Samedi 21 juin 2008 - Site du Groupement Midi

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Samedi 17 septembre 2011
Numéro 51
BULLETIN D’INFORMATION DU G.M.P.A.O.
Groupement Midi-Pyrénées des Amateurs d’Orchidées – Siège social : 10 allée d’Oloron - 31770 Colomiers
http://www.gmpao.org/ –  : 05.61.80.58.65
Rédaction de Caroline Caussé, Secrétaire générale et relecture de Denise Roucoule, Présidente
Sommaire
echinata, Coelogyne usitana, Dendrobium farmeri, Oncidium
ornithorhynchum,
Paphiopedilum
gratrixianum,
Paphiopedilum hybride primaire, Phalaenopsis celebensis,
Phalaenopsis venosa, Phalaenopsis violacea Malaysia.
A noter qu’Albert Falcinelli nous a fait une remise de 10%.
1- Edito…..…………………………………………………………….1
2- La Gazette……………………………………….......1 et 2
3- Le Genre Corianthes…………………….………………..2 à 4
4- La Présentation de Plantes.………………….....…….....5
Commandes Groupées
Compost : Un grand merci à Martine Carsoulle qui s’est
occupée d’aller chercher des sacs d’écorce de pin.
N’oubliez pas, qu’aujourd’hui, c’est la date limite pour les
commandes de Pleiones chez Heritage Orchids. Livraison
prévue avant Noël si les conditions météorologiques le
permettent.
Notre Prochaine Réunion
Notre prochaine réunion mensuelle se tiendra le 15 octobre à
14h00, à la Banque Populaire Occitane, 33 avenue Georges
Pompidou à Balma.
L’exposé de Pierre Bertaux sur les genres Lycaste, Ida et
Anguloa prévu pour octobre est reporté au 19 novembre. Le
sujet présenté au mois d’octobre sera, sous toute réserve, le
genre Pleione présenté par notre présidente. Suivront ensuite
la collation, la présentation des plantes ainsi que le tirage de la
tombola.
Edito
Expositions
Exposition d’orchidées au Jardin botanique de Bordeaux
les 24 et 25 septembre. Entrée : 2 €.
Exposition d’orchidées à Barcelone les 1er et 2 octobre
organisée par l’Association Catalane des Amis des Orchidées.
Entrée gratuite.
par Denise ROUCOULE
Avec un peu moins de chaleur diurne et un peu plus de
fraîcheur nocturne, nos exotiques reprennent de la vigueur :
Paphiopedilums, Dendrobiums, Coelogynes, Cattleyas et leurs
hybrides à floraison automnale nous gratifient déjà ou vont
bientôt nous gratifier de splendides floraisons.
Les indigènes ne sont pas en reste. Spiranthes autumnalis a
déjà envahi, par centaines de pieds, nos jardins ensoleillés et
prairies bien exposées. Les fleurs ne sont pas bien grandes
mais exhalent, en masse, un doux parfum bien perceptible.
Profitons-en !
Exposition d’orchidées à l’Abbaye de Fontfroide, les 7,
8 et 9 octobre. Entrée : 6,50 €.
Journée des Plantes Rares à Ordan-Larroque (Gers), le
dimanche 9 octobre. Nous y aurons un stand et des
volontaires sont invités. Merci d’avance de votre soutien.
1er salon PerirgOrchidées à Périgueux, les 5 et 6
novembre.
Exposition d’orchidées à Madrid les 9, 10 et 11
décembre par le Groupement Orchidées (GECOR) de
Madrid. Entrée gratuite.
COMPTE RENDU DE LA RÉUNION
DU 17 SEPTEMBRE 2011
La Gazette
Exposition orchidées à Vergèze (Gard) les 3, 4, et 5
février 2012.
par Denise ROUCOULE
Nouveaux Adhérents
Manifestations
Souhaitons la bienvenue à Agnès Pons-Quinzin de Nailloux
(31), Chantal Pons de Prades (66), Madeleine Rouzet de
Toulouse et Monique-Marie Massot de Pailhes (09). Nous
sommes à présent 155 membres.
Nous avons été contactés pour une participation aux
manifestations suivantes :
Nouvelles
Les 1er et 2 octobre à la Prairie des Filtres à Toulouse :
« Toulouse prend la clé des champs » pour cette année ou
l’an prochain.
Pour cela des volontaires doivent se faire connaître dans les
meilleurs délais. Merci d’avance de votre collaboration.
N.B. : Il est souligné que c’est dans ces occasions que des
nouveaux adhérents nous rejoignent..
Jardiland de Montauban les 24 et 25 septembre, 1er et 2
octobre, 22 et 23 octobre et enfin 29 et 30 octobre au choix.
Nous souhaitons beaucoup de courage à notre ami Franck
Demeure pour faire face à ses problèmes de santé.
A Vos Agendas !
ATTENTION ! : En ce qui concerne les exposés, les mois
d’octobre, novembre et décembre seront perturbés.
Notez : l’exposé sur les genres Lycaste, Ida et Anguloa,
prévu pour octobre aura lieu à la réunion du 19 novembre.
Lisez bien les bulletins d’information, nous vous tiendrons au
courant pour octobre et décembre.
Cependant, si le programme varie, les dates des réunions
restent les mêmes.
Sujets d’Exposés pour 2012
Toutes vos suggestions et propositions sont ardemment
souhaitées pour l’année 2012.
Livres : Nouveautés
Paru aux éditions Belin en mai dernier, un livre en
français intitulé « Les Coelogynes » d’Elisabeth et JeanClaude George. Prix chez amazon.fr ou à la Fnac : 61.75€
contre 65€ chez Belin.
Tombola
Ce mois-ci, 10 plantes en fleurs ou en boutons, achetées
chez Falcinelli, seront en jeu : Acacallis cyanea, Baptistonia
1
Nouvelles du Monde
Paru aux éditions Biotope en juin dernier, « Les
orchidées de Madagascar » écrit par Jean Brosser et Marcel
Lecoufle, au prix de 69€.
Claudette Bergoënd nous informe d’un article paru dans le
Nouvel Observateur du 21 juillet dernier concernant la
découverte de nouvelles espèces animales et végétales et
notamment d’orchidées en Nouvelle-Guinée. A lire dans le
classeur (sur l’estrade) pendant la pause.
Elle nous signale aussi une émission au sujet des
orchidées, cette semaine sur TV5.
Carnet Noir
Au mois de juillet dernier, Geneviève Bert-Lecoufle s’est
éteinte des suites d’une longue maladie. Ce qui semble
signifier la disparition de cette entreprise familiale, installée
depuis plusieurs générations près de Paris à Boissy-SaintLéger et nous le regrettons.
Le Genre Coryanthes
Par Marie-France et Michel BOURDON
l’hypochile. La partie sous cet hypochile et qui descend jusqu’au
milieu est appelé le mésochile. Et enfin le labelle se termine par le
baquet et l’épichile. Sous l’hypochile se trouve une pointe parfois
2 ou 3 selon les espèces, c’est l’osmophore. Il a rôle important
dans la fécondation des Coryanthes.
Les orchidées-baquet ont des glandes qui sécrètent un nectar qui
tombe dans le baquet : ce sont les goutteurs. Ils ont un rôle pour la
fécondation. Dans la nature, les Coryanthes sont fécondés par des
abeilles du groupe des euglossines. Celles-ci sont attirées par le
parfum extrêmement fort sécrété par l’osmophore. Elles essayent
de pénétrer sous le mésochile pour atteindre l’osmophore.
Seulement, ce mésochile est lisse et les abeilles ont des
difficultés, donc elles font le tour du mésochile et arrivent à
passer sous les glandes. Elles reçoivent un liquide gras, sucré et
tombent dans le baquet et donc dans la réserve de nectar et
prennent un bain. Elles ne peuvent plus déployer leurs ailes et
doivent trouver une issue. Ainsi, elles vont se diriger à côté de la
colonne, là où il y a une petite embouchure et vont la franchir en
marchant et ainsi collecter les pollinies. Elles feront sécher leurs
ailes puis seront à nouveau attirées par le parfum de l’osmophore
d’une autre fleur, etc. Elles retomberont ainsi dans le baquet et
féconderont la nouvelle fleur en faisant le même chemin.
Les espèces de Coryanthes sont peu nombreuses, on en est à 56
espèces répertoriées sans compter les sous-espèces et les formes.
Une 15aine d’espèces ont été décrites de 1831 à 1980 et la grande
majorité a été découverte plus particulièrement durant les 10
dernières années avec 3 espèces décrites en 2010.
Ceci est expliqué car par exemple pour le groupe du Coryanthes
speciosa du Brésil, celui-ci a été découpé en plusieurs espèces. Et
puis, c’est un genre difficile à différencier et beaucoup d’espèces
qui se ressemblaient ont été séparées et nommées différemment.
Présentation de différentes espèces qui composent le genre :
Coryanthes albertinae : Originaire des régions côtières du
Venezuela, sa hampe florale est très longue (+ d’1m) et porte une
dizaine de fleurs maculées de brun rouge à l’intérieur du labelle.
L’hypochile peut être blanc comme le type ou bien jaune.
Coryanthes alborosea : Originaire du Pérou, il existe une forme
entièrement blanche et une forme rouge avec des taches.
L’inflorescence porte 2 à 3 fleurs, l’hypochile est velu.
Coryanthes bergoldii : D’après G.Gerlach qui est le spécialiste
mondial des Coryanthes, seulement une seule collection de cette
espèce existerait. Probablement originaire d’Equateur. En Europe,
Marcel Lecoufle le propose depuis 2010 mais il est mal nommé.
En fait, il semblerait qu’il s’agisse d’une espèce proche de C.
speciosa appelé Coryanthes bueraremensis décrit en 2010.
Coryanthes boyi : Originaire du Brésil jusqu’au sud du
Venezuela. Elle porte des tiges érigées et quelque fois
horizontales, 1 à 2 fleurs de petite taille.
Coryanthes bruchmuelleri : Le plus grand du genre, les tiges
courtes, d’une vingtaine de cm, qui portent 1 à 3 fleurs de 15 à 20
cm, le bouton floral fait entre 11 à 13 cm de diamètre
Les Coryanthes ou orchidées-baquet sont des plantes rares en
culture. Seulement quelques espèces sont proposées et sont
présentées comme des curiosités. Elles ont la réputation d’être de
culture difficile. Dans la nature, elles sont pratiquement toujours
associées à des fourmis. Les fleurs ont une structure particulière et
ont développé un mode de fécondation très élaboré. Le genre
Coryanthes à été décrit par l’anglais Sir William Hooker en 1831
dans le "Botanical magazine" sur la base de l’espèce Coryanthes
maculata qui est originaire de Guyane et du Venezuela. L’aire de
distribution s’étend du Mexique jusqu’au Nord de la Bolivie.
Les Coryanthes sont des orchidées épiphytes sur des petites
branches toujours dans des situations extrêmement aérées et
principalement au bord des rivières ou au-dessus d’endroits
humides mais aussi à la lisière des forêts et dans des régions
chaudes. Les Coryanthes sont des plantes myrmécophiles c'est-àdire qu’elles vivent en symbiose avec les fourmis. La plante émet
des racines qui s’allongent jusqu’à former une sphère plus ou
moins allongée dans laquelle vont s’installer des fourmis. Cellesci vont effectuer des apports de nourriture, de matériaux qui en se
décomposant vont apporter des éléments nutritifs à la plante, ce
qui leur permet de se développer et de croître très rapidement. En
effet, les Coryanthes mettent, du semis à la plante adulte, environ
2 à 3 ans. Dans la nature, un Coryanthes sans fourmis périt. Par
contre, en culture dans les serres, il n’y a pas besoin de fourmis et
heureusement, car elles sont vecteurs de maladies et d’apport
d’insectes indésirables tels que les cochenilles. En culture, les
éléments nutritifs sont apportés soit par le compost soit par
l’engrais soit par les deux.
Les Coryanthes sont des plantes de taille moyenne allant de 40 à
70cm de hauteur. Les bulbes sont serrés les uns contre les autres,
de forme ovoïde ou conique jusqu’à 12, 13 cm de hauteur pour 2
à 4 de large. Ils sont rainurés avec des rainures plus ou moins
accentuées en fonction de l’hydratation de la plante. Ils sont
couverts de bractées derrière lesquelles les cochenilles adorent
s’abriter. C’est pourquoi il faut les enlever dès qu’elles sont
sèches. Les pseudo bulbes portent 2, rarement 3 feuilles. Les
feuilles sont lancéolées à elliptiques, 60 à 70 cm de haut pour 2 à
4 cm de large. Elles sont aigües (terminées par une pointe),
plissées, veinées et elles ont une base condupliquée. Les racines
sont épaisses et longues. Elles pénètrent le compost et se
ramifient jusqu’à former une boule dense.
Les inflorescences sont multiples, de 2 à 4 par bulbe. Elles sont
rampantes et pendantes. Elles sont espacées dans le temps. Elles
sont courtes, de quelques centimètres comme C. verrucolineata
ou très longues et peuvent dépasser un mètre chez C. albertinae.
Elles peuvent porter entre 1 et 10 fleurs.
Une photo montrant une tige florale en boutons avec des points
blanchâtres qui sont des nectaires qui servent à attirer les fourmis
car il sécrètent un suc collant.
La fleur est composée de différentes parties : En haut, en forme de
casque qui est glabre ou pubescent (avec des poils), c’est
2
horizontalement. La fleur est assez lourde et pèse environ 100g ce
qui serait la fleur la plus lourde du monde des orchidées.
Floraison en mai, juin et juillet. Originaire des régions frontalières
entre la Colombie et le Venezuela.
Coryanthes cataniapoensis : Les boutons de 12 à 13 cm de large
10 à 11 de haut. Nom donné d’après le nom de la rivière Rio
Catanapo au Venezuela. La fleur est brillamment colorée et le
parfum est très agréable.
Coryanthes elegantium : Espèce reconnaissable par son hypochile
plat et l’absence d’osmophore visible. La floraison en juillet, août
dure 1 semaine, ce qui est le maximum puisque les autres
fleurissent entre 3 et 5 jours.
Coryanthes feildingii : Floraison automnale, fleurs grosses d’une
dizaine de cm. Fleur qui présente sur le mésochile des
excroissances. Fait partie de la section lamelonguis, l’autre étant
celle avec mésochile lisse. Son parfum est fruité, puissant et
agréable. Originaire des régions entre le Venezuela et le Brésil.
Coryanthes flava : Fleurs d’une jaune uni, de taille modeste
(7cm). Les tiges de 1 à 2 par bulbes ont un port horizontal ou
ascendant. Elle pousse dans les mangroves de la Colombie.
Coryanthes gernotii : Longues inflorescences qui peuvent
atteindre le mètre. Le mésochile (partie médiane du labelle) est
très court et est pratiquement recouvert par l’hypochile. La
floraison a lieu en août, septembre.
Coryanthes hunteriana : De couleur jaune avec de longues
inflorescences d’1m. Originaire du Sud du Panama. L’osmophore
est denté. Le nombre de dents est variable selon les plantes d’une
même espèce (2 à 3 dents). Floraison en mai, juin ou juillet.
Coryanthes leferenziorum : Espèce de Bolivie, tige courte
d’environ 12 cm avec grosses fleurs de 12cm.
Coryanthes leucocorys : Fortement contrasté entre le blanc et le
rouge. L’hypochile recouvre entièrement le mésochile et cache les
nombreuses excroissances de ce dernier. Fleurs de 10 cm sur tige
courte. Floraison en été. Originaire du Pérou, Colombie,
Equateur, et Sud du Venezuela.
Coryanthes macrantha : Le plus connu, c’est lui qui a la plus
vaste aire de répartition. On le trouve dans toute l’Amazonie, de
la Bolivie jusqu’au Venezuela y compris le Brésil et l’Ile de la
Trinité. Avec une aire de répartition aussi vaste, on trouve des
différences de couleur et de morphologie. En Guyane par
exemple, elles sont plus rouges. Ainsi des types de Cayenne, du
Pérou, de la Trinité et du Venezuela ont été définis. D’après
G.Gerlach, l’étude du parfum ne montre aucune différence entre
les différents types. C’est l’espèce la plus cultivée, tige courte (de 20cm), fleur de taille moyenne de 6 à 10 cm. Floraison en serre
d’avril à décembre.
Coryanthes macrocorys : Originaire du Pérou. Il est
reconnaissable grâce au mésochile qui est extrêmement long et
fin. La fleur 10cm de large et 10 de haut. Tige courte de 20 cm.
Floraison estivale.
Coryanthes maculata : Tige florale bien fournie, jusqu’à 10 fleurs
serrées les unes contre les autres. Originaire de Guyane et du
Venezuela.
Coryanthes misasii : Espèce facilement reconnaissable par le
contraste jaune et rouge du labelle et surtout par son mésochile
qui est replié. Originaire du Panama et de la Colombie.
Coryanthes mystax : Découvert en 2010. Originaire du Brésil.
Coryanthes panamensis : Unicolore jaune. Comme son nom
l’indique, il a été découvert dans la zone du canal du Panama.
Tige de 20cm avec 2 ou 3 fleurs. L’hypochile est très large. Fleurs
de 7 cm et parfumées comme chez tous les Coryanthes.
Coryanthes picturata : Originaire d’Amérique Centrale. Fleurs de
8 à 9 cm souvent tachetées. Il est reconnaissable grâce à son
hypochile qui est de taille et de forme particulières.
Coryanthes senghasiana : Originaire du Pérou de la Colombie et
du Venezuela. Elle se reconnait à sa végétation. Plante trapue et
bulbes serrés les uns contre les autres. Feuilles courtes, tiges
florales épaisses. La couleur et la texture particulière du
mésochile permettent de reconnaître cette espèce.
Coryanthes speciosa : Il est fameux car il a été éclaté en plusieurs
espèces. Originaire du Brésil, il a été décrit en 1831. La fleur est
entièrement jaune avec des zones plus foncées. Son mésochile est
allongé.
Coryanthes trifoliata : A 3 feuilles, mais ce caractère n’est pas
constant. Reconnaissable de part sa tache rouge et la pilosité du
labelle. Pas d’osmophore visible. Floraison en culture d’avril à
décembre. Originaire du Pérou.
Coryanthes vasquezii : De couleur blanche. Originaire de Bolivie.
Tige courte de 3 à 4 fleurs. Floraison fin d’été, automne et début
d’hiver.
Coryanthes verrucolineata : Originaire du Pérou. Il existe des
clones avec un hypochile blanc ou pourpre mais la pilosité est
toujours pourpre. Tige courte avec 1 à 2 fleurs à la fois. Floraison
toute l’année avec une interruption en février mars.
Hybrides
Aucun hybride naturel n’a été trouvé et seulement 3 hybrides à
l’heure actuelle ont été recensés :
« MacRosea » (C. alborosea x C. macrantha)
« Mamadon » (C. mastersiana x C. macrantha) : créé par M.
Bourdon. Plante qui pousse bien et fleurit bien. Grosses fleurs de
11 à 13 cm, durant 4 jours. Nombre de fleurs incalculable. Plante
qui reste en fleurs pratiquement toute l’année.
« Golden Chalice » (C. macrantha x C. bruchmuelleri)
Pour réaliser une fécondation chez les Coryanthes, M. Bourdon
enlève tous les sépales et pétales, le labelle et ne laisse que la
colonne. Puis, avec une pince à épiler, il enlève les pollinies. En
dessous, se trouve la cavité stigmatique qui est minuscule. Il
l’agrandit avec son ongle et glisse le pollen à l’intérieur.
Un mois après, on obtient une gousse qui sera mûre 2 à 3 mois
après la fécondation. On récolte les graines (environ 600 000
semences) juste avant son ouverture. Puis, il faut faire vite car les
graines ne sont plus fertiles au bout de 2 mois. En flacon, les
Coryanthes se développent extrêmement vite et sont capables de
fleurir 2 à 3 ans après la fécondation. Généralement, ils restent en
flacon pendant 1 an.
Hybrides intergénériques, particulièrement avec le genre
Stanhopea : Les Coryhopeas
La particularité de ce genre est le labelle qui est enfoncé en sa
partie centrale en un point voire deux.
« Wistman’s Wood » (Crths. speciosa x Stanh.. oculata) : Le
premier créé (1984). Tige de 10 cm, de 3 à 4 fleurs durant 4 jours.
« Freckle Face » (Crths elegantium x Stanh. oculata)
« Gar-Land-Uz » (Stan. platyceras x Crths. bruchmuelleri)
« Costa Rica » (Stan. warszewicziana x Crths. hunteriana)
« Wojis Procrastinator » (Crths macrantha x Stan. Tigrina)
« Caramel » (Crths. mastersiana x Stanh. Grandiflora) : Créé par
M. Bourdon. Très florifère. 1 à 3 tiges par bulbe, taille de 7 à 9
cm. Floraison de février à novembre et parfumé.
« Off The Wall » (Stan. wardii x Crths. macrantha)
« Sucre d’Orge » (Crths macrantha x Stanh. inodora) : Créé par
M. Bourdon. Plante de grande taille, difficile à faire fleurir, tige
de 30 à 40 cm, fleurs de 10 à11 cm.
« Cutucu » (Crths. speciosa x Stanh. Florida) : Plante de grande
taille. Floraison estivale à automnale. Tige de 40cm. Fleurs de 10
cm.
« Tiny Bucket » (Crths. mastersiana x Stan. Reichenbachiana)
« Red Martian » (Stan. martiana x Crths. macrantha)
« Guardian of Infant » (Stan. florida x Crths. macrantha)
3
M. bourdon a fait plusieurs centaines de tentatives de fécondation
avec d’autres genres comme Gongora et Paphinia mais sans
succès.
Producteurs
Il n’y en a pratiquement pas.
En Europe, il existe des jardins botaniques allemands à Hanovre
et Munich qui se sont spécialisés dans la culture et la fécondation
de ce genre et en font profiter les producteurs locaux dont l’un a
une dizaine de plantules.
En Italie, Nardotto propose quelques espèces (mal étiquetées, bien
sûr !)
En France, La Cour des Orchidées, La Canopée et les
établissement Lecoufle en ont quelques uns.
Bibliographie
Le livre du Docteur G. Gerlach sur les Coryanthes : The Genus
Coryanthes écrit en 1993.
Un livre d’Hervé Canals sur les Stanhopea et genre alliés où un
chapitre concerne la relation entre fourmis et Coryanthes.
Site Internet
http://www.orchidsrepbiol.de
Culture
Difficile à cultiver M. Bourdon a perdu toute sa collection jusqu’à
il y a 2 ou 3 ans quand il est parvenu à comprendre leurs besoins.
Le milieu de culture
Plusieurs milieux conviennent : le 1er à base d’écorce de pin, le
même additionné de sphagnum qui marche encore mieux, le
sphagnum pur qui marche aussi et puis le terreau de feuilles de
chêne qui est un très vieux milieu de culture qui a été décrit dans
les années 1800 et qui avait été aboli et qui est pourtant le
meilleur. Pour cela, il récupère des feuilles de chêne au mois
d’octobre, novembre. Il les laisse composter jusqu’au mois de
juin. A partir de ce moment là, elles commencent à se
décomposer. Il les tamise alors et les réduit en bouillie. Il prend
ensuite 50% de cette bouillie qu’il mélange à de la tourbe. On
peut ajouter également un peu de perlite. Ce type de milieu
extrêmement riche leur permet de se développer à leur maximum.
Cependant, avec ce milieu, il faut rempoter tous les ans car les
plantes grossissent. Mais ce substrat permet un rempotage en
douceur car il n’abîme pas les racines comme les écorces de pins
peuvent le faire.
Ce rempotage peut se faire à n’importe quel moment de l’année
surtout lorsque l’on voit qu’ils vont déborder du pot.
Dans sa serre, il les place, suspendus en hauteur car ils aiment la
ventilation, dans des coupelles ou des paniers ajourés et toujours
avec des soucoupes dessous.
Les arrosages
Ils aiment l’humidité et l’arrosage doit être fréquent. Dès que le
compost sèche, il faut arroser. M. Bourdon arrose dans les
soucoupes afin de ne pas faire pourrir les nouvelles pousses.
Il utilise une eau riche en engrais (entre 600 et 800 micro
siemens).
Ce type de culture réussit très bien pour de nombreux genres
comme les Cymbidium, les Catasetum, Cynoches, Gongora,
Mormodes, Ida et toutes les orchidées terrestres.
Problèmes phytosanitaires
En hiver, au moment où il y a un fort degré hygrométrique
associé à une baisse de température, des taches noires
apparaissent sur les feuilles de certaines espèces. Mais il ne s’agit
en aucun cas d’une nécrose.
Les cochenilles
Pour s’en débarrasser, lors du rempotage, il trempe la plante dans
un produit anti-cochenilles et utilise une brosse à dent souple pour
les enlever. Puis il pulvérise du produit de façon répétée sur les
plantes de la serre.
Questions
- Peut-on les cultiver en appartement ?
Selon M. Bourdon, l’on peut essayer car ils ne sont pas très
gourmands en lumière. Cependant, il faut faire attention à les
placer en hauteur car ils aiment bien être ventilés.
- Le genre Coryopea est-il plus conciliant peut-être ? Oui, en
effet.
- Puis-je utiliser du terreau de feuilles de chêne pour mes
Galeandra ? Oui, car il est très efficace comme pour toutes les
terrestres. Par contre pour les Stanhopea, il n’y a pas de résultat
significatif. C’est pourquoi, il utilise un mélange d’écorces de pin,
de sphagnum et une poignée de feuilles de chêne qu’il broie.
- Mettez-vous des billes d’argile dans vos soucoupes ? Non, pas
du tout.
- Vous avez parlé de micro siemens, de quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une unité permettant de mesurer les sels minéraux
dissous dans l’eau. Par exemple, l’eau de pluie est entre 0 et 20
micro siemens, l’eau du robinet se situe entre 500 et 800 micro
siemens en fonction de la dureté de l’eau et les orchidées doivent
être arrosées avec 800 micro siemens, les Masdevallia avec
seulement 200 micro siemens.
Quelles sont les températures requises ? Serre chaude pour tout
les Coryanthes avec 15° minimum la nuit. Les Coryopea
supportent la serre tempérée avec 12 ° minimum la nuit.
N.B. : Gérard Joseph nous indique que de petits films sont en
ligne sur Internet concernant la fécondation des Coryanthes.
Tous nos remerciements à Marie-France et Michel Bourdon qui
nous ravissent toujours autant .
4
Présentation de Plantes
Jean-Christophe HANNACHI
Gongora grossa
Amérique Centrale
Marie-Thérèse OLIVA
Phalaenopsis (P. mariae x P. pulchra)
Adaglossum « French Town »
(Odontoglossum bictoniense x Ada keiliana)
Odontonia (Odontoglossum x Miltonia)
Walter WIRBS (pour Nicole AUSTRUY)
Paphinia herrerae
Amérique du Sud
Walter WIRBS
Aerangis articulata
Miltonia « Honolulu »
Trudelia cristata
Bifrenaria aureofulva
Laeliocattleya canhamiana x walkeriana forma coerulea
Madagascar et Afrique Tropicale
Brésil et Paraguay
Inde, Népal et Sikkin
Amérique Tropicale
Amérique Centrale
Laurence FRÉCHOU
Bulbophyllum lobbii
Geneviève LAFITAN
Habenaria medusae
Thaïlande et Birmanie
Laos, Vietnam, Borneo, Java, Sulawesi et Sumatra
Hervé PONS
Vandofinetia « Pat Acari »
(Vanda coerulea x Neofinetia falcata)
Denise ROUCOULE
Paphiopedilum haynaldianum var. richardianum
Epicattleya « El Hatillo »
(Encyclia tampensis forma alba x Cattleya mossiae)
-5-
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