces derniers
vont dominer ceux qui ne sont pas Hongrois et qui sont sur leur territoire. Cela ranima alors les
problèmes nationalistes et provoqua aussi un élan de xénophobie entre le Slave et l’Allemand. --(Jalousie de la part des Slaves)
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3/ les nationalistes irlandais. L’île avait été progressivement conquise par les Anglais, puis les Ecossais.
Ces derniers faisaient en sorte de mettre un maximum des leurs afin d’être majoritaire sur l’île.
Après Henry VIII, il y eut de gros problèmes religieux suite à sa volonté d’imposer l’anglicanisme à une île
profondément catholique.
Par le Home Rule (1893 ; 1912) ils obtinrent une certaine autonomie. Mais pour certains irlandais ce
n’était pas encore suffisant.
1916 : Pâques sanglantes. Rébellion du peuple contre l’occupant britannique.
c. Les nations insatisfaites.
1. Les peuples balkaniques.
Mélange énorme d’ethnies, de culture,…
Ici, apparaît la Question d’Orient*.
L’Autriche qui fut assiégée par les Turcs à la fin du XVIe et aussi du XVIIe, sortie vainqueuse les deux fois.
A partie de la fin du XVIIe, recul progressif de l’Empire Ottoman vers l’Asie en libérant de plus en plus les
peuples slaves, qui eux aussi voudront alors conquérir les autres.
L’Empire Ottoman était surnommé par le Tsar « l’homme malade ». Ainsi, la Russie souhaitait se diviser
l’Empire entre grandes puissances. Seulement, la France et la Grande-Bretagne n’étaient pas de cet avis
car les deux puissances possédaient des facilités avec l’Empire, et se situaient trop loin pour qu’un
partage soit intéressant pour elles. Pour la France, c’était Napoléon III Bonaparte (1851-1870) qui était
sur le trône.
1853 : Guerre de Crimée. Les Russes étaient prêts à écraser les Turcs, mais les Anglais et les Français
volèrent au secours de l’Empire.
2. La nation juive : le sionisme.
Sioniste-Sion* : Nom biblique de Jérusalem.
Etablissement d’un Etat Juif en Palestine. (Question palestinienne*).
On ne peut pas parler d’antisémitisme avant le XIXe, mais bien d’antijudaïsme. C’est-à-dire une certaine
hostilité non raciste vis-à-vis des Juifs. On leur faisait grief à cause de leur mauvaise intégration, de leur
appartenance culturelle, religieuse, etc.
Fin du XIXe, ces griefs se multiplient et on leur reprochera même leur race. Cela aboutira donc au
racisme et à l’antisémitisme.
Cette Nation, suite à la diaspora* se retrouvait un peu partout dans le monde.
Diaspora* : Dispersion suite à des persécutions (ex : exil à Babylone, répression des révoltes Juives par
les romains, en 70 puis en 135, car ceux-ci mettaient en danger le pouvoir romain).
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1349 : Epidémie de peste. Le Juif devient le bouc-émissaire. En effet, ceux-ci sont reconnus coupables
d’avoir un rôle dans cette épidémie.
Recrue des sens … ?
1/ Révolution française qui va exacerbée le sentiment nationaliste. Emancipation des Juifs (fin XVIIIe et
Révolution française).
Mouvement libéral qui va « libérer » les Juifs. Mouvement profondément anticléricale. Donc opposition
aux catholiques, d’où les griefs de ceux-ci aux Juifs.
2/ Révolution industrielle et à nouveau émancipation. Certains Juifs vont édifier d’énormes fortunes.
D’où les scandales dû aux jalousies.
On leur avait interdit beaucoup de domaines d’activités. Ainsi il ne restait principalement que le domaine
de la finance, car celui-ci n’était pas très intéressant à l’époque. Par la suite, les Juifs ont réussi à faire
fructifier ces domaines d’où leur fortune. Un des reproches fait aux Juifs étaient le fait que certains
pratiquaient l’usure (prêt d’argent qu’il faut rembourser avec des intérêts exhorbitants)
3/ Nationalisme
La science se développe considérablement et des études sont faites. Il en découle alors une hiérarchie
des « races ». Certains peuples avaient fait leur preuve, ainsi que de bonnes choses pour les autres, etc…
Ceux –ci étaient donc considérés comme des peuples supérieurs, au sommet de la hiérarchie (ex : Grèce,
Inde,…). Tandis que d’autres étaient considérés comme inférieurs, voire dangereux.
En Russie, on constata qu’après l’arrivée de la Révolution industrielle, le pays tentait de se hisser et de
s’en sortir. Mais des crises, des réclamations, des problèmes de nationalités, éclataient un peu partout.
Le Juif devint alors, en cette période de crise, le bouc-émissaire.
La police fermait les yeux sur ce qu’il se passait contre eux car c’était une manière de dévier les
révoltes : on s’attaquait aux Juifs et non au Tsar.
Suite à la persécution, on leur cherche un lieu (Palestine) d’où le sionisme.
B. Les rivalités d’impérialisme.
1. Les grandes puissances.
a) Grande-Bretagne : premier empire colonial du monde, et qui redoute bien entendu la concurrence
(France, principalement en Afrique). ATLAS p.104 et 110
La Lybie reste un Etat-tampon* entre les colonies britanniques et françaises.
Bientôt, une nouvelle puissance colonisatrice arrivera : l’Allemagne (comme pour son unification, elle
arrivera plus tardivement). Elle prit pied en Turquie, et cela ne plût évidemment pas à Londres. De plus,
l’Allemagne entretenait de bonnes relations avec Constantinople et obtient une voie ferrée de Berlin au
golfe persique.
Ensuite, étant en Turquie, qui est la route vers les Indes, ils se situaient tout près de l’Irak, tandis que la
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révolution pétrolière se préparait. La Grande-Bretagne commença à avoir tellement peur, qu’elle
commença à faire des promesses aux arabes. ATLAS p.128
La flotte britannique est également la première flotte au monde. Mais là aussi les Allemands
commencèrent à faire du bon travail. On craint alors une hégémonie allemande. Tandis que la GrandeBretagne a toujours tout fait pour combattre l’avènement d’une « super » puissance. (Ex : Guillaume III
d’Orange, roi d’Angleterre, fera partie des grands opposants de Louis XIV. Ce sont également les Anglais
qui s’opposèrent à Napoléon).
b) La Russie : C’est une puissance continentale, handicapée par le fait que ses ports sont situés au Nord
et sont donc paralysés par les glaces en hiver. Cet impérialisme va se diriger alors dans deux directions :
le Sud et le Sud –Ouest.
Au Sud : Tibet, Afghanistan, Perse.
La Russie veut étendre sa domination en profitant du déclin des grandes puissances chinoises, perses et
celles de l’empire ottoman. Mais faisant cela, elle se heurta alors au mouvement, en sens inverse, de
l’impérialisme britannique.
Au Sud Ouest : La Mer Noire, les détroits et Balkans.
Atlas p.102
L’Empire russe cherche à évincer définitivement les Turcs d’Europe.
Ils firent pression pendant la guerre afin d’obtenir Constantinople. Ils soutinrent l’émancipation des
Balkans au nom de la religion orthodoxe et du nationalisme. Il y avait toujours l’idée de rassembler la
totalité des peuples slaves (panslavisme*), afin de les avoir sous son égide.
- point de vue religieux : religion orthodoxe.
- point de vue ethnique : cousins slaves
-> volonté de solidarité.
Les Russes souhaitaient avoir des alliés en Europe. Ils souhaitaient également avoir pied en Mer Noire et
de faire la loi dans les Détroits, qui correspondaient au passage entre la Méditerranée et la Mer Noire.
Ayant donc pour but d’avoir des débouchés portuaires en Méditerranée et plus spécialement en hiver,
car les ports russes étaient paralysés par le gel. Mais ils rencontrèrent un problème et se heurtèrent aux
intérêts de l’Empire ottoman et contrecarrèrent les Autrichiens, qui allaient dans le même mouvement
que les Allemands.
On constata alors la protection des catholiques >< aux orthodoxes.
Les peuples étaient obligés de s’entendre, vu que tout le monde était les uns sur les autres. Mais cela
n’intéresse pas les grandes puissances impérialistes, elles préfèrent mettre « de l’huile sur le feu » afin
d’arriver à s’imposer quelque part.
Jusque 1912, nous sommes toujours dans l’Empire turc en (Thes)salonie. Mais Vienne s’y intéressait
également.
D’où les guerres balkaniques, impérialismes/ambitions croisées.
De plus, la Russie souhaitait se venger de sa double humiliation.
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- Guerre de Crimée (de 1853 à 1856). La Russie était prête à écraser les Turcs, mais Paris et
Londres allèrent au secours de ceux-ci et firent renoncer la Russie au protectorat des pays balkaniques,
la neutralisation de la Mer Noire (demandé par Paris). Tandis que le Détroit des Dardanelles était interdit
en temps de paix sans autorisation de la Turquie. Les Russes restèrent dépité face à cela. La Guerre
s’acheva par un traité de Paris.
- Au niveau de la Bosnie et l’Herzégovine (annexion en 1908 ?) par l’Autriche, cela leur était resté
en travers de la gorge.
c) La France : Riche, investit à l’étranger (en Russie par exemple, c’est en partie grâce aux capitaux
français, qu’elle réussit à sortir de ses problèmes suite à la Révolution française). La France souhaitait
protéger son énorme empire colonial*, contre l’Allemagne. Le Maroc était un protectorat* (différent de
colonie) avec le respect de l’autorité locale mais à qui on prend le pouvoir des relations étrangères
(tutelle*).
NB : Le fait de coloniser provoqua entre autre la Révolution industrielle, suite à l’importation massive de
matières premières puis transformation et enfin écoulement des marchandises en masse afin de faire
du profit, recherche de débouchés pour vendre. Et l’Allemagne cherchait justement ces débouchés. C’est
ainsi qu’elle força le passage et il y eut deux crises marocaines en 1905 ? et 1911 ?.
Les Français calmèrent les Allemands, afin de stopper la deuxième crise, par un échange. Ils leur
cédèrent le Cameroun.
d) L’Italie : Comme l’Allemagne, elle fit son unification tardivement et arriva donc aussi très tard dans le
phénomène de colonisation* (ou colonialisme). Au Nord de l’Italie tendance à l’impérialisme*, c’est-àdire étendre sa domination. A la clé, irrédentisme car l’Italie n’a toujours pas achevée son unification.
Elle fut évincée par la France en Tunisie, en 1881. Pour les Français, après avoir pris l’Algérie, la logique
pour eux était la Tunisie. L’Italie réussit à obtenir l’Afrique orientale (Somalie en 1889, l’Erythrée en
1890). Elle voyait également dans les Balkans un axe possible pour son expansion.
e) L’Autriche : Grande puissance impérialiste moderne. Il y eut dans l’Europe de l’Ouest un grand combat
entre les chefs de l’Empire(Allemagne) et la France. Tandis que Londres, pour empêcher l’avènement
d’une super puissance, pratique une politique de bascule. C’est-à-dire qu’elle se met du côté du plus
faible. Les trois grandes puissances de l’Europe étant l’Autriche, la Russie et la Prusse. Ainsi, on
assistera à un recul de l’Autriche au Sud et à l’Ouest, à cause des Italiens qui prendront la Vénétie, à la
perte des Pays-Bas, et au XVIIIe s., le combat entre chefs de la Prusse.
1866 : raclée de Sadowa. Elle fut évincée à l’Ouest et elle aura tendance alors à se tourner vers l’Est et le
Sud Est (Turquie d’Europe).
1879 : alliance avec la duplice.
L’Autriche se réconcilia très rapidement avec l’Allemagne, au détriment de la Russie. En effet, les
ambitions de l’Autriche rejoignaient celles de l’impérialisme allemand. Elle ambitionna le port grec (de
Thessalonie). D’ailleurs, l’Autriche fut déjà soutenue par l’Allemagne lors de l’annexion par cette
première de l’Herzégovine et de la Bosnie, en 1908.
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f) L’Allemagne : Envie d’expansion et jeune, comme l’Italie, elle souhaite rivaliser avec la flotte
britannique, à la recherche de débouchés commerciaux (colonies). Elle avait des liens privilégiés avec
Constantinople. Elle se heurta en Afrique à la France. De plus, elle avait des visées vers l’Empire ottoman,
ce que Londres n’appréciait pas.
1914 : Un inspecteur allemand devint inspecteur général de l’armée turque, tandis que l’Allemagne
savait que la France était en retard du point de vue militaire, de l’armée.
L’impérialisme allemand apparaissait comme dangereux à cause du pangermanisme qui avait été le
ressort de son unification. Ils avaient l’idée que l’Empire allemand ne se limitait pas aux frontières
allemandes. Les pangermanistes affirmaient que le Reich est en phase de croissance et qu’il avait donc
droit à un espace vital.
Un certain racisme apparaît alors en France et en Allemagne, avec des théories sur l’existence d’une
hiérarchie des races. Ainsi que d’un droit naturel, pour ceux qui ont eux la chance et le pouvoir de
coloniser, de s’étendre, tandis que ceux qui n’ont pas eu le temps de céder la place aux autres. Idée
totalement antichrétienne.
Plus tard, montée sur le trône d’un nouveau « kaïser », Guillaume II, qui est un belliciste (qui souhaite la
guerre, qui est prêt et s’y prépare).
2. Les impérialismes secondaires.
a) La Serbie : Rêve d’une Yougoslavie, c’est-à-dire du rassemblement des slaves du Sud, sous l’égide de
Belgrade.
b) Bulgarie : Pareil, et elle veut retrouver l’Empire qu’elle possédait au Moyen Age.
3. Balkans
Principal champ de bataille des impérialistes. Ensemble des Sud-Est de l’Europe. -> Balkanisation.
Guerre balkanique de 1912 à 1913. La Question d’Orient apparaît ici, et concerne les grandes puissances
d’Europe (problème de succession, tutelle économique et financière, etc)
De 1912 à 1913, on profite que l’Empire ottoman est en guerre avec l’Italie, qui se solde par l’acquisition
de la Libye, avec le soutien de la Russie. La Bulgarie et la Serbie s’entendirent pour pousser hors
d’Europe les Turcs.
En Mai 1913 : défaite des Turcs et traité de Londres. La Turquie garda, malheureusement pour les
Russes, le contrôle des détroits, mais céda tout de même beaucoup de territoire.
Création de l’Albanie en 1912, à l’issu des guerres balkaniques, ce qui n’arrangea pas la Serbie, et
seconde guerre car les vainqueurs (Monte Negro, Grèce, Serbie et Bulgarie) ne sont pas d’accord. La
Serbie et la Grèce projetaient de se partager entre elles la Macédoine, sur le dos des Bulgares, qui ne se
laisseront pas faire.
1913 : deuxième guerre suscitée par la Bulgarie qui fut évincée du partage de la Macédoine par la Grèce
et la Serbie.
Ils seront battus par les Roumains qui voulaient reprendre le Sud de Dobronga ainsi que par les Turcs qui
voulaient se venger et reprendre pied en Europe. Ils y arriveront et conserveront la région d’Andrinople
(= Edirne) en Thrace orientale. Mais ce fut tout ce qu’il resta de Turquie d’Europe (= Roumélie).
10 août 1913 : traité de Bulgarès.
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Conséquences de ces guerres bulgares : les Serbes nationalistes bombent le torse. L’impérialisme sort
renforcé. Les Bulgares vont s’allier aux ennemis des Serbes dans la guerre mondiale, c’est-à-dire, aux
Allemands.
C. Perspective d’une guerre comme échappatoire à des difficultés internes.
1. Russie.
Il y avait de nombreux problèmes dans l’Europe de l’Est. Ex :
- problèmes de nationalités en Russie, se composant des pays baltes, des Polonais et des
Finlandais.
- problèmes d’agitation, révolutionnaires ou nationalistes depuis 1905 (Révolution en Russie) +
deux Révolutions en 1917. En 1905, fin de la guerre contre le Japon qui gagna. La Russie, après cela
n’était donc toujours pas remise de sa défaite.
2. Autriche-Hongrie.
Il y en avait aussi dans l’Empire Autriche-Hongrie :
- problèmes qui étaient également nationalistes. Cela concernait en partie les Serbes situés à
l’intérieur et à l’extérieur de l’Empire, et qui voulaient réunir tous les Slaves du Sud en un Empire. Une
guerre contre eux semblait donc résoudre les problèmes. De plus, poussée vers le Sud-Ouest pour des
débouchés thessaloniques.
Certains virent dans
la première guerre mondiale une possibilité pour résoudre ces problèmes internes (comme Vienne et
Saint-Petersbourg. C’était une tentation de donner un dérivatif aux problèmes internes. Mais il fallait
que cette guerre soit brève gagnante. Mais ce ne fut pas le cas bien que la Russie se trouva dans le camp
des vainqueurs.
! Différence entre les Allemands du Sud et du Nord. Au Sud, ils étaient plus catholiques, romanisé et
détestaient le militarisme russe, tandis qu’au Nord, protestants. Le seul moyen de les rassembler était de
«casser du Français ». La guerre était semblait donc une solution aux problèmes internes.
D. Effondrement du système bismarckien (Atlas p.112).
Bismarck était chancelier de Prusse et devient chancelier du IIe Reich qui fut proclamé à Versailles.
Système bismarckien : construction diplomatique que Bismarck a mit sur pied, a échafaudé.
1871 : Traité de Frankfort entre l’Allemagne et la France et cession de 3 départements (Alsace et
Lorraine). Bismarck va pratiquer une politique de paix et d’équilibre avec l’Europe, car cette dernière ne
tolèrerait pas d’autres agrandissements de l’Allemagne. Comme celle-ci se trouvait en position de force,
il s’agissait alors d’isoler diplomatiquement la France car elle ruminait de reprendre ses 3 départements.
1872, septembre: Alliance des 3 Empereurs : Allemagne, Autriche et Russie. Dans les pays balkaniques,
les intérêts russes et autrichiens s’opposent. C’était donc un coup de force de Bismarck d’arriver à les
allier. Cette alliance fut renouvelée en 1881.
1879 : la Duplice. Alliance solide entre l’Allemagne et l’Autriche, dirigée contre la Russie. C’était dans un
but défensif contre cette dernière. Cette alliance va s’élargir avec l’adhésion de l’Italie aboutissant à
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1882 : la Triplice. L’Italie n’avait pas appréciée d’être évincée au profit de la France pour la Turquie.
Alliance avant tout défensive contre la France. Pour calmer les appréhensions de la Grande-Bretagne, on
lui assura qu’elle ne s’opposerait pas à cette dernière.
Le système était donc fait d’alliance solide et Bismarck entretenait même de bonnes relations avec la
Grande-Bretagne. Mais à la mort de l’empereur, Frédéric III succéda quelques mois, suivit de Guillaume II
qui arriva en 1888 (année des trois empereurs).
En 1890, Bismarck donne alors sa démission car il ne s’entendait pas du tout avec le nouvel empereur
Guillaume II qui lui était une sorte de romantique pangermaniste. Guillaume II pratiquait une politique
de colonisation (en Afrique surtout), d’expansion, d’hégémonie. D’où le déclenchement de guerres.
Guillaume II sacrifiera l’alliance russe pour l’alliance autrichienne, au nom du pangermanisme. Les
Français ne resteront pas les bras croisés. La France (Delcassé) va tout faire pour sortir de cet isolement
diplomatique dans laquelle elle se trouve et va réussir à établir un nouvel équilibre en faisant une
alliance défensive avec la Russie contre l’Allemagne.
1892 : Problème très grave, qui était justement le cauchemar de Bismarck, car en cas de guerre,
l’Allemagne devra combattre sur deux fronts.
La France
réussira à détourner les Italiens de la Triplice (alliance allemande-autrichienne-italienne) en lui cédant la
Libye (région de Tripolite).
1904 : Entente cordiale : Grande-Bretagne et France s’entende sur le contentieux colonial (qui n’a rien à
voir avec les guerres d’Europe éventuelle).
Le Soudan et l’Egypte avaient été la cause d’un affront entre Grande-Bretagne et France. C’est pour cette
raison que l’entente de ces deux pays fut assez étonnante. La France avait la main libre au Maroc, et la
Grande-Bretagne en Egypte. La France va réussir à rapprocher la Grande-Bretagne de la Russie pour
former la Triple Entente. La Grande-Bretagne et la Russie ont pas mal de divergence mais les relations de
l’Allemagne avec l’Empire ottoman les inquiètent toutes les deux.
A partir de 1907, la Triple Entente sera « amusante ».
1914 : officialisation de la Triple Entente.
-> Effondrement des constructions diplomatiques de Bismarck. Ce que la France avait réussit à faire, ainsi
que les actions folles du nouvel empereur détruisirent tout ce que Bismarck avait construit. Cela amena
alors la «psychose de guerre».
E. Psychose de la guerre.
La paix armée ou la course aux armements traîne dans l’esprit des gens de manière obsessionnelle. Cela
amena la guerre. Les gens pensaient qu’il fallait moderniser le matériel de guerre.
La
Russie essaye alors de rattraper son retard. La Belgique généralise (1913) l’obligation de l’armée. Quant
à la France elle met à 3 ans le service militaire.
-> Renforcement d’armement.
La Russie lança un programme pour rattraper l’Allemagne. On parle de guerre totale. On a peur d’être
encerclé donc il valait mieux mener une action préventive. C’est-à-dire qu’il fallait se doter de
l’armement le plus moderne.
-> Rapidité des déclarations de guerre, comme si on attendait que ça et qu’on en avait envie.
12
Section II : Les faits.
A. Guerre de mouvement (août à novembre 1914).
Plan Schlieffen (élaboré par Alfred von Sch. depuis 1898, déclaré à Noël 1905 après avoir été remanié et
appliqué en 1914)
Double stratégie : offensive à l’Ouest (en finir avec la France)
défensive à l’Est (l’allié russe de la France, effrayé, demandera la paix. Et si elle ne le
fait pas, on s’attaquera à elle)
But : - empêcher les russes de rentrer en Allemagne
- contournement par le nord des fortifications françaises (forteresse, muraille)
- passage en Belgique par le Nord (dont les plaines servent aux batailles + nord de la France) et
retour par la Suisse.
- maximum de puissance à l’aile est allemande.
Du côté français : - défensive à l’ouest (Allemagne)
- offensive à l’est, on comptait sur l’attaque des Russes contre les Allemands.
Seulement, il y eut des imprévus, dans le plan Schlieffen.
1. Défense des Belges
2. Efficacité et rapidité de l’aide de la Grande-Bretagne et de la France.
NB : La Prusse est un Etat qui venait de l’est et n’est devenu notre voisin qu’au Congrès de
Vienne.
3. La Prusse attaque l’Allemagne. Il fallut donc reporter des troupes vers l’Est.
L’avance allemande va être stoppée par la bataille de la Maine.
Septembre (5 au 12): le général Joseph Joffre (commandant des armées du Nord et du Nord Est) et envoi
de 134 officiers jugés incapables à Limoge.
B. Guerre de position – guerre des tranchés (novembre 1914 à février 1917
Des offensives meurtrières étaient menées de temps à autre.
La guerre de Verdun est un massacre, mais Pétain reste maître en 1916.
C. Tournant de la guerre (vers 1917).
Le tournant de la guerre qui déclenchera celle-ci. Les sous-marins firent d’énormes dégâts en tirant sur
tout ce qui bougeait (même des cargots civils). Guerre sous-marine à outrance.
! Les Américains n’étaient pas encore impliqués.
13
Problèmes.
1915 : affaire du Lusitania, paquebot coulé par la marine allemande.
Antoine de Page était un chirurgien (enseignant à l’ulb) + scoutisme. Il fonda un hôpital pour les
soldats blessés et une école d’infirmière (direction d’Edith Cavell). Question d’enlever aux sœurs le
monopole des soins à la demande du souverain.
-palais royal
-la Panne
Les fonds venaient des britanniques. Alliance Marie Picard qui connaissait parfaitement
l’anglais et servait de secrétaire et d’agent de liaison. Elle fit une tournée aux USA (conférence et
récolte), recrutement d’un docteur. Retour en paquebot qui fut détruit par les Allemands. Mort de plus
de 1000 citoyens américains tout-à-fait innocents. Ainsi, déclaration de guerre des Américains.
1917 : Entrée en guerre des Américains. Ils entrent en guerre en Avril au nom de la liberté et de leurs
intérêts financiers en France et en Grande-Bretagne.
Il va falloir alors une année pour que cet effort (financier) américain se manifeste. Il faut mobiliser,
entraîner les hommes, importer les armes par l’Atlantique.
1917 fut une année charnière. Difficultés militaires pour la France et l’Italie.
05/12/17 : Les Russes nous abandonnent.
Révolution d’octobre (Brest-Litovsk) qui amène au pouvoir des gens de gauche qui avaient
promis la paix à n’importe quel prix : Marxiste. Grave crise morale dans les deux camps avec de gros
problèmes d’approvisionnement car les transports sont en faveur de l’armement (Allemagne->disète).
Augmentation des prix. Et mutineries suite à l’augmentation de pacifistes qui souhaitent en finir avec la
guerre.
En 1918 : - 4 offensives allemandes désespérées pour briser le front.
- contre offensive énorme menée par le général Foch
- victoire
- effondrement des puissances centrales et écroulement des militaires du point de vue
Balkans, Palestine, Italie.
NB : il y eut des révolutions (Russie, Prague, Zagreb, villes d’Allemagne) à Berlin, renversement
du pouvoir à l’avant-veille de l’Armistice (11 novembre)
- affaire à un Etat fédéral de type (Con)fédération (car démission de tous les pierces en même
temps que l’empereur) signé à Rethondes dans le Nord-Est de la France.
Des civils furent poussés en avant dans le wagon de Foch, exigeant une capitulation sans
conditions.
NB : Hitler fit revenir ce wagon pour que les Français y signent leur propre capitulation.
Plus ou moins 8 000 000 de morts, dont 40 000 Belges.
22 novembre, rentrée triomphale du Roi. Et 11 novembre 1922, enterrement du soldat inconnu.
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Section III : Les caractères.
A. Durée.
Durée tout-à-fait inattendue et nouvelle qui a fait qu’elle est devenue mondiale.
Le front s’est immobilisé. Front continu, rendant la percée impossible. Guerre de position.
B. Extension dans l’espace.
1. Mentalité de paix armée.
Peur d’être encerclés. On prévoit donc une action préventive. Jeu des alliances pré-existantes.
2. Prolongement des hostilités.
D’où l’extension démesurée sur le front. Les hostilités sont mobilisées. On n’est pas loin d’une guerre de
siège (Moyen Age + Temps modernes)
3. Multiplication des intervenants.
Il y a ceux qui interviennent 1) spontanément
• Dans l’espoir de s’agrandir une fois la paix revenue (Italie, une jambe dans chaque camp ; la Roumanie
sera un des Etats les plus agrandis après la guerre, et le Japon)
• Par reflexe, ils choisissent le camp opposé de leurs ennemis(la Chine par rapport au Japon)
2) par des pressions
•intervention des troupes coloniales (Indiens dans les troupes britanniques). Elles vont combattre ses
troupes en Europe mais aussi là-bas dans les colonies. Ces troupes seront un apport important.
• Pressions qui viennent de l’opinion publique (USA, avant l’Italie) une partie de l’opinion était pour la
guerre.
•Pressions de ceux qui sont déjà dans la guerre sur les Etats neutres (Grèce, Roumanie et Italie) pour
qu’ils entrent dans leur camp.
4. Provocation : Allemands contre Américains.
C. Formes nouvelles.
1. Guerre de masse.
On parle ici des effectifs engagés.
Jusqu’ici les armées avaient des effectifs bien plus bas. Mais cette guerre mobilisa pendant 4 ans des
dizaines de millions d’individus. La France poussa le plus loin ses effectifs et a plus d’1/5 de la population
sous ses armes.
2. Guerre industrielle.
On mobilise toutes les ressources matérielles et humaines (des colonies-> matières premières) La guerre
stagne, il faut donc arranger le ravitaillement de ces hommes. Il faut également recruter une maind’œuvre de remplacement (les femmes) Industries pour construire les armes.
3. Matériel nouveau.
Des avions, sous-marins, chars d’assaut (les blindés) qui ne vont pas beaucoup modifier le sort des armes
mais provoqueront plus des effets psychologiques sur le moral des ennemis. Commencement de la
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production en série. Les gazs asphixiants ont été utilisés la première fois par les Allemands. On parle
alors de guerre chimique.
4. Guerre économique.
A l’économie, par l’économie, pour détruire l’économie adverse.
d’approvisionnement, transports.
Réserves, stocks, routes
5. Guerre psychologique.
Elle vise à atteindre le moral de l’adversaire pour l’amener à capituler. (propagandes, affiches, radios).
De plus, bombardements de villes ouvertes, massacres de civils, incendies volontaires, destructions du
patrimoine culturel (ex : la bibliothèque de Louvain)
Barbarie destinée à effrayer les adversaires.
On appelle les Allemands des Bochs ; on renonce aux noms allemands des familles royales (belge,
anglaise) ; on change le nom des rues. ! Importance de l’année 17. Des deux côtés, on approche de la
rupture, rumeurs de paix blanche.
6. Impact de la guerre sur la population civile.
Avant, beaucoup moins de dégâts (affrontements de professionnels, pendant lesquels la vie continue),
qui résulte en partie des caractères précédents. On mobilise sur une échelle énorme.
• recul du point de vue économique et culturel. Consommateurs potentiels
• importance des femmes ! Supplément à l’absence de leurs maris qui savent qu’ils ne
reviendront pas.
GUERRE TOTALE, qui ne vise pas seulement à l’emporter mais surtout à anéantir.
• Impact de la révolution russe. Mais arrivée en France de Clémenceau, qui meurt en 1929. Socialiste
atypique anticlérical, anticolonialiste, extrémiste, défenseur de Dreyfus. Appelé par Poincaré, qui ne
l’aimait pas mais reconnaissait ses talents. Surnommé le « père de la Victoire ». Encouragement pour
ceux qui voulaient la paix.
• Impact de la révolution bochévique (6 décembre) Russie mal préparée à la guerre et elle dû combler
les déficiences pendant 3 ans. En 17, il y eut 3 000 000 de morts (mécontentement quand aux accords
avec l’Allemagne)
• Conséquences :
1. Militaires. report des armées allemandes vers l’Ouest car maîtrise à l’Est .
2. Politiques : Renforcement de l’union sacrée (disparition de toutes les distensions, querelles de parti,
…). Quand on apprend que le socialisme s’installe dans un pays entier (bolchéviques)
-> réveil des forces de gauche. Nouvelles étiquettes politiques. Socialistes pacifiques ->
imposition de la paix. Nombreuses désertions, mutineries. Implication du point de vue idéologique,
philosophique, religieux, crise de conscience, chacun est amené à réviser ses valeurs, sa conception du
monde, du sens de la vie.
- désenchantent, morosité, scepticisme, parfois misanthropie.
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- renforcement de l’avènement soit du pacifisme, soit du nationalisme.
- conversions et abandon de la foi.
Section IV : Les conséquences (manuel doc 26/9).
A. Destructions.
B. Population (gueules cassées).
C. Conséquences politiques
1. Au plan international.
a) La « paix » : traité de Versailles (doc 27/6 p.63)
Traité de Versailles imposé à l’Allemagne.
+ Série qui veut intervenir
Chaque fois, un traité avec une puissance opposée, avec la France comme pièce maîtresse
Traité de Riga (1921)
Traité de Sèvre (1922), de Lausanne (1923) avec l’empire ottoman.
Il y a deux grands principes directeurs de la conférence à Paris :
1/ Le droit des nationalités : on met en avant le respect du droit des Nations, en constituant des
Etats-Nations, c’est-à-dire qui soient économiquement viable et politiquement apte à l’autodétermination (= le fait de pouvoir décider par soi-même des formes politiques qu’on se donnera)
2/ Punition des vaincus : c’est-à-dore de ceux qu’on veut considérer comme les grands
responsables de guerre, au profit du camp des vainqueurs. On arrive à des solutions qui répondent à un
certain nombre d’impératifs. Ces principes ne seront pas toujours bien respectés car il existe parfois
d’autres impératifs (Pologne).
1) L’Allemagne (atlas 105) : grande puissance coloniale. Mais elle perdit toutes ses colonies distribuée à
la France, la Grande-Bretagne, le Japon et l’Afrique du Sud. On trouve normal, après la guerre, de retirer
aux Allemands leurs territoires coloniaux et de les redistribuer.
Le
Rwanda et le Burundi vont être confié à la Belgique (1908-1960 : Congo, colonie belge, mais pas avant.
De 1885 à 1908 il avait été confié à Léopold II).
Territoires
sous-mandat de la Société des Nations qui confie la gestion de ces territoires.
2) L’Europe (atlas 114) : A l’Ouest, l’Allemagne rend l’Alsace et la Lorraine à la France, cède à la Belgique
les cantons rédimés (= rachetés), c’est-à-dire Eupen, Malmedy et Saint-Vith, qui, aux termes du traité de
Vienne en 1815, avaient été rattachés à la Prusse.
L’Allemagne va surtout perdre à l’Est. La rive gauche du Rhin sera occupé militairement jusqu’en 1935.
Cependant la Sarre fut rattachée à la Prusse.
Les Duchés danois, Schleswig et Dantzig, sont rendus au Danemark.
Le corridor polonais ou couloir de Dantzig était un terrain qui séparait la Prusse-Orientale. Il fut construit
car il fallait crée un Etat polonais indépendant auquel il fallait assurer un libre accès à la mer Baltique
17
3) L’Autriche-Hongrie : Hostilité par rapport aux Habsbourgs des Français. Entre autre car l’AutricheHongrie avait été constituée d’un grand nombre de nationalités. C’était donc trop difficile à gérer. Elle
était surtout partagée entre nationalités slaves. Elle demandera l’Anschluss, c’est-à-dire son
rattachement à l’Allemagne, réclamée par l’assemblée nationale autrichienne. L’Autriche est sûre qu’elle
ne pourra pas subsister seule.
• Arguments pour le rattachement austro-hongrois à l’Allemagne :
1. Droit des nationalités. L’assemblée nationale d’Autriche a demandé l’Anschluss.
2. Beaucoup ne pense pas que l’Autriche, réduite à sa partie allemande, soit viable du point de
vue économique. Il faut donc l’arrimer à l’Allemagne.
• Arguments contre :
1. Si on aurait réalisé ce rattachement, on aurait obtenu une Allemagne encore plus grande et
plus peuplée qu’avant la guerre.
2. Danger d’ordre stratégique dans l’éventualité d’une revanche.
3. Danger d’hégémonie économique allemande dans l’Europe (centrale et orientale).
=> L’Anschluss sera refusé à l’Autriche.
4) La Hongrie : Elle fait partie des vaincus. Amputement de la minorité slave. On aura des pays qui vont
grandir, et d’autres rétrécir. Le sort qui lui est réservé est pire que celui de l’Autriche : rétrécissement
excessivement important du pays. 13 000 000 d’habitants sont imputés à la Hongrie. On constate donc
un cet acharnement contre l’Autriche-Hongrie, venant principalement de la France, qui c’était montrée
plus intransigeante et revancharde, pour des raisons à la fois stratégique et économique. Il s’agissait
aussi de faire barrage au communisme (crainte de sa propagation). Clémenceau dit qu’il fallait créer un
cordon sanitaire (=isolement, zone délimitée par des postes de garde). Il faut une barrière d’Etat solide
contre l’expansion du Communisme (rappel du mur de Berlin). Il fallait aussi avoir des alliés, clients, etc.
là-bas (afin qu’ils restent bien en place).
5) Les Etats slaves : en particulier les nouveaux Etats. La Roumanie, qui existait déjà, vit son territoire
presque doublé. Grande bénéficiaire de ce qu’on a enlevé à la Hongrie.
Pays des Slaves du Sud : rêve de Grande Serbie qui unit (en quelque sorte) les Slaves. Nouvel
Etat qui profite à Belgrade qui impose sa majorité. Etat composé de différentes nations slaves, et donc
de différentes histoires. -> Yougoslavie.
6) La Tchécoslovaquie : Elle réunissait les populations Tchèques et Slovaques dans un même Etat. Le
nouvel Etat compte alors dans une de ses nombreuses minorités les Sudètes (minorités allemandes de
Bohème-Moravie). La Tchécoslovaquie était donc un Etat composé de plusieurs nationalités, comptant
également les Ruthènes.
La Tchécoslovaquie représente bien l’une des volontés de l’époque : Limiter les minorités en constituant
des pays forts -> droit des Nations.
Plus tard, les Sudètes de Tchécoslovaquie demandèrent également l’Anschluss. Il voulait se rattacher à
l’Autriche qui serait elle-même rattachée à l’Allemagne. Se furent des territoires annexés par Hitler au
nom du pangermanisme.
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• Arguments favorables à l’Anschluss : les mêmes que pour l’Autriche.
• Arguments défavorables : 1. Les Sudètes comptaient 3 000 000 d’habitants mais ils étaient mêlés aux populations
tchèques. Ainsi, il serait très difficile de faire le tri entre les deux.
2. La Tchécoslovaquie entend englobés les Sudètes.
3. Arguments stratégiques réclamés par les Tchèques, et la France y était sensible : Il faut un Etat
tchèque fort (pour le cordon sanitaire).
7) Empire Ottoman ; 3e grand empire qui engage la guerre. Il va connaître un sort particulier, ayant été
allié aux allemands. Son sort se joue en deux temps à cause de l’action d’un grand personnage : Mustafa
Kemal Atatürk (père de la Turquie moderne).
1ere étape : Le traité de Sèvres, qui complète le bilan des guerres précédents : guerres
balkaniques. Ce traité de paix fut signé le 10 août 1920 à Sèvres, mettant fin à la Grande guerre en ce
qui concerne la Turquie.
Le traité de Sèvres instituait : 1. La réduction du territoire turc.
- une Arménie indépendante dans le nord-est de la Turquie actuelle
- un Kurdistan autonome dans le sud-est,
- et il devait laisser à la Grèce la Thrace orientale et la région de Smyrne, toutes deux peuplées
de populations mélangées (turques et grecques).
- Il dissout également l'armée ottomane, et place ce qui reste de la Turquie sous le contrôle des
Britanniques, des Français et des Italiens, lesquels se partagent le pays en zones d'influence.
- Tandis que les îles de la mer Egée furent partagées entre l’Italie et la Grèce.
2. Limitation de la souveraineté turque :
- Rétablir les Capitulations qui sont même aggravées.
- Ouvrir les détroits à la navigation.
2e étape : Le traité de Sèvres est accepté par le Sultan, mais refusé par le mouvement national
mené par Mustafa Kemal Atatürk. A la conférence de Londres, le président du Conseil déclare qu’il faut
le réviser. En mars 1921, la France un accord avec le gouvernement kémaliste, puis un traité de paix, en
octobre de la même année, et lui vend des armes, pour lutter contre les forces grecques, pendant l’hiver
1921-1922.
Kemal, qui a commencé à organiser un pouvoir nationaliste parallèle en 1919, mène alors une guerre
(1920-1922) contre le pouvoir du Sultan, contre les troupes arméniennes, contre les autonomistes
kurdes et contre les troupes d'occupations étrangères (Italie, France, Grande-Bretagne). En février-mars
19
1921, se tient une conférence à Londres sur la révision du traité de Sèvres. Aucun règlement général ne
conclut la conférence, mais l’Italie accepte de retirer ses troupes d’Anatolie.
Après la prise de Kars par les troupes kémalistes, le traité de Gümrü fut signé, rendant à la Turquie un
territoire disputé, peuplé de Lazes, de Meskhètes et d'Arméniens, mais ceux-ci sont expulsés et
remplacés par des Turcs et des Kurdes.
Après la large victoire des troupes kémalistes contre les troupes grecques en septembre 1922, le traité
de Sèvres devient définitivement abolit. Une conférence internationale se réunit alors afin de le
remplacer par un nouveau traité, reflétant le nouveau rapport de force sur le terrain.
Après des mois, traité est signé le 24 juillet 1923 à Lausanne entre la Turquie d'une part et la France,
l'Italie, l'Angleterre, le Japon, la Grèce, la Roumanie, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes d'autre
part.
Les frontières de la Turquie moderne sont redéfinies :
- La Turquie renonce à ses anciennes provinces arabes, ce qui l’arrangeait plutôt bien. Ces
provinces arabes passèrent aux vainqueurs qui s’étaient le plus opposés à l’Empire : Liban et Syrie
passèrent à la France ; Jordanie et Palestine à la Grande-Bretagne.
- Elle reconnaît l'appropriation de Chypre par les Britanniques et du Dodécanèse par l'Italie.
- La Turquie moderne est donc limitée à l'Anatolie (occidentale et orientale) et la Thrace
orientale. On ne parla donc plus d’indépendance ni d’autonomie pour le Kurdistan, l’Anatolie et de
l'Arménie.
- La souveraineté est rétablie sur les détroits des Dardanelles qui seront ouverts dans certaines
limites à la navigation étrangère.
- Le traité de Lausanne met également fin au régime des Capitulations.
NB : Notion de couloir syro-palestinien : considérés comme inaptes à être dans la Société des Nations.
8) La Russie : elle est rejetée sur toute la ligne. Elle perdit au Nord la Finlande, et trois états baltes :
Lettonie, Lituanie et Estonie. Ainsi que, au centre, la Pologne qui se reconstitua encore plus grande. Mais
également, toutes ses conquêtes des deux derniers siècles précédents.
Evidemment, cela ne plaisait en rien à la Russie qui continua entre 1920 et 1921 des guerres russespolognaises. En 1922, elle dut accepter cette reconstitution de la Pologne.
Au Sud, elle doit céder une province à la Roumanie : la Bessarabie (actuelle Moldavie).
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Il restera de nombreux problèmes non-résolus et de solutions dangereuses :
- Question d’Irlande : rappel des mouvements nationalistes.
- Question flamande : Albert Ier pensa qu’il était enfin temps de mettre sur un même pied d’égalité
flamands et francophones. Dans la guerre, le mouvement frontiste, développé dans les fronts de l’Yser,
dans lesquels se battaient surtout des flamands (ils défendaient leurs terres) on constate que les ordres
étaient essentiellement donnés en français. Cela provoqua le mécontentement des nationalistes
flamands. Cependant, il n’y eut pas d’aboutissement au mouvement frontiste. Albert Ier voulait pourtant
en finir avec cette discrimination flamande. La guerre permit tout de même à certains de se faire traiter
comme des Belges normaux. Le bilinguisme fut ensuite instauré en Flandre.
Mais la question flamande s’envenima. Exigence d’une université principalement flamande, ce qu’avait
promis Albert Ier en 1922, lors d’un de ses discours. Celle-ci ne fut ouverte qu’en 1930.
- Question des Sudètes.
- Les terres irrédentes : deux régions sur cinq ont été annexées alors que la France et la Grande-Bretagne
avait promis aux Italiens l’ensemble des terres irrédentes, en échange de quoi l’Italie devait être leur
alliée pendant la guerre.
- Question d’Orient : l’Arménie et le Kurdistan appartiennent toujours à la Turquie mais ne sont toujours
pas indépendants.
- Question palestinienne.
Nations frustrées
- La Russie qui est amputée.
- L’Allemagne en partie occupée et dénaturisée. De plus, le montant exagéré des réparations. -> Voir
travail.
Mais c’est surtout une blessure psychologique qui reste dans les esprits allemands, qui ont été humiliés !
NB : Etudier l’évolution du régime électoral et les Traités!!!
21
Vocabulaire :
Question romaine : Contentieux politique, idéologique et territorial, suscité en Italie entre 1849 et 1929
(par les accords du Latran) par l’antagonisme entre le pouvoir temporel de l’Eglise (Papauté) et
l’établissement d’un Etat national unitaire, au régime est laïque, avec Rome pour capitale.
Question d’Orient : Problématique touchant les grandes puissances impérialistes européennes (Russie,
Autriche, Grande-Bretagne et France), à partir du XVIIIe s, à propos de l’Empire ottoman de plus en plus
décadent (instabilité politique, dépendance économique, difficultés financières et revendications
nationalistes) qui recule en Europe et dont certains envisagent le démembrement.
Question irlandaise : Ensemble de graves problèmes, principalement politiques (mais aussi d’ordre
économique, religieux, social et culturel) suscité par l’antagonisme entre les autorités anglaises et
l’Irlande suite à l’imposition par le pouvoir anglais d’un régime de colonisation (dès le XIIe s.) et de
discrimination au détriment des Irlandais, et en particulier des catholiques (à partir d’Henry VIII). La
problématique actuelle concerne la coexistence sur l’île de deux communautés religieuses rivales, l’une
protestante et protégée par Londres, l’autre catholique.
Irrédentisme : Mouvement nationaliste italien, actif surtout entre 1870 et 1945, et prônant le
rattachement à l’Etat italien de toutes les terres de langue et de culture italienne. Les terres irrédentes
situées au nord et au nord-est du pays, étaient d’anciennes possessions de la République de Venise,
passées à l’Autriche au Congrès de Vienne.
Diaspora : Exil, dispersion (forcée ou volontaire) de communautés juives hors de Palestine (Israël) à
partir du VIIe ACN (déportation à Babylone) et de 135 PCN (par l’empereur romain Hadrien, qui fit de
Jérusalem une ville païenne)
Pangermanisme : Mouvement nationaliste allemand, actif entre 1815 et 1945, visant à rassembler en un
seul Etat les peuples de langue et de culture allemande.
Panslavisme : Idéologie nationaliste des peuples slaves prônant une sorte de solidarité inconditionnelle
entre eux, sur base de la religion orthodoxe et sous l’égide de la Russie.
Sionisme : Mouvement nationaliste Juif né au sein de la Diaspora, le plus souvent d’inspiration politique
ou religieuse, dont le but était le retour des Juifs en Palestine, considérée par eux comme leur terre, puis
la création dans ce pays d’un Etat Juif indépendant.
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HISTOIRE
Table des matières
De la guerre 14-18 à nos jours
Titre premier : La première guerre mondiale et Révolution Russe (1914-1924)
Section I: Les origines du conflit.
a) Mouvements nationalistes
1) le « virus » nationaliste (depuis le milieu du XXe s.) + les facteurs de l’unification allemande.
2) les zones de crise
a. nations mutilées
b. nations soumises
c. nations insatisfaites
(1. Serbie ; 2. Italie ; 3.France)
(1. la Pologne ; 2. le peuple slave ; 3. l’Irlande)
(1.peuple balkaniques ; 2. les Juifs)
b) Rivalités d’impérialismes
1. Les grandes puissances (a) Grande-Bretagne, b) Russie, c) France, d) Italie, e) Autriche, f) Allemagne).
2. Les impérialismes secondaires (a) Serbie, b) Bulgarie).
3. Les Balkans
c)La perspective d’une guerre comme échappatoire à des difficultés internes.
d) L’effondrement du système bismarckien.
e) La psychose de guerre.
Section II: Les faits.
4 étapes : 1/ Guerre de mouvement
2/ Guerre de position/des tranchées
3/ Le tournant de la guerre (1917)
4/ Offensives allemandes désespérées (1918)
Section III : Les caractères particuliers de la guerre.
a) Durée
b) Expansion : 1. Mentalité de paix armée.
2. Prolongement des hostilités
3. Multiplication des intervenants (belligérants)
4. Provocation : Allemands contre Américains
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5. Guerre économique.
6. Guerre psychologique.
c) Formes nouvelles : 1/ Guerre de masse.
2/ Guerre industrielle.
3/ Du matériel nouveau.
d) Les conséquences du conflit : A. Destruction
B. Population (gueules cassées)
C. Politiques
Section IV : Les conséquences.
A. Conséquences territoriales et géo-politiques.
1. Traité de Paix.
1) L’Allemagne.
2) L’Europe.
3) L’Autriche-Hongrie.
4) La Hongrie.
5) Les Etats slaves.
6) La Tchécoslovaquie.
Titre deux : La révolution russe (1905-1924).
Section I : Les origines.
I. Les problèmes de l’Ancien Régime.
II. Les principaux mouvements d’opposition.
Section II : Les faits.
I. La révolution libérale de 1905.
II. Les révolutions de 1917.
Section III : L’établissement du nouveau régime.
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ORIGINES DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE.
A. Les mouvements nationalistes
1. Le virus nationaliste
- Etapes de l’unification allemande
- Etapes de l’unification de l’Italie
NB : différent du Patriotisme
B. Les zones de crise.
a. Les nations mutilées
-France (Alsace-Loraine, Moselle)
- Italie (terres irrédentes)
- Serbie
b. Les nations soumises
- Pologne
- Nations slaves de l’Empire d’Autriche-Hongrie.
- Irlande (question irlandaise)
c. Les peuples insastisfaits
- Région des Balkans (question d’Orient) Mélange inextricable d’éthnies, de langues, de religion
et culture
- Sionisme (historique de l’antijudaïsme)
25
CHAPITRE II : L’entre deux guerres et la Seconde guerre mondiale
CHAPITRE III : Le monde dans la seconde moitié du XXe s.
3.1 Relations internationales depuis 1945 (guerre froide, construction de l’Europe,…)
3.2 L’Afrique et l’Asie depuis 1945 (décolonisation,…)
26
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