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Activité analogique et représentation
Les mouvements imitent le référent
–« D’une part, ….., d’autre part, …. » en pointant du doigt
 Communication analogique (>< digitale)
Selon Rimé (1992), les mouvements servent au locuteur à retrouver les dimensions
perceptives de la représentation qu’il tente de communiquer : pr retrouver l’entièreté de
l’expérience de l’objet, du concpet qu’il décrit.
 Pour l’émetteur cela lui permet de retrouver son expérience globale à l’égard du
référent afin de la communiquer efficacement (encodage)
 Pour le récepteur ce la lui permet de décoder le message pour reconstruire la
représentation
-Verbal: figure
-Non verbal: fond
-La figure se détache sur le fond
On comprend mieux la communication verbale si elle se détache sur un fond non verbal
Verbal serait la figure qui se détache du fond qui serait le non verabl et l’ensemble
donnerait le tableau.
Les Zones du cerveau responsable du langage sont en lien ac les zones responsables du
mvt .
Extrait de film: « Coffee & cigarettes » (J. Jarmusch),
« Ces saloperies, ça te tuera » :
Le gosse fait tt comprendre par les geste. Il remplace la parole par les gestes. Les 2
autres utilise différents types de gestes
Selon Knapp et Hall, 1992 il y a 6 liens possibles
1. Accentuation : accentue ce qu’on dit
« Alors, les médecins et les hôpitaux peuvent s’enrichir » (index pointé vers l’autre,
corps en avant + intonation)
2. Complément
« Ça te tuera. Crois-moi » (Se touche la poitrine de la main: « C’est moi qui te le dis ») je
suis sincère en te le disant
3. Substitution
Gamin: uniquement non verbal pr se substituer à communication verbale
Se frotte les doigts  argent
4. Répétition : redire ce qu’on a dit verbalement ac le non verbal
Ex: « Je ne suis pas du genre à lâcher » en faisant ‘non’ du doigt
« Deux sucres, s’il vous plaît » en montrant deux doigts
5. Régulation
Se pencher en avant pour prendre la parole, en arrière pour la céder
Boire une gorgée de café: ponctuation
6. Contradiction : pas die la même chose au point de vue verbal et non verbal
Ex: « Je ne suis pas nerveux !!!! » (or est nerveux niveau non verbal)
Sarcasme: « Fais comme lui: achète du café et des cigarettes! » en signifiant le contraire
par l’intonation et la gestuelle appuyée
La CNV peut être abrodée comme la CV seulement ds certaines situation, circonstances.
Il y a différents liens entre CV et CNV
Pour conclure :
•La CNV varie en fonction des cultures
–Exception: expression faciale des émotions
•Elle sert à communiquer
–Un rapport affectif  appartenir, se faire confiance
–Un rapport hiérarchique  contrôler qqch ds l’interaction(Fiske, 2004)
• Débat : Pour certains auteurs, elle constitue un langage à part entière; pour d’autres,
elle forme le contexte du langage verbal.
4. L’espace
Edward T. Hall
Il est anthropologue américain et auteur de ‘La dimension cachée’, ‘Le langage
silencieux’, ‘Au-delà de la culture’, etc.
Il s’intéresse au Problème des « chocs culturels » : lorsque les culture différentes se
rencontre, il peut y avoir des accro qui rendent la communication moins efficace.
Il possède des connaissances de première main : il a côtoyé les Hopis et les Navajos;
voyage aux Philippines, Amérique latine, Europe, Moyen-orient, etc. Il rapporte ses
observations à travers ses livres, il théorise a partir de ses exp personnelles
Celon lui la culture est une série de codes (champ de la communication : encodage,
décodage, langage consensuel partagé par les locuteurs d’une même langues)
décomposables et analysables :
Il étudie les aspects de la culture que l’on considère comme évidents et qui fonctionnent
« selon un code secret et complexe qui n’est écrit nulle part, connu de personne, mais
compris par tous ». Ce sont les aspect non visible et évéident. (Sapir, cité par Hall, 1963)
« La culture est principalement un processus de communication » (Hall, 1963)
Toute interaction obéit à des règles :
« On peut comparer la culture à la musique. On ne peut décrire la musique à quelqu’un qui
n’en a jamais entendu. Avant l’apparition des partitions, la musique se transmettait de
manière informelle, par imitation. L’homme ne put exploiter le potentiel de la musique que
lorsqu’il commença à la traduire en signes. Il faut faire la même chose en ce qui concerne la
culture » (1959, p. 20 in Winkin, 1981)
Avec le solfège on a crée un autre rapport à la musique  déchiffrage. On peut ainsi
déchiffrer le langage silencieux de la culture comme on le fait pour la musique.
Il a été influencé par Sapir, Whorf, Birdwhistell, Goffman, etc.
Il étudie la gestion de l’espace et du temps à travers les cultures
Il tire ses connaissances de son exp de Formateur pour expatriés américains (service
d’outre-mer) :
« Les Américains d’outre-mer étaient confrontés à une série de difficultés dues aux
différences culturelles de structuration de l’espace. Les gens se tenaient ‘trop près’ pour
parler, et, lorsque les Américains reculaient à une distance de conversation confortable, on
trouvait qu’ils étaient des personnages froids, distants, renfermés et qu’ils se
désintéressaient des gens du pays » (Hall, 1963)
Les ménagères américaines se plaignaient du gaspillage d’espace dans les maisons du
Moyen-Orient
En Angleterre, ils trouvaient leurs voisins distants, etc.
Proxémie
Chaque culture organise l’espace de façon différente à partir d’un substrat animal
identique: le territoire. Il commence son exposé en ancrant sa théo ds la bilogie et l’étude
des êtres vivant en général.
 Tous les êtres humains apprennent, en grandissant, des centaines de règles à
propos de l’espace basées sur leur culture. On apprend un certain nombre de
règles mais les gens ne le savent pas il croit que c’est naturel
 La plupart des gens ne sont pas conscients de l’influence de la culture sur l’espace
- les malentendus interculturels proviennent de la mauvaise interprétation des
règles spatiales étrangères.
Les barrières invisibles :
Tout être vivant a une enveloppe physique ( peau)
Tout être vivant est entouré d’une série de barrières invisibles qui se trouve autour des
membranes. Ces barrières invisibles commencent à la limite de l’enveloppe physique et
progressent vers l’extérieur. Elles sont aussi réelles que les enveloppes physiques : il
s’agit d’un prolongement de l’organisme ( appartient au soi au même titre que ce qui se
trouve ds notre intérieur cmt elles influencent notre comportement ?)
Chez les animaux :
–S’ils se sentent menacés: ‘fight or flight’, se battre ou fuir
–Si l’on franchit la barrière invisible, ils fuient
–Si l’on pénètre dans leur ‘bulle’ sans qu’ils s’en rendent compte, ils attaquent
La ‘bulle spatiale’ de chaque personne se dilate et se contracte. Chacun a une bulle
spatial
Sa taille dépend de plusieurs facteur :
–Du type de relation avec les autres
–De l’état émotionnel
–Du contexte culturel
Nord de l’Europe (Allemagne, Scandinavie, etc.)Grandes bulles : il se
sentent vite envahi
Sud de l’Europe (Espagne, Italie, Grèce, France, etc.)Petites bulles : les
gens se tiennentt plus près les un des autres
–Du type d’activité dans laquelle on est engagé (fille a la poste, dans un
ascenceur) change la sensibilité a l’envahissement ds la bulle.
Proxémie
Il existe trois types d’espaces :
1. Espace informel
C’est le domaine des interactions interpersonnelles
2. Espace à organisation semi-fixe
Il s’agit des meubles : cmt on peut les arranger pr se sentir bien, pr être en relation les
un avec les autres dans une culture (c’est différent selon la culture).
3. Espace à organisation fixe
Il s’agit des murs, frontières territoriales, urbanisme, architecture
1. Espace informel : les zones d’interaction
Edward T. Hall a observé les interactions entre white middle-class Americans
(Américains blancs de la classe moyenne)
Il a observée 4 zones d’interaction qui correspondent aux distances que les gens essaient
de garder entre eux et les autres en fonction de la situation afin de se sentir à l’aise.
Chacune des zones possède deux modalités: proche et lointaine  8 zones
Distance intime
Chez les américain elle va de 0 (contact physique) à environ 45 cm
– Flirt, bagarres pour rire, etc.
Au niveau des Sens : il s’agit de la zone ou ii y a le plus de contact sensoriel ac les autres
– La vue est brouillée : on ne voit pas l’ensemble ac netteté
– Chuchotements, trop près pour parler  pas la peine de crier
– Chaleur corporelle, odeur, toucher
– Impact chimique quand les sphères tehrmales se rencontres : peut
influencer les émotions ( ?). Ca peut arriver qd on se touche.
En dehors des relations intimes, on évite cette zone, sauf exception (bus, ascenseur…). Si
on Permet à une personne d’etre aussi proche cela signifie qu’on accepte une relation
intime (amour ou amitié forte)
On ressent un malaise si quelqu’un entre sur ce territoire sans permission : on va réagir
a cet inconfort à ce dérangement
Distance personnelle
La communication verbale est la plus efficace dans cette zone.
Elle va de 45 à 120 cm
Au niveau des sens :
– On ne sent plus la chaleur de l’autre
– Vision claire
– Vocalisation : canal verbal est le plus efficace
– À portée de main  toucher On est en vulnérabilité qd on est ds cette
zone d’interaction  il faut faire confiance à l’autre.
Ex: deux ou trois personnes parlant ensemble lors d’une soirée, famille, personnes
faisant la file, etc.
Distance sociale
Elle est Adopté lors de Transactions impersonnelles (cf sommet du G8)
Elle va de 120 cm à 4 m
Au niveau des sens :
– Vision et audition
On est moins en danger dans cette situation
Elle est utilisée dans les relations d’affaires, conversation avec des inconnus, espaces
publics.
Distance publique
Elle s’etend de 4 m à la limite de portée de la voix
Au niveau des sens :
– On ne peut plus interpréter les nuances de l’expression faciale
– On voit le corps entier : dc on peut profiter des postures, des gestes… On
surfait la communication non verbale afind ‘etre compris par l’ensemble
de l’assemblée
Elle est rarement utilisée
Quand elle est utilisée, elle l’est par des professeurs, prêtres, politiciens (discours
publics)
Cultures du contact – cultures de l’évitement
•
•
Cultures du contact
– Les gens se tiennent plus près les uns des autres
– Contacts physiques fréquents: toucher durant l’interaction (avt bras, taper
sur l’épaule, embrasser…)
– Généralement liées à des climats chauds
Cultures de l’évitement du contact
– Distance plus grande entre les gens
– Se touchent moins ou pas du tout
– Climats froids ( nord de l’europe et des états unis)
Répertoires :
Évitement du contact
• Asie de l’Est: Chine, Indonésie, japon, Philippines, Thaïlande
• Asie du Sud: Inde et Pakistan
• Europe du Nord: Autriche, Angleterre, Allemagne, Hollande, Norvège, Écosse
• Amérique du Nord: USA, Canada
Contact
• Pays arabes: Irak, Koweït, Arabie Saoudite, Syrie, etc.
• Amérique latine: Bolivie, Cuba, Salvador, Mexique, Paraguay, Pérou, etc.
• Europe du Sud: France, Italie, Turquie
Malentendus interculturels
Ils surviennent quand la distance personnelle des uns correspond à la distance intime
des autres, et vice-versa. Qd des gens se mettent a une distance intime pr nous mais qui
pr eux correspond à une distance personnelle ou social, des malentendus se créent.
Exemple:
– « Si seulement il pouvait arrêter de me souffler son haleine dans la figure.
C’est quelque chose que je ne peux pas supporter »
– « Avez-vous remarqué comme elle n’arrête pas de vous toucher? A croire
qu’elle ne peut garder ses mains en poche! » (inerprétation du toucher
différente selon les cultures.)
– « Il était si proche que son visage était tout déformé » (Hall, 1963)
2. Espace à organisation semi-fixe
L’organisation de ces espaces peut influencer la façon dont les personnes seront en
contact
Certains espaces ont pour effet de maintenir le cloisonnement des individus : ces
espaces éloignent les individus les un des autres, ils sont isolé ds leur pt espace plutôt
que d’etre en relations les un ac les autres.
– Espaces sociofuges
– Ex: Salle d’attente d’une gare
D’autres provoquent les contacts
– Espaces sociopètes
– Ex: Terrasses des cafés (en particulier les cafés parisiens)
Le docteur Osmond (cité par Hall) s’intéresse à l’aménagement de l’espace dans un
hôpital au Canada :
– Nouveau service pour femmes âgées: tout neuf, espace suffisant, couleurs
agréables, etc.
– Mais plus les patientes demeuraient dans le service, moins elles
interagissaient entre elles
• Restent assises dos au mur
• Conséquence sur santé mentale : Dépriment
Osmond fait appel à un psychologue (Robert Sommer) qui va s’intéresser au lien entre le
mobilier et les conversations entre les résidents.
Sommer étudie la cafétéria de l’hopital :
– Tables de 1 m x 2 m pour 6 personnes
– 6 distances et orientations possibles (cf schéma)
– il prend note de la fréquence des conversations selon les orientations et
distances possible
Il effectue 50 séances d’observation
– Conversations en F-A: 2 fois plus fréquentes qu’en C-B
– C-B: 3 fois plus fréquentes qu’en C-D
– Autres positions: aucune conversation
 différence de probabilité de conversation selon la distance et l’orientation
La position en coin (F-A) est la plus sociopète
Il retourne dans le service pour femmes âgées, les malades se trouvaient le plus souvent
en positions C-B ou C-D ce qui explique l’isolement progressif de ces personnes.
– Distance interpersonnelle élevée
Elles disposent d’un territoire restreint: et ne disposent pas d’espace pour ranger leurs
affaires personnelles
– Espace personnel menacé : elles vont donc tenté de fuir ou de se battre
plutôt que de tenter l’interaction
Expérience:
– Introduction de petites tables carrées avec des chaises disposées autour
 Après une période de résistance, le nombre de conversations a doublé
Certains aménagements considérés comme semi-fixes dans une culture peuvent être
fixes dans une autre
Exemple:
• Murs mobiles au Japon : pièce polyvalente
• A chaque pièce son usage en Occident
• Chine: un invité n’est pas censé déplacer sa chaise à moins d’y être
convié par son hôte : la chaise est censée être fixe
3. Espace à organisation fixe
Dans les bâtiments, il y a un mode de regroupement, de disposition dans l’espace;
partition interne :
• Occident: organisation fixe de l’espace à l’intérieur des maisons
– Relativement récent: jusqu’au XVIIIème siècle, les pièces n’avaient pas de
fonctions fixes : pièces polyvalentes
 Impossible de s’isoler: pas d’espace privé ou spécialisé
 En public: maintenir la façade (Goffman); c’est fatiguant, ca stress
les individu qui vont devoir se retiier pr se décharger de la pression
du regard des autres.
 Éléments architecturaux permettent de se décharger
périodiquement de ce fardeau. Nous avons appris de temps en
temps à laisser tomber la pression.
Urbanisme :
– USA: plan en échiquier (Numéro de rue au lieu de noms idem pr les
avenues)
– France: plan radiocentrique : les gens se retrouvent ds les centres. Un
center ville ou tt le monde se retrouev (pas la meme chose aux USA)
– Japon: ce sont les croisements qui portent un nom, pas les rues
 Maisons numérotées dans l’ordre de leur construction
Winston Churchill: « Nous donnons des formes à nos constructions, et, à leur tour, elles
nous forment » (cité par Hall, 1963) LA manière dt on organise l’urbanisme : on le fait en
imprimant nôtres culture mais en retour les cadres urbanistique les enculture, il se
socialise ds des endroit marqué par la culture.
Des problèmes ont été posés par l’adaptation à l’espace organisé lors des migrations
– Ex: maison arabe disposée en fonction de l’organisation sociale
correspondante
 Rôle des terrasses pour la vie sociale des femmes, de la cour
centrale pour recevoir les invités, etc. hommes ne peuvent pas allé
en terrasse
… ou du développement touristique
– Ex: Piscines construites pour les touristes sur les toits de Marrakech  les
femmes déserte les terrasses
Le fait de ne pas vouloir être ac les autres femme : doivent rester enfermé
ds leur maison (car terrasse meme si appartient à la maison engendre des
contact ac les autres)
Proxémie: critiques et évolutions
Il n’y a pas de support empirique systématique de ses théories élaborées par Edward
Hall : il y a un manque de rigueur scientifique, il n’y a pas d’étude systématique des
distances. Il évoque ses observations et expériences personnelles
Études de Michael Watson
– Confirme la distinction entre cultures du contact et cultures de l’évitement
• Arabes, Latino-américains, Français, Italiens et Turcs
• Allemands, Anglais, Norvégiens, Japonais, Asiatiques du Sud-Est,
Inde, Pakistan et USA
– Aucun groupe culturel n’a pu verbaliser ces règles culturelles
La théorie de l’équibre d’Argyle et Dean (1965)
Toute relation peut être située en fonction du degré d’intimité
Toutes les relations sont imprégné par un rapport approche-évitement
On ajuste nos comportements non-verbaux afin de maintenir ce degré d’intimité
La distance et contact visuel se compensent mutuellement :
 Ex: Je suis distant des étudiant(e)s assis(es) au fond de l’auditoire, donc je vais les
regarder pour leur montrer que je veux maintenir la relation malgré la distance.
 On essaye tjs d’équilibrer les différentes modalité de communication pr renforcer
l’impression qu’on veut donner quant à la relation ac l’autre. On veut refléter la valeur
de la relation.
 Je regarderai moins celles et ceux du premier rang pour compenser la trop
grande proximité
 Autre ex: 10 personnes dans un ascenseur regardent la progression des étages
-Évite de devoir se regarder
-Si une personne se retourne et en fixe une autre dans les yeux: augmentation du
rythme cardiaque, de la pression sanguine. Qd on transgresse les normes (trop
près ragrde tro lgt ds les yeux), cela va créer des reaction émotionnelles (rythme
cradiaque.)
Autres modalités de compensation :
 L’intimité du thème de la conversation peut compenser la proximité physique
-Le temps qu’il fait vs nos angoisses personnelles
 Expression faciale:
-Moue vs Sourire
Maintenir la relation à la bonne température
Expérience de Argyle et Dean (1972)
Ils demandent aux sujets de regarder l’objet et de s’asseoir aussi près que possible pour
le voir confortablement
La nature des objet varie:
–Photo
–Personne les yeux fermés
–Personne les yeux ouverts
Position en centimètres par rapport à
l’objet
Suje
ts
n
Phot
o
Yeux
fermés
Yeux
ouverts
Adul
tes
6
90.7
86.4
108.5
Enfa
nts
6
42.9
70.1
79.8
Tota
l
1
2
66.8
78.2
94.2
S’il y a contact visuel, on va compenser par une augmentation de la distance et
inversement.
La théorie de la violation des attentes (Burgoon, 1988) :
Elle propose de raffiner un pt peu la théorie d’Argyle et Dean.
Ds tt situation d’interactions, les participants ont des attentes communicationnelles: il
s’agit de modèles de comportements verbaux et non- verbaux anticipés en fonction d’un
certain nombre de critère: (attente sur cmt la personne est censé se comporter)
– Du contexte: normes culturelles concernant la distance (Hall)
– Du type de relation: ex. professionnelle ou amicale
– Des caractéristiques des communicateurs: âge, sexe, apparence physique,
style communicationnel, etc.
Il existe donc une attente communicationnelle concernant la distance. Le fait de
connaître des normes ne veut pas dire que l’on va forcément s’y conformer. On est donc
libre de s’y conformer ou pas
Que se passera-t-il si vous ne le faites pas?
Contrairement à Argyle et Dean (tt violation de la norme est négatif et l’autre va
compenser cette violations), Judee Burgoon ne considère pas que s’écarter des normes
proxémiques est nécessairement mauvais pour la relation. Cela dépend des objectifs que
l’on attend de la communication.
Dans certains cas, ne pas respecter la règle peut être bénéfique  permet, maximise les
chances d’atteindre un objectif de communication
Qd est ce bénéfique et qd est ce que cela ne l’est pas ? Cela dépend de:
– L’amplitude de la violation (si violation est gd ou pt)
– La valence de la violation (si la violation est perçu comme +ou -)
– La valence du pouvoir du communicateur
L’amplitude de la violation
– Si la déviation est minime par rapport à l’attente, elle ne sera pas
remarquée ou pas interprétée
– Si la déviation est forte  violation de l’attente  attention vers le comp
de transgression et distraction
• Au lieu de se concentrer sur ce que vous dites, l’autre s’interrogera
sur la nature de votre relation (qu’est ce que l’autre cherche à faire)
La valence de la violation : cmt l’autre interprète la violation de l’attente)
– Comment la transgression de l’attente est-elle interprétée?
– Le comportement est-il jugé agréable ou désagréable?
– Certains comportements sont facilement interprétables, d’autres sont
équivoques, ambigu
• Regard prolongé: domination, séduction?
• Toucher: affection, confiance, dominance, invitation, désir?
– La plupart des comportements sont facilement interprétables en fonction
du contexte
La valence du pouvoir du communicateur
– Que peut-il/elle faire pour moi? Quels sont les enjeux de la communication
ac cette personnes ?
– Que peut-il/elle me faire? Est ce qu’il y a un risuqe, est ce qu’elle peut
avoir un pv sur moi ?
• Calcul de probabilité: quelles seront les pertes et gains potentiels
ds cette interaction ? Craindre qu’ils se passe qqch de – ou plutôt
espérer qu’il se passe qqch de +
– C’est lié :
• Aux rapports de pouvoir
• Ex.: entretien d’embauche
• Aux motivations sociales: appartenance, contrôle, valorisation,
confiance
L’effet de la violation des attentes dépend de l’évaluation de l’offenseur par l’offensé
– Si vous êtes perçu(e) comme quelqu’un de peu attrayant ou ayant peu à
offrir  réaction négative
• A éviter: l’attention portée à la relation aura une influence négative
sur l’atteinte de vos objectifs
• Risque d’etre perçu comme - Attractif, crédibilité, influence,
engagement (cf entretient d’embauche)
– Si l’interlocuteur vous aime bien, ou que vous pouvez lui apporter quelque
chose  bonne surprise
• La proximité physique se traduira en proximité psychologique, et
cela facilitera la réalisation de vos objectifs communicationnels
– Illustration: « Coffee and cigarettes » de Jim Jarmusch: « Renée »
• Le serveur essaie de l’aborder, mais elle reste sur la défensive
5. Le modèle systémique
Il est utilisé bcp en communication, dans les thérapies familiales.
Le modèle du télégraphe
Shannon et Weaver (1949) : il s’agit d’un modèle mathématique de la communication
Critiques:
Il s’agit d’un modèle linéaire, le message va de la source au destinataire
En outre, il s’agit d’une théorie de l’information, et non pas d’une théorie de la
communication. La signification du message n’est donc par conséquent pas
problématisée (évacuation du problème de la signification).
Il s’agit aussi d’un processus de codage - décodage
Le modèle circulaire
Il y a l’introduction du feedback dans le modèle du télégraphe
Critiques
La métaphore du ping-pong est assez insuffisante. Dans la réalité, les gens échangent
plusieurs messages simultanément
Il existe plusieurs canaux : verbal et non-verbal (gestes, visage..). Il n’y a donc pas une
seule balle mais plusieurs.
Les mots ne sont pas les choses, ce qui engendre le problème de l’interprétation
(connotations, métaphores, etc.). En effet, derrière un geste, un mot, il y a toute une
série de sens qui peuvent émerger, ce qui peut engendrer des interprétation diverses.
Le modèle transactionnel
Ce modèle prend en compte que les gens agissent simultanément
Pour Wilbur Schramm (1970): les gens agissent simultanément en tant qu’émetteurs et
récepteurs. Quand une personne parle, l’autre communique également qqch. Il faut
considérer l’émeteur et le récepteur comme une même personne. Lors d’une
intervention on est les deux (Transceiver: transmetter + receiver)
L’ Émerec correspond a l’ émetteur + récepteur
La transaction est active de la part des deux personnes (investissement actif des 2
parties). Au début d’une interaction on se met d’accord sur qui sont les protagonistes,
quelles sont les règles en jeu dans l’interaction…Lors des première étapes de la
communication les gens vont se mettre d’accord sur cette interaction.
La communication interpersonnelle est considérée comme un processus transactionnel.
Les personnes encodent et décodent simultanément. Elles ajustent leur communication
en fonction de l’évolution de la transaction
Dans une interaction, il y a des concessions mutuelles, des ajustements (Voir cours sur le
common ground par Olivier Klein).
Chacun des éléments du message peut nuancer les autres
L’Encodage et le décodage sont influencés par les cultures d’appartenance des
participants, et par leurs expériences personnelles
Tout cela prend place dans un contexte socioculturel donné. On doit prendre en compte
le contexte globale ds lequel l’interaction a lieu.
Schéma :
Le contexte socio culturel englobe les 2 participants, groupes d’appartenance de la
personne A et B , les exp personnelles, leur traitement de l’info (cmt ils interprètent les
msg qui leur parviennent), les processus d’encodage, le canal…
Il s’agit d’un modèle plus complexe avec bcp plus de facteurs à prendre en compte mais
sans doute bcp plus réaliste que le modèle du transfert de l’info.
Le modèle systémique
Ce modèle a été élaboré à partir des années 1950 par « l’école de Palo Alto » en
Californie mais a surtout eu beaucoup d’influence dans les années 70.
L’école de Palo Alto est consitué d’un groupe de penseurs provenant de différents
horizons (sociologues, psychologues, anthropologues…). Ces penseurs ont été influencés
par la théorie des systèmes, la cybernétique, la logique, la sociologie, l’anthropologie …
Parmi eux, on compte : Birdwhistell, Hall, Goffman, Bateson, etc. (le collège invisible).
Tous ces auteurs ont apporté de nouvelles perspectives sur la communication qui vont
être intégrée à ce modèle afin de former un tout cohérent. Ces auteurs essayent de se
mettre d’accord pr comprendre les processus de communication. Ils proposent une
théorie générale de la communication dans les systèmes humains. C‘est une sorte de
synthèse sur tout les révolution qu’il y a une dans la communication jusqu’ici.
Cette théorie trouve des applications en psychothérapie, psychologie des organisations,
etc.
« La nouvelle communication » (Winkin, 1981) reprenant cette théorie a eu une énorme
influence.
Ces auteurs ont été qualifié de collège invisible comme s’ils avait formé une sorte d’école
ensemble alors qu’ils n’ont jms été réuni ds la même institution mais ils ont tous
contribuer au renouveau de la communication.
Gregory Bateson
C’est une figure de référence de l’école de Palo Alto, c’est un des parrains de cette école.
Ces idées sont à la base de la théorie.
Bateson est un anthropologue britannique. Les anthropologues font des études sur le
terrain et ils utilisent la photographie et les film sur ces personnes de diverses cultures.
Ils essayent de mettre en lien une culture, la manière dont elle est apprise au enfant et la
personnalité des personnes appartenant à cette culture. On les appelle des
anthropologues psychologiques.
Bateson est l’époux de Margaret Mead (fille de G. H. Mead)
Il est l’auteur de « Naven » (1936) et, avec M. Mead, de « Balinese Character: a
photographic analysis » (1942): fruit de deux ans d’observation dans un petit village des
montagnes de Bali
Il filme et photographie les interactions entre villageois
Margaret Mead cherche à comprendre l’origine du tempérament balinais à partir des
rapports entre parents et enfants  Selon Mead, les Balinais ont un caractère réservé,
placide.. Elle veut expliquer ca en remontant au rapport entre la mère et l’enfant.
Selon elle, l’enfant est soumis à un régime de ‘douches froides’ ce qui explique qu’il se
retire, évite le contact avec les adultes
Interactions mère-enfant (Illustration: Winkin, 1981)
1. La mère demande à son fils de venir à elle
2. L’enfant vient se blottir contre sa mère
3. Elle frotte sa tête contre lui (photos 1 et 2)
4. Visage inexpressif, regarde ailleurs (3)
5. Il tête (5 et 6)
6. Elle regarde ailleurs (7, 8, 9)
7. Tous deux regardent vers l’extérieur (9)
L’enfant est toujours coupé ds ses élans affectifs par la mère. Il apprend donc qu’il ne
doit pas trop attendre des interactions ac autrui.
Sur les photos, on remarque qqch qui commence par un contact très chaleureux, mais la
mère se détourne très vite.
C’est ce que Mead appelle la double contrainte
La double contrainte (double bind)
« La mère incite continuellement l’enfant à montrer son émotion – amour ou désir, jalousie
ou colère – mais c’est seulement pour s’en détourner, pour briser le lien, au moment où
l’enfant, pris dans une spirale affective, demande à sa mère quelque réponse émotionnelle »
(Bateson et Mead, 1942, cité par Winkin, 1981)
–Ex: « Sois autonome ! »
La double contrainte se caractérise par le fait qu’on accueille les émotions et puis qu’on
ferme et l’enft se retrouve seul ac ses émotions.
Les niveaux logiques
On retrouve différents niveau logiques dans la double contrainte
 L’homme énonçant « Je suis en train de mentir » dit-il la vérité?
 Comment dénouer le paradoxe?
// paradoxe logique de Russell
 Si on veut dénouer le paradoxe de cette assertion je sui en train de mentir, il faut se
référer à Russel et à sa théorie des types.
La classe des classes n'appartenant pas à elles-mêmes appartient-elle à elle-même ? 
En d ‘autre mots : Si on a une classe qui est une classe de classe qui rassemble les classe
qui n’appartienne pas a elle même est ce que cette classe peut appartenir à elle même ?
Un barbier se propose de raser tous les hommes qui ne se rasent pas eux-mêmes, et
seulement ceux-là. Le barbier doit-il se raser lui même?
Si on répond oui, alors, comme par définition les membres de cette classe
n'appartiennent pas à eux-mêmes, elle n'appartient pas à elle-même: contradiction.
Mais si on répond non, alors, elle a la propriété requise pour appartenir à elle-même:
contradiction de nouveau
Comment résoudre ce paradoxe ??
Les niveaux de communications :
Il faut introduire une différenciation entre deux niveaux. Russel propose la théorie de
types comme solution. Les ensembles sont de types hiérarchisés. Un ensemble ne peut
contenir que des objets de types strictement inférieurs à lui-même, de sorte qu'on ne
peut tout simplement plus poser la question paradoxale.
Une classe de classe n’est pas la meme chose qu’une classe et on ne peut pas faire la
même opération sur une classe que sur une classe de classe.
 Bateson: « I am lying »
Ces mots relèvent simultanément d’un énoncé de niveau I et d’un énoncé de niveau II, le
second énoncé étant d’un niveau d’abstraction plus élevé que le premier
 Énoncé (type I) + commentaire sur l’énoncé (Type II)
 Niveau I : je mens
 Niveau II : je suis en train de mentir dc n’écoutez pas ce que je dis au niveau I vu
que je mens
 Les deux niveau ne peuvent pas être traiter de la même manière car ce sont des
énoncé différents.
Communication et psychopathologie
Bateson fait une nalyse de la schizophrénie à la lumière de ses théorie de la
communication
Bateson appliquera ce concept dans « Vers une théorie de la schizophrénie » (1956)
A: Soit un système familial où:
 Le père est faible ou absent
 La mère est hostile à l’enfant ou effrayée par lui
B:
 Si l’enfant s’approche de sa mère, celle-ci se retire (Type logique de niveau I)
 2. Si, alors, l’enfant se retire, la mère simule une approche qui dénie son retrait
L’approche simulée est en fait un commentaire sur son geste antérieur (Type logique de
niveau II): « Je ne suis pas en train de te fuir » ne croit pas que ce que j’ai fait juste avant
c’était pour te fuir.
C:
 1. Si l’enfant comprend la distinction entre les deux types de messages, il est puni:
il comprend que sa mère le rejette mais tente de lui faire croire qu’elle l’aime. Il
se rend compte que sa mère fuit et ce n’est pas gaie. Il doit donc faire comme s’il
ne comprenait pas et interpréter que sa mère qui revient vers lui c’est une preuve
d’amour..
 2. Mais s’il joue le jeu de la mère, il doit s’approcher d’elle quand elle s’approche
de lui. Or, dès qu’il s’approche, elle se retire  punition
 3. L’enfant est donc coincé: aucun choix possible
Ce type de communication impossible serait selon Bateson à l’origine de la
schizophrénie.
« L’enfant est puni parce qu’il interprète correctement ce que sa mère exprime; et il est
également puni parce qu’il l’interprète mal. Il est pris dans une double contrainte »
(Bateson, 1956, cité par Winkin, 1981)
« Le schizophrène adulte peut se définir par cette même incapacité à distinguer les
messages de niveau I de ceux de niveau II. Il prend littéralement tout message émis ou reçu.
Il ne métacommunique plus, à son propos ou à propos d’autrui » (idem)
Toute communication peut avoir plusieurs niveau.
« Une logique de la communication »
Dans ce livre, Paul Watzlawick, Janet Helmick Beavin & Don Jackson (1967) proposent
une théorie unifiée à partir de l’ensemble des travaux de l’école de Palo Alto en se basant
fortement sur les propos de Bateson
Cette théorie est appliquée aux systèmes familiaux ce qui donne lieu à la thérapie
systémique.
Cette théorie s’articule autour de 5 axiomes de la communication :
1. L’impossibilité de ne pas communiquer
Cet axiome se base sur l’idée que le comportement n’a pas de contraire. En effet, ne rien
faire est déjà un comportement.
Si tout comportement a valeur de message, si le comportement peut être interprété
comme ayant une signification, on ne peut pas ne pas communiquer.
Axiome 1: On ne peut pas ne pas communiquer
Argumentation :
Les messages sont polyphoniques, exprimer par différents canaux: verbal, tonal,
postural, contextuel, etc. Tout ca sont des comp interprété  impossibilité de la non
communiucation.
Chaque modalité spécifie le sens des autres : il y a une sens qui émerge des interactions
entre les différents canaux.
Watzlawick et al. s’intéressent à l’effet pragmatique des combinaisons de modalités.
Le schizophrène cherche à ne pas communiquer
« Le schizophrène se trouve aux prises avec le problème insoluble de dénier qu’il
communique quoi que ce soit, et en même temps de dénier que son déni lui-même soit une
communication » (Watzlawick et al., 1972, p. 48).
Il essaye de ne pas communiquer, de se retirer de la communication or c’est impossible.
Si on refuse de communiquer, il faut le dire et dc on communique. Si on refuse de
reconnaître que l’on ne peut pas se retier de la communication on rentre ds le déni de la
réalité et par conséquent ds la schizophrénie.
 Ex: Jeune femme schizophrène lors d’un premier entretien. Elle arrive et
proclame "Ma mère a dû se marier, et me voilà"
Après interprétation, cela signifiait:
 Qu’elle était le fruit d’une grossesse illégitime
 Que cela avait été la cause de la psychose
 « a dû se marier » pouvait signifier : Qu’il ne fallait pas blâmer la mère, mais la
pression sociale ou que la mère était furieuse de la contrainte subie, dont elle
rendait responsable l’existence de la patiente
 « Me voilà » signifiait sa présence dans le cabinet du psychiatre et sa venue au
monde
-sa mère l’a rendue folle
-elle devait lui être reconnaissante car elle avait péché et souffert pour la
mettre au monde
Il y a donc une ambiguité de la phrase qui doit être interprété à différents niveaux.
La communication qui n’indique pas quelle interprétation est la bonne et donne la
possibilité de dénier chaque interprétation (ex : vous voulez dire que : votre mère a du
se marier car elle était enceinte de vous : « mais pas du tt » ou votre psychose est du à
votre mère : « mais pas du tt »… « Ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire »). La
phrase manque d’indice pour faire une bonne interprétation.
On peut communiquer en faisant mine de ne pas le faire.
On peut invoquer une cause externe pour ne pas communiquer : on peut toujours
remettre la faute sur l’extérieur. C’est a cause de qqch d’autre en dehors que l’on ne peut
pas s’exprimer.
« Personnellement, je ne verrais pas d’inconvénient à vous parler, mais en moi, quelque
chose de plus fort que moi m’en empêche, et on ne peut m’en vouloir »
L’individu se persuade lui-même qu’il est à la merci de forces indépendantes de sa
volonté
On peut définir le symptôme par sa valeur de communication: il s’agit d’un message non
verbal. Les systémiciens utilise bcp les symptômes meme s’ils sont somatique comme
des signes symbolique et non pas indexique (montrant un mal concret).  Qu’est ce que
la personne veut communiquer a travers ces symptômes.
2. Niveau de la communication : contenu et relation
Le message a deux aspects:
 Indice: transmet une information  contenu
 Ordre:info sur la manière dont on doit entendre le message: définit type de la
relation entre les partenaires
exemples:
 « Veillez à relâcher l’embrayage progressivement et sans à-coups »
 « Vous n’avez qu’à laisser filer l’embrayage et la transmission sera fichue en un
rien de temps »
 Contenu, idée comparable mais la relation est différente (énoncé 1 est bcp plus
égalitaire dans l’énoncé 2 le moniteur met l’élève ds une situation de fautif).
Le message est porteur d’assertions du type :
 « C’est ainsi que je me vois »
 « C’est ainsi que je vous vois »
 « C’est ainsi que je vous vois me voir », etc.
C’est comprable qd on essaye d’entrer des commandes dans un ordinateur :
- Chiffres + information sur l’opération à réaliser sur les chiffres (ex:
multiplication)
- Information + information sur l’information (méta-information)
La métacommunication est la communication sur la communication
 Ex: « Je plaisantais », « Ceci est un ordre »
Dans les relations « saines » (rôle bien défini ainsi que les règles), on peut se focaliser
sur le contenu.
Dans les relations « malades », il y a un débat sur la nature de la relation, on va
s’intéresser à l’ordre plutôt qu’ à l’indice.
Axiome 2: Toute communication présente deux aspects: le contenu et la relation, tels que le
second englobe le premier et par suite est métacommunication
3. Ponctuation de la séquence des faits
Il s’agit du problème de l’unité d’analyse: quand commence une communication?
Qd on essaye d’analyser la communication, il se pose la question de qd est ce que ca
commence et qd est ce que ca fini ? Est ce qu’on peut parler d’une communication ?
On a svt affaire à de long échange. Le psychologue qui observe à un moment une
interaction est celui qui va déterminer qd commence l’interaction. Dc la ponctuation
dépend du chercheur mais aussi des protagonistes qui ne peuvent pas être d’accord sur
la ponctuation de l’interaction. La ponctuation est arbitraire.
Behaviourisme
Stimulus  réponse  renforcement
Il s’agit d’un ordre dans les éléments très clair pour les behavioristes.
 Ex: rat: Clochette  appuyer sur un levier  nourriture
Pr les systémiciens c’est une manière très simpliste de voir la communication. Chacun
des protagonistes peut voir une séquence différemment.
Pour Bateson et Jackson il s’agit de séquences plus longues. Chaque élément de la
séquence est en même temps stimulus, réponse et renforcement.
 Le rat peut penser: « J’ai bien dressé mon expérimentateur. Chaque fois que
j’appuie sur le levier, il me donne à manger »
Ds la communication humaine: les partenaires ponctuent les interactions de manière
variable
 « C’est toi qui a commencé! »
 « Mais non, c’est toi! »
Il peut y avoir des conflit sur la manière dt on va décider le commencement d’une
situation de communication.
Souvent il y a des conventions  La ponctuation est conventionnelle
Ces conventions permettent de structurer l’interaction.
Ds certaines circonstances on est en désaccords sur la structuration  conflits sur ce
qui est a prendre en compte dans la structure de la communication.
 Ex: Couple
Mari: le repli est ma seule défense contre la hargne de ma femme
Femme: je le critique parce qu’il se replie. Ma hargne est expliqué par son
repli
Schéma :
Mari:regarde plutôt 2-3-4, 4-5-6, etc.
Femme: regarde plutot 1-2-3, 3-4-5, etc.
On peut avoir la distorsion de la réalité en thérapie de couple. Les gens ne sont pas
d’accord sur la définition de ce qui est objectivement vrai.
Axiome 3: La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de
communication entre les partenaires
On peut appliquer ca a d’autre type de relations : cf les conflits intergroupes (qui a
attaqué le premier)
4. Communication digitale et communication analogique
Communication digitale: le lien est arbitraire entre le symbole et le référent
 La communication verbale : lien du a des convention sociales, culturelles
 C’est surtout le domaine du contenu : on va s’intéresser à ce lien entre symbole et
référent
Communication analogique: lien est non arbitraire (voir cours 2)
 La communication non-verbale répond à ce critère
 C’est le domaine privilégié de l’expression d’une relation. Le non verbal est plutôt
lié à l’affectif selon eux.
La communication analogique :
Elle ne permet pas d’exprimer des liens logiques
Ex: « Si …. alors … » avec du non verbal, on a intérêt a possédé un langage assez codé
qui va finalement en faire un langage verbal.
Cette communication ne permet pas d’exprimer la négation
C’est une communication plus ambiguë :
Comment interpréter :
 Larmes  tristesse ou joie?
 Poings serrés  colère ou embarras?
 Sourire  sympathie ou mépris?
 cette communication se prète plus à des erreurs d’interprétations
Cette communication ne distingue pas le temps: passé, présent, avenir. On en peut pas
décrire qqch qui a eu lieu ds le passé et le distinguer de qqch qui a eu lieu ds le futur.
La communication digitale :
Elle est plus précise, complexe, souple et abstraite.
Elle est pauvre en vocabulaire adapté aux aléas de la relation : on a du mal à traduire en
mot ce qu’on ressent ds une relation. On aura plutôt tendance à l’exprimer par des
indices non verbaux.
Ce pose alors les problèmes de la traduction de l’un à l’autre.
Comment passer du Digital à l’analogique ?
Il y a perte d’information
Ex: la formation des symptômes chez l’hystérique : certaines patientes expriment qqch à
travers des somatisations. Les psychothérapeutes ont durs à comprendre ce qu’elles
expriment à travers ces symptômes. Si elle avait pu l’exprimer de manière digital on
l’aurait mieux compris.
Comment passer de l’Analogique au digital: comment trouver les mots pour parler sur la
relation ?
Axiome 4: Les êtres humains usent de deux modes de communication: digital et
analogique. Le langage digital possède une syntaxe logique très complexe et très commode,
mais manque d’une sémantique appropriée à la relation. Par contre, le langage analogique
possède bien la sémantique, mais non la syntaxe appropriée à une définition nonéquivoque de la nature des relations
5. Interaction symétrique et complémentaire
Bateson (Naven, 1936) s’intéresse au processus de schismogenèse c’est à dire la genèse
des ruptures. Les sytèmes sociaux, relationnels arrivent a éclater : quel processus sont
responsables de ça ?
 Genèse d’un schisme au sein d’un système social
Il s’intéresse au interaction entre A et B et à comment les influences réciproques de A
sur B font évoluer la relation entre A et B
Il y a deux type de schimogénèse :
 Schismogenèse complémentaire
Ex: le comportement autoritaire de A entraine un comportement soumis de B en retour
(position complémentaire).
Si A en retour arrive a modéré son comportement autoritaire, la relation est en
équilibre. Mais si A est de plus en plus autoritaire et B de plus en plus soumis, le système
va éclater par schimogénèse complémentaire. Pr qu’un système se maintienne ds le
temps il faut des processus de régulations.
 Schismogenèse symétrique
Ex: Comportement violent de A entraine un comportement violent de B.
B essaye de se mettre à la même hauteur. Ca mène à une escalade ds les relation, la
relation devient intenable et il y a éclatement par schismogénèse symétrique.
Dans les deux cas, le système quittera la situation d’équilibre initial ce qui entraine un
schisme
Pour que la relation soit maintenue il faut une feedback régulateur.
Toute Relations seraient fondées sur l’égalité ou sur la différence
 Égalité: on a des interaction symétrique : on essaye tjs de se mettre au même
niveau que l’autre
 Différence: interaction complémentaire
Relations complémentaires :
Un des partenaires est en position supérieure, première ou haute
L’autre partenaire est en position inférieure, seconde ou basse. Il prend la position
complémentaire.
 Ex: médecin-patient, parent-enfant, professeur-étudiant
On peut rester très longtemps en situation complémentaire ds des couples. C’est le
même cas au niveau des couples symétrique.
C’est en l’absence des mécanismes de régulation qu’on peut arriver à la schimogénèse.
Il ne faut pas confondre les statut symétrique et complémentaires avec les notions « bon
et mauvais » ou « fort et faible » . Il faut voir le couple ds sont entièreté et voir le type de
relation ds le couple.
« Ce n’est pas l’un des partenaires qui impose une relation complémentaire à l’autre,
chacun d’eux se comporte d’une manière qui présuppose, et en même temps justifie, le
comportement de l’autre; leurs définitions de la relation sont concordantes » (Watzlawick
et al., 1972, p. 67).
Pour qu’il y ai une relation complémentaire il faut que les 2 parties collaborent à créer
cette relation complémentaire. Il ne faut pas seulement incriminer celui qui est en
position haute.
Axiome 5: Tout échange de communication est symétrique ou complémentaire, selon qu’il
se fonde sur l’égalité ou la différence
Ex : Est-ce qu’il y a encore une barrière de génération entre les familles ?
Le système familial
Les thérapeute utilise cette théorie de la communication pr comprendre lee système
familiaux.
Les individus doivent être compris dans le cadre de leurs systèmes familiaux. On ne va
pas s’intéresser seulement à ce qui se passe à l’intérieur de la tete de la personne qui
présente les symptôme. L’unité d’analyse est le système familial ds son ensemble.
Les systémiciens rejettent l’idée que la personnalité et les motivations individuelles
déterminent la communication dans le système
Ils cherchent moins à savoir pourquoi une personne agit d’une certaine manière qu’à
savoir comment ce comportement influencera le système. Comment le symptôme
s’actualise ds un système particulier, cmt il prend sa place ds un système familial ici et
mnt ?
On va comprendre le système familiale ds le présent plutôt que de s’intéresser à ses
antécédents.
Les systémiciens se focalisent sur le présent plutôt que sur le passé (ce qui est la cas en
psychanalyse)
Chaque famille joue un jeu communicationnel : l’intérêt est de voir quel jeu joue la
famille
Les règles du jeu sont comprises dans les cinq axiomes …
Les jeux sont des séquences de comportement gouvernées par des règles. Le jeu possède
une série de normes respectées par la famille tant que le système est en équilibre. Les
règles ne sont jsm explicité, les membres n’en sont sans doute pas conscient.
Chaque famille joue son propre jeu avec des règles ‘maison’ et crée sa propre réalité.
Chaque famille a sa culture.
Le système recherche l’homéostasie
En biologie, l’homéostasie est la capacité de l'organisme à maintenir un état de stabilité
relative des différentes composantes de son milieu interne et ce, malgré les variations
constantes de l'environnement externe.
Les « mécanismes homéostatiques » permettent de ramener le système perturbé à sa
situation d’équilibre.
Le symptôme du malade mental peut servir à maintenir l’homéostasie du système.
La guérison d’un patient peut perturber le système et peut avoir des répercussions
négatives chez les autres membres de la famille (dépressions, somatisations, etc.).
Les familles sont très résistantes au changement
Recadrages :
Il s’agit de l’outil du thérapeute familial
Les règles destructrices ne peuvent être changées que quand les membres de la famille
les analysent de l’extérieur du système. On est dedans, on obéit au règles… on en peut dc
pas poser un regard critique.
L’enjeu de la thérapie est de permettre au gens de prendre du recul et de recadrer la
communication.
Recadrer consiste à modifier la ponctuation et voir les choses sous un autre angle.
Accepter un nouveau cadre implique d’abandonner l’ancien, il faut en faire le deuil.
Le thérapeute familial aide à recadrer la communication dans le système, aide les famille
à changer et à faire le deuil de ce qu’elle quitte.
Illustration: extrait du film « Parenthood » (chap. 7) :
La mère découvre accidentellement les photos de sa fille avec son petit ami
Comment les 5 axiomes se manifestent-ils dans cette situation?
 1/ On ne peut pas ne pas communiquer : le pt frère : son comportement est
interprété par la mère pr aller ds le sens de ce qu’elle veut démontrer même si lui
ne veut pas communiquer
 2/Niveaux de la communication: Contenu et relation : ce que les protagonistes
disent et le non verbal est très différent : cf photo que la mère dit qu’elle va
mettre ds son portefeuille : ironie.
La mère claque la porte (premier niveau) fou le camp, mais elle veut dire autre
chose dès qu’elle réouvre la porte
 3/Ponctuation de la séquence des faits : début de l’interaction très ponctuel sur
des photo entre la mère et la fille. La mère ponctue au moment ou elle trouve les
photo. Pour elle c’est juste une discussion sur le photo mais la fille fait entrer
l’entiereté de l’histoire familiale ds l’interaction. On ne supporte plus le système
familiale. Ca ramène la ponctuation loin ds le passé.
 4/Communication digitale et analogique : lié a la différence entre contenu et
relation, utilisation de l’ironie, courir après l’autre.
 5/Interaction symétrique et complémentaire : la mère essaye de maintenir une
relation complémentaire et elle se permet de faire des réflexion mais très vite la
fille monte au meme niveau que sa mère (cf vibromasseur)  devoir renégocier
leur relation si elle veulent qu’elle se maintienne.
6. L’identité, perspective interindividuelle
Définitions
 A .Maalouf (1998): « Mon identité, c’est ce qui fait que je ne suis identique à
aucune autre personne »
 Erikson (1968): « La résultante des différentes identifications du sujet »
 A.Manço (1998): « l’identité est un ensemble de stratégies, de comportements,
d’opinions et de représentations propres à un acteur ou à un groupe d’acteurs »
 Lipiansky (1992): « l’identité est un processus cognitif et affectif estime sde soi
particulière) par lequel le sujet se conçoit et se perçoit, elle est aussi la structure
psychique de ce processus ». Dans l’identité on parle aussi des sentiments, ce
n’est pas une simple cognition froide.
Caractéristiques de la notion d’identité
Selon Erikson, 1972 la notion d’identité est multidimensionnelle.
Il s’agit d’un processus dynamique qui se construit et se transforme tout au long de
l’existence. Il y a des moments de la vie, où l’identité est remise en jeu (cf adolescence)
mais même le reste du temps elle n’est pas complètement stable.
Il y a 2 aspects relatifs à l’identité:
 Unité: elle est vécue le plus souvent comme un ensemble cohérent et intégré. Ca
nous permet aussi de nous différencier par rapport aux autres.
 Continuité: elle ne se définit qu'en rapport avec une certaine temporalité. Malgré
que l’on subit des transfiormation de notre identité, on a tjs le sentiment d’être la
même personne du début à la fin de sa vie.
L’identité est dialectique : elle se situe toujours dans un jeu d'influence avec les autres
Le soi
Le soi est une des facettes de l’identité.
Selon DeVito et al., 2001 la soi est l’ensemble des idées, croyances ou sentiments que
chacun a de lui-même.
Le soi possède trois composantes :
 Cognitive: concept de soi
 Affective: estime de soi
 Comportementale: présentation de soi
Il existe deux points de vue :
 Soi privé: aspects de soi invisibles aux autres (croyances, valeurs)
 Soi public: aspects de soi visibles aux autres (apparence physique,
comportement)
Les niveaux d’explication de l’identité (Doise, 1982)
 Intra-individuel: c’est l’identité rapportée à des processus internes au sujet
(perception, évaluation de soi, attitudes envers soi-même, …)
 Interindividuel: c’est l’identité rapportée aux modalités
(reconnaissance, différenciation, identification) entre les individus
de
relation
 Positionnel: c’est l’identité rapportée aux différences de position sociale au sein
des rapports sociaux (étude des relations intergroupes, comparaison sociale,
compétition sociale, …)
 Idéologique: c’est l’identité rapportée à un système d’idéologie, de croyance, de
représentations sociales (étude de l’identité culturelle, de la définition de la
citoyenneté, …)
La spécificité de la psychologie sociale est d’articuler les différents niveaux.
L’identité au niveau interindividuel
G. H. Mead: le Soi social
George Herbert Mead analyse les relations entre individus et société (voir Baugnet,
1998). Il publie « L’esprit, le soi et la société » (1934)
Selon lui, le comportement social est à l’origine de la conscience individuelle
« Le soi est différent de l’organisme physiologique. Il se constitue progressivement. Il n’est
pas donné à la naissance, mais il émerge dans le processus de l’expérience sociale et de
l’activité sociale. Il se développe chez un individu donné comme résultat de ses relations
avec ce processus et avec les individus qui y sont engagés » (p. 207).
Qu’est ce qui fait qu’un être commence à penser, à développer une pensée reflexive. C’est
à des moment où l’individu à rencontrer des situations ou à des moments où ses
manière d’agir routinière vont se révéler inefficaces que la pensée réflexive va se
développer.
Le soi n’existe pas au départ à l’inverse du corps, il émerge ds le processus de
l’expérience sociale. C’est ds la relation aux autre que va naître la pensée et dc la
représentation de soi et par conséquent l’identité.
 L’identité sociale résulte d’un processus permanent qui se réalise à travers les
interactions entre l’individu et la société par les processus de communication
Selon William James, le Soi est constitué du « moi » et du « je ».
 « Je me pense » (Je pense à Moi). Un sujet qui pense (je) et un objet pensé (le moi)
Moi: il s’agit de l’objet de la cognition
« Le soi a la caractéristique d’être un objet pour lui-même – ce qui le distingue des autres
objets et du corps » (p. 208)
Le moi est constitué de l’ensemble des rôles sociaux intériorisés et assumés par
l’individu
Il y a une influence du social sur l’identité, ce qui entraine la création de rôles sociaux
intériorisés
 Social  Soi
Je: Sujet de la cognition. Il réfléchit sur le moi.
C’est l’endroit ou il y a le plus de spontanéité de créativité. C’est ce qu’il y a de personnel
dans la conduite (spontanéité + créativité)
Il s’agit d’une réponse à l’autrui généralisé
 Soi  social
Le Soi consiste en une interaction dialectique du Moi et du Je
La conscience de soi apparaît dans le dialogue entre le Moi et le Je. Tout ce qu’on fait
(acte, attitude, opinion) est gardé en mémoire et vient nourrir la représentation que l’on
a de nous-même. Le je va être intégré dans les représentation du moi. Si on a déjà
exprimer nos opinions et qu’elle ont été interiorisé dans le Moi et on va essayer d’être
cohérent..
Seul le Moi est directement présent à la conscience, le Je n’est saisi qu’après coup. Le je
ne peut pas se percevoir en action, il ne peut percevoir que le moi. Il y a donc toujours
une retard entre le Je et le Moi. La vision clair de la consience de soi vient de la
perception du moi par le je. Ce que le je va faire et comment le je va penser dépend de
la manière dont il se représente le Moi.
Le je est actif, il est en train de faire.
L’identité se forme ds le temps a travers nos interaction ac les autres. C’est au travers de
ces intercations qu’on interiorise une vision de nous même.
Le moi est une représentation (cognitif, affectif, norme) sur lequel le je agi. Le moi est
mis en mémoire. Le je est dans le présent.
Le langage (et donc la dimension symbolique) et le jeu (prise de rôle) vont modéliser le
Soi. C’est ainsi que le soi va se développer ds les interactions sociales. Le jeu et le
langage permettent le développement de l’identité.
Langage:
Il permet la représentation symbolique d’un tiers absent.
Le langage est une possibilité de s’entendre parler. Il nous permet de nous entendre soimême… Ca permet de prendre de la distance par rapport à ce qu’on fait, ce qu’on dit…
Cela permet l’anticipation des effets que produit un comportement sur la conduite
d’autrui. On peut s’imaginer à la place de qqn d’autre et penser à cmt il va réagir si je fait
ceci ou cela.
Jeu:
Il s’agit d’une prise en charge par l'enfant des rôles joués par ses proches ( les autres qui
sont significatifs pour eux : personnes importantes pr eux dans leur entourage direct):
Petit à petit les jeux vont se structurer et les enfants vont participer à des jeux régis par
des règles de plus en plus strictes ac plusieurs protagoniste. Ainsi l’enfant va intégrer,
apprendre les normes sociales. Il apprend ce qu’est une règle et les risques encouru par
la violation de cette règle.  Apprentissage des règles, normes, valeurs et buts de la
communauté
L’enfant doit pouvoir adopter les attitudes de tous les protagonistes. Il doit se rendre
compte de la place qu’il occupe ds le jeu. Il va jouer un rôle qui va lui permettre de se
rendent compte des attitudes des personnage envers lui de l’effet de ces comportement
sur les autres et l’image qu’il donne aux autres.
L'enfant s'invente un "double", un "personnage"
La formation du soi s’élabore dans l’interaction avec autrui à partir de la prise de rôles.
Par le jeu, l’enfant internalise la perspective des autres sur lui
Cela correspond au « The looking-glass Self » (le Soi en miroir) chez Mead. Grâce aux
attitude des autres, on va pv savoir quelle image on a.
On va pouvoir se regarder d’un point de vue extérieur, adopter les attitudes des autres à
son égard
L’organisation des attitudes que les autres ont manifestées vis-à-vis de l’enfant va lui
permettre de créer son soi. La théorie du développement de l’individu est fortement liée
au contexte social extérieur.
« L’individu s’éprouve soi-même non pas directement, mais seulement indirectement, en se
plaçant aux multiples points de vue des autres membres de tout le groupe social auquel il
appartient. Il entre dans sa propre expérience comme un soi ou comme un individu, non
pas immédiatement, en se faisant sujet pour soi, mais en devenant d’abord un objet pour
soi, de la même manière que les autres individus lui apparaissent comme des objets. Cette
opération d’objectivation requiert qu’il prenne les attitudes des autres envers lui-même
dans un environnement social, dans un contexte d’expérience et de conduite où tous sont
engagés » (p. 210)
Autres significatifs: il s’agit des personnes qui ont une influence particulière sur le Soi, le
dév de l’enfant, de son identité (parents, amis proches, amoureux, etc.)
Autrui généralisé: il s’agit de la résultante des conduites tenues par les autres à son égard
et à l’égard des activités communes du groupe. On ne pense pas à une personne en
particulier. C’est le lieu du conformisme, c’est la que se trouve toutes les règles auxquels
on doit se conformer dans le groupe.
« C’est sous la forme de l’autrui généralisé que le processus social influence le
comportement des individus qui y sont impliqués et qui y participent, autrement dit que la
communauté exerce du contrôle sur la conduite de ses membres individuels; car c’est sous
cette forme que le processus social ou la communauté entre en tant que facteur
déterminant dans la pensée de l’individu » (Mead, 1934, p. 155)
La socialisation et l’individualisation sont les deux faces d’un même processus qui
constitue le soi social
« On doit être membre d’une communauté pour être soi » (p.138).
On ne peut pas imaginer un soi émergeant en dehors de l’appartenance à une
collectivité.
Le Soi est l’instance de médiation entre l’individu et les autres (société)
Il y a une dynamique de reconnaissance de l’identité par la société envers le sujet.
L’identité sociale dans l’interaction: « l’interactionnisme symbolique »
Ces gens reprennent et formalisens les idées de Mead
L’interactionnisme symbolique est l’approche sociologique (« école de Chicago ) inspirée
par Mead et fondée par Herbert Blumer (années 1930).
« La communication est l’activité la plus humaine et la plus humanisante dans laquelle les
gens sont engagés ».
Cette approche insiste sur les processus de communication pr comprendre l’identité et
les rôles sociaux.
Ils mettent en avant 3 concepts centraux: la signification, le langage et la pensée
Ces concepts permettent la formation du soi et la socialisation.
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