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Préparation à l’examen de
Motivation & Apprentissage
1
Motivation et apprentissage, partie Ia : L’intégration
Etat motivationnel :
- Satisfaction d’un besoin.
- Vers un but (cyclique : état maintenu, devient plus fort puis réduit lorsque le but est
atteint).
- Influence de la valence.
- Plus fort proche d’un but
- Fonctionne selon l’équi finalité.
« Le concept de la motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire
les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et
la persistance du comportement. »
2
Motivation et apprentissage, partie Ib : Définition et histoire
Problème de variabilité et complexité :
- Le comportement est variable face à des stimuli constants.
- Interaction de facteurs internes et externes.
Historique :
Grecs :
- hédonisme : recherche du bonheur, évitement de la douleur.
- rationalisme : raison.
17e siècle : Descartes
Le comportement :
- Phénomène naturel.
- Lois systématique.
- Volontariat de l’homme par rapport à l’animal.
- Principe d’association : conscience entre comportement et effet. (Locke)
- Compréhension (Kant)
19e siècle : Darwin
-
évolution (sélection naturelle, aucun but, phylogenèse)
Correspondance animaux, humains.
Instinct est une fonction adaptative.
20e siècle :
Béhaviorisme : Observation.
Psychanalyse : Interprétation.
Cognitivisme : 1930.
Une variable intervenante : (soif, faim)
-
Devient manifeste par son influence sur les réactions
Réduit la complexité des relations causales
Mesures : Méthode expérimental (VI-VD, relation causale)
-
Comportement
Physiologie
Questionnaire
3
Motivation et apprentissage, partie Ic : Physiologie
L’organisme cherche l’homéostasie (maintenir l’environnement interne près d’un seuil de
stabilité optimale).
Motivation endogène
X
Environnement
Système nerveux
Méthodes : Lésions, EEG, IRM, …
Il n’y a pas de cortex motivationnel, la motivation se trouve donc dans des structures souscorticales : L’hypothalamus et la formation réticulée.
Le cerveau s’est développé au cours de la phylogenèse, les structures sous-corticales se
trouvent chez les animaux et chez les humains.
Hypothalamus détruit : Insomnie/Hypersomnie, Aphagie/Obésité
Formation réticulée : Activation
Comportement sexuel :
Homme : Testostérone accroît la réponse sexuelle.
Femme : Œstrogène accroît la réponse sexuelle.
Hypothalamus : Régulation des hormones.
Cortex : Interprétation des stimuli.
Olds et Milner : Si les rats ont faim, ils ignorent la nourriture et s’auto-stimule
l’hypothalamus.
Hoebel : L’hypothalamus contrôle le NT dopamine qui est la récompense. Sans dopamine,
perte des préférences.
Système neurobiologique du comportement : Théorie de Gray
Signe de récompense, non punition
Signaux de punition
Punition/non récompense
Espoir/soulagement
Anxiété
Rage
4
Approche
Inhibition
Lutte et fuite
Motivation et apprentissage, partie Id : Psychanalyse
Toutes les activités psychiques nécessitent de l’énergie :
- Quantité fixe.
- Energie potentielle, cinétique.
- Entropie : quantité non disponible.
Homéostasie : L’organisme cherche à satisfaire ses besoins pour atteindre l’équilibre.
Hédonisme : L’organisme cherche le plaisir, la satisfaction ultime est le sexe.
Postulat du désir de mourir : pas de désirs insatisfaits.
Pulsions : forces intérieurs, cycliques (déséquilibre).
Les structures psychiques :
- ça : plaisir, satisfaction immédiate.
- moi : réalité.
- sur-moi : normes, suppriment les pulsions inacceptables.
Modèle primaire :
Pulsion => comportement => satisfaction
Pulsion => objet absent => fantaisies
Modèle secondaire :
Pulsion => délai de gratification (moi) => détournement (moi) => satisfaction
Pulsion => objet absent => planifier la satisfaction => satisfaction
Le moi contrôle le ça, soit par satisfaction immédiate, soit par inhibition.
S’il y a un conflit (la réalité s’oppose à la satisfaction immédiate), interventions de
mécanismes de défenses (refoulement, substitution, déni).
La sécurité inconsciente, Arim et Siller : Performance élevée après la présentation subliminale
de « Mommy and I are one ».
5
Motivation et apprentissage, partie Ie : Ethologie (déterminants proximaux) et
sociobiologie (dét. distaux)
La théorie de McDougall : Les 12 instincts innés
Tous les instincts possèdent des composantes cognitives (attention), affectives (sentiments) et
conatifs (comportementaux).
Tous les instincts sont innés.
Les comportements instinctifs selon l’éthologie : (Ex : Poussins)
Concentration sur les patrons d’actions fixe (comportement innés et rigides) qui sont mis en
marche par un stimulus-clé spécifique qui met en liberté un mécanisme inné de
déclenchement.
Métaphore du modèle hydraulique :
L’énergie (=motivation) augmente continuellement. Plus la motivation est intense plus le
comportement de consommation est intense et complet.
Substitution : Si la pression est à son maximum, l’organisme peut réagir à d’autres stimuli
clefs.
Déplacement : Si deux activités sont incompatibles sont activées en même temps, l’organisme
peut avoir un comportement inapproprié.
 Les énergies spécifiques sont organisées hiérarchiquement.
Sociobiologie
Les comportements sont basés sur la perpétuation du pool génétique tout entier. (Inconscient)
- Les individus aux caractéristiques d’enfants évoquent la pitié.
- Altruisme réciproque : Protection du pool génétique par l’assurance d’être aider à
l’avenir.
- Tristesse des parents augmente avec l’âge de l’enfant décédé.
- Abus d’enfants adoptés.
- Violence sexuelle comme stratégie d’augmentation du pool sans encourir les coûts.
 Explications alternatives
Les deux sexes sont confrontés à des problèmes différents :
Hommes : actifs, cherchent jeunes, plus jaloux en cas d’infidélité sexuelle.
Femmes : sélectives, cherchent vieux, plus jalouses en cas d’infidélité sentimentale.
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Motivation et apprentissage, partie IIa : Le conditionnement classique
Apprentissage : changement relativement stable du comportement, ou du répertoire
comportemental, qui se manifeste en fonction des expériences. Adaptatif. Première loi
d’associations grâce à Aristote.
L’apprentissage est réversible. Un cas exceptionnel : l’empreinte des canards. Instinctive. Se
passe entre 11 et 18h, après plus possible à cause de la peur.
Le béhaviorisme : Watson et sa black box.
Deux explications : S-S (S.N=>R.I) versus S-R (S.N/S.I=>R.I)
Le conditionnement classique : Pavlov
S.I (nourriture) / S.N (cloche) => R.I (salivation)
Substitution du stimulus inconditionnel par le stimulus neutre.
Puis S.C => R.C.
Le S.N devient un S.C qui entraîne une R.C.
Aversions gustatives conditionnées : adaptative
S.N (goût) => R.I (nausée)
Fonctionne sans intervention de la conscience.
Réactions émotionnelles apprises : Petit Albert
S.N (rat) R.C (peur)
Généralisation d’un stimulus VS. Discrimination d’un stimulus :
Le degré de généralisation dépend du degré de similarité avec le S.C.
Discrimination : apprendre à discriminer deux stimuli similaires quand ils ne sont pas
réellement associés au même S.I. (lumière rouge ou verte)
L’extinction :
Lorsque le S.C est répété en absence du S.I : Inhibition latente. Acquisition, extinction,
récupération spontanée.
Facteurs affectant le conditionnement classique :
- Intervalle inter-stimulus : Réflexe (0.5s), aversions gustative (10s). Meilleur
apprentissage lors du conditionnement anticipé : S.C=>S.I (vs. simultané et
rétrograde). Delay conditionning (chevauchement), Trace conditionning (intervalle,
donc demande conscience de la contingence).
- Histoire de l’apprentissage de l’individu : Réinstallation rapide, blocage si conflit
entre deux réactions.
- Prédisposition de l’organisme à apprendre. Eysenk : Les introvertis apprennent plus
vite à cause de leur arousal élevé. Apprentissage instinctif (serpent vs. lapin) grâce à la
Preparedness : explication évolutionnaire.
D’autres phénomènes :
- pré-conditionnement sensorique : association de S.N qui marchent indépendamment.
- pseudo-conditionnement : SI => RI répété beaucoup de fois. SN => RI
- Conditionnement évaluatif : Pub, un S.N est présenté avec un S.I positif. Le SI change
dans la direction du SI.
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Motivation et apprentissage, partie IIb : Le conditionnement opérant
Extinction, William : Bébé guérit qui pleure.
Programme de renforcement, Skinner :
- renforcement continue : chaque réaction correcte est renforcée
- renforcement intermittent : seules quelque unes sont renforcées (+ maintien)
- programme à proportion : une réaction correcte sur trois.
- programme à intervalle : après 5 minutes.
Possibilité de combiner :
1. Proportion fixe : acquisition rapide
2. Intervalle variable : maintien des performances
Contingences : Sr => R dans une situation, attention aux comportements superstitieux.
Renforçateurs : primaire (nourriture) ou secondaire (argent)
Le Premack principle :
- Renforcement positif : Tu joues au piano tu gagneras 10.- Punition négative : Tu mets la table ou tu es privé de dessert.
Les comportements complexes : Skinner box
Discriminer des stimuli qui signalent un renforcement ou un non-renforcement.
Sd (vert/rouge) => comportement R => Conséquence Sr (renforcement/non-renforcement)
Shaping: dressage.
Chaining : chaîne mise en place.
L’apprentissage à deux processus, Mowrer :
Apprentissage d’évitement : l’organisme apprend à réagir à un signal pour éviter les
conséquences aversives.
- conditionnement classique
- conditionnement instrumental
Stimulus inconditionnés
Stimulus conditionné
Appétitif
Aversif
S.C +
Espoir
Peur
S.C Déception
Soulagement
Thorndike : Conditionnement instrumental, le but était la satisfaction.
Courbe d'apprentissage.(e)
Puzzle box : Loi de l’effet : en fonction des conséquences.
Skinner : Explication du comportement sans concept mentaux. Introduction de terme de
conditionnement opérant (comportement émis spontanément).
- Les organismes manifestent des comportements d’une manière continue.
- Les conséquences influence la probabilité qu’ils se répètent
- L’état motivationnel de l’organisme et son environnement influence l’efficacité de ces
conséquences. (repu ou affamé)
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Le conditionnement opérant : Le comportement précède l’événement environnemental. Le
comportement est déterminé par ses conséquences.
Conséquences positives ou négatives.
Renforcements :
Positif
Négatif
Renforcement (rend plus
probable) Sr
Présentation d’un S agréable
Elimination d’un S aversif
(Apprentissage
d’échappement)
Punition (rend moins
probable) Sp
Présentation d’un S aversif
Elimination d’un S agréable
D’autres problèmes :
- peur de celui qui apprend avec la personne qui punit plutôt qu’avec sa propre activité.
- La punition ne peut pas éliminer les récompenses déjà existantes. (Punir car sucer son
pouce)
- Apprentissage secondaire : Un enfant apprend qu’on peut résoudre les problèmes par
l’agression.
- Efficace si accompagné d’un raisonnement.
Comment changer une réaction conditionnée :
- Extinction
- punition
- contre-conditionnement : Renforcer un comportement incompatible (féliciter un enfant
de s’être assis pour qu’il ne court plus)
9
Motivation et apprentissage, partie IIc : La théorie de réduction du drive
Perspective mécanique : L’organisme est un robot à auto-maintenance.
Dans la théorie de l’apprentissage
Différences par rapport à la psychanalyse et l’éthologie :
- énergie non spécifique. (pulsions spécifiques)
- La privation concernant des besoins d’origines différentes augmente la quantité
d’énergie d’un organisme.
- Pas de drive dominant comme le sexe pour freud.
- Théorie formelle et exacte.
Le concept du drive : (Thorndike : Si un animal st repu la loi de l’effet ne marche pas.)
- source d’énergie non spécifique.
- explique l’intensité de la motivation.
- Résultat d’un déséquilibre physiologique. (faim, soif = privation)
- La satisfaction du drive (pour trouver l’équilibre) est la base du renforcement.
Le drive et l’exploration : Le niveau de faim des rats détermine l’exploration du labyrinthe.
La force motivationnelle des drives : Plus la privation est longue, plus la probabilité de
traverser la grille et l’intensité du choc toléré sont élevées.
La formation de l’habitude :
La formation d’une habitude dépend des renforcements précédents : La courbe de
l’apprentissage instrumental. (r, fonction logarithmique) L’habitude est le produit de la loi de
l’effet et explique la direction du comportement. La force de l’habitude augmente avec le
nombre de renforcements du comportement.
Théorie de Hull :
Potentiel de réaction =
Probabilité, Latence
Drive (énergie)
*
force de l’habitude (direction)
Heures de privation Interaction Nombre d’essais
Newman : Plus l’habitude et le drive sont forts, plus la vitesse de l’arrivée est élevée.
Perin : Plus l’habitude et le drive sont forts, plus le nombre de réactions jusqu’à l’extinction
sont élevé.
Conséquences du drive pour le comportement selon Hull :
- Le drive active la réaction la plus dominante (puisque pas spécifique).
- Le drive est donc fort, difficile d’apprendre une réaction non-dominante.
- Pas forcément un comportement manifeste (ex. raidissement de peur)
Conséquences pour la performance :
- La performance dans les tâches faciles augmente (une réaction dominante est bien
apprise ; habitude bien apprise) et invérsement, la performance dans des tâches
difficile diminue (une réaction dominante est mauvaise ; une habitude n’est pas bien
apprise).
- Les personnes non-anxieuses resolvent plus vite une probleme, mais en
conditionnement classique ce sont les personnes anxieuses qui apprennent plus vite.
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Le problème des études de Miller qui contredit Hull :
Le rat apprend à éviter un choc. Puis malgré l’absence de choc (drive), le rat apprend à ouvrir
la porte avec une vitesse croisante.
 Il y a donc des drives appris ! Le rat a associé le choc à la pièce blanche.
L’anxiété et l’apprentissage : Echelle pour mesurer l’anxiété : MAS. L’anxiété est un drive
appris. La force du souffle et le niveau d’anxiété détermine la force du drive.
Le rôle de l’incitation : Augmentation du nombre de boulette, accélération et invérsement.
Modification de la théorie de Hull par Miller et Crespi :
Deux sources du drive :
- primaire : induit par la privation
- secondaire : induit par l’association (peur)
Les forces des drives (anxiété + faim par ex. s’accumulent)
Comportement =
Drive *
pousse vers un but
Habitude
*
Incitation qui dépend de la
valeur du but(taille,saveur).
L’incitation tire l’ organism
vers le but.
Un modèle de conflit, Miller :
Si une réaction a des conséquences incompatibles : conflit approche-évitement. (Ex : Un rat
reçoit des chocs éléctrique pour pouvoir manger).
- La force de l’habitude augmente avec la réduction de la distance par rapport au but.
- L’approche est plus forte loin d’un but, et l’évitement est plus forte proche d’un but.
- La force de l’habitude augmente proche d’un but.
- Lors de l’évitement, les forces de l’habitude et du drive augmentent, parce que
l’anxiété est un drive appris.
- La tendance à l’évitement augmente de manière plus prononcée que la tendance à
l’approche avec la réduction de la distance par rapport au but.
En cas de conflit, l’approche à proximité du but se fera si la force du drive (dans la tendance
de l’approche) sera plus forte que la force du drive (dans la tendance de l’évitement).
Exemples :
- La force de traction pour éviter un choc est plus grand que la force de traction pour
s’approcher de la nourriture.
- La force de traction pour éviter un choc est plus élevée après un choc fort (drive élevé)
Un modèle de frustration :
Moins la distance est grande (par rapport au but), plus le resultats de la frustration est intense.
La frustration agit comme un drive.
Brown : L’agression augmente avec la réduction de la distance par rapport au but.
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Motivation et apprentissage, partie IIIa : La théorie de l’activation
Drive : réduction de la stimulation, mais problème car :
- Les individus préfèrent le plaisir plutôt que la réduction du drive.
- Il y a des comportements qui élèvent le niveau de la stimulation, curiosité.
- La privation de la stimulation est aversive.
- Les élévations modérées de stimulation fonctionnent comme renforçateurs.
Les organismes cherchent un niveau d’arousal optimal plutôt que l’équilibre.
La simulation optimale : arousal modéré (curvilinéaire (sur/sous stimulation)).
Nous recherchons continuellement le niveau optimal, grâce à la réduction ou l’élévation de la
stimulation.
Propriétés collatives : intensités, durée, nouveauté, complexité, …
La régulation de la stimulation :
- Exploration divertissante : (si hypostimulation) cherche stimuli nouveaux et
complexes.
- Exploration spécifique : (si hyper-stimulation) cherche stimuli familier.
Différences interindividuelles :
- Les introvertis sont plus excitables que les extravertis (cherchent stimulations).
- Les individus qui cherchent plus de stimulations ont une préférence pour les risques
(drogues, etc.). Hyp. actuel : Les différences en terme de sensation seeking reflètent la
différence dans le système nerveux central plutôt que des effets de la recherche de
stimulation optimale.
Les effets de l’excitation corticale (formation réticulée jusqu’au cortex) : Une excitation
modérée est le niveau optimal pour l’apprentissage et les comportements instrumentaux. Effet
au niveau de la conscience, affectivité, performance.
La privation de stimulation : La sous stimulation entraîne des effets non-adaptifs.
La loi Yerkes-dodson : U – inversé : Pour toutes les tâches, le niveau d’arousal optimal
(associé à la performance) est intermédiaire dans la gamme des niveaux possibles.
Pour tester cette loi, variable : caféine/sans, matin/soir. Ex : Arousal très élevé : caféine/matin.
Hull : Le niveau optimal est plus bas pour les tâches difficiles et plus élevé pour les tâches
faciles
Arousal général ou spécifique ?
Général mais trois systèmes différents :
- cortcal, autonome et comportemental.
Grande variabilité dans ces trois systèmes. Différences inter-individuelles : spécificité de la
réponse autonome, stéréotypie situationnelle.
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Motivation et apprentissage, partie IIIb : Apprentissage social et cognitif
Comportement intentionel : poursuite d’un but.
Mais selon spence, ces événements sont le résultats de conditionnement. Le drive soif
fonctionne comme un stimulus discriminatif pour aller à gauche (nourriture).
Tolman : Les rats renforcés pour la 1ère fois trouvent la sortie avec la même efficacité que
ceux qui ont été renforcés continuellement. Le béhaviourisme est défié (S=> cognition => R).
Les rats ont une cartes mentales. Les rats non-renforcés ont un apprentissage latent, il leur faut
une incitation. Les rats ont formé une attente d’incitation.
Reformulation de Hull : Tendance à la perf = f(Attente, Drive, valeur d’incitation)
Les rats prennent une décision avant le comportement : Purposeful behaviour. Rappel,
Efficacité du conditionnement anticipé.
L’apprentissage social: Potentiel du compt = f(Attente d’un renforçateur,valeur du but)
Attente : croyance d’une personne quant à la probabilité qu’un renforçateur sera la
conséquences d’un comportement spécifique dans une situation.
Attente spécifique // situation spécifique ou généralisée // beaucoup de situations.
L’attente, la valeur et le comportement :
- Attente :Plus une situation est nouvelle, plus l’importance de l’attente généalisée est
grande.
- Valeur du renforcement : 6 cat : reconnaissance, dominance, indépendance, protection
affection, confort physique.
- Détermination du comportement : Attente * valeur
- Si peu d’attentes concernant un but de haute valeur : troubles psychiques.
Différences interindividuelles dans la responsabilité personnelle : Locus de contrôle.
// Résignation généralisée des chiens: dépression humaine.
L’apprentissage par modelage, Bandura : (=conditionnement vicariant qui est généralisable)
- attention
- rétention
- reproductibilité du modèle saillant
- motivation
L’observation d’un modèle agressif entraîne plus d’imitations qu’un modèle non-agressif.
S’il y a une incitation, tous les enfants peuvent imiter le comportement observé. Il y a plus
d’imitation spontanée si le modèle était renforcés.
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Motivation et apprentissage, partie IIIc : Théorie du champ
Psychologie de la Gestalt : Situation- réponse.
Kolher : Réorganisation de la situation, Eureka. Contraire à Thordike (essai, erreur)
La théorie des champs, Lewin :
Le champ est la situation qui est constituée par la personne et par son environnement dans
leurs états actuels respectifs :
1. Chaque comportement est déterminé par l’état actuel du champs. (environnement)
2. L’espace vital représente la réalité psychologique et consiste en des entités qui
interagissent. (personne)
B = f(P, E)
P et E ont des propriétés structurelles et dynamiques.
1. Personne :
Région avec frontières plus ou moins perméable. Les régions sont associés à des tensions
(besoins). On cherche l’équilibre.
2. Environnement :
Le nombre de région est déterminé par le nombre de différenciation psychiques (représenté
par des comportements instrumentaux), il y a des changements. Locomotion entre les régions
lors de mouvements moteurs ou psychiques.
La valence d’un but :
S’il y aune tension, la région obtient une valence positive (approche) ou négative (évitement).
Va (G) = f (t,G) t=intensité du besoin, G = propriété du but (besoin d’aller au toilette, mais
sale).
La valence n’est pas une force, mais une région avec une valence devient le centre d’un
champs de force.
La dynamique du comportement :
Force = f (Va(G)/e) = (t, G/e), e=distance.
La force (//vecteur) augmente avec la réduction de la distance entre la personne et le but.
Les conflits :
Forces dans deux directions différentes, conflit. Champs de force chevauché :
- Ronflit approche-approche (tarte au pomme, tarte au cerise), instable. Peuvent être
résolu par tous les déterminants des forces (t, Va, e).
- Conflit évitement-évitement (région avec deux valences négatives, quitter le champs si
perméable)
- Conflit évitement-approche (Force de l’approche plus forte loin du but, et
invérsement)
La latence pour choisir entre deux alternatives positives < deux négatives.
Des tests expérimentaux :
Les effets de l’interruption. La tendance a reprendre le travail est plus prononcée si :
- but défini, tâche interresante.
- Interruption tard, possibilité de reprendre tôt.
Les effets de la substitution : Une tâche alternative (similaire, même valeur) réduit la tension
et donc la valence (si elle n’était pas trop élevée).
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Motivation et apprentissage, partie IIId : Les motifs de la motivation
La théorie de Murray : Perspective interactionniste
Le comportement est toujours le produit d’un besoin (20 need (inconscient) qui constituent la
personalité) et des propriétés des objets dans l’environnement (press : objectif ou subjectif).
Tat : Instrument pour mesurer la force d’un need. Le motifs sont implicites, mais les valeur
sont explicites (questionnaire) et prédisent les choix.
Les motifs (dispositions évaluatives) comme affects conditionnés :
Etablis par le conditionnement et les affects (honte/fierté). Gruope des motifs les plus
importants : motifs d’approche : le pouvoir, l’accomplissement, l’affiliation et un motif
d’évitement.
McClelland : Une taxonomie des motifs et de leurs incitations naturelles.
Des stimuli signe activement un vécu affectif central et une réponse de consommation qui a
une valeur pour l’individu.
Les motifs, les valeurs et le comportement :
Les effet directs des motifs sur le comportement :
- Orientation de l’attention
- Séléction par facilitation de l’apprentissage
- L’énergétisation des réactions efficaces pour l’approche et l’évitement.
1. Le motif d’accomplissement :
Désir de maîtriser et de relever des défis. Protestantisme, indépendance, motif
d’acomplissement des enfants, développement économique. Motif plus fort dans les pays
protestants.
Le motif d’accomplissement prédit : la consommation d’éléctricité, la croissance économique
et le nombre d’idées innovatrices. Plus chez la classe supérieur.
Le développement de la peur de l’échec :
- mères qui punissent les échecs
- mères qui choisissent des standards trop élevé
- mères qui veulent l’indépendance de l’enfant tôt.
2. Motif d’affiliation : Evitement de l’affiliation, peur d’être rejeté.
- Les individus ayant un fort motif d’affiliation mobilise plus d’effort pour la
communication, le nombre d’amis.
- Choisit des amis similaires que lui : peur d’être rejeté.
- Le motif d’intimité : besoin d’avoir des contact sociaux intense.
3. Motif de pouvoir : contrôle sur son environnement
- ce motif prédit l’agressivité, la consommation d’alcool, la responsabilité sociale
(frères ou sœurs plus jeunes).
- Au USA avant la guerre, motif de pouvoir plus fort que d’affiliation.
15
Motivation et apprentissage, partie IIIe : Théorie de la motivation de l’accomplissement
Niveau d’aspritation : Niveau choisi de la performance futur dans une tâche connue en
connaisance de la performance passée. Hoppe : Changement typique : Si succès,
augmentation de l’aspiration, et invéresement.
La théorie de la valence résultante, Lewin :
Le niveau d’aspiration est le résultat d’un conflit => locomotion dans la direction de
l’alternative qui se caractérise par une force plus élevée.
Détermination de Valence :
- succès anticipé a une valence positive (Vas), un échec anticipé à une négative (Vae).
- Le rôle de la difficulté de la tâche. La Valences positive (attractivité) d’un succès
augmente avec sa difficulté et la valence négative (aversion) d’un échec augmente
avec la facilité de la tâche.
Mais il y a une préférence pour les tâches intermédiaire parce que la potence (Po) est aussi
considérée :
Force résultante = (Vas*Pos) + ([-Vae]*Poe)
Po : Probabilité ou attentes subjectives quant aux résultats.
La théorie de la motivation d’accomplissement, Atkinson :
(Elaboration des théorie de Lewin, Murray et McClelland)
- Succès => Fierté.
- Echec => Honte
Ces émotions anticipées déterminent si un individu approche ou évite les activité en lien avec
l’accomplissement. Le comportement d’accomplissement est un conflit entre espoir d’accéder
au succès et peur de l’échec (calculé par le TAT).
- Tendance à accéder au succès (Ts) = Motif d’accomplissement (Ms)* Ps * Is
- Tendance à éviter l’échec (Tee) = Motif d’éviter l’échec (Mee)* Pe * Ie
Probabilité (Ps/e) : attente subjective.
Valeur incitative positive du succès (Is): Rapport inverse avec la probabilité du succès. La
fierté d’un succès augmente avec la difficulté.
Valeur incitative négative (Ie) : Rapport inverse avec la probabilité d’échec. La honte d’un
échec augmente avec lafacilité de la tâche. (Is=Pe)
La motivation résultante :
La tendance résultante (Ta) d’accomplissement est une fonction des tendances à apporcher ou
à éviter l’échec : Ta = Ts + Te
Comportement d’accomplissenement = Ta + motivation intrinsèque.
Des dérivations : (Si la probabilité subjective du succès est de 0,5 :)
Les personnes qui ont un Ms > Mee accéderont au succès, et invérsement.
Des prédictions : La tendance résultante (fonction curvilinéaire de Ps, u - inversé).
Les tendances se manifestent dans :
- l’intensité de la performances (Ms : meilleur performance)
- la persistance de la performance. (Ms plus longtemps)
- des préférences pour certaines tâches. (Ms > Mee : niveau intermédiaire (Ps = 0,4
plutôt que 0,5) . Mee > Ms : préférence affaibli pour le niveau intermédiaire plutôt que
pour l’évitement.)
- Les individus Mee > baissent leur niveau après un succès et l’augmentent après un
échec.
- Les femmes montrent une peur du succès, parce que l’accomplissement est
imcompatible avec leur rôle social.
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Motivation et apprentissage, partie IIIf : L’attribution de la motivation
Attributions (des échecs/succès) : croyances par rapport aux causes d’un fait observable.
Théories attributionnelles : Explication des attributions pour les processus motivationels.
L’individu est un chercheur naïf qui veut connaître les causes des événements pour augmenter
son contrôle. Les Relations causales ont des effets sur l’affect.
Weiner :
On attribue les échecs à quatre types de causes :
Locus Interne
Locus Externe
Stable
capacité
difficulté
Instable
effort
chance
Stabilité : attentes
Locus : émotions par rapport à l’évaluation de soi (fierté ou honte)
La version actuelle de Weiner :
Interne
Interne
Externe
Externe
Stable
Instable
Stable
Instable
Pas controlable
Capacité
Humeur
Difficulté
Chance
Controlable
Effort typique
Effort inhabituel Biais de
Aide
l’instructeur
exceptionnelle
La controlabilité a des effets sur les émotions à caractère social (culpabilité/colère)
C’est l’attribution plutot que le résultat qui détermine l’affect.
Critique d’Atkinson : On préfère des tâches intermédiaire pour avior l’information maximale
par rapport à ces capacités plutôt que pour satisfaire ses besoins hédonistes.
Le changements des attentes, Meyer : (Apprendre à attribuer les échecs aux causes variables)
- Attribution aux causes stables => l’attente de succès diminue
- Attribution aux causes variables => l’attente de succès reste relativement stable.
Le motif d’accomplissement et le style d’attributions, Meyer : Comparé avec le groupe Nach
fort, les Nach faible attribue le succès moins à la capacité et plus à la chance, mais les échecs
plus à la capacité et moins à la chance.
Le rôle de la diagnosticité, Trope :
Sur chaque niveau de difficulté on préfère des itmes diagnostiques. La préférence pour les
items diagnostiques augmente avec la force du Nach.
Des attributions rationnelles :
- Biais d’auto-complaiance : Attibuer les échecs au causes externe et variable (chance)
- Biais Acteur (externe), observateur (interne).
- Biais sexuel : Attributions des succès des personnes attractives du même genre à la
chance et de l’autre genre à la capacité. Concurrence.
Note :
- On attribue pas toujours, car coûteux
- Les événement négatifs, surprenants déclanche la surprise, et la surprise motive les
attributions.
- La validité de la théorie attributionnelles est limitée à quelques situations. Mais il reste
la possibilité de forcer des attributions pour avoir des conséquences motivationnelles.
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Motivation et apprentissage, partie IIIg : Les buts, le feedback et le comportement
But (état final): état conscient et désiré, mais les désirs n’ont pas nécessairement
d’accessibilité. Feedback (Conscience de l’état actuel). Comportement (Egagement, plan).
Auto-régulation : L’organisme répond à son propre comportement. (machine)
Les buts sont situés sur une dimensions de spécificité+ ou de globalités-.
Les buts ont des directions : approche ou évitement.
Le feedback a des conséquences affective : Approche, affect positif. Pas d’approche, négatif.
Effet des buts :
- Si préoccupation actuelle.
- L’engagement diminue si but atteint ou abandonné.
- Les préoccupations se manifestent dans les rêves.
- Les but (//performance) ont une fonctions régulatrice.
La théorie des buts, Locke :
Beaucoup de comportements sont dirigés par des buts conscients. Le contenu, l’intensité et le
feedback influence le comportement.
La performance (acquisition du but) dépend du contenu et de
l’intensité.
Effort
Spécificité
Engagement
Persistance
Difficulté
Focalisation
Complexité
Stratégie
Les conséquences motivationnelles :
- La tâches difficiles et spécifiques excitent les performences les plus élevées (Ex :
effort élevé).
- La performance augment avec l’engagement d’un but, qui augmente le renforcement
et la légitimité (efficacité du soi).
- Pour les tâches non complexes, la performance augmente directement avec l’effort et
la persistance. Les tâches complexes nécessite aussi l’application de stratégie.
- Les meilleures performances se manifestent si buts difficiles, spécifiques avec un
engagement élevé.
Le cycle de la bonne performance, Locke :
 Des but spécifiques et difficile
o si il y a engagement, feedback, efficacité de soi élevé, bonne statégie
 bonne performance
 S’il y a récompense
o Satisfaction
 Engagement élevé
 Maintien des performance
o Volonté d’accepter de nouveaux
défis.
Effet des buts généraux :
- Task involvement: développer la compétence (meilleure performance)
- Ego involvement : Ogtenir des jugements favorables (Ex : note)
But d’approche : Focalisation sur la promotion (meilleure quantité) Dépend des métiers
- But d’évitement : Focalisation sur la prévention (meilleure qualité)
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Motivation et apprentissage, partie IVa : La perspective humaniste de la motivation
La corruption de l’auto-détermination, Deci :
La récompense monétaire peut contrôler le travail à court terme (béhaviorisme) mais diminue
l’intérêt une fois qu’on est libre.
 L’individu préfère l’autodétermination, motivation intrinsèques.
Les effets de l’évaluation cognitive :
Si situation de contrôle : l’individu a l’impression de manquer de compétences, pas de
contrôle, donc baisse de l’intérêt. (Ex : récompense monétaire, surveillance, échéances.)
Si situation d’information : l’individu a l’impression d’avoir des compétences, du contrôle,
donc augmentation de l’intérêt.
Hrackiewicz : L’effet d’une récompense contingente sur la performance (Ex : feedback)
Si la récompense est contingente, elle ne diminue pas l’intérêt.
La motivation humaine selon la perspective humaniste :
Les humains ont d’autres besoins que les animaux. Ils cherchent autonomie et l’amélioration.
Forces innées : auto-réalisation, l’auto actualisation et amélioration de la valeur de soi.
Le Fonctionnement complet : Le soi réel = soi idéal
Autrui joue un grand rôle :
- regard positif inconditionnel : peu importe ce que la personne fait.
- regard positif conditionnel : Le soi réel est un mensonge, l’auto réalisation n’est pas
possible.
Le processus d’auto-actualisation, Maslow :
Ce n’est pas le regard positif inconditionnel mais la satisfaction des besoins
hiérarchique nécessaire pour le développement personnel.
- Besoins activé par la privation et un besoin d’existence activé par désir de se
développer.
- Il est possible de satisfaire un besoin partiellement pour accéder au niveau supérieur.
- Si tous les niveaux sont atteints, besoin d’existence (but ultime).
Physiologique > sécurité > amour > estime > REALISATION DE SOI
 Auto-actualisation, besoin d’existence (1% des individus)
o perte d’auto perception.
o Recherche satisfaction dans la fin et les moyens.
o Focalisation sur problème spécifiques.
Le besoin de compétences:
White : le but du besoin d’effectance est la compétence, le contrôle sur l’environnement.
DeCharms, deux croyances :
- Origine (motivation intrinsèque): agent causal de son comportement.
- Pion (motivation extrinsèque): contrôlé par forces extérieurs, pas d’auto
détermination.
Les standards de compétences :
- standard personnel : (7ans) préféré par enfants aux capacités élevées. Plus compétent.
- standard social : (10ans) capacités basses.
On peut entraîner les individus à utiliser le standard personnel pour l’auto évaluation, ce qui
va améliorer le concept des capacités.
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Motivation et apprentissage IVb, La compétence, le contrôle et la résignation :
L’efficacité de soi, avoir du contrôle, Bandura :
Quatre sources d’informations pour estimer leur efficacité :
- Performance dans le passé.
- Feedback vacariant, d’autrui.
- Persuasion verbale.
- Feedback physiologique.
Calculable grâce à un questionnaire, effet très positifs.
Les aspects (difficile, facile) d’une tâche et l’efficacité de soi, Cevrone :
La focalisation sur la difficulté diminue l’efficacité de soi. La persistance correspond à
l’efficacité de soi.
Le désir et l’illusion de contrôle :
Keinan : Les individus ayant un fort désir de contrôle ont tendance à manifester des
comportements superstitieux face au stress.
Langer : Le motif de maîtriser l’environnement entraîne l’illusion de contrôle (choisir le billet
au Lotto).
Taylor : La plupart des individus surestiment leurs capacités, leur contrôle, leur avenir.
La théorie de réactance psychologique face à la restriction de liberté, Brehm :
Force pour rétablir la liberté : Etendue de la menace, importance de la liberté, attentes quant à
la capacité de la rétablir.
La sensation que le contrôle est menacé déclenche la motivation pour rétablir le contrôle.
Explication à la résignation apprise es chiens de Overmier :
Effet du training : abandon //dépression. Généralisation de la résignation.
Une explication : En absence de contingence entre comportement et réponse, la personne croit
qu’elle est impuissante. La résignation apprise est un déficit motivationnel qui consiste en
l’attente de manquer de contrôle.
Etude de Hiroto: La perte de contrôle dans une tâche est généralisée à l’autre tâche.
Quand la réactance, quand la résignation ?
Le besoin de contrôle déclenche la réactance si la liberté est défiée, mais le training à
l’impuissance entraîne une attente de manque de contrôle. Il s’ensuit la résignation.
L’importance du renforcement amplifie l’effet.
Explication attributionnelle de la résignation, Abramson :
La résignation se manifeste si on attribue des événements négatifs à des causes qui sont
internes, stables et globales. Ce patron peut entraîner la dépression (anxiété, appétit, ...).
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Motivation et apprentissage, partie IVc : Intentions et volitions
Motivation (//considération) => Intention => Volition (//exécution)
Psychologie de la volonté, Ach :
Conflit entre associationnisme « tul – cre » (manipulable par l’habitude) et déterminisme « tul
– mul » (mesurable par la latence des réactions). Plus la détermination est spécifique, plus la
réalisation est efficace et rapide. On peut donc augmenter la force d’une tendance à l’action
par une résolution.
Lewin : La force d’action dépend de la force du besoin. Impossible de l’augmenter par la
volonté. La base du comportement est toujours la motivation.
La motivation et l’auto régulation :
Auto regulation: feedback. L’auto contrôle se réfère au contrôle de soi, à la tentative de
diriger ses pensée et comportements de manière volontaire.
Le délai de gratification, Mischel : Le désir est le plus facilement contrôlable si l’objet n’est
pas présent. Les enfants utilisent des stratégies pour penser à autre chose.
Un modèle du contrôle de l’action, Kuhl :
Le contrôle de l’action se rapporte à la capacité de réaliser un but, poursuivre un but. Il faut
quatre conditions pour que l’attention soit réalisable:
- difficulté de la tâche (volition)
- Contrôlabilité de l’action
- Orientation vers l’action vs. l’état (un des facteurs est inconnu). Il faut connaître :
o L’état actuel
o But
o Divergence entre les deux
o Actions alternatives pour réduire la divergence.
Cf : échelle de Kuhl
- Stratégie pour l’autocontrôle (contrôle de l’attention, des émotions, …)
Vers l’état : attribution. Dépressif face au stress.
Vers l’action : pas de déficit motivationnel après échecs non-contrôlable.
Si l’individu n’arrive pas à désactiver une intention non réalisable : déficits psychiques.
Le processus du contrôle de l’action commence avec l’intention et finit avec une évaluation
de l’action après qu’un but soit atteint.
Le modèle des phases d’action, Heckhausen :
De l’intention jusqu’au but. (Le modèle « Rubicon »)
Phase d’action :
Etat mental :
1. pré décision
Stade de délibération
2. pré action
Stade d’implémentation (planification) : Entraîne
l’optimisme !
3. action
Stade d’action (exécution)
4. post action
Stade d’évaluation
Les états mentaux et le contrôle, Gollwitzer : L’état mental d’implémentation entraîne le
sentiment d’avoir du contrôle (illusoire).
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Motivation et apprentissage, partie IVd : L’intensité de la motivation
L’intensité se réfère à l’effort.
Tolman : Principe de l’effort minimal, on choisit toujours le chemin le plus court.
Hull : La loi du travail minimal, on choisit l’habitude la moins laborieuse.
Ach : La loi de la difficulté de la motivation, l’intensité augmente avec la difficulté pour
atteindre le but.
L’effort et l’extinction, Mowrer : La durée de l’extinction diminue avec l’effort qui est
nécessaire pour presser le levier.
La théorie de l’intensité de la motivation, Brehm :
L’intensité de la motivation correspond au niveau de difficulté subjective, tant qu’il est
considéré comme possible (//difficulté) et utile (//motivation potentielle).
La première phrase se réfère à la motivation potentielle (qui est entre autres déterminée par
l’importance du succès).
La deuxième phrase se réfère à la motivation actuelle ou bien à l’intensité de la motivation
(qui, dans le cas d’une difficulté pas fixée ou pas claire, est déterminée par la motivation
potentielle).
La motivation potentielle ne détermine que le maximum de la motivation actuelle (effort
maximal) et ne correspond pas forcément à la motivation actuelle.
Plus il y a d’effort, plus la valence est élevée (=valeur subjective).
Wright :
- La réactivité cardiovasculaire et l’attractivité du succès montrent le patron prédit.
- L’attractivité est déterminée par la difficulté du concours.
- Il y a une relation compensatoire entre capacité et effort : L’effort peut compenser la
capacité jusqu’à ce que la difficulté semble trop élevée.
- La réactivité cardiovasculaire montre le patron prédit.
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Motivation et apprentissage, partie IVe : Le rôle du soi dans la motivation
Produit par l’interactionnisme symbolique (= le feedback des autres).
Deux aspects du soi : Connaisseur (affectif) et connaissance (concept du soi)
L’individu cherche à être son soi idéal grâce à l’acquisition de l’identité (profession),
l’augmentation de l’estime de soi.
La théorie de conscience objective de soi (COS), Duval :
Les divergences entre l’état actuel et les standards situationnels (idéal), produisent un état
d’excitation aversive, qui entraîne des tentatives pour réduire la divergence.
Réduction de la divergence :
- atteindre le standard
- éviter du stimulus déclenchant l’état de COS. (miroir)
Si l’on dispose des standard, plus d’honnêteté, de comportement pro-sociaux, de
performances, mois d’agressivité, moins de discrimination.
Un modèle cybernétique de la COS, Carver : En état de COS, se plier au modèle saillant est
inné et automatique. (N’est pas motivé par le but de réduire l’affect négatif)
- comportement comparé au standard
- Engagement jusqu’à ce que le standard soit atteint. Pas d’engagement si objectif
impossible.
- Diminution de la divergence signalée par le vécu affectif
Problème : il n’a pas été démontré que la COS facilite une perception objective du soi.
Le rôle des attentes, Carver : Si l’attente est élevée, la COS (miroir) entraîne la persistance. Si
l’attente est basse, la COS entraîne le désengagement.
La théorie de la dissonance cognitive (état de motivation aversive), Festinger :
La force de la dissonance dépend :
- de l’importance des cognitions
- de la proportion des liens dissonants par rapport au nombre total des liens.
Pour réduction de la dissonance, on peut :
- rajouter des cognitions consonantes.
- Enlever les dissonantes
- Les substituer
- Banaliser les cognitions.
La dissonance de la faim : Sans récompense, on réduit la dissonance en réduisant la sensation
de faim.
La théorie de la complémentation symbolique de soi : (diplôme)
Si on manque de symbole on a des comportements de symbolisation de soi, autrui doit en être
conscient, caractère égocentrique.
Exp : Les participants qui ont été interrompus décrivent moins d’erreurs commises par eux.
L’auto-handicap : Pour protéger leur estime, les individus préfèrent une situation qui n’est pas
favorable. On consomme des drogues, dit qu’on n’y met pas d’effort, préfère compétition
avec gens plus forts. (Attribution externe, mieux pour l’estime de soi)
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Motivation et apprentissage, partie IVf : Le comportement pro-social
Incitation sociobiologique : Protection du pool génétique.
Incitation sociale : Déclenche des sentiments positifs (hédonisme).
Appris par le conditionnement.
Le modèle d’excitation-frais-récompense, Dovidio :
Forme de l’aide (aide directe, indirecte, fuite, orientation aux normes) =
Excitation (affect négatif face à la détresse) + Coûts (temps, effort) et bénéfices (respect)
1. L’hypothèse d’empathie-détresse : Les individus s’engagent dans des comportements prosociaux pour régler leurs états d’humeur. (Aider maintient ou augmente affect positif.
Réduction de l’aide si elle entraîne des conséquences négatives). On n’aide pas forcément.
2. L’hypothèse d’empathie -altruisme: Mais l’empathie provoque la pitié. Donc
comportement égoïste. On aide forcément.
L’altruisme, Toi : Si l’empathie est élevée, on aide même s’il est facile de fuir. Si l’empathie
est faible, on fuit si possible.
L’effet bystander (meurtre): La probabilité d’aider augmente si le participant est seul.
Il faut dépasser ces 5 étapes pour aider :
1. Percevoir
2. Interpréter
3. Assumer la responsabilité
4. Savoir comment aider
5. Décision
La perspective attributionnelle (contrôlabilité), Weiner : On aide si la victime n’est pas
responsable pour sa misère.
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Motivation et apprentissage, Partie IVg : L’agression
Tentative de nuire à autrui (violences, insultes)
= comportements agonistes chez les animaux (prédation, attaque, défense)
Comportement déclenché par des stimulus-clef.
Variables biologiques qui jouent un rôle : (mais pas encore clair)
- gènes
- hypothalamus
- testostérone/sérotonine
La chaleur et l’agression, Anderson : Le nombre de crimes violents augmentent avec la
chaleur puis tombe. La stimulation aversive renforce l’effet de colère (réduit la COS ?).
L’hypothèse de la frustration-agression, Dollard : La frustration active le drive d’agression.
L’agression a un effet cathartique (réduction du drive)
- Le nombre de meurtre augmente avec la baisse du prix du coton.
- L’irritabilité augmente avec les baisses économiques.
Problème :
- meurtre pour l’argent.
- Obédience.
- massacres idéologiques.
La frustration entraîne le plus souvent la résignation plutôt que l’agression.
La frustration et la responsabilité, Geen : La responsabilité de B augmente l’agression, mais
elle est déjà manifeste après une frustration en dehors de la responsabilité de B :
L’effet des armes, Page : L’agression est plus forte en présence d’un stimulus associé avec
l’agression.
Une théorie néo-associationniste :
Stimulation aversive => affect négatif (colère/peur) => associations mentales (agression/fuite)
L’impact des jeux vidéo violents
Grandes théories pour expliquer l’agression :
- Psychanalyse : Pulsion que le moi interdit. Agression a une fonction cathartique.
- Apprentissage : Réactions renforcées, modelage.
- Ethologie : Instinct naturel indispensable à la survie. Fonction cathartique.
- Evolutionnaire : Homme, Maximisation du pool génétique.
- Normes : Réactions à la violation des normes internalisées au cours de la socialisation.
- Attributions : Le dommage causé par autrui est attribué à une cause contrôlable.
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