Balade nature LHN du 02 septembre 2012 Bref compte rendu

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Balade nature LHN du 02 septembre 2012
Bref compte rendu
GFuides : Renaud Delfosse
Ci-dessous, les notes prises au cours de la visite et le résultat des recherches
sur internet correspondant aux points présentés par les guides.
Les diptères sont un ordre d'insectes, classe des ptérygotes, section des
néoptères, division des holométaboles, super-ordre des mécoptéroïdés. Cet
ordre regroupe, entre autres, des espèces principalement désignées par les
noms vernaculaires de mouches, moustiques, taons.
Le terme diptère dérive du grec di pour deux et pteron pour aile. On distingue
deux grands sous-ordres de diptères : Nematocera et Brachycera.
Les nématocères sont un sous-ordre (certainement paraphylétique), de
diptères dont les antennes (grec ceros : corne) sont en forme de fil (grec
nematos), avec des ailes longues et plus de trois articles par antenne
(moustiques, anophèles), tipule, chironomes.
Les brachycères sont les mouches muscoïdes aux antennes courtes (du grec
brachy signifiant « court » et ceros « corne »), avec 3 articles par antenne et
une tête très mobile, correspondant grossièrement aux mouches (la mouche
commune, la mouche tsé-tsé, le taon et la drosophile, syrphe,…).
Les hyménoptères (Hymenoptera) sont un ordre d'insectes, sous-classe des
ptérygotes, section des néoptères, super-ordre des mécoptéroïdés. Cet ordre
comporte des espèces bénéfiques à l'homme pour leur rôle de pollinisateur
ou d'auxiliaires de cultures et d'autres qui sont des déprédateurs de végétaux
ou de milieux forestiers. Des représentants communs de cet ordre sont les
abeilles, les guêpes et les fourmis, présentes sur tous les continents sauf
l'Antarctique. Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur terre. Les
hyménoptères constituent, après les coléoptères, l'ordre d'insectes le plus
diversifié et on estime actuellement qu'il y a plus de 120 000 espèces
décrites.
Leur nom provient des ailes membraneuses que la plupart des insectes
hyménoptères portent par paires. Le mot vient du grec hymên, « mariage », et
ptéron, « aile ». Cela vient du fait qu'il existe des crochets sur la nervure
antérieure des ailes postérieures, permettant à celles-ci d'être couplées avec
les ailes antérieures.
Les homoptères (Homoptera) sont un ancien taxon d'insectes appartenant à
l'ordre des hémiptères.
Ce sous-ordre a été abandonné quand il a été établi qu'il constituait un taxon
paraphylétique
Les homoptères étaient caractérisés par :
4 ailes membraneuses identiques,
d es pièces buccales avec un rostre court et un système piqueur déroulant,
adapté à la
succion.
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des antennes courtes.
Un développement de type paurométaboles
Les homoptères regroupaient, entre autres, les cigales, les cicadelles, les
pucerons et les cochenilles.
Fulgoroidea : Le fulgore ponctué
(Tettigometra impressopunctata) (5mm)
Chez les homoptères, les ailes antérieures, quand elles existent, ont une
structure uniforme : elles sont soit coriaces, soit membraneuses. Au repos,
elles sont disposées en toit au-dessus de l'abdomen (chez les hétéroptères,
les ailes sont disposées à plat).
Les homoptères sont divisés en deux groupes principaux :
" Les cicadaires qui comprennent les cigales, les membracides, les cercopes,
les fulgorelles et les cicadelles ;
" Les phytophages qui comprennent les aphidiens ou pucerons, les psylles,
les aleurodes ou mouches blanches et les cochenilles.
Chez les homoptères, les ailes antérieures, quand elles existent, ont une
structure uniforme : elles sont soit coriaces, soit membraneuses. Au repos,
elles sont disposées en toit au-dessus de l'abdomen (chez les hétéroptères,
les ailes sont disposées à plat).
Les homoptères sont divisés en deux groupes principaux :
" Les cicadaires qui comprennent les cigales, les membracides, les cercopes,
les fulgorelles et les cicadelles ;
" Les phytophages qui comprennent les aphidiens ou pucerons, les psylles,
les aleurodes ou mouches blanches et les cochenilles.
Les hémiptères (Hemiptera) sont un ordre d'insectes, sous-classe des
ptérygotes, section des néoptères, super-ordre des hémiptéroidés.
Les membres de cet ordre sont caractérisés par leurs deux paires d'ailes dont
l'une, en partie cornée, est transformée en hémiélytre.
Le développement est du type hémimétaboles et ils possèdent :
des antennes longues,
des pièces buccales piqueuses avec un long rostre, des palpes maxillaires
et labiaux absents,
deux paires d'ailes dont l'une, en partie cornée, est transformée en
hémiélytre.
90 % des espèces connues sont phytophages
L'ordre des hémiptères était traditionnellement subdivisé en deux sous-ordres
: les homoptères (cigales, cicadelles, pucerons, cochenilles, etc.) et les
hétéroptères (punaises). Cette différenciation était basée sur la structure des
ailes et la position du rostre. L'ordre est maintenant divisé en au moins 5
sous-ordres, après qu'il a été établi que les familles regroupées dans le taxon
homoptera constituaient un taxon paraphylétique.
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Les mécoptères sont caractérisés par tête en forme de rostre et chez le mâle
un abdomen souvent recourbé, semblable à celui d'un scorpion, deux paires
d'ailes. Le mot vient du grec ancien mêkos, « longueur ».
Ce sont des insectes carnivores ou nécrophages, parmi lesquels on trouve :
le panorpe (Panorpa sp.) ou mouche-scorpion.
Mineuses, petits papillons dont les larves vert pâles creusent des mines
vésiculaires digitées caractéristiques sur la face supérieure des feuilles.
L'insecte pénètre la feuilles par en dessous près de la nervure centrale et
migre sur la face supérieure qu'il mine pendant tout l'été, de mai à la miseptembre. A maturité, la chenille pupe donne un cocon construit soit dans
une feuille enroulée ou bien dans une crevasse de l'écorce. Il y a une seule
génération par année.
Mineuse vésiculaire
Mineuse est un nom vernaculaire ambigu désignant en français des chenilles
de lépidoptères, d'hyménoptères ou des asticots de diptères phytophages qui
creusent dans le limbe des feuilles des galeries, entre les 2 épidermes du
limbe d'une feuille, formant ce que l'on appelle une mine. La géométrie de la
mine (linéaire, ramifiée, en spirale, etc.) et la disposition du "frass"
(excréments et vermoulure) permettent en général une détermination précise
du ravageur. L'excavation s'élargit au fur et à mesure de leur croissance. Il en
existe de très nombreuses espèces dont certaines seulement possèdent le
nom vernaculaire de mineuse.
Ces larves sont en général monophages. Il en existe de très nombreuses
espèces.
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Mineuse sinueuse
Fruit de la Reine des prés en spirale (Spiraea ulmaria ou Filipendula ulmaria)
famille des rosacées
Les lichens sont des végétaux épiphytes (qui poussent sur d'autres plantes).
Les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue.
Fort résistants, ils ont la capacité de résister à de très fortes dessiccations et
peuvent également survivre à des variations de température importantes (de 70 à +70 °C !). Ce sont des bio-indicateurs de pollution.
Cette extraordinaire résistance voisine paradoxalement avec une sensibilité
extrême à la pollution atmosphérique. Les mousses sont tuées par le cuivre,
même à très faible dose. Quant aux lichens, ils ne supportent pas le dioxyde
de soufre (l'ère industrielle a d'ailleurs causé la disparition de nombreuses
espèces sensibles, particulièrement en forêt).
Les spécialistes considèrent aujourd'hui ces végétaux comme d'intéressants
indicateurs de pollution. Si vos arbres sont couverts de lichens, réjouissezvous : c'est le signe d'un air préservé !
Sont-ils mauvais pour les arbres ?
La réponse est non. Mousse et lichen ne parasitent pas les arbres et les
arbustes sur lesquels ils se développent. Ils n'empêchent pas l'écorce de
jouer son rôle; ils ne pénètrent pas dans les tissus de l'arbre (tel le gui) pour
puiser dans les ressources du bois vivant.
A la vérité, ils affectionnent plutôt les vieux arbres, poussant peu et à l'écorce
rugueuse. D'où leur apparition sur des arbres qui dépérissent... D'où les
soupçons qui planent sur eux !
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On leur reproche aussi de servir d'abri aux insectes hivernant et aux
champignons microscopiques vecteurs de maladies. Ca n'est pas faux. Ils
peuvent en tous cas dissimuler au regard ceux qui se nichent dans les
anfractuosités de l'écorce.
Pour les supprimer : si vous décidez néanmoins de faire un peu de nettoyage,
ne serait-ce que parce que vos arbres sont véritablement envahis, privilégiez
absolument les brosses en paille de riz ou en poils en plastique dur. Le
résultat sera moins « net » qu'avec une brosse métallique, mais avec cette
dernière, difficile de ne pas blesser l'écorce en appuyant un peu trop fort ...
Valorisez votre opération nettoyage en coupant les bois morts et en
surveillant l'état sanitaire de votre arbre, qui peut avoir besoin d'un curetage
puis mastication de plaies de taille mal cicatrisées.
La photosynthèse, processus qui se passe au niveau de la feuille, permet de
transformer la sève brute (eau et sels minéraux contenus dans le sol), en
sève élaborée ou sucre (glucose).Cette transformation ne pouvant se faire
sans énergie lumineuse.
Le lichen des murs (Xanthoria parietina?)
Pousse sur les murs et les rochers mais aussi sur le bois. Ce lichen est
répandu et bien caractérisé par son thalle orange à jaune. La pollution par les
nitrates et les phosphates le fait plutôt prospérer
Le lichen foliacé (Lobaria amplissima ?) est l'une des espèces les plus
courantes il peut recouvrir les troncs d'arbres sur de grandes surfaces mais
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aussi d'autres supports. C'est le dernier lichen survivant dans les biotopes à
fort degré de pollution atmosphérique. Sa disparition marque une aggravation
inquiétante de la situation.
Les ptéridophytes (du grec pteron = aile) sont des végétaux vasculaires dans
lesquelles on reconnaît une racine, une tige, des feuilles, ce qui les range
dans le phylum des cormobiontes; mais ils ne portent pas de fleurs, et par
suite ne peuvent pas se reproduire par des graines. Ce sont des plantes dites
cryptogames, et leur reproduction se fait par des spores. A la fin de l'été, on
voit apparaître ainsi sur les feuilles de fougère de petites taches brunes, qui
sont des amas de petits sacs, ou sporanges, renfermant une poussière brune
très fine. Les grains de cette poussière sont les spores, et chaque spore peut
reproduire une fougère.
On divise les ptéridophytes en quatre classes (genres et espèces le plus
souvent fossiles) : les fougères déjà citées, les prêles, les lycophytes
(Lycopodinées) et les psilophytes
Exemples rencontrés:
Fougère plume d'autruche Matteuccia struthiopteris
Osmonde royale Osmunda regalis
En botanique, un arille est une enveloppe charnue plus ou moins développée
autour d'une graine.
Un des cas le plus représentatifs est celui de la pseudo-baie d'if pour laquelle
l'enveloppe charnue est incomplète. Cette graine d'if ne constitue en fait pas
un fruit, le fruit étant défini, en botanique, comme un organe dérivant de
l'ovaire (vrai fruit) et potentiellement d'autre organes (faux fruit) et recouvrant
complètement la graine. C'est la seule partie non toxique de l'if, sucrée,
mucilagineuse.
Pour d'autres, tels que le fruit de la passion et certaines espèces appartenant
à la famille des Sapindaceae, comme le litchi, la chair que l'on déguste est en
fait l'arille.
L'ordre des Taxales est un ordre de plantes gymnospermes qui ne comprend
que la famille des : Taxacées (les ifs)
Dans les classifications les plus récentes, cet ordre a été fusionné dans celui
des Pinales.
L'if est souvent pris pour un résineux mais il fait partie des rares
gymnospermes non résineux. Les botanistes le classent dans l'ordre des
taxales, alors que les résineux ou conifères correspondent à celui des
pinales. En outre, il se distingue de la plupart des conifères par le fait que la
graine n'est pas contenue dans un cône ligneux mais dans une arille.
Le cornouiller mâle ou cornouiller sauvage (Cornus mas) est une espèce de
cornouiller originaire du sud de l'Europe et de l'Asie.
L'espèce doit son nom latin (cornu = corne) au fait que son bois est dur
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comme la corne. On rencontre le cornouiller mâle plutôt dans l'est de l'Europe
et au Proche-Orient. Il est peu répandu en France. Il est parfois appelé
cornier ou fuselier. Les fruits, appelés cornouilles sont des drupes rouges.
Le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) est un arbuste à feuilles caduques
de la famille des cornacées. Il est parfois appelé bois puant, bois punais,
cornouiller femelle, olivier de Normandie, puègne blanche, sanguin ou
sanguine. Le cornouiller sanguin est une plante dont l'écorce présente un
aspect décoratif, visible en hiver après la chute des feuilles.
Quand on déchire une feuille, celle-ci semble tenir ensemble pas des fils, ses
nervures
Le cornouiller blanc, Cornus alba, est originaire de la Chine du Nord et de
Sibérie
Le copalme d'Amérique (Liquidambar styraciflua) aussi nommé plus
simplement Liquidambar appartient à la famille des Hamamelidaceae
Deux formes naturelles du Hêtre commun sont particulièrement remarquables
et connues.
Le Hêtre pourpre (Fagus sylvatica f. purpurea; La feuille présente une couleur
pourpre à cause d'une teneur élevée en anthocyanidine qui masque la teinte
verte de la chlorophylle.
Le Hêtre tortillard (Fagus sylvatica f. tortuosa ) est une forme arbustive à
troncs et branches contournés
Pourquoi les feuilles changent-elles de couleur ?
En été, la couleur verte vient de la chlorophylle. A l'automne, la chlorophylle
est dégradée, démasquant d'autres pigments qui préexistent :
· le carotène : orange à rouge.
· le xanthophylle : jaune
· l'anthocyane : rouge, violet, pourpre.
Leur couleur est d'autant plus vive que la lumière est intense, car ils sont
besoin d'intensité lumineuse pour se manifester.
A l'inverse, le hêtre pourpre, dont les feuilles ne sont pas vertes mais pourpre
en été, vire au vert foncé à l'automne !
Gaillemarde et tussilage:
C’est un succédané passable du tabac.
Tussilago farfara est cultivée en tant que plante ornementale; elle est utilisée
comme plante alimentaire et médicinale.
Pour ses capacités de pionnières, le tussilage est cultivé comme fixateur des
sols fraichement remués.
Le tussilago farfara (nom latin du tussilage) est composé des deux mots latins
tussis (toux) et agere (chasser), ce qui démontre bien l’utilisation efficace de
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cette plante médicinale comme étant un fait établi depuis longtemps : le
tussilage chasse la toux.
C'est une herbe que l'on nomme calliomarcus en gaulois ce qui aurait donné
son nom, après déformation, à Gaillemarde où il y en avait beaucoup.
Liste des oiseaux observés :
Cygne tuberculé
Canard colvert
Fuligule milouin
Fuligule morillon
Grèbe castagneux
Héron cendré
Grande aigrette
Buse variable
Poule d'eau
Foulque macroule
Mouette rieuse
Pigeon ramier
Martin pêcheur
Bergeronnette grise
Rouge-gorge familier
Merle noir
Fauvette à tête noire
Pouillot véloce (beau passage)
Roitelet huppé
Troglodyte mignon
Mésange boréale
Mésange nonnette
Mésange bleue
Mésange charbonnière
Sittelle torchepot
Geai des chênes
Corneille noire
Pinson des arbres
Verdier d'Europe
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