dossiers specifiques - Global Climate Change Alliance

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Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration
du changement climatique dans les stratégies et politiques de développement au Burkina-Faso»
Ordre de mission n° 25
Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration du
changement climatique dans les stratégies et politiques de développement au
Burkina-Faso
Rapport de mission
Mission de terrain du 29 Juillet au 2 Août 2013
Isabelle Mamaty (Key Expert 4)
Contrôle de qualité: Manuel Harchies
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso,
Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration
du changement climatique dans les stratégies et politiques de développement au Burkina-Faso»
Contexte de la mission
1. Dans le cadre de la mise en œuvre des initiatives de l’Alliance Mondiale Contre le
Changement Climatique en Afrique de l’Ouest (AMCC/GCCA) et de l’Adaptation du
changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau (FFEM-CC), le
CILSS, en partenariat avec le Climat Supports Funds (CSF), organise une série de
formation sur l’intégration du changement climatique (CC) dans les politiques nationales
dans les pays de l’espace CILSS-CEDEAO.
2. Ce présent atelier organisé du 29 juillet au 2 aout à Ouagadougou au Burkina en
collaboration avec le Conseil National pour l’environnement et le développement durable
(CONEDD) est le deuxième atelier après celui du Niger, organisé du 23 au 26 juillet.
3. Cet atelier a regroupé une vingtaine de participants venant des différents départements
ministériels (l’agriculture et sécurité alimentaire , environnement et développement
durable, conseil national pour le secours d’urgence, Direction de l‘économie et de la
planification (Ministère de l’économie), direction générale de la météo, des ressources
animales et halieutiques) et des structures décentralisées (Association des municipalités,
Association des régions) (cf. liste des participants en annexe 1).
4. Cette formation vise à doter le Burkina Faso d’une masse critique d’experts nationaux
capables de répliquer les enseignements et les stratégies afin de permettre une
appropriation des principes de développement durable et la prise en compte de la
dimension changements climatiques dans les outils de planification tant au niveau
national que décentralisé.
5. La première journée du lundi 29 juillet a été consacré à l’instar de l’atelier de Niamey à
deux réunions de travail : (1) la première réunion a permis aux formateurs CILSS et
l’expert KEY 4 du CSF de revoir les modules et leur personnalisation dans le contexte du
Burkina-Faso, personnalisation qui n’avait pas été finalisée (cf feuille de route proposée
lors du WO 20), (2) la deuxième réunion entre l’équipe de formateurs CILSS et le
coordinateur pays et son équipe a permis de faire le point sur l’aspect organisationnel et
surtout d’adapter l’agenda à la période de ramadan.
6. L’atelier a donc débuté le mardi 30 juillet jusqu’au vendredi 2 Août, soit 4 jours. Chaque
module était composé d’une présentation et d’un ou 2 exercices pratiques.
7. Le Key expert 4 a encadré les formateurs du CILSS et apporté son appui aux formateurs
pour les aider :
a. Dans la manière de présenter et d’identifier les messages clé à délivrer en tirant
les leçons de l’atelier de Niamey qui a eu lieu la semaine d’avant (22 au 26 juillet)
b. en contribuant à leur présentation avec des points complémentaires à la
présentation
c. en procédant à un débriefing avec toute l’équipe pour souligner les points forts et
les points faibles et comment améliorer les présentations pour les autres pays tests
(ex. Bénin)
Les principales conclusions de l’atelier
8. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Dr. Mahalmoudoun Hamadoun,
coordinateur sécurité alimentaire lutte contre la désertification du CILSS qui a débuté son
allocution d’ouverture en félicitant le partenariat entre le CILSS et le Ministère de
l’Environnement et du Développement Durable à travers le CONEDD. Il a rappelé le rôle
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depuis plus de 40 ans du CILSS dans la recherche de la sécurité alimentaire, la lutte
contre la désertification et les effets de la sécheresse pour un nouvel équilibre écologique
au Sahel et plus particulièrement la question du CC qui a toujours été au cœur des
préoccupations du CILSS.
9. Après la présentation de chacun des participants, les principales attentes peuvent être
résumées de manière suivante :
 Partager les expériences des uns et des autres et se familiariser avec les concepts ex. CC,
adaptation/atténuation, vulnérabilité etc. …. et les outils de prise en compte du CC dans
les stratégies et les politiques sectorielles en particulier les outils pour intégrer le CC dans
les services de planification et de suivi et évaluation et des outils capables de convaincre
les personnes à intégrer le CC
 Améliorer les performances sur le terrain, travailler avec les régions, les collectivités
territoriales et accroitre la résilience des populations.- comment intégrer le CC dans les
priorités au niveau communautaire
 Comprendre les synergies entre adaptation et gestion durable des terres
10. Le module introductif (module 0) a été présenté par Dr. Edwige Botoni, qui a rappelé le
contexte de la tenue de cet atelier et expliqué que cette formation n’est qu’un moyen et
non une fin et doit s’inscrire dans la durée en développant un partenariat plus poussé entre
le CILSS et ses Etats membres.
11. La session sur le Module 1 - Comprendre le CC et ses liens avec le développement a été
conduite par le Dr. Benoit Sarr du centre AGRHYMET qui a débuté par un quiz d’une
dizaine de questions sur le CC, ses causes et ses effets. Il a rappelé que le CC est une
menace sérieuse pour notre développement. Ainsi le CC actuel est principalement du aux
activités humaines qui affectent la composition de l’air atmosphérique par une très forte
concentration de GES. Pour ce qui concerne les effets du CC au Burkina en particulier,
Dr. Sarr a donné quelques chiffres significatifs :
 les températures maximales ont augmenté en moyenne de 1% tandis que les
minimales de 0,5 degré en moyenne au Burkina. Mêmes tendances dans la sous région
Afrique de l’ouest
 forte variabilité des précipitations surtout depuis les années 90 dans la sous région. : 7
à 8 cas d’inondations en Afrique de l’Ouest depuis les années 90 : en 2007 et 2009 au
Burkina-Faso
12. Au cours de la discussion, le représentant du CONEDD a expliqué que le Burkina a
préparé le Plan d’action national d’adaptation (PANA) et fait une requête d’environ 2,5
millions de dollars pour 5/6 projets auprès du FEM qui ont été complété par des fonds de
la coopération japonaise pour des activités de renforcement des capacités institutionnelles
et systémiques et la coopération danoise pour des activités relatives à l’organisation de la
société civile. Le PANA s’inscrit dans l’urgence, mais sur le moyen et le long terme le
Burkina risque d’avoir des problèmes d’où élaboration d’un plan d’adaptation national
(PAN) avec le Millénium Institute sur la base des données historiques sur le moyen et le
long terme et consultation des acteurs sectoriels pour voir quels sont les grands
programmes qui devraient être prioritaires. Actuellement le Burkina est en négociation
pour une phase 2 pour lancer des activités à moyen et long terme tels que les éco-villages,
la promotion des bonnes pratiques en matière de gestion durable des déchets.
13. Pour le NAMA, le Burkina met l’accent sur l’énergie car il estime qu’il y a peu de
recherches convaincantes dans l’agriculture à ce stade. En effet, le Burkina considère
qu’il n’est pas question d’engager l’agriculture dans les réductions de GES. En revanche,
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il est important de développer l’amélioration des pratiques de sylviculture par exemple et
de réduire des émissions dues à la déforestation et de favoriser la séquestration du
carbone (REDD).
14. Pour ce qui concerne le processus REDD, le Burkina a reçu 38 millions de la BAD et de
l’INITIATIVE REDD (BM) pour la préparation et le développement de la stratégie
REDD (gestion durable des forêts communales et des forêts protégées). Actuellement, le
Burkina est dans la phase de formulation des documents de projets et des propositions de
projets sont attendues pour la fin 2014.
15. Concernant les opportunités liés au CC telles que les emplois verts, le Burkina doit encore
développer une nomenclature plus claire dans ce domaine (ex: les balayeurs de rue ; les
femmes impliquées dans les emplois de produits ligneux etc.) ainsi que développer un
vrai concept d’éco-village reconnu et accepté par tous les acteurs.
16. La session sur le Module 2 - Comprendre le CC et ses liens avec le développement a été
introduite par la présentation sur le Contexte institutionnel, faite par Monsieur Honadia,
SP CONEDD. Cette présentation a commencé par la description du contexte climatique
sur la base du quatrième rapport du GIEC dont le principal résultat est que sur six scenarii
d’émissions de GES pour décrire le climat du futur, on arrive à la conclusion que le
réchauffement global serait compris entre 1,8 et 4 ° celsius en 2100 et qu’une hausse de +
de 2°C serait inéluctable avec des conséquences très importantes sur les ressources en
eau, la biodiversité, le niveau de la mer et affecterait de nombreux secteurs d’activités
(agriculture, tourisme, infrastructures, urbanisme, santé etc…).
17. Pour ce qui concerne les précipitations, Monsieur Honadia a expliqué qu’une analyse plus
fine faite au pas décennal (tous les 10 ans) indique une remontée des isohyètes d’environ
50 km durant la période 2001-2010 dans les régions Sud, Centre-Sud et Nord-Ouest du
pays.
18. Les principaux risques identifiés au Burkina sont les suivants: (1)Risque faible d’avoir
moins de pluie ; (2) risque d’extension de la saison des pluies par le début et par la fin,
avec moins de pluie en juillet-août et plus de pluie en septembre et octobre (3) Risque de
renforcement de la variabilité d’une année à l’autre ; (4) Risques de pluies diluviennes
seront plus fréquents et les durées de poches de sécheresse auront une plus forte
variabilité en début et fin de saison ; (5) Risque de hausse des températures maximales et
minimales de 2,5°C à 5°C ; (6) Risque de hausse appréciable de l’ETP mensuelle (2 à 10
mm).
19. Cependant, le présentateur a insisté sur le fait que l’observation systématique du Climat
est une priorité mais difficile car couteux dans le contexte de la plupart des pays africains.
A l’heure actuelle c’est principalement au travers des projets que cette activité est
financée.
20. Concernant le cadre institutionnel du Burkina-Faso eu égard à la problématique du CC,
Mr. Honadia a expliqué que le Burkina-Faso est passé d’un comité purement
interministériel, à savoir le
Comité Interministériel (CIMAC) à un cadre
pluridisciplinaire, le Comité national sur l’environnement et le développement durable
(CONEDD) en partenariat avec divers acteurs (recherche, ONG …, ). C’est à partir de la
mobilisation de ces différents acteurs que le PANA a été élaboré.
21. Ce cadre institutionnel est en cours d’élaboration avec le CONEDD comme chef de file
(avec les 4 points focaux des conventions) et la mise en place de quatre groupes de travail
avec les différents partenaires: adaptation, atténuation, mobilisation du financement et
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inventaire de GES). Par ailleurs le CONEDD a fait une demande de candidature pour
devenir une entité nationale de mise en œuvre pour bénéficier de l’accès direct au Fonds
d’adaptation.
22. Au cours de la discussion les questions suivantes posées : (1) le lien entre le cadre
institutionnel actuel et les autres structures étatiques (exp. structure de gestion des risques
et des catastrophes) ; (2) la place des ONG dans ce cadre institutionnel ; (3) les liens
entre les stratégies de développement et ce cadre institutionnel ?; (4) la synergie entre les
différentes conventions etc.
23. A ces questions, l’intervenant a expliqué qu’à l’heure actuelle, le CONEDD met à
disposition les résultats de ses études au niveau des entités concernées (structure de
gestion des risques, etc.. ;) mais le dispositif doit être amélioré. Les ONG devront
également faire partie du dispositif mais actuellement l’expertise des ONG est sollicitée à
tous les niveaux. A titre d’exemple, l’IUCN accompagne le CONEDD.
24. La question de la synergie entre les 3 conventions doit répondre aux questions suivantes :
(1) Comment fédérer ou mutualiser les ressources dont on dispose pour mettre à profit
l’ensemble des ressources humaines, matérielles etc.; (2) Comment avec le canevas de ces
3 conventions travailler ensemble ? Un rapport avait été établi à ce sujet avec des
recommandations il y a 9/10 ans mais rien n’a été mis en place depuis.
25. Concernant le PAN, l’étape de modélisation est finie, il reste maintenant les aspects
impacts dans les différents secteurs et les résultats à transmettre dans les ministères
concernés. Ensuite , cela devrait être traduit dans les politiques sectorielles afin d’en tirer
les grandes problématiques à moyen et long terme dans leur domaine respectif où de
grands projets devraient être dégagés sous forme de rapports sectoriels puis ensuite un
PNA à la fin de l’année.
26. Enfin, pour ce qui concerne l’utilisation de l’allocation FEM du Burkina, le représentant
du CONEDD a expliqué que la BM a reçu mandat pour gérer le FEM5 et à ce titre, des
montants ont été alloués d’office pour la grande muraille verte et le reliquat devant être
reversé aux pays. Par ailleurs, 5 millions de dollars avait été alloué au Burkina dans le
cadre de la grande muraille verte. Pendant que le Burkina lançait son processus, la BM
travaillait de son coté avec d’autres partenaires sur la grande muraille verte au Burkina.
Donc il y a eu 2 processus en parallèle sans concertation. Au final, une partie de
l’allocation FEM du Burkina sera alloué à la grande muraille verte et le reliquat pourrait
être utilisé dans le cadre des éco-villages notamment.
27. Le module 2 pourquoi et comment intégrer le CC dans les politiques et stratégies
sectorielles présenté par Dr. Botoni E et Dr. Bilgo Ablassé, a eu pour objectifs
d’expliquer les différents points d’entrée de l’intégration du CC dans les politiques et les
stratégies sectorielles. Il s’agit tout particulièrement de mettre l’accent sur la pertinence de
l’intégration du CC dans la planification à tous les niveaux. Il a été rappelé que chaque
pays doit déterminer les dispositifs institutionnels les plus pertinents sur la base des
structures institutionnelles en place, d’un bon diagnostic de leurs forces et faiblesses, d’un
plan clair pour améliorer la gouvernance générale.
28. Au cours de la discussion qui a suivi, il a été expliqué que l’axe 4 de la Stratégie de
croissance et de Développement Durable (SCADD) au Burkina prend en compte le CC
mais les indicateurs ne sont pas clairement élaborés. De même les plans communaux de
Développement (PCD) tiennent compte du CC. Globalement, il faudra un changement de
mentalité et des plaidoyers, allouer des ressources supplémentaires pour l’intégration du
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CC, revoir le réseau de partenariats et élaborer une feuille de route pour la prise en
compte du CC à l’échelle nationale.
29. Le module 3 sur les outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité, des impacts
et d’adaptation/atténuation a été présenté par Dr KAIRE M. et Dr SARR B. Ce module a
eu pour objectif de renforcer les capacités sur la sensibilisation, l’évaluation des risques,
leur hiérarchisation et l’évaluation de la vulnérabilité.
30. En conclusion, Intégrer le changement climatique à des niveaux stratégiques aide à
identifier des réponses plus intégrées, efficaces, efficientes et durables. Toutefois, les
approches de haut en bas et de bas en haut de l’adaptation sont complémentaires et
l’intégration se justifie également au niveau local. De nombreux outils sont disponibles
pour aider à l’intégration du changement climatique dans les politiques, les stratégies, les
programmes et les projets. Aussi bien des évaluations que des études ad hoc, et
l’intégration des considérations liées au climat dans la faisabilité/formulation des études
aident le processus d’intégration. Il s’agit principalement de l’évaluation de l’information
disponible, de la vulnérabilité et de l’adaptation, l’analyse macro et méso-économique, le
financement et la mise en œuvre de projets pilotes/de démonstration. Au niveau du
CILSS, plusieurs outils de sensibilisation du CILSS ont été produits dont des publications
et la création d’une plateforme sur le changement climatique et la gestion durable des
terres (www.agrhymet.ne/portailCC)
31. La présentation du Module 4 sur les outils de sélection et de hiérarchisation a été faite par
Dr. Edwige Botoni du CILSS et Dr. Bilgo Ablassé du centre Agrhymet. Ce module a
pour objectif de comprendre comment estimer, évaluer et sélectionner les mesures
d’adaptation et d’atténuation au CC en utilisant les outils d’analyse coûts-avantages
(ACA) ; analyse coûts-efficacité (ACE), retour sur investissement (RSI), analyse
multicritères (AMC) et l’évaluation des services des écosystèmes.
32. La présentation a été en 2 parties avec une première partie présentée par le Dr. Bilgo
Ablassé qui a présenté les différentes techniques de gestion durable des terres (GDT),
suivie par une deuxième partie sur les principaux outils et en particulier une présentation
sur la mise en l’échelle des techniques de GDT par Dr E/ Botoni du SE/CILSS. Il s’agit
d’une méthode d’estimation de la rentabilité des investissements en GDT. La mise à
échelle permet in fine de faire pour une zone agro écologique donnée des options
d’investissement à moyen terme pour l’adaptation au CC.
33. Après la présentation, les discussions ont porté principalement sur les options
d’adaptation et d’atténuation à court, moyen et long terme. Il ressort que face à la
l’intensification possible des phénomènes climatiques associés au CC, il fallait aussi
développer de nouvelles options d’adaptations fondées sur des nouvelles recherches
(variétés adaptées, technologies d’adaptation innovantes).
34. La présentation du module sur « Intégrer le changement climatique dans le processus
budgétaire » (Module 5), a été introduite par une présentation de Mr Dima Noaga Salifou
Dolé chargé de la préparation du budget au Ministère de l’Economie et de Finances du
Burkina Faso. Après une partie introductive, son exposé s’est concentrée sur les 4 parties
suivantes : (1) définition du budget ; (2) quelques concepts clés ; (3) les différentes étapes
du processus; (4) le calendrier et les acteurs du processus.
35. Mr Dolé a rappelé que dans un contexte de rareté de ressources, la problématique
fondamentale de la préparation du budget se résume à comment allouer de manière
efficace les ressources pour atteindre le maximum de résultats. Il se pose dès lors la
nécessité de priorisation et de choix stratégiques des ambitions énormes du
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gouvernement. Il a indiqué que la préparation du budget revêt un caractère politique et
technique encadré par un ensemble de dispositions juridiques.
36. Pour Mr. Dolé, a expliqué que le budget est constitué par l’ensemble des comptes qui
décrivent pour une année financière, toutes les ressources et toutes les charges de l’Etat ».
(article 21 de la Loi N°006-2003/AN du 24/01/2003). Le budget de l’Etat est un «Acte de
prévision des recettes et des dépenses de l’Etat pour un an » et l’exercice budgétaire
commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de la même année. Depuis 1997, les pays
de la sous région doivent suivre un cadre harmonisé des Finances Publiques mis en place
par l’UEMOA.
37. Le présentateur a ensuite expliqué les grands principes budgétaires que sont les principes
de l’unité, de l’universalité, de l’annualité, de la spécialité, de l’équilibre, et de la sincérité
et passé en revue la préparation du budget de l’état avec les 2 grandes étapes essentielles
que sont la préparation du projet de loi de finance et le vote du budget par l’assemblée
Nationale (cf présentation de Dima Noaga Salifou Dolé)
38. Les discussions ont porté sur les points suivants:
 Le budget objet et le budget programme : à l’inverse du budget annuel (objet), le
budget programme décline les actions à conduire en indicateurs et objectifs. La
performance est jugée selon les indicateurs obtenus, le taux d’exécution budgétaire
n’est considéré qu’en second lieu
 Les principes qui guident l’affectation budgétaire : ils résultent de la politique de
l’État et des engagements pris par l’Etat (ex : le Burkina alloue 10 % de son budget à
l’agriculture conformément à al déclaration de Maputo et son budget personnel ne doit
pas en principe dépasser 35 % selon les règles éditées par l’UEMOA
 Les défis liés à l’intégration du CC dans le processus budgétaire des pays : on peut
lever ces défis au moyen d’un plaidoyer auprès des décideurs. Il est possible de
prendre en compte le CC dans les stratégies et politiques via par ex. la création d’une
cellule Environnement ou Environnement et CC au niveau de l’assemblée nationale.
Un budget pourrait être alloué à cette cellule. Le Ministère de l’Environnement et du
développement durable envisage de faire une proposition à l’assemblée nationale pour
l’adoption de cette cellule.
 A quel niveau peut on intervenir pour intégrer le CC dans le budget : le niveau
sectoriel est le plus appropriée
 D’où viennent les fonds d’urgence alloués aux sinistrés en cas de catastrophes
naturelles comme l’inondation du 1er septembre 2009 à Ouagadougou : il s’agit de
réallocation de fonds provenant de divers ministères autres que ceux sui sont chargés
de la gestion de la crise et de l’assistance aux sinistrés
39. La présentation du module 5 « intégrer le CC dans le processus budgétaire a été faite par
Mr. Felix Compaoré du CILSS. Après avoir rappeler les principales étapes de
l’élaboration du budget, l’animateur a insisté sur l’importance du lien entre l’élaboration
du budget et les stratégies/politiques existantes. En outre, une fois le Budget établi, le
suivi de la mise en œuvre de ce budget nécessite la mise en place d’outils souvent
sophistiqués tels que le Cadre des dépenses à Moyen et Long terme (CDMT) et la revue
des dépenses publiques (RDP).
40. Par ailleurs, le présentateur a rappelé les points d’entrée à chaque étape d’élaboration du
budget pour s’assurer de la prise en compte de l’intégration du CC. Cependant le
financement reste limité par manque de ressources internes, des ressources extérieures
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doivent être recherchées , notamment par l’accès aux différents fonds climat existants ou
en créant des partenariat- public privé ou encore par la mise en place de fonds nationaux.
41. Concernant l’appui budgétaire, il a été expliqué que la plupart des bailleurs optent pour
cette option au Burkina. Cependant la problématique du CC devrait apparaître comme
une des conditionnalités afin de garantir qu’une partie des fonds provenant de l’appui
budgétaire soit utilisée à cette tâche. Cela nécessite donc une vraie stratégie de plaidoyer
avec des messages forts qu’il faudrait développer.
42. Le Module 6 sur « intégrer le CC dans les systèmes de suivi » a été présenté par Mr.
Hamidou Tiendrebeogo. La présentation s’est fait en 2 parties (1) pourquoi intégrer le CC
dans les systèmes de suivi et (2) comment le faire. Selon Monsieur Tiendrebeogo, Les
modules précédents ont répondu à la question du pourquoi et ce dernier module va mettre
davantage l’accent sur le comment. Après un rappel de quelques définitionsclé (Evaluation, résultat et jalons…), Mr. Tiendrebeogo a expliqué les différentes étapes
d’élaboration d’une stratégie à savoir les intrants, les activités, les extrants et les effet CT,
MT et Long terme. Il a insisté sur le fait que toutes ces composantes étaient liées et qu’il
fallait partir des effets que l’on veut atteindre pour définir les extrants, puis les activités et
enfin les intrants et non le contraire.
43. Par ailleurs, chaque étape du cycle de projet doit être un élément important pour prendre
en compte le CC : il faut s’assurer que nous avons les moyens et les outils pour pouvoir
suivre le CC à chaque étape de projet… à chaque étape le suivi doit être une
préoccupation. Pour cela, il est nécessaire de connaître la situation de référence qui est un
élément clé qui permet de faire la comparaison entre ce qui est et le changement que nous
souhaitons.
44. Avec quoi entreprendre le suivi ? d’après l’intervenant, la construction d’un indicateur
nécessite des spécialistes en CC et il faut éviter de retenir trop d’indicateurs. Les
indicateurs doivent être définis à tous les niveaux de la chaine. En conséquence,
l’évaluation à mi parcours permet de retravailler les indicateurs…
45. L’expérience du Burkina dans ce domaine montre que les activités du CONEDD, qui fait
partie du Ministère de l’environnement et le DD font partie d’un programme entier dans
le budget programme (gestion durable des terres, zones humides, les politiques de
développement durables dans les politiques sectorielles). Cependant, les programmes
nationaux de référence que ce soit le programme national du secteur rural (PNSR), ou le
PDDA, mettent respectivement l’accent sur la sécurité alimentaire sans prendre en
compte les effets du CC. Ainsi l’environnement est pris en compte de manière qualitative
mais peu sur le plan quantitatif. Ainsi par exemple, pour la FAO, les activités axées sur
l’environnement dans le cadre du PNSR ont peu de chance d’être financées. Par ailleurs,
dans le CMDT les préoccupations CC sont bien intégrées mais ce sont les ressources qui
manquent……
46. Pour ce qui concerne, le suivi évaluation, un observatoire est en cours de mise en place
depuis 2009, pour aider le CONEDD à remplir sa mission d’élaboration et de diffusion du
rapport sur l’Etat de l’environnement au Burkina. Le 3ème rapport sera disponible en
octobre 2013. Cet observatoire a une base de données qui regroupe actuellement
plusieurs indicateurs dont près de 80 indicateurs disponibles dans le portail de la GDT.
La collecte de ces indicateurs a été faite avec des acteurs sur le terrain. Les Indicateurs sur
le CC et la biodiversité sont en cours de construction.
47. Le représentant du CONEDD a déploré le fait que l’élaboration des projets /programmes
se fasse toujours en vase clos et que l’on fasse très rarement appel aux structures
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adéquates pour avoir leur avis. La question est comment faire en sorte qu’un projet
élaboré dans un secteur soit considéré comme national et donc impliqué au delà de ce
ministère ? Une des réponses est peut être de faire des plaidoyers pour avoir une circulaire
qui « obligerait » les ministères à travailler les uns avec les autres. Pour cela, il faut
sensibiliser les décideurs de l’importance de la prise en compte du CC (plaidoyer,
stratégie de communication à mettre en œuvre…)
Synthèse et recommandations
48. Afin de faire le suivi et évaluation de cette formation, le CONEDD a demandé à chaque
participant de préparer une feuille de route pour exprimer les besoins spécifiques
d’accompagnement de chaque ministère. Ces feuilles de route seraient ensuite
synthétisées en vue de mettre en place un accompagnement en collaboration
éventuellement avec le CILSS. Cependant, la discussion sur les besoins d’expression a
fait ressortir les points suivants :
49. Expression des besoins d’accompagnement
a. Finaliser la procédure de mise en place des cellules « environnement » (Ministère
Environnement et DD)
b. Etablir une feuille de route pour la planification de la prise en compte du CC dans
les budgets au niveau sectoriel et les besoins d’accompagnement
c. Besoins en formation au niveau des critères AMC et indicateurs SSE
d. Accompagnement pour la restitution des acquis de la formation (CILSS,
CONEDD)
e. Besoins de formations spécifiques (science climat, outils d’analyse, équipements)
Les principales leçons à tirer de cet atelier
50. En tirant la leçon de la formation au Niger, la gestion du temps a permis de consacrer
davantage de temps à la discussion sur le suivi de la formation. Cependant mises à part
quelques recommandations (voir ci-dessus), le CONEDD s’est porté volontaire pour faire
le suivi de la formation en demandant aux participants de préparer une feuille de route (cf
section recommandations). Cependant la gestion du temps doit encore s’améliorer pour
permettre d’allouer plus de temps pour des exercices pratiques sur les module 5 Budget et
module 6 suivi et évaluation.
51. A l’issue de cette formation, un briefing a eu lieu avec les formateurs CILSS afin de
d’améliorer le contenu des modules pour la formation au Bénin et des tâches ont été
identifiées (cf annexe 3).
52. A la fin de cette session, le Key expert 4 a suggéré que chacun des formateurs CILSS se
« spécialise » dans 2 modules pour bien se les approprier. Cela ne les empêche pas par
ailleurs de bien connaître les autres modules. D’autre part, le Key 4 expert a insisté pour
que les formateurs lisent les documents de référence et notamment les Handsouts préparés
pour les formations régionales du GCCA.
53. Il a été décidé que le Key expert 4 finalisera le guide du formateur qui aidera les
formateurs CILSS pour les autres formations après le dernier pays test- le Bénin en tirant
les leçons des 3 formations (Niger, Burkina et Bénin).
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso, 9
Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration du changement climatique dans les stratégies et politiques de
développement au Burkina-Faso»
Annexe 1 : liste des participants
Nom et Prénom (s)
N°
1.
HONADIA Mamadou
2.
OUEDRAOGO
Rasmané
3.
KIEMDE Hamidou
4.
OUEDRAOGO
Oussimane
Structure
Localité
Téléphone
Ministère de l’Environnement et du Développement
Durable
Ouagadougou
+226 50 31 31 66
[email protected]
Ministère de l’Environnement et du Développement
Durable
Ouagadougou
+226 70 95 95 44
[email protected]
Ministère de l’Environnement et du Développement
Durable
Ouagadougou
+226 76 04 79 86
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 23 80 67
[email protected]
Ouagadougou
+226 72 05 05 78
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 26 88 10
[email protected]
Ouagadougou
+226 60 51 29 03
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 30 31 63
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 16 82 65
[email protected]
Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale
/Conseil National de Secours d’Urgence et de
Réhabilitation
Ministère de l’Economie et des Finances (Direction
Générale de l’Aménagement du Territoire et de l’Appui à
la Décentralisation)
5.
E-mail
SOMA Assonsi
6.
7.
8.
NANEMA/OUEDRAO
GO Justine
Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire
(Direction des Etudes et de la Planification)
Ministère de l’Economie et des Finances (Direction
Générale de la Planification)
KABORE Aminata
SAWADOGO W. Lazare
Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des
Transports
(Direction Générale de la Météorologie)
Ministère de l’Environnement et du Développement
Durable (SP-CONEDD)
9.
ZOUGOURI Rémi
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso, Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration du changement climatique dans les stratégies et politiques de
développement au Burkina-Faso»
Nom et Prénom (s)
N°
Structure
Localité
Téléphone
E-mail
Béguédo
+226 70 24 59 93
[email protected]
Fada
+226 78 82 55 55
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 24 02 18
[email protected]
Ministère de l’Economie et des Finances (Direction des
Etudes et de la Planification)
Ouagadougou
+226 78 95 45 60
[email protected]
Ministère de l’Eau, des Aménagements Hydraulique et de
l’Assainissement (Direction des Etudes et de la
Planification)
Ouagadougou
+226 70 71 38 60
[email protected]
Secrétariat Exécutif du Comité Permanent inter-Etats de
Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Ouagadougou
+226 70 26 02 18
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 29 45 16
[email protected]
Ouagadougou
+226 70 28 61 00
[email protected]
Association des Municipalités du Burkina
10.
BARA Beatrice
11.
LOUARI Jean Claude
12.
13.
14.
15.
Association des Régions du Burkina
Ministère des Ressources Animales et Halieutiques
(Direction des Etudes et de la Planification)
OUEDRAOGO Charles
Auguste
OUATTARA Adama
TIENDREBEOGO
Hypolitte
COMPAORE Félix de
Valois E.
Entité Nationale de Mise en Œuvre du Fonds d’Adaptation
aux Changements climatiques (SP-CONEDD/MEDD)
16.
SO Jean Bosco
17.
TOURE G. Alassane
18.
19.
MAMATY Isabelle
Ministère de l’Environnement et du Développement
Durable (SP/CONEDD
Point Focal Désertification)
Global Climate Change Alliance
France
[email protected]
Secrétariat Exécutif du Comité Permanent inter-Etats de
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso,
Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
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Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration du changement climatique dans les stratégies et politiques de
développement au Burkina-Faso»
Nom et Prénom (s)
N°
Structure
Localité
Téléphone
E-mail
Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Niger
+227 918 127 65
[email protected]
Secrétariat Exécutif du Comité Permanent inter-Etats de
Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Ouagadougou
+226 70 24 60 03
[email protected]
BILGO
20.
TIENDREBEOGO
Hamidou
21.
BOTONI Edwige
Secrétariat Exécutif du Comité Permanent inter-Etats de
Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Ouagadougou
+226 50 49 96 00
+226 70 22 96 05
[email protected]
ZOUNGRANA Philippe
Secrétariat Exécutif du Comité Permanent inter-Etats de
Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Ouagadougou
+226 50 49 96 00
[email protected]
22.
23.
KAIRE Maguette
CILSS/AGRHYMET
Niger
+227 922 539 78
[email protected]
24.
SARR Benoit
CILSS/AGRHYMET
Niger
+227 949 542 90
[email protected]
25.
DIALLO Bintou
Ouagadougou
+226 70 15 77 36
[email protected]
Stagiaire à la Direction Générale de la Météorologie
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso,
Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
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Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration du changement climatique dans les stratégies et politiques de
développement au Burkina-Faso»
Agenda – Atelier de formation « Intégration du CC dans les politiques
Ouagadougou-Burkina-Faso –30 juillet – 2 août 2013
Jour 1
9.00 -9.30 Cérémonie d’ouverture
9.30 - 10.30
Module 0: objectif global de l’atelier – résultats attendus –
présentation du GCCA/AO-FFEM/CC- Présentation des
objectifs de l’atelier, présentation des participants et
discussion sur les besoins des participants (Edwige/Benoit)
Jour 2
8.30 - 10.30
Module 2: Pourquoi et comment intégrer CC dans
politiques et stratégies nationales sectorielles
Présentation des grandes étapes d’intégration du CC
dans les politiques
Module 2: Etude de cas et exercice
(Philippe/ Edwige)
Jour 3
8.30 - 10.30
Module 4: Outils de sélection et de priorisation des
options d’adaptation /atténuation
Module 4: Etude de cas et exercice
(Bilgo/Edwige)
Jour 4
8.30 - 10.30
Module 6 : intégrer CC dans
système de suivi -évaluation
Module 6 : Etude de cas et
exercice
(Hamidou/ Bilgo)
11.00 - 12.00
Module 4 (suite): Outils de sélection et de priorisation
des options d’adaptation/atténuation
Module 4: Etude de cas et exercice
11.00 - 11.30
Module 6 : intégrer CC dans
système de suivi -évaluation
Module 6 : Etude de cas et
exercice
(Hamidou/Bilgo)
11h30 – 12h30
Module 7: conclusion/synthèse
Synthèse de l’atelier- recueil des
actions et besoins
d’accompagnements futurs
(Benoit/Edwige)
Pause café 10.30 -11.00
11.00 - 12.30
Module 1: Comprendre le CC et les liens entre CC et
développement
Etude de cas et exercice
(Benoit/Bilgo)
13.30 - 14.15
Module 1 (suite): Comprendre le CC et les liens entre CC et
développement
Etude de cas et exercice
11.00 - 12.00
Module 2 (suite): Pourquoi et comment intégrer CC
dans politiques et stratégies nationales sectorielles
Présentation des grandes étapes d’intégration du CC
dans les politiques
Module 2: Etude de cas et exercice
12.00 - 12.30
Module 3: Outils de sensibilisation et d’analyse de la
vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation
(VI2A)
(Maguette/Benoit)
12.00 - 12.30
Module 5 –Introduction : Présentation du processus de
budgétisation au Burkina-Faso par Mr Dima Noaga
Salifou Dolé chargé de la préparation du budget au
Ministère de l’Economie et de Finances du Burkina
Faso
Intégrer CC dans le processus de budgétisation
(Felix/Maguette)
Pause déjeuner 12.30-13.30
13.30 - 14.15
13.30 - 14.15
Module 3: Outils de sensibilisation et d’analyse de la
Module 5: intégrer CC dans le processus de
vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation
budgétisation
(VI2A)
(Felix/Maguette)
Module 3: Etude de cas et exercice
13.45 - 14.45
Module 7: conclusion/synthèse
Synthèse de l’atelier- recueil des
actions et besoins
d’accompagnements futurs
(Benoit/Edwige)
Pause café 14.15 - 14.30
14.30-15.30
Module 2 (Introduction) : Présentation du contexte
institutionnel au Burkina-Faso eu égard à la problématique
du changement climatique par Mr. Mamadou Honadja
Secrétaire Permanent (SP) du CONEDD (Conseil national
pour l’environnement et le Développement durable-
14.30-15.30
Module 3 (suite): Outils de sensibilisation et d’analyse
de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation
(VI2A)
Module 3: Etude de cas et exercice
14.30-15.30
Module 5 (suite): intégrer CC dans le processus de
budgétisation
(Felix/Maguette)
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso,
Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
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Climate Support Facility – WO26 - Rapport mission «Collaboration CILSS - CSF: la formation des formateurs sur l'intégration du changement climatique dans les stratégies et politiques de
développement au Burkina-Faso»
Tableau des activités pour la préparation de la formation Bénin
Activité 1: amélioration du contenu des
modules
Module 1 : Comprendre le CC et ses liens avec le
développement
Module 2 : Pourquoi et comment intégrer le CC
dans les politiques et stratégies nationales
Module 3 : Outils de sensibilisation et d’analyse de
la vulnérabilité des impacts et l’adaptation
/atténuation (VI2A)
Module 4 : Outils de sélection et de priorisation
Module 5 : Intégrer le CC dans le processus
budgétaire
Module 6 : Intégrer le CC dans les systèmes de
suivi évaluation
Ce qu’il faut faire
Qui doit le faire
Adapter certains transparents au contexte du Bénin
Benoit
Rajouter un(ou des ) transparent(s) sur les différentes étapes
d’intégration en lien avec les différents étapes du processus
d’élaboration des stratégies nationales et sectorielles
Rajouter des exemples concrets
Edwige/Bilgo/Philippe
Benoit/Maguette
Les calculs de RSI doivent être convertis en exercice ( calcul de
Edwige/Sébastien/Bilgo
taux de RSI selon les différents techniques) + plus de précisions
notamment dans les commentaires concernant les résultats RSI (
sur population, consommation etc… mise à l’échelle) - reprendre
les commentaires faits par IM et non incorporés)
Rajouter un exercice type : à partir de la présentation pays , les
Félix/benoit/Hamidou
participants doivent réfléchir aux différents points d’entrée
possibles pour intégrer le CC dans le processus budgétaire
Pas grand chose, si ce n’est d’autres exemples concrets et gérer le Hamidou/Bilgo/Benoit
temps pour pouvoir faire l’exercice
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies et les politiques de développement au Burkina-Faso,
Ouagadougou du 29 Juillet au 2 Aout 2013
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