« Présentations de la philosophie » André Comte-Sponville Julien MARSZALEK Table de matières : Introduction p.3 Biographie de l’auteur p.4 Biographie « complémentaire » d’Emmanuel Kant p.4 Ma question & les chapitres p.5 Principales citations de l’auteur (dans le livre) p.9 Ma démarche p.10 Bibliographie p.11 Sources p.11 2 Intro : A l'heure de la médiatisation envahissante, de la course à la mondialisation, des échéances électorales ou encore de l'euro, loin des opinions passionnées, des débats houleux, à l'heure où certains annoncent la mort de la pensée, la philosophie apparaît comme l'un des principaux devoirs d'aujourd'hui. André Comte-Sponville, Présentations de la philosophie, philosopher, c'est penser par soi-même, chercher la liberté et le bonheur, dans la vérité. Nul n'y parvient sans l'aide de la pensée des autres, sans ces grands philosophes qui depuis l'Antiquité ont voulu éclairer les grandes questions de la vie humaine. Pour nous aider, André Comte-Sponville nous propose ici l'approche de douze thèmes éternels, tels que la politique et la morale, l'amour et la mort, la connaissance et la sagesse... Se référant aux grands courants philosophiques dans leurs diversités, leurs convergences ou leurs contradictions. Un spécialiste tel que André Comte-Sponville veut nous donner l’envie d’aller plus loin, il n’a bien entendu pas oublié l'appel de Diderot : « Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire ! » 3 Biographie de l’auteur : Philosophe et enseignant français, né en 1952, André Compte-Sponville est l’auteur de nombreux ouvrages qui, par leurs clartés et leurs pédagogies, mettent la philosophie à la portée de tous. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé de philosophie, docteur de troisième cycle, il est Maître de Conférences à la Sorbonne et Docteur Honoris Causa de l'Université de Mons-Hainaut en Belgique. André Comte-Sponville participe régulièrement à des colloques et à des publications universitaires. Il a notamment dirigé deux numéros de la Revue internationale de philosophie. Il écrit également dans la presse grand public. Philosophe, il a remis la recherche de la sagesse au goût du jour et a écrit sur beaucoup des thèmes classiques traités par les philosophes antiques ou des siècles passés, y compris sur la philosophie politique. André Comte-Sponville a eu la foi jusqu'à 18 ans : "L'une des rares choses dont je suis sûr en ce domaine, c'est que Dieu ne m'a jamais rien dit". Il se définit comme un athée fidèle, car il se reconnaît dans une certaine tradition et histoire des valeurs Greco judéo-chrétiennes. Il pense que l’homme peut se passer de religion, la philosophie en étant l’un des moyens. Biographie d’Emmanuel Kant : Emmanuel Kant naît en 1724 à Königsberg en Prusse orientale (actuellement) (Kaliningrad en Russie) dans un milieu modeste et particulièrement pieux. Il fréquente tout d’abord un collège dirigé par un pasteur piétiste puis entame des études universitaires. Il étudie la physique, les sciences naturelles, les mathématiques et la philosophie. En 1747, la mort de son père l’oblige à interrompre ses études pour s’engager comme précepteur. Dès 1755, il commence à enseigner à l’université de Königsberg, tout d’abord en tant que « Privatdozent » (enseignant payé par ses élèves), puis, à partir de 1770, en tant que professeur titulaire. Kant fut le premier grand philosophe à donner un enseignement universitaire régulier. Ses cours, tout comme ses publications à cette période, sont très diversifiés : mathématiques, logique, géographie, théologie, droit, anthropologie, métaphysique… Il consacra sa vie toute entière à l’étude et à l'enseignement : « Je suis par goût un chercheur », écrit-il, « je ressens toute la soif de connaître et l’avide inquiétude de progresser. » En 1781 paraît la première édition de « La critique de la raison pure ». Cet ouvrage, fruit de onze années de travail, ne rencontre pas le succès espéré par son auteur. Une seconde édition verra le jour en 1787. En 1788 est publiée « La critique de la raison pratique » et, en 1790, « La critique de la faculté de juger ». Toutes ses autres œuvres majeures (« Fondation de la métaphysique des mœurs » et « Vers la paix perpétuelle » entre autres) sont écrites à cette période. 4 Quels sont les principaux fondements de la philosophie ? Les différents chapitres : La morale ; « Il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un porc satisfait ; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait. Et si l’imbécile ou le porc sont d’un avis différent, c’est qu’ils ne connaissent qu’un côté de la question : le leur. L’autre partie, pour faire la comparaison, connaît les deux côtés ». John Stuart Mill. C’est l’ensemble de ce qu’un individu s’impose ou s’interdit à lui-même, non d’abord pour augmenter son bonheur ou son bien-être, ce qui ne serait qu’égoïsme, mais pour tenir compte des intérêts ou des droits de l’autre. Mais c’est aussi rester fidèle à une certaine idée de l’humanité et de soi. La première question évidente qui nous vient à l’esprit est : « Y a-t-il donc autant de morale que d’individu ? » Bien sûr que non, mais quand je m’interdis la cruauté, le racisme ou le meurtre, je sais que ce n’est pas seulement une question de préférence qui dépendrait du goût de chacun. Ce qui nous plonge au cœur de la morale et nous fait nous demander que se passerait-il si tout le monde faisait comme toi. Agir moralement c’est désirer que tout individu se soumette aux mêmes principes que soi. Toute recherche du bonheur s’assimile à de l’égoïsme, imaginant la possibilité de devenir invisible et donc de pouvoir se permettre sans risque toutes sortes de licences. La politique ; « Il faut penser à la politique ; si nous n’y pensons pas assez, nous serons cruellement punis ». Alain. Comment ne pas s’intéresser à la politique ? Il faudrait ne s’intéresser à rien puisque tout en dépend. Mais au fond, qu’est-ce que la politique ? C’est l’art de prendre, de garder et d’utiliser le pouvoir. C’est l’art de vivre ensemble, dans un même Etat ou même cité, avec des gens que l’on n’a pas choisis, pour lesquels on n’a aucun sentiment particulier, et qui sont des rivaux, à bien des égards, autant ou davantage que des alliés. C’est la gestion sans guerre des conflits, des alliances et des rapports de force. La politique commence où la guerre s’arrête. C’est la vie commune et conflictuelle, sous la destination de l’Etat et pour son contrôle. La politique suppose un gouvernement et des changements de gouvernements ; des affrontements, des compromis. La politique nous rassemble en nous opposant : elle nous oppose sur la meilleure façon de nous rassembler. La politique suppose le désaccord car quand tout le monde est d’accord il n’y a pas lieu de faire de la politique. 5 L’amour ; « Aimer c’est se réjouir ». Aristote. Tu t’intéresses davantage au sport ? Tu aimes le sport. Tu t’intéresses davantage au cinéma ? Tu aimes le cinéma. L’amour est un beau sujet pour le bonheur qu’il promet ou compromet. L’amour est multiple, comme ses objets sont innombrables. On peut aimer l’argent, le pouvoir, mais aussi cet homme ou cette femme dont on est amoureux… Il faudrait des mots différents, pour des amours différents, heureusement la langue française en est remplie : amitié, tendresse, passion, affection, … La mort ; « À l’égard de toutes les autres choses, il est impossible de se procurer la sécurité ; mais, à cause de la mort, nous, les hommes, nous habitons tous une cité sans murailles ». Epicure. La mort est considérée comme un mystère de l’humanité, auquel les philosophes n’ont toujours pas répondu. Qu’est-ce que la mort ? A l’heure actuelle les philosophes se répartissent en 2 camps. Il y a ceux qui prennent la mort au sérieux comme un néant définitif (la majorité des athées et les philosophes matérialistes). Et au contraire ceux qui la voient comme un passage entre 2 vie, voire le commencement de la vraie vie (la plupart des religions et les philosophes spiritualistes ou idéalistes). Tous affirment que penser à la mort ne signifie pas la résoudre. Accepter la mort, c’est la meilleure façon d’être fidèle à la vie. La connaissance ; « Les yeux ne peuvent connaître la nature des choses ». Lucrèce. « Connaître c’est penser ce qui est… La vérité, c’est ce qui est, ou ce qui correspond exactement à ce qui est ». La connaissance absolue n’existe pas, car ni une science achevée ni une intelligence infinie ne sont à votre portée. Cela ne signifie pourtant pas que nous ne connaissons rien. Sinon comment pourrions nous philisopher ? Vérité et connaissance sont 2 concepts différents, mais si proches à la fois. En effet une connaissance qui ne serait plus vraie du tout n’en serait plus une. Si nous n’avions plus accès à la vérité quelle différence y auraitil entre un innocent et un coupable ? C’est pourquoi on n’aura jamais fini de chercher parce qu’on ne connaît jamais tout. La recherche de la vérité est à la fois difficile et facile : nul ne peut l’atteindre absolument, ni la manquer tout à fait. 6 La liberté ; « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». Rousseau. La loi seule permet aux libertés de chacun de cohabiter. Là où il n’y a pas de loi il n’y a pas non plus de liberté. Car la liberté consiste à être exempt de gêne et de violence de la part d’autrui. Être libre c’est faire ce que l’on veut. Cette liberté n’est jamais absolue et rarement nulle. Est-on libre de vouloir ce que l’on veut ? C’est ce sens précis qui est problématique en philosophie, mais aussi le plus intéressant. Dans une démocratie, tu es libre de voter pour qui tu l’entends. En effet ta liberté dans l’isoloir est absolue. Quiconque a des orientations politiques, c’est pourquoi si tu es de gauche tu es libre de voter à droite. Voter au hasard n’est pas une marque de liberté. Être libre, c’est faire ce que l’on veut. Être libre de vouloir, c’est donc vouloir ce que l’on veut. Dieu ; « Croire en Dieu signifie voir que la vie a un sens ». Ludwig Wittgenstein. Au fond personne ne sait si Dieu existe. Ce qui laisse donc la possibilité d’y croire ou non. Rien ne naît de rien. C’est pourquoi la simple existence de quelque chose, le monde, l’univers, semble impliquer qu’il y a toujours quelque chose. Qu’est-ce que Dieu ? C’est l’être absolument nécessaire, absolument créateur, absolument absolu : c’est l’Être des êtres, et le fondement de tous. Existe-t-il ? Nous ne pouvons le savoir. Dieu serait la réponse à la question de l’être, à la question du vrai, à la question du bien, et ces 3 réponses n’en feraient qu’une. Mais l’être ne répond pas : c’est ce que l’on appelle le monde. Mais le vrai ne répond pas : c’est ce que l’on appelle la pensée. Le bien ? Il ne répond toujours pas, et c’est ce que l’on appelle l’espérance. L’athéisme ; « La foi sauve, donc elle ment ». Nietzsche. L’étymologie de ce mot est : ce a privatif, devant l’immense théos (dieu). Être athée c’est être sans dieu. Dans notre monde, il y a ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas. Cependant le monde monothéiste distingue clairement deux athéismes : ne pas croire en Dieu (athéisme négatif) ou croire que Dieu n’existe pas (athéisme positif, voire militant). L’agnostique (personne qui se refuse de choisir) c’est celui qui ignore si Dieu existe ou pas, et qui s’en tient à cette ignorance. 7 L’art ; Ce que nous recherchons dans l’art, comme dans la pensée, c’est la vérité ». Hegel. L’art en philosophie est un fait de l’homme. « Tous les arts sont comme des miroirs, où l’on connaît et reconnaît quelque chose de lui-même qu’il ignorait ». La morale est le vrai miroir où l’homme se cherche. L’art n’est qu’un reflet où il se trouve. Faut-il alors imiter la nature ? C’est une possibilité, mais l’imitation est une réelle problématique. En effet elle est à la fois partielle et réductrice. L’imitation est inconcevable en musique ou en architecture. Selon Kant, une œuvre d’art n’est pas la représentation d’une chose belle, mais la belle représentation d’une chose. C’est en admirant et en imitant les maîtres de l’art qu’on aura peut-être la chance d’en devenir un… Le temps ; « Seul le présent existe ». Chrysippe. Qu’est-ce que le temps ? Le temps est une évidence et un mystère à la fois. Tout le monde l’expérimente ; nul ne peut le saisir. S’il s’arrêtait un instant, tout s’arrêterait et il n’y aurait plus de temps. Selon Kant, le temps est la condition a priori de tous les phénomènes. Autant dire qu’il est la condition, pour nous, de tout. Considérons le moment présent. Tu es en train de lire ce petit texte sur le temps… Ce que tu faisais auparavant, c’est donc du passé et ce n’est rien ou presque rien, disons que ce n’est plus : cela n’existe que pour autant que quelqu’un, au présent, s’en souvienne. Mais le souvenir n’est pas le passé, ni ne peut l’être : ce n’est que sa trace ou son évocation actuelles, qui font partie du présent. Si ton souvenir lui-même était passé, tu ne t’en souviendrais plus : ce ne serait plus un souvenir, mais un oubli. Vivre au présent ? Il le faut bien, puisque cela seul nous est donné. Vivre l’instant ? Surtout pas ! Ce serait renoncer à la mémoire, à l’imagination, à la volonté, à l’esprit et à soi. Le présent est le seul lieu de l’action, le seul lieu de la pensée, le seul lieu, même, de la mémoire et de l’attente. L’homme ; « L’homme est une chose sacrée pour l’homme ». Sénèque. Qu’est-ce qu’un homme ? Tout au long de ce chapitre André ComteSponville tente de répondre clairement à cette question. Il s’inspire d’autres grands philosophes qui eux répondent selon un domaine précis. Selon les différentes tentatives de réponses qu’ils esquissent, il y a toujours des personnes « rejetées ». Exemple de réponse : un être peut vivre en société, parler, penser, juger, rire, produire ses moyens d’existence… Cette dernière ne vaut pas pour tout le monde : le débile profond ne parle pas, ne raisonne pas, ne rit pas, ne juge pas, ne rigole pas, ne fait pas de politique… Il n’en est pas moins un homme. 8 La sagesse ; « Quand bien même nous pourrions être savants du savoir d’autrui, au moins sages ne pouvons-nous pas être que de notre propre sagesse ». Montaigne. Mais qu’est-ce que la sagesse ? Un savoir ? C’est ce que les Grecs, les Latins et la plupart des philosophes n’ont cessé de confirmer. Tous s’accordent pour dire que la sagesse à bien à voir avec la pensée, l’intelligence, la connaissance, une certaine forme de savoir. Ce savoir ne s’applique dans aucune science. Les philosophes s’accordent pour dire que l’idée de la sagesse est reconnue comme une certaine forme de bonheur, de sérénité, de paix intérieure. La sagesse est nécessaire, c’est le contraire de l’angoisse, de la folie et du malheur. C’est pourquoi il est vivement recommandé de philosopher. Attention de ne pas faire de la sagesse une utopie qui nous séparerait du réel. La sagesse n’est pas une autre vie elle est la vérité de celle-ci. Principales citations de l’auteur (dans le livre) : "La peur du gendarme est le contraire de la vertu, ou ce n'est vertu que prudence." "Il y a du narcissisme dans la religion, dans toute religion (Si Dieu m’a créé, c’est que j’en valais la peine !) et c’est une raison d’être athée : croire en Dieu, ce serait péché d’orgueil." "La position de l’athée est d’autant plus forte, à l’inverse, qu’il préférerait le plus souvent avoir tort. Cela ne prouve pas qu’il ait raison, mais le rend moins suspect de ne penser, comme tant d’autres, que pour se consoler ou se rassurer." "L'athéisme est une forme d'humilité. C'est se prendre pour un animal, comme nous sommes en effet, et nous laisser la charge de devenir humains." "Une religion, qu’est-ce d’autre qu’une doctrine qui explique quelque chose que l’on ne comprend pas (l’existence de l’univers, de la vie, de la pensée…) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu)?" "Athées et croyants ne sont séparés que par ce qu’ils ignorent. Comment cela pourrait-il compter davantage que ce qu’ils connaissent: une certaine expérience de la vie, de l’amour, de l’humanité souffrante et courageuse? […] il serait fou de s’entre-tuer pour ce qu’on ignore. Mieux vaut se battre, ensemble, pour ce que nous connaissons et reconnaissons." 9 Ma démarche : Comment pourrions-nous faire face à de tels thèmes abordés par André Comte-Sponville ? Il faut tout d’abord savoir que, pour écrire ce livre, André Comte-Sponville s’est inspiré des principaux ouvrages des autres philosophes. Suite à la lecture de l’essai de mon auteur, il y a des thèmes qu’il soulève d’une manière assez personnelle. Pour garder un esprit critique j’ai lu différents articles parlant sur les différents thèmes abordés dans mon livre. Ce livre se veut simple dans son style, quant au but il l’est tout autant. C'est là une des qualités que l'on reconnaît à André Comte-Sponville, philosophe dans l'âme, gêné par une certaine lourdeur universitaire mais apprécié du public qui peut enfin, depuis "l'éducation philosophique" du même auteur, aborder la philosophie sans jeter le livre au bout de deux pages, en disant du "c'est incompréhensible, donc inintéressant, donc la philosophie c'est sans importance". Cette "présentations de la philosophie", sans passer par l'artifice du roman nous propose des raisons d'aimer la philosophie et de ne pas la rejeter sans la connaître. La nécessité de la Morale, l'obligation de faire de la politique", l'absurdité de faire de la mort un tabou, la différence entre une valeur et une vérité. Tout cela est clairement expliqué dans ce livre. Quand on t'interroge sur la vie, l'amitié, sur ce que on veut faire et ne pas accepter. Quand on discute sur l'amour ou qu’on en souffre… On se dit à quoi bon encore aimer ? C'est pourquoi il faut faire lire ce livre à tous, et il n'est pas nécessaire d'attendre la classe de philosophie en terminale. Lors de ses nombreuses conférences il s'oppose par ses qualités à un certain nombre de philosophes faisant "autorité" au sens scolastique du terme et qui lui reprochent cette popularité, pourtant pudique et sans médiatisation. Mais eux sont souvent strictement incompréhensibles. Si la philosophie a fait couler beaucoup d'encre, elle a aussi été et est encore l'objet de propos en tout genre. Nombreux sont ses détracteurs qui n'hésitent pas à la qualifier d'abstraite ou d'inutile, alors que les cafés philo et autres lieux où l'on s'y adonne se multiplient. Pour ce qui est de mon avis concernant chaque chapitre du livre, je dirais que certains thèmes me plaisaient clairement plus que d’autres, exemple la morale, le temps, la sagesse. Ces quelques thèmes rejoignent à peu près l’opinion et l’idée que je m’étais forgée lors du cours sur la philosophie de cette année. L’auteur ne veut en aucune façon s’interroger, il prend les thèmes de différents auteurs et bâtit sa sagesse sur leurs théories. J’ai pu constater une bibliographie imposante dans ce livre qui montre que André Comte-Sponville s’est entièrement basé sur d’autres auteurs, mais à tout mis à notre porté. C’est pourquoi certains chapitres sont fondés sur des philosophes postérieurs et leur exactitude a changé. Pour exemple cette phrase : « L’homme n’est pas cause de soi, ni d’abord maître de soi, ni, encore moins, transparent pour lui-même »… (p.140) L’homme doit assumer et prendre conscience de tous ses actes 10 Bibliographie : Traité du désespoir et de la béatitude, PUF ; Une éducation philosophique, PUF ; Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens, Livre de poche ; L'Amour la solitude, Albin Michel ; Valeur et vérité, PUF ; Camus de l'absurde à l'amour (avec Laurent Bove et Patrick Renou), La Renaissance du Livre ; Petit Traité des grandes vertus, PUF ; Impromptus, PUF ; La Sagesse des modernes (avec Luc Ferry), Robert Laffont ; L'Être-temps, PUF ; Le Gai Désespoir, Alice (Liège) ; Lucrèce, poète et philosophe, éd. La Renaissance du livre ; Dictionnaire philosophique, PUF ; Le capitalisme est-il moral ? Albin Michel ; La Philosophie, « Que sais-je ? » ; La Vie humaine (avec Sylvie Thybert), Hermann ; Dieu existe-il encore ?, Cerf ; Le bonheur, désespérément, Librio ; Présentations de la philosophie, Albin Michel ; L'esprit de l'athéisme, Albin Michel ; Sources : - Présentations de la philosophie°; André Comte-Sponville ; EDITION ALBIN MICHEL 2000 - http://www. wikipedia.org/ - http://www.philagora.net/ - http://www.chapitre.com/ - http://www.thomas-d-aquin.com/ 11 Débat QUESTIONS : Parmi les différents thèmes de la philosophie (la morale, la politique, l’amour, la mort, la connaissance, la liberté, Dieu, l’athéisme, l’art, le temps, l’homme, la sagesse) quels sont ceux qui vous paraissent les plus importants, pourquoi ? Etes-vous d’accord avec la vision des choses d’André Comte-Sponville ? Si non, en quoi ? Si oui, sur quels points tes idées rejoignent-elles les siennes ? Selon vous quel est le thèmes qu’a oublié d’André Comte-Sponville ? Comment le définiriez-vous ? 12