Samedi 21 juin 2008

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Samedi 14 janvier 2012
Numéro 55
BULLETIN D’INFORMATION DU G.M.P.A.O.
Groupement Midi-Pyrénées des Amateurs d’Orchidées – Siège social : 10 allée d’Oloron - 31770 Colomiers
http://www.gmpao.org/ –  : 05.61.80.58.65
Rédaction de Caroline Caussé, Secrétaire générale et relecture de Denise Roucoule, Présidente
Sommaire
prismatocarpa x Encyclia fragrans, Maxillaria tenuifolia,
Miltonia spectabilis var. moreliana, Miltonia warscewiczii,
Pescatorea dayana, Paphiopedilum « Shin-Yi Heart x Hung
Shang Colour », Phalaenopsis mannii, Phalaenopsis
stuartiana et Pomatocalpa acuminata.
1- Le Mot de la Présidente………………………….…………….1
2- La Gazette……………………………………….......1 et 2
3- LesOrchidées dans l’Evolution…...…….……......….2 à 5
4- La Présentation de Plantes.………………….....…….....5
Commandes Groupées
Plantes
Notre Prochaine Réunion
Notre prochaine réunion mensuelle se tiendra le 11 février à
14h00, à la Banque Populaire Occitane, 33 avenue Georges
Pompidou à Balma.
Ce sera l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle (voir
convocation et annexes ci-jointes). Suivront ensuite la
collation, la présentation des plantes ainsi que le tirage de la
tombola.
Aujourd’hui, date butoir pour les commandes en Malaisie
(livraison fin mars/début avril) et en Colombie (livraison
début juin).
Date butoir pour la commande chez Nardotto le 11
février, livraison à la réunion de mars..
La liste de chez Orchids & More vous sera
communiquée dès que possible.
Appel à Candidature
Fournitures
Le mois prochain se tiendra notre Assemblée Générale
Annuelle avec l’élection des membres du C.A. Les nouvelles
candidatures sont ardemment souhaitées. Participer au Conseil
d’Administration, s’est s’investir un peu plus dans notre
association.
Vous pouvez vous inscrire pour une commande groupée
de Sphaigne de type Gold chez Chiloé (les prix indiqués
tiennent compte des – 25 % sur le prix public). Il y aura un
supplément pour le port.
Nota : la Gold, de qualité supérieure, n’est disponible qu’en
paquets de 5 Kg.
Fabrice Lacour nous indique qu’il peut obtenir de
l’Orchiata, écorce de Pinus radiata de 3 à 6 et jusqu’à 18 à
25 mm de diamètre ainsi que peut-être de la Sphaigne de
Nouvelle Zélande. Lors de la réunion de février, il nous
portera un échantillon et nous en dira un peu plus sur les prix.
Secrétariat : Caroline Caussé, notre Secrétaire depuis
2008, qui avait succédé à Etienne du Trieu, ne sera plus
disponible le samedi et de ce fait ne pourra plus assurer la
prise de notes lors des réunions et ainsi réaliser le compte
rendu correspondant. C’est pourquoi, nous espérons vivement
qu’une personne se proposera et ceci dès le mois prochain
pour la suppléer lors de ses absences.
Le Mot de la Présidente
Bibliothèque
Fondé en octobre 1984 par un petit groupe de passionnés
d’orchidées indigènes, notre groupement entre en 2012, dans
sa 2ème année. En plus de mes meilleurs vœux à chacun d’entre
vous, je souhaite aussi une longue vie à notre association en ce
début d’année.
Hervé Pons rappelle que les ouvrages de la bibliothèque sont
disponibles à chaque réunion sur commande en le contactant.
Librairie
A la fin de l’été, « L’Ami des Jardins » a sorti un nouveau
numéro spécial sur les orchidées. Ce hors-série ne fait pas
double emploi avec le précédent car on peut y trouver conseils
pour genres/espèces moins courants.
Un livre intéressant pour donner envie aux débutants de passer
à une vitesse un peu supérieure. Le G.M.P.A.O. en a
maintenant à la vente au prix de 7.00 € (s’adresser à Denise
Roucoule).
COMPTE RENDU DE LA RÉUNION
DU 14 JANVIER 2012
La Gazette
par Denise ROUCOULE
Nouveaux Adhérents 2012
Bienvenue à Evelyne et Michel Tocque de Plaisance du
Touch (31) qui nous ont rejoints en tout début d’année.
Bienvenue également à Marie-Dominique Méresse-Doré
qui, après de nombreux contacts depuis la Normandie où elle
résidait, fait maintenant partie de nos adhérents depuis qu’elle
s’est installée à Castelginest (31).
Manifestations
Nous avons été contactés :
Par une nouvelle association columérine « Plantes en
Folie », fondée par les jardiniers de la ville de Colomiers (31).
Ils organisent leur 1ère foire aux plantes le dimanche 18 mars
au Parc Duroch et souhaitent notre présence pour informer le
public sur les orchidées indigènes et exotiques.
Nous rend visite pour la 1ère fois une adhérente de 2010,
Claude Poëy-Oliva qui travaille encore en Martinique.
La jardinerie Truffaut de Balma organise une opération
Orchidée qui débutera le samedi 28 janvier et durera 3
semaines. Ils souhaitent notre présence pour faire découvrir
au grand public « d’autres » orchidées exotiques ainsi que les
orchidées indigènes.
Tombola
Commandées chez L’Orchidium, 13 plantes composent
la tombola : Bifrenaria tyrianthina, Bulbophyllum crassipes,
Coelogyne dayana, Christensonia vietnamica, Encyclia
1
Site Internet
Livres
Notre hébergeur ayant cessé toute activité nous sommes en ce
moment en train de migrer sur un nouveau serveur ce qui
prendra environ 72h.
Nouveautés :
Vient de paraître aux éditions PLB « Orchidées des
Antilles » écrit par Philippe Feldmann. 20 €.
Les Orchidées dans l’Evolution
par Guy DURRIEU
Pour commencer, considérons d’abord comment se
situent les très grands groupes d’êtres vivants les uns par
rapport aux autres. En simplifiant, on sait que les organismes
cellulaires ont très tôt divergé, entre trois directions, l’une vers
les protistes, la seconde a donné naissance aux animaux et
champignons et la troisième les végétaux. Dans ce dernier
ensemble, les plantes vertes, dans lesquelles se trouvent
évidemment les Orchidées, se sont séparées des algues rouges
et brunes.
Les débuts
Les premières plantes terrestres sont sorties des flots
il y a moins de 500 millions d’années en même temps
qu’apparaissaient les premiers vertébrés (poissons). Il faudra
attendre 150 millions d’années de plus (Dévonien) pour voir
les premiers arbres. On date la naissance des plantes à graines
à la fin du Trias vers moins 220 millions d’annéess, mais elles
n’ont connu leur plein épanouissement qu’au Crétacé, il y a
une centaine de millions d’années, les Orchidées apparaissant
probablement vers moins 80 millions pour se diversifier
pendant l’ère tertiaire. Enfin, pour conclur,e est apparue une
espèce nouvelle, qui joue un rôle important dans la
connaissance et la diversification des orchidées,
l’Orchidophile, mais cela ne date que d’à peine 300 ans.
C’est une très longue histoire de plus de 1,2 milliards
d’années (ère Précambrienne). On peut retracer l’histoire de
leur évolution à travers quelques types. Les premières plantes
terrestres qui annonçaient nos plantes actuelles car elles
avaient des vaisseaux conducteurs de la sève
(plante
vasculaire) sont connues par des fossiles de plus de 475
millions d’années. Cooksonnia ou Aglaophyton étaient
constitués de quelques tiges rampantes plus ou moins
souterraines sur lesquelles se dressaient des axes terminés par
des sporanges. Un point important à noter est l’association de
ces plantes avec des champignons tout à fait analogues aux
mycorhizes de beaucoup de nos plantes modernes. Ensuite, sur
l’Asteroxylo,n sont apparues des expansions latérales qui
annoncent la feuille. Son allure rappelle celle de nos
Lycopodes actuels.
Le développement des tissus ligneux permet aux
plantes de prendre de grandes dimensions, la végétation du
Carbonifère est caractérisée par la présence de forêts peuplées
de fougères et de prêles arborescentes. Mais certaines de ces
« fougères » n’en sont pas, ce sont les ancêtres de nos
Gymnospermes, elles représentent les premières tentatives
vers la graine, portant de gros ovules sur leurs frondes.
Dès le Permien existent parmi les gymnospermes des
formes qui ressemblent, par leurs cônes et leur feuillage, à nos
conifères actuels. D’autres, abondantes à cette période ont
totalement disparu depuis ou ne sont plus représentées que par
un tout petit nombre d’espèces, tel le Ginkgo qui semble
inchangé depuis le Jurassique ou bien les Cycas. Toutes ces
plantes ont la particularité d’avoir leur ovule à nu, sans aucune
protection.
Les Angiospermes
Un fossile du Trias (220 millions d’années),
découvert il y a peu, fait remonter très haut le début des
Angiospermes que pendant longtemps on ne situait qu’à la
base du Crétacé. Le Sanmiguela montre en effet de véritables
carpelles dans lesquels sont enfermés les ovules. Ces carpelles
possèdent un stigmate sur lequel se déposait le pollen. Il n’y a
plus contact direct entre celui-ci et l’ovule comme c’était le
cas chez les autres plantes. Mais Sanmiguela ne peut être
rapproché d’aucune Angiosperme actuelle. Un autre fossile
plus jeune de 20 millions d’années montre aussi une
inflorescence femelle portant de nombreux carpelles. Ce
Schmeissneria montre une analogie frappante avec certaines
Aracées actuelles, tel le Spathiphyllum des fleuristes, même
s’il s’agit là aussi d’une plante systématiquement bien
différente. Et on est toujours à la recherche du chaînon
manquant qui enracinerait les Angiospermes dans un groupe
fossile.
Les études de phylogénie sur les Angiospermes, en
particulier grâce à la biologie moléculaire, ont montré que la
subdivision classique entre Mono et Dicotylédonne était très
simplificatrice. En réalité, les Monocotylédones, qui
renferment les Orchidées, ne représentent qu’un rameau
tardivement détaché de l’ensemble des autres Angiospermes.
Tout à fait à part de cet ensemble, le genre Amborella, plante
de Nouvelle Calédonie, est le dernier représentant vivant des
Angiospermes les plus primitives. Se détachent ensuite de
l’arbre deux ensembles de familles possédant des caractères
relativement primitifs, les Paléoherbes (Pipéracées,
Nymphéacées…) et les Magnoliidées (Magnolia, Laurier…).
Monocotylédones et le reste des Dicotylédones constituent
l’aboutissement actuel de l’évolution.
Les Orchidées
Si l’on regarde maintenant la place des Orchidées
dans l’arbre phylogénique des Monocotylédones on constate
qu’elles occupent une position intermédiaires entre les Liliales
(Lys, Tulipe…) et les Asparagales (Asperge, Narcisse,
jacinthe…).
2
On ne possède aucun fossile de plantes pouvant
ressembler à une orchidée. Cependant on a trouvé récemment,
incluse dans de l’ambre de la République Dominicaine, une
abeille portant sur son dos un grand nombre de pollinies,
provenant d’une Orchidée, tout à fait analogues à celles de nos
plantes modernes.. Cet ambre est âgé de 20 millions d’années,
mais les datations par la biologie moléculaire indiquent une
origine bien plus ancienne qui se situerait dans les Crétacés, il
y a environ moins 80millions d’années. Les premières
Orchidées ont pu être broutées par les Dinosaures
Quels sont les caractères originaux qui distinguent les
Orchidées des Monocotylédones voisines ? Les plus
marquants concernent la structure de la graine, le type de
mycorhize et la structure de la fleur.
Les graines sont minuscules, à peine plus grosses
que des spores de fougères. Elles sont donc très facilement
dispersées par le vent. Cela constitue évidemment une très
bonne adaptation à la vie épiphyte puisqu’ elles seront
facilement emportées vers des supports potentiels. Il est
intéressant de comparer cette graine à celle des autres
Angiospermes. A leur différence, il y a avortement de la
double fécondation, l’œuf albumen dont le rôle est
d’accumuler des réserves ne se développe pas. La plantule
arrête son développement à un stade très précoce et se
présente sous la forme d’une masse cellulaire indifférenciée.
La germination de cette graine est tributaire de
l’envahissement par un champignon mycorhizien qui lui
apportera les substances nutritives nécessaires à sa croissance.
Le champignon s’installe dans les tissus superficiels
du protocorme puis des racines où il persistera pendant toute
la vie de la plante. Il forme des pelotons de mycélium inclus
dans les cellules tandis que des filaments vont explorer le
milieu extérieur. Cette mycorhization est très différente de
celle des familles de Monocotylédones voisines. Celles-ci ont
des endomycorhizes à arbuscules identiques à celles qui
accompagnent un très grand nombre de plantes depuis leur
installation sur la terre ferme (les Gloméromycètes) il y a
plusieurs centaines de millions d’années. Celles des Orchidées
d’un type très différent sont dues à l’association avec des
champignons d’un autre groupe beaucoup plus récent, les
Basidiomycètes. Beaucoup d’entre eux, aux fructifications de
petite taille sont des décomposeurs qui vivent dans l’humus ou
sur les bois morts. L’orchidée récupère ainsi une partie de la
nourriture qu’ils puisent sur ces substrats.
Dans le cas des espèces achlorophylliennes, la vie de
l’orchidée adulte repose entièrement sur les apports du
champignon Ici son rôle est complexe car le partenaire en jeu
est une espèce ectomycorhizienne qui vit en symbiose avec un
arbre forestier. Le champignon bénéficie de la part de l’arbre
d’un apport de glucides (sucres) dont une partie est récupérée
par l’orchidée. Le champignon joue donc le rôle
d’intermédiaire entre arbre et orchidée.
Pour comprendre la structure de la fleur il faut partir
du modèle de départ qui est celui commun à beaucoup de
monocotylédones : un périanthe sur 2 cercles concentriques
avec 3 pièces sur chaque verticille. Deux verticilles de 3
étamines chacun et un ovaire de 3 carpelles soudés.
-3-
Une première différentiation concerne le périanthe interne (les
pétales), l’une des pièces prend une forme différente des 2
autres, c’est le labelle. Cela s’accompagne le plus souvent du
phénomène de résupination qui fait pivoter la fleur de 180°
pour amener le labelle en position antérieure. A partir de là, on
peut observer 2 directions principales d’évolution. Dans le
premier, il ne subsiste qu’une étamine du rang externe et 2 du
rang interne qui se soudent plus ou moins complétement
(Neuwiedia). L’étamine externe est réduite à un staminode
stérile chez Apostasia et Les Cypripédiées et, dans ce dernier
cas, l’ensemble staminal se soude avec le stigmate au sommet
du pistil (gynostème). Dans le 2ème cas, qui concerne toutes les
autres Orchidées, il ne subsiste qu’une étamine externe
(accompagnée ou non de 2 staminodes du rang interne) soudée
au stigmate pour former un gynostème de structure différente
de celui des Cypripédiées.
On peut observer de nombreuses variations dans la forme et la
taille des différentes pièces florales :
Fleurs de grandes dimensions (Cattleya) ou au contraire
minuscules (Chamaeangis)
Labelle démesuré par rapport aux autres pièces (Brassavola,
Himantoglossum)
Ou bien pétales et labelle très réduits cachés par de grands
sépales (Masdevalia).
Labelle orné de poils ou de cils ou même frangé
Labelle en sac des Cypripédiés…
Un aspect remarquable de l’évolution des orchidées
est celui des mécanismes de pollinisation. Le plus souvent
effectuée par des insectes, elle a donné lieu à des coadaptations souvent très spécifiques : une espèce d’orchidée
donnée est pollinisée par une espèce d’insecte donnée. Les
phénomènes de mimétisme ont joué un grand rôle dans des
mécanismes d’attraction nutritionnelle ou sexuelle par signaux
olfactifs et visuels.
Il faut rappeler que Darwin a consacré un ouvrage
aux « inventions des Orchidées » pour être fertilisées par les
insectes. Plusieurs cas lui servent d’argument pour illustrer ses
vues sur l’évolution par sélection naturelle. C’est par exemple
celui des Angraecum qui attirent des papillons par le nectar
produit dans leur éperon. Il avait prévu que, dans le cas de
l’Angraecum sesquipedale de Madagascar, il existait
forcément un papillon dont la trompe serait aussi démesurée
que le long éperon de cette fleur.
Il y a des cas de mimétisme alimentaire où l’Orchidée
ressemble à des plantes très mellifères (notre orchis globuleux
avec le trèfle des champs) ou productrice de pollen abondant
(Pheladenia australiens avec d’autres monocotylédones). Les
ponctuations noires sur les sépales de certains Papiopedilum
attirent des mouches Syrphides qui croient y voir des
pucerons, leurs proies habituelles.
La coadaptation Ophrys-apiidés, souvent très
spécifique, est bien connue. Ce leurre sexuel, qui fait appel à
des signaux olfactifs (phéromones) et visuels se retrouve chez
d’autres genres d’Orchidées. Par exemple, chez les
Chilloglottis d’Australie, le labelle porte une grosse
excroissance noire qui mime tout à fait le corps de la femelle
aptère d’une guêpe Neozeleboria.
Le chargement des pollinies sur le corps de l’insecte
visiteur peut aussi se faire par projection. Darwin avait déjà
étudié le cas des fleurs mâles de Catasetum. Une pression
légère sur les longues expansions du gynostème (rostellum)
libère les caudicules, élastiques, repliés sur eux-mêmes. Les
caudicules se détendent brutalement et peuvent expédier les
pollinies jusqu’à un mètre.
Pour bien comprendre l’évolution de ces plantes, il
est important de connaître aussi les transformations
géologiques qui se sont produites durant cette évolution. Elle a
commencé à se dérouler durant le secondaire alors que les 2
super-continents, Gondwana au Sud, Laurasie au Nord
commencent à se séparer et que l’Inde quitte l’Afrique et
entame sa migration vers le Nord. On comprend pourquoi les
Orchidées, qui ont commencé leur différenciation peu après,
soient présentes sur tous les continents, n’évitant que les
régions désertiques.
Un exemple particulièrement intéressant pour suivre
les phénomènes d’évolution est l’exemple donné par les
-4-
Bulbophyllum. Leurs ancêtres ont commencé à se différencier
avant l’éclatement du Godwana, dans un espace qui serait
représenté par l’Amazonie et le Congo. De là, une lignée s’est
installée à Madagascar, tandis que plusieurs autres ont dérivé
avec l’Inde pour coloniser l’Asie du Sud-Est puis les iles
indonésiennes. Ce genre s’est diversifié d’une façon
exubérante dans les diverses parties de son aire de dispersion.
En partant de fleurs aux formes que l’on pourrait qualifier de
« classiques » pour une Orchidée, avec, bien sûr, quelques
fantaisies de couleurs.
Tout d’abord des variations importantes dans la
forme de l’inflorescence. Fleurs isolées, mais le plus souvent
en épis, très lâches ou au contraire très denses. Avec des
formes au rachis très épaissi ou aplati, portant des fleurs
minuscules. Cette inflorescence peut se condenser en ombelle,
qui devient dissymétrique dans le sous-genre Cirrhopetalum.
Une autre tendance, qui se retrouve dans plusieurs
lignées parallèles, consiste dans l’allongement des sépales qui
peut devenir exagéré.
En conclusion, on peut remarquer qu’à partir d’un
modèle de base, l’évolution n’a pas été linéaire mais au
contraire a divergé dans différentes directions, ce
buissonnement a donné une grande variété de formes : la
biodiversité découle de l’évolution. De plus, cette biodiversité
implique simultanément des organismes très différents les uns
des autres et dont les vies sont étroitement associées par des
relations très diverses. Nous avons vu comment Orchidées,
champignons, insectes et mêmes arbres sont intimement
associés. La protection et la sauvegarde de l’un nécessite celle
de tous les autres.
Tous nos remerciements à Guy Durrieu pour son passionnant exposé.
..
Présentation de Plantes
Walter WIRBS
Barkeria whartoniana
Cambria hybride
Costa Rica, Venezuela, Mexique et Guatemala
Marie-France DAVICO
Lycaste « Auburn x Highland Peak »
Amérique latine
Jean-Christophe HANNACHI
Maxillaria ochroleuca
Pérou
Francis BERINGUIER
Oncidium maculatum
Oerstedella centradenia
Mexique et Guatemala
Nicaragua, Panama et Costa Rica
Denise ROUCOULE
Ida fimbriata
Masdevallia tovarensis
Bolivie, Equateur et Colombie
Venezuela
-5-
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