LA_PAROLE_RAPPORTEE_CORR_EVAL

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La parole rapportée : correction de l’évaluation
1/ Texte 1 : Emile Zola, Au Bonheur des Dames
- Discours direct : « - Regarde donc, maman, murmura Valentine, c’est trop commun. »
La proposition incise : murmura Valentine
- Discours indirect : qu’elle cherchait une étoffe pour un manteau
- Discours indirect libre : 1° : mais elle n’était pas fixée
2° : Ce serait bien cher, elle avait si formellement juré à son mari d’âtre raisonnable !
Pour le 1° : ce sont des paroles de Mme Marty rapportées au discours indirect libre
Pour le 2° : ce sont des pensées de Mme Marty rapportées au discours indirect libre
- Récit de paroles : elles se pâmèrent au sujet de l’exposition des tapis + elle avait voulu se faire montrer du
matelassé de laine
2/Texte 2 : Gustave Flaubert, Trois contes, « Un Cœur simple »
- Discours direct : « _ Pardonnez-moi, dit-elle, avec un effort pour étendre le bras, je croyais que c’était vous qui
l’aviez tué ! ».
La proposition incise : dit-elle, avec un effort pour étendre le bras.
- Discours indirect : qu’elle avait besoin de parler à Fabu.
- Discours indirect libre : « Que signifiaient des potins pareils ? L’avoir soupçonné de meurtre, un homme comme lui !
Et il [ …..] allait faire du tapage. »
Ce sont des paroles de Fabu rapportées au discours indirect libre.
- Récit de paroles : « elle fit appeler un prêtre » + « Et il s’indignait »
3/ Les paroles rapportées à l’aide d’une proposition subordonnée conjonctive :
2. qu’ils ne pouvaient donner une réponse définitive.
4. qu’ils auraient une réponse bientôt.
5. qu’elle était souffrante
Les paroles rapportées à l’aide d’une proposition subordonnée interrogative indirecte :
1. s’ils avaient une réponse
3. quand ils auraient une réponse
6. où il était pendant tout ce temps
Toutes ces propositions subordonnées ont une fonction commune : elles sont COD du verbe de la principale.
4/ Transposition du discours indirect au discours direct ( Albert Camus, L’Etranger)
Un soir Marie est venue me chercher et m’a demandé :
- Veux-tu te marier avec moi ?
- Cela m’est égal, ai-je dit. Nous pouvons le faire si tu veux.
Elle a alors voulu savoir :
-Tu m’aimes ? ( ou : M’aimes-tu ?)
Comme je l’avais fait déjà une fois, j’ai répondu :
- Cela ne signifie rien… mais sans doute, je ne t’aime pas…
- Pourquoi m’épouser alors ? a-t-elle dit.
- Cela n’a aucune importance, lui ai-je expliqué.
Dans l’extrait original, l’utilisation du discours indirect contribue à mettre sur le même plan les paroles des personnages,
sans qu’aucune ne prenne un relief particulier, sans qu’aucune émotion ne soit exprimée. Le discours indirect traduit
ainsi, encore plus que le discours direct, l’ennui du personnage narrateur, son manque d’intérêt pour son existence :
même un acte aussi important que le mariage lui est indifférent.
5/ Transposition du discours direct au discours indirect ( Maupassant, Pierre et Jean )
Son mari lui demanda pourquoi elle pleurait, puisqu’il serait de retour avant un mois(un mois plus tard) . Elle balbutia
qu’elle ne savait pas, qu’elle pleurait parce qu’elle avait mal. Roland dit alors à sa femme que leur fils, Jean, avait
quand même une belle tournure. La mère acquiesça ( dit qu’il avait raison…approuva), et comme elle avait l’âme trop
troublée pour songer à ce qu’elle disait, elle ajouta qu’elle était bien heureuse qu’il épouse Mme Rosémilly.
Ne peuvent être transcrites au discours indirect les expressions qui sont caractéristiques de l’oral , donc du discours
direct :
« tout de même » ,« notre Jean », « oui » sont en effet des marques de l’oralité.
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