ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS Centre de la

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ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS
Centre de la Formation et du Développement des Compétences
ECOLE DES INFIRMIERS ANESTHESISTES
Hôpital la Salpêtrière
PROMOTION 2008 – 2010
Suivi pédagogique estivale 2010
Questions de physiologie
Révisions estivales DE 2008 2010
1
QUESTION :
Dessiner la courbe de capnogramme normal et décrire les différentes phases
de cette courbe
1- Début de l’expiration : le mélange gazeux provient de l’espace mort qui ne
contient pas de CO2
2- Phase ascendante : elle correspond à l’expiration pulmonaire d’un mélange de
gaz contenus dans l’espace mort et de gaz alvéolaires
3- Phase de plateau. Elle correspond à l’expiration des gaz alvéolaires.
La partie finale du plateau est appelée fin de plateau alvéolaire et correspond
A la PetCO2 = 37 à 43 mm Hg
4- Début de l’inspiration suivante avec chute rapide du CO2 vers la ligne de base,
appelée Pi CO2
Révisions estivales DE 2008 2010
2
QUESTION
Citer les différentes étiologies possibles d’une augmentation de la valeur du
dioxyde de carbone expiré sur l’analyseur de gaz.
REPONSE
Les différentes étiologies possibles d’une augmentation de la valeur de CO2 expiré
sur l’analyseur de gaz sont :
-
hypoventilation (hypercapnie)
-
hyperthermie maligne (production de C O2 augmenté)
-
réabsorption de CO2 (coelioscopies, anomalies de l’absorbeur de CO2)
-
lâcher de garrot pneumatique
-
frissons
-
augmentation de l’activité cardiaque : augmentation du débit cardiaque,
diminution de la sédation, tachycardie
Révisions estivales DE 2008 2010
3
QUESTION
Définir et décrire les trois zones de West.
REPONSE
Les zones de West correspondent à un découpage virtuel qui permet de définir les
rapports de ventilation perfusion des poumons
On détermine trois zones de haut en bas :
En haut :
Zone 1 : la pression alvéolaire est plus élevée que la pression de perfusion
des capillaires (artère et veine).
Il n’y a pas de débit sanguin pulmonaire
C’est donc un territoire ventilé, non perfusé.
Au milieu :
Zone 2 : la pression alvéolaire est moins élevée que la pression de perfusion
artérielle, mais plus élevée que la pression de perfusion veineuse.
Il y a un débit sanguin pulmonaire qui n’est pas optimal.
C’est donc un territoire ventilé, mal perfusé.
En bas :
Zone 3 : la pression alvéolaire est moins élevée que la pression de perfusion
des capillaires (artère et veine).
Le débit sanguin pulmonaire est optimal.
C’est donc un territoire ventilé, bien perfusé, la zone idéale.
Révisions estivales DE 2008 2010
4
QUESTION
Définir le terme de chémorécepteurs centraux et préciser leur localisation.
Indiquer leur rôle dans la régulation de la ventilation.
REPONSE
Définition :
Il s’agit de récepteurs répondant à un changement de composition chimique
du milieu, ils sont sensibles aux variations de H+ dans le liquide cérébral
extracellulaire
Localisation :
Ils sont situés face antérieure de la moelle, au voisinage de la sortie des nerfs
IX et X
Rôle : ils permettent l’adaptation en temps réel de la ventilation :
- toute augmentation des ions [H+] entraîne une stimulation de la ventilation
- toute diminution des ions [H+] se traduit par une inhibition de la ventilation
Révisions estivales DE 2008 2010
5
QUESTION
Citer les facteurs favorisant le passage de l’oxygène de l’alvéole au sang.
REPONSE
-
La surface d’échange offerte par les alvéoles
-
L’épaisseur de la membrane alvéolocapillaire
-
Le gradient de pression partielle de l’oxygène entre l’alvéole et le sang
-
La solubilité de l’oxygène dans le sang
Révisions estivales DE 2008 2010
6
QUESTION
Définir la pression de demi saturation en oxygène de l’hémoglobine (P50) et
préciser sa valeur normale.
Citer les trois facteurs influençant cette pression au niveau du muscle.
REPONSE
Définition : La pression de demi saturation en oxygène de l’hémoglobine est la
pression partielle en oxygène pour laquelle 50% de l’hémoglobine est saturée, aussi
appelée la P50
Valeur normale : Dans les conditions standard, sa valeur est de 27 mmHg.
Les trois facteurs influençant la P50, sont :
-
la diminution locale du pH ou augmentation de la PCO2
-
la température
-
le taux de diphosphoglycérate (2-3 DPG)
Révisions estivales DE 2008 2010
7
QUESTION
Intubation trachéale :
-
Enoncer six complications immédiates
-
Citer quatre complications secondaires ou à distance de celle-ci.
REPONSE
Complications Immédiates :

Traumatisme de la langue, des lèvres, du voile du palais, de la cavité oropharhyngée

Lésions des dents : bris, abrasion de la crête des dents, avulsion

Spasme glottique, laryngé ou bronchospasme

Inhalation du liquide gastrique (syndrome de Mendelson)

Rupture du ballonnet

Luxation de l’articulation temporo-mandibulaire

Réflexe vagal, trouble du rythme (voir arrêt cardiaque)

Intubation oesophagienne

Lésion des cordes vocales : luxation des cartilages aryténoïdes…

Perforation œso-trachéale (mandrin)

Œdème de la glotte

Intubation sélective

Corps étranger iatrogène (dent)

Epistaxis : lésion de la tâche vasculaire

Fracture des cornets

Trajet sous muqueux

Perforation de la cloison nasale

Echec d’intubation,
Complications secondaires ou à distance :

Déplacement de la sonde (extubation accidentelle ou intubation sélective)

Occlusion de la sonde, plicature, morsure

Etanchéité insuffisante

Sténose ou Nécrose de la trachée

Infection : otite, stomatite, sinusite, infection pulmonaire, atélectasies

Dysphonie : atteinte des récurrents ou des cordes vocales

Fistule oeso-trachéale

Lésions laryngo-trachéales ischémiques

Epistaxis, nécrose, escarre de la narine
Révisions estivales DE 2008 2010
8
QUESTION :
Définir et expliquer l’effet Finck.
Enoncer le moyen de prévention.
REPONSE
Définition :
C’est la dilution du gaz alvéolaire par le N2O en période de réveil
En anesthésie lors de la phase de réveil, si l’arrêt du protoxyde (N2O), est suivi d’une
ventilation en air ambiant (FiO2=21%), l’azote (N2) remplace le N2O dans le sang
l’oxygène contenu dans les alvéoles pulmonaires se trouve transitoirement diminué :
ce qui induit une hypoxie par diffusion.
Moyen de prévention :
Prévention : après l’arrêt de l’administration du N2O, il est impératif d’administrer de
l’oxygène pur au patient pendant 5 minutes (pour éviter le passage d’azote dans les
alvéoles pulmonaires).
Révisions estivales DE 2008 2010
9
QUESTION :
Définir le pneumothorax.
Citer les répercussions hémodynamiques du pneumothorax, y compris celles
du pneumothorax compressif
REPONSE :
Définition du pneumothorax : c’est un épanchement gazeux dans la plèvre.
Les répercussions hémodynamiques du pneumothorax sont :

Une augmentation de la pression intra thoracique

Une diminution du retour veineux

Une compression cardiaque

Une augmentation des pressions de l’oreillette droite

Une diminution du débit cardiaque

Une tachycardie initiale avec pression artérielle maintenue
En cas de pneumothorax compressif :

Une hypotension secondaire accompagnée d’une bradycardie extrême

Un risque d’arrêt circulatoire
Révisions estivales DE 2008 2010
10
QUESTION :
Enoncer les signes de gravité d’une détresse respiratoire aiguë
REPONSE :
Les signes de gravités d’une détresse respiratoire aigue sont :
-
Hypoxémie, cyanose
-
Impossibilité de parler (nombres de mots inférieurs à une phrase)
-
Impossibilité de tousser, de cracher
-
Epuisement mécanique :

Tachypnée > 30/minute ou bradypnée <15/minute

Tachypnée superficielle

Hypercapnie :

sueurs,

hypertension, tachycardie

trouble de conscience,

respiration abdominale paradoxale
-
Agitation,
-
Détresse circulatoire associée : hypotension
Révisions estivales DE 2008 2010
11
QUESTION :
Citer le ou les effets pulmonaires de la pression positive de fin d’expiration
(PEP)
REPONSE :
-
Recrutement des alvéoles pulmonaires collabées (atélectasies)
-
Diminue le shunt
-
Augmente la Pa02
-
Rétablissement de la compliance thoracique
Révisions estivales DE 2008 2010
12
Question :
Citer les signes neurologiques et hépatiques faisant évoquer une insuffisance
hépatique aiguë grave.
REPONSE
Signes neurologiques :
-
Encéphalopathie hépatique
-
Œdème cérébral
Signes hépatiques :
-
Ictère
-
Hypertension portale
-
Ascite
-
Coagulopathie
-
Facteur V inférieur à 50% de la normale
Révisions estivales DE 2008 2010
13
QUESTION :
Citer les caractéristiques de la circulation coronaire.
REPONSE
-
La circulation coronarienne s’effectue surtout en diastole
-
Le débit coronaire représente 5% du débit cardiaque
-
Le débit coronaire reste stable pour des pressions de perfusion comprises
entre 60 et 130 mmHg
-
L’autorégulation de la circulation coronaire fait intervenir la pression de
perfusion coronaire.
Révisions estivales DE 2008 2010
14
QUESTION
Dans le cadre d’une surveillance électrocardioscopique en per opératoire,
préciser la position des 3 électrodes en configuration CM5.
Indiquer la (les) dérivation(s) recommandée(s).
Préciser leurs intérêts.
REPONSE
Position des électrodes :
-
Électrode jaune en V5
-
Électrode rouge sur le manubrium
-
Électrode noire ou verte sur la clavicule ou l’épaule gauche
Dérivations recommandées :
-
Dérivation DI ou DII
Intérêts :
-
surveillance des ondes p
-
dépistage des troubles du rythme et de la conduction
-
détection d'une ischémie myocardique +++
Révisions estivales DE 2008 2010
15
QUESTION :
Citer les facteurs qui influent sur les apports et la consommation en oxygène
du myocarde.
REPONSE
Les apports en oxygène au myocarde dépendent :
-
Du débit sanguin coronarien
-
De la durée de la diastole
-
Du contenu artériel en oxygène
La consommation en oxygène du myocarde dépend :
-
De la tension pariétale du ventricule gauche
-
De la fréquence cardiaque
-
De l’inotropisme
-
De l’augmentation de la consommation en oxygène de l’organisme
Révisions estivales DE 2008 2010
16
QUESTION
Citer les signes cliniques, les facteurs déclenchants ainsi que le traitement du
réflexe oculo-cardiaque.
REPONSE
Signes cliniques :

Bradycardie

Hypotension artérielle
Facteurs déclenchants :

Stimulation du globe

Chirurgie du strabisme, de la rétine, des paupières

Anxiété

Ages extrêmes
Traitement :

Arrêt de la stimulation

Atropine
Révisions estivales DE 2008 2010
17
QUESTION
Citer différentes étiologies d’un état de choc secondaire à un traumatisme
REPONSE :
-
Hypovolémique par hémorragie
-
Vasoplégique :
o section médullaire,
o intoxication,
o anesthésie
-
Mécanique :
o tamponnade,
o pneumothorax compressif
-
Contusion myocardique
Révisions estivales DE 2008 2010
18
QUESTION :
Citer le but et décrire le test d’Allen.
REPONSE :
But du test : s’assurer de la suppléance de l’artère radiale par l’artère cubitale
(fonctionnelle ou perméable)
Description :
-
main surélevée pour la vidée au maximum de son sang
-
comprimer les artères radiale et cubitale jusqu’à l’obtention d’une main
blanche
-
relâcher la compression de l’artère cubitale
Si la main se recolore :
-
en moins de 7 secondes : test normal
-
de 8 à 14 secondes : test limite
-
> 15 secondes : test anormal
Révisions estivales DE 2008 2010
19
QUESTION :
Définir la jonction neuromusculaire en précisant sa localisation et
succinctement son fonctionnement.
Identifier le neurotransmetteur impliqué.
REPONSE
Définition et localisation de la jonction neuro-musculaire :
Il s’agit de la synapse située entre un nerf et un muscle
Fonctionnement :
Le nerf libère un neurotransmetteur (message chimique) qui se fixe sur le
récepteur au niveau du muscle.
Ceci induit une dépolarisation puis la contraction musculaire.
Neurotransmetteur : Il s’agit de l’acétylcholine
Révisions estivales DE 2008 2010
20
QUESTION :
Citer les neurotransmetteurs impliqués aux différents niveaux du
fonctionnement :
-
du système sympathique
-
du système parasympathique
Enoncer les effets sur le métabolisme glucidique de la stimulation
sympathique et en déduire la résultante clinique.
REPONSE :
Les neurotransmetteurs impliqués dans le fonctionnement :
• Du système sympathique sont l'acétylcholine au niveau du ganglion
et la noradrénaline en périphérie
• Du système parasympathique est exclusivement l'acétylcholine
Les effets sur le métabolisme glucidique de la stimulation sympathique sont :

augmentation de la glycogénolyse hépatique

augmentation de la glycogénolyse musculaire

augmentation de la néoglucogenèse

augmentation de la sécrétion d'insuline
La résultante clinique est un effet diabétogène (une augmentation de la glycémie)
Révisions estivales DE 2008 2010
21
QUESTION :
Citer cinq éléments pouvant expliquer une défaillance de l’hémostase.
REPONSE
-
Dilution (plaquettes, facteurs de coagulation) avec une Hématocrite < 27%
-
Consommation
-
Thrombopathie
-
Hyper fibrinolyse
-
Hypothermie < 35°5
-
Traitement par anticoagulant (Héparine, AVK…)
Révisions estivales DE 2008 2010
22
QUESTION :
Citer quatre mécanismes physiopathologiques de l’hypertension
intracrânienne.
REPONSE
Les quatre mécanismes physiopathologiques de l’hypertension intracrânienne
sont :
-
l’oedème cérébral
-
l’hydrocéphalie
-
les modifications du débit sanguin cérébral
-
la constitution d’un néo-compartiment
Révisions estivales DE 2008 2010
23
QUESTION :
Définir l’acronyme « A.C.S.O.S ».
Enumérer les principales A.C.S.O.S. à traiter, chez une victime d’un
traumatisme crânien grave, lors de sa prise en charge pré hospitalière.
REPONSE :
Il s’agit d’Agression Cérébrales Secondaires d’Origine Systémique
Les principales ACSOS à traiter sont :
-
Hypotension artérielle
-
Hypertension artérielle
-
Hypoxie
-
Hypercapnie
-
Hypocapnie
-
Hypoglycémie
-
Hyperglycémie
-
Hypo natrémie
-
Hypo osmolarité
-
Hyperthermie
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24
QUESTION :
Définir le laryngospasme.
Énoncer les causes favorisant sa survenue chez l’enfant.
Préciser le traitement immédiat.
REPONSE
Définition : Obstruction partielle ou complète du larynx
- Fermeture réflexe de la glotte
- Soupape des structures supra glottiques
Causes :
- Stimulation du nerf laryngé supérieur
- Sécrétions obstruant l’oropharynx
- Irritation laryngée
- Anesthésie allégée
Traitement :
- administrer de l’oxygène pur
- Ventiler en pression positive
- Injecter de la Célocurine® (1 à 1.5mg/kg) et de l’Atropine® (0.20µg/kg)
- Massage Cardiaque Externe si Fréquence Cardiaque < 80 battements/min chez le
nourrisson de moins d’un an.
Révisions estivales DE 2008 2010
25
QUESTION :
Citer les facteurs favorisant la survenue d’un bronchospasme chez l’enfant et
énoncer le traitement.
REPONSE
Facteurs favorisants :
Hyperréactivité bronchique
Induction / anesthésie superficielle
Réveil / phase intermédiaire
Traitement :
Cesser tout stimulus douloureux
Approfondissement de l’anesthésie par voie inhalatoire, Intra Veineuse ou Intra
Musculaire
Ventoline® spray
Révisions estivales DE 2008 2010
26
QUESTION :
Indiquer le rôle de l’hypothermie sur l’hémostase.
REPONSE
L’hypothermie favorise une atteinte de la coagulation à différentes phases.
-
Atteinte de l’hémostase primaire
-
Atteinte de la fibrinolyse
-
Majoration du saignement intra opératoire (dès 35,5°C)
Révisions estivales DE 2008 2010
27
QUESTION :
Citer les conséquences de l’hypothermie en période per opératoire.
REPONSE :
Les conséquences de l’hypothermie per opératoire sont :
-
Diminution du débit cardiaque
-
Diminution du métabolisme basal
-
Sensibilité augmentée au bronchospasme
-
Apparition d’une hypocapnie
-
Ralentissement de l’hémostase par augmentation de la viscosité et de la
fibrinolyse
-
Augmentation de la demie vie des médicaments
-
Survenue de troubles du rythme cardiaque
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28
QUESTION :
Décrire les quatre grades de Cormack-Lehane.
REPONSE
Les 4 grades de Cormack-Lehane sont :
-
Grade 1 : la glotte est vue dans son ensemble
-
Grade 2 : seul le tiers postérieur de la glotte et la commissure postérieure sont
visibles
-
Grade 3 : la glotte est non visible ; seule l’épiglotte est visualisée
-
Grade 4 : la glotte et l’épiglotte sont in exposées
Révisions estivales DE 2008 2010
29
QUESTION

Classification de Mallampati :
Indiquer sa finalité et les conditions d’évaluation de cette classification chez un
patient
Préciser les classes correspondant à un risque d'intubation difficile

Distance de Patil :
Préciser sa finalité et ses critères
Indiquer le seuil en deçà duquel on peut-on s'attendre à une difficulté
d'intubation
REPONSE

la classification de Mallampati
Finalité et conditions d’évaluation de cette classification chez un patient :
La classification de Mallampati étudie la visibilité de la luette et du voile du palais
chez le sujet assis, tirant la langue, sans phonation.
Elle explore la proportion existant entre le volume de la cavité buccale et celui de la
langue
Les classes qui correspondent à un risque d’intubation difficile :
Les stades III et IV sont prédictifs d'intubation difficile.

la distance de Patil
Finalité et critères :
La distance de Patil étudie la distance comprise entre l'échancrure du cartilage
thyroïde et le menton osseux.
Elle évalue l'espace mandibulaire antérieur qui représente la possibilité de
mobilisation du massif lingual vers l’avant lors de la traction sur le laryngoscope
Et, elle explore également la mobilité rachidienne
Seuil :
Si cette mesure est inférieure à 6,5 cm, on peut s'attendre à des difficultés
d'intubation.
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30
QUESTION :
Indiquer les répercussions de l’insuffisance rénale chronique sur le système
cardiovasculaire.
REPONSE
Répercussions sur le système cardiovasculaire :
-
HTA (augmentation de la rénine, diminution de l’excrétion sodée)
-
Insuffisance coronaire
-
Accident vasculaire cérébral
-
Artériosclérose
-
Insuffisance cardiaque gauche ou globale
-
Cardiomyopathie urémique
-
Péricardite urémique
Au total :
-
Altération de la fonction ventriculaire gauche
-
Adaptation hémodynamique médiocre aux conditions de charge
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31
QUESTION :
Citer les complications métaboliques de la transfusion massive.
REPONSE :
Les complications métaboliques de la transfusion massive sont :
-
Hypocalcémie
-
Hyperkaliémie
-
Acidose métabolique si état de choc
-
Alcalose métabolique le plus souvent
-
Diminution des facteurs de coagulation par dilution
-
Coagulopathie Intra vasculaire disséminée
-
Thrombopénie
Révisions estivales DE 2008 2010
32
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