TD n°1 Relations entre théorie de l'apprentissage et démarche d'enseignement Michel Develay dans son ouvrage de l'apprentissage enseignement nous parle d'une théorie empirique de l'apprentissage. Empirique écart pour lui une théorie de s'appuyer sur le terrain. Néanmoins tout démarche d'enseignement ne peut se couper de connaissances scientifiques ces gens scientifiques sont très variés il faut donc s'appuyer sur ces derniers et établir des cohérences entre eux. La théorie de l'apprentissage peut-elle être unique ? Cela paraît difficile pas de consensus alors actuel, donc nous avons plusieurs théories. Néanmoins ont peut tenter d’identifier de grands principes à respecter pour qu'il y ait apprentissage. La pratique de terrain élabor elle même ses théorie de juge avec beaucoup de méthodes, de principe, qui sont issus de la pratique Comme par exemple pédagogie différenciée, l'aménagement du milieu... Les connaissances issues de la pratique prenant de pratique théoriser pour Develay définitions : théorie : ensemble de lois, principes qui expliquent réalité. La réalité très complexe une théorie a du mal à prendre en compte toute cette complexité. Une théorie des forcément réductrices. Toutefois elle permet d'expliquer, de comprendre, pourquoi un élève va s'engager ou non dans l’apprentissage, comment va s'approprier connaissances. Une théorie peut-être prédictive, elle permet d'anticiper et ce qui peut se passer. Les théories scientifiques évoluent, et les acquis d'aujourd'hui sont souvent remis en cause et vite obsolète. Dans le champ des staps, les données scientifiques sont issu d'autres champs que celui de la motricité. On s'appuie beaucoup sur des recherches dans le domaine des apprentissages intellectuels. Ce qui pose le problème de validité des connaissances est ce que ces donnée sont transférable à la motricité. Bien souvent les lois en matière apprentissage sont issues d'expérience en laboratoire. ces expériences prennent elles en compte les spécificités du terrain ? De plus en plus des recherches actuelles en matière apprentissage ont tendances à partir du terrain, de la pratique, et d'analyser les fonctionnements des enseignants entraîneur experts pour comprendre pourquoi sa marge de situations complexes. Ce sont les théories de l'action située. Les différents courants scientifiques la psychologie cognitive : s'articule autour de quatre termes : la perception, la mémoire, la représentation collective, et la résolution de problèmes. On cherche expliquer par quels mécanismes de traitement d'information la réponse arrive suite a un stimulus. Il s'avère que le sujet par son attention sur certains stimuli, une formation, et fait appel à sa mémoire à court terme et à long terme pour comparer la situation avec des configurations en mémoire (représentation de l'environnement). La représentation cognitive (différents de la représentation sociale) concernent les connaissances que l'on va utiliser pour résoudre un problème. C'est la façon dont un sujet perçoit ce qui a à faire face à une tâche apprentissage. Exemple : faire un chronomètre en natation : un élève en sixième aura la représentation que pour nager vite il faut bouger vite les bras. La représentation du problème dépend de l'expérience de l'enfant, est parfois erroné, non pertinente, il faudra donc faire évoluer cet représentation cognitive Afin d' Amener le progrès chez l’élève. La psychologie cognitive étudier sujet en situation de résolution de problèmes. Schéma fonctionnements en boucle, utilisant les erreurs commises pour progresser vers les solutions adéquates. Le protectionnisme : ce mouvement partant contre la théorie précédente. Pour résoudre un problème, dans ses théories on suppose le non besoin de connaissances pour agir. Ici, au contraire c'est grâce à l'action que vont se construire les connaissances. Les connaissances sont issues de l'action. Varela parle de connaissances enactées, issue de l'action. Il met en évidence que le contexte et l'action amène la connaissance. Les théories de l'apprentissage social ; le sociaux constructivisme : courants s'appuient sur la psychologie cognitive et met en avant le rôle des relations sociales dans apprentissage. Bandura a mis en avant le rôle des limitations en montrant qu'il y avait beaucoup d'apprentissage par imitation. Par l'observation l'individu peut prendre des informations sur ce qu'il y a à faire, comment le faire, ce qui peut aider à planifier son opération. Vygotsky met en évidence le rôle adulte. La psychologie différentielle : elle met en évidence des différences interindividuelles et montres que personne n'apprend de la manière, chacun des stratégies d'apprentissages qui lui sont propres. Il faut donc prendre compte la variable sujet. La notion de profil pédagogique a été mise en évidence par « de la garanderie ». Les élèves peuvent apprendre de trois façons différentes, ils sont regroupés au travers de trois profils, visuelle (ce qui comprennent quand ils voient), les auditifs (ce qui comprennent et apprennent ce qu'ils entendent), et kinesthésique (ce qui apprennent en faisant). La notion de style cognitif, de Huteau, correspond au mode de fonctionnement, de pensée. Le premier si, concernent les élèves dépendants ou indépendants du champ. Les dépendants de chansons fortement influencées par le contexte familial, affectif, la relation à l'autre... Les indépendants utilisent des repères personnels pour penser, fonctionner de s'évaluer, ils sont plus autonomes dans la fonctionnement. Les élèves réflexifs, ont tendances à ne pas répondre on a différé leur réponse par crainte de l'erreur. L'élève impulsif répond à tous sans prendre temps de réfléchir. TD N°2 conceptions endogènes et exogène la théorie endogène, a pour origine la philosophie Platonicienne, s'appuyant sur la théorie de la réminiscence et le mouvement de l'idéalisme. Le courants scientifiques s'y rapportant est la Gestalt (aux alentours de 1900 1910 Allemagne). Elle met en avant la notion de structures, c'est-à-dire, que chaque individu dispose de structures mentale peu modifiable. Fasse un problème, l'apprentissage se fait forme de l’insight (étincelles, dont le sens de révélations) le sujet de trouver seule la solution au problème auxquelles il est confronté (l'expérience du singe voulant attraper un régime de bananes, et utilisant un empilement de table pour y parvenir). Le type de pédagogie correspondant à ce pôle est la pédagogie sujet, centrée sur l'élève, comme par exemple les méthodes actives (freinet), les pédagogies non directives (le maitre s'efface au profit de l'activité de l'élève). « Apprendre c'est révélé les connaissances que l'on n'a en soi ». Pour l'apprentissage moteur, on pourrait dire qu'il se fait en faisant, en essayant en explorant en découvrant... La conception doit être ludique, l'élève apprend en jouant. La technique n’est pas importante, voire inexistantes, elle est le seul fruit de la démarche de l'élève (démarche entité techniciste). Exemple de situations, de tâche : aller le plus vite possible de l'autre côté du terrain, en dribblant. Aménagement du milieu en Gymnastique, en ne donnant que peu de contraintes, idem pour les parcours aquatiques... On se trouve sur les situations ouvertes, les tâches sont peu définies, il y a peu de contraintes. Cela renvoie un peu à la situation de référence. L'enseignant doit veiller a la sécurité, encouragé et inciter l'élève, stimuler son activité, partir de ses ressources et ses motivations. Il favorisera la recherche de solutions. L'erreur n'est pas perçue comme tel, toutes les réponses sont bonnes, et c'est par l’erreur que les progrès se dévoilent aux yeux de l'élève, en rapport au but de la tâche qu'il s'est lui-même fixé. L'élève est actif, son activité motrice est très importante. Il peut fonctionner de façon relativement autonome. Les élèves doivent être sur une activité de type fonctionnelle (fonctionner sans chercher à progresser, juste pour le plaisir). Intérêt / limite : il y a une prise en compte des ressources et motivations des élèves. Chacun peut s'exprimer. Station de karl roger « le seul apprentissage qui influence vraiment le comportement d'un individu, et celui qui découvre lui-même et qu'il s'approprie ». Toutefois, les mis en oeuvre demandent beaucoup de temps, les élèves pourraient se placer dans un certain confort, et ainsi se laisser porter sans faire d’effort. On n'en reste très souvent au stade de la découverte. L'autorité et la règle, ainsi que leur exercice, sont peu présentes, ce qui peut freiner le développement de la personnalité, voire engendrer des comportements déviants. La gestion de la sécurité doit impérativement passer par l'enseignant. Il y a des choses que l'élève ne peut pas ou ne doit pas découvrir par lui-même, telles que les règles de sécurité. La théorie exogène, reposent sur les conceptions philosophiques d'Aristote, qui postule pour la tabula rasa, principe selon lequel, l’etre est vierge, dénué de connaissances à sa venue. Le courant scientifique qui se rapporte à ses conception, et le béhaviorisme. Les auteurs seront Pavlov, Thorndike, et Skinner. L'apprentissage selon eux est le résultat d'une modification du comportement provoqué par un stimuli présent dans l'environnement. Thorndike a mis en évidence la loi de l'effet, démontre que l'apprentissage et le résultat d'un renforcement du lien unissant un stimulus et une réponse. Lorsque la réponse est satisfaisante, le sujet aura tendance à reproduire (donc renforcer le lien stimulus réaction). Skinner met en évidence qu'on peut produire une réponse en fonction d'un stimulus qui suit la réponse (conditionnement opérant). C'est une pédagogie de l'objet, elle est centrée sur les savoirs et contenus, pédagogies de la transmission, l'objet de l'apprentissage est extérieur au sujet (courts magistraux, méthodes directives, méthode techniciste...). Apprendre c'est reproduire, copier, imité, accumuler des connaissances et les intégrer. C'est une méthode associasoniste, qui consiste à découper le geste puis à en apprendre les segments pour finalement les associés afin de réaliser le geste complet. « Avant de jouer, il faut apprendre jouer ». Cela renvoie un peu à la nécessité de faire subir des situations d'apprentissage aux élèves avant les situations de référence. La technique dans cette approche revêt un caractère central, l'analyse se fait sur la technique du haut niveau, elle est conçus comme un modèle à reproduire, une fin en soi, plutôt qu'à moyen d'être efficace. cela concerne les pratiques telles que la démonstration, d'apprentissage de la natation à sec, apprentissages de coûps a vide. La tâche est définie, et comporte beaucoup de critères de réalisation, les situations d'apprentissage sont très Décontextualisée. L'erreur représente la mauvaise solution, c'est le défaut à supprimer à ne pas reproduire. L'élève est relégué simple au simple rang d'exécutant, il reproduit, a peu de responsabilité, d'autonomie, il tente d'intégrer des connaissances. Intérêt / limite : possibilité de progression rapide, transmission de savoirs reconnus comme efficace, mais également des éléments de culture. Les apprentissages seront-ils systématiquement intégrés ? L'élève est complètement occulté, ainsi que ses ressources et ses motivations. On efface ses capacités de création, c'est un frein à l'évolution de l'élève et à l'évolution même de la technique. Il y a risque d'enseigner le geste pour le geste, et non pour la performance, risque de confusion entre le but (la performance) et les moyens (les techniques).