Fiche memo Le SQUELETTE Définition : charpente osseuse du

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Fiche memo
Le SQUELETTE
Définition : charpente osseuse du corps, constitué environ de
206 os.
Fonction :
 Protection des organes (crâne = cerveau)
 Locomotion (bouger)
 Organique : production de sang (moelle osseuse rouge à
l’intérieur des os produit : GR*, GB* et plaquettes).
Locomotion : Il forme de véritables leviers osseux sur lesquels
agissent les muscles. Il détermine par les articulations,
l’amplitude et la direction des mouvements.
*globules rouge
*globules blanc
Fiche memo
LA COLONNE VERTEBRALE
33 à 35 Vertèbres :
 24 mobiles
 7 cervicales
 12 dorsales
 5 lombaires
 9 à 11 soudées
 5 sacrées (sacrum)
 4 à 6 coccygiennes
(coccyx)
Fiche memo
Les OS
3 Types :
 Long (ex : fémur)
 Court (ex : vertèbre)
 Plat (ex : sternum)
Os long :
 Partie moyenne : diaphyse formée de
tissus osseux compact et entourée d’une
lame osseuse très dense.
Le périoste sur lequel s’insèrent les
muscles
La diaphyse est creusée d’une cavité : le canal
médullaire contenant la moelle jaune.
 Epiphyse : formée de tissu spongieux
contenant la moelle rouge qui sert à la
fabrication des globules rouges, globules
blancs et des plaquettes.
 Cartilage de croissance entre l’épiphyse et
la diaphyse : chez l’enfant.
Ex : vertèbre
Tissu spongieux
Tissu
osseux
compact
Epiphyse
Périoste
Diaphyse
Canal
Médullaire
Cartilage
Apophyse
articulaire
Os courts :
 Situé sur l’axe du corps comme les
Apophyse
vertèbres ou bien à l’extrémité des
épineuse
membres (poignet, pied).
 Concourent au maintient des
segments qui s’articulent sur eux et à
la précision.
Apophyse
Corps
Vertébral
transverse
Apophyse
articulaire
Ex : sternum
Os plats :
 la boite crânienne, les
ceintures pelvienne et
scapulaire.
Surface articulaire
avec la clavicule
Manubrium
Corps
Fiche memo
Le muscle
. Définition : le corps humain comprend plus de 650 muscles environ dont la taille varie selon leur
fonction.
Il existe trois type de muscles :
 Le muscle strié, muscle squelettiques (muscles volontaires)
 Les muscles lisses (contrôlés par le système central, ceux des organes internes)
 Le muscle cardiaque.
Leurs structures : long = membre – court =
intercostaux – plat = pectoraux
La force développée par un muscle est
proportionnelle à son nombre de fibres.
La circulation sanguine du muscle est très
développée.
L’énergie nécessaire à la contraction musculaire
est fournie par des composés phosphatés,
(transformation des molécules énergétiques –
glucides – lipides)
O2 est demandé
Au repos un muscle ne demande pas beaucoup
d’O2 et la circulation est très faible, par contre
elle peut être multipliée par 20 ou 30 à l’effort.--------dégagement de chaleur.
Les fibres musculaires : deux types
Les fibres type 1 : lentes ou rouges, aérobies-----muscle endurant (soléaire du mollet)
Les fibres type 2a : rapides bleues anaérobies,
fonction pas très efficace lorsque l’effort se
prolonge.
Les fibres type 2b : sont des intermédiaires entre
les fibres 1 et 2b : les fibres 2b sont les plus
rapides, elles se fatiguent très rapidement, par
contre elles développent le plus de force et de
puissance.
Le corps du muscle est développé par
l’aponévrose.
Les propriétés du muscle :
Excitabilité – contractilité – élasticité – tonicité
Renforcement musculaire
Notion de force : la force musculaire est différente suivant les individus.
1. Elle dépend du nombre de fibres
2. Elle dépend du type de fibres
FICHE MEMO : LE MUSCLE SUITE
Concentrique : force par raccourcissement
Isométrique : force maxi du muscle en gardant la même longueur
Excentrique : force maxi du muscle obtenue par étirement.
Force relative : rapport de force et poids du corps.
Définition de l’agoniste : puissant qui participe et maintien à l’effort.
Définition de l’antagoniste : frein naturel ainsi il freine la contraction de l’agoniste.
CONTRACTION MUSCULAIRE
Sur le plan physique, la contraction
musculaire correspond à un raccourcissement
du muscle.
La cellule musculaire se présente comme une
succession de disques clairs et sombres
formés par des filaments d’actine et de
myosine.
Au cours de la contraction musculaire, il y a
un glissement des filaments d’actine et de
myosine réalisant ainsi un raccourcissement
de la fibre musculaire. La contraction
musculaire se traduit par le glissement de ses
filaments d’actine sur les filaments de
myosine.
FONCTIONNEMENT DU MUSCLE.
Ce sont des systèmes de bras de levier
- Effort
- Vitesse
Douleur musculaire
- Pas par une trop forte concentration d’acide lactique
- Traumatisme musculaire
Les muscles antagonistes : muscles ayant des effets opposés
LES ECHANGE ENTRE LE MUSCLE ET LE SANG
FICHE MEMO
LA MYOLOGIE
Il existe environ 500 muscles chez l’homme.
I LES TYPES DE MUSCLES
Le muscle strié (rouge) : muscle de locomotion sous la commande du système nerveux
volontaire (pince, pouce, index), geste propositionnel accompagné de motricité involontaire
(se pencher en avant pour chercher un objet).
Le muscle lisse (blanc) : dépend du système nerveux autonome (indépendant de la volonté)
par exemple : muscle du tube digestif, muscle cardiaque.
Le muscle long :
il est fusiforme
Ex : biceps, quadriceps
Le muscle large :
il contribue à former les parois
Ex : grand et petit oblique, transverse, diaphragme
Le muscle court :
au voisinage des articulations
Le muscle orbiculaire : sphincter anal
Muscle 1 corps
le tendon ne se contracte pas,
permet de transmettre la contraction.
Ex : long supinateur
Muscle 2 corps ou digastrique
Biceps sur la face ventrale du bras
Muscles 3 corps ou trigastrique
muscle plat (+ lame tendineux)
Aponévrose musculaire
(on ne parle pas de tendons)
ex : diaphragme
FICHE MEMO : LA MYOLOGIE suite
II PROPRIETE DU MUSCLE
- Contractile,
- Excitable,
- Elastique,
- Tonique,
- Lisse ou strié,
- Profond ou superficiel.
Tous les muscles sont enfermés dans une enveloppe (aponévrose) et ils se terminent par des
tendons qui leurs permettent de se fixer sur les os, sur d’autres muscles ou sur la peau.
Muscle synergique : même action
Ex : biceps brachial et biceps antérieur qui permettent de faire une flexion.
Muscle antagoniste : action opposée
Ex : biceps brachial + triceps brachial = flexion / extension
III COMPOSITION D’UN MUSCLE
Le muscle est un groupement de faisceaux formés eux-mêmes d’un ensemble de fibres
musculaires serrées les unes aux autres.
Les fibres sont des cellules longues qui peuvent atteindre parfois une dizaine de
Centimètres (ex : dos, jambes).
A l’intérieur de ces fibres, il y a des protéines organisées en filaments, les myofibrilles :
- L’actine,
- La myosine.
. Lors d’une contraction, l’actine et la myosine glissent les uns contre les autres puis
s’accrochent entre eux.
. lors de la détente, l’actine et la myosine se séparent et retournent à leur configuration initiale.
IV LES ARTICULATIONS
. fixe ou synarthrose : sont reliées entre elles par du cartilage ou du tissus fibreux (crâne).
. semi-mobile ou amphiarthrose : peu mobile, leurs surfaces articulaires sont recouvertes de
cartilage et reliées entre elles par un ligament inter osseux fibreux ou fibro-cartilagineux et
des ligaments périphériques (articulation entre deux corps vertébraux ex : le crâne).
. mobile ou diarthrose : présence entre les surfaces articulaires d’une cavité articulaire (coude,
épaule).
FICHE MEMO : LA MYOLOGIE suite
V SCHEMA D’UNE ARTICULATION MOBILE
Capsule : sorte de manchon accroché au périoste qui recouvre l’ensemble (os + ligament +
cartilage + synovie).
Ménisque : amortissent et compensent les mouvements latéraux.
VI LES ARTICULATIONS
L’articulation sphérique :
L’une des surfaces recouvre plus ou moins l’autre et permet des mouvements de grande
amplitude.
Ex : épaule
L’articulation ovoïde :
Modèle voisin mais pas de mouvement de rotation autour du grand axe.
Ex : le poignet
L’articulation charnière ou trochlienne :
Surface très emboitée autour d’un axe.
Ex : cubitus avec l’humérus.
Le genou.
L’articulation à pivot :
Permet des mouvements de rotation comme un stylo autour d’un capuchon.
Ex : tibia/péroné
Radio/cubital
L’articulation en selle :
Pas de mouvement de rotation.
Ex : carpo/métacarpien
L’articulation plane :
Mouvements de glissements, de bâillements.
Ex : symphyse pubienne
FICHE MEMO
LE SYSTEME ARTICULAIRE
Le squelette humain se compose de 206 os qui constituent notre charpente.
On peut dénombrer ce squelette en 3 parties :
Crâne, squelette axial
Rachis ou colonne vertébrale (7c, 12d, 5l, 5s, 3/5s)
Membres inférieurs et supérieurs, squelette appendiculaire.
Fonction du squelette :
Protection des organes
Locomotion (bio mécanique, levier, déplacement)
Organique : production du sang.
But de l’os :
Réserve de calcium (10% du squelette se reconstitue en une année).
Production de globules rouges.
Les articulations
C’est ce qui permet l’union des pièces du squelette entre elles.
Il en existe trois types :
Fibreuses
ou (synarthroses) os du crâne, elles sont immobiles
Cartilagineuses ou (amphiarthroses) vertèbres, mobilité réduite.
Synoviales
ou (diarthroses) les plus mobiles
Les sphériques : épaule, hanche
Les charnières : coude, genou
Les pivots : radius
Les ovoïdes : poignet
En selle : pouce, articulation qui se chevauche
Plane : bassin
Le geste : pour l’effectuer, plusieurs articulations vont être sollicitées.
Ex : tsuki = épaule – coude – radius/cubitus – poignet – pouce
Appelé chaîne cinétique.
Un chef d’œuvre biomécanique avec ses différentes structures :
1) capsule articulaire : s’attache sur chaque os au voisinage de l’articulation et enferme
la cavité articulaire (protection)
2) le cartilage : (amortisseur – extensible et compressible) il favorise les glissements, il
est vascularisé, il est nourri par la synovie.
3) Adaptation : le bourrelet cartilagineux (épaule, hanche) les ménisques du genou, les
fibro-cartilages entre les vertèbres.
4) Le maintient : les ligaments capsulaires (tendons, muscles)
les ligaments spécifique, (latéral externe du genou) ils sont extensibles
5) Le glissement : les bourses séreuses qui assurent le glissement entre (capsules,
Muscles, tendon)
FICHE MEMO : L’ARTICULATION suite
Fonctionnement de l’articulation du genou : attention danger
Les données articulaires du genou :
Les condyles fémoraux sont posés sur les plateaux tibiaux, cette articulation unit la jambe à la
cuisse.
C’est une articulation à deux mouvements :
Flexion--------extension
Rotation axiale genou fléchi
Remarque : il faut la ménager, de nombreux karatékas ont du arrêter leur carrière.
Ne jamais forcer sur les ligaments latéraux.
Ne jamais tendre la jambe au maximum
En kihon, ramener le genou en flexion
Utiliser la puissance de la hanche pour les attaques de pieds, économiser le genou.
Traumatologie :
Fêlure de l’os : petite fissure, fracture partielle (côtes, orteils)
Cassure osseuse : (fracture ouverte, fermée) immobilisation secours
Tendinites : inflammation d’un tendon du à répétition du geste.
Entorse : (distension, déchirures ou arrachement ligamentaire) immobilisation+froid
Luxation : déplacement des extrémités osseuses du à un choc ou mouvement forcé,
immobiliser.
Epanchement synovial : rupture de la poche
Périostite : décollement du périoste (coureur sur entraîné+fatigue)
Calcification : dépôt de calcaire
Décalcification : fragilisé, risque de fracture.
Hernie discale : est la rupture d’un disque intervertébrale, qui provoque le glissement du
noyau pulpeux vers l’extérieur, il en résulte une pression exercée sur les racines nerveuses à
ce niveau ; en général cela concerne les L4 – L5
DIFFERENTS TYPES D’ARTICULATIONS
L’articulation sphérique :
L’une des surfaces recouvre plus ou moins l’autre, permet
des mouvements de grande amplitude.
Ex : épaule, phalanges.
FICHE MEMO : L’ARTICULATION suite
L’articulation ovoïde :
Modèle voisin mais pas de mouvement de rotation autour
d’un grand axe des os.
Ex : le poignet
L’articulation charnière ou trochléenne :
Surfaces très emboîtées autour d’un axe.
Ex : cubitus avec l’humérus, le genou, la cheville
(tibio/tarsienne)
L’articulation à pivot :
Permet des mouvements de rotation comme un stylo autour
d’un capuchon.
Ex : tibia/péroné – radio/cubitale
L’articulation en selle :
Pas de mouvement de rotation
Ex : le pouce (carpo-métacarpienne)
Articulation plane :
Mouvement de glissement, de bâillement
Ex : symphyse pubienne
FICHE MEMO
LES FILIERES ENERGETIQUES
Le muscle transforme l’énergie chimique en mécanique.
L’ATP (adénosine triphosphate) est une molécule qui, sous l’influx nerveux, arrive au
muscle par le nerf moteur et par l’intermédiaire du calcium.
L’ATP va être dégradée en adénosine di phosphate + phosphate.
L’ATP permet la contraction d’une seconde ou deux. C’est pourquoi il existe des processus
capable de la refabriquer. Voila pourquoi il faut apporter de l’énergie.
L’ATP est resynthétisé selon trois filières qui dépendent de :
- L’intensité
- La durée du travail
Filière aérobie  présence d’oxygène.
1 molécule de glucose  38 molécules d’ATP
Filière anaérobie lactique  l’intensité du travail est telle que l’O2 est insuffisant.
Le glucose se dégrade et fourni de l’énergie, mais incomplètement en donnant l’acide
lactique.
Acide lactique  c’est le produit terminal des réactions anaérobies lactiques qui se déroule
pendant le travail musculaire intense.
Avantage : travail intense, mais limité dans le temps
Inconvénient : l’acide lactique se concentre progressivement et va bloquer l’activité
musculaire.
Moins économique  1 molécule de glucose  2 molécules d’ATP
Filière anaérobie alactique l’effort demandé est très intense et bref.
ATP pas suffisant, il faut en plus la présence de composé phosphoré.
Avantage : travail en puissance.
Inconvénient : réserve de phospho-créatinine en baisse au bout de 10 secondes.
VOIE
I
II
III
ENERGIE
ADP + glucose ou lipides ou protides+O2
 ATP + H2O + CO2
ADP+P+ glucose (sans O2)
 ATP+ lactates
P+ADP+P créatinine
 ATP+P+ créatinine
METABOLISME
AEROBIE
ANAEROBIE
LACTIQUE
ANAEROBIE
ALACTIQUE
Fiche memo
Traumatologie
I L’ENTORSE
Traumatisme articulaire sans déplacement des surfaces articulaires.
II LA LUXATION
Traumatisme articulaire s’accompagnant de déplacement des surfaces articulaires.
III LES FRACTURES
Interruption de la continuité d’un os par choc direct ou
indirect.
IV CLAQUAGE
Rupture de quelques myofibrilles
V CRAMPES
Contracture violente, douloureuse, palpable du muscle avec une impotence totale ou partielle.
VI DECHIRURE
Rupture de nombreuses fibrilles, douleurs vives, augmentation locale du volume du membre,
hématome.
FICHE MEMO
SYSTEME CARDIOPULMONAIRE
1 le système cardio-vasculaire
LE CŒUR : il est régulé par le système nerveux autonome appelé contraction cardiaque.
Le débit cardiaque est quantité exprimée en 1/mn, débit =volume x fréquence cardiaque, au repos il brasse 5
litres à la minute.
 Fréquence : mécanisme principal de la régulation du débit cardiaque et ainsi de la pression sanguine.
La fréquence cardiaque est proportionnelle à la consommation d’O2
La fréquence maxi est peu sensible à l’entraînement : 220 – âge
La fréquence de repos baisse sous l’effet de l’entraînement
Le retour à la fréquence de repos est plus rapide chez le sujet entraîné.
LE SANG : composition 8% de
la masse corporelle
55% de placement : eau,
nutriments (glucose) gaz,
déchets azotés.
45% d’éléments figurés :
globules blancs - globules
rouges.
Rôle et fonction : transporte
l’O2 des poumons vers les
cellules de l’organisme.
Le cO2 des cellules vers les
poumons
Les nutriments des organes
digestifs aux cellules
Les déchets azotés des cellules
aux reins, système respiratoire
et glandes
Sudoripares.
VAISSEAUX : ils transportent
le sang jusqu’aux différents
tissus de l’organisme
- Les artères élastiques
- Les artérioles
- Les veines
- Les veinules
- Les capillaires
Ces vaisseaux peuvent se :
- Se contracter-----------vasoconstriction
- Se dilater---------------vasodilatation
FICHE MEMO
SYSTEME RESPIRATOIRE
DEFINITION : l’appareil respiratoire comprend le nez, les fausses nasales, le pharynx, le larynx, la
trachée, les bronches et les poumons.
On distingue deux types de respiration :
- L’interne (tissus)
- L’externe
(poumons)
FONCTION : l’appareil
respiratoire est
responsable de l’apport
d’oxygène au corps et de
l’élimination du gaz
carbonique contenu dans
le sang.
Nous emmagasinons de
l’air frais lorsque nous
inspirons, tandis que
nous rejetons de l’air
vicié lorsque nous
expirons.
Nous parlons de
respiration externe quand
des échanges de gaz
carbonique et d’oxygène
ont lieu dans les
poumons.
La respiration interne
survient, quand à elle,
lorsque l’oxygène
acheminé par le sang
depuis les poumons, est
échangé dans les tissus
contre le gaz carbonique.
Un adulte à une capacité
de 3 à 4 litres d’air.
Au repos, l’être humain respire 12 à 15 fois par minute et jusqu’à 25 fois lors d’activités physiques
intenses.
FOSSES NASALES : principale porte d’entrée de l’appareil respiratoire. Lorsque l’air pénètre dans les fosses
nasales, il est réchauffé, nettoyé et humidifié. Les poils situé à l’entrée du nez retiennent les poussières, tandis
que les cils logés dans la muqueuse des fosses nasales évacuent les particules à l’extérieur. Ce processus de
filtration se poursuit jusqu’aux poumons.
CAVITE BUCCALE : seconde porte d’entrée du système respiratoire, la cavité buccale se compose
principalement des dents, de la langue et du pharynx. L’air pénètre par la bouche lorsque nous avons besoin d’un
apport plus important en oxygène (activité physique) ou encore lorsque nous n’arrivons plus à respirer par le nez
à cause d’une congestion nasale.
EPIGLOTTE : clapet de cartilage qui correspond à l’avancée de la voûte du palais. L’épiglotte se rabat sur
l’entrée du larynx, la glotte, pour empêcher la nourriture d’y pénétrer et protéger ainsi les voix respiratoires lors
du passage de la salive ou de la nourriture vers l’œsophage. Voilà pourquoi il est impossible d’avaler et de
respirer en même temps.
LARYNX : souvent appelé « pomme d’Adam », le larynx relie le pharynx et la trachée, et permet le passage de
l’air. Le larynx supporte les cordes vocales, agit comme caisse de résonnance et sert à la phonation. Il protège les
voix respiratoires inférieures des corps étrangers et peut aussi empêcher l’air d’entrer ou de sortir des voies
respiratoires dans certaines occasions.
PHARYNX : carrefour des voies respiratoires et digestives. Les pharynx (gorge) relient les fosses nasales au
larynx et la bouche à l’œsophage. La déglutition et la respiration ont lieu dans le pharynx.
CORDES VOCALES : replis de tissus élastiques tendus horizontalement et situés à la base du larynx. Des
mouvements musculaires commandent la vibration des cordes vocales. Lorsqu’elles sont presque fermées et
traversées par l’air, les cordes vocales vibrent et produisent des sons. Des sons aigus surviennent lorsque les
cordes vocales sont tendues, tandis que des sons graves sont produits lorsqu’elles sont relâchées. L’intensité des
sons varie selon la qualité d’air expulsé au même moment.
LA TRACHEE ARTERE : conduit aérifère délimité par le larynx et les bronches et situé en avant de
l’œsophage. La trachée est munie d’anneaux cartilagineux qui lui permettent de demeurer ouverte.
POUMON DROIT : organe de la respiration formé par trois lobes et des millions d’alvéoles dans lesquelles ont
lieu les échanges gazeux. Les poumons sont enveloppés d’une fine membrane étanche, la plèvre.
POUMONT GAUCHE : organe de la respiration formé par deux lobes et des millions d’alvéoles dans
lesquelles ont lieu les échanges gazeux. Le poumon gauche présente une légère dépression ou vient s’insérer la
partie inférieur du cœur. Les poumons sont enveloppés d’une fine membrane étanche, la plèvre.
DIAPHRAGME : muscle principal de la respiration, le diaphragme sépare la cavité abdominale de la cavité
thoracique. Le diaphragme forme une sorte de plancher mobile pour les poumons. Lorsque nous inspirons, le
diaphragme s’aplatit et descend. Lorsque nous expirons, il relâche et remonte.
CŒUR : organe musculaire creux de l’appareil circulatoire chargé de propulsé le sang.
BRONCHIOLE TERMINALE : voie aérienne pourvue de cartilage qui assure la liaison avec les alvéoles
pulmonaires.
BRONCHE : prolongement de la trachée, la bronche est un conduit qui permet à l’air d’aboutir dans les
poumons et d’en ressortir. L es bronches sont maintenues ouvertes par des anneaux cartilagineux. Des
ramifications appelées bronchioles pénètrent les poumons.
AORTE : artère principale du corps comprenant trois parties : la crosse de l’aorte, l’aorte descendante
(thoracique), et l’aorte abdominale. L’aorte achemine le sang oxygéné dans toutes les parties du corps.
ARTERE PULMONAIRE : artère qui véhicule le sang impur du cœur au poumon, où l’oxyde de carbone est
échangé contre l’oxygène. Les artères pulmonaires sont les seules artères à véhiculer du sang pauvre en oxygène.
VEINE CAVE SUPERIEURE : veine qui ramène le sang désoxygéné (pauvre en oxygène) des parties
supérieures du corps (de la tête aux bras) et le ramène dans la partie supérieure de l’oreillette droite.
ALVEOLES : petits sacs terminaux des bronchioles permettant à l’oxygène d’être en contact avec le sang
contenu dans les vaisseaux sanguins. Le plasma sanguin libère son gaz carbonique dans les alvéoles permettant
au gaz carbonique d’être expulsé hors du corps.
PLEVRE PARIETALE : fine membrane étanche et humide qui forme la cavité pleurale. La plèvre pariétale
est fixée à la cage thoracique interne et au diaphragme tandis que la plèvre viscérale est attachée au poumon. Un
liquide permet aux deux plèvres de glisser facilement l’une contre l’autre pendant la respiration.
CAVITE PLEURALE : cavité (2) où est logé le poumon. La cavité pleurale tapisse la cavité thoracique et
permet aux poumons de se gonfler et de se dégonfler sans se coller l’un à l’autre.
FICHE MEMO
L’ACTE MOTEUR
Définition : c’est l’aboutissement d’une suite d’opérations mentales, dont le geste n’est que
l’expression visible perçue de l’extérieur.
L’acte moteur se décompose en 3 stades :
stade
questions
Que se passe t-il ?
PERCEPTION
Que faire ?
DECISION
Comment faire ?
EXECUTION
réponses
Perception de l’environnement
Interprétation des infos reçues
Sélection d’une réponse +
expériences  + réponse
Lancement du geste
IDENTIFICATION DE L’ERREUR
Habilité
motrice
Souhaitée
Habilité
motrice
réalisée
COMPARAISON
Différences
Ecarts
OK
Nouvelle/complexifier
La tâche motrice
Identifier la nature et l’importance des écarts
-
-
Trouver la cause
Stade perceptif
Stade de décision
Stade d’exécution
Y remédier
Nouvelle tache motrice
Nouvelle aménagement de l’espace
Nouvelle consignes
FICHE MEMO
LA MEMORISATION
DEFINITION : processus permettant d’ « apprendre » en stockant l’information de
manière
Définitive. La mémoire fait partie intégrante de l’apprentissage et du perfectionnement.
Il existe trois types de mémoire
MEMOIRE SENSORIELLE IMMEDIATE (MSI)
Définition : elle traite d’innombrables informations, provenant de l’extérieur,
mais elle les conserve peu de temps.
Exemple : environnement
Caractéristiques : les sens (odorat…) sont innés
Mémoire non maîtrisable
MEMOIRE A COURT TERME (MCT)
Définition : elle filtre les informations les plus utiles et les plus pertinentes
 Mémoire de travail
Exemple : la répétition (récitation à l’école…)
Conséquence : filtre les informations
Mémoire maîtrisable
MEMOIRE A LONG TERME (MLT)
Définition : elle est constituée des informations « apprises »
Mémoire non limitée
Exemple : gravage de l’information à vie
Conséquence : une fois que l’information est assimilée, elle est
stockée à vie.
Remarque : APPRENDRE c’est transférer une information en mémoire à long terme
 Seule la répétition permet de retenir
MSI  MCT  MLT
=
ENGRAMMATION NEURONALE
Processus de mémorisation
responsable des automatismes
Contraste entre débutant et expert :
Les contrastes apparaissent tant dans l’étape cognitive qu’au niveau effecteur.
FICHE MEMO LA MEMORISATION suite
Débutant : temps d’analyse, prise d’info large,
Vision de situation imprécise
PERCEPTIF
Expert : attention sélective, analyse juste et rapide,
Anticipation
Débutant : réponses inadaptées
DECISIONNEL
Expert : plan d’action, bonne réponse au bon moment.
Débutant : maladroite et mal coordonnée
EXECUTION
Expert : exécution juste
Débutant : perturbé
EMOTIVITE
Expert : motivé
Bien que la réalisation d’une habileté nécessite toujours un minimum d’attention, la charge
intentionnelle est bien moins élevée à celle requise au début de l’apprentissage.
Cette diminution du coût de l’attention est une des caractéristiques de l’apprentissage.
LES DIFFERENTS TYPES D’HABILETES
L’habileté ouverte
C’est l’acquisition d’un programme moteur généralisé permettant de s’adapter à un
environnement changeant.
Ex : sport collectif. C’est le résultat qui compte.
L’habileté fermée
C’est la construction d’un modèle ou d’un geste efficace et reproductible : il faut copier le
modèle.
Ex : tir sportif. La technique est plus importante que le résultat.
FICHE MEMO- LA MEMORISATION suite
LES DIFFERENTS TYPES D’APTITUDES
Aptitudes physiques
 Force
 Souplesse
 Endurance cardio-vasculaire
Aptitudes psychomotrices
 Dextérité manuelle
 Précision et contrôle
 Coordination, stabilité et postures
Aptitudes cognitives




Attentions sélectives
Partage de l’attention
Visualisation
Vitesse de perception
FICHE MEMO
LA BIOMECANIQUE
Les mouvements ou les maintiens en position stable des articulations sont assurés par les
muscles squelettiques.
Les muscles développent des forces F, encore appelés tensions, qui s’opposent aux
Résistances R soumises aux différents segments de l’organisme.
Les segments sont des unités morphologiques fonctionnelles susceptibles de se mobiliser ou
de se fixer les uns par rapport aux autres.
R ne correspond pas seulement au poids du segment mobile mais inclus l’ensemble des forces
extérieurs (poids, haltères, adversaire…)
Schéma de l’effet d’une charge R équilibré par une contraction musculaire :
A : centre de l’articulation
O : insertion du muscle
F : force musculaire
G : centre de gravité du segment mobilisé
R : force résistante (charge)
Exemple : on mobilise un poids, un haltère, placé dans la main.
On va définir l’effet de la charge R et la contraction musculaire F.
Si R=10 kg en masse et R est verticale dirigée vers le bas, appliquée au centre de gravité (G)
du segment mobile et d’intensité égale à 10 kg (1kg=9,8N)
Le biceps en se contractant exerce une force F qui s’oppose à R. il s’insère au point O.
F et R forment un ensemble de force qui s’exerce sur l’avant bras, l’effet de ces 2 forces est
présenté par le produit de leur intensité par la plus petite distance qui sépare la direction de
chacune des forces à l’articulation qu’on appelle d1 pour F et d2 pour R.
Pour que la tension F du muscle équilibre exactement la charge R il faut que :


F x d1 = R x d2
Dans l’exemple : les bras du levier étant sensiblement dans le rapport 1 sur 10,
F développée par le biceps dans cette position d’équilibre sera de 100kg.
La contraction est dite isométrique : pas de raccourcissement musculaire.
Si la tension du muscle augmente, le muscle se raccourcit, l’angle formé par l’avant bras et le
bras diminue, alors la contraction sera dite concentrique. On obtient alors :
 Un mouvement lent avec une tension à peine plus forte que la tension isométrique.
 Un mouvement rapide si la tension est beaucoup plus forte.
FICHE MEMO :LA BIOMECANIQUE suite
Enfin si la tension diminue, le muscle s’allonge, l’angle s’ouvre et la contraction est dite
excentrique.
La concentration pliométrique :
C’est une brusque contraction puis un allongement immédiat du muscle avec un temps ressort
(ex : rebondir)
Les qualités pliométriques (association étirements et contractions) sont très importants en
sport, pour éviter les blessures et la musculation devra privilégier ce type de contraction.
TYPES DE MOUVEMENTS :
Flexion : rapproche un levier osseux d’un autre .
Extension : éloigne
Abduction : éloigne un membre de l’axe du corps
Adduction : rapproche un membre de l’axe du corps
Rotation
Pliométrie
SYNCHRONISATION DES MOUVEMENTS LORS DE L’EXECUTION D’UN TSUKI
C’est l’épaule qui réalise le démarrage du mouvement, et qui entraîne le membre supérieur,
les muscles pronateurs doivent être maintenus sous pression jusqu’à la fin du mouvement,
tout le membre supérieur doit être totalement contracté à la fin du mouvement pour fixer net
l’extension du coude. Les articulations sollicités sont au nombre de cinq :
Epaule, coude, poignet, articulation phalangienne, les phalanges.
FICHE MEMO
ACTE MOTEUR D’UN POINT DE VUE BIO
SCHEMA D’UN NEURONE
SCHEMA DE L’ARC REFLEXE
 Les différents types de récepteurs
 Les différentes qualités qui influent sur l’apprentissage et l’efficacité de l’acte moteur
Conclusion
Acte moteur : volontaire ou non, appris ou reflexe est toujours le résultat d’une perception est
d’une analyse suivie d’une réponse motrice.
LES MOUVEMENTS D’UN POINT DE VUE BIO-MECANIQUE
A : centre de l’articulation
O : insertion du muscle
F : force musculaire
G : centre de gravité du segment
mobilisé
R : force résistante (charge)
FICHE MEMO
APPAREIL RESPIRATOIRE
LE COEUR - LA GRANDE CIRCULATION
1 L'APPAREIL RESPIRATOIRE
L'hématose
Définition : transformation du sang
veineux en sang artériel par perte du
cO2 et enrichissement en O2
(c'est le transfert des gaz entre les
alvéoles pulmonaires et les
capillaires sanguins)
Définition ::
conduits qui véhiculent les gaz -->
 le nez, la bouche, le
pharynx
 le larynx, la trachée, les
bronches
le poumon --> contient les alvéoles
pulmonaires, c'est à travers des
membranes alvéo-capillaires que
s'effectuent les transferts gazeux.
L’APPAREIL CIRCULATOIRE


les structures musculaires
et osseuses--> (côtes en
avant, colonne vertébrale
en arrière)
 rôle de protection
 rôle de
mobilisation
(muscle
respiratoire :
diaphragme)
la vascularisation et
l'innervation
 la petite
circulation
assurée par les
artères et veines
pulmonaires
(fonctionnelle).
l'artère
pulmonaire véhicule le sang veineux du cœur droit au poumons. les veines pulmonaires ramènent le
sang artériel (qui vient d'être oxygéné) du poumon au cœur gauche.
la grande circulation assurée par les artères et veines bronchiques (nourricière).
l'innervation par nerfs sympathique et pneumogastrique.
FICHE MEMO :L’APPAREIL RESPIRATOIRE suite
la ventilation
Définition : partie mécanique par la respiration, qui consiste en une modification cyclique du volume des
poumons responsable des modifications de pressions dans les alvéoles.
Inspiration : étape active avec le diaphragme
Expiration : étape passive
les échanges gazeux
Définition : transfert de cO2 et O2 en permanence et de façon continue sur une surface de 100 m2 environ.
le transport d'oxygène
Définition : l'O2 est transporté dans le sang, le cO2 est le principal déchet du métabolisme cellulaire et il est
rejeté.
les volumes respiratoires
Définition :
le volume courant O,5l quand la respiration est calme, à chaque cycle
le volume respiratoire/inspiratoire : 2,5l
le volume expiratoire : 1,5l
la capacité vitale : 4,5l. c'est la somme des 3 volumes. c'est le volume brassé d'air au cours d'un cycle respiratoire
maximum.
le cycle ou fréquence respiratoire au repos est de l'ordre de 16 à 18 chez l'adulte.
2 LE COEUR
Définition : c'est un muscle strié, il est divisé en 2 (droite et gauche) et chaque partie est elle-même divisée en
deux: l'oreillette et le ventricule.
il pèse environ 250 gr chez l'adulte.
le sang arrive aux oreillettes par les veines, passe dans les ventricules et est rejeté par les artères :
aorte pour la grande circulation, artère pulmonaire pour la petite circulation.
c'est un muscle autonome (système autonome) entouré de deux enveloppes :
--> la péricarde (externe)
--> le myocarde (interne)
composition
les artères : conduisent le sang du cœur vers les organes
les veines : ramènent le sang au cœur
les capillaires : constituent un réseau de distribution de sang à tous les organes. Ils font la jonction entre les
artères et les veines.
3 LA REVOLUTION CARDIAQUE
Définition : c'est la répétition constante entre les 2 phases de contraction et de relâchement
qu'est-ce que la révolution cardiaque ?
c'est une systole et une diastole
la diastole : relâchement
la systole : contraction
globules rouges ou Gr : environ 5 millions/mm3 de sang
globules blancs ou Gb : environ 6 à 8000 /mm3 de sang
les plaquettes :
environ 150 à 400 000/mm3 de sang
Légende
1 OREILLETTE DROITE
2 OREILLETTE GAUCHE
3 VEINE CAVE
SUPERIEURE
4 AORTE
6 VEINE PULMONAIRE
5 ARTERE PULMONAIRE
7 VALVE MITRALE
8 VALVE AORTIQUE
9 VENTRICULE GAUCHE
10 VENTRICULE DROIT
11 VEINE CAVE INFERIEURE
12 VALVE TRICUSPIDE
13 VALVE SIGMOÏDE
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