Les BMR

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Les BMR
3ème année
BMR :
 il n’y a pas de définition consensuelle
 en général, se sont des bactéries sensibles à moins de 3 familles d’antibiotiques.
Un porteur de BMR est classé en différentes catégories :
 portage : identification du germe lors d’un prélèvement systématique ; aucun signe
clinique ou biologique d’infection (porteur sain)
 patient colonisé : identification du germe lors d’un prélèvement à but diagnostic ;
aucun signe clinique ou biologique d’infection (porteur sain)
 patient infecté : la BMR est responsable d’une pathologie infectieuse.
Exemple de BMR :
 SARM ou SAMR : le réservoir est le nez (bactérie recherchée le plus souvent car c’est
la plus fréquente)
 Entérobactéries R aux céphalosporines de 3ème génération : le réservoir est le tube
digestif (Klebsiella pneumoniae, enterobacter aerogenes)
 Entérocoques résistants à la vancomycine : le réservoir est le tube digestif
 Bacilles de l’environnement : pseudomonas aeruginosa (piosyanique) acinetobacter
(résistant au Fortum)
Les BMR représentent – elles un danger ?
 elles n’ont pas de virulence particulière (bactéries pathogènes opportunistes)
 mais difficultés thérapeutiques et coût de traitement
 risque d’épidémies
Prévention de la dissémination :
 bonne utilisation des antibiotiques
 respect des mesures d’hygiène
Les stratégies de prévention :
 identification rapide
 notification => circulation des informations
 isolement géographique ou technique
 signalisation/information
 levée d’isolement
 chimioprophylaxie
L’identification :
Le dépistage se fait à l’entrée et/ou en cours d’hospitalisation.
 choix BMR
 sites de prélèvement (nez, aisselles, rectal)
 faisabilité
Les patients à risque :
Hospitalisation dans les 12 mois dans une structure de soins à risque :
 réa, USI, hémodialyse
 gériatrie, soins de suite, longs séjours
 rééducation fonctionnelle
 autre établissement
Colonisation ou infection antérieure à une BMR
Contact avec un malade porteur ou infecté.
Notification :
Par le laboratoire, il faut prévenir le service clinique et le service d’hygiène hospitalière.
Signalisation :
 information dans le service, lors de déplacement dans l’hôpital et lors de transfert vers
un autre hôpital
 pictogramme spécifique
 dans le service : sur la porte de la chambre, dans le dossier médical et dans le dossier
infirmier, sur les résultats bactériologiques
 lors des sorties du patient : lors de consultation d’examens, lors de transfert (CR
médical, transmissions infirmières, informer par téléphone)
 intervenants extérieurs (radio, kiné…)
 patients et visiteurs
La mise et la levée d’isolement se font sur prescription médicale.
Le bon usage des antibiotiques :
 politique d’utilisation
 comité des antibiotiques
Les conséquences :
 morbidité et mortalité mal évaluée
 allongement de la durée de séjour : 7 à 10 jours par infection/inf à germe sensible
 surcharge en travail : 2 à 4 heures/jour/patient
 surcoût : antibiotiques plus chers, allongement de la durée du séjour
Les précautions standard :
 désinfection des mains
 port de gants
 tablier, lunettes, masque
 collecteur à aiguilles
 matériel sécurisé => aiguilles
 CAT en cas d’AES
Les précautions complémentaires :
 précautions contact
 précautions gouttelettes
 précautions air
Pour le Clostridium difficile :
 bio nettoyage avec de l’eau de javel
 hygiène des mains par lavage uniquement
Dans les établissement de personnes âgées ou de rééducation :
 précautions standard sont primordiales
 hygiène des mains du personnel ET des résidents
 isolement technique plutôt que géographique
Conclusion :
 la prévention de la transmission croisée est l’affaire de TOUS
 les précautions complémentaires sont des mesures efficaces
 prévention de la transmission croisée d’agent infectieux.
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