Discours de J.P. Bouillet, Président - association de la stele charles

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Association de la Stèle Charles de Gaulle de Hem
Président Jean-Pierre Bouillet 63 rue des 3 Baudets, 59510 Hem  03 20 75 51 38
Mail : [email protected]
Site Internet de l’Association de la stèle : http://stele.de.gaulle.free.fr
Discours du Mardi 18 juin 2013 à 18h
Bienvenue à tous autour de la Stèle,
Bienvenu Mr le 1er Adjoint, représentant Mr le Député Maire excusé,
retenu à Paris,
Mesdames, Messieurs du Conseil Municipal,
à vous Messieurs les Présidents, Chers Amis, Chers Compagnons de
la Stèle.
L’année 2013 est commémorative du 73ème anniversaire de l’appel du
18 juin 1940 depuis Londres.
La semaine passée avec l’association Maurice Schumann de
Tourcoing, nous étions à Colombey les deux Eglises. Un grand
moment d’émotion pour moi de déposer un coussin fleuri et de dire
quelques mots sur la tombe du Général de Gaulle, 42 ans après ma
1ère visite.
Je tiens à apporter une touche historique sur notre grand homme, le
Général de Gaulle. Il est de notre devoir de notre Association de la
Stèle de Préserver, Entretenir, Perpétuer le Souvenir et l’Action du
Général.
Cette année scolaire dans 11 établissements de Hem et des environs,
nous avons rencontré 528 jeunes.
Pour ce jour j’ai choisi un extrait du DISCOURS PRONONCE A LA
RADIO DE LONDRES Le 12 mars 1941par le Général de Gaulle
Le 9 mars 1941, Le Congrès des Etats – Unis a voté le « Lease and
Lend Bill » ( Loi de prêt et bail ).
Au nom de la nation française, je remercie les Etats-Unis d’Amérique
de la décision qu’ils viennent de prendre, sur l’initiative du Président
Roosevelt, en ce qui concerne l’armement des peuples qui combattent
pour la liberté.
Cette décision a une portée morale immense.
Elle aura, dans l’ordre matériel, des conséquences colossales.
Du point de vue moral, cette décision signifie que l’Amérique a pris
ouvertement parti. Elle a jugé, une fois pour toutes, que la tyrannie
des Dictateurs constitue le plus grand danger et la plus grande infamie
qui aient jamais menacé le monde.
L’Amérique a résolu d’assurer la défaite de l’ennemi par le plus vaste
effort d’armement que l’univers n’ait jamais vu.
Mais en outre, les Etats-Unis , témoins très bien renseignés,
manifestent avec éclat leur confiance dans la victoire des alliés. Car un
peuple aussi avisé , quelles que puissent êtres ses sympathies, , ne
prêterais pas à fonds perdus d’aussi gigantesques ressources à des
gens qu’il croirait condamnés.
Du point de vue matériel, le concours illimité de l’Amérique apporte à
nos alliés et aux Français Libres la certitude d’une supériorité
croissante et implacable des moyens. Cette guerre est une guerre
mécanique.
La puissance militaire s’y mesure presque exclusivement au nombre et
à la qualité des machines de combat. Il n’y a pas eu, depuis le premier
jour du conflit, il n’y aura pas, jusqu’au dernier, de résultats tactiques,
ni stratégiques, importants, sinon par l’action des engins mécaniques.
Or, l’industrie américaine est en mesure de produire, et va produire
effectivement, pour les donner aux Alliés, tant de chars, que l’ennemi,
martyrisé plus durement chaque jour, n’échappera pas à l’écrasement
final.
Aucun homme sensé ne niera qu’il doive se produire jusque-là de
multiples péripéties. L’ennemi auquel nous avons affaire est tout à fait
capable de remporter encore des succès.
Mais la décision prise par les Etats-Unis le place dans une situation
sans issue. Le filet est jeté sur le fauve.
La France continue la guerre. Elle la continue par sa résistance
Nationale à la soumission et à la collaboration. Elle la continue par
l’effort guerrier d’une partie de ses territoires, de son armée, de sa
marine de son aviation.
Des hommes sans conscience ou sans réflexion ont pu croire que le
rôle de la France dans la guerre est terminé. Or, depuis l’effondrement
momentané qui suivit le soi-disant Armistice, ce rôle n’a cessé de
s’étendre. La volonté nationale est maintenant redressée, là même et
là surtout où la présence de l’ennemi se fait le plus lourdement sentir.
La France a des marins belligérants sur toutes les mers. Elle a des
aviateurs combattant dans tous les ciels. Ses drapeaux flottent sur
tous les champs de bataille. A mesure que passeront les jours,
j’affirme que ce poids pèsera plus lourd dans la balance. La France,
elle aussi, gagnera la guerre.
Quant aux traîtres ou aux malheureux qui, abusant de la confiance et
de la détresse du peuple et faisant le jeu de l’ennemi, ont saisi le
pouvoir pour souscrire à la servitude, pour interdire le chemin du
devoir à tant de bons Français dans l’Empire et dans la flotte et pour
s’enfoncer, heure par heure, plus avant dans le déshonneur de la
collaboration, leur provisoire fortune s’écroulera à mesure que
reparaîtra la fortune éternelle de la France. Malheur à ceux qui ont
joué la défaite de la patrie. Il vaudrait mieux, pour eux, qu’ils ne fussent
jamais
nés.
La France, avec nous !
Vive la France
Un extrait d’un discours du Président Charles de Gaulle du 22 mars
1964 à Pointe- à- Pitre, il déclare :
« Quelquefois on dit ! « Oh ! C’est de Gaulle qui parle de la
grandeur….» Oui, c’est bien vrai. La France a besoin de cela. Nos
pères, de tout temps, n’on pu faire quelque chose de valable, de fort,
qu’a condition de vouloir que ce soit grand.
Eh bien ! Nous en sommes là, encore aujourd’hui. D’ailleurs, ce n’est
pas la politique la plus coûteuse… La plus ruineuse, c’est de demander
quelque chose à tout le monde pour ne jamais l’obtenir. »
Phrases Ecrites par le Général de Gaulle :
Soldats couchés dans les déserts et les plaines, Marins noyés que
bercent pour toujours les vagues de l’océan, Aviateurs précipités du
ciel pour être brisés sur terre, Combattants de la résistance tués aux
maquis ou aux poteaux d’exécution, Votre exemple est aujourd’hui, les
raisons de notre fierté, Votre gloire sera pour jamais la compagne de
notre espérance.
La voix du Général de Gaulle, un illustre Lillois
La Voix de l’honneur
Appel du 18 juin 1940 depuis Londres
A TOUS LES FRANÇAIS
La France a perdu une bataille ! Mais la France n’a pas perdu la
guerre !
Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique,
oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant, rien n’est
perdu, rien n’est perdu, parce que cette guerre est une guerre
mondiale.
Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un
jour, ces forces écraseront l’ennemi. il faut que la France, ce jour-là
soit présente à la victoire. Alors elle retrouvera sa liberté et sa
grandeur. Tel est mon but, mon seul but !
Voilà pourquoi je convie tous les Français, où qu’ils se trouvent, à
s’unir à moi dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance.
Notre patrie est en péril de mort.
Luttons tous pour la sauver !
Juin 1940 Londres
Vive la France
De Gaulle laisse à la France les principes fondateurs d’une nation : La
durée, l’identité le respect des engagements pris, l’honneur, mais
aussi l’ouverture, le dynamisme, l’accueil a la vie, la consécration à la
construction de l’avenir.
Merci pour les coussins fleuris déposés au pied de la stèle par la ville
d’Hem, par les associations patriotiques, La Fraternelle et les ACPGCATM de Hem
Merci aux portes drapeaux et à la fanfare la Gauloise
Monsieur le 1er Adjoint représentant Mr le Député Maire
Mesdames et Messieurs du Conseil Municipal,
Mes Amis et Compagnons, Merci de votre attention.
Pour conclure cette cérémonie la Municipalité de la ville Hem nous
offre le verre de l’amitié qui vous sera servi à la Salle des Fêtes, la
petite salle de réunion.
Rendez vous dans quelques minutes.
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