Evaluation de psychologie

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Psychologie
I-Définition :
La psychologie est la science qui étudie les comportements d’un
organisme.
II- champs d’application :
La psychologie moderne se divise en plusieurs spécialités :
a- La psychologie de la perception :
Etudie les sens et les phénomènes sensoriels en général.
Etude des phénomènes psychiques liés aux sensations et aux perception
s,généralement en lien avec le temps.
Action de percevoir par les organes des sens : La perception
des couleurs
Saisir quelque chose par les organes des sens : Percevoir les
odeurs.
b- La psychologie de l’apprentissage :
la psychologie de l'apprentissage est un champ de la psychologie qui
s'intéresse particulièrement aux processus d'apprentissage, ou comment
l'homme est capable de développer de nouvelles
attitudes,connaissances et compétences (savoir-être, et savoir-faire) sur
le plan de l'acquisition comme de l'invention.
c- La psychopathologie :
- La psychopathologie (des mots grecs : psukhê, « âme »
et pathos, maladie) est l'étude des troubles psychiques par la
psychologie, la psychiatrie ou la psychanalyse.
-01-C’est l’étude des troubles du psychisme ou encore des troubles
mentaux.
Il ne doit pas être confondu avec le terme de psychopathie,
Un sous-type du trouble de la personnalité antisociale.
d- La psychologie des émotions :
S’occupe des émotions telles que la crainte, la tristesse, la
colère.
Emotion ;
commotion, ébranlement, émoi, excitation, frisson,
saisissement,sensation, trouble
Antonymes : calme, sérénité
e- La psychologie de la personnalité :
La psychologie de la personnalité est une branche de
la psychologie étudiant la personnalité et les différences
individuelles.
La "personnalité" peut être définie comme étant un processus
dynamique et organisé de caractéristiques chez un individu
influençant uniquement sa cognition,
ses motivations et comportements durant de nombreuses
situations variées.
-02-
Cognition
connaissance, conscience, doctrine, épistèmê, érudition, gnose,lumières
, omniscience, science
Antonymes : ignorance
f- La psychologie différentielle et la psychométrie :
La psychologie différentielle est l'étude des
différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui
concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au
sein d'un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un
même individu dans des situations, contextes différents) et la
variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe,
milieu social).
Variabilité entre individus : l'intelligence]
À l'origine, l'intelligence était conçue comme une dimension
unique. Progressivement on a mis en évidence des formes
d'intelligence diverses : intelligence fluide, cristallisée, spatiale,
créative, sociale, émotionnelle, pratique...
Il est donc bien plus pertinent de décrire l'individu par un profil
plutôt que par un score unique comme le quotient intellectuel.
Certaines de formes d'intelligence sont plus ou moins fortement
associées, d'où l'idée d'un facteur qui leur serait commun,
le « facteur général », qui semble correspondre à la capacité de
la mémoire de travail.
-04-
Variabilité entre individus : la personnalité
Dans la perspective différentielle, la personnalité est étudiée au moyen
de questionnaires permettant de définir des traits relatifs à des classes
plus ou moins larges de situations. De très nombreux traits ont été mis
en évidence. Actuellement, il existe un consensus pour souligner
l'importance de cinq grands traits (les big five) : l'introversionextraversion, la stabilité émotionnelle, la bienveillance,
la conscience (souci de l'ordre, responsabilité)
Variabilité entre groupes
Plutôt que de comparer les individus on peut comparer des groupes
relativement homogènes. On a surtout procédé à des comparaisons
selon le sexe et selon le statut social. Les filles et les femmes
réussissent un peu mieux que les garçons et les hommes dans le
domaine verbal et un peu moins bien dans le domaine spatial. Les
garçons et les hommes sont un peu plus agressifs et moins sociables
que les filles et les femmes.
g- La psychologie sociale :
La psychologie sociale est l'étude scientifique de la façon dont
les pensées, les sentiments et les comportements des gens sont
influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite des autres.
Trois principes motivationnels :



Le besoin de maîtrise. Les gens ont tendance à essayer de prédire ou
comprendre les évènements qui se produisent dans l'environnement
extérieur et la société afin d'obtenir une récompense telle que la
survie, la sécurité ou encore l'estime qu'on a de soi.
Le besoin de contact. Les gens accordent de l'importance aux
contacts sociaux tels l'amour et le soutien en provenance des
individus et des groupes qui leur sont proches.
La valorisation du « moi » et du « mien ». Les gens ont tendance à se
comparer aux autres avec un biais positif et valorisent ce qu'ils aiment
et possèdent.
-05-
h- La psychologie de l’éducation :
la psychologie de l'éducation est la discipline qui s'intéresse au
développement, à l'évaluation et à l'application :



des théories de l'apprentissage et de l'enseignement ;
du matériel éducatif, des programmes, des stratégies et des
techniques issues de la théorie contribuant aux activités et aux
processus éducatifs impliqués tout au long de la vie ;
des programmes d'intervention de rééducation et correctifs auprès de
différents publics.
Le psychologue en éducation tente d’apporter des outils et des
connaissances dans les domaines cliniques, de l’éducation spécialisée,
de la psychologie scolaire et de l’évaluation.
i-
La psychologie de l’orientation professionnelle :
Guide les indus dans le choix d’une carrière.
orientation scolaire et professionnelle ou orientation
professionnelle, universitaire et de carrière consiste à proposer à une
personne en âge de scolarité et même aux adultes (obligatoire ou postobligatoire, voire permanente ou continue) les différentes filières dans
lesquelles elle pourrait s’insérer en fonction de ses intérêts, de son
parcours scolaire antérieur, et de sa personnalité.
Les différents paramètres qui entrent en ligne de compte peuvent le cas
échéant être déterminés grâce à des tests psychométriques, des
questionnaires d'intérêts ou encore des tests projectifs.
-06-
III- L’enfance
1- Relation mère-enfant :
La relation mère-enfant, est un rôle capital dans le développement
de l’enfant. Cette relation est cruciale pour l’acquisition du langage.
En effet, des interactions tout à fait particulières s'établissent entre
une mère et son enfant. Ainsi le nouveau-né « connaît » la voix de
sa mère. Des études ont montré qu’il préfère écouter celle-ci plutôt
que la voix d'une autre femme. L’enfant réagit également à l'odeur
maternelle.
Très tôt l’enfant reconnaîtra le visage et certaines expressions de
sa mère. Dès la naissance, le nouveau-né interagit avec le
comportement de sa mère.
2- Réponse sourire :
Vers trois mois, cette réponse est provoquée par n’importe quel
objet en mouvement.
3- A l’âge de 9 mois :
L’enfant s’attache à sa mère. Présence de la mère est
indispensable.
4- Développement de la communication :
- Premier moyen : le premier contacte que l’enfant fait pour
communiquer et de pleuré.
- A 06 six mois : âge moyen de l’apparition du premier mot.
- A 24 mois : âge moyen d’associé deux mots significatif.
5- Formation de l’image du corps :
Vers l’âge d’un an et demi (18 mois) que se développera cette
idée de lui-même.
-07-
6- Négativisme : 02 ans à 05 ans :
Cette attitude se manifeste dans tous les domaines ;
- Dire « non » c’est p ar désire de faire seul ;
- Désire de devenir autonome ;
Période des questions : l’enfant pose des questions à des âges
différents ;. A l’âge de 04 ans que l’enfant pose beaucoup de
questions
7- Complexe d’Œdipe :
Définition :
Le complexe d'Œdipe est le désir inconscient d'entretenir un
rapport sexuel avec le parent du sexe opposé (inceste) et celui
d'éliminer le parent rival du même sexe (parricide).
Ainsi, le fait qu'un garçon tombe amoureux de sa mère et désire tuer son
père répond à l'impératif du complexe d'Œdipe.
A l’âge de 05 ans que l’enfant découvrira la différence entre les deux
sexes de point de vue caractéristique physique.
Définition du mot :
œdipe
Nom masculin singulier
(psychanalyse) mode relation entre l'enfant et ses parents,
caractérisé par un attachement sexualisé de l'enfant au parent
du sexe opposé et opposition au parent du même sexe à la fois
aimé et haï
-09-
8- Période de latence : entre 06 et 11 ans.
La période de latence, désigne un moment du développement
psycho-sexuel de l'enfant qui, dans la théorie psychanalytique
de Freud, fait suite à la période du complexe d'Œdipe, et qui
s'étend jusqu'au début de la puberté et l'adolescence.
Durant la période de latence les forces de l’enfant sont surtout
misent à la conquête du monde extérieur. L’école forme la majeure
partie des éléments nouveaux. A cet âge l’enfant appartient à un
groupe auquel il se soumit totalement.
latence :
accalmie, atermoiement, cessation, délai, éclaircie, hystérésis,intervalle,
pause, rémission, répit, repos, tergiversation
Antonymes : action, activité
Depuis les éléments développés par de Berta Bornstein et plus
récemment les travaux de Christine Arbisio, la période de latence
est mieux définie en deux sections présentant des caractéristiques
différentes, de 5 ans et demi à huit ans et de huit ans à dix ans.
Stade oral
Jusqu'à 18
mois
→
Stade anal
(+ oral)
De 18 mois
à 3 ans
→
Stade
phallique
→
Période de
latence
(+oral, +anal)
(+oral, +anal,
+phallique)
De 3 ans à 7
ans
Situation
œdipienne
Dès 7-8 ans
→
Stade
génital
Adolescence
Conclusion :
L’enfant à besoin d’une éducation qui répond à ses besoins
primordiaux :
- Besoin de sécurité et d’amour ;
- Besoin d’autonomie (négativisme ne pas l’étouffer) ;
- Besoin d’identification sexuel (complexe d’Œdipe) ;
- Besoin de connaitre (réalité de la vie).
-10-
IV- L’adolescence
QU’EST-CE QUE L’ADOLESCENCE ?
définition
-> Origine latine « adolescere »= grandir vers.
Adolescence :
-période qui sépare l’enfance de l’âge adulte, caractérisée par des
transformations physiques, psychologiques et sociales.
L’âge de l’adolescence est très variable selon les individus entre 12
et 19 ans. L’adolescence est d’abord une transformation biologique
et corporelle. Les organes génitaux sont capables de fonctionnement
et l’enfant grandit et prend un corps d’adulte.
Cette transformation se fait le plus souvent très rapidement et oblige
l’adolescent à changer le comportement de manière d’être, de parler,
de sentir les choses et de vivre ces relations avec autrui. C’est
d’abord une sorte de préoccupation intérieure qui dévoile le
changement qui va se faire l’image que l’enfant avait de lui-même est
remise en question et entraine une grande angoisse.
-11-
V- La vieillesse
Généralité :
Les différences sont très grandes entre les individus aussi bien
pour l’âge, que le physique et la mentalité.
La vieillesse dépond beaucoup des qualités et de la personnalité
de la personne. Elle est actuellement beaucoup plus tardive qu’elle
ne l’était autre fois a cause des progrès de la médecine.
Elle est encore retardée chez ce qui a un bon équilibre affectif et
intellectuel.
Le vieillard :
Il y a un affaiblissement sensoriel, il est plus difficile d’apprendre
des choses dans le domaine d’apprentissage manuel ou
intellectuel.
Il y a aussi un affaiblissement de la mémoire non pas du passé
lointain mais les choses récentes. Les fixations des souvenirs se
fait moins biens.
Il n’y a de même une perte de souplesse adaptative ; c’est à dire
que le vieillard est totalement perdu dans une situation nouvelle et
il ne parvient que difficilement à s’y adapter. Par exemple le
vieillard que l’on met en maison de vieillards devient triste, très
désorienté, très perdu.
Coté affectif du vieillard :
Dans le domaine affectif, il est faux de dire qu’un vieillard sent
moins ou a moins d’émotions que quelqu’un jeune.
Ce qui est plus important, c’est le manque de sécurité que vie le
vieillard, de la tristesse devant le faite qu’il lui reste que le perd de
temps et de ce qu’il est moins bien dans son corps voire inutile et à
la charge de ses enfants ; d’être isolé et devant la mort et les gens
de son âge sont presque inexistants.
-12-
Prise en charge des vieillards par l’entourage :
Pour qu’il ce passe bien dans cette période de la vie, l’aide de
l’entourage est aussi importante. Il faut donc que le vieillard a des
intérêts personnels, une sorte de continuation de la vie adulte.
Quelques amis, L’essentiel qui reste dans sa famille. Que ses
enfants comprennent qu’il lui laisse le sentiment de sa valeur
personnel au sein de sa famille.
-13-
VI- Psychologie du malade
Réaction de l’adulte :
Pour l’adulte, être malade est plus encore hospitalisé. Interférer
avec ses occupations habituelles. Il doit s’adapter à cette nouvelle
situation, il doit alors remettre temporairement ses responsabilités
à d’autres personnes.
- Responsabilité du travail ;
- Responsabilité à la maison comme parent, soutien de famille.
De telles circonstances peuvent mener à se sentir facilement
dévalorisé et engendreront un sentiment d’insécurité.
-14-
VII- La relation soignant - soigné
Le soignant :
 Etymologiquement, le mot " soignant" qui rejoint le mot " soigner"
vient du latin " soniare" qui signifie : s'occuper de.
Soigner :
-c'est " s'occuper du bien être et du contentement de quelqu'un " et
" s'occuper de rétablir la santé " (ROBERT),
-c'est " consacrer son activité, son dévouement à la guérison de
quelqu'un" et " s'occuper avec sollicitude de quelqu'un "
(LAROUSSE).
Le soignant effectue des soins définis comme étant "un
ensemble de moyens hygiéniques, diététiques et
thérapeutiques mis en œuvre pour conserver et rétablir la
santé ".
Un soignant est donc une personne qui s'occupe à la fois de
rétablir la santé et d'apporter du bien être à une autre
personne avec toute l'humanité possible. Être soignant, c'est
prendre soin d'autrui.
L'infirmier, l'aide-soignant, le médecin, le kinésithérapeute,… ,
sont considérés comme des soignants.
Le soignant en tant qu'être humain
Le soignant est avant tout un être humain fait d'une personnalité qui
lui est propre de qualités et de défauts.
Ceci signifie qu'un soignant peut être impatient, de mauvaise humeur,
triste…
Le soignant a aussi une vie privée.
En tant qu'être humain prend soin d'êtres humains, il doit
respecter et être respecté.
-15-
Cependant, du fait de sa profession, le soignant doit faire
abstraction de ses émotions et bien différencier les soucis
personnels et la vie professionnelle.
Il doit être attentif à ne pas projeter sa mauvaise humeur sur ses
patients. Il doit pouvoir détecter la souffrance du patient auprès
duquel il intervient en étant à l’écoute de ce dernier.
LE SOIGNE DIT « PATIENT »
Le terme "patient" vient du latin "patiens" qui signifie " souffrir",
"supporter". "Un patient" est une personne qui fait l'objet d'un
traitement médical ou chirurgical (LAROUSSE).
C'est une personne en perte de santé qui se trouve par son
état dans une situation de dépendance.
L'univers personnel de l'être malade est un monde où la fatigue, la
douleur, la souffrance et souvent l'anxiété prennent toute la place.
L'hospitalisation tend à infantiliser le malade en oubliant qu'il est
avant tout une personne au même titre que le soignant.
Le patient en tant que personne
Une personne est un être de raison, de conscience et de
liberté ayant le sens de sa propre identité. Sous l'angle médicosocial, on peut le définir comme un être respectable avec une
capacité de se suffire à soi-même et de subvenir à ses propres
besoins.
Chaque personne est un être humain :
- unique, c'est pourquoi chaque soin doit être adapté au
patient et surtout individualisé,
- avec un sexe (homme ou femme), une couleur de peau, un
physique différent d'où l'importance du respect des
différences et de la tolérance du soignant,
-16-
- qui communique par différents langages : parole, écrit, signes non
verbaux (toucher, mimiques, regard,…)
- avec une culture, des croyances,
- qui évolue dans un environnement : c'est pourquoi le soignant
doit tenir compte de son milieu, de son entourage…
- qui évolue dans le temps, d'où l'importance de connaître son
passé (anamnèse), son présent, sa perception du futur.
La pyramide de Maslow
 Survie : besoins physiologiques : faim, soif, sommeil, …
 Sécurité : besoins de sécurité : protection morale et physique…
 Socialisation : besoins de socialisation : amitié, affection,
échange…
 Estime : besoins d’estime : respect de soi, considération,
prestige…
 Accomplissement : besoins d’accomplissement : réalisation
personnelle…
-17-
LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE
Définition: relation
La relation est une activité pratique, concrète par laquelle deux
ou plusieurs personnes communiquent ou se fréquentent. Dans
quelque domaine C'est un lien de dépendance ou d'influence
réciproque.
Les différents types de relations soignantsoigné
 - La relation sociale de civilité.
volonté individuelle d'un comportement agréable, sociable
avec convivialité dans l'échange. elle correspond à des
propos banals sans réels intérêts ("parler de la pluie et du
beau temps").
Ce mode de relation comporte une certaine distance
relationnelle de proximité avec l'autre dans lequel l'individu se
sent le plus à l'aise (proximité sur le plan physique et sur le plan
psychique). Cette distance relationnelle permet aux personnes
en relation de se protéger de l'autre en évitant une trop grande
implication. Elle permet de créer un climat de confiance dès
l'accueil du patient.
-18-
La relation fonctionnelle.
Réalisée dans le but d'effectuer un recueil de données
(anamnèse), indispensables à la prise en charge. Ici, le soignant
conduit la relation dans le but d'acquérir certaines informations
concernant le patient et ses besoins et de mieux le connaître.
La relation d'aide.
Elle permet d'apporter un réconfort au patient. Elle passe par une
écoute attentive de la part du soignant et par une attitude
empathique c'est à dire compréhensive et sans jugement. Elle ne
peut débuter sans la relation de confiance qui permet au patient
d'exprimer ses affects (craintes, difficultés, émotions…).
Particularité de la relation soignant-soigné
 La particularité de cette relation par rapport à tous les autres est
qu’elle se caractérise par une relation de dépendance du patient à
l’égard du soignant.
 Mais vigilance, le patient dépend du soignant dans un cadre précis.
-19-
Relation soignant famille du patient :
Le soignant se trouve confronté à une complexité toute particulière
dans ses fonctions ; Celle d’accompagner les familles pour leur
apprendre à stimuler (ni trop : maltraitance ; ni pas assez : laisser
faire).
- Accompagner les familles dans les soins,
- éduquer sur les gestes.
Il est assez difficile pour certains soignants de passer le relais, de
faire faire et apprendre à faire. Ils s’approprient le patient ou
pensent que cela va plus vite de faire à la place.
Le soignant doit être vecteur de sérénité ; pour ce faire il doit
comprendre et savoir :
-accompagner un endeuillé,
- faire un travail de deuil,
- se situer dans sa juste place de soignant vis-à-vis de la famille,
- savoir gérer l’agressivité, les conflits,
- savoir être en éveil pour réagir de façon adaptée avec des
réponses justes auprès des familles.
Parce qu’elle échappe à tout protocole, la relation entre famille et
soignant autour d’un patient atteint d’une maladie grave est
complexe et fluctuante. Le patient semble rester le référent mais la
famille, les proches sont de plus en plus inclus dans les processus
de soins. Les soignants doivent donc aussi prendre soins d’eux.
Pari difficile à tenir entre idéal et réalité, l’adaptabilité de chacun
est mise en jeu. Une situation clinique est proposée à titre
d’exemple.
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Relation soignant et équipe soignante :
L’équipe soignante est composée de :
- un cadre paramédical : chargé de l’organisation et du fonctionnement
du service,
- des Infirmières : qui dispensent les soins prescrits par le médecin et
ceux relevant de leur rôle propre,
- des aides-soignantes : qui collabore ave l’infirmière pour la
dispensation des soins
- agents des services hospitaliers : qui sont assurent les tâches
hôtelières du service (entretien et hygiène des locaux, distribution des
repas,…)
A leurs côtés, une équipe pluridisciplinaire comportant :
- médecin
- psychologue
- kinésithérapeute
- diététicienne
Chaque agent est identifié soit sur sa tenue professionnelle soit au
moyen d’un badge (nom et fonction)
NOTIONS PSYCHO-SOCIOLOGIQUE DU GROUPE :
L’équipe de soins constitue un tout, dont chaque membre fait
partie selon les exigences de travail, permet de prendre totalement
en charge le patient pendant son séjour à l’hôpital.
Dans tout groupe organisé, se pose une multitude de problèmes
d’ordre individuel et collectif, pour les résoudre avec égalité et
justice, le responsable doit avoir des notions de base qui doivent
se dégager de l’entente et la bonne humeur qui doivent régner
dans un service afin de permettre un développement normal de ce
groupe.
-21Evaluation de psychologie
Questions :
1- Citer les besoins primordiaux qu’a besoin l’enfant pendant
son éducation.
2- Définir l’adolescence.
3- Le patient est un être respectable qui a ses propres
besoins. Décrivez ces besoins dans la pyramide de maslow.
4- La relation soignant-soigné a une grande importance pour
une bonne prise en charge du patient.
– donner une définition de la relation.
– Citer les différents types de relations.
5- Définir le complexe d’œdipe. A quel âge peut-il apparaitre ce
complexe ?
6- L’enfant est toujours attaché à sa mère. Mais à un âge bien
précis, la présence de sa maman demeure très
indispensable. citer cette période.
7- Entre deux (02) ans et cinq (05) ans de son âge, l’enfant se
manifeste dans tous les domaines, c’est par désire de faire
seul et devenir autonome ;
- Qu’appelle-t-on cette période ?
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