Inforespace, , , La propulsion des ovnis et les thses de Claude Poher A. Meessen Claude Poher a propos une thorie qui est base sur le concept de particules hypothtiques, appels universons. Ils permettraient dexpliquer la gravitation universelle et certaines anomalies astrophysiques. Ils rendraient galement compte de la propulsion des ovnis au moyen de forces de type gravifique et fourniraient une source dnergie, disponible dans lespace interstellaire. Lanalyse de cette thorie a t entame en priv, bien avant la publication de son livre. Ensuite, la discussion sest poursuivie sur mon site Internet et celui dUfocom . Le septembre , Monsieur Poher a prsent ses ides au GIRA, Paris, en vue dune discussion largie. Puisque celleci a seulement pu tre entame, nous la poursuivons ici, en considrant lensemble des thses proposes. Cela nous amne aussi fournir plus dinformations sur un mode de propulsion diffrent, de type MHD. La Propulsion EM Pulse des ovnis semble fournir, en effet, un modle thorique prometteur. Ce qui tait prvu au GIRA Le GIRA Groupe Interdisciplinaire de Recherches Approfondies a t constitu Paris, vers la fin de lanne . Il comporte, entre autres, des scientifiques de diffrentes disciplines, dont certains tiennent garder leur anonymat. Je fais partie de ce groupe, en tant que membre correspondant. Mme Brunie, ayant accept dorchestrer ses activits, nous a invits le aot en ces termes Claude Poher nous propose de venir discuter avec lui des Universons, le mercredi septembre de heures heures. titre exceptionnel, jai accept le aot de my rendre, puisque cela pourrait fournir dans le cas prsent, loccasion dun change dides plus approfondi, que jespre tre dtach de tout esprit de polmique Je souhaiterais cependant que vous invitiez aussi quelques astrophysiciens professionnels, ayant pignon sur rue, puisquils pourraient apprcier le problme pos dune manire plus indpendante et de manire particulirement comptente. Paris, vous avez assez de possibilits et il me semble quil ne faut pas hsiter, puisque cest une bonne occasion pour tablir un pont vers le monde scientifique et pour montrer que les ufologues cherchent honntement connatre la vrit sur un sujet qui nest quand mme pas simple. Il sagit essentiellement dun problme scientifique. Le public sait que Monsieur Poher tait le fondateur du GEPAN et quil connat bien le phnomne ovni. En outre, il est ingnieur de recherches spatiales et docteur en astrophysique. Il a dirig diffrents programmes de recherche au sein du CNES, mais cela ne permet pas de juger de la validit de sa thorie. Des avis indpendants venant dautres scientifiques seraient donc souhaitables. Mme si leur attitude tait assez critique, ils auraient loccasion de prendre connaissance de certains aspects importants du phnomne ovni. Jai commenc moimme par rfuter toutes les thories de la propulsion des ovnis, formules avant . En prenant connaissance des faits observs, jai constat cependant quil y avait un problme non rsolu et quil tait abordable de manire scientifique. Cest ainsi que mes propres rflexions sur la propulsion des ovnis ont dbut . Comme il se doit, jai envoy M. Poher le aot une copie de ma rponse Mme Brunie. Il a rpondu le mme jour quil tait trs heureux de ma venue cette runion, mais il refusait catgoriquement que des astrophysiciens y soient invits. Daprs lui, ce serait vraiment le meilleur moyen de quotfiche la discussion par terrequot Il ny a aucune urgence y mler des gens qui se sont dclars ouvertement hostiles toute discussion sur les ovnis En outre, je veux profiter de cette occasion pour montrer des rsultats nouveaux Nous avons, mon avis, dj pas mal de choses discuter entre personnes connaissant bien le dossier sans prendre le risque dy mler des interlocuteurs parfaitement inutiles Je ne vois pas dinconvnient ce que le GIRA se lance dans la tentative de convaincre des astrophysiciens parisiens rticents, si cela lui chante, mais sans moi. mes yeux, il y avait un malentendu, puisque lobjectif de cette runion tait quand mme de discuter des universons. Il fallait donc clarifier les fondements scientifiques et analyser les implications astrophysiques de cette thorie en faisant appel diffrents spcialistes de ces questions. Je soumettais donc aussi mes propres arguments une valuation indpendante, mais M. Poher semblait surtout vouloir carter des controverses. II mavertit dailleurs Chacun sait votre hostilit totale mes ides, cest respectable, mais dautres ont envie de discuter de ces questions calmement, donc je compte sur votre attitude constructive que jai vue luvre dans dautres occasions la moindre polmique agressive, je prendrai mes affaires et vous continuerez sans moi. Jai mieux faire. Bien que le refus dune discussion avec des scientifiques spcialiss dans le domaine concern ne soit pas conforme la mthodologie scientifique habituelle, jai pens quil pourrait effectivement tre utile den discuter dabord entre nous de manire plus libre et conviviale. Daprs les termes de linvitation et la raction de Claude Poher, je mattendais cependant ce que la runion aboutisse vraiment une discussion. Lordre du jour fix le septembre par M. Poher et transmis le lendemain par Mme Brunie aux membres du GIRA le confirmait dailleurs Nous commencerons heures, et nous pourrons dborder audel de heures si besoin Je propose de faire une prsentation des rsultats obtenus pendant environ heure, puis douvrir la discussion libre. Patrick Marquet dira aussi un mot de ses propres rsultats. Lexpos de Claude Poher Juste avant le dbut de la runion du septembre, M. Poher me dit que, le soir prcdent, il avait donn une confrence aux Repas Ufologiques Parisiens. Je me suis alors souvenu de cette annonce, mais puisque ces runionsl sont destines un large public, il me semblait vident que le GIRA bnficierait dune prsentation spcifique de la thorie des universons. En fait, il est assez rapidement apparu que M. Poher allait pratiquement rpter la confrence de la veille, avec les mmes transparents, et cela sans se presser pour rserver du temps la discussion annonce. Il nous a donc longuement parl de lhistorique du GEPAN et de ses propres activits, tout cela ayant videmment conditionn le dveloppement de la thorie des universons. Claude Poher mentionna que les dveloppements thoriques antrieurs dont javais contest la validit avaient t modifis au cours des derniers mois et que le thorme fondamental avait pris une forme diffrente. Les conclusions essentielles de sa thorie nen seraient pourtant pas affectes. Chacun a cout trs attentivement et cest seulement h, aprs que les nouvelles ides sur les universons avaient t prsentes, que jai fait remarquer que javais un problme. La programmation prvue mavait permis de rserver une place pour rentrer en train Bruxelles au cours de la mme soire. Patrick Marquet prit alors la parole pour prsenter son tude thorique. Elle porte sur une application des lois de la relativit gnrale. En y ajoutant des hypothses particulires, on peut en dduire diffrents types de modles cosmologiques et M. Marquet en avait trouv un, dont il rsulte quil y aurait partout dans lUnivers une pression dun type particulier. Il estime quelle pourrait tre mise en relation avec le concept de pression qui rsulte de la thorie des universons. Tenant compte du fait que M. et Mme Poher avaient convenu avec lhtel que la runion pourrait se prolonger jusqu heures, en y incluant une collation, jai dcid de rester un peu audel de heures, pour entamer la discussion au moyen de deux transparents qui ne traitaient que du thorme fondamental de la thorie des universons et de sa nouvelle version. Mon intervention sest limite environ minutes, mais jespre avoir pu montrer quon peut la fois chercher la vrit et respecter les personnes impliques. En fait, il y eut mme une ambiance assez cordiale. Jai rappel que Claude Poher et moi, nous nous sommes vus plusieurs fois en . Japprciais beaucoup son engagement pour lufologie, mais aprs son retrait du GEPAN, javais perdu toute trace de lui. Je fus donc surpris de recevoir un courrier en , o il me demandait si jtais intress faire partie dun petit groupe de scientifiques, afin de rflchir ensemble sur des systmes de propulsion avance. Jai rpondu Commenons par en discuter nous deux. Ensuite, on verra. Nous lavons fait, en prcisant dabord les points sur lesquels nous tions daccord. Ensuite, aprs lapparition de certaines ides non conventionnelles sur linteraction gravifique, jai prcis les concepts actuels des physiciens cet gard. Nous avons galement discut des documents photographiques qui furent attribus aux Ummites et dont Claude Poher stait occup avant la cration du GEPAN. Aprs un nouveau silence, jai reu le manuscrit dun livre de pages, intitul GRAVITATION UNIVERSONS ET VOYAGE INTERSTELLAIRE. Claude Poher me demandait de lui donner mon avis et des conseils ventuels. Jai rpondu par une longue lettre qui contenait une srie dobjections. Il sensuivit un change de nombreux courriers lectroniques, portant surtout sur le thorme fondamental de la thorie des universons. Je lai appel ainsi, parce quil sagit dune dmonstration et parce que toutes les autres affirmations en dcoulent. Ce thorme comporte une erreur de physique et malheureusement, quand on la corrige, la thorie scroule. Finalement, jai conseill avec insistance, mais toujours amicalement, de ne pas publier ce livre. Claude Poher ma rpondu quil tait habitu prendre des risques. Pour ma part, jestimais la fois pour des raisons scientifiques et humaines, ne pas pouvoir assister passivement ce quil aille au casino, pour y jouer sa fortune. Il a dcid de passer outre. Le livre fut publi sous un autre titre , mais le contenu ne comportait que quelques petites retouches. La situation tait alors tout fait diffrente, puisque les zttiques franais dont le porteparole travaille avec le prix Nobel de Physique Georges Charpak finiront par dcouvrir les failles de cette thorie. Ils profiteront alors de cette occasion pour proclamer Voil ce que cest que lufologie et mme lufologie scientifique Ce contexte rendait indispensable de publier une analyse de cette thorie et de demander que sa validit soit examine aussi par dautres scientifiques en vue dune recherche objective de la vrit. Claude Poher a rpondu et il y eut un dbat public . Il a cr depuis lors son propre site Internet, spcifiquement consacr aux universons . M. Poher est en effet trs cratif, tenace et travailleur. Je lui rends hommage pour ces qualits, mais une rflexion largie sur le fond des problmes poss restait quand mme indispensable. Linvitation que Claude Poher adressa au GIRA semblait indiquer quil la souhaitait galement. Aprs la runion dans un courrier lectronique du septembre, il ma remerci dtre venu Paris, en regrettant de ne pas avoir su que je comptais quitter heures et que la discussion fut courte. Il fit ds lors une proposition Pour compenser cette brivet, je pense quil serait bon que vous mettiez sous la forme dun texte assez bref les termes de votre intervention. Il linclurait dans son compterendu de la runion, en y ajoutant ses rponses mes objections Ce qui est utile de montrer est que nous attachons tous les deux de limportance une tude rigoureuse de ces questions. Je rponds ici sa demande, mais daprs Mme Brunie que jai consulte, mon texte devrait expliciter et complter les arguments voqus dans la brve discussion, conformment aux objectifs du Groupe Interdisciplinaire de Recherches Approfondies. Il devrait permettre aussi aux membres qui ntaient pas prsents la runion du septembre, un public plus large et si possible, des astrophysiciens professionnels de participer nos rflexions. Trois responsables de la SOBEPS mont galement confirm quils estiment que des ides fondamentales pour lufologie devraient tre analyses et discutes de manire ouverte, en veillant ce que lvolution du dbat soit chronique. Je montrerai que lexpos de M. Poher dbouchait sur trois thses Il ny a pas de matire sombre. Les universons fournissent une source dnergie, utilisable pour des voyages interstellaires. La propulsion des ovnis est de type gravifique et non pas de type MHD. Ensuite, je prsenterai mes objections au thorme fondamental, en tenant compte du fait que certaines erreurs ont t corriges par un traitement relativiste plus adquat. Le concept physique de linteraction des universons avec des particules matrielles acclres reste cependant entach dune erreur fatale. Je tiens insister sur le fait que chacun peut se tromper et que dans une rflexion, on a droit lerreur, mais quon ne peut pas se permettre de persister dans lerreur quand elle est devenue vidente. Les voyages interstellaires relativistes Ce problme mest trs familier puisque je lavais trait moimme au cours des annes et publi les conclusions dans le deuxime rapport sur la vague belge . Il sagit dun beau problme scientifique et en mme temps dune explicitation des enjeux rels de lufologie. Nous savons, en effet, que tout lUnivers est rgi par les mmes lois physiques et construit partir des mmes lments de base. Nous savons galement que la vie a pu clore et voluer par des mcanismes naturels. Il faut donc sattendre ce que cela ne soit pas uniquement arriv sur notre plante. Nos connaissances actuelles sur lvolution du cosmos rendent mme fort probable quil existe des civilisations extraterrestres beaucoup plus anciennes et donc techniquement plus avances que la ntre. Le phnomne des Objets Volants Non Identifis semble indiquer par ailleurs que des intelligences ET ont effectivement trouv les moyens ncessaires pour venir nous visiter et nous observer. Ils le font assez discrtement, mais quand mme de telle manire que les faits observs devraient nous faire rflchir. Le phnomne ovni soulve effectivement une suite de questions importantes. Comment des intelligences extraterrestres pourraientelles traverser limmensit des espaces interstellaires Puisque nous ne le savons pas, nous avons tendance croire que personne ne le sait. Le grand nombre des observations dovnis semble indiquer pourtant que cela nest mme pas tellement difficile. Ceci nous amne la question suivante Le phnomne ovni estil illusoire ou rel Pour le savoir, il suffit de rassembler un grand nombre de faits observs, de les analyser soigneusement et den tirer les conclusions qui simposent. Il se passe quelque chose danormal et nous devrions chercher le comprendre. Ceci conduit alors une autre question Pourquoi la communaut scientifique se comportetelle comme si ce problme nexistait pas Puisque ce paradoxe concerne ce qui est le plus accessible, nous lexaminerons en premier lieu. Cela ne concerne pas seulement les scientifiques, mais galement les responsables politiques, les guides culturels, les mdias et en fin de compte, tout tre humain. Soyons francs, la perspective dun contact direct avec des intelligences ET qui en savent plus que nous nest pas seulement enthousiasmante. Elle met mal laise, puisque nous sommes confronts linconnu. La rponse habituelle cette inquitude est le refoulement. Cet aspect motionnel nest certainement pas ngligeable, mais il faut tenir compte aussi dun aspect qui rsulte de notre dsir de rationalit. De ce ct, on est confront au fait que des changements de paradigmes suscitent toujours une forte rsistance. Thomas Kuhn a bien dfini de quoi il sagit . Un paradigme est un ensemble de croyances thoriquement et mthodologiquement interconnectes. Il permet la slection, lvaluation et la critique des ides qui sont la base de notre comprhension du monde. La science normale travaille dans le cadre dun paradigme donn, parce que celuici sest rvl efficace, bien quil comporte des hypothses sousjacentes, non prouves. Certaines de ces hypothses peuvent tre valables de manire approche. De nouveaux faits observs peuvent donc venir les contredire quand on regarde audel des frontires du domaine o la validit de ces hypothses avait t vrifie. Ceci conduit ce que Kuhn appelle une crise , mais il la situe au moment o la communaut scientifique prend dj assez largement conscience du fait que le paradigme antrieur ne suffit plus pour rendre compte des nouveaux faits observs. Cela implique un processus assez complexe et lent. Au dpart, on occulte tout simplement limportance de ce qui semble perturber les thories connues, parce quon se dit que cela nest pas possible. Les lments qui drangent sont minimiss, voire carrment exclus des publications convenables. On ne peut pas en parler, puisque les autres en dduiraient quon est irrationnel Quand cela nest plus possible, on ragit en imaginant toutes sortes de stratagmes pour raccommoder la thorie existante, sans devoir changer le paradigme sousjacent. Quand on sest rendu compte du fait que cela ne suffit pas non plus, on en vient une rflexion libre, voire effervescente. De nouvelles ides prolifrent. On envisage presque nimporte quoi, mais finalement, cest une seule proposition qui merge. Les autres finissent par sestomper, parce quon nen parle plus. On les oublie et tout se recristallise alors autour dun nouveau paradigme, plus englobant et donc plus satisfaisant. On a retrouv une image du Monde unifie. Ces rvolutions scientifiques sont assez rares, mais relles. En ce qui concerne les ovnis, on nest mme pas encore arriv au stade de la crise , mais elle est invitable, puisque des faits qui sont caractristiques de ce phnomne continuent se produire. On doit ncessairement finir par ne plus se leurrer soimme et par ne plus pouvoir continuer dsinformer le public. Il faudra donc chercher comprendre et expliquer les faits observs, au lieu de les nier. Ceci concerne en premier lieu le systme de propulsion des ovnis, mais tt ou tard, cette investigation dbouchera aussi sur le problme de la source dnergie utilise. Cet aspect suffit dailleurs pour justifier une tude scientifique approfondie du phnomne ovni. On peut dj laborder en se demandant simplement si des voyages interstellaires sont ralisables par des humains. Cest ce point de vue que Claude Poher avait mis en avant , mais le phnomne ovni fournit une justification plus concrte. Admettons donc, comme hypothse de travail, quil soit possible de construire des vaisseaux spatiaux, capables de se propulser de manire continue dans lespace interstellaire. Puisque les distances interstellaires sont gigantesques, ces vaisseaux atteindraient aprs quelque temps une vitesse trs proche de la vitesse c de la lumire dans le vide et il faudrait alors tenir compte des effets relativistes. Je lai fait , en gnralisant les lois de la relativit spciale pour deux rfrentiels qui se meuvent lun par rapport lautre de manire acclre. Par aprs, jai constat que dautres avaient rsolu ce problme de manire indpendante, mais je lavais fait dune manire plus simple, en utilisant une dfinition de la vitesse qui dcoule de la mcanique quantique. Il sagit de la vitesse de groupe. La dure du voyage et lnergie totale requise peuvent alors tre calcules en fonction de la distance parcourir et de lacclration initiale. Claude Poher a fourni des exemples de valeurs pour les dures des voyages, en admettant des acclrations normes. Ces formules sont capitales, mais il faut bien voir ce quelles signifient. La valeur de lacclration initiale est dtermine par la masse au repos du vaisseau spatial et la grandeur de la force applique. Ensuite, on suppose que la force applique reste constante, en tant inverse au milieu du voyage. Puisque la vitesse augmente de plus en plus lentement quand sa valeur sapproche de la vitesse c de la lumire dans le vide, lacclration diminue, tandis que la masse dinertie augmente. Ce qui importe pour nous, cest que les dures des voyages et les nergies requises augmentent de plus en plus faiblement quand on considre des distances de plus en plus grandes. Mme pour les toiles les plus proches, lnergie ncessaire est cependant beaucoup trop grande pour quelle puisse tre emporte au dbut du voyage. Il faudrait donc que cette nergie puisse tre trouve dans lespace interstellaire Ayant dmontr ce thorme moimme et insist sur cette consquence, je suis bien daccord avec Claude Poher que nous devons nous demander quelle pourrait tre la source dnergie utilise. Nous avons lhabitude, en effet, de penser que lespace interstellaire est vide. La thorie des universons est une tentative pour rsoudre ce problme. Si elle tait correcte, elle serait trs importante. Mon analyse ma cependant conduit la conclusion quelle nest pas acceptable. Puisque M. Poher est encore toujours persuad de sa validit, dautres physiciens devraient galement se pencher sur ce problme et oser dire ce quils en pensent. Je regrette de devoir contredire Claude Poher, mais les enjeux de ce dbat nous dpassent tous les deux et si la solution quil propose nest pas la bonne, il faut en chercher une autre. La matire sombre Pour la trs grande majorit des physiciens, il est tabli que plus de de la matire de lunivers est de la matire sombre. Elle est appele ainsi, parce quelle nest pas visible. Elle est constitue de particules neutres, incapables dabsorber, dmettre ou de diffuser des ondes lectromagntiques. Ces particules ont cependant une masse. Elles sont donc soumises aux forces gravifiques et exercent ellesmmes, cause de leur grand nombre, une attraction gravifique non ngligeable sur les toiles et les gaz de particules que nous pouvons observer. Cela permet de dtecter la matire sombre dune manire indirecte. Les premires vidences de ce type ont t trouves dj avant par Fritz Zwicky . On a pu dire que son article fut un des plus grands documents de lhistoire de lastronomie, compter ct de gants tels que Copernic et Kepler. Pourtant, on ny a pas cru cette poque, mais aprs la seconde guerre mondiale, quand lutilisation des radiotlescopes sest gnralise, on a confirm la ralit des effets observs. En fait, on mesure la rpartition des vitesses de rotation en fonction de la distance au centre des galaxies ou groupes de galaxies. Cest possible par effet Doppler, mais les courbes de rotation qui en rsultent prsentent une anomalie flagrante les vitesses ne diminuent pas en fonction de la distance comme le prvoit la thorie de Newton Puisque la grandeur de la force gravifique diminue comme linverse du carr de la distance, lacclration centripte diminue galement. Cest bien connu pour notre systme plantaire, mais dans ce cas, il suffit pratiquement de tenir compte de la masse du Soleil, puisquelle est norme par rapport celle des plantes. Pour les galaxies, il faut tenir compte du fait que la masse totale M de la matire qui exerce une force gravifique F GMm/r sur un corps de masse m, situ une distance r, est la masse totale qui se trouve plus prs du centre de la galaxie. Ce qui se trouve plus loin, na pas deffet. Or, la loi fondamentale de la dynamique newtonienne dit que F ma, o lacclration centripte a v/r. Donc v a.r F/m.r GM/r loi de Kepler. Bien que M augmente avec r, pour les galaxies et groupes de galaxies, elle augmente plus faiblement que r quand on tient compte de la rpartition des masses de la matire visible. Or, les mesures dmontrent que la vitesse v reste pratiquement constante partir dune certaine distance r, mme bien audel du bord externe de la galaxie observable en lumire visible, parce quil y a encore un gaz qui est dtectable dans le domaine des microondes. Lhypothse la plus simple pour rendre compte de cette anomalie est alors dadmettre lexistence dune matire sombre qui interagit avec la matire visible de manire gravifique. Cette matire sombre est donc attire vers le centre de la galaxie ou du groupe de galaxies, mais elle se comporte aussi comme un gaz qui a tendance se rpartir le plus possible. Il en rsulte un quilibre, comme pour latmosphre terrestre. Cette conception est bien ancre et rien nest venu la contredire. Au contraire, on a rassembl de plus en plus dvidences, allant dans le mme sens . Claude Poher affirme pourtant quil ny pas de matire sombre, puisque daprs lui, la thorie des universons permettrait de sen passer. Cest une des thses quil a prsentes au GIRA, comme il lavait dj fait dans son livre et sur son site Internet. Il est vrai quon na pas encore pu identifier les particules neutres dont il est question, en les produisant au moyen dun grand acclrateur de particules, mais personne ne peut prtendre que ce sera toujours impossible. Rappelons quavant , on dcouvrit une anomalie importante en physique nuclaire un neutron pouvait se transformer en proton, mais la mesure de lnergie cintique de llectron mis dmontrait que lnergie ntait pas conserve. En , Pauli suggra dadmettre lexistence dune particule neutre, nayant peuttre mme pas de masse au repos. Si elle tait mise simultanment, elle emporterait lnergie manquante. Fermi formula cette ide de manire mathmatique et donna ce petit neutron fantme le nom de neutrino. Son existence fut seulement tablie de manire exprimentale en , au moyen dun racteur nuclaire et dun trs grand dtecteur, enfoui dans le sol. Il sera galement trs difficile de dtecter les particules neutres qui constituent la matire sombre et leur masse est sans doute trop grande pour quon ait pu les produire jusqu prsent, mais le grand acclrateur LHC qui est actuellement en construction au CERN le permettra peuttre. En tout cas, il existe un argument tout fait indpendant des observations astronomiques cites, pour sattendre leur existence. La physique actuelle repose en effet sur lide que lespace et le temps sont continus, ce qui revient dire quen principe, on devrait pouvoir mesurer des intervalles despace et de temps aussi petits que lon veut. Il ny aurait aucune limite finie non nulle, mais cela na jamais t prouv Pour savoir si cela doit ncessairement tre le cas, jai suppos quil y a une limite a, en exigeant uniquement que cette grandeur doit tre une constante universelle, comme la vitesse c de la lumire dans le vide et la constante de Planck h, pour toute direction et pour tout rfrentiel dinertie. Quand a , il ny a rien qui change, mais il est apparu quon ne peut pas exclure que a puisse tre diffrent de zro. Cela conduirait certaines changements pour des nergies extrmement leves, mais il ny a pas dincohrences logiques. En fait, il devrait y avoir un quantum de longueur non nul, du moment que lnergie totale de lunivers nest pas infinie. Cette thorie de la quantification de lespacetemps a galement conduit la dfinition de nouveaux nombres quantiques, permettant de distinguer les particules lmentaires les unes des autres. Cela se fait dune manire trs naturelle, mais surprenante , parce quil y a plusieurs rseaux despacetemps qui coexistent dans tout rfrentiel, sans devoir imaginer des dimensions supplmentaires comme on le fait dans la thorie des cordes. Cela est vrai pour les particules lmentaires de spin , comme llectron et les quarks qui constituent la matire ordinaire. Le neutrino y est galement reprsent, mais ce systme de classification sapplique aussi aux particules lmentaires de spin , comme le photon, les weakons et les gluons, respectivement responsables des interactions lectromagntiques, faibles et fortes. En outre, cette thorie rend compte du fait que les quarks ont trois couleurs possibles et seulement trois. Cest d au fait que dans lespace, on peut choisir trois axes de rfrence diffrents. Cette thorie explique galement quil y a trois familles de particules lmentaires de spin . Ceci rsulte du fait que le comportement spatial est le mme, quand le nombre quantique associ laxe du temps est diffrent. Toutes les antiparticules possibles apparaissent aussi, les nouveaux nombres quantiques ayant alors des signes opposs. Cela implique cependant une prdiction il devrait y avoir des particules lectriquement neutres de spin qui ne sont pas observables isolment, mais dans des combinaisons bien dfinies tout comme il faut trois quarks pour former un nuclon. Je les ai appels des narks et leurs associations, des neutralons. Ceuxci sont de bons candidats pour rendre compte de la matire sombre. Un premier indice important, pour sattendre leur existence, rsulte du fait quil devrait y avoir sortes de narks. Or, on sait quil y a sortes de gluons. Les raisons sont les mmes. Il ny a que le spin qui est diffrent. Notons en passant que parmi les types de narks, il y en a deux qui sont semblables au neutrino et lantineutrino et que les neutralons peuvent contenir ou narks. Pour linstant, il ne sagit que de sousproduits dune thorie qui gnralise la mcanique quantique et la thorie de la relativit, mais cette thorie est logiquement cohrente. Pour savoir si elle est physiquement valable, il suffirait de produire des neutralons au moyen de collisions dautres particules, ayant une nergie suffisante pour les crer. Attendons ce que LHC pourra nous apprendre cet gard. Indpendamment de ma proposition thorique, il est videmment trs important darriver identifier la nature des particules neutres qui constituent la matire sombre. Ces particules sont trs nombreuses dans lUnivers et elles doivent tre considres comme des vestiges du BigBang. Il convient de mentionner encore une autre raison pour admettre lexistence de la matire sombre. On sait en effet que la structure de lUnivers trs grande chelle est lacunaire, comme une ponge. Or, la formation des parois qui sparent les creux les uns des autres peut sexpliquer par une densification de la matire visible, lie une densification assez stable de matire sombre. Pour prouver cela, il suffit dadmettre que les particules de matire sombre se comportent comme un gaz et de tenir compte des interactions gravifiques. On aboutit alors un quilibre entre les forces gravifiques qui tendent rassembler toutes les particules matrielles et les effets de lagitation thermique qui tendent, eux, disperser le gaz de matire sombre aussi fortement que possible. Je ne vois pas du tout comment la thorie des universons pourrait en rendre compte. Les sondes Pioneer et la source dnergie Monsieur Poher pense pouvoir rejeter le concept de matire sombre, parce quon nen aurait pas besoin. Daprs lui, les universons exerceraient une pression sur les particules matrielles de telle manire que cela modifierait un peu la loi de Newton de la gravitation universelle quand on tient compte de lexpansion de lUnivers. Pour que cette interprtation soit convaincante, il faudrait videmment que les bases de la thorie des universons soient acceptables. Nous y reviendrons. Notons cependant que Claude Poher estime que sa thorie des universons rend galement compte dune autre anomalie. Elle concerne les mouvements des sondes Pioneer et . Ces sondes se trouvent maintenant bien audel des plantes les plus extrieures de notre systme solaire et une tude trs mticuleuse, effectue au Jet Propulsion Laboratory, a dmontr quelles se meuvent comme si elles taient soumises une force gravifique additionnelle, dirige vers le centre du systme solaire . Lacclration correspondante est trs faible de lordre de ,. m/s, mais elle est mesurable. Il est particulirement tonnant que cette acclration semble apparatre seulement audel dune certaine distance du Soleil. En fait, elle augmente fortement entre et UA, pour rester pratiquement constante audel de la seconde valeur . Il est dailleurs bien connu que les lois de Newton sont parfaitement vrifies pour la Terre, situe par dfinition UA, et mme pour Mars, situ , UA. Lanomalie commence donc pratiquement dans la ceinture des astrodes Crs se trouve , UA. Elle crot fortement au niveau de Jupiter , UA et Saturne , UA. Ce sont les grandes plantes du systme solaire. Uranus est dj situ , UA. La masse de Jupiter est fois plus grande que celle de la Terre et celle de Saturne, fois. En outre, il y a des anneaux. Estce d au hasard Lors des dernires mesures tlmtriques, effectues en novembre , la sonde Pioneer se trouvait , UA du Soleil. Le contact a t dfinitivement rompu en fvrier . Pioneer sloigne dans la direction oppose, mais rvle galement lexistence dune acclration additionnelle, oriente vers le Soleil. Lordre de grandeur est le mme et dautres sondes confirment lexistence dune anomalie, comme sils taient attirs un peu plus fortement vers le Soleil quand ils sont loin de celuici. Actuellement, cela suscite beaucoup dintrt et on planifie videmment dautres expriences, pour sassurer de la ralit de cet effet . Une confrence internationale a eu lieu les et mai Brme et une autre a eu lieu Nice, du au octobre . Pour linstant, les hypothses foisonnent. Claude Poher y ajoute celle dun effet cosmologique, dcoulant de la thorie des universons. Il est remarquable, en effet, que cela conduirait une acclration gale Hc ,. m/s, H tant gal la constante de Hubble, mais cela ne prouve pas encore que cest la seule explication possible. Je propose ici une explication qui fait uniquement appel la matire sombre, mais dune manire diffrente de celle qui a t mentionne prcdemment. En fait, avant la formation du systme solaire, il y avait un disque de matire visible, anim dun mouvement de rotation. Il est normal dadmettre que la densit de matire sombre y tait galement plus grande que dans lespace interstellaire. La condensation gravifique qui a conduit la formation du Soleil et des plantes a attir de la matire sombre vers lintrieur de ces corps, mais si une partie de la matire sombre initiale participait au mouvement de rotation gnral, elle a pu rester en place, comme les plantes. Normalement, on suppose que la rpartition de la matire sombre est dtermine par un quilibre statique. Dans ce cas, la matire sombre serait attire vers le centre du systme solaire, mais comme pour latmosphre terrestre, elle aurait galement tendance se rpartir le plus possible. Sa densit diminuerait au fur et mesure quon scarte du centre du Soleil. Jai tabli cette loi, mais je ne connais pas la quantit totale de matire sombre capte par le Soleil. Elle pourrait tre trop petite pour que la densit de matire sombre soit significative audel de sa surface. Ceci sapplique galement la Terre, mais on pourrait envisager des expriences pour sen rendre compte en mesurant g audessous et audessus de la surface de la Terre. Par contre, si une partie de la matire sombre initiale tournait autour du Soleil, elle a pu tre stabilise par quilibre dynamique. Autrement dit, notre systme solaire pourrait comporter des anneaux de matire sombre, analogues aux anneaux de Saturne, sans que nous le sachions. Si ces anneaux taient situs entre et UA, ils rendraient compte de lanomalie des sondes Pioneer. Cela pourrait expliquer pourquoi on y trouve de grosses plantes et pourquoi dautres systmes plantaires nont pas ncessairement la mme structure. La dcouverte des plantes extrasolaires fut en effet trs surprenante cet gard. En tout cas, on nest nullement oblig de croire que la thorie des universons fournit la seule explication possible de lanomalie que nous venons de considrer. Revenons maintenant au problme de la source dnergie, dont les ovnis auraient besoin pour traverser lespace interstellaire. Il est presque vide de matire ordinaire, mais il y a des photons, des neutrinos, des rayons cosmiques et sans doute aussi des particules de matire sombre, puisquil y en a mme bien audel du bord visible de toute galaxie. Seraitil possible que cette matire sombre puisse fournir lnergie ncessaire pour raliser des voyages interstellaires Je me suis dj pos cette question il y a une dizaine dannes . Puisque jai trouv depuis lors que la matire sombre peut tre constitue de neutralons , cette question devient plus concrte. Cet t, jai mme dcouvert un mcanisme envisageable pour en extraire de lnergie. Si tout cela tait vrai, il y aurait une rserve dnergie utilisable devant notre porte, lintrieur mme de notre systme solaire et lon peut penser que des ovnis, installs sur Mars ou des astrodes, par exemple, sy approvisionnent couramment. En tout cas, les observations dovnis ne suggrent nullement quils exploitent une source dnergie conventionnelle. Ce problme mrite au moins quon lexamine, puisque le problme de lnergie est capital pour la socit humaine, du moins longue chance, peu importe ce que lon pense des ovnis. Quel systme de propulsion Claude Poher est parti de lide que la propulsion des ovnis devrait tre de type gravifique. Ce concept fut dj dvelopp par Jean Plantier . Il tait ingnieur et LieutenantColonel. Il sest intress surtout aux effets mcaniques des ovnis, parce quil ne connaissait pas encore ou trop peu les effets lectromagntiques quils produisent. Sa thorie fut ds lors base sur deux postulats. Il est possible dappliquer chacun des atomes qui se trouvent lintrieur dun volume donn une force analogue la force de la pesanteur. Il existe en chaque point de lespace une forme dnergie exploitable. Il lappelait nergie de lespace et croyait que lintelligence qui est responsable du phnomne ovni est capable de lexploiter dans le sens du premier postulat. Daprs celuici, il serait donc possible de crer un champ de forces F mA, o m est la masse des corps considrs, tandis que le vecteur acclration A est suppos tre modifiable volont, en grandeur et en direction. Pour un ovni, la rsultante des forces F qui sont appliques toutes ces parties sajouterait alors de manire vectorielle la rsultante des forces gravifiques ordinaires, gales mg. M. Plantier supposait que la grandeur des vecteurs A est constante lintrieur du volume occup par lovni, mais quelle diminue progressivement audel de sa surface. Daprs lui, ceci conduirait une rduction du frottement de lair, mais la justification essentielle de son hypothse tait videmment que cela liminerait les effets dinertie auxquels on doit sattendre au moment des trs grandes acclrations dont les ovnis sont capables. On constate en effet que la vitesse des ovnis change parfois trs brusquement en grandeur ou en direction. Lacclration serait alors limite un intervalle de temps trs petit, mais Monsieur Poher produit des arguments qui semblent indiquer que les ovnis peuvent produire aussi des acclrations gigantesques de longue dure au moins g pendant secondes, par exemple. Daprs lui, cela exige une propulsion de type gravifique. Une propulsion de type MHD serait exclue, cause des effets dinertie. Ltat actuel de nos propres techniques astronautiques interdit videmment des acclrations aussi grandes et aussi prolonges, parce quil en rsulterait un blackout quon ne peut pas matriser. Le sang des pilotes et des passagers aurait en effet tendance rester sur place, malgr sa viscosit. Notons que Paul Hill a galement adopt lhypothse dun champ de forces de type gravifique , mais chez lui et chez Plantier, il ne sagissait que dun concept phnomnologique. Ils nont propos aucune explication pour rendre compte de lorigine de ce champ de force. Ce nest quun artfact magique, bien que lgrement mathmatis. Claude Poher est all bien plus loin, puisquil a imagin la thorie des universons pour rendre compte dun champ de force de ce type. Reste voir si sa thorie est au moins logiquement acceptable. Nous y reviendrons, car pour linstant M. Poher a focalis le dbat sur des arguments qui semblent sopposer une propulsion de type MHD. Il men avait dj fait part avant la runion du GIRA et pour ma part, javais attir son attention sur certaines donnes quil a ngliges, mais dans son expos, il a insist sur un argument qui lui semble probant. Il est bas sur le modle de lhlicoptre. Cet appareil pousse de lair vers le bas, mais pour quun ovni dune tonne puisse assurer sa sustentation de la mme manire, il devait daprs cette analogie produire un flux dair anim dune vitesse de lordre de km/h. Cela na jamais t observ, mais pourquoi devraiton supposer que les ovnis peuvent seulement mettre en oeuvre le principe de laction et de la raction comme les hlicoptres le font Leur technologie est peuttre un peu plus avance, sans que cela ne signifie quon doit envisager un systme de propulsion de type gravifique. En , jai rejet cette ide , non seulement parce que la production dun champ de force de type F mA, o A est modifiable volont est assez magique, mais aussi et mme surtout parce quun corps donn ne peut pas exercer une force sur luimme. Un lectron, par exemple, est la source dun champ lectrique et dun champ magntique, quand il est en mouvement dans un rfrentiel donn. Au moyen de ce champ, il peut exercer des forces sur dautres particules charges, mais il ne peut jamais exercer une force sur luimme Feynman a voulu comprendre ce fait et cest cette enqute qui la finalement conduit la construction dune magnifique thorie de llectrodynamique quantique et son prix Nobel . Supposer quun ovni puisse tre la source dun champ de forces, au moyen duquel il pourrait sacclrer luimme contredit dj un des principes de la mcanique newtonienne deux corps exercent des forces gales et opposes lun sur lautre, mais pas de forces sur euxmmes. Il y a un peu plus de ans, je cherchais surtout savoir si le phnomne ovni est rel et sil est susceptible dtre tudi de manire scientifique. Il y avait beaucoup dindices dont la cohrence tait remarquable. Pour envisager une tude de ce phnomne, il fallait choisir ou du moins privilgier une hypothse de travail. Au fond, il ny en a que trois. Lhypothse psychosociologique nest pas raisonnable, quand on se donne la peine dtudier un grand nombre de faits observs de manire objective. Lhypothse paranormale est inefficace, parce quon nexplique rien partir de ce que lon comprend encore moins. Lhypothse extraterrestre saccorde bien avec le fait que la trs grande majorit des faits observs indiquent quil sagit de manifestations dune technologie qui nest pas la ntre. Nous ne la comprenons pas, mais cela nexclut videmment pas quelle puisse tre attribue des civilisations extraterrestres, pouvant facilement avoir quelques millions dannes davance sur nous. Ces intelligences peuvent avoir dcouvert des lois physiques, des matriaux et des procds techniques que nous ignorons, mais les lois physiques que nous connaissons dj doivent rester valables pour eux. Lhypothse ET nous permet ds lors daborder ltude du phnomne ovni, en nous basant sur les faits observs et les lois physiques connues. Ce sont celles de la mcanique classique et relativiste, de loptique et de llectromagntisme, de la physique quantique et de la physique des particules lmentaires, partiellement connue. Ces lois doivent ncessairement intervenir dans le fonctionnement des ovnis et nous pouvons donc chercher le comprendre en appliquant nos mthodologies scientifiques habituelles. Bien que certains aspects nous chappent, il doit y avoir assez dautres aspects que nous pouvons comprendre. Dans ce sens, jinsistais sur fait que toute propulsion active et autonome dun systme matriel requiert lintervention du principe de laction et de la raction. Cela veut dire que ce corps doit exercer une force sur autre chose, pour quil subisse luimme une force de mme grandeur, mais oppose. Cest tout fait vident quand nous nageons. Les ovnis ne sont pas soumis passivement une force dorigine externe. Ils nexploitent pas non plus un champ de force dorigine externe, comme le font les voiliers par exemple. Claude Poher pense quils pourraient cependant faire appel un flux cosmique duniversons, bien que ce flux soit isotrope. Il faudrait montrer comment. La thse, suivant laquelle les universons peuvent acclrer des particules matrielles, parce que ces particules sont acclres, nest pas convaincante. Nous verrons dailleurs que la preuve est incorrecte. En , jai propos de chercher dans la direction dune propulsion de type MHD, et cela pour deux types de raisons. Dune part, il y a des faits observs dont on doit tenir compte labsence dailes et de moteurs, la luminosit de lair ambiant qui est lie ltat de mouvement de lovni et des effets lectromagntiques trs particuliers. Dautre part, on peut admettre que les ovnis ionisent lair ambiant et exercent des forces sur les particules charges qui en rsultent au moyen dun champ lectrique et magntique adquat. Ainsi, lnigme des ovnis est ramene un problme scientifique. Les principes de base de la MHD taient bien connus, du moins pour agir sur un mtal liquide lintrieur dune canalisation. JeanPierre Petit a considr lhypothse MHD partir de , en partant dun texte ummite. En examinant ce problme dun point de vue purement physique, il a obtenu ensuite des rsultats fort intressants et cette convergence dides ne pouvait que me rjouir. De mon ct, jai explor dautres facettes du mme problme. Elles mont conduit au concept dune Propulsion EM Pulse PEMP. Je prcise de suite que la construction de cette thorie nest pas termine et que je reste ouvert toute autre proposition rationnelle, mais je nai encore rien vu qui puisse justifier une propulsion de type gravifique. Il est vrai que la gravitation est encore en partie mystrieuse, mais cela concerne surtout la gravitation quantique. Elle tient compte la fois de la constante de la gravitation universelle G et de la constante de Planck h. Cela pourrait avoir de limportance pour des champs gravifiques extrmement intenses, comme ceux que lon rencontre dans la physique des trous noirs, mais cela ne concerne pas les ovnis. Il sagit de rsoudre des problmes et non pas de les dplacer tout simplement. Examinons donc lobjection que Claude Poher a avance, en partant du modle de lhlicoptre. Ces engins appliquent effectivement le principe de laction et de la raction, mais de manire mcanique. Ce sont uniquement les molcules dair prs des pales qui subissent des forces, soit par contact direct, soit par cration dune pression diffrentielle. Les mouvements qui en rsultent sont ensuite communiqus de proche en proche une masse dair beaucoup plus grande. Le modle PEMP permet par contre lovni dagir sur toutes les particules charges qui sont rparties dans un volume relativement grand, aussi bien audessus quaudessous de lovni, bien que cela se fasse de manire intermittente et alterne. Ceci modifie dj les donnes du problme, mais il y a encore une autre diffrence. Chacune des particules charges sera mise en mouvement sous laction combine du champ lectrique et du champ magntique quelle subit. En principe, il peut en rsulter une vitesse extrmement grande, puisque la mme mthode est utilise dans les grands acclrateurs de particules. Cela dpend uniquement de lintensit des champs lectriques et magntiques utiliss. Pour valuer les forces exerces sur les particules charges, on doit galement tenir compte de linteraction entre ces particules charges, extrmement rapides, et les particules neutres, quasi immobiles. Dans la thorie cintique des gaz, on considre des collisions, o les particules se touchent et ragissent pratiquement comme des boules de billard. Une particule charge est capable, par contre, dagir distance sur une particule neutre. Quand elle est relativement lente, elle la polarise, ce qui permet au diple lectrique qui en rsulte dexercer une force dattraction sur la particule charge. Celleci est alors dvie de sa trajectoire, mais la particule neutre retrouve finalement son tat initial. Cest ce processus qui est responsable de la rsistance lectrique des lectrolytes. Une particule charge vraiment trs rapide aura assez dnergie cintique pour exciter ou pour ioniser lautre particule. Suivant que la particule charge est positive ou ngative, elle le fera en attirant llectron ou en le repoussant. tant trs rapide, elle est peu dvie, mais elle perd de lnergie. Llectron libr sera soumis son tour au champ lectrique et magntique acclrateur. Il suffit donc dutiliser des microondes, dont lintensit peut tre assez modeste, pour produire une ionisation primaire des molcules dair. Lionisation secondaire qui vient dtre dcrite conduit alors un processus quasiexplosif. Il intervient aussi dans la foudre et dans la production dtincelles lectriques, mais ce processus est matris par les ovnis, parce quils utilisent un champ EM alternatif. Retenons quil sagit dun processus nonlinaire, comportant une amplification interne, contrlable. Cest essentiel dans la propulsion EM pulse. Il y aurait galement des excitations lectroniques, donnant lieu une luminosit de lair ambiant, effectivement observe. Le mcanisme de linteraction entre particules charges et particules neutres est diffrent de celui qui rgit les collisions entre particules neutres. Bien que la conservation de la quantit de mouvement totale doive tre respecte dans chaque collision individuelle, les lectrons narrivent pas mettre les molcules dair en mouvement, parce que leur masse dinertie est beaucoup trop petite pour cela. Ceci nest pas seulement vrai pour les collisions lastiques, o la particule neutre revient son tat initial, mais galement pour les collisions inlastiques. Llectron incident transfre alors une partie de son nergie cintique la particule neutre, ce qui accentue encore son incapacit la mettre en mouvement. Le champ EM peut tre rendu tellement fort que non seulement les lectrons, mais galement les ions produits participent au processus de la propulsion. Les ions atomiques, plus lgers que les ions molculaires, seront plus facilement acclrs et communiqueront moins de quantit de mouvement aux molcules neutres que si ces molcules avaient t ionises. Globalement, il faut donc sattendre ce que lair atmosphrique ne sera pas mis en mouvement trs fortement. Puisque M. Poher est pilote dhlicoptre et quil a travaill sur les moteurs de fuses, il sest laiss tenter par lanalogie mcanique, en oubliant que linteraction entre particules charges et particules neutres est plus subtile que les collisions entre particules neutres. Rappelons quon a observ assez souvent quun ovni qui avait atterri se soulve dabord lentement jusqu une certaine hauteur, pour devenir ensuite trs lumineux et partir une vitesse fulgurante. Il est logique dadmettre que le champ EM oscillant y a t rendu beaucoup plus intense et que lon est pass un autre rgime, o les lectrons et les ions sont acclrs trs fortement, tel point quils deviennent des radiations ionisantes, dont il importe de la minimiser la dangerosit au niveau du sol. Il y a cependant des cas, o lon a ressenti du vent lors du dcollage dun ovni ou dun survol trs rapproch. Dans dautres cas, on a constat que la vgtation fut visiblement soumise des forces qui sont bien ordonnes dans lespace. Les nids de soucoupes montrent clairement une structure hlicodale, dont le modle PEMP rend parfaitement compte. Il suffit dadmettre dans ce cas que des particules solidaires de la surface des plantes furent ionises et soumises au champ EM appliqu. Quand des ovnis pntrent dans leau des ocans et en sortent, ils rvlent encore dautres effets des forces appliques. Le raisonnement que nous venons dvoquer sans formules dmontre que le principe de laction et de la raction nexige pas du tout que le milieu ambiant soit fortement mis en mouvement. Il exige seulement quil subisse des forces, dont la rsultante est gale et oppose la force de propulsion que subit lovni. Pour le modle PEMP, on doit dterminer la force totale qui est exerce en moyenne sur lensemble des particules charges. Cela implique quon doit tenir compte aussi des forces de frottement. Elles dpendent en effet de la vitesse des particules charges et ces vitesses interviennent dans la dfinition des forces magntiques. Jai dvelopp cette thorie dune manire mathmatique, mais visvis de lobjection de Claude Poher, il suffit de se rappeler quun enfant qui a chauss des rollers peut se propulser en arrire, en poussant sur un mur, sans que ce mur scroule. La production du champ EM oscillant, trs intense Pour clairer ce dbat un peu plus, il peut tre utile que je dvoile maintenant un rsultat qui a t obtenu en deux tapes. Dabord, jai patiemment rassembl et analys un ensemble deffets physiques des ovnis, dmontrant quils sont entours dun champ magntique extrmement intense, oscillant basse frquence. Ce champ magntique est tellement intense quil en rsulte, par induction, un champ lectrique non ngligeable, bien que la frquence des oscillations ne soit que de lordre de un quelques centaines de Hz. Cest un indice qui fait pencher la balance trs fortement en faveur du modle PEMP, puisquil exige une action combine dun champ magntique et dun champ lectrique sur les particules charges, rsultant dune ionisation de lair. Ensuite, jai cherch savoir comment les ovnis pourraient arriver produire un champ magntique oscillant, dont lintensit dpasse de loin celle des champs magntiques que nous pouvons produire dans nos laboratoires. En , jai trouv la rponse. Il fallait dvelopper une thorie mathmatique qui part des quations de Maxwell et de lhypothse que la surface externe des ovnis est supraconductrice. Il faut alors ajouter deux quations qui prcisent comment le courant lectrique pouvant exister lintrieur du supraconducteur dpend du champ lectrique et du champ magntique local. Ces quations de London remplacent la loi dOhm. En outre, il faut tenir compte de conditions de raccordement trs strictes pour les champs dans la paroi externe de lovni et les champs qui lentourent. Cet ensemble dquations couples admet une solution qui est trs remarquable, puisque cest une onde EM de surface. Cela veut dire quelle ne peut pas se propager dans lespace comme les ondes EM qui nous sont familires. Son intensit est maximale la surface de lovni et diminue progressivement vers lextrieur, pour devenir ngligeable audel dune certaine distance. Elle dpend de lintensit de la source, mais il est immdiatement clair que cela empche des pertes dnergie inutiles, purement radiatives, et donc aussi une dtection facile grande distance des ondes EM gnres. Prcisons de suite, quun champ magntique ne pntre que faiblement lintrieur dun supraconducteur effet Meissner. Puisque le champ lectrique considr est gnr par induction, il en est de mme pour lui. Ceci est trs favorable. Comme ces champs sont assez forts pour assurer la propulsion par leur action sur les particules charges qui se trouvent lextrieur de lengin, ils auraient videmment un effet dvastateur sur les tres biologiques qui se trouvent lintrieur de lovni, si ceuxci ntaient pas bien protgs. Leurs corps contiennent, en effet, des particules charges. Notons quon a souvent observ que des ufonautes qui se trouvaient lextrieur dun ovni ayant atterri, portaient une sorte de vtement de plongeur. Il pourrait sagir dun tissu supraconducteur ayant pour fonction de protger les ufonautes quand le champ EM de leur engin nest pas ngligeable. Notons aussi quon a frquemment remarqu que les portes qui furent ouvertes au cours dun atterrissage dun ovni, se refermaient de telle manire que les joints ntaient plus discernables. Ceci renforce lide dun courant lectrique de surface, dont la circulation ne doit pas tre entrave. Un sousproduit particulirement surprenant de cette thorie physicomathmatique est que ce systme fournit un nouveau type doscillateur, sans frquence propre. Cela rsulte du fait quon peut considrer lenchanement suivant Le courant lectrique oscillant qui circule sur et juste audessous de la surface supraconductrice produit un champ magntique oscillant. Il est quasistatique pour des basses frquences et ressemble celui dun lectroaimant. Ce champ magntique oscillant induit partout un champ lectrique oscillant. Puisquil est maximal quand la variation temporelle du champ magntique est la plus forte, ces champs sont dphass lun par rapport lautre. Ce dphasage est juste celui quil faut pour que champ lectrique qui existe la surface et dans la paroi supraconductrice puisse y ractiver les porteurs de charge de manire constructive. Il en rsulte un processus cyclique, autoentretenu aussi longtemps quil ny a pas de perte dnergie par des effets du champ EM sur des particules charges. On doit videmment fournir de lnergie pour assurer la sustentation et la propulsion dun ovni, mais ce systme est hautement efficace et extraordinairement flexible. On comprend, par exemple, pourquoi les mouvements des ovnis peuvent comporter des changements trs brusques, en direction et en grandeur. Il suffit de modifier lorientation des faisceaux de microondes qui produisent lionisation primaire , en lassociant ventuellement une augmentation de la frquence doscillation et/ou de lintensit du champ EM. Il ny aura plus de propulsion suivant la direction initiale, mais propulsion suivant une autre direction. Tous ces effets sont lgrement attnus, puisque les forces se rpartissent dans lespace dune manire progressive. Il ny aura donc pas de bang supersonique. La seule restriction fondamentale est que la frquence doscillation du champ EM ne peut pas tre trop leve. Il sagit, en effet, dune solution quasistationnaire des quations considres. Cela veut dire que le champ magntique oscillant suit chaque instant les variations de lintensit du courant lectrique qui circule autour de laxe de lovni, comme si lon se trouvait encore dans le cas statique. Il ny a pas deffets de retard dans la rgion de lespace quil suffit de considrer pour les ondes de surface. Notons quil faut de toute faon que les particules charges puissent tre rgnres et ensuite disparatre presque entirement au cours de chaque oscillation, afin de prserver la flexibilit du systme. Dans un change de courrier avec Claude Poher, avant la runion du GIRA, je lui ai dj signal ces dveloppements, puisquil pensait pouvoir dfendre la thorie des universons en attaquant le concept dune propulsion de type MHD. Il a rtorqu que la supraconductivit disparat quand le matriau qui en est le sige est soumis un champ magntique trs intense. Cest exact, mais seulement pour la supraconductivit que nous connaissons actuellement. Pour les ovnis, il faudrait considrer une supraconductivit temprature ordinaire. Estce possible Pour rpondre cette question, il faut savoir que la supraconductivit rsulte de la formation possible de paires dlectrons. Bien que deux lectrons se repoussent, ils peuvent tre lis lun lautre, cause dune force dinteraction qui rsulte de lchange de particules, semblables aux photons. Chaque lectron a un spin , mais en opposant ceuxci, on forme une particule de spin , dont le comportement est trs diffrent. Ce nest plus un fermion, soumis au principe dexclusion de Fermi, mais un boson, permettant la condensation de Bose. Cela veut dire quon peut mettre autant de paires dlectrons quon veut dans le mme tat dnergie. Ce sera toujours le plus bas possible et ceci implique que mme quand les porteurs de charge sont en mouvement et produisent un courant lectrique, ils ne seront pas dlogs de cet tat par des collisions avec dautres particules. Il ny a plus de rsistance lectrique Pour la supraconductivit ordinaire, dcouverte en , les particules virtuelles sont des phonons. Ce sont des quanta dondes de vibration du rseau, mais lnergie de ceuxci est trs faible. Il en rsulte que les paires dlectrons se brisent ds quon fournit une nergie trop grande. Puisque cela peut se faire thermiquement, ce type de supraconductivit est seulement possible trs basse temprature. On peut aussi fournir de lnergie sous forme magntique ou optique. Pour cette raison, il faut que le champ magntique appliqu ne soit pas trop intense et que sa frquence doscillation ne soit pas trop leve. Je propose ds lors que les ovnis exploitent un autre type de supraconductivit, thoriquement possible, en tenant compte du fait quil suffit de crer cet tat supraconducteur la surface de lovni et cela dans une couche trs mince, audessous de celleci. On peut considrer en effet un nouveau type de supraconductivit, o des paires dlectrons sont forms par un change de plasmons de surface. Ce sont des quanta dondes de plasma de surface, tout comme les photons sont des quanta dondes EM et les phonons des quanta dondes acoustiques. Chacune de ces particules est caractrise par une relation spcifique qui dtermine les nergies possibles en fonction des quantits de mouvement possibles. Pour un mtal, les ondes de plasma rsultent du fait que la densit moyenne des lectrons de conduction quasilibres peut osciller par rapport leur densit moyenne, cestdire celle qui assure partout la neutralit lectrique. Ces oscillations peuvent se produire assez facilement prs de la surface, tout comme des groupes de molcules deau peuvent bouger fortement la surface dun lac, par exemple, et bouger galement lintrieur de leau, mais de moins en moins fortement quand on y pntre de plus en plus profondment. Lnergie des plasmons de surface est environ fois plus grande que celle des phonons et la bande dnergie interdite qui spare ltat supraconducteur de ltat normal augmente alors dans les mmes proportions. Au lieu dune temprature critique de lordre de K, audel de laquelle ltat supraconducteur svanouit, on obtiendrait une temprature critique de lordre K et lintensit du champ magntique critique pour leffet Silsbee est galement trs releve. Aujourdhui, la recherche de matriaux qui seraient supraconducteurs temprature ordinaire est poursuivie activement dans diffrents laboratoires, puisque les enjeux technologiques et financiers sont considrables. Ma proposition mriterait donc dtre examine de plus prs. Il existe un type de supraconductivit intermdiaire, qui apparat une temprature voisine de K dans des matriaux qui ont une structure cristalline stratifie, tels que des cuprates. Il semble que le mcanisme de cette supraconductivit na pas encore t lucid. On pourrait peuttre penser des ondes de plasma dinterface. Quoi quil en soit, il faudra tester la validit de ma proposition de manire exprimentale, mais elle a au moins lavantage dtre logiquement cohrente. Il subsiste encore une objection. Elle rsulte du principe dinertie. Des acclrations trs brusques dun vhicule quelconque impliquent en effet que ce qui se trouve lintrieur tend rester sur place. Pour les ovnis, la force de raction propulsive est applique l, o se trouve la source du champ EM, exerant des forces sur le milieu ambiant. Il sagit donc de la carcasse externe. Puisque le courant lectrique qui gnre ce champ nest pas partout identique, on aboutit immdiatement un problme de rsistance des matriaux. Nous ne savons pratiquement rien de la mtallurgie ET, mais parmi les dbris qui ont t dcouverts Roswell, il y en avait qui taient particulirement singuliers. Ctaient des feuilles trs minces dapparence mtallique, lgres comme de laluminium, mais quon ne pouvait ni couper, ni plier de manire permanente, ni brler . La forme bombe dune pice de grande taille faisait penser un morceau de coque. Toute la structure mcanique doit tre trs rsistante, bien sr, mais ceci nest quun problme technique et non pas une question de principes. La situation est diffrente pour des occupants. Ils sont ncessairement pourvus dune circulation dun fluide, analogue notre sang. Ce fluide tend rester sur place quand le corps est acclr. Une trs grande acclration prolonge serait donc inadmissible, mais une Propulsion EM Pulse pourrait donner lieu une suite dacclrations trs brves, mieux supportes. En outre, on peut concevoir que les ufonautes soient soumis lintrieur de leurs engins laction dun champ EM asservi aux variations du champ EM externe, pour compenser les effets de lacclration globale . Je ne prtends pas quune propulsion de type MHD soit le seul modle concevable, mais je nai pas limpression quil peut tre cart aussi facilement que le modle dune propulsion de type gravifique. Il y a des indices qui suggrent que les ovnis disposent dun systme de propulsion auxiliaire, bas sur la cration dondes de plasma ioniques. Elles correspondent des oscillations en sens opposs des ions positifs et ngatifs ou des ions positifs et des lectrons, beaucoup plus mobiles. Contrairement aux photons, les plasmons qui en sont les quanta peuvent avoir une trs grande quantit de mouvement pour une petite nergie. Cela pourrait conduire une propulsion analogue celle des fuses, sans devoir jecter de la matire. Il suffit dagir dune manire adquate sur les particules charges qui sont produites par ionisation primaire et secondaire ou qui prexistent dans le milieu ambiant. Puisque les forces EM peuvent tre exerces de proche en proche dans une onde de plasma, ce procd est envisageable pour les voyages interstellaires. Je ne peux et ne veux pas exclure la possibilit dune modification des lois physiques connues, permettant par exemple de gnrer un champ de force de type gravifique oscillant, coupl un champ lectromagntique oscillant, mais je ne vois pas le moindre indice raliste qui permettrait damorcer la construction dune thorie de ce genre. Quant lestimation des acclrations des ovnis, quand ces valeurs sont excessivement leves, je pense quil faut tre assez prudent. Claude Poher les situe entre g. Les arguments quil utilise sont certainement fort intressants, mais pour des valeurs aussi gigantesques, la perception visuelle nimplique pas seulement les lois de loptique et la persistance rtinienne ou le pouvoir de rsolution de nos yeux. Il faut galement tenir compte du traitement du signal dans le cerveau. Ayant ralis une tude approfondie des miracles du Soleil , tels que ceux qui se sont drouls Fatima et Heroldsbach, je suis devenu trs prudent cet gard . Nous avons effectivement tendance sousestimer limportance des processus neurophysiologiques qui peuvent intervenir dans des situations inhabituelles. Que savonsnous rellement de la perception visuelle du mouvement de lumires qui passent brusquement du repos ou dune petite vitesse une vitesse extrmement leve Cela implique la fois la perception de formes, de mouvements, dintensits et de couleurs, ce qui veut dire que le cerveau doit combiner des informations qui sont traites sparment dans diffrentes aires visuelles. Il faudrait les associer dune manire extrmement rapide. Or, cela se fait au moyen des oscillations synchrones qui ont ellesmmes une frquence limite, bien que celleci soit dj trs leve pour des processus neurophysiologiques. Il faudrait donc commencer par une tude systmatique de la perception dacclrations trs grandes, avant den tirer des conclusions. Pensons la prestidigitation, par exemple. Elle dmontre clairement que nos sens sont abuss quand cela se passe trop vite. Linteraction UniversonMatire Claude Poher a le mrite davoir essay de justifier lide que la propulsion des ovnis pourrait tre de type gravifique. Il la fait, en introduisant le concept des universons. Ces particules hypothtiques se dplaceraient dans le vide la vitesse c, mais ce ne sont ni des photons, ni des gravitons. Leur spin na pas t prcis, mais il a t postul quils interagissent avec nimporte quelle particule lmentaire matrielle dune manire trs inhabituelle. Ils seraient capturs pendant un temps limit et ensuite librs, mais cela se ferait de telle manire que si la particule matrielle tait acclre, luniverson serait mis suivant une direction lgrement diffrente, du moins quand les universons arrivent suivant la direction de lacclration de la particule matrielle. Mon analyse , dmontrait le novembre que cela nest pas correct, mme pas quand on adopte les postulats proposs. Pour sen rendre compte, il suffit dappliquer directement les lois de conservation de lnergie et de la quantit de mouvement pour le cas particulier qui serait critique. Jai galement montr que la source de cette erreur provenait du fait que M. Poher avait utilis la loi daddition des vitesses de la mcanique classique au lieu de celle de la mcanique relativiste, indispensable dans ce cas. Je formulais encore dautres objections, mais du moment que le thorme fondamental est incorrect, tout ce qui en a t dduit nest pas valable non plus. Les apparentes vrifications astrophysiques ne sont que fortuites. Le dbat public qui sen est suivi a mis en vidence que M. Poher stait laisser guider par une analogie inadquate. Pour laberration astronomique, la direction des photons incidents est en effet telle que la loi daddition des vitesses de la mcanique classique est suffisante, mais la situation est diffrente pour les universons, quand ceuxci arrivent pratiquement suivant la direction du mouvement de la particule matrielle. En outre, M. Poher avait commis une erreur mathmatique que jai mise en vidence le er janvier dune manire imparable. Il sest alors permis daffirmer le janvier quil mavait tendu un pige. Entretemps, mon fils Christophe avait fait remarquer ds le dcembre que mme si le thorme fondamental tait correct, il ne conduirait pas aux effets gravifiques annoncs . Mathmatiquement, il en rsulterait mme une absurdit colossale. Christophe avait cependant bien prcis ma dmarche est uniquement motive par le souci de nous rapprocher de la vrit. Pour ma part, jai ragi au fait que M. Poher voulait faire croire quil mavait tendu pige, en lui envoyant le janvier un courrier lectronique qui se rfrait au site Ufocom Vous avez vu, je suppose, que pour linstant, je ne compte pas poursuivre ce dbat public. Ce nest pas parce que quotpeu de scientifiquesquot seraient capables de suivre ce dbat, mais parce que ceux qui comptent rellement ont assez dlments pour en juger partir des arguments qui ont t fournis de part et dautre. La suite de mon attitude dpendra essentiellement de ce que vous allez faire. Claude Poher a rpondu le mme jour que les difficults qui avaient surgi taient dues au fait quil avait d simplifier son argumentation pour des raisons pdagogiques. La mthode relativiste conduirait finalement au mme rsultat. Alors je me demande pourquoi il na pas signal dans son livre que largument quil y prsentait tait faux et pourquoi il ne me lavait pas dit au cours de nos discussions antrieures. Mais ce qui importe, cest que M. Poher a modifi son raisonnement dans un document de pages envoy le fvrier. Il tait intitul Une autre approche de linteraction Universons / Matire. Cette foisci les effets des changements de repre taient bien dcrits de manire relativiste, en considrant lnergie et la quantit de mouvement des deux particules concernes, mais les postulats de base navaient pas t modifis. Un autre problme subsiste ds lors et nous en reparlerons. Pour linstant, il convient de signaler que la nouvelle version du thorme fondamental modifiait certaines affirmations antrieures dune manire radicale. Claude Poher notait luimme Il sagit l dune profonde diffrence dinterprtation des faits, par rapport celle que jai adopte dans mon livre. Il semblait tre perplexe Deux faons de considrer linteraction des universons avec la matire sont donc en prsence Elles conduisent des explications physiques totalement diffrentes de la gravitation, bien que les consquences soient finalement identiques. Alors quelle est quotla bonnequot interprtation physique de ce phnomne En fait, le thorme fondamental avait t modifi tel point quil en rsultat un changement de signe dans lexplication propose pour linertie. Malgr cela, la nouvelle version de sa thorie conduirait, apparemment, aux mmes effets gravifiques. Ctait fort tonnant et M. Poher souhaitait avoir mon impression personnelle. Deux jours plus tard, je lui ai communiqu une analyse qui contenait dj les lments dont je parlerai plus loin. Bien que la nouvelle version taient mathmatiquement correcte, elle ne ltait pas physiquement Jajoutais Jen suis dsol. Il serait videmment plus facile pour moi de ne rien dire, mais jestime que ce silence serait hypocrite et coupable, parce que je vous laisserais simplement vous enfoncer de plus en plus dans une erreur que vous ne voyez pas, mais qui est manifeste et importante. Elle finira par vous faire du tort, si vous ne redressez pas cette situation vousmme et le plus tt sera le mieux Je nenvisage pas de rendre ces rflexions publiques, sauf si cela savre ncessaire. Ainsi, nous en arrivons la runion du septembre . Je rends hommage M. Poher davoir clairement reconnu dans son expos que le traitement antrieur de linteraction universonmatire ntait pas correct. Cette honntet intellectuelle mrite notre respect, mais Claude Poher tait encore toujours persuad de la validit de la nouvelle version de sa thorie. Il la dtaille dans une note , distribue la fin de la runion du GIRA. Je nai eu que peu de temps pour expliquer ce qui ne va toujours pas, en me servant de quelques figures. Je nen reproduis que trois, mais pour que largumentation puisse tre plus facilement accessible chacun, jajoute ici une autre figure et des explications plus dtailles. Rappelons que M. Poher considre un universon dnergie E qui rencontre une particule matrielle lmentaire de masse M. Quand celleci ne subit aucune force, on peut choisir un rfrentiel, o sa vitesse v . Puisque luniverson est suppos avoir une masse au repos nulle, la grandeur de sa quantit de mouvement est gale P E/c. Claude Poher dcrit alors le processus dinteraction, en considrant les trois phases que voici E P E/c avant Mv Mv Mv aprs E P E/c Figure . Linteraction universonmatire suppose pour une particule matrielle libre Les transformations relativistes du texte propos sont correctes, mais elles sont assez compliques et inutiles. Le rsultat final est vident, en effet, quand on accepte les postulats de M. Poher, mais il avait voulu prparer ltude du cas, o la particule matrielle est acclre. Ce qui fait rellement problme, ce sont les postulats physiques sousjacents, plus clairement visibles dans le premier texte quil mavait transmis. Il y en a trois a Le mme universon est captur pendant un temps trs petit et ensuite libr. Il contribue la masse moyenne de la particule matrielle. b La capture et la libration de luniverson sont des processus dont chacun est soumis une conservation de lnergie et de la quantit de mouvement, en tenant compte dune masse M et dune vitesse v dans ltat intermdiaire. c Luniverson libr doit avoir la mme nergie que luniverson incident. Javais dj signal dans ma premire analyse publique que ces postulats ne sont pas conformes la mcanique quantique relativiste qui doit pourtant tre applique pour nimporte quelle interaction entre des particules lmentaires. Or, M. Poher a insist sur le fait quil considre des particules lmentaires . Les postulats a et b rsultent de conceptions purement classiques. Monsieur Poher affirme que sa thorie est quantique, mais cela ne devrait pas signifier simplement que les universons sont des particules. Il faudrait pouvoir les considrer comme tant des quanta dun certain type dondes, dont la nature serait prciser. Il faudrait surtout accepter le fait que des particules peuvent disparatre et apparatre, du moment que lnergie totale est conserve. Au lieu de parler de la capture et de la libration dun mme universon, il faudrait parler de lannihilation de luniverson incident et de la cration dun autre universon. Quand ces deux processus sont spars dun intervalle de temps , trs court, il nest pas licite dimposer la loi de conservation de lnergie et de la quantit de mouvement pour ltat intermdiaire. En effet, lnergie totale du systme ny est dtermine quavec une incertitude E h/, o h est la constante de Planck. Cette relation dincertitude de Heisenberg joue un rle essentiel en mcanique quantique. Le postulat c est galement inadmissible, puisque les valeurs de E et de P dpendent du rfrentiel choisi, bien que la relation P E/c soit prserve pour tout rfrentiel dinertie o lacclration est nulle, quand la force applique est nulle. Largument utilis par M. Poher pour affirmer que lnergie des universons est de lordre de ,. eV nest pas acceptable, puisque cet argument rsulte dune interprtation de lexprience de Grenoble qui est contraire ce que celleci a prouv. Je suis tout prt considrer des particules encore inconnues, mais toute nouvelle thorie doit se raccorder celles qui sont connues et qui ont t bien vrifies. Le processus de la diffusion quantique dun universon par une particule matrielle lmentaire devrait donc tre dcrit par la figure . Elle est analogue ce qui se passe pour leffet Compton. E P E/c M ME p P E/c avant aprs Figure La diffusion attendue dun universon par une particule matrielle libre Compton avait constat en que le photon diffus suivant une direction donne, dfinie par langle , na plus la mme nergie que le photon incident. Il fallait cependant que le photon ait interagi avec une particule charge. Compton pouvait donc admettre quil devait sagir dun lectron atomique et que celuici fut ject de latome quand le photon incident est assez nergtique. Il a suppos quon pouvait mme ngliger lnergie de liaison de llectron atomique et le traiter comme un lectron libre. En considrant seulement les lois de conservation de lnergie et de la quantit de mouvement pour ltat initial et final, il rendait parfaitement compte des faits observs. Lnergie E du photon diffuse dpend en effet de lnergie E du photon incident et de langle de diffusion . En fait, Compton a dmontr de cette manire quun photon se comporte bien comme une particule et cela valait un prix Nobel. Le principe dincertitude de Heisenberg dcouvert en expliqua pourquoi il suffisait de tenir compte de la conservation de lnergie et de la quantit de mouvement totale pour ltat initial et ltat final. Bientt, on comprit aussi quil y a annihilation du photon incident et cration dun autre photon. Il faudrait procder de la mme manire pour les universons. Lnergie E de luniverson diffus peut tre infrieure celle de luniverson incident, ce qui permet alors la particule matrielle suppose libre dtre mise en mouvement. On peut mme dcrire ce processus en termes quantiques, ce qui veut dire que londe plane associe luniverson incident est partiellement convertie en une onde sphrique sortante, dont lintensit nest pas la mme dans toutes les directions. Ceci fournit la probabilit pour quune diffusion de la particule incidente ait lieu suivant telle ou telle valeur de langle . Quand le photon incident a une nergie trop faible pour jecter llectron atomique, le processus de diffusion est diffrent, bien que le photon indicent soit galement annihil. Son nergie est communique entirement llectron qui passe alors dans un tat dnergie plus leve, mais sans pouvoir quitter latome. Sil naboutit pas un tat excit stationnaire, il revient trs vite son tat initial, en crant un photon qui sera mis avec la mme nergie que le photon absorb. Ce processus est reprsent sur la figure , o Eo est lnergie de llectron dans son tat fondamental et E celle de llectron dans un tat excit stationnaire. Lnergie E du photon absorb peut tre quelconque, mais plus elle est proche de lnergie EEo, plus la dure de ltat intermdiaire sera longue. E E E Eo Figure Diffusion sans changement dnergie Dans ce cas, le photon mis est galement diffrent du photon incident et il peut donc tre mis suivant une autre direction. Le postulat qui est sousjacent la figure nest donc pas correct. Il y aurait toujours une distribution statistique pour les directions des universons diffuss, mais il est vrai que pour un flux duniversons incidents parfaitement isotrope, le flux des universons mis resterait galement isotrope. Venons en maintenant au cas important, celui de la diffusion dun universon par une particule lmentaire matrielle qui est acclre. Claude Poher affirme que les universons ne sont alors plus diffuss de manire isotrope. Je lui avais dj signal en particulier dans ma note du fvrier que cela nest pas correct, parce quil faudrait transposer la thorie de leffet Compton, en ajoutant la quantit de mouvement p de la particule matrielle dans ltat final la quantit de mouvement p, due aux effets de lacclration. En outre, il peut seulement y avoir conservation de lnergie et de la quantit de mouvement totale pour un systme isol. La figure exprime les effets de la conservation de la quantit de mouvement au moyen du triangle infrieur. P est la grandeur de la quantit de mouvement de luniverson incident et P celle de luniverson mis. Ce changement confre la particule matrielle une quantit de mouvement p. Lnergie E est dtermine par la loi de conservation de lnergie en tenant compte des expressions relativistes des nergies des deux particules impliques. Ceci est identique ce qui se passe quand la particule matrielle nest pas soumise une force extrieure. Sil y a une force extrieure F qui acclre la particule matrielle pendant la dure de ltat intermdiaire. Il en rsulte que cette particule matrielle acquiert une quantit de mouvement additionnelle p F/. Les lettres grasses indiquent toujours quil sagit de vecteurs. p p P E/c P E/c p Figure La diffusion dun universon par une particule matrielle acclre La quantit de mouvement finale de la particule matrielle est gale la somme vectorielle de p et p. Son nergie cintique sera galement modifie. Il apparat cependant que la diffusion de luniverson nest pas influence par lacclration de la particule matrielle. Elle est donc isotrope, ce qui est conforme mon analyse antrieure . La dcomposition du processus global en deux pas distincts, dont les effets sont considrs sparment, est gnralement utilise en physique. Conclusions Il rsulte de largument que je viens de prsenter que le thorme fondamental de la thorie des universons nest pas valable. La diffusion des universons nest pas affecte par lacclration de la particule matrielle. Par consquent, la thorie propose ne suffit pas pour rendre compte dune propulsion des ovnis de type gravifique, pour rinterprter la gravitation universelle et pour concevoir lnergie du futur. Une valuation indpendante par des spcialistes des diffrents sujets voqus serait cependant bienvenue. Ils ne doivent mme pas se proccuper du phnomne ovni, mais ils verront peuttre que ce phnomne soulve des problmes scientifiques importants. Chacun est libre de choisir la voie de recherche qui lui plat et mme de dcider de ne rien faire, mais il serait utile que ceux qui cherchent communiquent entre eux. La situation actuelle en ufologie peut tre compare, en effet, lexploration dun labyrinthe. Il y a diffrentes voies explorer et lon ne sait pas lavance ce quon y trouvera. Il peut donc arriver quon sengage dans une voie qui se rvle finalement tre bouche. Dans ce cas, on doit revenir en arrire et repartir suivant une autre voie. La recherche scientifique progresse en effet par essais et erreurs et noublions pas que Claude Poher a eu le courage de se lancer dans ltude du phnomne ovni et quil a russi crer le GEPAN, il y a une trentaine dannes. Incidemment, il ma amen dvoiler dj certaines de mes ides concernant une propulsion des ovnis de type EM. Je publierai ces ides en temps voulu, de manire systmatique et scientifiquement argumente, mais il semblait maintenant ncessaire dendiguer le risque dune propagation dides confuses, pouvant faire du tort lufologie scientifique. Jespre surtout que dautres scientifiques commencent prendre conscience du fait que ltude du phnomne ovni est un dfi majeur qui demande tre relev. Rfrences C. Poher Gravitation Les Universons, nergie du futur, Le Rocher, . A. Meessen Analyse de la Thorie des Universons, http//www.meessen.net/A.Meessen/Universons.pdf http//www.ufocom.org/pages/vfr/msciences/index.html A. 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