EXRCIVE 1A Partie 1 – QCM (noté sur 4 points) Recopier la

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EXRCIVE 1A
Partie 1 – QCM (noté sur 4 points)
Recopier la proposition exacte pour chaque question sur votre copie
1.N’est pas un mécanisme important de diversification,
a) Le brassage génétique
b) Les mutations
c) La sélection naturelle
d) Les transferts horizontaux de gènes
2. La polyploïdisation
a) affecte toujours des hybrides de deux organismes différents
b) produit toujours des espèces utiles à l’homme
c) résulte d’anomalies dans une ou plusieurs divisions cellulaires
d) correspond à la présence d’un chromosome en trop
3. Les symbioses
a) Sont induites par des virus
b) Ne modifient les caractères que d’un seul organisme
c) Ne se produisent qu’entre espèces du règne végétal
d) Se produisent sans modification des génomes des organismes
4. Les gènes d’un organisme peuvent lui être transmis
a) par d’autres organismes
b) par l’espèce
c) par une fabrication de gène lors de la méiose
d) par une symbiose
5. Certains allèles deviennent plus abondants au cours de l’évolution si
a) ces allèles sont plus adaptés aux conditions du milieu
b) ces allèles permettent à l’individu qui les porte de se reproduire plus fréquemment que les
individus qui ne le portent pas
c) ces allèles permettent à l’individu qui les porte de survivre
d) ces allèles sont plus courts
6. La forte diminution de l’effectif d’une population provoque
a) la diminution systématique de la fréquence des allèles
b) une augmentation de la fréquence des allèles conférant un avantage
c) une diminution de la fréquence des allèles conférant un avantage
d) une variation aléatoire de la fréquence des allèles
7. La diversité génétique dans une population peut changer
a) car les individus s’adaptent aux conditions de vie
b) à cause d’une sélection exercée par un éleveur
c) à cause de l’évolution de l’espèce
d) à cause de la variation de la diversité
8. Une espèce est
a) une population d’individu se ressemblant
b) une population capable de se reproduire
c) une population capable de se reproduire et dont les descendants sont fertiles
d) un concept
Exemple de premier exercice de la Partie 2 du Baccalauréat (Noté sur 3 points)
Les guppies sont des petits poissons très appréciés des aquariophiles car les mâles possèdent des
taches de couleurs vives qui varient en taille et en nombre suivant les individus. Les femelles sont
beaucoup plus ternes.
Les guppies sont la proie de certains prédateurs. Des guppies ont été prélevés dans cinq rivières
du Venezuela dans des sites classés A à E selon le risque croissant de prédation. Le nombre et la
taille des taches des guppies ont été déterminés dans les différents sites et sont représentés sur le
document 1.
Document 1 : Caractéristiques des
taches des guppies mâles selon le lieu
de prélèvement
Deux cents guppies ternes, provenant du site E, ont été transférés vers d’autres rivières ne
contenant ni guppies, ni prédateurs. Deux ans plus tard, dans toutes les rivières les mâles étaient
beaucoup plus colorés que les parents initialement transférés.
Des guppies mâles et femelles provenant de différentes rivières ont été récoltés puis installés dans
des étangs artificiels. Six mois plus tard, des prédateurs des guppies ont été placés dans un
premier étang, des poissons inoffensifs (faux prédateurs) dans un deuxième et les guppies sont
restés seuls dans le troisième étang. Le nombre de tache sur les guppies males a été mesuré 5 et 9
mois après (document 2). Une dizaine de générations se sont succédées durant l’expérience.
Document 2 : Variation des taches des guppies mâles dans diverses conditions expérimentales
Exploiter les documents pour formuler des explications la diversité observée au niveau
du nombre de taches dans les populations de guppies.
Corrigé du devoir n°1 de SVT TS5 – Lundi 1 octobre 2012
Test de connaissances
1. N’est pas mécanisme important de diversification, la sélection naturelle
2. La polyploïdisation résulte d’anomalies dans une ou plusieurs divisions cellulaires
3. Les symbioses se produisent sans modification des génomes des organismes
4. Les gènes d’un organisme peuvent provenird’autres organismes
5. Certains allèles deviennent plus abondants au cours de l’évolution si ces allèles permettent à
l’individu qui les porte de se reproduire plus fréquemment que les individus qui ne le portent pas
6. La forte diminution de l’effectif d’une population provoqueune variation aléatoire de la
fréquence des allèles
7. La diversité génétique dans une population peut changer à cause d’une sélection exercée par
un éleveur
8. Une espèce est un concept
Exemple de premier exercice de la Partie 2 du Baccalauréat
Eléments
scientifiques issus
du document:
Doc 1 : Corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs
Doc 2 : En absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de
guppies augmente.
Dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de
tâches diminue par rapport à la situation antérieure et par rapport à la population de
guppies qui vit en présence de faux prédateurs.
La diversité évolue au cours des générations.
Raisonnement
dans le cadre du
problème
scientifique posé
- La problématique est clairement posée.
- Corrélation et causalité sont clairement distinguées.
- L’exploitation du document suit une démarche scientifique rigoureuse :
 L’hypothèse sous-tendant l’expérience est identifiée ;
 Les résultats sont interprétés en référence avec des témoins
 Les interprétations des résultats des expériences sont utilisées pour valider les
hypothèses.
- Explication de la sélection naturelle
- Une conclusion répond à la problématique
On observe une diversité au niveau du nombre de taches dans les populations de
guppies : certaines populations possèdent peu de taches, d’autres beaucoup.
Le document 1 établit une corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre
de prédateurs (ce qui signifie que le nombre de tâches est d’autant plus grand que le
nombre de prédateur est faible). On peut penser que la présence de prédateurs
cause une diminution du nombre de taches (mais non le prouver).
L’expérience du document 2 permet de tester cette hypothèse. Le texte et le
document 2 montrent qu’en absence de prédateurs, le nombre moyen de taches
dans la population de guppies augmente. A l’inverse, dès que des prédateurs sont
introduits dans la population, le nombre moyen de taches diminue par rapport à la
situation antérieure (=témoin 1). Elle est aussi plus faible que dans la population de
guppies qui vit en présence de faux prédateurs (témoin 2).
Cette expérience permet de conclure que c’est la prédation qui est la cause de la
diminution du nombre de tâches et non simplement la présence de poissons
concurrents.
Ceci peut s’expliquer car les tâches des guppies les rendent plus visibles pour les
prédateurs. Dans ce cas, les individus qui survivent le plus et peuvent se reproduire le
plus sont les individus les moins tachés. Ils laissent donc un plus grand nombre de
descendants qui sont moins tâchés : le nombre de tâches dans la population diminue.
Comment expliquer alors que le nombre de tâches augmente en absence de
prédateurs ? Si seul le hasard intervenant, on devrait avoir une variation aléatoire du
nombre de taches. Cette augmentation systématique du nombre de taches ne peut
s’expliquer que par un avantage apporté par un nombre de tâches plus grand. En
l’absence d’expérience, on ne peut qu’émettre des suppositions sur cet avantage.
Par exemple, on peut penser qu’un plus grand nombre de tache facilite la séduction
des femelles.
Génétique et évolution – Brassage génétique et diversité
En conclusion, la diversité observée au niveau du nombre de tâche s’explique par le
phénomène de sélection naturelle qui peut produire deux effets opposés : augmenter
ou diminuer le nombre de taches. Posséder des tâches est en effet un
avantagefavorisant la reproduction en absence de prédateur, mais quand ceux ci
sont présents c’est au contraire un désavantage.
Barème
Le raisonnement est cohérent et
répond à la problématique en
intégrant et associant tous les
éléments scientifiques issus des
documents
3 points
Le raisonnement est cohérent et
répond à la problématique en
intégrant et associant de manière
incomplète
les
éléments
scientifiques issus des documents
OU tous les éléments scientifiques
issus des documents sont présents
et reliés le plus souvent entre eux
mais la réponse à la problématique
est erronée ou partielle
2 points
Même s’ils sont reliés entre
eux, seuls quelques éléments
scientifiques
issus
des
documents sont cités
Aucun
lien
et
peu
d’éléments
scientifiques
relevés
1 point
0 point
Génétique et évolution – Brassage génétique et diversité
Eléments
scientifiques issus
du document:
Doc 1 : Corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs
Doc 2 : En absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de
guppies augmente.
Dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de
tâches diminue par rapport à la situation antérieure et par rapport à la population de
guppies qui vit en présence de faux prédateurs.
La diversité évolue au cours des générations.
Raisonnement
dans le cadre du
problème
scientifique posé
- La problématique est clairement posée.
- Corrélation et causalité sont clairement distinguées.
- L’exploitation de l’expérience suit une démarche scientifique rigoureuse :
 L’hypothèse sous-tendant l’expérience est identifiée ;
 Les résultats sont interprétés en référence avec des témoins
 Les interprétations des résultats des expériences sont utilisées pour valider les
hypothèses.
- Explication de la sélection naturelle
- Une conclusion répond à la problématique
Barème
Le raisonnement est cohérent et
répond à la problématique en
intégrant et associant tous les
éléments scientifiques issus des
documents
3 points
Le raisonnement est cohérent et
répond à la problématique en
intégrant et associant de manière
incomplète
les
éléments
scientifiques issus des documents
OU tous les éléments scientifiques
issus des documents sont présents
et reliés le plus souvent entre eux
mais la réponse à la problématique
est erronée ou partielle
2 points
Même s’ils sont reliés entre
eux, seuls quelques éléments
scientifiques
issus
des
documents sont cités
Aucun
lien
et
peu
d’éléments
scientifiques
relevés
1 point
0 point
Eléments
scientifiques issus
du document:
Doc 1 : Corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs
Doc 2 : En absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de
guppies augmente.
Dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de
tâches diminue par rapport à la situation antérieure et par rapport à la population de
guppies qui vit en présence de faux prédateurs.
La diversité évolue au cours des générations.
Raisonnement
dans le cadre du
problème
scientifique posé
- La problématique est clairement posée.
- Corrélation et causalité sont clairement distinguées.
- L’exploitation de l’expérience suit une démarche scientifique rigoureuse :
 L’hypothèse sous-tendant l’expérience est identifiée ;
 Les résultats sont interprétés en référence avec des témoins
 Les interprétations des résultats des expériences sont utilisées pour valider les
hypothèses.
- Explication de la sélection naturelle
- Une conclusion répond à la problématique
Barème
Le raisonnement est cohérent et
répond à la problématique en
intégrant et associant tous les
éléments scientifiques issus des
documents
3 points
Le raisonnement est cohérent et
répond à la problématique en
intégrant et associant de manière
incomplète
les
éléments
scientifiques issus des documents
OU tous les éléments scientifiques
issus des documents sont présents
et reliés le plus souvent entre eux
mais la réponse à la problématique
est erronée ou partielle
2 points
Même s’ils sont reliés entre
eux, seuls quelques éléments
scientifiques
issus
des
documents sont cités
Aucun
lien
et
peu
d’éléments
scientifiques
relevés
1 point
0 point
Génétique et évolution – Brassage génétique et diversité
Génétique et évolution – Brassage génétique et diversité
Exemple de réponse au premier exercice de la Partie 2 du Baccalauréat
On observe une diversité au niveau du nombre de taches dans les populations de guppies : certaines
populations possèdent peu de taches, d’autres beaucoup. Comment l’expliquer ?
Le document 1 établit une corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs (ce
qui signifie que le nombre de tâches est d’autant plus grand que le nombre de prédateur est faible). On
peut penser que la présence de prédateurs cause une diminution du nombre de taches (mais non le
prouver).
L’expérience du document 2 permet de tester cette hypothèse. Le texte et le document 2 montrent qu’en
absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de guppies augmente. A l’inverse,
dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de taches diminue par rapport
à la situation antérieure (=témoin 1). Elle est aussi plus faible que dans la population de guppies qui vit en
présence de faux prédateurs (témoin 2).
Cette expérience permet de conclure que c’est la prédation qui est la cause de la diminution du nombre
de tâches et non simplement la présence de poissons concurrents.
Ceci peut s’expliquer car les tâches des guppies les rendent plus visibles pour les prédateurs. Dans ce cas,
les individus qui survivent le plus et peuvent se reproduire le plus sont les individus les moins tachés. Ils laissent
donc un plus grand nombre de descendants qui sont moins tâchés : le nombre de tâches dans la
population diminue.
Comment expliquer alors que le nombre de tâches augmente en absence de prédateurs ? Si seul le hasard
intervenant, on devrait avoir une variation aléatoire du nombre de taches. Cette augmentation
systématique du nombre de taches ne peut s’expliquer que par un avantage apporté par un nombre de
tâches plus grand. En l’absence d’expérience, on ne peut qu’émettre des suppositions sur cet avantage.
Par exemple, on peut penser qu’un plus grand nombre de tache facilite la séduction des femelles.
En conclusion, la diversité observée au niveau du nombre de tâche s’explique par le phénomène de
sélection naturelle qui peut produire deux effets opposés : augmenter ou diminuer le nombre de taches.
Posséder des tâches est en effet un avantage favorisant la reproduction en absence de prédateur, mais
quand ceux ci sont présents c’est au contraire un désavantage.
Exemple de premier exercice de la Partie 2 du Baccalauréat
On observe une diversité au niveau du nombre de taches dans les populations de guppies : certaines
populations possèdent peu de taches, d’autres beaucoup.
Le document 1 établit une corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs (ce
qui signifie que le nombre de tâches est d’autant plus grand que le nombre de prédateur est faible). On
peut penser que la présence de prédateurs cause une diminution du nombre de taches (mais non le
prouver).
L’expérience du document 2 permet de tester cette hypothèse. Le texte et le document 2 montrent qu’en
absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de guppies augmente. A l’inverse,
dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de taches diminue par rapport
à la situation antérieure (=témoin 1). Elle est aussi plus faible que dans la population de guppies qui vit en
présence de faux prédateurs (témoin 2).
Cette expérience permet de conclure que c’est la prédation qui est la cause de la diminution du nombre
de tâches et non simplement la présence de poissons concurrents.
Ceci peut s’expliquer car les tâches des guppies les rendent plus visibles pour les prédateurs. Dans ce cas,
les individus qui survivent le plus et peuvent se reproduire le plus sont les individus les moins tachés. Ils laissent
donc un plus grand nombre de descendants qui sont moins tâchés : le nombre de tâches dans la
population diminue.
Comment expliquer alors que le nombre de tâches augmente en absence de prédateurs ? Si seul le hasard
intervenant, on devrait avoir une variation aléatoire du nombre de taches. Cette augmentation
systématique du nombre de taches ne peut s’expliquer que par un avantage apporté par un nombre de
tâches plus grand. En l’absence d’expérience, on ne peut qu’émettre des suppositions sur cet avantage.
Par exemple, on peut penser qu’un plus grand nombre de tache facilite la séduction des femelles.
En conclusion, la diversité observée au niveau du nombre de tâche s’explique par le phénomène de
sélection naturelle qui peut produire deux effets opposés : augmenter ou diminuer le nombre de taches.
Posséder des tâches est en effet un avantage favorisant la reproduction en absence de prédateur, mais
quand ceux ci sont présents c’est au contraire un désavantage.
Génétique et évolution – Brassage génétique et diversité
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