Analyse d’une affiche de spectacle : Huis-Clos. Pierre. Sujet Impression Nature de l’image Technique utilisée Format (réel) Contexte Cadre Angle de vue Lumière Couleur Profondeur Composition Texte (rapport avec image) Dénoté (description) Une représentation de la pièce Huis-Clos de Jean-Paul Sartre : l’Enfer, un lieu fermé. 1°/ murs grands, s’étendant à l’infini, par rapport à une pièce étroite. 2°/ pièce lugubre (contraste) 3°/ pièce close Il s’agit d’une affiche de spectacle de théâtre Montage informatique 310 X 380 pixels L’image est normalement vue sur un panneau publicitaire. Il s’agit d’une production en série. Il s’agit d’un plan d’ensemble, d’une vue de haut, En plongée (représente les personnages ou les objets vus d'en haut. Le personnage est dominé par l'observateur). Elle vient du haut de la pièce, avec une intensité assez forte ; elle est artificielle. Un contraste noir/blanc fort. Profondeur du champ. Image non plate, mais au contraire en relief. Organisation et structuration : 1°/ axes de symétrie infinis (piliers, cercles). 2°/ pièce cylindrique 3°/ zones d’ombre (c’est l’ombre des piliers) 4°/ figures géométriques : cercles, traits, cylindre, rectangles… 1) Distribution du texte. En haut centré : « Huis-Clos » (écrit en gras avec des gros caractères sur fond blanc) Au centre : « Jean Paul Sartre » (dramaturge, donc élément important) Sur plusieurs piliers blancs : la mise en scène avec le nom de la metteuse en scène (Céline Bédénau) Sur l’ombre des piliers du bas : le nom des comédiens écrit en blanc sur fond noir. 2) Fonction de l’écriture. Faire passer des informations : savoir le titre de la pièce, son dramaturge, ses comédiens. 3) Texte hors de l’image. « Théâtre du Nord Ouest » : indique le lieu du spectacle théâtral. Sur cette représentation, nous pouvons apercevoir de nombreuses figures géométriques : 1°/ Les colonnes ou piliers qui donnent à la pièce une sensation d’oppression, d’enfermement, mais aussi de grandeur, comme nous le montre leur relief ainsi que leur longueur. De plus, la lumière artificielle présente ajoute une touche lugubre (ombre des piliers) avec le contraste noir/blanc. Connoté (suggère…) 2°/ Des cercles, et des traits, représentant une toile d’araignée, symbole de la mort et de l’enfermement. Cette toile est attachée à un arbre des « ténèbres » (sans feuilles, juste le tronc et quelques ramifications) et encercle la pièce de haut en bas : nous sommes en Enfer ! Cette affiche théâtrale suggère pour moi une première définition de l’Enfer : celle que nous avons tous à l’esprit : la froideur, les ténèbres, la mort… mais nous ne ressentons pas la définition de Jean-Paul Sartre, c’est-à-dire « l’Enfer, c’est les autres » car aucun personnage n'est présent sur cette représentation, seul le décor est visible. Aucune source