Audiométrie automatique de Békésy Ce test consiste à balayer le spectre sonore des basses fréquences vers les hautes fréquences par une méthode automatique. La machine va elle-même balayer les fréquences et c’est le patient qui fait varier l’intensité en utilisant un bouton poussoir. Il faut une cabine, un casque et il faut correctement expliquer le test au patient. Dès qu’il entend le son, il appuie sur le bouton, l’intensité va baisser et lorsqu’il n’entend plus le son, il relâche le bouton. Les réponses sont reportées sur un graphique par la machine. Cet examen se fait en sons continus et en sons discontinus pour avoir des courbes superposées. Le test dure vingt minutes par oreille et permet d’avoir le seuil d’audibilité maxima, le seuil différentiel d’intensité et la fatigue auditive. On peut également réaliser ce test en CO. I Seuil d’audibilité La courbe que l’on obtient oscille autour d’une valeur moyenne qui est le seuil d’audibilité. Les écarts obtenus entre les pics supérieurs et inférieurs ne doivent pas dépasser 10 dB. II Seuil différentiel d’intensité Il permet devoir si on a un recrutement au niveau du seuil. On doit toujours comparer une zone pathologique avec une zone saine. III La fatigue auditive Courbes obtenues chez le même patient surdité de perception rétro cochléaire, fatigue auditive Oreille normale ou surdité de transmission Surdité de perception, perte sur les aigus et recrutement Courbe typique des neurinomes de l’acoustique Impossible Avec les otoémissions et les potentiels évoqués auditifs, ces test supra liminaires sont de moins en moins utilisés. IV Audioscan On bénéficie de 64 sons différents par octave de 125 à 16000 Hz. Cette méthode permet de détecter les encoches auditives discrètes sur une petite zone fréquentielle qui pourrait passer inaperçue à l’audiométrie classique. Le patient fait lui-même son scan et doit pour cela être averti des consignes. L’exploration fréquentielle et en intensité est faite entièrement par la machine. Le balayage fréquentiel se fait à niveau constant (variation de fréquence à intensité égale) donc c’est un examen long : environ 20 mn par oreille. Une encoche auditive peut être due à une exposition longue durée ou ponctuelle au bruit, acouphènes, substances ototoxiques (chimiothérapiques), barotraumatisme (plongée). Une acouphénométrie permet de rechercher la fréquence et l’intensité de l’acouphène. Quand on a une surdité, la fréquence de l’acouphène se trouve souvent à la fréquence la plus touchée. Ce sont souvent des personnes dépressives, mais dans quelle proportion cela influe-t-il ? Il n’existe aucun traitement efficace Si on a une surdité, l’aide auditive permet de couvrir le bruit de l’acouphène le masque à acouphène efficace que le jour avant de dormir musique, sophrologie Les hypothèses de l’existence des acouphènes avancées sont les zones cochléaires inertes, les neurones inertes deviennent plus sensibles sur les fréquences avoisinant la fréquence touchée. Si on est en présence d’un acouphène bilatéral, on le recherche de chaque côté avec masking en controlatéral. On utilise l’audioscan dans le cas des surdités héréditaires et souvent avant appareillage auditif.