La Circulation Sanguine 2 types de circulation : système ouvert : plupart des Invertébrés, à l'exception des Annélides et Céphalopodes système clos : Invertébrés, Annélides et Céphalopodes et tous les Vertébrés Clos car il y a un endothélium entourant les vaisseaux sanguins qui sépare le sang du reste du corps et permet de passer du système artériel au système veineux. Capillaire fenestré laissant passer des petites molécules, notamment au niveau des néphrons, formation de lymphe, ... Capillaire artériel qui ne communique pas avec le système veineux. Au niveau de la rate on trouve un espace interstitiel et donc que localement on a un système ouvert. On le trouve chez certains Poissons au niveau des branchies. I L'hémolymphe et le sang : Le sang est d'origine mésenchymateuse (tissu embryonnaire, tissu conjonctif à l'origine mésodermique qui donne les cellules sanguines, cartilages.) Composition et volume sont variables selon les espèces. Cas des Poissons, le volume sanguin est de 0,5 à 2% de la masse totale, 10% pour les Tétrapodes, 7% pour l'Homme. Composition aussi variable chez un seul même individu. Les globules rouges sont présents chez tous les Vertébrés mais certains Poissons polaires n'en ont pas. Chez les Reptiles, il y a un noyau dans les globules rouges Le sang constitue un milieu intérieur. C'est à partir des Planaires que l'on parle de milieu intérieur avec transport des déchets organiques, nutriments, gaz. Le transfert du gaz des sangs est assuré aussi par le cœlome qui à cependant un rôle limité. Chez les Insectes, le sang n'a aucune fonction dans le transport des gaz. Le sang va prendre son importance à partir du moment où la cavité cœlomique régresse. Mise en relation des cellules éloignées dans l'organisme par le sang et l'hémolymphe. Possibilité de produire des AG chez les Invertébrés. Possible coagulation (protéines pour former un caillot) car ne semble exister que chez les Vertébrés. Chez les Arthropodes ce sont des protéines qui peuvent obstruer une plaie pour former un caillot (mais ce ne sont pas les mêmes mécanismes que ceux des Vertébrés) car la coagulation ne semble exister que chez les Vertébrés. II Les vaisseaux sanguins : 1) Formation : La vasculogenèse n'intervient que pendant la vie embryonnaire à l'origine de l'aorte et du cœur. L'hématopoïèse est la formation de nouveaux vaisseaux à partir de vaisseaux préexistant par bourgeonnement L'angiogenèse est la formation de très nombreux vaisseaux (rein, membres, ...à et ce, pendant toute la vie de l'individu (angiogenèse pour la formation des vaisseaux des muqueuses utérines). Tous les vaisseaux sanguins sont entourés d'un tissu (endothelium) et qui n'est recouvert que secondairement par des fibres de collagène et d'élastine puis de fibres musculaires lisses (assurant la contractilité des vaisseaux). Disposées de façon circulaires, ces fibres assurent par vasodilatation, la distribution du sang. C'est la proportion entre les fibres musculaires et les fibres de collagène et d'élastine qui permet de savoir si l'on a une veine ou une artère. Les artères : fibres élastiques et musculaires en couches importantes (exemple : l'aorte diamètre important). Les vaisseaux conducteurs ont de grandes quantités de fibres élastiques. Artères, artérioles musculaires on a une prédominance des fibres musculaires. Les veines : elles ont une paroi plus mince, moins de fibres élastiques, musculaires. Les veines doivent lutter contre les lois de la pesanteur grâce à l'aide de valvules (aux jambes par exemple). Les capillaires : ils sont entourés de l'endothélium et de collagène évitant qu'ils ne se dilatent. Il faut que le diamètre soit inférieur à 30µm. 3 types de capillaires (figure n°9) : continu endothélium ininterrompu fenestré endothélium variable en épaisseur percé par des pores sinusoïde diamètre variable mais inférieur à 30µm. De forme irrégulière, ils peuvent s'insérer dans les amas de cellules. L'endothélium est perforé et ces trous sont plus important que ceux au niveau de ceux fenestrés. 3 couches forme les vaisseaux (figure n°10) : intima : structure fine (endothélium et fibres élastiques) media : contenant des fibres élastiques et musculaires lisses. C'est souvent la plus couche la plus épaisse adventise : fibre élastique, collagène et l'on trouve des adipocytes. La complience : la paroi est dite ainsi car les parois vont pouvoir se dilater selon la pression mais ne se fait pas de manière linéaire. Réaction biphasique. 1ère phase élastique de la paroi : V/V0 V0 = volume sanguin à t V = apport de sang supplémentaire 2ème phase élasticité moins importante car limite de résistance. Énergie élastique emmagasinée et restituée lors de la diastole. Cela va permettre de réguler le débit sanguin et facilité le débit du cœur. Le système artériel va constituer un réservoir de pression mais pour un volume réduit. Les veines ont une grande complience mais la pression est plus basse. Réservoir de volume sous pression sanguine réduite (cela peut entraîner des varices) (Tableau n°1) Réponse différente entre les artères et veines. Artères plus la pression augmente plus l'écoulement est rapide Veines plus la pression est faible plus l'écoulement est rapide Capillaires (pression relativement faible alors que la sang coule lentement (favorable pour les échanges) Les propriétés fonctionnelles des vaisseaux dépendent de leur situation dans l'organisme. Les grosses artères chez les Mammifères, elles ont des propriétés élastiques importantes et qui diminuent au fur et à mesure de l'éloignement alors que les propriétés de contraction augmentent car on a plus de fibres musculaires. L'élasticité est calculée par un rapport : e/c élastine / collagène Le collagène s'oppose à l'élasticité des vaisseaux, il établit des liaisons avec les molécules d'élastines empêchant celles-ci de s'étirer. Le rapport e/c diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne du cœur. Le collagène augmente tandis que l'élastine diminue. 2 catégories d'artères : Les conductrices élastiques : aorte, artère rénale, le sang est sous une pression élevée ce qui les dilate. Leur diamètre est important 1 à 2 cm. Celles distributrices musculaires : la pression du sang est faible, le diamètre est plus petit, variable de 1mm à 1cm. La média contient environ 10% de fibres élastiques. (figure n°12) La pression est plus faible, propriétés élastiques moins importantes que chez les Mammifères. Les Vertébrés inférieurs le rapport e/c reste à peu près constant. III Le cœur : Dans le cas du cœur de la circulation sanguine, il représente une partie contractile du système. Il agit comme une double pompe, 2 chambres pour chaque pompe. 1Ère pompe d'amorçage de faible pression de l'oreillette vers le ventricule. La seconde est une pompe de refoulement permettant au sang de quitter le ventricule pour rejoindre l'artère pulmonaire ou la circulation systémique. 3 modalités : (Figure modalité du déplacement) Déplacement du sang par péristaltisme, onde de contraction qui pousse le sang. Il n'y a pas de valves dans le circuit. On le trouve chez la plupart des Invertébrés, c'est généralement le cas des systèmes circulatoires ouverts. Pompe volumétrique, apparition de valves, contraction de la paroi du vaisseau qui va propulser le sang de manière uni directionnelle. Système circulatoire fermé, cas de la plupart des Vertébrés. Déplacement au niveau des veines. Il y a des valves, le déplacement du sang se fait par la contraction des muscles qui compriment les veines ce qui entraîne un déplacement du sang vers le cœur. L'appareil circulatoire peut lutter contre la pesanteur, il facilite le retour veineux. Le cœur a une position variable. Il est toujours situé dans le péricarde. Dans le cas des Poissons, des Cyclostomes, le cœur est dans le voisinage [MANQUE l'ENDROIT]. La formation du cou chez les Tétrapodes, pousse le cœur un peu plus bas vers le tiers inférieur des poumons. Il se forme dans les 1ères semaines de la vie de l'embryon. Ensemble de cellules mésoblastiques (angioblastes). Ébauche cardiaque qui peut à peu évolue montrant des différences anatomiques assez marquées entre les espèces. Le cloisonnement du cœur va être fonction du mode de respiration, adapté par l'animal. Le cœur est entouré d'un ensemble d'enveloppe d'épaisseurs, de constitutions, de fonctions inégales. (Schéma structure de la paroi du cœur) L'endocarde : couche relativement mince, qui tapisse les différents cavités cardiaques. Il comprend un endothélium, fibre de collagène et élastique, fibres musculaires lisses et fibres nerveuses. Le myocarde : partie contractile, fibres musculaires striées, entourées de tissu conjonctif qui le sépare de l'endocarde et l'épicarde. L'épicarde : couche mince Le rythme se présente de différentes façons. Le rythme est généré par le myocarde lui même mais l'innervation à une fonction régulatrice (cas des greffes où sans les nerfs le cœur continue de battre). Ce rythme dépend des cellules nodales, douées de rythmicité qui peuvent conduire à la contraction. L'autorythmicité n'appartient qu'aux cellules nodales. (schéma de la localisation du tissu cardionecteur dans le cœur des Mammifères) Comment les infos passent de l'oreillette droite à celle de gauche ? Les faisceaux interatrial (réseau de Bachmann). Ce nœud sinual se trouve à proximité de l'entrée du sinus et de l'oreillette tandis que l'autre se trouve sur le septum. Le nœud auriculo-ventriculaire projette sur le faisceau de His. La 1ère partie est dite pénétrante (qui fait suite au nœud et incluse dans le tissu fibreux) et la partie distale (qui est dans la partie supérieure du septum auriculo-ventriculiare). Cette partie distale se subdivise donnant les branches du faisceaux de His puis un faisceau à droite et un à gauche. Les propriétés de conduction dépendant de la taille des cellules. 4 à 5µm de forme allongée sans orientation définie cellule nœud sinusal et nœud auriculo-ventriculaire et que l'on peut différencier par un noyau volumineux unique et peu de mitochondries. Elles ont orientation dans le sens longitudinal au faisceaux de His. Les cellules de Purkinje se situent dans les branches du faisceaux de His. Elles sont plus volumineuses 10 à 12 fois plus que les autres, 1 ou 2 noyaux, le cytoplasme est riche en grain de glycogène et il y a beaucoup de mitochondries. Très peu de matériel contractile. IV L'hémodynamique : Le système haute pression (artériel) vers un système de basse pression (veineux). L'existence des valves oriente le sang et l'on peut globalement dire que l'hémodynamique dépend des forces de pesanteur et de celle du débit sanguin. Le débit sanguin est régis par la loi de Poiseuille : ΔP = la différence de pression R = la résistance à l'écoulement Q. = ΔP / R La viscosité : plus le sang est visqueux plus le débit sanguin est lent. Elle dépend de l'hématocrite (nombre d'éléments figurés) Ce qui entraîne une grande dépendance de l'écoulement du sang vis à vis du rayon du vaisseau. Adaptation à l'altitude polyglobulie (effet de l'hématocrite sur la viscosité du sang). R = 8ηl/πr4 l = longueur du vaisseau η = viscosité du sang r = rayon du vaisseau Chez les Mammifères, le débit sanguin doit être identique à tous les niveaux de l'appareil circulatoire. Pour cela, on observe une diminution du diamètre des vaisseaux. Plus on s'éloigne du cœur, plus on a une augmentation de la résistance à l'écoulement et une diminution de la pression sanguine vers les capillaires. Augmentation de la résistance et chute de la pression, le sang va pouvoir alors circuler sans endommager les capillaires très fragiles. Le sang veineux est donc à basse pression. Mais ce retour se fait selon 3 modalités : Système de « vis a tergo » en considérant que la pression du sang est suffisante pour ramener le sang vers le cœur. Système de « vis a fronte » il est facilité par l'action du cœur qui agit comme une pompe a aspiration (cas le plus fréquent chez les Tétrapodes) Système cœurs veineux accessoire. Peu fréquents (chez quelques Poissons, Myxine) La circulation systémique est une circulation en parallèle. Ensemble de vaisseaux (schéma disposition générale de la circulation) C'est la vasomotricité qui permet d'ajuster les débits sanguin en fonction des besoins en O2. Par quels mécanismes, cette vasomotricité se fait-elle ? Chez les Animaux de grandes tailles, la vasomotricité dépend des forces de pesanteur. C'est le coeur qui lutte. Chez la girafe adulte le coeur est à 4m du sol et le cerveau à 6m est donc à 2m du coeur. Ce dernier doit aussi pomper le sang sur 4m de hauteur. Il a cependant besoin d'à peu près la même quantité d'énergie pour réaliser ce travail. La pesanteur fait la plus grande partie du travail, les 2m de sang « appuient » sur les autres 4m. Hypertrophie du coeur cependant des girafes. Résistance forte qui empêche le sang de tomber d'où l'hypertrophie. Certains animaux peuvent passer d'une position horizontale à une position verticale en un rien de peu, c'est les cas de certains serpents arboricoles. Plusieurs modes sont mis en place pour cette adaptation aux résistances. Cas des lapins aussi en position horizontale. Le changement de position si celui-ci se met sur ses pattes arrières mais comme les animaux sont de petites tailles, les forces de pesanteur n'ont pas une grande influence.