Patient

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FICHE D’INFORMATION INDIVIDUELLE
A présenter au personnel de santé en cas d’hospitalisation
Patient :
Nom et prénom:…………………………………
Date de naissance :………………………………
Allergies connues :
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Médecin traitant :
Dr……………………………………….
Tel : …………………………………….
Personne à prévenir :
Nom :…………………………………………
Tel :………………………………………. .
Je suis suivi dans le :
Service de Neurologie du Professeur Delattre
Groupe hospitalier Pitié-Salpétrière
47-83 bd de l’hôpital, 75013, Paris, France
Pour :
………………………………………….
Par le docteur :
………………………………….
Pour joindre le service :
 Secrétariat du médecin référent :
01 42 16................
 Hôpital de jour (du lundi au vendredi, de 8H à 18H) :
01 42 16 04 22
 Hospitalisation (médecin d’astreinte joignable hors horaires de l’hôpital de jour) :
01 42 16 04 07 ou 01 42 16 04 06
3 règles à connaître :
1.
2.
3.
IL NE FAUT PAS interrompre ou diminuer brutalement les corticoïdes.
IL NE FAUT PAS interrompre ou diminuer brutalement le traitement anti-épileptique.
PAR CONTRE IL FAUT prendre un avis médical pour un éventuel arrêt des anticoagulants (à
dose préventive ou curative) lorsque les plaquettes sont inférieures à 50 000/mm3
Date de la mise à jour des renseignements suivants :
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Je reçois actuellement une chimiothérapie par :
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Mon traitement est :
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Date de la mise à jour des renseignements suivants :
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Je reçois actuellement une chimiothérapie par :
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Mon traitement est :
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Date de la mise à jour des renseignements suivants :
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Je reçois actuellement une chimiothérapie par :
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Mon traitement est :
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Date de la mise à jour des renseignements suivants :
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Je reçois actuellement une chimiothérapie par :
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Mon traitement est :
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Date de la mise à jour des renseignements suivants :
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Je reçois actuellement une chimiothérapie par :
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Mon traitement est :
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Date de la mise à jour des renseignements suivants :
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Je reçois actuellement une chimiothérapie par :
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Mon traitement est :
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FICHE D’INFORMATION AU PATIENT
SERVICE DU PROFESSEUR DELATTRE
INFORMATIONS RELATIVES A VOTRE MALADIE :
Crises d’épilepsie
( sur ce sujet : voir aussi le livret d’information de l’ARTC remis aux patients)
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

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Elles peuvent survenir dans le suivi d’une tumeur cérébrale ou d’une lésion cicatricielle (postopératoire) si minime soit-elle.
Elles justifient un traitement antiépileptique préventif après la survenue de l’une d’elles ou en
période péri-opératoire.
Une crise isolée n’est pas grave en soi, mais la répétition rapprochée de nombreuses crises
partielles ou d’une crise généralisée (perte de conscience et convulsions) peut être dangereuse
(voir livret d’information aux patients) et doit être signalée à votre médecin pour discuter
d’un éventuel bilan complémentaire et/ou renforcement du traitement.
Prévenez votre médecin traitant et votre neurologue référent dans le service en cas de
crise(s) si celle(s)-ci est (sont) inhabituelle(s) dans le mode de survenue, la fréquence ou si
elle(s) s’accompagne(nt) d’une perte de connaissance.
Un appel des secours d’urgence est indispensable en cas de crises répétées sans intervalle
libre entre elles ou de crises se prolongeant au-delà de 5 à 10 minutes (état de mal).
Conseils pratiques à l’intention des patients, de leur entourage et des soignants concernés :
1.




Devant la survenue d’une crise généralisée tonico-clonique, on préconisera :
Le retrait de tous les objets de l’environnement pouvant blesser le patient inconscient
La mise en position de sécurité (voir détails ci-dessous) dès la phase convulsive terminée
La surveillance simple en phase post-critique
L’appel du SAMU si la crise ne cède pas au bout de 5 minutes (situation d’état de mal)
2.


Devant la survenue d’une crise généralisée tonico-clonique, on évitera:
Toute contention visant à empêcher le déroulement de la crise
L’introduction d’un objet entre les arcades dentaires qui comporte un double risque : celui de
blesser le patient (luxation de la mâchoire, lésion bucco-dentaire, vomissements et risque
d’inhalation par déclenchement du réflexe nauséeux) et l’intervenant (risque de morsure grave)
L’administration systématique de benzodiazépines en fin de crise qui ne se justifie qu’en cas de
crises récurrentes sur un bref intervalle de temps (10 minutes)
L’appel systématique des secours si le patient est épileptique connu et ne présente pas de signes de
gravité (état respiratoire satisfaisant) et que sa crise s’est déroulée comme d’habitude


3.
Devant la survenue d’une crise partielle, on préconisera :
 Le retrait de tous les objets de l’environnement pouvant blesser le patient
 La surveillance simple en phase post-critique
 L’observation attentive de la crise et l’interaction verbale avec le patient pour déterminer son
degré de conscience et apprécier son langage
4.
Devant la survenue d’une crise partielle, on évitera :
 Toute contention visant à empêcher le déroulement de la crise
 L’administration systématique de benzodiazépines en fin de crise qui ne se justifie qu’en cas de
crises récurrentes sur un bref intervalle de temps (10 minutes)

L’appel systématique des secours si le patient est épileptique connu et ne présente pas de
signes de gravité (état respiratoire satisfaisant, retour rapide à un état de conscience normal)
Mise en position latérale de sécurité :
INSERER LES DEUX DIAPOSITIVES sur powerpoint
INFORMATIONS RELATIVES A VOTRE MALADIE :
Maux de tête (céphalées) et/ ou vomissements et/ ou somnolence

Des céphalées rebelles aux antalgiques classiques (paracétamol) surtout si elles apparaissent
rapidement (quelques heures à jours) ou s‘accompagnent de nausées/vomissements et/ou
d’une somnolence doivent être signalées à votre médecin. Elles peuvent justifier d’un bilan et
d’un traitement complémentaire (par exemple mise en route ou augmentation des corticoïdes)
INFORMATIONS RELATIVES A LA CHIMIOTHERAPIE :
La chimiothérapie peut comporter plusieurs effets secondaires.
Certains doivent être connus pour être identifiés facilement.
Les informations suivantes vous permettront de savoir comment réagir de façon optimale en temps
voulu.
I. QUE FAIRE EN CAS DE FIEVRE ET/OU DE FRISSONS ?
A. A faire immédiatement :
- appeler votre médecin traitant et sauf contre-indication de sa part :
- débuter les antibiotiques (ordonnance remise à la sortie de l’hôpital de jour). Il est impératif
d’acheter préventivement ces antibiotiques pour disposer d’une réserve à domicile en cas de
fièvre survenant le dimanche.
- faire prélever une NFS-plaquettes en urgence et en communiquer les résultats à votre médecin traitant
ou dans le service
-informer l’équipe du service
B. Que faire si la fièvre ne passe pas au bout de 48 heures d’antibiotiques ?

Recontactez votre médecin traitant.
Celui-ci modifiera éventuellement votre traitement antibiotique ou vous adressera à l’hôpital en cas de
fièvre associée à une neutropénie ou baisse des globules blancs (=leucocytes) avec des
polynucléaires neutrophiles < 1000/mm3 durant plus de 48H sous antibiotiques.

En cas d’hospitalisation nécessaire, évitez d’aller aux urgences. Il est préférable d’être directement
hospitalisé dans le service pour réduire au maximum le risque infectieux.
Informer également l’équipe du service.

II. QUE FAIRE EN CAS DE NEUTROPENIE ( POLYNUCLEAIRES NEUTROPHILES
INFERIEURS A 1000/MM 3) SANS FIEVRE ?





surveillez votre température matin et soir.
Attention aux antalgiques de type paracétamol et aux anti-inflammatoires (aspirine, AINS). Ceux-ci
peuvent masquer une fièvre.
Renouvelez les prises de sang toutes les 48 heures.
Ne débutez pas les antibiotiques.
Evitez si possible un passage en milieu hospitalier (risque infectieux accru).
Evitez le contact de personnes infectées.
III. QUE FAIRE EN CAS DE BAISSE DES PLAQUETTES A MOINS DE 50 000/MM3 ?
Moins de plaquettes impliquent un risque accru de saignement et d’hématome.
Ce risque devient important en dessous de 10 000 plaquettes / mm3. Pour information, une transfusion
plaquettaire est indiquée si le taux de plaquettes est inférieur à 10 000/mm3, même en l’absence de
signe hémorragique.

Faites prélever une NFS-plaquettes tous les jours durant toute la période en dessous de
50 000 / mm3. (ordonnance remise en hôpital de jour à cet effet).

Les anticoagulants seront le plus souvent interrompus par le médecin traitant durant toute la
période en dessous de 50 000 / mm3.

Respectez les mesures suivantes :
.
- rasage électrique exclusif
- brossage des dents à distance des gencives
- évitez tout geste invasif (exemple : extraction dentaire).

Surveillez l’apparition des signes suivants :
-
importants maux de tête ou du cou
flou visuel
sang dans les urines
saignement extériorisé
éruption cutanée
fièvre
Un seul de ces signes doit vous faire consulter votre médecin traitant.
Celui-ci nous contactera (en semaine) ou contactera un service d’urgences (week-end) si une
transfusion plaquettaire est indiquée.
Si votre médecin traitant n’est pas disponible, contactez directement notre service aux numéros
indiqués pour connaître la marche à suivre.
IV. QUE FAIRE EN CAS D’ANEMIE IMPORTANTE ?
- Dans la plupart des cas une transfusion peut être évitée. Un traitement par EPO pourra vous être
proposé en cas d’anémie induite par la chimiothérapie pour diminuer votre fatigue.
Une transfusion est nécessaire et implique que vous contactiez (directement ou par
l’intermédiaire de votre médecin traitant) notre service si :
1.
2.
Vous présentez des antécédents coronariens et un taux d’hémoglobine inférieur à 10
g/dl.
Vous tolérez mal votre anémie : essoufflement, douleur thoracique.
V. QUE FAIRE EN CAS D’EXTRAVASATION ?
Qu’est-ce qu’une extravasation ?
Lorsqu’une chimiothérapie est administrée par voie veineuse ou au moyen d’un port-à –cath, il peut
arriver exceptionnellement que le produit diffuse localement autour du site d’injection. Les tissus
cutanés, sous-cutanés et musculaires peuvent être lésés.
Comment reconnaître une extravasation ?
Au contact du site d’injection, la peau est rouge, épaissie et douloureuse à la palpation. Ces signes
peuvent apparaître dès l’injection mais aussi quelques heures ou jours plus tard, lorsque vous n’êtes
plus en milieu hospitalier.
Que faire en cas de signes d’extravasation ?
Consultez, après appel de notre service, en urgence, au service des urgences de l’hôpital Saint
Louis, pour obtenir un avis spécialisé d’un chirurgien plasticien. Un geste chirurgical est parfois
nécessaire.
VI. QUE FAIRE SI LE PASSAGE AUX URGENCES EST INEVITABLE ?
- quel que soit l’hôpital de votre choix (de proximité ou sur le groupe Pitié-Salpétrière), la durée
d’attente est imprévisible.
- montrez votre carte individuelle au médecin urgentiste. Celle-ci comporte les indications
médicales essentielles à votre prise en charge.
TABLEAU RECAPITULATIF : QUI CONTACTER ?
Consulter directement aux urgences:
le week-end :
- Taux de plaquettes inférieur à 10 000 /mm3
- Taux de plaquettes inférieur à 50 000 /mm3 et un des signes suivants :
-
importants maux de tête ou du cou
flou visuel
sang dans les urines
saignement extériorisé
éruption cutanée
fièvre
Quel que soit le jour de la semaine :
- extravasation (hôpital Saint Louis) après appel dans notre service
- anémie mal tolérée et antécédents coronariens
Téléphoner directement dans notre service
( hôpital de jour, infirmière référente, neurologue référent ou médecin d’astreinte en fonction des
disponibilités):
en semaine :
- Taux de plaquettes inférieur à 10 000/mm3
- Taux de plaquettes inférieur à 50 000 /mm3 et un des signes suivants :
-
importants maux de tête ou du cou
flou visuel
sang dans les urines
saignement extériorisé
éruption cutanée
fièvre
Quel que soit le jour de la semaine :
- fièvre ne cédant pas après 48 heures d’antibiotiques et taux de globules blancs bas.
Consulter le médecin traitant en premier :
-
fièvre ou frissons
fièvre ne cédant pas au bout de 48 heures d’antibiotiques avec un taux de globules
blancs normal
anémie mal tolérée sans antécédents coronariens
recrudescence des crises
maux de tête et/ou vomissements et/ou somnolence
N’OUBLIEZ PAS DE PREVENIR VOTRE NEUROLOGUE DES INCIDENTS SURVENUS.
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