Fiche memo Le SQUELETTE Définition : charpente osseuse du corps, constitué environ de 206 os. Fonction : Protection des organes (crâne = cerveau) Locomotion (bouger) Organique : production de sang (moelle osseuse rouge à l’intérieur des os produit : GR*, GB* et plaquettes). Locomotion : Il forme de véritables leviers osseux sur lesquels agissent les muscles. Il détermine par les articulations, l’amplitude et la direction des mouvements. *globules rouge *globules blanc Fiche memo LA COLONNE VERTEBRALE 33 à 35 Vertèbres : 24 mobiles 7 cervicales 12 dorsales 5 lombaires 9 à 11 soudées 5 sacrées (sacrum) 4 à 6 coccygiennes (coccyx) Fiche memo Les OS 3 Types : Long (ex : fémur) Court (ex : vertèbre) Plat (ex : sternum) Os long : Partie moyenne : diaphyse formée de tissus osseux compact et entourée d’une lame osseuse très dense. Le périoste sur lequel s’insèrent les muscles La diaphyse est creusée d’une cavité : le canal médullaire contenant la moelle jaune. Epiphyse : formée de tissu spongieux contenant la moelle rouge qui sert à la fabrication des globules rouges, globules blancs et des plaquettes. Cartilage de croissance entre l’épiphyse et la diaphyse : chez l’enfant. Ex : vertèbre Tissu spongieux Tissu osseux compact Epiphyse Périoste Diaphyse Canal Médullaire Cartilage Apophyse articulaire Os courts : Situé sur l’axe du corps comme les Apophyse vertèbres ou bien à l’extrémité des épineuse membres (poignet, pied). Concourent au maintient des segments qui s’articulent sur eux et à la précision. Apophyse Corps Vertébral transverse Apophyse articulaire Ex : sternum Os plats : la boite crânienne, les ceintures pelvienne et scapulaire. Surface articulaire avec la clavicule Manubrium Corps Fiche memo Le muscle . Définition : le corps humain comprend plus de 650 muscles environ dont la taille varie selon leur fonction. Il existe trois type de muscles : Le muscle strié, muscle squelettiques (muscles volontaires) Les muscles lisses (contrôlés par le système central, ceux des organes internes) Le muscle cardiaque. Leurs structures : long = membre – court = intercostaux – plat = pectoraux La force développée par un muscle est proportionnelle à son nombre de fibres. La circulation sanguine du muscle est très développée. L’énergie nécessaire à la contraction musculaire est fournie par des composés phosphatés, (transformation des molécules énergétiques – glucides – lipides) O2 est demandé Au repos un muscle ne demande pas beaucoup d’O2 et la circulation est très faible, par contre elle peut être multipliée par 20 ou 30 à l’effort.--------dégagement de chaleur. Les fibres musculaires : deux types Les fibres type 1 : lentes ou rouges, aérobies-----muscle endurant (soléaire du mollet) Les fibres type 2a : rapides bleues anaérobies, fonction pas très efficace lorsque l’effort se prolonge. Les fibres type 2b : sont des intermédiaires entre les fibres 1 et 2b : les fibres 2b sont les plus rapides, elles se fatiguent très rapidement, par contre elles développent le plus de force et de puissance. Le corps du muscle est développé par l’aponévrose. Les propriétés du muscle : Excitabilité – contractilité – élasticité – tonicité Renforcement musculaire Notion de force : la force musculaire est différente suivant les individus. 1. Elle dépend du nombre de fibres 2. Elle dépend du type de fibres FICHE MEMO : LE MUSCLE SUITE Concentrique : force par raccourcissement Isométrique : force maxi du muscle en gardant la même longueur Excentrique : force maxi du muscle obtenue par étirement. Force relative : rapport de force et poids du corps. Définition de l’agoniste : puissant qui participe et maintien à l’effort. Définition de l’antagoniste : frein naturel ainsi il freine la contraction de l’agoniste. CONTRACTION MUSCULAIRE Sur le plan physique, la contraction musculaire correspond à un raccourcissement du muscle. La cellule musculaire se présente comme une succession de disques clairs et sombres formés par des filaments d’actine et de myosine. Au cours de la contraction musculaire, il y a un glissement des filaments d’actine et de myosine réalisant ainsi un raccourcissement de la fibre musculaire. La contraction musculaire se traduit par le glissement de ses filaments d’actine sur les filaments de myosine. FONCTIONNEMENT DU MUSCLE. Ce sont des systèmes de bras de levier - Effort - Vitesse Douleur musculaire - Pas par une trop forte concentration d’acide lactique - Traumatisme musculaire Les muscles antagonistes : muscles ayant des effets opposés LES ECHANGE ENTRE LE MUSCLE ET LE SANG FICHE MEMO LA MYOLOGIE Il existe environ 500 muscles chez l’homme. I LES TYPES DE MUSCLES Le muscle strié (rouge) : muscle de locomotion sous la commande du système nerveux volontaire (pince, pouce, index), geste propositionnel accompagné de motricité involontaire (se pencher en avant pour chercher un objet). Le muscle lisse (blanc) : dépend du système nerveux autonome (indépendant de la volonté) par exemple : muscle du tube digestif, muscle cardiaque. Le muscle long : il est fusiforme Ex : biceps, quadriceps Le muscle large : il contribue à former les parois Ex : grand et petit oblique, transverse, diaphragme Le muscle court : au voisinage des articulations Le muscle orbiculaire : sphincter anal Muscle 1 corps le tendon ne se contracte pas, permet de transmettre la contraction. Ex : long supinateur Muscle 2 corps ou digastrique Biceps sur la face ventrale du bras Muscles 3 corps ou trigastrique muscle plat (+ lame tendineux) Aponévrose musculaire (on ne parle pas de tendons) ex : diaphragme FICHE MEMO : LA MYOLOGIE suite II PROPRIETE DU MUSCLE - Contractile, - Excitable, - Elastique, - Tonique, - Lisse ou strié, - Profond ou superficiel. Tous les muscles sont enfermés dans une enveloppe (aponévrose) et ils se terminent par des tendons qui leurs permettent de se fixer sur les os, sur d’autres muscles ou sur la peau. Muscle synergique : même action Ex : biceps brachial et biceps antérieur qui permettent de faire une flexion. Muscle antagoniste : action opposée Ex : biceps brachial + triceps brachial = flexion / extension III COMPOSITION D’UN MUSCLE Le muscle est un groupement de faisceaux formés eux-mêmes d’un ensemble de fibres musculaires serrées les unes aux autres. Les fibres sont des cellules longues qui peuvent atteindre parfois une dizaine de Centimètres (ex : dos, jambes). A l’intérieur de ces fibres, il y a des protéines organisées en filaments, les myofibrilles : - L’actine, - La myosine. . Lors d’une contraction, l’actine et la myosine glissent les uns contre les autres puis s’accrochent entre eux. . lors de la détente, l’actine et la myosine se séparent et retournent à leur configuration initiale. IV LES ARTICULATIONS . fixe ou synarthrose : sont reliées entre elles par du cartilage ou du tissus fibreux (crâne). . semi-mobile ou amphiarthrose : peu mobile, leurs surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage et reliées entre elles par un ligament inter osseux fibreux ou fibro-cartilagineux et des ligaments périphériques (articulation entre deux corps vertébraux ex : le crâne). . mobile ou diarthrose : présence entre les surfaces articulaires d’une cavité articulaire (coude, épaule). FICHE MEMO : LA MYOLOGIE suite V SCHEMA D’UNE ARTICULATION MOBILE Capsule : sorte de manchon accroché au périoste qui recouvre l’ensemble (os + ligament + cartilage + synovie). Ménisque : amortissent et compensent les mouvements latéraux. VI LES ARTICULATIONS L’articulation sphérique : L’une des surfaces recouvre plus ou moins l’autre et permet des mouvements de grande amplitude. Ex : épaule L’articulation ovoïde : Modèle voisin mais pas de mouvement de rotation autour du grand axe. Ex : le poignet L’articulation charnière ou trochlienne : Surface très emboitée autour d’un axe. Ex : cubitus avec l’humérus. Le genou. L’articulation à pivot : Permet des mouvements de rotation comme un stylo autour d’un capuchon. Ex : tibia/péroné Radio/cubital L’articulation en selle : Pas de mouvement de rotation. Ex : carpo/métacarpien L’articulation plane : Mouvements de glissements, de bâillements. Ex : symphyse pubienne FICHE MEMO LE SYSTEME ARTICULAIRE Le squelette humain se compose de 206 os qui constituent notre charpente. On peut dénombrer ce squelette en 3 parties : Crâne, squelette axial Rachis ou colonne vertébrale (7c, 12d, 5l, 5s, 3/5s) Membres inférieurs et supérieurs, squelette appendiculaire. Fonction du squelette : Protection des organes Locomotion (bio mécanique, levier, déplacement) Organique : production du sang. But de l’os : Réserve de calcium (10% du squelette se reconstitue en une année). Production de globules rouges. Les articulations C’est ce qui permet l’union des pièces du squelette entre elles. Il en existe trois types : Fibreuses ou (synarthroses) os du crâne, elles sont immobiles Cartilagineuses ou (amphiarthroses) vertèbres, mobilité réduite. Synoviales ou (diarthroses) les plus mobiles Les sphériques : épaule, hanche Les charnières : coude, genou Les pivots : radius Les ovoïdes : poignet En selle : pouce, articulation qui se chevauche Plane : bassin Le geste : pour l’effectuer, plusieurs articulations vont être sollicitées. Ex : tsuki = épaule – coude – radius/cubitus – poignet – pouce Appelé chaîne cinétique. Un chef d’œuvre biomécanique avec ses différentes structures : 1) capsule articulaire : s’attache sur chaque os au voisinage de l’articulation et enferme la cavité articulaire (protection) 2) le cartilage : (amortisseur – extensible et compressible) il favorise les glissements, il est vascularisé, il est nourri par la synovie. 3) Adaptation : le bourrelet cartilagineux (épaule, hanche) les ménisques du genou, les fibro-cartilages entre les vertèbres. 4) Le maintient : les ligaments capsulaires (tendons, muscles) les ligaments spécifique, (latéral externe du genou) ils sont extensibles 5) Le glissement : les bourses séreuses qui assurent le glissement entre (capsules, Muscles, tendon) FICHE MEMO : L’ARTICULATION suite Fonctionnement de l’articulation du genou : attention danger Les données articulaires du genou : Les condyles fémoraux sont posés sur les plateaux tibiaux, cette articulation unit la jambe à la cuisse. C’est une articulation à deux mouvements : Flexion--------extension Rotation axiale genou fléchi Remarque : il faut la ménager, de nombreux karatékas ont du arrêter leur carrière. Ne jamais forcer sur les ligaments latéraux. Ne jamais tendre la jambe au maximum En kihon, ramener le genou en flexion Utiliser la puissance de la hanche pour les attaques de pieds, économiser le genou. Traumatologie : Fêlure de l’os : petite fissure, fracture partielle (côtes, orteils) Cassure osseuse : (fracture ouverte, fermée) immobilisation secours Tendinites : inflammation d’un tendon du à répétition du geste. Entorse : (distension, déchirures ou arrachement ligamentaire) immobilisation+froid Luxation : déplacement des extrémités osseuses du à un choc ou mouvement forcé, immobiliser. Epanchement synovial : rupture de la poche Périostite : décollement du périoste (coureur sur entraîné+fatigue) Calcification : dépôt de calcaire Décalcification : fragilisé, risque de fracture. Hernie discale : est la rupture d’un disque intervertébrale, qui provoque le glissement du noyau pulpeux vers l’extérieur, il en résulte une pression exercée sur les racines nerveuses à ce niveau ; en général cela concerne les L4 – L5 DIFFERENTS TYPES D’ARTICULATIONS L’articulation sphérique : L’une des surfaces recouvre plus ou moins l’autre, permet des mouvements de grande amplitude. Ex : épaule, phalanges. FICHE MEMO : L’ARTICULATION suite L’articulation ovoïde : Modèle voisin mais pas de mouvement de rotation autour d’un grand axe des os. Ex : le poignet L’articulation charnière ou trochléenne : Surfaces très emboîtées autour d’un axe. Ex : cubitus avec l’humérus, le genou, la cheville (tibio/tarsienne) L’articulation à pivot : Permet des mouvements de rotation comme un stylo autour d’un capuchon. Ex : tibia/péroné – radio/cubitale L’articulation en selle : Pas de mouvement de rotation Ex : le pouce (carpo-métacarpienne) Articulation plane : Mouvement de glissement, de bâillement Ex : symphyse pubienne FICHE MEMO LES FILIERES ENERGETIQUES Le muscle transforme l’énergie chimique en mécanique. L’ATP (adénosine triphosphate) est une molécule qui, sous l’influx nerveux, arrive au muscle par le nerf moteur et par l’intermédiaire du calcium. L’ATP va être dégradée en adénosine di phosphate + phosphate. L’ATP permet la contraction d’une seconde ou deux. C’est pourquoi il existe des processus capable de la refabriquer. Voila pourquoi il faut apporter de l’énergie. L’ATP est resynthétisé selon trois filières qui dépendent de : - L’intensité - La durée du travail Filière aérobie présence d’oxygène. 1 molécule de glucose 38 molécules d’ATP Filière anaérobie lactique l’intensité du travail est telle que l’O2 est insuffisant. Le glucose se dégrade et fourni de l’énergie, mais incomplètement en donnant l’acide lactique. Acide lactique c’est le produit terminal des réactions anaérobies lactiques qui se déroule pendant le travail musculaire intense. Avantage : travail intense, mais limité dans le temps Inconvénient : l’acide lactique se concentre progressivement et va bloquer l’activité musculaire. Moins économique 1 molécule de glucose 2 molécules d’ATP Filière anaérobie alactique l’effort demandé est très intense et bref. ATP pas suffisant, il faut en plus la présence de composé phosphoré. Avantage : travail en puissance. Inconvénient : réserve de phospho-créatinine en baisse au bout de 10 secondes. VOIE I II III ENERGIE ADP + glucose ou lipides ou protides+O2 ATP + H2O + CO2 ADP+P+ glucose (sans O2) ATP+ lactates P+ADP+P créatinine ATP+P+ créatinine METABOLISME AEROBIE ANAEROBIE LACTIQUE ANAEROBIE ALACTIQUE Fiche memo Traumatologie I L’ENTORSE Traumatisme articulaire sans déplacement des surfaces articulaires. II LA LUXATION Traumatisme articulaire s’accompagnant de déplacement des surfaces articulaires. III LES FRACTURES Interruption de la continuité d’un os par choc direct ou indirect. IV CLAQUAGE Rupture de quelques myofibrilles V CRAMPES Contracture violente, douloureuse, palpable du muscle avec une impotence totale ou partielle. VI DECHIRURE Rupture de nombreuses fibrilles, douleurs vives, augmentation locale du volume du membre, hématome. FICHE MEMO SYSTEME CARDIOPULMONAIRE 1 le système cardio-vasculaire LE CŒUR : il est régulé par le système nerveux autonome appelé contraction cardiaque. Le débit cardiaque est quantité exprimée en 1/mn, débit =volume x fréquence cardiaque, au repos il brasse 5 litres à la minute. Fréquence : mécanisme principal de la régulation du débit cardiaque et ainsi de la pression sanguine. La fréquence cardiaque est proportionnelle à la consommation d’O2 La fréquence maxi est peu sensible à l’entraînement : 220 – âge La fréquence de repos baisse sous l’effet de l’entraînement Le retour à la fréquence de repos est plus rapide chez le sujet entraîné. LE SANG : composition 8% de la masse corporelle 55% de placement : eau, nutriments (glucose) gaz, déchets azotés. 45% d’éléments figurés : globules blancs - globules rouges. Rôle et fonction : transporte l’O2 des poumons vers les cellules de l’organisme. Le cO2 des cellules vers les poumons Les nutriments des organes digestifs aux cellules Les déchets azotés des cellules aux reins, système respiratoire et glandes Sudoripares. VAISSEAUX : ils transportent le sang jusqu’aux différents tissus de l’organisme - Les artères élastiques - Les artérioles - Les veines - Les veinules - Les capillaires Ces vaisseaux peuvent se : - Se contracter-----------vasoconstriction - Se dilater---------------vasodilatation FICHE MEMO SYSTEME RESPIRATOIRE DEFINITION : l’appareil respiratoire comprend le nez, les fausses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée, les bronches et les poumons. On distingue deux types de respiration : - L’interne (tissus) - L’externe (poumons) FONCTION : l’appareil respiratoire est responsable de l’apport d’oxygène au corps et de l’élimination du gaz carbonique contenu dans le sang. Nous emmagasinons de l’air frais lorsque nous inspirons, tandis que nous rejetons de l’air vicié lorsque nous expirons. Nous parlons de respiration externe quand des échanges de gaz carbonique et d’oxygène ont lieu dans les poumons. La respiration interne survient, quand à elle, lorsque l’oxygène acheminé par le sang depuis les poumons, est échangé dans les tissus contre le gaz carbonique. Un adulte à une capacité de 3 à 4 litres d’air. Au repos, l’être humain respire 12 à 15 fois par minute et jusqu’à 25 fois lors d’activités physiques intenses. FOSSES NASALES : principale porte d’entrée de l’appareil respiratoire. Lorsque l’air pénètre dans les fosses nasales, il est réchauffé, nettoyé et humidifié. Les poils situé à l’entrée du nez retiennent les poussières, tandis que les cils logés dans la muqueuse des fosses nasales évacuent les particules à l’extérieur. Ce processus de filtration se poursuit jusqu’aux poumons. CAVITE BUCCALE : seconde porte d’entrée du système respiratoire, la cavité buccale se compose principalement des dents, de la langue et du pharynx. L’air pénètre par la bouche lorsque nous avons besoin d’un apport plus important en oxygène (activité physique) ou encore lorsque nous n’arrivons plus à respirer par le nez à cause d’une congestion nasale. EPIGLOTTE : clapet de cartilage qui correspond à l’avancée de la voûte du palais. L’épiglotte se rabat sur l’entrée du larynx, la glotte, pour empêcher la nourriture d’y pénétrer et protéger ainsi les voix respiratoires lors du passage de la salive ou de la nourriture vers l’œsophage. Voilà pourquoi il est impossible d’avaler et de respirer en même temps. LARYNX : souvent appelé « pomme d’Adam », le larynx relie le pharynx et la trachée, et permet le passage de l’air. Le larynx supporte les cordes vocales, agit comme caisse de résonnance et sert à la phonation. Il protège les voix respiratoires inférieures des corps étrangers et peut aussi empêcher l’air d’entrer ou de sortir des voies respiratoires dans certaines occasions. PHARYNX : carrefour des voies respiratoires et digestives. Les pharynx (gorge) relient les fosses nasales au larynx et la bouche à l’œsophage. La déglutition et la respiration ont lieu dans le pharynx. CORDES VOCALES : replis de tissus élastiques tendus horizontalement et situés à la base du larynx. Des mouvements musculaires commandent la vibration des cordes vocales. Lorsqu’elles sont presque fermées et traversées par l’air, les cordes vocales vibrent et produisent des sons. Des sons aigus surviennent lorsque les cordes vocales sont tendues, tandis que des sons graves sont produits lorsqu’elles sont relâchées. L’intensité des sons varie selon la qualité d’air expulsé au même moment. LA TRACHEE ARTERE : conduit aérifère délimité par le larynx et les bronches et situé en avant de l’œsophage. La trachée est munie d’anneaux cartilagineux qui lui permettent de demeurer ouverte. POUMON DROIT : organe de la respiration formé par trois lobes et des millions d’alvéoles dans lesquelles ont lieu les échanges gazeux. Les poumons sont enveloppés d’une fine membrane étanche, la plèvre. POUMONT GAUCHE : organe de la respiration formé par deux lobes et des millions d’alvéoles dans lesquelles ont lieu les échanges gazeux. Le poumon gauche présente une légère dépression ou vient s’insérer la partie inférieur du cœur. Les poumons sont enveloppés d’une fine membrane étanche, la plèvre. DIAPHRAGME : muscle principal de la respiration, le diaphragme sépare la cavité abdominale de la cavité thoracique. Le diaphragme forme une sorte de plancher mobile pour les poumons. Lorsque nous inspirons, le diaphragme s’aplatit et descend. Lorsque nous expirons, il relâche et remonte. CŒUR : organe musculaire creux de l’appareil circulatoire chargé de propulsé le sang. BRONCHIOLE TERMINALE : voie aérienne pourvue de cartilage qui assure la liaison avec les alvéoles pulmonaires. BRONCHE : prolongement de la trachée, la bronche est un conduit qui permet à l’air d’aboutir dans les poumons et d’en ressortir. L es bronches sont maintenues ouvertes par des anneaux cartilagineux. Des ramifications appelées bronchioles pénètrent les poumons. AORTE : artère principale du corps comprenant trois parties : la crosse de l’aorte, l’aorte descendante (thoracique), et l’aorte abdominale. L’aorte achemine le sang oxygéné dans toutes les parties du corps. ARTERE PULMONAIRE : artère qui véhicule le sang impur du cœur au poumon, où l’oxyde de carbone est échangé contre l’oxygène. Les artères pulmonaires sont les seules artères à véhiculer du sang pauvre en oxygène. VEINE CAVE SUPERIEURE : veine qui ramène le sang désoxygéné (pauvre en oxygène) des parties supérieures du corps (de la tête aux bras) et le ramène dans la partie supérieure de l’oreillette droite. ALVEOLES : petits sacs terminaux des bronchioles permettant à l’oxygène d’être en contact avec le sang contenu dans les vaisseaux sanguins. Le plasma sanguin libère son gaz carbonique dans les alvéoles permettant au gaz carbonique d’être expulsé hors du corps. PLEVRE PARIETALE : fine membrane étanche et humide qui forme la cavité pleurale. La plèvre pariétale est fixée à la cage thoracique interne et au diaphragme tandis que la plèvre viscérale est attachée au poumon. Un liquide permet aux deux plèvres de glisser facilement l’une contre l’autre pendant la respiration. CAVITE PLEURALE : cavité (2) où est logé le poumon. La cavité pleurale tapisse la cavité thoracique et permet aux poumons de se gonfler et de se dégonfler sans se coller l’un à l’autre. FICHE MEMO L’ACTE MOTEUR Définition : c’est l’aboutissement d’une suite d’opérations mentales, dont le geste n’est que l’expression visible perçue de l’extérieur. L’acte moteur se décompose en 3 stades : stade questions Que se passe t-il ? PERCEPTION Que faire ? DECISION Comment faire ? EXECUTION réponses Perception de l’environnement Interprétation des infos reçues Sélection d’une réponse + expériences + réponse Lancement du geste IDENTIFICATION DE L’ERREUR Habilité motrice Souhaitée Habilité motrice réalisée COMPARAISON Différences Ecarts OK Nouvelle/complexifier La tâche motrice Identifier la nature et l’importance des écarts - - Trouver la cause Stade perceptif Stade de décision Stade d’exécution Y remédier Nouvelle tache motrice Nouvelle aménagement de l’espace Nouvelle consignes FICHE MEMO LA MEMORISATION DEFINITION : processus permettant d’ « apprendre » en stockant l’information de manière Définitive. La mémoire fait partie intégrante de l’apprentissage et du perfectionnement. Il existe trois types de mémoire MEMOIRE SENSORIELLE IMMEDIATE (MSI) Définition : elle traite d’innombrables informations, provenant de l’extérieur, mais elle les conserve peu de temps. Exemple : environnement Caractéristiques : les sens (odorat…) sont innés Mémoire non maîtrisable MEMOIRE A COURT TERME (MCT) Définition : elle filtre les informations les plus utiles et les plus pertinentes Mémoire de travail Exemple : la répétition (récitation à l’école…) Conséquence : filtre les informations Mémoire maîtrisable MEMOIRE A LONG TERME (MLT) Définition : elle est constituée des informations « apprises » Mémoire non limitée Exemple : gravage de l’information à vie Conséquence : une fois que l’information est assimilée, elle est stockée à vie. Remarque : APPRENDRE c’est transférer une information en mémoire à long terme Seule la répétition permet de retenir MSI MCT MLT = ENGRAMMATION NEURONALE Processus de mémorisation responsable des automatismes Contraste entre débutant et expert : Les contrastes apparaissent tant dans l’étape cognitive qu’au niveau effecteur. FICHE MEMO LA MEMORISATION suite Débutant : temps d’analyse, prise d’info large, Vision de situation imprécise PERCEPTIF Expert : attention sélective, analyse juste et rapide, Anticipation Débutant : réponses inadaptées DECISIONNEL Expert : plan d’action, bonne réponse au bon moment. Débutant : maladroite et mal coordonnée EXECUTION Expert : exécution juste Débutant : perturbé EMOTIVITE Expert : motivé Bien que la réalisation d’une habileté nécessite toujours un minimum d’attention, la charge intentionnelle est bien moins élevée à celle requise au début de l’apprentissage. Cette diminution du coût de l’attention est une des caractéristiques de l’apprentissage. LES DIFFERENTS TYPES D’HABILETES L’habileté ouverte C’est l’acquisition d’un programme moteur généralisé permettant de s’adapter à un environnement changeant. Ex : sport collectif. C’est le résultat qui compte. L’habileté fermée C’est la construction d’un modèle ou d’un geste efficace et reproductible : il faut copier le modèle. Ex : tir sportif. La technique est plus importante que le résultat. FICHE MEMO- LA MEMORISATION suite LES DIFFERENTS TYPES D’APTITUDES Aptitudes physiques Force Souplesse Endurance cardio-vasculaire Aptitudes psychomotrices Dextérité manuelle Précision et contrôle Coordination, stabilité et postures Aptitudes cognitives Attentions sélectives Partage de l’attention Visualisation Vitesse de perception FICHE MEMO LA BIOMECANIQUE Les mouvements ou les maintiens en position stable des articulations sont assurés par les muscles squelettiques. Les muscles développent des forces F, encore appelés tensions, qui s’opposent aux Résistances R soumises aux différents segments de l’organisme. Les segments sont des unités morphologiques fonctionnelles susceptibles de se mobiliser ou de se fixer les uns par rapport aux autres. R ne correspond pas seulement au poids du segment mobile mais inclus l’ensemble des forces extérieurs (poids, haltères, adversaire…) Schéma de l’effet d’une charge R équilibré par une contraction musculaire : A : centre de l’articulation O : insertion du muscle F : force musculaire G : centre de gravité du segment mobilisé R : force résistante (charge) Exemple : on mobilise un poids, un haltère, placé dans la main. On va définir l’effet de la charge R et la contraction musculaire F. Si R=10 kg en masse et R est verticale dirigée vers le bas, appliquée au centre de gravité (G) du segment mobile et d’intensité égale à 10 kg (1kg=9,8N) Le biceps en se contractant exerce une force F qui s’oppose à R. il s’insère au point O. F et R forment un ensemble de force qui s’exerce sur l’avant bras, l’effet de ces 2 forces est présenté par le produit de leur intensité par la plus petite distance qui sépare la direction de chacune des forces à l’articulation qu’on appelle d1 pour F et d2 pour R. Pour que la tension F du muscle équilibre exactement la charge R il faut que : F x d1 = R x d2 Dans l’exemple : les bras du levier étant sensiblement dans le rapport 1 sur 10, F développée par le biceps dans cette position d’équilibre sera de 100kg. La contraction est dite isométrique : pas de raccourcissement musculaire. Si la tension du muscle augmente, le muscle se raccourcit, l’angle formé par l’avant bras et le bras diminue, alors la contraction sera dite concentrique. On obtient alors : Un mouvement lent avec une tension à peine plus forte que la tension isométrique. Un mouvement rapide si la tension est beaucoup plus forte. FICHE MEMO :LA BIOMECANIQUE suite Enfin si la tension diminue, le muscle s’allonge, l’angle s’ouvre et la contraction est dite excentrique. La concentration pliométrique : C’est une brusque contraction puis un allongement immédiat du muscle avec un temps ressort (ex : rebondir) Les qualités pliométriques (association étirements et contractions) sont très importants en sport, pour éviter les blessures et la musculation devra privilégier ce type de contraction. TYPES DE MOUVEMENTS : Flexion : rapproche un levier osseux d’un autre . Extension : éloigne Abduction : éloigne un membre de l’axe du corps Adduction : rapproche un membre de l’axe du corps Rotation Pliométrie SYNCHRONISATION DES MOUVEMENTS LORS DE L’EXECUTION D’UN TSUKI C’est l’épaule qui réalise le démarrage du mouvement, et qui entraîne le membre supérieur, les muscles pronateurs doivent être maintenus sous pression jusqu’à la fin du mouvement, tout le membre supérieur doit être totalement contracté à la fin du mouvement pour fixer net l’extension du coude. Les articulations sollicités sont au nombre de cinq : Epaule, coude, poignet, articulation phalangienne, les phalanges. FICHE MEMO ACTE MOTEUR D’UN POINT DE VUE BIO SCHEMA D’UN NEURONE SCHEMA DE L’ARC REFLEXE Les différents types de récepteurs Les différentes qualités qui influent sur l’apprentissage et l’efficacité de l’acte moteur Conclusion Acte moteur : volontaire ou non, appris ou reflexe est toujours le résultat d’une perception est d’une analyse suivie d’une réponse motrice. LES MOUVEMENTS D’UN POINT DE VUE BIO-MECANIQUE A : centre de l’articulation O : insertion du muscle F : force musculaire G : centre de gravité du segment mobilisé R : force résistante (charge) FICHE MEMO APPAREIL RESPIRATOIRE LE COEUR - LA GRANDE CIRCULATION 1 L'APPAREIL RESPIRATOIRE L'hématose Définition : transformation du sang veineux en sang artériel par perte du cO2 et enrichissement en O2 (c'est le transfert des gaz entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires sanguins) Définition :: conduits qui véhiculent les gaz --> le nez, la bouche, le pharynx le larynx, la trachée, les bronches le poumon --> contient les alvéoles pulmonaires, c'est à travers des membranes alvéo-capillaires que s'effectuent les transferts gazeux. L’APPAREIL CIRCULATOIRE les structures musculaires et osseuses--> (côtes en avant, colonne vertébrale en arrière) rôle de protection rôle de mobilisation (muscle respiratoire : diaphragme) la vascularisation et l'innervation la petite circulation assurée par les artères et veines pulmonaires (fonctionnelle). l'artère pulmonaire véhicule le sang veineux du cœur droit au poumons. les veines pulmonaires ramènent le sang artériel (qui vient d'être oxygéné) du poumon au cœur gauche. la grande circulation assurée par les artères et veines bronchiques (nourricière). l'innervation par nerfs sympathique et pneumogastrique. FICHE MEMO :L’APPAREIL RESPIRATOIRE suite la ventilation Définition : partie mécanique par la respiration, qui consiste en une modification cyclique du volume des poumons responsable des modifications de pressions dans les alvéoles. Inspiration : étape active avec le diaphragme Expiration : étape passive les échanges gazeux Définition : transfert de cO2 et O2 en permanence et de façon continue sur une surface de 100 m2 environ. le transport d'oxygène Définition : l'O2 est transporté dans le sang, le cO2 est le principal déchet du métabolisme cellulaire et il est rejeté. les volumes respiratoires Définition : le volume courant O,5l quand la respiration est calme, à chaque cycle le volume respiratoire/inspiratoire : 2,5l le volume expiratoire : 1,5l la capacité vitale : 4,5l. c'est la somme des 3 volumes. c'est le volume brassé d'air au cours d'un cycle respiratoire maximum. le cycle ou fréquence respiratoire au repos est de l'ordre de 16 à 18 chez l'adulte. 2 LE COEUR Définition : c'est un muscle strié, il est divisé en 2 (droite et gauche) et chaque partie est elle-même divisée en deux: l'oreillette et le ventricule. il pèse environ 250 gr chez l'adulte. le sang arrive aux oreillettes par les veines, passe dans les ventricules et est rejeté par les artères : aorte pour la grande circulation, artère pulmonaire pour la petite circulation. c'est un muscle autonome (système autonome) entouré de deux enveloppes : --> la péricarde (externe) --> le myocarde (interne) composition les artères : conduisent le sang du cœur vers les organes les veines : ramènent le sang au cœur les capillaires : constituent un réseau de distribution de sang à tous les organes. Ils font la jonction entre les artères et les veines. 3 LA REVOLUTION CARDIAQUE Définition : c'est la répétition constante entre les 2 phases de contraction et de relâchement qu'est-ce que la révolution cardiaque ? c'est une systole et une diastole la diastole : relâchement la systole : contraction globules rouges ou Gr : environ 5 millions/mm3 de sang globules blancs ou Gb : environ 6 à 8000 /mm3 de sang les plaquettes : environ 150 à 400 000/mm3 de sang Légende 1 OREILLETTE DROITE 2 OREILLETTE GAUCHE 3 VEINE CAVE SUPERIEURE 4 AORTE 6 VEINE PULMONAIRE 5 ARTERE PULMONAIRE 7 VALVE MITRALE 8 VALVE AORTIQUE 9 VENTRICULE GAUCHE 10 VENTRICULE DROIT 11 VEINE CAVE INFERIEURE 12 VALVE TRICUSPIDE 13 VALVE SIGMOÏDE