BULLETIN DU C.C.M.F. JANVIER 2008 N°17 LETTRE DE L’ESPÉRANCE …… « SOYEZ LE SEL DE LA TERRE ET LA LUMIÈRE DU MONDE » Docteur Bertrand GALICHON Président du CCMF Nous sommes tous conscients que le CCMF traverse une crise profonde dont les difficultés de recrutement n’en sont que l’expression. Nous ne sommes pas les seuls à traverser une telle remise en cause de notre existence même. D’autres associations dites d’action catholique et non des moindres sont elles aussi ébranlées par les mutations profondes de notre société et des nouvelles modalités de vivre en Eglise. Le CCMF ne pourra envisager sa pérennité comme mouvement d’Eglise que nourri par l’écoute de la pluralité de ses membres. Le CCMF doit rester fidèle à sa tradition d’être l’expression de l’ensemble des médecins français et non de telle ou telle sensibilité. L’unité des Chrétiens commence par l’acceptation de nos différences. Nous devons donc redéfinir les conditions de notre mission de rassemblement des médecins catholiques français. Le CCMF est aujourd’hui à un tournant de son histoire ; ce n’est pas le premier. Rassurons nous ! Soyons sûrs de la force et de la liberté de l’Esprit. Le monde change, le CCMF doit changer. Depuis les heures de gloire du CCMF et de « Médecine de l’Homme », tout a considérablement évolué. Nous ne voulons pas faire ici l’inventaire exhaustif de ces mutations, mais n’en citer que quelques unes. La plus fondamentale qui nous concerne tous, notre individualisme, notre volonté de nous construire de façon autonome. Nous ne sommes plus chrétiens parce qu’appartenant à l’Eglise. Nous nous définissons d’abord comme chrétiens et nous adhérons aux propositions de l’Eglise aux grés de notre propre évolution. La quête spirituelle prend le pas sur l’engagement d’action catholique dans les jeunes générations. La réflexion éthique s’est professionnalisée, institutionnalisée dans des lieux laïcisés qui font autorité. La complexification de notre société, de la médecine, la montée du relativisme participent de la baisse de l’autorité du discours de l’Eglise. Au sein même de notre Eglise le paysage a lui aussi considérablement évolué : multiplicité des propositions de formation chrétienne et en ce qui concerne directement le CCMF la mise en place progressive des Pastorales de Santé. Je vous invite à méditer ce verset: « soyez le sel de la Terre et la Lumière du Monde ». Nous nous devons de vivre toutes ces mutations du monde médical de l’intérieur, de façon totalement solidaire pour pouvoir mieux les éclairer par l’Esprit et répondre ainsi avec liberté et créativité aux aspirations de nos confrères. Nous devons être le « sel » dans la terre pour pouvoir espérer en être la « lumière ». Voici qu’elle doit être notre mission. CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 2 « SOYEZ LE SEL DE LA TERRE ET LA LUMIÈRE DU MONDE » (suite) Le Samedi 15 Mars aura lieu un Conseil National important durant lequel le Père Robert PHALIP transmettra ses responsabilités d’aumônier national au Père Jacques FAUCHER. Enfin, à la suite de St Pierre, nous devons être en mesure de justifier notre Espérance. Je vous propose que ce thème de l’Espérance soit au centre de nos réflexions de cette année. En ce début Janvier, recevez tous mes vœux pour cette nouvelle année. Bertrand GALICHON UN NOUVEAU BUREAU L’Assemblée Générale du 6 Octobre 2007 a procédé à l’élection du Président et à l’installation d’un nouveau Bureau du CCMF : Président : Dr Bertrand GALICHON (PARIS) Vice-Président : Pr Christophe de CHAMPS (REIMS) Secrétaire Général : Dr Stanislas FAIVRE d’ARCIER (PARIS) Secrétaire Général : Dr Bernard GUILLOTIN (PARIS) Trésorier : Dr Yves DEQUIDT (LILLE) Trésorier Adjoint : Dr François GIRODON (DIJON) Tous nos vœux de réussite pour cette nouvelle équipe ! CONGRÈS NATIONAL de PARIS les 1er et 2 Décembre 2007 Impression d’un participant : Tout d’abord une immense déception concernant le nombre de participants : 63 présents sur 300 cotisants !!! Pourtant ce n’est pas faute d’avoir prévu : - Un thème porteur : LA CHARITÉ (qui est également le thème de réflexion de tout le diocèse de PARIS). - Des intervenants non pas de grande, mais d’exceptionnelle qualité. - Nous vous invitons à lire l’intervention de Mgr GUYARD. - Deux journées très instructives, parfaitement orchestrées grâce à une organisation sans faille, dans un cadre hors norme à PARIS. Mais tout cela semble insuffisant pour mobiliser les adhérents. DITES NOUS POURQUOI ? CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 3 Intervention de Mgr GUYARD au Congrès National du CCMF LA CHARITE A-T-ELLE ENCORE SA PLACE ET UN SENS DANS L’EXERCICE MEDICAL ET SI OUI LESQUELS ? Se poser la question dans ces termes, c’est présupposer une évolution, un changement dans les pratiques médicales, comme si cette évolution remettait en cause, par une perte de sens ou une dérive, la pratique de la charité que l’on considérait comme évidente et naturelle. Il est vrai que les soins ou la guérison des corps ont toujours été pour les chrétiens associés à la guérison de l’âme, et donc l’amour des frères consiste à vouloir leur bien non seulement pour cette vie , mais aussi pour sa destinée éternelle. . Jésus a montré que la maladie physique était le signe du péché, non comme punition personnelle du péché, mais comme signe que la création est marquée par le péché. La véritable guérison est celle de l’âme. Et Jésus en guérissant les corps anticipe la guérison définitive qui nous sera acquise comme participation à sa résurrection. C’est la manifestation suprême de son amour. En guérissant les corps par amour, il indique qu’il vient aussi par amour apporter une guérison plus fondamentale, celle du mal et du péché. Il n’empêche que les soins apportés aux malades pour restaurer leur santé physique manifestent la charité fraternelle et apportent le signe visible que les chrétiens ont à mener contre la souffrance et le mal. C’est aussi une manière de servir les pauvres et les petits et de mettre en œuvre le commandement de l’amour. C’est pourquoi, traditionnellement, l’Eglise a toujours lié le soin des corps et celui des âmes. Le Moyen-Age en a donné la plus belle expression dans la construction concomitante des cathédrales et des hôtels-dieu, à la fois hospices et hôpitaux. Les moyens thérapeutiques dont disposaient les soignants d’alors, permettaient plus de soulager que de guérir, mais ils permettaient au moins, par la sollicitude qu’ils apportaient aux souffrants, à les aider à cheminer vers une fin de vie pacifiée et entourée. On peut dire, parce que l’on était dans une société chrétienne, qu’il y avait une sorte de connaturalité entre les pratiques médicales et la charité. C’est du moins l’image traditionnelle qui reste dans la mémoire collective. Et pendant des siècles, cette image a perduré par la succession des congrégations religieuses, féminines en particulier, qui , jusqu’à la fin du 19ème siècle et une partie du XXème, ont maintenu la tradition hospitalière comme expression privilégiée de la charité chrétienne, et principalement envers les plus pauvres, les plus démunis, les plus délaissés. Aujourd’hui la situation a changé. D’abord parce que le relais a été pris par d’autres institutions publiques ou privées non confessionnelles. L’Eglise, et c’est un bien, n’a plus le monopole de la santé. D’autre part parce que les recherches et les progrès de la médecine ont permis, non seulement d’apaiser la souffrance, mais de guérir et de prévenir les maladies. Mais dans le domaine médical comme dans tous les autres, la maîtrise que l’homme acquiert peu à peu sur la nature et sur lui-même remet en cause sa relation à Dieu. Il est loin le temps où Laennec pouvait dire avec humilité : « je le panse, Dieu le guérit » Et la charité qui se vivait sur le registre de la compassion fraternelle, à la manière du Bon Samaritain, du soignant envers le malade qui n’avait d’autre recours que de se confier à la miséricorde de Dieu, ne peuvent aujourd’hui se vivre de cette manière. Le malade attend des résultats des soins qui lui sont prodigués et le soignant est tenu de lui fournir. Que devient la charité dans cette nouvelle relation ? CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 4 LA CHARITE A-T-ELLE ENCORE SA PLACE ET UN SENS DANS L’EXERCICE MEDICAL ET SI OUI LESQUELS ? (SUITE) C’est pourquoi, il est légitime de s’interroger à frais nouveaux sur la place de la charité dans les pratiques médicales d’aujourd’hui. En effet, il en a toujours été ainsi. Les chrétiens sont les prophètes du Royaume de l’Amour. Encore faut-il que ce message puisse être entendu, compris et mis en œuvre pour les hommes auxquels il s’adresse. Cela implique un réajustement permanent des pratiques aux situations nouvelles. En effet, si le Royaume est l’œuvre de Dieu, il nous a associé à sa construction et c’est notre tâche d’y participer au long de l’histoire, en aimant Dieu et nos frères dans des relations concrètes. La parabole du jugement dernier au chapitre 25 de l’évangile de s. Matthieu le dit clairement : l’amour de Dieu et du prochain s’exprime dans le service de tout homme quelle que soit sa situation. Et si Jésus mentionne explicitement la visite des malades comme service de la charité, on peut sans crainte y ajouter les soins apportés aux malades Ainsi on peut se demander comment le développement des pratiques médicales et l’affinement des soins sont effectivement une manière de vivre la charité. Autrement dit, il importe de s’assurer qu’il y a toujours une vraie correspondance entre les possibilités offertes par les découvertes scientifiques et les performances des pratiques médicales avec le bien de ceux qui attendent des soins ou en sont demandeurs. Cette interrogation est la source de la réflexion éthique qui se développe depuis quelques décennies. On ne peut y échapper. La maîtrise de la vie, dont on cherche sans cesse à déchiffrer les secrets, ont conduit à s’interroger sur le sens même de la recherche. Depuis les origines, l’homme est en quête de sa propre autonomie. C’est là le péché originel, il n’admet pas facilement sa dépendance vis-à-vis de son Créateur. Il oublie que si Dieu lui a confié sa création pour qu’il l’entretienne et la développe, il n’en reste que le gérant et non le propriétaire, et que cette gérance est au service de tous. La tentation de se vouloir l’égal de Dieu en le considérant comme un adversaire est de tous les temps. Elle risque de s’accroître quand le déploiement de la science incite certains à penser que cette égalité se rapproche. Le siècle des lumières en a inauguré l’espérance. Bien des esprits aujourd’hui en sont imprégnés. Ce fond de tableau peut nous aider à comprendre le sens du débat. Le progrès scientifique appliqué au domaine médical va-t-il ou non dans le sens d’une promotion de l’homme, d’un véritable service pour la qualité de sa vie et le respect de sa dignité, ou au contraire, ne risquons-nous pas de nous laisser entraîner vers une dégradation de la dignité humaine personnelle et collective par des pratiques non réfléchies ? La véritable charité doit servir la qualité de la vie et la dignité de l’homme. Tout ce qui est possible est-il profitable ? On le voit l’exercice de la charité en matière médicale est à chercher aujourd’hui dans cette direction. C’est tout le problème de la bioéthique, tellement d’actualité. La réflexion dans ce domaine est proprement de l’ordre de la charité, car comment aimer et servir ses frères, si on les considère comme des objets dont on décide ou non de l’existence, de leur utilité thérapeutique ou du confort qu’ils peuvent apporter quand ils sont conformes à des critères prédéfinis ? Comment parler de charité, quand à l’autre extrémité de la vie, on en vient à décider arbitrairement du moment où elle doit s’achever ? CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 5 LA CHARITE A-T-ELLE ENCORE SA PLACE ET UN SENS DANS L’EXERCICE MEDICAL ET SI OUI LESQUELS ? (SUITE) Je sais qu’il est facile de condamner sans appel, et qu’il n’y a pas de progrès possible dans la réflexion, si celui qui se sent accusé n’a pas les moyens de comprendre et d’être compris. Le point de départ de la charité commence par le dialogue et non par l’anathème. C’est pourquoi ce dialogue est indispensable. Un dialogue sérieux, sans faux-fuyant, qui débusque les pièges du langage et les fausses bonnes intentions. Un dialogue qui doit tendre à éclairer la conscience. Et l’Eglise y apporte une réelle contribution. Nous sommes dans une société où l’émotionnel l’emporte souvent sur la raison. La pression des médias et de certains lobbies modèlent l’opinion publique et suscitent des polémiques qui ne font que renforcer les antagonismes et occulter les repères. On le voit, il y a là un domaine fondamental de l’exercice de la charité. Mais il y a bien d’autres chantiers où peut s’exercer la réflexion sur la charité dans les pratiques médicales. Ces chantiers concernent la vie de tous les jours. C’est par exemple la relation humaine au patient. La technicité toujours plus grande et le recours à de multiples intervenants qui conduisent les malades de services en services leur font perdre le référent à qui ils pourraient se confier. C’est l’investissement psychologique pour trouver les mots qui conviennent à chacun selon ce qu’il est, sa culture, sa religion, son environnement familial. C’est le courage de continuer à visiter un malade dont on sait la fin imminente. Mission difficile ? impossible ? dira-t-on. Et le temps qu’il faudrait ? et les conditions de travail ? Parmi les témoignages de médecins chrétiens que je reçois, je puis affirmer au contraire, que pour eux, la valorisation de la relation humaine qu’ils vivent avec leurs malades est un enrichissement personnel qui les aide singulièrement à vivre les difficultés de leur métier. Oui, la charité vis-à-vis des frères apporte aussi un bien-être à celui qui l’exerce. Les médecins disent souvent qu’une de leurs difficultés réside dans leur solitude. Il est vrai qu’ils vivent la solitude de leur cabinet et sont parfois perplexes devant les décisions qu’ils ont à prendre ou des réponses à donner à leurs patients. Mais il me semble qu’il serait possible dans certains cas de travailler davantage ensemble en particulier dans l’éducation du public. - les exigences de certains patients vis-à-vis de soins non indispensables ou dangereux. Il est difficile dans un tête-à-tête de résister à la pression, parce que la réputation du médecin est en jeu. Il risque de perdre sa clientèle devant un refus. C’est pourquoi il est indispensable de donner des informations en amont. On sait le goût du public pour les questions de santé. Les sites Internet multiples en témoignent. Des organismes comme le vôtre ont vocation, de réagir contre l’illusion de la médecine miracle qui viendra bientôt à bout de tous les maux. Il faut faire comprendre que tout ce qui est possible n’est pas bénéfique pour tous. - la dérive du principe de précaution. Celui-ci, destiné à l’origine à définir les risques et en mesurer les conséquences, est devenu la cause d’une certaine paralysie de l’action en raison de la judiciarisation grandissante. Les médecins et les chirurgiens y sont exposés de plus en plus fréquemment. Le grand public saisit mal que le risque 0 n’existe pas, et en médecine moins qu’ailleurs. Et il faudrait éduquer ce public dont le comportement irréfléchi conduit nécessairement à se retourner contre le bien commun. Les médecins ne progresseront plus par précaution, et les tarifs prohibitifs des assurances décourageront les plus audacieux. CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 6 LA CHARITE A-T-ELLE ENCORE SA PLACE ET UN SENS DANS L’EXERCICE MEDICAL ET SI OUI LESQUELS ? (SUITE) Ces deux exemples qui concernent le grand public vis-à-vis des pratiques médicales sont un des aspects de la charité que collectivement le monde médical peut apporter à ce public. La santé est un bien personnel, mais c’est aussi un bien collectif. Le coût des soins personnels a aussi un coût collectif. Et s’il est clair qu’il est difficile à un médecin dans une relation personnelle avec un patient de l’inviter à réfléchir sur la dimension collective de sa santé, il est possible que les médecins ensemble y réfléchissent tant pour l’éducation du public que dans leurs propres pratiques. Il y aurait d’autres points à évoquer. J’ai voulu simplement dans cette intervention ouvrir quelques perspectives sur le thème que vous avez choisi, à partir du point de vue qui est le mien. C'est-à-dire du Chrétien qui cherche à aider ses frères à vivre avec les autres le commandement de l’amour. Vous aurez compris que mon propos a consisté surtout à vous conforter dans les pistes de réflexion qui sont les vôtres et vous assurer que la réflexion en Eglise sur les questions humaines n’a pas d’autre objet que d’essayer de discerner ce qui est vraiment expression de l’amour de Dieu pour l’homme. Un dernier mot, sans doute le plus difficile à transmettre de la part d’un médecin à son patient, mais qui est peut-être en définitive le plus fondamental, c’est que notre passage sur la terre est transitoire. Nous ne sommes pas immortels. Notre état de santé ne dit pas tout ce que nous sommes. Nous pouvons être handicapé du corps sans l’être du cœur. Et il est toujours possible d’aider quelqu’un à vivre. Le médecin qui rappelle à son patient qu’il vivra mieux en essayant aussi d’en faire vivre d’autres manifeste un bel exercice de charité dans sa pratique médicale. + Michel GUYARD UN NOUVEL AUMÔNIER Le Père Robert PHALIP, après plusieurs années d’Aumônerie des divers mouvements de santé, prend une retraite bien méritée. Ne doutons pas qu’elle soit encore fort active ! Le CCMF tient à le remercier de tous ses efforts et de sa présence efficace à nos côtés. C’est avec joie que nous accueillons notre nouvel Aumônier National, le Père Jacques FAUCHER, de BORDEAUX, qui prend la relève. Bienvenue au Père FAUCHER ! CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 7 XIème CONGRÈS EUROPÉEN de la FEAMC à GDANSK Du 11 au 14 Septembre 2008 à GDANSK (POLOGNE) Collegium Biomedicum de GDANSK « LOI NATURELLE ET LOI CIVILE DANS LA MÉDECINE EUROPÉENNE CONTEMPORAINE » Avec la participation française du : - Professeur Jean-françois MATTEI, ancien ministre de la Santé, Président de la Croix-Rouge Française. - Père de DINECHIN, s.j. Droits d’inscription : Avant le 30 Avril 2008 : 250 € Après le 30 Avril 2008 : 300 € Ces droits comprennent : L’admission au Congrès, le matériel pour les conférenciers, le livre des conférences, les lunchs, les rafraîchissements pendant les pauses-café, le cocktail de bienvenue du 1er jour, 50 % du dîner de Gala, le cocktail de départ. Les inscriptions sont ouvertes sur l’e-mail : [email protected] ou sur les sites www.ccmf.fr et www.feamc2008.org. Un voyage pré et post Congrès est organisé du 8 au 15 Septembre 2008, pour mieux découvrir ce grand pays d’Europe au riche passé spirituel, historique et culturel. Tous les documents (programme, tarifs …) sont disponibles, sur demande, au siège du CCMF. Le séjour hôtelier à GDANSK fera l’objet de précisions ultérieures sur le site du Congrès. CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr 8 RÉCOLLECTION 2008 Après le Congrès qui s’est tenu en 2007 à PARIS, cette année 2008 sera celle de notre Récollection Nationale. Elle se tiendra comme habituellement en fin d’année (les 29 et 30 Novembre 2008) et le thème probable sera celui de l’Espérance à la lumière de la Nouvelle Encyclique du Pape Benoît XVI. Retenez déjà ces dates - Les informations complémentaires vous seront communiquées ultérieurement. CONTRE L’ANESTHESIE DES CONSCIENCES Le 29 Octobre 2007, le Pape BENOÎT XVI a reçu une délégation de membres de la Fédération Internationale des Pharmaciens Catholiques, qui se réunissait pendant trois jours à ROME pour son 25ème Congrès. De son message, quatre points sont à retenir : Le respect de la dignité de la personne humaine doit demeurer le premier principe visé par l’ensemble des professions de santé, « pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique ». Les progrès dans le monde biomédical doivent être évalués principalement en fonction des services qu’ils apportent à la personne, plus que par rapport aux avancées techniques qu’ils représentent. Le principe de solidarité pour un accès pour tous aux soins et aux médicaments de première nécessité doit rester une préoccupation constante. Le développement de la conscience morale est à privilégier, notamment pour « aider les jeunes qui rentrent dans les différentes professions pharmaceutiques à réfléchir sur les implications éthiques toujours plus délicates de leurs activités et de leurs décisions ». APPEL à COTISATION Vous trouverez ci-jointe la cotisation 2008. Il est urgent de régler celle-ci dans les meilleurs délais, compte tenu de l’équilibre de notre budget. Nous vous rappelons que tous les membres des groupes régionaux se doivent de participer au financement du Secrétariat National. CCMF, 5 avenue de l’Observatoire, F-75006 Paris – Tél : 01 46 34 59 15 E-mail : [email protected] – Site Internet : www.ccmf.fr