Pharmacologie Définition du médicament : On entend par

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Pharmacologie
Définition du médicament :
On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant
des propriétés curatives ou préventives à l’égard des malades humaines ou animaux, ainsi que tout
produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical et de
restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques (code de la santé publique artL. 5111-1)
Formes pharmaceutiques :
 Voie Orale (per os) passe dans l’appareil digestif
o Sachets
o Gélules = ne pas ouvrir
o Granulés = avalés, croqués, dissous, désagrégés dans l’eau, effervescent
o Comprimés : non enrobés, effervescents, solubles, enrobés, à libération prolongée
(LP), à libération accélérée (souvent effervescents…), sub lingual….
o Comprimés : formes répandue
 Voix oral (forme solide)
 Effervescents = attendre la complète dissolution (attention, contient
du sel)
 Soluble= mettre en solution dans l’eau (pour qu’il soit efficace car
conçus Solubles pour être actif dans l’estomac)
 Enrobés (pelliculés) = facilite la déglutition, masque le goût
désagréable
 Gastro résistants : atteignent l’intestin sans fondre, ne pas écraser
sinon perte de l’efficacité (à prendre en milieu de repas)
 Libération prolongée = actif durant un temps assez long, réduit le
nombre de prise, ne pas écraser
 Comprimé sécable : fractionnement si sécable
 Forme liquide
 Sirops = conservation bouteille bien clause, attention :
o Renversement si main tremble
o Volute « voile » = si il y a un brouilliard dans la bouteille =>
champignon !contamination microbienne !
 Gouttes buvables = lecture adéquate de la pipette doseur non
interchangeable ; rincer sécher sinon conditionnement humide
=> !germes !
 Ampoules buvable : attention en cassant l’extrémité (bout de verre),
dilution ?
 Voix cutanée
 Pommades : consistance semi solide, pour peau ou muqueuse
 Crèmes : consistance fluide (+ d’eau)
 Gels : consistance visqueuse => attention au massage intempestif =
lire les consignes
 Patchs : peu de gène, aucune douleur, résistant à la transpiration
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Voix rectale
 Suppositoire :
o Action variable selon les personnes (âgé, poids, régime
alimentaire…)
o Introduction par extrémité arrondie
o Préparation solide (attention il fond), à garder dans le
réfrigérateur
o Suspension et solutions à usage rectale : préparation liquide
(eau ou glycérine)
Voix vaginale (voie transmuqueuse)
 Ovules : préparation solide, forme ovoïde
 Capsules vaginales : capsule molle, forme ovoïde à paroi lisse
Voie oculaire
 Collyres : solution aqueuse, huileuse – toujours stérile
 Solutions pour lavage ophtalmologique, attention :
o A la durée d’utilisation après ouverture (de quelques jours à 1
mois), conservation à l’abri de la lumière
o Intervalle de 5 min entre les applications de 2 produits
différents (l’un peut nuire à l’efficacité de l’autre)
 Instillation : déposer une goutte dans l’œil. Appuyer délicatement sur
l’angle des paupières proches du nez pendant une minute (cela
bloque le canal lacrymal, collyre aura moins de chance de passer
dans le nez puis le flux sanguin)
o Se mettre derrière la personne (+ facile)
o Demander de : pencher la tête en arrière et regarder vers le
haut
o Goutte à apposer au coin de l’œil (côté nasal, vers paupière
inférieure)
o Extrémité flacon ne touche ni n’effleure la paupière
o Essuyer le surplus avec compresse, ne pas en mettre plus
qu’il n’en faut (car la moitié par de l’œil)
o Respect horaire :
 Il est important de respecter les horaires. Lorsqu’ on
instille un collyre dans l’œil, celui-ci n’agit que
pendant un certain nombre d’heures.
Voie respiratoire
 Produits pour aérosol = particules liquides dans un gaz
 Inhalateurs : à valve, à poudre sèche = utilisation par effet d’une
profonde inspiration (action sur arbre bronchique ou cœur via
poumon  sang)
 Modalités d’administration
o Quelques recommandations :
 Pommade : pénétration cutanée donc lavage de main après port de gant (si
aqueux) ?; sera éliminée avec le temps ou lavage
 Substance sub linguale : passage rapide par vascularisation = ne pas
multiplier les prises
 Patch : varier endroit, respecté temps de pose sur peau saine
 Gélule cytotoxique : ne pas diluer dans l’eau
o Modalité de prise, consigne à respecter :
 Identité de la personne
 Voie administration
 Posologie, durée
 Heure d’administration
 Déconditionnement au moment de la prise
 Date de péremption
o Précautions d’emploi mentionnées sur la notice pour garantir efficacité et sécurité
o Durée maximale de conservation après ouverture de conditionnement (prévention la
contamination)
o Verre d’eau pour avaler les comprimés ou gélules (évite qu’ils ne collent à la paroi de
l’œsophage ou de l’estomac et de provoquer des ulcérations voire une perforation –
sauf pour ceux qu’il faut laisser fondre dans la bouche. Facilite la déglutition et la
rapidité de la prise, réduit le risque toxique…
 Posologie :
o En fonction de la surface corporelle, de l’âge, du poids de la personne
o Processus d’action ou d’élimination différent on fonction
 Très rapide chez l’enfant
 + long et – efficace chez les personnes âgées, présentent une :
 Plus grande sensibilité du système nerveux central aux psychotropes
(neuroleptique, anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs…)
 Filtration glomérulaire diminuée
 Accumulation du produit car le temps d’assimilation est accrue (d’où
la nécessité d’espacer les prises et en quantité minime). Il peut y
avoir une mauvaise réponse organique (on est pas à 100% sur de
l’efficacité du médicament) =>Le vieillissement cellulaire entraine
une variation pharmacocinétique
 Horaire de prise ?
o A jeun
o Matin (vitamine), midi (gastro-résistant), soir (somnolence)
o Milieu de repas
o Fin de repas (pansement gastrique type gaviscon)
o De préférence le soir ou à éviter (facilite ou empêche de
dormir, telle que la vitamine D)
o Tenir compte :
 Rythme biologique de l’organisme (ralentissement la
nuit….)
 Demi-vie d’élimination = durée de séjour du
médicament dans l’organisme (très variable : d’1h à
1 semaine voire + selon médicament) cf prescription
o Plateau régulier d’un médicament :il faut que le produit reste efficace et non comme
sur la courbe en déclin
 Si non respect : arrêt de traitement, détérioration
grave de l’état de santé
o Réapparition amplifiée des symptômes de la
maladie (syndrome de rebond)
 Manifestation + ou – sévères car le
patient n’est plus sous l’effet du
médicament (syndrome de sevrage)
 Rôle d’aide soignant
o Aide à la prise d’un médicament, prescrit apporté à une personne empêchée
temporairement ou durablement d’accomplir ce geste
o Aide à la prise du fait :
 De l’aide aux actes de la vie courante
 Si la personne chargée de l’aide est suffisamment informée des doses
prescrites au patient concerné et du moment et de leur prise
o Aide car :
 Déficit visuel
 Troubles praxiques (conditionnement impossible à ouvrir)
 Trouble de la mémoire, démence….
o Donc l’aide (professionnel, famille) est seul garant de la prise correct
o Savoir qu’un médicament est éliminé par les reins
 Via le foie
 Via le système digestif
o Donc :
 Savoir que tout médicament est potentiellement dangereux :
 Effets inévitables = somnolence, sécheresse buccale…
 Effets toxiques = dosage sanguin parfois nécessaire pour être sur le
seuil d’acceptabilité de l’organisme (évite les surdosages)
 Effets imprévisibles
 Interaction = renforcement ou inhibition de l’action du médicament
 Association (aliments, vitamines) à éviter
o Savoir qu’un traitement peut être :
 Fatiguant
 Contraignant
 Associé à un régime diététique
 = soutient psychologique (information, éducation)
o Savoir qu’un traitement est efficace si bonne observance
 Observance = adhésion du patient à la prise et prise correcte des
médicaments. Difficile avec la poly médication ou entourage) seul garant de
prise correcte
o Dépistage des effets
 Faire la part des choses entre effets certains et effets possibles :
 Ne pas alarmer le patient
 Ne pas provoquer d’effet psychosomatique
 Etre hyper observateur = dépister anomalies
 Etre alerté lors de l’instauration de nouveau traitement
 Interactions, effets secondaires, effets indésirables surtout si poly médication
 Si association : aspirine + anticoagulant = sang hyper fluide
 Tétragène (femme enceinte : malformation, effet lactation)
 Somnolence (conduite de machine)
 Vertiges, acouphènes (chute….)
 Troubles digestifs : nausée, vomissement
 Etat de vigilance : conscience, coma ?
 Fatigue inhabituelle, sensation de malaise
 Anomalies cutanées : bulles, démangeaisons, œdème, rash…
 Si allergies : éruption cutanée, démangeaisons, œdème de quinck…
 Agir immédiatement
 Alerter
 Arrêter la prise
 Savoir si risque (cf histoire du patient)
 Questions / réflexion concernant l’administration des médicaments
 Quel est l’intérêt des comprimées sécables ?
o
 Quel peut-être le préjudice du comprimé sécable ?
o
 Qu’est-ce qui fait que le comprimé effervescent est interdit dans le régime sans sel ?
o
 Pourquoi faut-il attendre que le comprimé effervescent soit complètement fondu avant de
l’ingérer ?
o
 Que signifie le terme pharmacocinétique ?
o
 Qu’est ce qu’il fait qu’il ne faut pas décapsuler les gélules gastro-résistantes ?
o
 Pourquoi faut-il absorber le médicament per os avec de l’eau ?
o
 Pourquoi est-il contre indiqué de « casser » les comprimés à libération prolongée ?
o
 A quelle classification médicamenteuse correspondent les gélules qui ne doivent pas être
ouverte avec leur absorption ?
o
 Pourquoi préconise-t-on de dissoudre uniquement dans l’eau toute poudre
médicamenteuse ?
o
 Pour quel patient et pourquoi les sirops sont-ils contre-indiqués ?
o
 Que faut-il respecter pour garder l’efficacité du traitement ?
o
 Citez les classes médicamenteuses que vous connaissez
o
 Quelle sont les causes de la non observance au traitement chez la personne âgée ?
o
 Comment lutter contre la polymédicalisation ?
o
 Quelles peuvent-être les effets indésirables à la prise de médicaments ?
o
 Que peut faire l’AS dans l’aide à la prise médicamenteuse ?
o
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