En fait, la glycolyse se trouve dans le chapitre de la mitochondrie, il

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En fait, la glycolyse se trouve dans le chapitre de la mitochondrie, il ne le développe pas des
masses, mais il l'a un petit peu vu au cours, (c'est dans les dias qu'il a vu au cours).
Glycolyse
C’est la dégradation d’un sucre. Ce processus se déroule dans le cytosol, où se trouvent les
enzymes solubles spécifiques. Ici toutes les étapes sont entièrement réversibles.
C’est aussi un processus anaérobie, c’est-à-dire qu'ila n'a pas besoin d'O ; ce phénomène se
déroule qu’il y ait de l’O ou non.

Activation du glucose, le glucose est phosphorylé en fructose-1,6-diphosphate, ce qui
consomme 2 ATP.

Scission du glucide, le fructose-1,6-diphosphate est scindé en 2 fragments de 3 atomes
de C → isomérisation (c’est-à-dire qu’ils ont la même formule moléculaire mais que la
disposition de leurs atomes n’est pas la même.)

Oxydation et formation d’ATP, cette phase comporte 6 étapes où 2 phénomènes
importants se produisent :
Les deux isomères sont oxydés par retrait de l’H qui est capté par le NAD+, une partie
de l’énergie du glucose est donc passée dans le NAD+.
Puis, un groupement phosphate inorganique (Pi) est uni par des liaisons riches en
énergie à chacun des isomères oxydés. Par la suite, les groupements phosphate terminaux sont
coupés, ce qui libère assez d’énergie pour produire 4 molécules d’ATP au total, mais 2 ont
été consommés lors de l’activation du glucose.
Les produits finaux de la glycolyse sont donc :
-
2 molécules d’acide pyruvique C3H4O3
2 molécules réduites de NAD+ (NADH + H+)
Et un gain net de 2 molécules d’ATP pour une molécule de glucose.
Cycle de Krebs
Dans des conditions aérobies, l’acide pyruvique entre dans le cycle de Krebs et dans des
conditions d’anaérobie, il est réduit en acide lactique. Ce cycle se déroule dans la
mitochondrie.
Avant d’entrer dans ce cycle l’acide pyruvique est converti en acétyl CoA, puis oxydé et
décarboxylé. Il y a une production de 6CO2, 8NADH + H+, 2 FADH2 et un gain net de 2
ATP par 2 molécules d’acide pyruvique oxydé complètement.
Une grande partie de l’énergie présente au départ dans les liaisons de l’acide pyruvique se
retrouve alors sous forme de coenzymes réduites.
La chaîne de transport des électrons et phosphorylation oxydative

Les coenzymes réduites sont oxydées par transfert d’H à une série d’accepteurs
alternant entre l’oxydation et la réduction ;

Les atomes d’H sont scindés en ions H et en électrons → les électrons descendent le
long de la chaîne d’accepteurs ; l’énergie ainsi produite alimente des pompes qui apportent les
ions H+ dans l’espace intermembranaire de la mitochondrie, créant ainsi un gradient
électrochimique de protons ;

Les électrons suivent ce gradient électrochimique et passent par l’ATP synthétase,
qui produit de l’ATP à partir de cette énergie ;

Les ions H+ et les électrons se combinent à l’oxygène, formant ainsi de l’eau.
C’est donc le mécanisme par lequel l’ATP est synthétisé ; cette synthèse se fait par la
fixation d’un radical phosphate sur l’ADP.
Pour chaque molécule de glucose qui est oxydée en CO2 et en eau, il y a un gain brut de 38
ATP ; 4 proviennent de la glycolyse et 34 de la phosphorylation oxydative. La navette qui
assure le transport du NAD+ produit dans le cytosol (lors de la glycolyse) consomme 2 ATP.
Conclusion
En présence d’oxygène, la respiration cellulaire est remarquablement efficace. Le processus a
une efficacité énergétique de 38%, le reste est dissipé en chaleur.
La plus grande partie de l’énergie suit donc la séquence suivante : glucose → NADH + H+ →
chaîne de transport d’électrons → force protonique motrice → ATP.
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