veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
92 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 26 Novembre 2007
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
TURQUIE
Turquie : Aghtamar, et après ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la traduction de cet article paru en turc dans le journal
arménien Agos du 23 novembre 2007. Après la restauration de
l’Eglise arménienne Sainte-Croix d’Aghtamar sur le lac de Van en
Turquie, Agos annonce de nouvelles restaurations du patrimoine
architectural arménien, laissé à l’abandon depuis 92 ans sur les
territoires historiques arméniens. Qu’il s’agisse d’opérations «
marketing » destinées à présenter un visage décent à l’Europe ou
d’opérations économiques, visant à percevoir les fonds
d’organismes américains et européens attribués à ces
restaurations, toujours est-il qu’il est préférable de voir sauver ces
joyaux de l’art architectural arménien. Mais la vigilance est de
mise lorsque l’on sait que dans le même temps, le cimetière d’Ani
est profané et ses tombes millénaires vandalisées. Car le
gouvernement turc est maître dans l’art du double jeu : le 13
novembre dernier, plusieurs fonctionnaires du gouvernement turc
ont entrepris de détruire le monastère orthodoxe du Christ SaintSauveur, dans les Iles des Princes au large d’Istanbul…
A propos de Kars et d’Ani, nous vous suggérons également de
regarder la vidéo (en anglais) du Global Heritage Fund :
http://www.globalheritagefund.org/where/index.html
Cliquez sur Saving Kars Heritage et choisissez votre player et
votre résolution.
Les premiers pas après Aghtamar
.:
Agos N°608
23 11 2007
Suite à la restauration de l’Eglise Sourp Khatch sur l’île d’Aghtamar, de
nouveaux pas positifs ont été franchis durant l’année que nous venons de
laisser derrière nous, afin de restaurer les œuvres arméniennes,
abandonnées à leur sort sur les terres d’Anatolie.
Le maire de la ville de Kars, Naif Alibeyoglu, a fait une déclaration
porteuse d’espoir lors d’un festival de film organisé à Kars. Alibeyoglu a
expliqué que des travaux seront entrepris pour raviver le tissu historique
de Kars, les ruines de la ville d’Ani étant les premières à être concernées.
Lors de l’interview donnée au journaliste de Azg, Ruzan Bogosyan,
Alibeyoglu a annoncé que l’église arménienne Sourp Arakélotz,
transformée en mosquée et connue sous le nom de ‘Kumbet Camii’ sera
ouverte comme musée culturel au plus tard dans un an.
Asiye Saglam, l’architecte travaillant pour L’Institution Régionale des Legs
(Vakiflar Bolge Mudurlugu), a confirmé cette information. (Nota CVAN : la
plupart des biens arméniens non réclamés sont gérés par cette institution
qui, depuis la création de la République turque, légalise le pillage des legs
laissés à la communauté arménienne par le biais des églises et des écoles
de la communauté). Saglam a dit que la phase de pré-étude du projet
était assez avancée pour commencer les travaux de restauration.
Des pierres seront apportées d’Erzurum
Alibeyoğlu , le maire de Kars, précise que les pierres seront apportées
d’Erzurum dans le but de respecter le tissu historique des ruines.
Lors de ses explications données à Azg, Alibeyoğlu a dit : « Nous faisons
tout notre possible pour que le travail soit correct, l’église était en très
mauvaise état, elle allait s’effondrer. Après Aghtamar, les autres églises
seront également restaurées. Le gouvernement turc accorde une attention
particulière à l’église ‘Arakelotz’ dont la restauration sera terminée l’année
prochaine, elle sera transformée en musée et non en Mosquée. »
La restauration d’Ani sera entreprise par le ministère
Par ailleurs, l’appel d’offres concernant la restauration des trois bâtiments
d’Ani a été interrompu sans aucune explication. Le Ministère de la Culture
qui attendait le TURSAB depuis 2006, a rompu l’accord avec cet
organisme. Le ministère a décidé de mener les restaurations lui-même et
dans ce but il a créé une commission ministérielle et a préparé un projet.
Un autre projet parallèle pour l’aménagement de l’environnement est en
cours. La commission continue à préparer le design du projet d’Ani. La
semaine dernière l’appel d’offres concernant les travaux était attendu.
Nous espérons que cela ne va pas tarder.
© Trad S.C pour le Collectif VAN - 26 novembre 2007 - 09:21 www.collectifvan.org
Voir les photos:
Turquie : Aghtamar, et après ?
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=170
Turquie : s’inspirer de la tolérance européenne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet cette traduction d'un article paru en turc dans le journal
arménien Agos le 16 novembre 2007. Le Ministre turc de
l’Education nationale, Huseyin Celik a pris la parole lors d’une
conférence organisée à Malatya. Il a révélé avoir reçu des
menaces de mort pour avoir restauré l’Eglise arménienne
d’Aghtamar (transformée en Musée) dans l’Est de la Turquie et a
ajouté que les assassinats des missionnaires à Malatya avaient
donné une image noire de la ville… Huseyin Celik a pris l’exemple
d’une Europe tolérante ou, sur 5000 mosquées, 4800 sont
ouvertes par les Turcs…
Hüseyin Çelik: ‘Nous avons eu des menaces de mort car
nous avions restauré Akhtamar.’
Agos N°607
16 11 2007
Le Ministre de l’Education nationale, Huseyin Celik a pris la parole lors
d’une conférence organisée à Malatya. Le conférence était intitulée « La
Turquie dans la mondialisation » et Huseyin Celik a dit qu’il avait reçu des
menaces de mort à cause de la restauration de l’église de Sourp Khatch
(Nota CVAN : Sainte-Croix) sur l’île d’Akhtamar à Van.
Celik a parlé des échanges de cultures qui enrichissent les cultures
mondiales et a dit :
“En Europe il y a 5 000 mosquées, dont 4 800 sont ouvertes par les Turcs.
Au Pays-Bas ils ont acheté une synagogue et l’ont transformée en
mosquée qui a été nommée ‘Mescid-i Aksa Camisi’. A Amsterdam ils ont
acheté une grande cathédrale qu’ils ont transformée en mosquée. Les
Européens montrent cette tolérance. Nous allons aussi montrer de
l’empathie, nous allons apprendre à tolérer ».
L’ancien Ministre de la Culture a continué en disant : « J’ai reçu de
nombreux appels téléphoniques faisant des menaces de mort car j’avais
débuté les restaurations de l’église d’Akhtamar, alors qu’elle fait partie de
notre culture ». Çelik a attiré l’attention sur la tolérance mutuelle et
ajouté que les assassinats des missionnaires à Malatya avaient donné une
image noire de la ville.
© Traduction S.C pour le Collectif VAN - 26 novembre 2007 - 09:06 www.collectifvan.org
L’Etat turc encourage les meurtriers de Malatya
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Orhan Kemal Cengiz signe
dans le Turkish Daily News, un article révélant l’implication, par
complaisance et négligence, des plus hautes instances policières
et juridiques de l’Etat turc, dans le meurtre de trois missionnaires
protestants sauvagement tués en avril à Malatya, dans l'Est de la
Turquie : sur les 31 dossiers instruits en 7 mois d’enquête, 15
seulement concernent les meurtriers (membres des Loups Gris).
Les 16 autres sont portés - par le Procureur ! – à charge des
victimes, dont les activités missionnaires sont considérées comme
criminelles.
Pis encore, le dossier d’instruction contient la liste de nombreux
protestants de Turquie, encore vivants, avec toutes leurs
coordonnées : ces détails sont donc entre les mains des
meurtriers. Il s’agit ni plus ni moins d’un appel au meurtre
émanant des plus hautes instances de l’Etat turc.
Rappelez-vous, ce même Etat, dont le Premier ministre Erdogan,
déclarait en avril dernier, à la suite du « massacre à la
tronçonneuse » de Malatya : “Que nous arrive-t-il pour que nous
puissions tuer aussi facilement et brutalement des gens vivant sur
notre terre ? ». Des propos cyniques qui masquent mal les
véritables intentions des représentants de la Turquie, bientôt
membre de l’Union européenne : Messieurs Erdogan et Gül savent
pertinemment ce qu’il arrive lorsque, près d’un siècle après les
faits, un Etat s’enfonce dans le déni et la justification du génocide
arménien de 1915…
Le procès des assassins des missionnaires chrétiens a commencé
vendredi à Malatya. En présence des avocats de Hrant Dink, le
journaliste arménien de Turquie assassiné le 19 janvier 2007 à
Istanbul, et du journaliste turc Orhan Kemal Cengiz qui est
également l’avocat des familles des victimes. Mais le procès, à
peine commencé, a été ajourné au 14 janvier 2008, Orhan Kemal
Cengiz ayant demandé que la définition du crime soit requalifiée
en “génocide”. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet
article de Turkish Daily News.
Que se passe-t-il dans l’affaire du massacre de Malatya?
Jeudi 22 novembre 2007
Si un procureur considère les activités des missionnaires comme
criminelles, il n’est pas difficile de comprendre comment certains individus
deviennent fous et tuent ces gens.
Turkish Daily News
Orhan Kemal Cengiz
Il y a sept mois, trois missionnaires chrétiens ont été cruellement
assassinés par une bande de nationalistes turcs dans la ville de Malatya,
en Anatolie orientale. Les assassins sont entrés par effraction chez
l’éditeur de Bible Zirve Yayıncılık, ils ont d’abord torturé leurs victimes
puis leur ont tranché la gorge.
Sept mois après ces meurtres sanglants, le procureur a enfin présenté le
dossier de l’accusation. Pendant sept long mois, il nous a été impossible
d’obtenir le moindre document parce qu’ils avaient été déclaré
confidentiels. Nous avons attendu sept longs mois pour quoi ? Après avoir
lu le dossier, j’en suis arrivé à la conclusion que nous avons attendu pour
rien ! Nous ne savons rien de plus qu’il y a sept mois. Alors, qu’a donc fait
le procureur pendant tout ce temps ?
La mentalité du procureur:
Il y a dans ce procès 31 dossiers, et seuls 15 d’entre eux contiennent des
informations sur les meurtres et les criminels. Quid des 16 autres ? Vous
n’allez pas le croire, mais ces dossiers concernent les activités des
victimes qui ont été égorgées. Le procureur a récupéré tous les fichiers
des ordinateurs des victimes, et les a versés au dossier comme
« preuves ». Si je ne connaissais pas le contexte, je me dirais qu’il y avait
deux bandes qui se battaient entre elles et que des membres de l’une ont
tué des membres de l’autre, et que le procureur a rassemblé des éléments
sur ces deux bandes !
Pourtant, nous parlons en réalité de l’incroyable massacre de trois
innocents, dont le seul tort était de mener des activités missionnaires au
mauvais endroit ! Mais le procureur a rassemblé toutes les informations
sur leurs activités missionnaires. Si un procureur considère les activités
des missionnaires comme criminelles, il n’est pas difficile de comprendre
comment certains individus deviennent fous et tuent ces missionnaires !
De plus, ces dossiers, qui sont à présent publics, peuvent conduire à de
nouveaux assassinats parce qu’ils comportent de nombreux détails sur
d’autres protestants qui résident en divers endroits en Turquie. Les
adresses, emails, numéros de téléphone de beaucoup d’autres Turcs
protestants figurent dans les dossiers, et sont déjà entre les mains des
meurtriers. Le procureur n’a pas fait une enquête approfondie, et il a en
outre mis d’autres vies en danger. Pourquoi ces informations dans le
dossier ? Je crois que personne ne peut l’expliquer.
Un simple coup d’œil suffit pour comprendre avec quel degré d’inefficacité
les dossiers ont été préparés. Les dépositions n’ont pas été enregistrées
correctement, les bonnes questions n’ont pas été posées, et il manque des
détails indispensables. J’aimerais vous donner des informations précises
mais si j’entrais dans tous les détails des bizarreries de ces dossiers, cet
article se transformerait en brochure. Par conséquent, j’aime mieux pour
l’instant citer quelques exemples, pour vous permettre de vous faire une
idée générale du processus de préparation du procès du massacre de
Malatya.
Une enquête insuffisante :
Emre Gunaydın, le suspect numéro un dans cette affaire, déclare que
certaines personnes l’ont orienté vers les protestants, et il mentionne
quelques noms. Mais on ne lui a pas demandé comment il a été orienté, ni
ce qui lui a été dit. Emre affirme qu’il était membre du Ülkü Ocakları (la
branche pour la jeunesse du MHP, le Parti du Mouvement National, un
parti ultra-nationaliste) – Nota CVAN : il suffit de voir la page d’accueil de
leur site http://www.ulkuocaklari.org.tr/index.asp pour comprendre qu’il
s’agit des Loups Gris, mouvement extra-violent, d’obédience fasciste d’un
côté mais lié aux extrémistes islamistes et à la mafia turque de l’autre -,
mais on ne lui a pas posé une seule question sur son appartenance à cet
Ülkü Ocakları dont les membres avaient précédemment manifesté contre
les activités missionnaires de la maison d’édition.
La déposition de Urhi Polat, qui, indique Emre, lui a parlé des
missionnaires et qui est membre du MHP, ne fait qu’une demi-page. Ni la
police, ni le procureur, n’ont mené la moindre investigation sur les
relations qu’avait cette personne. Polat dit qu’il a parlé une fois avec Emre
au téléphone, mais quand vous regardez les relevés de communications
téléphoniques figurant au dossier, vous pouvez constater qu’avant que les
assassinats soient commis, il y avait eu de nombreuses conversations
téléphoniques entre cet individu et Emre.
Pourtant personne ne s’est donné la peine de les interroger sur cette
contradiction. Même un œil inexpérimenté peut voir que de nombreuses
personnes qui ont des contacts manifestes avec les membres de la bande,
et qui étaient probablement impliquées à différents niveaux dans le
complot, sont simplement mises en liberté pour cause d’investigations
insuffisantes sur leurs relations et leurs actes. Les dépositions du dossier
sont toutes superficielles, et il y manque des détails essentiels. D’après les
dépositions, il est évident que les assassinats avaient été planifiés et
préparés pendant au moins quelques mois. On peut difficilement croire
que la police ou la gendarmerie n’avaient aucune information sur les
projets de ces assassins.
Les communications envoyées [par la police] nous permettent de
comprendre que l’une des victimes, Necati Aydın, était sous surveillance
constante, et dans sa fiche de police il est inscrit comme ancien criminel
pour le « crime » d’ « activité missionnaire ».
Le procureur qui a versé au dossier toutes sortes de documents sur les
activités des victimes n’a pas mené d’enquête sur les articles provocateurs
des journaux locaux.
En un mot, le procès a été préparé de telle façon qu’il en résulte qu’un
groupe de jeunes a été irrité par les missionnaires et a décidé de les
éliminer. C’est aussi simple que cela.
Massacrer pour la patrie
Pourtant, si vous regardez les dernières pages des dossiers, vous aurez un
tableau complètement différent. Il y a des lettres que ces assassins ont
envoyées à leurs familles et à leurs petites amies. Ils y disent qu’ils n’ont
pas honte de ce qu’ils ont fait, parce qu’ils l’ont fait pour le pays et qu’ils
se sont sacrifiés pour la patrie. Ils veulent qu’on les félicite et qu’on les
apprécie. Et il doit y avoir des gens qui leur donnent ces sentiments
positifs.
Si les responsables politiques continuent à dire chaque jour que la Turquie
court un danger imminent, qu’il y a des ennemis intérieurs dans ce pays,
que les missionnaires sont les agents de pays étrangers qui essaient de
démembrer la Turquie etc., des crimes aussi horribles sont inévitables. Si
des « ennemis intérieurs » comme des missionnaires sont montrés sur
d’innombrables pages Web en tant que cibles qu’il est légitime d’abattre,
et si la justice ne fait rien contre cette manie, nous verrons d’autres
assassinats, d’autres agressions et massacres.
Aussi bien le procès Hrant Dink que celui de Malatya sont d’une extrême
importance pour l’avenir de ce pays. Le dossier préparé par le procureur
m’a énormément déçu. Cependant, les avocats de Dink et certains des
avocats de l’affaire Semdinli (l’attentat à l’explosif contre une librairie en
2005 dans la ville de Semdinli, dans le sud-est de la Turquie) vont assister
au procès de Malatya. De cette manière, nous allons créer une mémoire
collective et j’espère que cette mémoire nous aidera à éclairer un peu cet
écheveau de sombres relations.
La première audience de ce procès aura lieu ce vendredi à Malatya. Nous
allons essayer d’y produire une petite lueur !
[email protected]
© Traduction Collectif VAN - 26 novembre 2007 - 08:50 -
www.collectifvan.org
Lire aussi :
La Turquie sous le choc d'une tuerie dans une maison d'édition chrétienne
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=9566
Turquie : après le massacre de Malatya
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=12530
Martyrs chrétiens en Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&&id=11109
Turquie: inculpation de l'instigateur supposé du meurtre de trois chrétiens
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=10004
La "christophobie" monte en Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=9900
Turquie : ‘Que nous arrive-t-il pour que puissions tuer aussi facilement ?’
(Erdogan)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=9514
© 2005 Dogan Daily News Inc. www.turkishdailynews.com.tr
http://www.turkishdailynews.com.tr/editorial.php?ed=orhan_cengiz
Lire le texte original dans la rubrique Anglais
La 3e Expédition de Vienne: Football ou Conquête
militaire?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie cet
article paru sur le site Info-Turk le 26 novembre 2007.
Le tirage au sort des éliminatoires de la zone Europe de la Coupe du
Monde 2010 s'est déroulé ce dimanche à Durban (Afrique du Sud). La
Turquie figure dans le groupe 5 avec l'Espagne, la Belgique, la BosnieHerzégovine, l'Estonie et l'Arménie.
Le 21 novembre, en battant 1-0 l'équipe de Bosnie Herzégovine à
Istanbul, la Turquie avait accédé au 3e championnat d'Europe des Nations
de son histoire.
Un de plus grands quotidiens de Turquie, Günes, qui avait publié, il y a
quelques jours, la carte d'une "Turquie élargie" au détriment de ses
voisins, célébrait cette victoire avec une manchette revancharde:
"La 3e Expédition de Vienne"
Grâce à nos joueurs de l'équipe nationale portant étoile et croissant nous
entrons en Autriche,
pays duquel nos ancêtres ont été refoulés par deux fois dans le passé.
Rappels historiques:
1. Le siège de Vienne de 1529 représentait l’avancée la plus à l’ouest de
l’Empire ottoman,suite aux affrontements entre les armées de la
Chrétienté et celles de l’Islam. Il peut être signalé comme celui qui
finalement bloqua les forces turques (encore qu’elles conquirent ensuite
les parties de la Hongrie tenues par l’Autriche). Après plusieurs revers, le
sultan Soliman a donné l’ordre de battre en retraite vers Constantinople.
2. La bataille de Vienne eut lieu le 12 septembre 1683 sur la colline du
Kahlenberg près de Vienne. La défaite décisive des Ottomans de Kara
Mustafa fut le point de départ d'une campagne militaire, achevée en 1699,
qui devait permettre aux Habsbourg de récupérer leurs terres de HongrieCroatie et de mettre fin à la menace ottomane en Europe centrale.
Un autre rappel:
Un membre du Parlement européen d'origine turque, Vural Öger (SPD),
avant son élection, avait déjà annoncé une nouvelle tentative de conquête
grâce aux Turcs vigoureux: «Ce que le sultan Soliman avait commencé
avec le siège de Vienne en 1529, nous allons le réaliser en termes de
population, grâce à nos hommes vigoureux et à nos femmes saines. En
l'an 2100, il y aura en Allemagne 35 millions de Turcs et le nombre
d'Allemands sera d'environ 20 millions.» (Libération, 4 juin 2004)
http://www.info-turk.be/351.htm#Viyana
Turquie : destruction d’un monastère orthodoxe
ZF07111903 - 19-11-2007
Permalink: http://www.zenit.org/article-16663?l=french
Turquie : destruction d’un monastère orthodoxe
Par des fonctionnaires du gouvernement turc
ROME, Lundi 19 novembre 2007 (ZENIT.org) – Le 13 novembre dernier,
plusieurs fonctionnaires du gouvernement turc ont entrepris de détruire le
monastère orthodoxe du Christ Saint-Sauveur, dans les Iles des Princes.
Un communiqué de l’Ordre de Saint-André, dont les membres, nommés
archontes du patriarcat œcuménique, et qui a son siège à New York,
révèle qu’« en réponse à la destruction illégale d’une église chrétienne
orthodoxe historique en Turquie par huit fonctionnaires du ministère de la
Sylviculture locale, Sa Sainteté le Patriarche oecuménique Bartholomée
avait envoyé une lettre à Mevlut Kurban, chef du district des Iles des
Princes, lui faisant part de ses sentiments de déception et d’émoi », après
ce qui s’est passé.
« Le patriarche œcuménique a souligné que le monastère du SaintSauveur avait survécu à de nombreux incendies et tremblements de terre
au cours des siècles, lit-on dans le communiqué. Détruire un édifice sacré
d’une telle importance historique et culturelle, est incivil et d’autant plus
injuste que la ville d’Istanbul a été choisie comme capitale européenne en
2010 ».
Le commandant national de l’Ordre de Saint-André, Anthony J.
Limberakis, a condamné l’intervention illégale des fonctionnaires turcs.
« Au nom de tous les peuples de foi qui attachent de la valeur à la liberté
religieuse, aux droits fondamentaux de l’homme et à la dignité de chaque
être humain, nous exhortons le gouvernement turc à mettre
immédiatement fin à la destruction de ce monastère historique et à
l’incessante persécution contre les humbles gardiens et travailleurs qui
vivent dans les propriétés du monastère ».
Anthony J. Limberakis a souligné que les archontes sont aux Etats-Unis de
fidèles partisans de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et
qu’ils ont demandé à ce que tous les amis de la Turquie exhortent le
gouvernement à traiter tous les citoyens turcs de manière juste et
équitable, indépendamment de leurs convictions religieuses.
Le monastère se trouvait en phase de restructuration. Les fonctionnaires
ont enlevé et jeté les tuiles du toit, ont brisé toutes les fenêtres et leurs
encadrements. Ils ont par ailleurs menacé les résidants qui ont été priés
de quitter leurs logements avant que l’on ne procède à leur destruction.
« Nous prions pour une solution positive à ce tragique événement et
attendons anxieusement réparation des dommages causés à notre bienaimé monastère », conclut le communiqué.
Le patriarcat œcuménique, fondé par l’apôtre André, constitue un point de
référence pour 250 millions de chrétiens orthodoxes dans le monde.
© Innovative Media, Inc.
http://www.zenit.org/article-16663?l=french
Les meurtriers de trois chrétiens jugés en Anatolie
Laure Marchand
23/11/2007 | Mise à jour : 22:48 | Commentaires 8
.
Le procès de cinq jeunes Turcs s’est ouvert hier sur fond d’intolérance
religieuse. Les parties civiles dénoncent une enquête à charge contre les
victimes.
De notre envoyée spéciale à Malatya
Au mur sont accrochés les Dix Commandements. D’une petite cage
délicatement emmaillotée dans des broderies, les pépiements d’une
perruche s’éparpillent dans le salon de Mustafa et Alp, aussi dépouillé
qu’une cellule monacale. Protestants évangéliques, ils se sont installés à
Malatya cet été, afin «d’accomplir leur mission pour le Christ, malgré la
peur». La foi du converti chevillée au corps, ces deux «frères» en religion
expliquent être venus dans cette ville de l’est de la Turquie, où il est
«difficile d’être un chrétien», pour reprendre le «travail» de leurs
prédécesseurs. Formule pudique s’il en est : le 18 avril, trois
missionnaires ont été assassinés dans le local de la maison d’édition Zirve,
spécialisée dans la publication de bibles. Avant d’être égorgées, les
victimes, deux Turcs et un Allemand, ont été longuement torturées. Ugur
Yüksel, transporté agonisant à l’hôpital, avait les cuisses, les testicules,
l’anus et le dos «tailladés de dizaines de coups de couteaux, ses doigts
avaient été coupés jusqu’à l’os», selon le compte rendu macabre du
chirurgien qui tenta de le sauver.
Accusés d’avoir créé une «organisation terroriste armée», les cinq
meurtriers et sept complices présumés comparaissent depuis hier devant
une cour pénale de Malatya. La prison à vie a été requise pour les
apprentis tortionnaires lors de réquisitions préliminaires. Avec ce procès,
c’est une nouvelle fois le nationalisme qui se retrouve sur le banc des
accusés. Mais les parties civiles dénoncent une instruction lacunaire.
L’assassinat de Tilmann Geske, Necati Aydin et Ugur Yüksel porte une
signature similaire à ceux du prêtre italien Andrea Santoro en 2005 et du
journaliste d’origine arménienne Hrant Dink en janvier. Cette fois-ci
encore, les exécutants sont jeunes, âgés de 19 à 20 ans, désœuvrés et
proches des milieux ultranationalistes. Mais l’enquête n’a pas exploré les
possibles connexions politiques, selon les défenseurs des parties civiles.
«Pourtant, Emre Günaydin, le leader, a déclaré avoir été membre des
Foyers idéalistes (mouvement d’extrême droite des Loups gris, NDLR)»,
pointe l’avocat Orhan Kemal Cengiz. Ce spécialiste des droits de l’homme
accuse le procureur d’avoir mené une enquête à charge contre les
victimes : « Sur 31 dossiers, 16 concernent les activités missionnaires.
Les noms, les adresses et les numéros de téléphone des personnes
contactées par les trois protestants sont répertoriés, ce qui les met en
danger.»
Psychose collective
À Malatya, capitale mondiale de la production d’abricots et ville natale
d’Ali Agca, l’homme qui a tiré sur le pape Jean-Paul II en 1981, la
présence d’une poignée de missionnaires évangélistes a mené à la
psychose collective. Culminant avec le meurtre de trois d’entre eux. « Les
médias disaient qu’il y en avait partout dans la ville, qu’il fallait surveiller
les enfants, raconte Necdet Akboga, journaliste à Kanal Malatya, une
chaîne de télévision locale. À la fin, des habitants appelaient même la
police quand ils suspectaient des voisins.»
Pour l’enterrement de Tilmann Geske, la victime allemande, «nous étions
trois cents, tout au plus, essentiellement des militants de gauche, se
souvient Mustafa Türk, un Kurde qui dirige un centre culturel. De la cour
de récréation d’une école donnant sur le cimetière, des enfants nous
traitaient de “chiens d’infidèles”».
Cette atmosphère hostile n’ébranle pas la branche locale du Parti de la
grande union (BBP). À Trabzon, l’enquête sur le meurtre de Hrant Dink a
mis au jour des complicités entre les meurtriers et cette formation islamonationaliste. À Malatya, les quelques adhérents présents dans le local
poussiéreux voient derrière la sauvagerie du triple assassinat, au choix «la
main d’al-Qaida, du Mossad, du PKK ou de l’Asala, (groupe terroriste
arménien actif dans les années 1970-1980, NDLR) qui cherchent à affaiblir
la nation». Morceaux choisis des théories du complot en vogue en Turquie,
accusant les ennemis extérieurs. Dans leur ville, rien à signaler, à part
l’hospitalité envers la petite minorité chrétienne, selon eux. Jusqu’au
génocide de 1915, Malatya était une ville peuplée de nombreux
Arméniens. De ce passé, il reste une église murée, quelques familles et le
nom de Hrant Dink, qui en était originaire. Harti Minasyian, son cousin,
qui y habite toujours, a déménagé précipitamment : «Le jour où les
protestants ont été tués, ma maison a été taguée. Ils ont écrit : «Ici c’est
une maison arménienne.» Je l’ai vendue. D’autres ont reçu des lettres
anonymes de menaces de mort. On a tous peur, on veut tous partir d’ici.»
http://www.lefigaro.fr/international/2007/11/24/0100320071124ARTFIG00210-les-meurtriers-de-trois-chretiens-juges-enanatolie.php
La Turquie demande l'extradition des membres du
PKK
2007-11-26 19:43:54
ANKARA, 26 novembre (Xinhua) -- Le ministre d'Etat et vice- Premier
ministre turc, Cecil Cicek, a indiqué que la Turquie appelle à l'extradition
des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dont on sait
qu'ils se trouvent à l'étranger, a rapporté lundi l'agence de presse semiofficielle Anatolia.
"Nous demandons l'extradition des membres du PKK qui doivent endosser
la responsabilité des attentats contre la Turquie, ces terroristes sont non
seulement en Irak, mais également dans d'autres pays", a ajouté M.Cicek.
Il a annoncé qu'il y a eu un changement dans les déclarations publiée
récemment par le gouvernement irakien, mais que cela ne suffit pas,
ajoutant que "le gouvernement irakien doit faire beaucoup plus que juste
étiqueter le PKK comme organisation terroriste, et les camps du PKK dans
le nord de l'Irak doivent être détruits et les criminels extradés aussi vite
que possible".
Réaffirmant que le gouvernement turc continuera à répondre aux
responsabilités qui lui incombent de lutter contre le terrorisme, M.Cicek a
indiqué qu'il n'y a pas d'amnestie sur l'agenda du gouvernement turc pour
les membres du PKK.
Le PKK a pris les armes contre la Turquie en 1984 avec pour but de créer
un pays kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie. Les violences
liées au PKK ont fait plus de 30.000 morts depuis lors.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200711/26/content_531752.htm
La Turquie demande à la Grande-Bretagne
d'accélérer l'extradition des criminels
2007-11-24 10:44:11
ANKARA, 23 novembre (XINHUA) -- Le ministre turc de la Justice Mehmet
Ali Sahin a demandé vendredi à la Grande-Bretagne d'accélérer les
procédures d'extradition des membres du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK, illégal), a rapporté l'agence de presse semi-officielle
turque Anatolie.
Sahin a fait ces remarques lors d'une conférence de presse conjointe avec
le secrétaire d'Etat britannique à la Justice Jack Straw à l'issue de leur
réunion à Ankara.
Sahin a dit attacher beaucoup d'importance à la coopération judiciaire
entre les deux pays, soulignant que "de tous les pays de l'UE, c'est avec la
Grande-Bretagne que la Turquie a les relations les plus étroites dans le
domaine juridique".
Rappelant que des accords sur l'extradition de criminels du PKK existaient
entre la Turquie et la Grande-Bretagne, Sahin s'est dit déçu qu'aucun
progrès n'ait encore été constaté pour ces extraditions.
Il a souligné que plusieurs membres présumés du PKK vivaient en
Grande-Bretagne et que la Turquie demandaient leur extradition, mais
que la procédure d'extradition était "un peu lente".
De son côté, Straw a indiqué que la Grande-Bretagne voulait le
renforcement de la coopération avec la Turquie sur ce sujet et que des
initiatives pour l'extradition des criminels étaient en préparation.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200711/24/content_530334.htm
La police disperse une manifestation de Kurdes dans
le sud-est
La police turque a dispersé dimanche à l'aide de gaz lacrymogène des
centaines de Kurdes qui manifestaient en faveur de la rébellion séparatiste
à Diyarbakir (sud-est de la Turquie), a constaté un correspondant de
l'AFP.
Un rassemblement organisé par le Parti pour une société démocratique
(DTP, pro-kurde) pour dénoncer la tentative des autorités d'interdire la
formation, a rassemblé quelque 40.000 personnes à Diyarbakir, la plus
grande ville du sud-est de la Turquie à majorité kurde.
Le rassemblement a dégénéré lorsqu'un groupe d'un millier de
manifestants s'est dirigé vers le siège d'un parti d'opposition nationaliste
et a lancé des pierres contre le bâtiment et les forces de l'ordre.
La police a dispersé la foule à l'aide de bombes de gaz lacrymogènes et a
interpellé plusieurs personnes.
Les protestataires ont scandé des slogans en faveur du PKK et son
dirigeant emprisonné Abdullah Ocalan.
La Cour constitutionnelle turque a annoncé vendredi qu'elle n'avait pas
décelé de vice de procédure dans un acte d'accusation réclamant
l'interdiction le principal parti pro-kurde du pays, le DTP, et qu'elle
jugerait l'affaire. (AFP, 25 nov 2007)
http://www.info-turk.be/351.htm#disperse
Rencontre à Ankara entre généraux turcs et
américains
De hauts responsables militaires turcs et américains ont discuté de la
coopération dans la lutte contre les rebelles du PKK, au cours d'une
rencontre samedi à Ankara, a annoncé l'armée turque.
Le numéro un de l'armée turque le général Yasar Buyukanit et le
commandant en chef des forces américaines en Europe le général Bantz
Craddock ont discuté de "la coopération dans la lutte conjointe contre
l'organisation terroriste du PKK, dont le partage des renseignements",
indique un communiqué de l'armée turque.
Le général James Cartwright, vice-président de l'état-major américain, et
le général David Petraeus, commandant en chef des forces américaines en
Irak, avaient déjà été reçus mardi à Ankara par le numéro deux de l'étatmajor turc, le général Ergin Saygun.
Ces rencontres entre responsables de haut rang des deux pays font suite
à une rencontre le 5 novembre à Washington entre le Premier ministre
turc Recep Tayyip Erdogan et le président américain George W. Bush.
M. Bush avait annoncé que les Etats-Unis fourniraient à Ankara des
renseignements "en temps réel" sur les mouvements des rebelles
retranchés dans le nord de l'Irak.
La Turquie menace d'intervenir militairement dans le nord de l'Irak contre
le PKK. Quelque 100.000 soldats ont été déployés près de la frontière
irakienne.
M. Erdogan a toutefois affirmé mardi qu'Ankara n'aurait pas
immédiatement recours à des opérations transfrontalières, autorisées le
mois dernier par une motion parlementaire.
Le samedi, il a déclaré que l'amélioration des droits démocratiques de la
communauté kurde diminuera le soutien au séparatisme et mettra fin à
l'existence du groupe rebelle du PKK.
Erdogan, dans un discours télévisé prononcé lors d'une réunion de son
parti de la Justice et du Développement à Kizilcahamam, près d'Ankara, a
précisé que son pays avait atteint une "étape critique" dans sa lutte contre
les séparatistes du PKK et que les rebelles étaient "assiégés de toutes
parts" grâce au soutien international.
"Un climat de liberté est l'ennemi de la violence et du terrorisme", a
ajouté le Premier ministre. "Maintenons donc la démocratie pluraliste et
renforçons le climat de liberté afin d'obtenir un résultat décisif dans la
lutte contre le terrorisme", a encore affirmé M. Erdogan.
"Cherchons ensemble les moyens de gagner la population au lieu de nous
l'aliéner", a-t-il proposé. (AFP, 24 nov 2007)
http://www.info-turk.be/351.htm#Rencontre
La Cour constitutionnelle turque va juger le parti prokurde DTP
La Cour constitutionnelle turque a annoncé vendredi qu'elle n'avait pas
décelé de vice de procédure dans un acte d'accusation réclamant
l'interdiction du principal parti pro-kurde du pays et qu'elle jugerait
l'affaire.
La cour a "décidé d'accepter l'acte d'accusation (et) la procédure judiciaire
va se poursuivre" a affirmé le vice-président de la Cour constitutionnelle
Osman Alifeyyaz Paksüt, dont les déclarations étaient retransmises à la
télévision.
L'acte d'accusation va à présent être transmis au Parti pour une société
démocratique (DTP), qui aura 30 jours pour présenter sa défense par écrit
à la Cour, a indiqué M. Paksüt.
Le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya avait
déposé la semaine dernière auprès de la Cour constitutionnelle un acte
d'accusation recommandant l'interdiction du DTP au motif qu'il était un
"foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité
indivisible".
M. Yalçinkaya accusait la direction du DTP d'obéir aux "directives" du chef
emprisonné des rebelles kurdes du PKK.
Le DTP, qui détient 20 des 550 sièges du Parlement, rejette les
accusations de liens avec le PKK, mais a été critiqué pour son refus de
qualifier l'organisation de terroriste et pour les sympathies qu'il affiche
parfois à l'égard des rebelles.
Les poursuites engagées contre le DTP interviennent alors que la Turquie
menace d'intervenir militairement contre les rebelles du PKK retranchés
dans le nord de l'Irak, dont ils se servent comme d'une base arrière pour
leurs opérations dans le sud-est anatolien. (AFP, 23 nov 2007)
http://www.info-turk.be/351.htm#Cour
Turquie: La conférence d'Annapolis est une
opportunité pour relancer le processus de paix au
Moyen-Orient
2007-11-26 15:05:59
ANKARA, 25 novembre (XINHUA) -- La Turquie considère la conférence
d'Annapolis comme une opportunité pour relancer le processus de paix au
Moyen-Orient, a indiqué dimanche le ministre turc des Affaires étrangères
Ali Babacan.
"Je souhaite que la conférence soit un événement marquant dans les
efforts pour (réaliser) une paix au Moyen-Orient", a déclaré M. Babacan,
cité par l'agence de prese semi-officielle turque Anatolie. Il a tenu ces
propos avant de se rendre aux Etats-Unis pour participer à la conférence
d'Annapolis, qui débuter mardi prochain.
"La question palestinienne est le point focal de toutes les autres questions
au Moyen-Orient", a souligné M. Babacan, et d'ajouter: "il n'est pas
possible d'assurer une paix durable au Moyen-Orient avant que la
question palestinienne ne soit résolue."
Le chef de la diplomatie turque a exprimé le souhait que les participants
de cette réunion puissent parvenir à un accord qui ouvrira de nouvelles
étapes dans le processus de paix.
En juillet 2007, le président américain George W. Bush a annoncé le projet
d'organiser une conférence sur la paix au Moyen- Orient en vue de
promouvoir les négociations de paix israélo- palestiniennes après sept ans
de gel.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200711/26/content_531422.htm
GENOCIDE ARMENIEN/BOSTON
Boston aura sa plaque commémorant le génocide
arménien
lundi26 novembre 2007, par Stéphane/armenews
Le parc Rose Fitzgerald Kennedy de Boston aura bien une plaque
commémorant le génocide Arménien financée par une association
arménienne l’Armenian Heritage Fondation.
Cette décision fait suite à une demande de l’association arménienne qui
date de l’an 2000 afin de trouver à Boston un lieu pour commémorer les
victimes du génocide de 1915.
Bien que la formule pour la plaque ne soit pas encore finalisée, l’équipe
municipale a pris la décision la semaine dernière au cours d’une réunion
que « l’événement historique serait mentionné ».
James M. Kalustian, représentant l’association arménienne a confirmé que
la discussion a aboutit à « inclure une référence au génocide arménien ».
Erkut Gomulu, président de la Société Culturelle Turco-Américaine de la
Nouvelle Angleterre, s’est dit opposé à la pose de la plaque dans le parc
arguant que quelle que soit la plaque elle ne devait pas faire référence à
l’histoire d’un groupe spécifique.
« On nous fait croire que cela rendra hommage à tous les immigrants
n’est-ce-pas ? » a-t-il dit. « On a prétendu que ce ne serait pas un
mémorial. Mais d’autre part il aura le mot génocide dans la formule ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=36385
UKRAINE
L'Ukraine marque le 75e anniversaire de la grande
famine de 1932-33
Par Ania TSOUKANOVA AFP - Samedi 24 novembre, 18h12
KIEV (AFP) - Messe, drapeaux en berne et des milliers de bougies:
l'Ukraine a célébré samedi le 75e anniversaire de la grande famine des
années 1932-33 qui a fait des millions de morts et reste l'objet d'un
contentieux entre Kiev et Moscou.
"C'était un génocide. Une tentative de soumettre la nation, consciente,
planifiée et mise en oeuvre", a lancé, le visage grave, le président Viktor
Iouchtchenko, un pro-occidental, devant plusieurs milliers de personnes
réunies sur la place St Michel, dans le centre de Kiev.
"Son organisateur et exécutant était le régime totalitaire communiste. (...)
Les crimes du bolchevisme et du communisme sont identiques à ceux du
nazisme", a-t-il accusé, après avoir mené un défilé de plusieurs milliers
d'Ukrainiens portant des drapeaux nationaux assortis d'un ruban noir en
signe de deuil, vers un monument érigé en mémoire aux victimes de la
famine.
La grande famine, qui à tué entre quatre et dix millions d'Ukrainiens, est
"la pire catastrophe" nationale, a estimé M. Iouchtchenko, exhortant à la
"condamnation mondiale de la terreur communiste" contre des "peuples
innocents: Ukrainiens, Russes, Tatars, Bélarusses, Juifs..."
Après une minute de silence, observée dans tout le pays vers 14H00 GMT,
des milliers d'Ukrainiens, dont le chef de l'Etat, ont commencé à allumer
des bougies sur la place St Michel pour rendre hommage à leurs
compatriotes tuée par la famine.
Les commémorations ont été ouvertes dans la matinée par un service
funèbre célébré en la cathédrale au centre-ville et suivi par le chef de
l'Etat, le Premier ministre par intérim Viktor Ianoukovitch, réputé prorusse, et bon nombre de ministres.
"Nous prions pour le repos des serviteurs de Dieu tués par la famine en
Ukraine", a déclaré un prêtre vêtu d'une chasuble dorée. "Mémoire
éternelle" entonnait le choeur d'église.
En 1932, les autorités soviétiques ont déclenché une campagne de
collectivisation forcée au cours de laquelle elles ont réquisitionné
semences, blé, farine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine
notamment en Ukraine.
Selon des experts ukrainiens et occidentaux, comme le Britannique Robert
Conquest, cette famine provoquée intentionnellement par le pouvoir
soviétique visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine.
Les autorités soviétiques avaient bloqué les fournitures de produits
alimentaires dans les régions frappées par la famine et continuaient à
exporter du blé à l'étranger, alors que des milliers d'Ukrainiens mouraient
de faim chaque jour.
Depuis des années, Kiev cherche à faire reconnaître par l'ONU la grande
famine des années 1932-33 comme un "génocide" contre le peuple
ukrainien.
Ce projet est cependant mal vu par la Russie, alors qu'un mouvement
nationaliste russe, Union eurasiatique de jeunesse, a saccagé à la minovembre à Moscou une exposition ukrainienne consacrée à la grande
famine.
De leur côté, plusieurs organisations nationalistes ukrainiennes ont
demandé ces derniers jours au gouvernement de réclamer des
compensations à la Russie pour la famine.
L'ambassade ukrainienne en Russie a aussitôt assuré que Kiev n'avait
aucune réclamation en ce sens et le président Iouchtchenko a déclaré que
les "recherches de la vérité historique" n'étaient pas dirigées contre les
autres pays.
Même en Ukraine, l'opinion publique est partagée sur ce drame.
Une partie des Ukrainiens, notamment des russophiles, doutent de son
caractère "génocidaire". Pour eux, il s'agit d'une erreur tragique de la
politique communiste et non d'un acte de terreur dirigé contre la nation
ukrainienne.
Illustration de ces divergences, une loi reconnaissant la famine comme
"génocide" n'avait été adoptée qu'à une courte majorité fin 2006 par le
Parlement ukrainien.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20071124/twl-ukraine-urss-histoire-famineprev-c99dde2.html
Commémoration de la famine des années 1930 en
Ukraine, Kiev veut des archives
16:22 | 26/ 11/ 2007
KIEV, 26 novembre - RIA Novosti. L'Ukraine mènera des négociations
avec la Russie afin d'obtenir des archives concernant les famines des
années 1921-1923, 1932-1933 et 1946-1947, lit-on dans une ordonnance
du cabinet des ministres publiée sur le site Internet du parlement
ukrainien à l'occasion du 75e anniversaire de la famine des années 1930.
Un programme culturel et historique d'étude de la famine de 1932-1933
et de commémoration de ses victimes devrait également être mis en
place.
Les pouvoirs locaux ont été chargés d'améliorer le niveau de vie des
survivants, ainsi que l'assistance médicale qui leur est portée. Ils doivent
organiser le déboulonnement des monuments dédiés aux personnes ayant
une responsabilité dans l'organisation de la famine. Certains lieux publics
(rues, places, etc.) devraient également être renommés.
Le cabinet des ministres a en outre décrété la recherche et le recensement
des lieux d'inhumation collective ainsi que des sépultures des personnes
décédées au cours de ces événements.
Kiev devrait accueillir un mémorial à la mémoire des victimes et un
monument dédié au chercheur James Mace, qui a consacré ses recherches
à la famine. En 2008, un monument aux victimes devrait être inauguré à
Washington.
L'Ukraine a connu plusieurs famines au cours du vingtième siècle: après la
révolution, pendant la collectivisation et après la deuxième guerre
mondiale. La plus catastrophique, baptisée Holodomor ("extermination par
la faim") par les historiens ukrainiens, s'est produite en 1932-1933. Le
75e anniversaire de cette tragédie a eu lieu le week-end dernier.
Les dirigeants du pays ont activement appelé la communauté
internationale à considérer comme un génocide la famine de 1932-1933, à
l'instar du parlement ukrainien. 11 pays ont adopté cette position.
Entre 7 et 10 millions de personnes ont péri au cours de ces années de
famine. Selon les scientifiques russes, la famine de 1932-1933 a
principalement touché les régions céréalières de l'URSS: l'Ukraine, le
Caucase du Nord, la région de la Volga, le Kazakhstan, la Sibérie
occidentale et le sud de l'Oural. Entre 3 et 3,5 millions de personnes ont
péri en Ukraine, 2 millions au Kazakhstan et au Kirghizstan et entre 2 et
2,5 millions en Russie.
L'année 2008 a été déclarée année du souvenir des victimes de la famine
en Ukraine par un décret du président Viktor Iouchtchenko.
http://fr.rian.ru/world/20071126/89626014.html
BELGRADE
"Pas totalement confiance à Belgrade"
Christophe Lamfalussy
Mis en ligne le 26/11/2007
----------Interview bilan avec Carla Del Ponte, la Procureure du Tribunal de La
Haye.
Les problèmes du passé l'empêchent de faire à 100 pc confiance à la
Serbie.
La communauté interna- tionale n'a pas fait assez pour arrêter Karadzic et
Mladic.
Entretien
Carla Del Ponte a dominé l'actualité des Balkans ces dernières années.
C'est elle qui a obligé la Croatie à livrer le général Gotovina, elle encore
qui a fait le siège de la Serbie pour demander la reddition des derniers
inculpés. Irritante pour les uns, tenace pour les autres, la Procureure du
Tribunal pénal international (TPI) quitte ses fonctions à la fin de l'année
pour devenir ambassadrice de la Suisse en Argentine. Sa dernière
conférence de presse aura lieu le 13 décembre à La Haye. Avant cette
échéance, elle a bien voulu répondre par mail aux questions de "La Libre".
Madame la Procureure, vous vivez vos dernières semaines de mandat au
Tribunal pénal international. Comment vous sentez-vous ?
Je crois que nous avons accompli pas mal de choses. Durant les huit ans
ici, nous avons décerné des inculpations initiales contre 63 personnes, et
91 accusés ont été placés sous détention par le Tribunal. Des procès
contre 44 d'entre eux ont débuté et abouti durant mon mandat. Nous
avons prouvé au-delà de tout doute raisonnable qu'un génocide a été
commis à Srebrenica, que le viol a été utilisé comme un instrument de
terreur et devrait être considéré comme un crime contre l'Humanité, que
les crimes contre les civils durant le siège de Sarajevo méritent la plus
forte peine et bien d'autres faits très importants à propos des crimes
commis en ex-Yougoslavie et de la responsabilité individuelle de ceux qui
ont été condamnés. Et pourtant, quand je pense à Mladic et à Karadzic, je
ne suis pas totalement satisfaite.
Quel conseil donneriez-vous à votre successeur, le Belge Serge
Brammertz ?
C'est difficile de donner un conseil. Lorsque son engagement sera officiel,
je suis sûre que nous aurons amplement l'occasion de nous rencontrer et
de parler. Le Tribunal est un mécanisme complexe qui opère dans un
environnement international encore plus complexe. À juger de son passé
professionnel, M.Brammertz semble avoir beaucoup d'expérience dans ce
domaine. Je suis sûre que le passage de témoins se fera raisonnablement
en douceur.
Pourquoi avez-vous ces derniers mois insisté davantage sur le cas de
Ratko Mladic que sur celui de Radovan Karadzic ?
Simplement parce que toutes nos preuves indiquent que Mladic est encore
en Serbie. Quant à Karadzic, je crois qu'il est encore en ex-Yougoslavie
mais je ne suis pas sûre qu'il s'agisse de la Serbie, de la République Serbe
de Bosnie ou du Montenegro. Une chose reste claire : tous les fugitifs
restants doivent être amenés devant le Tribunal pour procès. L'alternative
est l'impunité, et c'est inacceptable.
Vous avez à maintes reprises répété que la coopération de la Serbie avec
le TPI était "insuffisante" Quel geste de Belgrade a-t-il été déterminant
pour vous faire changer d'avis ?
Il y a plusieurs facteurs. Le nouveau gouvernement - établi plus tôt cette
année - a fait de la coopération avec le Tribunal l'une de ses cinq priorités.
De plus, nous avons reçu des documents que nous avions demandés.
Nous avons pu accéder à des archives importantes, et il y a eu certaines
améliorations dans la traque aux fugitifs. Mais, comme vous avez pu le
voir dans mes rapports ces cinq derniers mois, nous suivons la situation
de très près et informons la communauté internationale dès que nous
rencontrons un obstacle.
Alors, mon appréciation de la coopération de Belgrade change aussi
souvent que les choses changent sur le terrain. Je ne suis
malheureusement pas en mesure de faire totalement confiance à Belgrade
après tous les problèmes de ces dernières années. Je reste vigilante. Et,
malheureusement, de temps à autre, nous rencontrons des problèmes.
Votre ancienne porte-parole Florence Hartmann a écrit que le manque de
volonté des grandes puissances d'arrêter les principaux auteurs du
massacre de Srebrenica "fait de nos dirigeants des complices de la pire
tuerie en Europe depuis l'Holocauste". Partagez-vous cette analyse ?
Je l'ai dit à plusieurs reprises. Je crois que la communauté internationale
n'a pas fait assez pour arrêter immédiatement ces fugitifs juste après la
guerre - en 1996, 1997. Tant Mladic que Karadzic circulaient librement en
Bosnie parce que la communauté internationale croyait que leur
arrestation allait provoquer une nouvelle guerre. Au moment où elle a
réalisé l'importance d'arrêter des criminels de guerre présumés, ils
s'étaient mis à couvert.
Avez-vous subi des pressions politiques lors de votre mandat ?
Le boulot des professionnels de la Justice est de résister à toutes les
pressions politiques. En même temps, les cours internationales comptent
aussi fortement sur le soutien de la communauté internationale pour
obtenir la coopération des Etats. De cette façon, le Procureur a besoin de
l'assistance des politiques - des représentants des Etats. J'ai appris une
chose dans ce travail : la meilleure façon de résister à cette pression
politique est de maintenir votre intégrité et de suivre votre preuve là où
elle vous mène.
Le Tribunal doit en principe clôturer ses procès en appel en 2010.
Estimez-vous que toutes les fonctions du Tribunal - dont notamment la
protection des témoins - doivent être transférées aux juridictions locales,
serbes ou bosniaques, qui seront amenées à juger les derniers cas ?
Ce sujet et d'autres sont actuellement en discussion au sein du Tribunal et
du quartier général de l'Onu à New York. Je suis sûre qu'une solution
adéquate sera trouvée.
Quelle décision du TPI d'après vous est la plus significative pour le droit
international ?
En singulariser une seule ne serait pas juste tant il y a eu de décisions.
Les cours ont admis les arguments de l'accusation selon lesquels le viol
est une arme de guerre et peut constituer un crime contre l'Humanité.
Elles ont aussi admis qu'un responsable civil, et pas seulement un
commandant militaire, peut être tenu pour responsable de crimes durant
un conflit armé, que répandre la terreur dans la population civile de
Sarajevo est criminel et justifie la plus forte peine, que ceux qui se font
les complices d'autres qui commettent un génocide, des crimes contre
l'Humanité et des crimes de guerre sont aussi responsables de ces mêmes
crimes et que les soldats ne peuvent pas simplement échapper à leurs
responsabilités simplement parce qu'ils avaient reçu l'ordre de commettre
ces crimes.
La mort inopinée de Slobodan Milosevic, en 2006, a privé des milliers de
victimes d'un jugement de la justice internationale. Si vous deviez lui
prononcer le dernier réquisitoire, que lui diriez-vous ?
Vous êtes coupable.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=385560
GENOCIDE RWANDAIS
Génocide rwandais: Kigali "étonné" du
dessaisissement du TPIR au profit de la France
Il y a 2 jours
KIGALI (AFP) — Le gouvernement rwandais s'est dit "étonné" samedi de la
décision du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) de se
dessaisir au profit de Paris des poursuites contre deux Rwandais accusés
de génocide et vivant en France.
"Ce que nous savions, c'est que le TPIR avait demandé à la France de lui
remettre les deux accusés. Maintenant, c'est l'inverse qui se passe. Ca
nous étonne", a déclaré à l'AFP le ministre rwandais de la Justice,
Tharcisse Karugarama.
"Nous allons demander au TPIR de nous expliquer ce qui se passe", a-t-il
poursuivi.
Le TPIR, qui siège à Arusha (Tanzanie), a annulé mercredi ses
ordonnances demandant à Paris de lui remettre Wenceslas Munyeshyaka,
prêtre catholique de 49 ans, et Laurent Bucyibaruta, ex-préfet de
Gikongoro (sud du Rwanda), 62 ans, tous deux accusés de génocide.
Le Chambre de première instance du TPIR avait auparavant "ordonné" que
les actes d'accusation contre les deux hommes soient "renvoyés aux
autorités françaises, à charge pour celles-ci d'en saisir immédiatement la
juridiction compétente".
Un accord passé entre Paris et le tribunal international en juin 2006
prévoit la possibilité que les procès aient lieu en France, le TPIR devant
achever ses procès en première instance à la fin 2008.
"On doit garder confiance en l'appareil judiciaire partout dans le monde
mais force est de constater que la France n'a pas encore démontré sa
volonté de juger les génocidaires", a estimé M. Karugarama.
La justice rwandaise a affirmé à plusieurs reprises que la France n'avait
"pas d'autorité morale" pour juger des accusés du TPIR, étant elle-même
mise en cause par le Rwanda pour une collusion avec le régime
génocidaire.
Les transferts de certains dossiers devant des juridictions nationales font
partie de la stratégie de fin de mandat de ce tribunal des Nations Unies
auquel le Conseil de sécurité a demandé de terminer au plus tard à la fin
de l'année prochaine les procès en première instance.
Basé à Arusha, en Tanzanie, le TPIR a prononcé, à ce jour, 29
condamnations et 5 acquittements.
http://afp.google.com/article/ALeqM5g9OHTjdarrXX9Mwr8DDlJ7A82OsA
DARFOUR
Des rebelles contre l'envoi d'un détachement chinois
au Darfour
Par Andrew Heavens Reuters - Samedi 24 novembre, 16h57
KHARTOUM (Reuters) - Les rebelles soudanais du Mouvement pour la
justice et l'Egalité (Jem) ont exigé le retrait des premiers militaires chinois
dépêchés dans le Darfour dans le cadre de la future force "hybride" OnuUnion africaine censée ramener la paix dans cette province meurtrie.
Un premier détachement de plus de 130 soldats chinois du Génie coiffés
du béret bleu de l'Onu est arrivé samedi à Nyala, capitale du Sud-Darfour,
pour préparer le déploiement, à terme, de 26.000 militaires
internationaux.
La Chine, qui vend des armes à Khartoum, est un gros importateur de
pétrole soudanais.
Le Jem, qui accuse Pékin de souffler sur les braises du conflit au Darfour
en soutenant le gouvernement central de Khartoum, a fait savoir qu'il ne
permettrait pas aux soldats chinois de se déployer dans les territoires
placés sous son contrôle.
Khalil Ibrahim, chef du Jem, a déclaré à Reuters: "Les Chinois ne sont pas
les bienvenus (...) Ils ne seront jamais autorisés à pénétrer dans les
secteurs placés sous notre juridiction".
Il a ajouté: "Nous y sommes hostiles parce que la Chine ne s'intéresse pas
à la défense des droits de l'homme. Pékin ne s'intéresse qu'aux ressources
du Soudan. Nous les invitons à plier bagages, notamment dans les régions
riches en pétrole".
En septembre, des éléments du Jem avaient attaqué une installation
pétrolière chinoise de la région du Kordofan, à l'est du Darfour. Mais le
dirigeant rebelle s'est refusé à dire si ses hommes prendraient les soldats
du Génie chinois pour cible.
"Je ne dis pas que nous les attaquerons, et je ne dis pas que nous ne les
attaquerons pas. Ce que je dis, c'est qu'ils viennent prendre notre pétrole
en échange de sang".
Il a ajouté: "La Chine n'a jusqu'ici offert qu'un million de dollars pour les
déplacés du Darfour. Pendant ce temps, ils vampirisent le Soudan à
hauteur d'un million de barils par jour. Ils ne sont pas les bienvenus chez
nous".
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071124/twl-soudan-darfour-chinebd5ae06.html
Darfour: le JEM menace les casques bleus chinois
Soudan, 26/11 - Le chef du Mouvement pour la justice et l`égalité, Khalil
Ibrahim, a affirmé que les 135 ingénieurs n`étaient pas les bienvenus,
accusant Pékin d`être complice dans le conflit au Darfour, a annoncé la
BBC.
L`avertissement des rebelles est intervenu quelques heures après
l`atterrissage des 135 soldats chinois dans la capitale du sud Darfour à
Nyala.
Ibrahim Khalil, le chef du JEM a indiqué que les troupes chinoises
n`étaient pas les bienvenues au Soudan et devaient se retirer
immédiatement.
Il a accusé Pékin d`avoir contribué à exacerber cette crise avec l`envoi
d`armes et son soutien au gouvernement soudanais.
Le contingent chinois doit préparer le terrain pour le déploiement de
l`opération de paix conjointe Nations Unies/Union Africaine attendue pour
le début de l`année prochaine.
http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=577412
FRANCE
TF1 : Des assurances-vie récupérées 90 ans après le
génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La journaliste Claire Chazal a
très bien présenté le reportage sur AXA, diffusé le 25 novembre 2007 au
journal de 20 heures de TF1.
L'assureur Axa a commencé à verser des indemnités pour les descendants
de victimes du génocide arménien en Turquie qui disposaient avant 1915
d'une police d'assurance-vie.
Visionnez rapidement la vidéo sur :
http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3634313,00-assurances-vie-recuperees-ansapres-genocide-armenien-.html
Vérifiez si vos grands-parents ou arrière-grands-parents font partie des
souscripteurs d'AXA :
http://www.armenianinsurancesettlementaxa.com/
BRUXELLES
Le CCAF appelle à la mobilisation générale le 14
décembre 2007, à Bruxelles
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse le
Communiqué de Presse du Conseil de Coordination des
Organisations Arméniennes de France paru sur le site du CCAF le
23 novembre 2007.
Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France
(CCAF) appelle tous les Arméniens de France à se mobiliser en participant
à la manifestation, le 14 décembre 2007 à Bruxelles, organisée par la FRA
Dachnaktsoutioun.
Ce jour-là, les 27 chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de
l’Union européenne se réuniront pour se prononcer sur le rapport d’étape
de la Commission européenne. Tout est mis en oeuvre pour que la
question de la reconnaissance du génocide arménien, en tant que
préalable à l’adhésion de la Turquie, soit exclue du cadre des
négociations. C’est pourquoi, nous devons marquer notre présence avec
force, intensifier notre action et amplifier notre mouvement.
Le 14 décembre, toute la communauté arménienne en Europe doit faire
entendre sa voix auprès des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire
barrage à une Turquie génocidaire et négationniste.
Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France
(CCAF) salue l’initiative de la FRA Dachnaktsoutioun et s’y associe
pleinement, afin que ce rassemblement soit aussi l’affirmation de notre
indéfectible unité.
Paris, le 23 novembre 2007
http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=293
GEORGIE
Géorgie: l'opposition unifiée projette de mener une
manifestation "contre la violence"
18:28 | 24/ 11/ 2007
TBILISSI, 24 novembre - RIA Novosti. Le Conseil national de l'opposition
unifiée (OU) estime que le principal objectif de la manifestation fixée au
25 novembre sera d'exprimer une protestation contre la violence, a
annoncé lors d'une conférence de presse samedi le représentant de l'OU,
le leader du Parti conservateur, Zviad Dzidzigouri.
Des "actions symboliques" seront organisées sur la place Rike "où un
meeting de l'opposition a été dispersé", puis sur l'avenue Roustaveli "où
une violence a également eu lieu", a-t-il indiqué.
Selon lui, l'opposition doit faire tout pour empêcher le président en place,
Mikhaïl Saakachvili, de remporter la présidentielle anticipée fixée au 5
janvier.
"Le président Saakachvili présentera sa démission demain ou aprèsdemain, nous devons donc l'empêcher d'occuper de nouveau ce poste", a
affirmé M. Dzidzigouri cité par l'agence News Georgia.
Le Conseil national de l'opposition unifiée compte neuf partis politiques qui
ont présenté pour la présidentielle anticipée le candidat unique Levan
Gatchetchiladze.
http://fr.rian.ru/world/20071124/89429026.html
MONDE RUSSE
L'opposant Garry Kasparov condamné à cinq jours de
prison
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.11.07 | 16h17 • Mis à jour le
25.11.07 | 10h38
A une semaine des élections législatives en Russie, le leader d'opposition
et ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov a été arrêté avec
une quarantaine d'autres opposants, samedi 24 novembre à Moscou, à
l'issue d'une manifestation contre le président Vladimir Poutine.
Garry Kasparov a été condamné à cinq jours d'emprisonnement pour avoir
marché en direction de la Commission électorale centrale à l'issue du
rassemblement anti-Poutine qui a réuni entre 2 000 et 3 000 personnes,
selon les sources, et pour avoir refusé d'obéir aux ordres de la police. Seul
le rassemblement était autorisé, pas la marche dans les rues de Moscou.
Les opposants avaient défilé dans le calme, scandant"Russie sans
Poutine", "Nous avons besoin d'une autre Russie" ou encore "Poutine va-ten !" "Notre but est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de
honte et le déteste (...) Nous allons sortir de ce marécage de corruption et
de mensonge et nous gagnerons !", avait lancé à la foule Garry Kasparov,
candidat de L'Autre Russie à la présidentielle de mars 2008.
UNE CONDAMNATION "NON FONDÉE"
M. Kasparov a été interpellé alors qu'il tentait de rejoindre la commission
électorale centrale avec un groupe de partisans pour dénoncer des
élections législatives "injustes" attendues le 2 décembre. Après avoir été
plaqué contre un mur avec ses gardes du corps par des policiers antiémeutes, M. Kasparov a été poussé vers un bus et embarqué dans le
véhicule. Il a été ensuite conduit dans un commissariat avant d'être
transféré au tribunal Mechtchanski.
M. Kasparov, chef de file du mouvement L'Autre Russie, a jugé sa
condamnation "non fondée". "J'ai été arrêté alors que la manifestation
était terminée", a-t-il insisté devant la presse, en annonçant son intention
de faire appel.
Une nouvelle manifestation de l'opposition est prévue dimanche à SaintPétersbourg.
Parallèlement à la manifestation de L'Autre Russie, les jeunesses proKremlin avaient organisé plusieurs contre-manifestations. Près du
Kremlin, 2 000 jeunes des Nachi (Les Nôtres) se sont rassemblés en
soutien au président Poutine, avec une grande banderole annonçant un
"Front d'opposition du peuple aux gens du 'désaccord'".
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-982293@51972553,0.html
Presse russe: revue du 26 novembre
Revue de la presse russe du 26 novembre
16:54 | 26/ 11/ 2007
MOSCOU, RIA Novosti
Vedomosti
Lutte électorale en Russie: les autorités font-elles le jeu de l'opposition?
L'opposition radicale est parvenue à ses fins: les "marches du désaccord"
sont devenues la principale nouvelle du week-end dernier.
Les autorités ont contribué à réaliser cet objectif en poursuivant le leur,
qui consiste à mobiliser les électeurs à la veille des élections. Les autorités
continuent de repousser l'opposition vers un "espace non systémique", en
refusant de tolérer la concurrence politique, même dans une situation tout
à fait favorable pour elles.
Pourquoi les autorités interdisent-elles les marches de l'opposition et
appréhendent ses organisateurs par la suite? Malgré la faiblesse et la
discordance de l'opposition, le pouvoir se doit de redouter des scénarios
"orange", car après que les élections du 2 décembre aient été
transformées en un référendum de confiance envers Vladimir Poutine, le
chiffre final de ces élections se doit d'être beaucoup plus important. Il ne
suffit plus pour Russie unie de recueillir 50% ou même 60% des voix, car
le résultat sera comparé à celui obtenu par M. Poutine lors de la dernière
élection présidentielle (71,31%).
Si elles ont besoin d'un résultat on ne peut plus élevé, les autorités seront
obligées de pousser jusqu'à la dernière limite l'ancienne logique de
réduction de l'espace politique. A chaque fois lors des législatives, toujours
moins de partis étaient autorisés à participer aux élections. Cette fois-ci, il
aurait été possible de s'arrêter à un système biparti. Le processus de
simplification politique n'aurait alors pas été poussé jusqu'à l'absurde.
Mais à présent, elles ont besoin d'une simplicité maximale: un seul leader,
un seul parti.
Malheureusement, la logique de la simplification est également valable
dans l'économie. Si l'on veut influer sur la prise de décisions, on doit
détenir le "bloc d'actions". Si l'on est un "actionnaire minoritaire", on n'est
rien. La situation sera poussée à l'absurde lorsque les autorités estimeront
qu'elles ne pourront pas appliquer leur politique économique sans avoir
étatisé les entreprises.
SmartMoney
Le vertige des pétrodollars éloigne la Russie de l'Occident industrialisé
La Russie a occupé cette année la place de premier producteur mondial de
pétrole.
En janvier-octobre, elle a extrait 9,87 millions de barils par jour, soit 10 à
12% de plus que l'Arabie Saoudite, qui caracolait en tête de ce classement
en 2006. Les Saoudiens auraient pu facilement accroître leur production et
ainsi devancer la Russie en volumes de pétrole extrait, mais ils ont choisi
sciemment de ne pas le faire. Les Etats-Unis qui figurent également parmi
les plus grands producteurs de pétrole réduisent ces dernières années
leurs volumes d'extraction. En revanche, ils augmentent leurs capacités
de raffinage. Aux Etats-Unis, le raffinage de pétrole dépasse déjà de 2,8
fois l'extraction. La Russie, elle, transforme moins de la moitié de son
pétrole et, d'ailleurs, le niveau moyen de raffinage (part des produits
pétroliers blancs) n'est que d'un peu plus de 70%, alors qu'il est de 85 à
95% en Occident
La course insensée à l'extraction pourrait entraîner sa réduction en Russie
dans les années à venir: non pas parce que le pays commencera à
économiser ses matières premières, comme le font les Américains, mais
tout simplement à cause de l'impossibilité de compenser la réduction de la
production dans les régions d'extraction traditionnelles. La plupart des
compagnies pétrolières ne peuvent plus augmenter l'extraction, et la
croissance est aujourd'hui due, pour l'essentiel, aux projets de Sakhaline.
En ce qui concerne le raffinage, la situation n'est pas meilleure. La Russie
utilise actuellement environ 80% des capacités existantes. Le raffinage
s'accroît de 5 à 6% à par an, cependant, selon un bilan statistique de BP,
ces trois dernières années, les capacités de raffinage en Russie sont
restées au même niveau. Cela signifie qu'au moment où l'accroissement
de l'extraction deviendra problématique, il est douteux que la Russie
puisse développer ses activités de raffinage. En effet, si elle ne construit
pas de nouvelles installations, les capacités existantes ne suffiront pas
pour cela.
Il ne reste qu'à regretter que les milliards de dollars dépensés par les
compagnies publiques pour l'achat d'actifs n'aient pas été investis dans
l'extraction (pour assurer la continuité de la stratégie misant sur
l'exportation), ou mieux encore dans le raffinage sur la base des
technologies modernes occidentales.
Nezavissimaïa gazeta
Prix du gaz: Achkhabad pose ses conditions à Moscou et Kiev
Les calculs de Moscou et de Kiev, qui ont failli se mettre d'accord, semblet-il, sur le prix du gaz qui doit être livré à l'Ukraine en 2008, en le fixant à
150-160 dollars les mille mètres cubes.
Le Turkménistan a exigé vendredi que le prix du gaz fourni à la Russie soit
augmenté d'au moins 30%. Etant donné que l'ensemble de ce gaz est
finalement vendu à l'Ukraine, Moscou et Kiev seront obligés de négocier
un nouveau prix.
Le prix du gaz turkmène, s'élevant à 100 dollars les mille mètres cubes
pour 2007-2009, avait été fixé en septembre 2006.
"Achkhabad joue sur deux fronts: n'ayant pas l'intention de renoncer à
l'itinéraire russe, il essaie en même temps de s'assurer des garanties dans
d'autres directions", note Ekaterina Kravtchenko, analyste gazière de la
compagnie Brokercreditservice. Dans ces conditions, Moscou se gardera
de dicter un prix à Achkhabad.
Selon Sergueï Pravossoudov, directeur de l'Institut de l'énergie nationale,
le problème essentiel des livraisons de gaz turkmène réside dans le fait
que le Turkménistan, qui a signé avec la Russie un accord sur des
livraisons à long terme, n'a pas de gaz disponible. C'est pourquoi la
variante des livraisons de gaz turkmène via la Russie vers l'Ukraine reste
pour le moment la seule réalité, et toutes les négociations qui ont lieu
entre les représentants de pays européens et les dirigeants turkmènes
sont plutôt menées pour la galerie.
La lutte principale, d'après l'expert, est menée dans le cadre du triangle
Ukraine-Russie-Turkménistan, où Achkhabad souhaite augmenter le prix
du gaz, Moscou joue le rôle d'intermédiaire et Kiev cherche à tout prix à
empêcher l'augmentation du prix du combustible bleu.
Gazprom insiste actuellement sur la signature avec l'Ukraine d'un
document fixant le prix du gaz, afin de le porter progressivement au
niveau européen, et parallèlement, ses représentants mènent des
négociations analogues avec le Turkménistan, en ayant pour objectif
d'établir un calendrier de l'augmentation des prix.
Gazprom est enclin à accorder des réductions de prix pour ses
partenaires, lorsqu'il reçoit l'accès au système de transport de gaz [de ces
pays], ce dont témoigne le phénomène des prix assez bon marché pour la
Biélorussie et l'Arménie. Mais l'Ukraine refuse cette variante et préfère
faire parade de son statut de pays transitaire, empêchant à Gazprom
d'accéder au tuyau.
Kommersant
Sotchi 2014: EDF et Gaz de France en négociations avec le russe UES
UES (Electricité de Russie) a trouvé le moyen de financer la construction
de centrales électriques appelées à répondre aux besoins des Jeux
olympiques de 2014 à Sotchi. D'après le schéma de financement prévu
par le projet, trois centrales d'une puissance totale de 1.000 MW
pourraient être construites. Les groupes Gaz de France et EDF ont déjà
manifesté leur intérêt. Mais les experts estiment que ce projet ne sera
intéressant que si les futures centrales sont approvisionnées en gaz.
"Puisque l'argent manque pour la construction de ces trois nouvelles
centrales, nous aurons recours à des investisseurs extérieurs. Des
négociations sont en cours avec EDF et Gaz de France", explique une
source proche d'UES. Les deux compagnies françaises se sont refusées à
tout commentaire.
Selon les analystes, ces projets ont toutes les chances d'intéresser les
investisseurs. "Surtout si UES résout la question du gaz, car, dans la
plupart des cas, c'est ce problème qui s'avère le plus difficile dans la
construction de n'importe quelle centrale électrique", affirme Igor
Vassiliev, analyste de la société d'investissement Troïka Dialog.
Mejreguiongaz (compagnie appartenant à 100% à Gazprom) a fait savoir
qu'UES lui avait demandé d'approvisionner en gaz de nouvelles capacités
de production d'électricité dans le territoire de Krasnodar, sans préciser
pour autant si sa réponse avait été positive ou négative.
Vassili Sapojnikov, du groupe financier Otkrytie (Ouverture), ajoute qu'un
tel mécanisme permet aux compagnies étrangères d'accéder au marché
en passant des "barrières relativement insignifiantes". Selon Ekaterina
Tripoten, analyste de Sovlink, le coût de construction de centrales de ce
type peut être évalué à 1.000-1.200 dollars par capacité de production d'1
kW, mais, selon Vassili Sapojnikov, il peut atteindre 1.200 à 1.500 dollars.
Mme Tripoten rappelle que ce coût peut changer, comme cela a été le cas
lors de la construction de la centrale thermique de Sotchi, où il avait
atteint 2.000 dollars en raison du danger de coulées de boue et de
séismes. "Toutes ces difficultés se sont révélées non pas au stade de
l'établissement du dossier de faisabilité, mais au cours de la construction",
précise Ekaterina Tripoten.
D'ailleurs, les analystes ne sont pas certains que l'investisseur potentiel
sera obligatoirement étranger, car la perspective des Jeux olympiques de
Sotchi est attrayante pour n'importe quel investisseur.
Business & Financial Markets
Le destin de l'alliance Prokhorov-Rusal entre les mains de Vladimir
Potanine
Rusal (premier producteur mondial d'aluminium primaire) pourrait s'allier
à Norilsk Nickel (groupe minier) au sein d'une corporation métallurgique
internationale par le biais d'un échange d'actions.
La transaction ne sera possible que si Vladimir Potanine (copropriétaire de
Norilsk Nickel) ne profite pas avant le 4 janvier prochain de l'offre qui lui a
été faite par Mikhaïl Prokhorov de racheter 25% plus une action du groupe
minier de Norilsk.
L'alliance entre Prokhorov et Rusal dépend donc de la décision de son
principal partenaire actuel: Vladimir Potanine devra trouver 15,7 milliards
de dollars s'il veut en effet saisir cette occasion. Mikhaïl Prokhorov veut
être payé en espèces, et exclut tout échange d'actifs avec le groupe
Interros, dirigé par Vladimir Potanine.
United Company Rusal et le groupe Onexim (holding de Mikhaïl
Prokhorov) ont signé un accord conformément auquel Rusal s'apprête à
acquérir un paquet de 25% plus une action de Norilsk Nickel. En échange,
Onexim recevra un paquet de 11% des actions de Rusal ainsi que de
l'argent. En outre, des représentants de Mikhaïl Prokhorov seront
introduits au conseil des directeurs du géant russe de l'aluminium. Les
compagnies n'ont donné aucune précision concernant la transaction.
Selon les évaluations des analystes, la valeur de Rusal est d'environ 40
milliards de dollars, par conséquent, 11% représenteraient 4,4 milliards
de dollars. Le paquet de Norilsk Nickel proposé à la vente est estimé à
environ 13 milliards de dollars. Il y a quelques jours, Mikhaïl Prokhorov a
annoncé être prêt à vendre à Vladimir Potanine sa minorité de blocage de
Norilsk Nickel à 293,6 dollars l'action, plus 12,5% de prime, soit au prix
de 15,7 milliards de dollars.
Les intervenants du marché estiment que Vladimir Potanine ne dispose
pas de la somme nécessaire. Cependant, Interros a déjà choisi des
consultants pour cette transaction: Debevoise & Plimpton pour les
questions juridiques et Citigroup Global Markets pour les questions
financières. Vladimir Potanine a 45 jours pour trouver de l'argent. Entretemps, Rusal a déjà reçu les garanties des banques ABN Amro, BNP
Paribas, Crédit Suisse et Merrill Lynch pour un éventuel crédit.
Selon Valentina Bogomolova, analyste d'Alfa-Bank, la fusion n'assurera
pas la synergie de la production qui n'est possible que sur la base d'une
diversification des actifs des deux compagnies.
Kommersant
L'oléoduc Sibérie orientale-Pacifique ou la rentabilité politique
Le ministère russe de l'Industrie et de l'Energie a fait part d'un certain
retard dans la préparation du schéma de trafic de la première étape du
projet d'oléoduc Sibérie orientale-Pacifique (VSTO). Les délais de
construction de l'oléoduc et son coût officiel pourraient être revus. Selon
les analystes, l'absence d'approbation du schéma freine le règlement du
problème des tarifs du VSTO: sans subventions de l'Etat, l'exportation
pourrait s'avérer non rentable pour les compagnies.
A la deuxième étape, il est prévu de construire 2.100 km de pipe-line
supplémentaires et de porter son rendement à 80 millions de tonnes.
En 2004, la mise en oeuvre de la première tranche du VSTO (TaïchetSkovorodino et le terminal pétrolier dans la baie de Kozmino d'un
rendement de 30 millions de tonnes) avait été évaluée à 6,6 milliards de
dollars et le tarif prévu du transport était de 38,8 dollars la tonne. En
2006, le coût du projet a atteint 11,3 milliards de dollars, mais, selon les
évaluations, il dépasse aujourd'hui 13 milliards de dollars. En mars 2007,
l'ex-premier ministre Mikhaïl Fradkov a émis des appréhensions selon
lesquelles l'accroissement ultérieur du tarif du transport par le VSTO, en
raison de l'augmentation du coût du projet, pourrait rendre ce dernier non
rentable: le tarif du transport du pétrole de Skovorodino à Nakhodka par
chemin de fer est de 44 dollars la tonne.
Les analystes estiment que le retard de l'approbation du schéma de trafic
est dû à l'absence d'un tableau économique intelligible des tarifs et des
coûts du projet. "Les tarifs sont inconnus, les coûts montent, il en résulte
qu'il est plus avantageux d'exporter des produits pétroliers, et non pas du
brut, par conséquent, toutes les compagnies ne se précipiteront pas pour
remplir ce tuyau", estime Valeri Nesterov, de Troïka Dialog. Selon lui, le
calendrier de construction du VSTO et l'évaluation initiale du projet étaient
"trop optimistes", mais, compte tenu de l'importance du projet pour
l'Extrême-Orient, "l'Etat fera tout son possible pour qu'il ne devienne pas
un "chantier sans fin".
"Les frais réels de transport y seront quatre à six fois plus élevés que ceux
du transport en provenance de Sibérie occidentale vers l'Ouest", a déclaré
Mikhaïl Kroutikhine de Rus Energy. "On propose d'adopter un tarif par
secteurs, mais répartir une telle somme entre tous les exportateurs de
pétrole, c'est de la folie. Ou bien le gouvernement subventionnera les
tarifs du VSTO, ou bien sera trouvée une autre solution, non pas
économique, mais purement politique", affirme l'analyste.
Ces articles sont tirés de la presse et n'ont rien à voir avec la rédaction de
RIA Novosti.
http://fr.rian.ru/analysis/20071126/89637654.html
AZERBAIDJAN
Ambassade de France en Azerbaïdjan : Revues de
presse du 23 novembre 2007
La revue de la presse azerbaidjanaise du 23 novembre 2007
La Une des journaux
Politique intérieure
Relations internationales
Relations arméno-azerbaïdjanaises
Image de la France
La Une des journaux
« Les officiels arméniens torturent les prisonniers azerbaïdjanais », titre «
Yeni Azerbaycan ». « Zerkalo » rapporte la présence d’espions arméniens
en Azerbaïdjan. « 1.100 Azerbaïdjanais ont été privés de leur école en
Géorgie », titre « Ekspress ». « Une amnistie pourrait être signée par le
chef de l’Etat le mois prochain », titre « 525-ci gazet ». « C’est Ilham
ALIEV qui a commandité l’arrestation de Ganimat ZAHID », rapporte «
Azadlyg ». « La session d’hiver de l’APCE pourrait être plus tendue que
prévue », titre « Ayna ». « Ekho » couvre la conférence à Bakou sur les
technologies de l’information et de la communication.
Politique intérieure
La Cour d’Appel a maintenu la décision de première instance condamnant
Ganimat ZAHID à 2 mois de détention provisoire pour désordre public. Ses
avocats prévoient de s’adresser à la Cour européenne des Droits de
l’Homme. Le juge a refusé également la libération sous caution de G.
ZAHID. « Après le procès d’aujourd’hui, je suis certain que cette
arrestation est commanditée par le chef de l’Etat », a déclaré Osman
KAZIMOV, avocat du journaliste. (« Azadlyg », « Yeni Musavat », «
Zerkalo », « Ayna »)
Le comité pour la défense de la liberté d’expression a prévu de tenir une
manifestation le 9 décembre prochain pour soutenir les médias
indépendants et les droits de l’homme. Certains partis d’opposition,
comme le Parti de l’Indépendance nationale, l’Umid (Espoir) et le Musavat,
ont déjà confirmé leur participation à cette action. Le parti Démocrate
estime pour sa part que cette manifestation ne permettra pas de résoudre
le problème, alors que le Front populaire annoncera sa décision après
consultations internes. (« Azadlyg », « Ekho », « Gün »)
Selon Musa PANAHOV, vice-ministre des Transports, l’Azerbaïdjan mène
des pourparlers avec une société de construction sud-coréenne pour la
construction d’un pont de 14km de long dans la baie de Bakou, sur la mer
Caspienne, pour relier les deux extrémités de la presqu’île. Ce projet sera
réalisé sur une durée de 6 ans, avec un budget d’un milliard de dollars. («
Ekho »)
Selon Azay GULIYEV, député et membre de la commission des Grâces
auprès du Président, une amnistie pourrait être signée par le chef de l’Etat
le 31 décembre prochain à l’occasion de la journée de la solidarité des
Azerbaïdjanais du monde. Il n’a pas exclu que ce décret puisse concerner
les journalistes emprisonnés. (« 525-ci gazet », « Azadlyg »)
« Les engagements pris par l’Azerbaïdjan devant le Conseil de l’Europe
pourraient faire l’objet des débats de la session d’hiver de l’APCE.
L’augmentation du nombre de journalistes emprisonnés et de prisonniers
politiques, ainsi que la course aux armements menée par le pays
parallèlement aux négociations avec l’Arménie, pourraient faire l’objet des
critiques du Conseil de l’Europe lors de cette session », a déclaré Leyla
YUNUS, défenseur des droits de l’homme. (« Ayna »)
Une conférence sur les nouvelles technologies de l’information a
commencé hier à Bakou. Ali ABBASOV, ministre des technologies de
l’information et des communications, a déclaré à cette occasion que les
revenus de l’Azerbaïdjan dans ce domaine dépasseraient ceux du pétrole
entre 2015 et 2020. (« Ekho »)
Relations internationales
Aujourd’hui, le groupe des amis du GUAM au sein de l’UE sera présenté à
Riga, en Lettonie. Elmar MAMMADYAROV, MAE azerbaïdjanais,
représentera l’Azerbaïdjan à cette occasion. (« Ekho »)
« L’Azerbaïdjan ne s’apprête pas à adhérer à l’OTAN », a déclaré Khazar
IBRAHIM, porte-parole du MAE azerbaïdjanais, en commentant les propos
attribués à Yagub EYYUBOV, vice-PM azerbaïdjanais, qui avait évoqué
l’adhésion à long terme de son pays à l’Alliance atlantique. « M. EYYUBOV
parle d’une intégration et non pas d’une adhésion », a dit M. IBRAHIM,
selon lequel le but actuel de l’Azerbaïdjan vise à respecter les
engagements pris dans le cadre de la coopération avec l’OTAN. («
Ekspress », « Ayna »)
« Ekspress » rapporte la fermeture d’une école azerbaïdjanaise en Géorgie
en raison du mauvais état du bâtiment. Près de 100 enseignants
travaillaient dans cette école fréquentée par 1.100 élèves azéris. («
Ekspress »)
Relations arméno-azerbaïdjanaises
Les médiateurs du GdM rencontreront séparément les MAE arménien et
azerbaïdjanais en marge de la réunion des MAE des pays de l’OSCE à
Madrid le 27 novembre prochain. (« Ekho », « Ekspress », « Yeni Musavat
»)
Massim BINNATOV, civil azerbaïdjanais enlevé par les forces arméniennes
dans la région de Gazakh, dans le nord-ouest du pays, est détenu à
Erevan, rapportent les journaux. « Zerkalo » dénonce le manque de
vigilance des soldats azerbaïdjanais à la frontière, qui ont pu laisser entrer
sur le territoire azerbaïdjanais des espions arméniens, auxquels le
quotidien attribue cet enlèvement. (« Zerkalo »)
Image de la France
Le politologue Vafa GOULOUZADE commente les propos du Président
SARKOZY sur la nécessité de « prendre un risque pour la paix » dans le
règlement du conflit du HK. M. GOULOUZADE qualifie la position du
Président français de pro-arménienne. « Il invite le Président ALIEV à faire
des compromis. Ces compromis ne sont pas clairement exprimés car ils
sous-entendent que l’Azerbaïdjan devrait céder le HK et la région de
Latchine à l’Arménie », estime le politologue. Il a également rappelé une
proposition similaire faite par Bill CLINTON, qui avait appelé Heydar ALIEV
en 1999 à prendre des risques pour la paix. « Le Président SARKOZY peut
exprimer son opinion, mais nous agirons selon nos intérêts », a ajouté le
politologue, pour qui l’Azerbaïdjan a plus de moyen d’influence sur la
France que cette dernière n’en a sur Bakou. A titre d’exemple, il évoque la
possibilité d’expulser Total du marché azerbaïdjanais. (« Azadlyg »)
http://www.ambafrance.az/article.php3?id_article=920
ANGLAIS
What is going on in the Malatya massacre case?
Thursday, November 22, 2007
If a prosecutor sees missionary activities as criminal, then it is not
difficult to understand how some people can become crazy and kill
these people
Orhan Kemal Cengiz
Seven months ago, three Christian missionaries were ruthlessly murdered
by a gang of Turkish nationalists in the eastern Anatolian city of Malatya.
The killers broke into Zirve Yayıncılık, a Bible publisher, and first tortured
and then killed their victims by slitting their throats.
Seven months after the bloody murders, the prosecutor finally brought his
case against the perpetrators. For seven long months we could not get
any documents from the file because they had been declared confidential.
We waited seven months for what? After reading the file, I have come to
the conclusion that we waited for nothing! We do not know anything more
than we knew seven months ago. So, what did the prosecutor do during
that long period?
The prosecutor's mentality:
There are 31 files in this case and just 15 of them comprise information
about the murder and the perpetrators. What about the other 16 files?
You will not believe, but these files are about the activities of the victims
whose throats were slit. The prosecutor retrieved all documents from the
computers of the victims and put them in the case file as “evidence.” If I
did not know the background I would think that there were two gangs
fighting each other and the members of one gang killed the members of
the other, and that the prosecutor collected evidence about both these
gangs! In reality though we are talking about an unbelievable slaughter of
three innocent people, whose only wrongdoing was carrying out
missionary activities in the wrong place! But the prosecutor collected all
information about their missionary activities. If a prosecutor sees
missionary activities as criminal then it is not difficult to understand how
some people can become crazy and kill these missionaries!
Furthermore, these files, which are public now, may lead to new murders
because they include many details on other Protestants who reside in
different parts of Turkey. The addresses, emails, telephones of many
other Turkish Protestants are in the files, which have already been in the
hands of the murderers. The prosecutor failed to make a thorough
investigation and he has also put many other lives in danger. Why all this
information in the file, I do not think anyone can explain this.
Only a glimpse into the files is enough to understand how inefficiently they
were prepared. The statements are not taken properly, correct questions
are not asked, and necessary details are not traced. I would like to give
you some specific information but if I went into all details of the weirdness
of the files, this article would turn into a small booklet. Therefore, I would
like to give you some examples for the time being in order you to get a
general picture of the preparation process of the Malatya massacre trial.
Insufficient investigation:
Emre Gunaydın, number one suspect in the case file, states that some
people directed him toward Protestants and he gave some names. But he
was not asked any question about how exactly he was directed or what he
was told. Emre states that he was a member of the Ülkü Ocakları (the
youth wing of the ultra-nationalist Nationalist Movement Party, or MHP)
but he was not asked a single question about his membership in this Ülkü
Ocakları whose members had previously demonstrated in protest to
missionary activities of the publishing house.
Ruhi Polat's statement, who Emre indicated informed him about
missionaries, and who is a member of the MHP, is just half a page long.
Neither the police, nor prosecutor conducted any investigation about the
connections of this person. This person says he talked over the telephone
with Emre once, but if you look at the telephone traffic in the file, you can
see that before the murders took place, there had been many telephone
conversations between this person and Emre. Yet no one bothered to ask
them about the contradiction. Even an uneducated eye can see that many
people who have apparent contacts with the gang members and who were
probably involved in different stages of this plot are just set free because
of the insufficient investigation into their relations and actions. All
statements in the file are cursory and lack vital details. From the
statements it is clear that this murder had been in planning and
preparation for at least a couple of months. It is really very difficult to
believe that the police or the gendarmerie had no intelligence about the
plans of these murderers.
From the communications sent to the file we understand that Necati
Aydın, one of the victims, had been under constant surveillance and in his
police record he was recorded as a former criminal for the “crime” of
“missionary activity.”
The prosecutor who put all kinds of documents about the activities of the
victims did not conduct any investigation about the provocative
publications of the local newspapers.
In short the case has been prepared in such a way to say a bunch of
young people got angry with the missionaries and decided to eliminate
them. That's simple.
Massacre for the homeland:
If you just look at the last pages of the files however you can see a
completely different picture. There are letters these murderers sent to
their families and their girl friends. In these letters, they say that they are
not ashamed of what they did, because they did it for the country, and
that they sacrificed themselves for the homeland. They want to be praised
and appreciated. And there must be some people who give them these
positive feelings.
If state officials keep talking everyday that Turkey is in imminent danger,
that there are internal enemies of this country, that missionaries are the
agents of foreign states who try to break up Turkey and so on, such
horrible crimes are inevitable. If “internal enemies” such as missionaries
are shown on countless Web pages as legitimate targets, and no legal
action is taken against this mania, we will continue to see new murders,
attacks and slaughters.
Both the Hrant Dink and Malatya cases are extremely important for the
future of this country. The file prepared by the prosecutor created huge
disappointment for me. However, Dink's lawyers and some lawyers from
the Şemdinli case (a bookstore bombing in the southeastern town of
Şemdinli in 2005) will be attending the Malatya case. In this way we will
create a collective memory and I hope this memory will help us to cast a
light on the web of dark relations.
The first hearing in this case is this Friday in Malatya. We will try to make
a spark!
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Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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Serge Klarsfeld :
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AGENDA TV, RADIO & CINEMA
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Novembre 2007
Lun 26/11
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La Géorgie et l'Arménie.
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Voyage
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Pilot Guides
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Thema
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20h40-20h45
Arte
Darfour
Autopsie d'une tragédie.
20h45-21h50
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Les déplacés du Darfour
21h50-22h14
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Darfour, la fin de l'enfer ?
22h15-22h44
Arte
Jeu 6/12
Darfour
Autopsie d'une tragédie.
10h00-10h00
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Ouverture
Darfour, la fin de l'enfer?
10h00-11h05
Arte
Les déplacés du Darfour
11h05-11h59
Arte
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - « La Reine Anahide » n’a pas peur d’Harry
Potter
mercredi 31 octobre 2007
Paris, le 1er novembre 2007
Les Editions du Bonhomme Vert viennent d'éditer « La Reine Anahide »,
conte d’Arménie pour enfants, adapté par Hugues Beaujard et illustré par
Séta Papazian. L’ouvrage est disponible à partir du 5 novembre 2007 et
clôt une Année de l’Arménie http://www.armenie-mon-amie.com/ fertile en
publications.
Si « La Reine Anahide » ne craint pas la concurrence du jeune Harry
Potter (!), c’est que ce conte arménien a obtenu des aides magiques :
celles de la Ville de Marseille http://www.marseille.fr/vdm/jsp/index.jsp , de
la Mairie des 11ème et 12ème arrondissements de Marseille, de l'école
privée arménienne de Marseille Hamaskaïne http://www.hamaskainefrance.com/ , de l'association Art Est Ouest http://mailto:[email protected]/ et du
Conseil Régional Languedoc-Roussillon http://www.cr-languedocroussillon.fr/ .
« La Reine Anahide », d’après un conte original de Ghazaros Aghayan, est
un classique de la littérature enfantine arménienne, écrit en 1881. Il narre
l’histoire très moderne d’une jeune bergère qui repousse les avances du
fils du roi, tant que ce dernier n’a pas appris un métier. Un vrai métier !
Le prince apprend donc à tisser des tapis pour conquérir le cœur de sa
belle et ce savoir précieux lui sauvera la vie.
« La Reine Anahide », d’après un conte original de Ghazaros Aghayan, est
un classique de la littérature enfantine arménienne, écrit en 1881. Il narre
l’histoire très moderne d’une jeune bergère qui repousse les avances du
fils du roi, tant que ce dernier n’a pas appris un métier. Un vrai métier !
Le prince apprend donc à tisser des tapis pour conquérir le cœur de sa
belle et ce savoir précieux lui sauvera la vie.
Les vertus pédagogiques de ce récit ont convaincu les acteurs
institutionnels et les équipes enseignantes de 10 écoles primaires de
Marseille qui, à l’occasion d'Arménie Mon Amie et de concert avec
l’illustratrice, ont fait travailler leurs classes sur toutes les étapes du
conte, des premières ébauches jusqu’à sa forme définitive.
Dès le démarrage du projet, Hugues Beaujard qui a mené l’adaptation
française du conte et Séta Bibérian, directrice de l’école arménienne
Hamaskaïne http://www.hamaskaine-france.com/ de Marseille, ont voulu
s'adresser à une artiste susceptible d’apporter la touche visuelle
arménienne nécessaire à l’atmosphère de ce conte.
Leur choix s’est tourné vers Séta Papazian qui signe ainsi ses premiers
dessins entièrement réalisés sur ordinateur, 25 ans après avoir obtenu la
Médaille d’Argent à la Foire du Livre de Leipzig (1982) pour les
illustrations de la Goutte de Miel publié aux Editions Parenthèses en 1980.
L’illustratrice, résidant à Issy-les-Moulineaux http://www.issy.com/ dans les
Hauts-de-Seine, espère mettre à la portée des jeunes générations, un art
pictural arménien, revisité par les techniques du numérique :
« Recommencer à dessiner m’a procuré un vrai bonheur. Je pratique
depuis 17 ans la création assistée par ordinateur, mais cela reste dans un
cadre publicitaire et promotionnel. Devoir franchir le cap du toutnumérique pour les illustrations que je devais remettre aux Editions du
Bonhomme Vert, m’a tout à la fois terrorisée et ravie. Je suis amoureuse
des arts graphiques arméniens : je me nourris de l’iconographie des
miniatures, bas-reliefs, architecture, art du tapis, qui sont tous d’une
richesse et d’une modernité infinie.
Mais 30 ans après "L'Alphabet arménien à colorier" (travaillé à la plume)
et plus de 25 ans après "La Goutte de miel" (dessiné au crayon), je
craignais de ne pas retrouver mes marques... Je suis donc heureuse
d’avoir relevé ce challenge avec les encouragements et l’aide de mes amis
marseillais que je remercie pour ce cadeau inespéré : je ne les nomme
pas, ils se reconnaîtront !
J’invite tous les amateurs de littérature enfantine à soutenir Cécile
Raphanel, jeune éditrice indépendante de la région nîmoise, qui s’est
lancée dans cette aventure avec nous ».
Séta Papazian voit également dans ce travail la continuité de son
engagement personnel : que ce soit dans un cadre éducatif en tant
qu’Institutrice de CP au Collège arménien de Sèvres durant six années ou
dans un cadre militant avec la lutte contre le négationnisme du génocide
arménien par la Turquie (elle anime depuis 2004 le Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/ [Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme] dont le siège est à Issy-les-Moulineaux http://www.issy.com/
), elle désire faire aimer et découvrir l’Arménie aux grands et aux petits.
C’est en tous cas le chemin déjà suivi par Hugues Beaujard, l’auteur de
cette jolie adaptation de "La Reine Anahide", qui, à l’instar de Robert
Guédiguian et bien que 100% Français, a tenu à faire en 2007, son «
Voyage en Arménie », pour aller à la découverte de ce très beau pays,
passerelle foisonnante de culture entre l’Orient et l’Occident…
Souhaitons que ce conte incite également tous les enfants issus de cette
diaspora, à se réapproprier une culture oubliée dont on ne peut qu’espérer
le renouveau.
© [email protected]
http://lareineanahide.blogspot.com/
La Reine Anahide
Conte d’Arménie d’après un conte original de Ghazaros Aghayan
Adapté par Hugues Beaujard
Illustré par Séta Papazian
Aux Editions du Bonhomme Vert. Diffusion : Pollen.
En vente à partir du 5 novembre 2007 dans toutes les bonnes librairies :
Fnac, Cultura, Librairies enfantines, Amazon…
Prix éditeur :15 Euros
Les Editions du Bonhomme Vert
408 Chemin du Mas de Boyer
30300 Comps
[email protected]
Biographie express :
Née à Paris en 1956, Séta Papazian a suivi l’enseignement de l’Ecole
Sornas, de l’Esag Penninghen et de l’Ensad de Paris (Arts Déco). Au terme
de ce parcours artistique, elle a illustré : L’Alphabet Arménien à colorier
(Editions La Noria, 1977 et Editions Entente, 1989), La Goutte de miel
(Editions Parenthèses, 1980, primé à la Foire internationale du Livre de
Leipzig), Grégoire (Collection «un prénom, un saint», Editions Fleurus,
1990).
Actuellement Directrice de la Communication auprès de la SSII Groupe
Infodis (France), elle a travaillé de 1990 à 2002 comme infographiste et
formatrice en PAO dans le domaine de la publicité.
Elle a également enseigné au Collège arménien de Sèvres, où elle a été en
charge du Cours Préparatoire durant six années de 1982 à 1988.
Publié par La Reine Anahide à l'adresse 15:13
Libellés : Illustrations de livres pour enfants – 2007
http://lareineanahide.blogspot.com/2007/10/la-reine-anahide-na-paspeur-dharry.html
Agenda - "La Reine Anahide", conte d'Arménie
www.collectifvan.org
La Reine Anahide
Conte d’Arménie d’après un conte original de Ghazaros Aghayan
Adapté par Hugues Beaujard
Illustré par Séta Papazian
Aux Editions du Bonhomme Vert
En vente à partir du 5 novembre 2007 dans toutes les bonnes librairies :
Fnac, Cultura, Librairies enfantines, Amazon…
Prix éditeur :15 Euros
Un livre entièrement dessiné à la petite souris…
Le prince Vatchakan, héritier unique du royaume arménien, inquiète ses
parents : il rêve de consacrer sa vie à l’étude, retiré dans un couvent.
Un jour de chasse, cherchant l’eau et la fraîcheur d’une fontaine, son
regard croise les beaux yeux noirs d’Anahide. Le coeur du prince
s’enflamme ! Mais il ne suffit pas d’être un beau prince pour épouser
Anahide…
Dans la tradition orale arménienne, l’histoire de la Reine Anahide est l’un
des contes les plus populaires.
Copyright © 2007, Editions du Bonhomme Vert (30300 Comps)
Avec le soutien financier de la Ville de Marseille: (Politique de la
ville) et la Mairie des 11ème et 12ème arrondissements, et en
partenariat avec l'école privée Hamaskaïne et l'association Art Est
Ouest ([email protected]). Cet ouvrage a été publié avec le
concours du Conseil Régional Languedoc-Roussillon
Les Editions du Bonhomme Vert
408 Chemin du Mas de Boyer
30300 Comps
[email protected]
A propos de… :
Hugues Beaujard
Si j’ai écrit ce conte, c’est la faute à beaucoup de monde ! il est bien
naturel que je les dénonce : en premier lieu, c’est la faute à Marie-Jo
Moussu, ma conseillère pédagogique préférée : elle voulait que nos chers
écoliers marseillais découvrent la culture arménienne.
Puis ce fut la faute à Séta Bibérian, la très dynamique directrice de l’école
Hamaskaïne de Marseille : elle a tout de suite été partie prenante.
Elles souhaitaient que j’écrive une nouvelle version du conte, en m’incitant
à partir d’une nouvelle traduction. Et Sosse et Simon Manakian, et Séta
Bibérian, fautifs parmi les fautifs, réalisèrent la traduction, qui fut la
matière première de mon adaptation.
Fautifs aussi, Marina et Wladimir Marine et Artak Karapetyan de
l’Association Art Est Ouest : soutenus par la politique de la ville de
Marseille, ils organisent des échanges culturels entre la France et
l’Arménie. Ce livre est l’un des fruits de cet échange.
C’est la faute à Séta Papazian, bien sûr, sans les illustrations de qui,
l’éclat de ce fruit serait bien moindre.
Et à notre éditrice qui réalisa le bel objet que vous avez entre les mains.
Enfin, c’est la faute à Suzanne, Nazéli, Astrig et André Berbérian qui, de
Marseille à Erevan, n’ont pas ménagé leurs efforts pour que je découvre
l’Arménie, ce très beau pays, passerelle foisonnante de culture entre
l’Orient et l’Occident !
Séta Papazian
Née à Paris en 1956, Séta Papazian a suivi l’enseignement de l’Ecole
Sornas, de l’Esag Penninghen et de l’Ensad de Paris (Arts Déco). Au terme
de ce parcours artistique, elle a illustré : L’Alphabet Arménien à colorier
(Editions La Noria, 1977 et Editions Entente, 1989), La goutte de miel
(Editions Parenthèses, 1980, primé à la Foire internationale du Livre de
Leipzig), Grégoire (Collection «un prénom, un saint», Editions Fleurus,
1990).
Actuellement Directrice de la Communication auprès de la SSII Groupe
Infodis (France), elle a travaillé comme infographiste et formatrice en PAO
dans le domaine de la publicité.
Elle a également enseigné au Collège arménien de Sèvres, où elle a été en
charge du Cours Préparatoire durant six années.
Engagée dans la défense des droits de l’homme, Elle anime depuis 2004 le
Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
www.collectifvan.org dont le siège est à Issy-les-Moulineaux (92).
Descendante d’une dynastie de peintres arméniens par son arrière-grandmère maternelle, Sophie Hovnatanian, Séta Papazian espère mettre à la
portée des jeunes générations, un art pictural arménien, revisité par les
techniques du numérique.
Agenda - Christianisation de l’Arménie: Retour aux
sources
http://www.sourcesdarmenie.com/achat.php
L’association Sources d’Arménie a une de ses quatre collections, intitulée
Armenia Christiana, qui est consacrée à l’histoire religieuse et à la
spiritualité de l’Arménie chrétienne. Les trois premiers volumes traiteront
de christianisation de l’Arménie.
Tous les éléments du débat sur cette question importante et fondatrice de
l’identité arménienne seront traité et enfin disponibles pour tous.
Pour cet important programme de publication, commencé en 2002, notre
association bénéficie du soutien de l’Eglise apostolique arménienne de
France.
Chaque ouvrage sera centré sur plusieurs corpus de sources en sept
langues (grec, latin, arménien, syriaque, éthiopien, géorgien et copte)
traduites en français, parfois pour la première fois, et commentées.
Autour de ces recueils de textes, il y aura des chapitres de synthèse pour
analyser les textes anciens et tenter d’expliquer simplement le
déroulement des faits.
sur ce lien :
http://www.sourcesdarmenie.com/pi.php
vous pouvez :
Voir la Table des matières
Lire l’introduction
Voir et lire un texte grec traduit et commenté
Lire le résumé en anglais – English summary
Accéder à la souscription
Histoire du christianisme arménien
Volume I : La genèse de l’Église d’Arménie
Le premier volume traitera de la genèse de l’Eglise chrétienne d’Arménie.
Il paraîtra fin novembre 2007.
Tous les éléments du débat sur la prédication des apôtres en Arménie, la
place l’Arménie dans la Bible, les sources sur la date de la conversion de
Tiridate au christianisme ou la consécration épiscopale de saint Grégoire
l’Illuminateur seront enfin disponibles pour tous.
Présentation du volume :
Quelle est la place de l’Arménie dans la Bible ? Le paradis terrestre était-il
situé en Arménie ? Où échoua l’arche de Noé ?
L’arménien fut-il une des langues parlées par les disciples lors de la
Pentecôte ? L’apôtre Barthélemy est-il venu évangéliser l’Arménie ? Le
disciple Thaddée a-t-il été mis à mort par le roi d’Arménie Sanatrouk ?
Bardesane d’Édesse a-t-il prêché en Arménie ? Le prophète Mani est-il
venu prêcher en Arménie ? Y a-t-il eu une Église manichéenne d’Arménie
? Quelle est l’influence de la Syrie sur la christianisation de l’Arménie ?
Denys, évêque d’Alexandrie, a-t-il correspondu avec un évêque arménien
? Quelle était l’importance de la communauté chrétienne avant saint
Grégoire l’Illuminateur ?
Cet ouvrage tente de répondre à toutes ces questions et à beaucoup
d’autres. Après trois chapitres introductifs, qui présentent le contexte
politique et religieux de l’Arménie, aux trois premiers siècles de notre ère,
cinq chapitres traduisent, parfois pour la première fois dans une langue
moderne, et analysent les sources de la christianisation de l’Arménie en
langues grecque, arménienne, latine, arabe, syriaque ou géorgienne. La
place de l’Arménie dans la Bible ; la venue d’apôtres et de disciples ; les
hérésies et l’émergence d’une Église chrétienne d’Arménie sont les
principaux thèmes de ces corpus de textes. Enfin, quatre chapitres de
synthèse tirent les conclusions des 80 textes traduits et présentés.
Il traitera des origines de l’Église chrétienne d’Arménie. Après trois
chapitres introductifs, qui présentent le contexte politique et religieux de
l’Arménie, aux trois premiers siècles de notre ère, cinq chapitres
traduisent et analysent, parfois pour la première fois dans une langue
moderne, les sources de la christianisation de l’Arménie en langues
grecque, arménienne, latine, arabe, syriaque ou géorgienne. La place de
l’Arménie dans la Bible, la venue d’apôtres et de disciples ; les hérésies et
l’émergence d’une Église chrétienne d’Arménie sont les principaux thèmes
de ces corpus de textes. Enfin, trois chapitres de synthèse tirent les
conclusions des 80 textes traduits et présentés.
Contact :
Par E-mail :
[email protected]
Par Courrier :
Sources d'Arménie
BP 2566
69217 Lyon cedex 02
Agenda - Le Fou de Raffi
L’un des romans majeurs de Raffi, dont l’oeuvre est inédite en France.
Une fresque épique qui, écrite en 1880, s’ouvre sur les massacres
d’Arméniens perpétrés par les Turcs et les Kurdes en Anatolie durant la
guerre russoturque de 1877-1878.
Mais l’essentiel tient en un long retour sur la montée de l’oppression subie
dans leur vie quotidienne par les Arméniens, dont Raffi décrit de l’intérieur
les villages, les moeurs, les coutumes, la mentalité, les relations qu’ils
entretiennent avec les autres populations d’Anatolie. Il le fait avec un rare
sens de la mise en scène et de la progression dramatique, faisant vivre
des personnages d’une étonnante épaisseur, tels ce « * fou » de Vartan et
sa bien-aimée Lala, le patriarche Khatcho, le machiavélique Thomas
effendi ou le fougueux monsieur Doudoukdjian.
C’est au XIXe siècle que se noue le funeste destin des Arméniens. Témoin
ce roman historique du « Zola » arménien, paru en 1880. Il s’agit du
premier texte de Raffi traduit en français. Une révélation. Ce livre a été
traduit et publié avec le concours du Centre national du livre. Il paraît
alors que la France célèbre « l’année de l’Arménie » qui prendra fin à la
mi-juillet.
Nous pouvons naturellement, si vous le souhaitez, vous mettre en relation
avec son traducteur, Mooshegh Abrahamian, qui a pris l’initiative de
traduire en français ce roman majeur de Raffi.
Jean-Marc Pennetier – [email protected] –
04.70.45.72.50 – 06.74.53.38.80
Tintin 2 - Le Temple du Soleil
LA SOUSCRIPTION EST OUVERTE POUR LE TEMPLE DU SOLEIL en
arménien
Parution prévue pour début Juillet 2007
Souscrivez maintenant pour être sûr de recevoir votre exemplaire en
avant-première.
"Les 7 Boules de Cristal" fut le premier album de Tintin traduit en
arménien. Après le succès incontestable de ce premier album, voici à
présent la suite de cette histoire avec /Le/ /Temple du Soleil./
Couverture cartonnée, envoi postal protégé.
*Nouveau !* *Possibilité de payer par CB ou Mastercard (système
sécurisé PayPal)*
Ou bien par chèque ou virement bancaire.
voir les détails :
http://editions.sigest.net/page000100d9.html#I0000ecdd
Pour les acheteurs par CB hors France veuillez compléter votre panier par
autant de vignettes supplémentaires de 1€ pour les frais postaux
(barèmes indiqués sur la page). En cas de doute contactez nous par
courriel nous vous indiquerons le montant exacte de la transaction.
*Prisoners of Sun in Armenian
Public sales date : June28, 2007
Subscribe now to get your copy in first hand.
*After the first translation in Armenian of /The 7 Cristal Balls/ which
encountered a real success
Sigest continues with the suite /The Prisoners of Sun/ in armenian.
*New!* *You can pay now by Visa or Mastercard thru paypal securised
system.*
see all the details on
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The purchasers by card outside France must complete postal charges buy
adding 1€ vignettes in their caddies.
If you have a doubt send us an email and we will indicate you the exact
amount of transaction.
*
*
Cordialement,
Best regards,
L'Equipe Tintin en arménien
www.tintinenarmenien.com
Agenda - « Les Khatchkars entrent au Louvre »
Un film documentaire « Les Khatchkars entrent au Louvre » vient d'être
réalisé, nous vous proposons de le découvrir à travers le DVD dont ciaprès le résumé :
- Aventure du transport des Khatchkars (croix en pierre) depuis l'Arménie
et le Kharabagh jusqu'au Musée du Louvre à Paris pour l'exposition "
ARMENIA SACRA" où ils seront présentés au public pour la première fois.
- Parcours d'un artiste plasticien d'origine arménienne parti découvrir ses
origines en réalisant des empreintes au fusain des khatchkars sur ses
toiles.
C'est le seul film labellisé « Arménie mon amie » pour l'année de
l'Arménie.
Sa seule diffusion sous forme DVD en fait un objet unique; le thème du
transport des « Khatchkars » renforce cette idée et en fait un produit
culturel original. ( jacquette du DVD en pièce jointe)
BON DE COMMANDE ( cocher la case correspondante)
Société :…………………………………………………Nom :……………………………………
Adresse : ……………………………………………………………………………………………
Téléphone : ……………………………e-mail :……………………………………………………
A imprimer et à renvoyer par courrier au G2IA- 91 rue Blomet 75015
Paris, accompagné de votre chèque d'acompte à l'ordre de "Evasion
Video":
O Lot de 25 DVD : 18 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 50 DVD : 18 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 100 DVD : 18 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 250 DVD : 15 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 500 DVD : 12 Euros HT l'unité frais de port inclus
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Agenda - Témoignage chrétien : VOYAGE Papier
d'Arménie
Témoignage chrétien
Sommaire
du numéro 3272 du 25 octobre 2007
VOYAGE
Papier d'Arménie
par Ivan du Roy
Papier d’Arménie
Aux confins de l’Occident, la jeune république d’Arménie trace tant bien
que mal son chemin. Enclavé entre les puissances russe, turque et
iranienne, le pays commence tout juste à s’ouvrir au tourisme. Le
parcourir à pied permet de découvrir un étonnant patrimoine historique et
spirituel.
Pas de doute, nous sommes bien dans une ancienne république socialiste
soviétique. À Erevan, les vieilles Lada n’ont pas encore été détrônées par
les rares Mercedes. Quelques faucilles et marteaux en fer forgé ornent
encore l’entrée des larges bâtiments officiels qui encadrent la Place de la
République. Elles n’ont pas subi le même sort que la statue de Lénine en
basalte remplacée par un parterre de fleurs. .. La suite dans TC
Liste des points de vente
Dans son édition datée du 25 octobre, l’hebdomadaire Témoignage
chrétien propose :
PAPIER D’ARMÉNIE
Un long reportage de 10 pages, dans lequel Ivan du Roy nous propose de
découvrir diverses facettes de l’Arménie d’aujourd’hui :
* Carnet de route : d’Erevan au lac Sevan en passant par Djermouk,
Sisian et Martuni.
* Randonnée : dans le Caucase (Gorges de Garni, autour de la ville de
Sissian ou du lac Sevan)
* Culture : gastronomie (vins de la région de Vayots Dzor, pain lavash...)
la musique
* Patrimoine architectural et religieux : musée des manuscrits anciens
(Erevan), monastères de Khor Virape (lieu de départ de la
christianisation), de Novarank et de Tatev, histoire des khatchkars.
* Histoire et politique : histoire religieuse, genèse et raisons du génocide
de 1915, enjeux géopolitiques actuels d’un pays coincé entre la Russie, la
Turquie et l’Iran.
Ce numéro de Témoignage chrétien sera en vente du 25 octobre au 6
novembre.
Notre titre n’est pas présent dans tous les points de vente. La diffusion de
ce numéro sera renforcée dans les principales zones d’implantation des
communautés arméniennes.
Rens. : 01 42 46 02 20 ou www.trouverlapresse.com
On peut également commander ce numéro au 01 44 83 82 82.
Témoignage Chrétien, 49 rue du faubourg Poissonnière - 75009 Paris
E.T.C , Société anonyme, au capital de 249.671 €. RCSParis B 582
130 670
http://www.temoignagechretien.fr/journal.php?ref=copyright
Agenda - Arméniens et Grecs en diaspora : approches
comparatives
Arméniens et Grecs en diaspora : approches comparatives. Actes du
colloque européen et international organisé à l'E.F.A. (4-7 octobre 2001).
Edités par BRUNEAU (M.), HASSIOTIS (I.), HOVANESSIAN (M.)et
MOURADIAN (C.). XI-615 p., 10 fig., 9 cartes, 2007, (1650 g)
Les Arméniens et les Grecs appartenant au même espace impérial
pluriethnique byzantin puis ottoman, entre Europe et Asie, ont été
confrontés aux mêmes contraintes nées de l’apparition des Etats-nations.
Leur tropisme ancien les amenant à se disperser en diasporas marchandes
sur le continent eurasiatique ne s’est-il pas appuyé sur un lien
communautaire dont la dimension religieuse a toujours été fondamentale
?
Les massacres et génocides dont ils ont été victimes, de la fin du XIXe
siècle à la première guerre mondiale, ont beaucoup contribué à renforcer
leur dispersion en deux diasporas mondiales.
Cet ouvrage aborde la plupart des dimensions de ce phénomène : la
famille et la parenté, les réseaux associatifs et entrepreneuriaux, les
identités ethno-culturelles dans leurs rapports à la langue et à la
littérature, les iconographies et la mémoire, le rôle que l’Etat-nation grec
ou arménien entend jouer vis-à-vis de ses périphéries diasporiques, les
mobilités et la multipolarité...
La mise en regard de ces deux peuples-monde ne contribue-t-elle pas à
éclairer la complexité de deux processus de dispersions migratoires
provenant d’un même espace d’origine, aboutissant souvent dans les
mêmes pays d’accueil, mais conservant chacun leurs spécificités politiques
et culturelles ?
AUTEUR(S) : BRUNEAU (M.), HASSIOTIS (I.), HOVANESSIAN (M.),
MOURADIAN (C.).
PRIX : 85 euros
http://www.deboccard.com/francais/Rub/Nouv.htm
Agenda - Mémoire orale des Arméniens de Marseille
L’association Paroles Vives réalise depuis septembre 2006 une campagne
de collectage de la mémoire orale des arméniens de Marseille et des
Bouches du Rhône.
Nous recueillons les récits de vie et les souvenirs familiaux afin de créer
une collection d’archives sonores publiques inédites auprès des Archives
Départementales des Bouches du Rhône.
Il s’agit de laisser pour les générations futures, un témoignage unique
d’une des facettes de la culture et de l’histoire régionale.
L’association travaille en partenariat avec les Archives Départementales
13 et la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme.
Toute personne désireuse d’apporter son témoignage peut prendre contact
avec Corinne Cassé, directrice de l’Association par téléphone
06.98.26.00.80
par mail : [email protected]
Tous les renseignements sur :
http://parolesvives.over-blog.fr
Agenda - « Comprendre les génocides du XXème
siècle : Comparer-Enseigner »
Pour aborder, avec les élèves de collège et de lycée français, le sujet des
génocides du XXème siècle, les deux professeurs d’histoire-géographie,
proposent dans ce livre une approche pédagogique novatrice, ce qui
permet de mieux faire comprendre la singularité, mais aussi l’universalité
de ces crimes de masse.
Plusieurs spécialistes de renom contribuent également à une meilleure
compréhension de la notion de génocide et des phénomènes de
négationnisme.
Rappelons que Barbara Lefebvre est une des responsables de la Ligue
Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) au niveau
national et coopère activement avec le CCAF et les organisations
concernées pour la lutte contre le négationnisme.
http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=278
Agenda - Ouvrage hors-série de référence: « Tout
sur l’Arménie »
« TOUT SUR L’ARMÉNIE »
A l’occasion de la clôture de l’Année de l’Arménie,
France Arménie édite un ouvrage hors-série de référence
Il est vivement recommandé de lire ce « Tout sur l’Arménie » pour y voir
clair.
« …. Avec ses 3000 ans d’histoire officielle (5000 selon certaines fouilles),
ses douze capitales successives ou simultanées, ses quatre lieux saints,
ses deux variantes d’une même langue et surtout près des trois quarts
d’arméniens vivant hors de « leur » patrie, l’Arménie a une sérieuse
tendance à brouiller les frontières. Du coup, un « guide » socio-culturel,
économique, politique et géopolitique comme celui-ci n’est pas de trop
pour s’y retrouver … »
Varoujan Sarkissian, Rédacteur en chef
Le patrimoine architectural, les relations franco-arméniennes, l’évolution
de la société arménienne, les défis régionaux, internationaux et
environnementaux qui s’ouvrent à elle pour ce 21è siècle … sont autant de
sujets traités sur le fond, au travers de 118 articles abondamment
documentés, proposés par 58 auteurs et intervenants spécialisés,. Les
annexes reprennent en complément les données d’histoire, de géographie,
de société.
Cet ouvrage de référence de 324 pages (24x32 cm, richement illustré)
prend la forme d’un magazine haut de gamme, servi par une conception
graphique moderne, vivante, très agréable à consulter et indispensable à
conserver.
L’ouvrage est disponible auprès de l’éditeur FRANCE ARMÉNIE , au prix de
30 € (port compris) .
Possibilité d'achat sécurisé en ligne sur le site de France Arménie:
www.france-armenie.fr
Contact :
Nicole Kenderian 05 56 32 37 91 ou 06 17 74 30 63. e-mail:
[email protected]
ou par courrier au 17 place Ferrandière, 69003 Lyon
Contact presse :
Sylvie Perret– [email protected]
Agenda - Parution de l'ouvrage : "Histoire du peuple
arménien "
Gérard Dédéyan
Nouvelle édition de l'ouvrage paru aux éditions Privat en 1982 sous le titre
Histoire des Arméniens
Prix (TTC) : 30.00 €
Année de Parution : 2007
Editeur : PRIVAT
Langue : FR
Nombre de Pages : 1008
Avis du libraire :
Nouvelle édition de l'ouvrage paru aux éditions Privat en 1982 sous le titre
Histoire des Arméniens. Œuvre d'une équipe internationale (France, Italie,
Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Arménie) d'universitaires de renom,
elle est la seule étude exhaustive, en français, sur l'histoire trimillénaire
des Arméniens. L'ouvrage a été largement complété pour le quart de
siècle décisif aboutissant à l'année 2006, et scrupuleusement mis à jour
pour les périodes précédentes (avec un chapitre additionnel sur la
première République d'Arménie, 1918-1921). À noter : on célèbre – de
septembre 2006 à juillet 2007 – l'Année de l'Arménie en France.
Biblioteca, Paris
Mot de l'éditeur
Vieille nation, mais jeune État», le peuple arménien, vieux de trois
millénaires, a vu son indépendance restaurée en 1991 à la suite de
l'implosion de l'Union soviétique. Jusqu'au XIVe siècle, dans la région
montagneuse à laquelle ils ont donné leur nom et en Cilicie, leur deuxième
foyer, les Arméniens se sont acharnés à défendre leur liberté contre leurs
adversaires venus de l'est et de l'ouest. Privés d'État (mais non
d'autonomies locales) pendant plus de cinq cents ans, ils ont au moins su
maintenir leur identité confessionnelle et culturelle, grâce à une religion
officielle, le christianisme, et à un alphabet spécifique qui garantit la
pérennité de leur
langue.
Le XXe siècle porte l'empreinte tragique du génocide, perpétré par le
gouvernement jeune-turc en 1915, qui accélérera le processus
diasporique. Le début du troisième millénaire, avec la reconnaissance de
cette extermination par, entre autres, une loi de la République française
en 2001, suscite à nouveau l'espoir des Arméniens. Œuvre d'une équipe
internationale d'universitaires de renom, l'Histoire du peuple arménien
prend en compte l'importance décisive de ce dernier quart de siècle, ce
qui fait de ce livre la seule étude exhaustive publiée en langue française.
Cet ouvrage est riche de vingt-quatre cartes réalisées par les meilleurs
spécialistes de géographie historique de l'Arménie.
Gérard Dédéyan est professeur d'histoire médiévale à l'université de
Montpellier-lll et membre à l'étranger de l'Académie nationale des sciences
d'Arménie. Il a déjà publié plusieurs travaux portant sur ce sujet, dont Les
Arméniens, histoire d'une chrétienté (Toulouse, Privât, 1990), Les
Arméniens entre Grecs, musulmans et croisés (Lisbonne, Fondation
Calouste-Gulbenkian, 2003), prix Schlumberger de l'Académie des
inscriptions et belles-lettres en 2006.
Ouvrage édité dans le cadre d'«Arménie, mon amie, année de l'Arménie
en France
Extrait du livre :
Avant les Arméniens : les Ourartéens, guerriers et bâtisseurs
LES ORIGINES
Pour comprendre le patrimoine culturel du royaume d'Ourartou (ou de
Van), il faut se pencher sur les débuts de l'histoire des Hourrites, race
dont le rôle dans le Proche-Orient ancien reste encore à évaluer. Bien que
les liens linguistiques entre l'ourartéen et le hourrite puissent difficilement
être mis en doute, il serait inexact d'assimiler l'ourartéen au hourrite de la
dernière période. Lors de la création de l'État d'Ourartou, les Hourrites
s'étaient divisés depuis longtemps en plusieurs groupes, ne partageant
plus désormais une culture commune ; mais il n'en avait pas été toujours
ainsi.
La première manifestation de la race hourrite au Proche-Orient doit être
recherchée du côté de l'ancienne culture de la Transcaucasie, qui
s'étendait sur une vaste zone allant du Zagros central (en Iran occidental)
au Caucase, et de la République de Géorgie à la région de Malatya
(Mélitène). Pendant longtemps, les divergences locales furent bien moins
apparentes que l'unité de cette zone remarquablement vaste. Les origines
de cette culture se perdent dans la préhistoire : comme pour l'Ourartou de
nombreux siècles plus tard, les zones de plus grande prospérité et de plus
longue occupation dans le temps étaient situées sur les bordures et non
sur les hauts plateaux du centre, balayés par le vent. Les témoignages de
la céramique semblent désigner la vallée de l'Arak's comme un possible
point de départ pour l'ancienne culture transcaucasienne ; mais il serait
imprudent de supposer qu'elle ait eu sa seule origine dans cette zone
assez restreinte. La population, nomade, s'était déjà plus probablement
dispersée sur cette vaste zone, ne laissant aucune trace observable sur le
plan archéologique, avant d'adopter un mode de vie sédentaire, durant le
IVe millénaire avant notre ère.
Ce fut seulement lorsqu'ils souffrirent trop du manque de ressources
qu'une partie des peuples de la Transcaucasie ancienne émigrèrent audelà de leur monta gneuse terre natale, en Syrie et en Palestine à l'ouest,
et dans la région du Zagros central à l'est. L'assimilation de ces
populations aux Hourrites ne peut être prouvée de façon certaine ; mais il
n'y a pas de meilleure théorie et il n'existe aucune autre identité plausible
qui puisse être suggérée pour ces anciens Transcaucasiens.
Agenda - Nouveautés sur le site du GAB - Economie
de l'Arménie et du Sud Caucase
Dernières mises en lignes sur
Last updating on
www.gab-ibn.com
Le site de l'économie arménienne
The web-site of the armenian economy
-----Nouvelles économiques hebdomadaires en bref : 17 - 23 Septembre 2007
Weekly economic news in brief :17 - 23 September 2007
-----Sud Caucase - une sélection de la presse internationale :
16 au 31 août 2007 - 1er au 15 septembre 2007
South Caucasus - a selection of international newspapers :
16th to 31st August 2007 - 1st to 15 th September
-----Bulletin mensuel n° 17 : Septembre 2007
Monthly bulletin n° 17 : Septembre 2007
Bulletin périodique téléchargeable gratuitement sur le site
www.gab-ibn.com
Agenda - du 20 juin au 30 novembre 2007: La Shoah
par balles
Evénement : exposition consacrée aux fusillades massives des Juifs en
Ukraine de 1941 à 1944
Du 20 juin au 30 novembre 2007, le Mémorial de la Shoah consacre une
exposition aux fusillades massives qui ont eu lieu en Ukraine entre 1941
et 1944 : la "Shoah par balles".
Entre 1941 et 1944, près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine ont été
assassinés suite à l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne nazie.
Seule une minorité d’entre eux l’a été après déportation dans les camps
d’extermination. L’immense majorité est morte sous les balles des
Einsatzgruppen (unités de tueries mobiles à l’Est), d’unités de la Waffen
SS, de la police allemande et de collaborateurs est-européens.
Depuis 2004, Le père Patrick Desbois et l’association Yahad-In Unum
mènent un travail méthodique sur cette partie encore peu connue de la
Shoah : identifier et expertiser tous les sites d'exterminations des Juifs
perpétrées par les unités mobiles nazies en Ukraine pendant la Seconde
Guerre mondiale. L’exposition organisée au Mémorial de la Shoah du 20
juin au 30 novembre 2007 présente ces recherches toujours en cours, qui,
en reconstituant les procédés des assassins, amènent à mieux
comprendre comment a été mis en œuvre le génocide des Juifs à l’Est de
l’Europe.
Il devient enfin possible de préserver et de respecter la sépulture des
victimes.
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ukraine/index.htm
Agenda - 29 novembre: Le concert arménien ou le
proverbe turc
"Ne laisse jamais parler un Arménien, les mots finiraient par lui manquer"
(Proverbe turc)
Un compositeur d'origine arménienne s'apprête à donner en récital sa
"Suite Odysseus" pour piano.
Mais l'épopée d'Homère, inspiratrice de sa "Suite" entre si bien en
résonance avec les spectres qui le hantent que, loin de l'en soustraire, elle
les rappelle inexorablement, faisant naître une galerie de personnages
pittoresques, louffoques ou inquiétants, qui le traversent, le bousculent...
et l'éclairent.
Une chose est certaine:
pour être en paix avec le passé, il faut se jouer de lui en riant.
Le 29 Novembre 2007 à 20 heures 30
au Pole Culturel
Parvis des Arts, 94140 Alfortville
Réservations au 01 58 73 29 18
Plus d'informations sur le site du spectacle:
http://www.gerardtorikian.com/leconcertarmenien/
Contact diffusion et presse: Olivier Talpaert Tel: 06 77 32 50 50 -e-mail:
[email protected]
Agenda - 30 novembre: Charles Aznavour à la
librairie Gibert Joseph à Paris
Nouvelle date !
Venez rencontrer Charles Aznavour
le vendredi 30 novembre à partir de 15h30
Charles Aznavour signera son recueil de nouvelles Mon père, ce géant qui
vient de paraître chez Flammarion.
Librairie Gibert Joseph
26 boulevard Saint-Michel
75 006 Paris
Mon Père, Ce Géant
Présentation de l'éditeur
Avec un formidable talent de conteur, Charles Aznavour nous offre seize
petits bijoux d'humour et de fantaisie, qui sont autant de confidences sur
les surprises, les drames et les bonheurs de l'existence.
Charles Aznavour Passionnement
Présentation de l'éditeur
Aznavour est l'un des derniers grands monstres sacrés de la chanson
française avec une carrière d'une exceptionnelle longévité. Cela fait plus
de 60 ans qu'inlassablement, il monte sur scène pour interpréter des
chansons qui appartiennent à notre patrimoine musical, comme La
Bohème, Les comédiens, Emmenez-moi ou La Mamma... Charles
Aznavour a tout fait et a eu tous les honneurs. Vedette internationale,
auteur, compositeur, interprète et comédien, il est, à quatre-vingt-trois
ans, toujours aussi créatif. Cette biographie révèle une vie et une carrière
d'une richesse incomparable : son enfance mouvementée, ses débuts, son
amitié perturbée avec Edith Piaf, les années difficiles, mais aussi
l'ascension internationale et son engagement humanitaire. De nombreux
amis, des collaborateurs et des proches, dévoilent des anecdotes inédites
et témoignent tout au long de ces pages. Paul Mauriat, Francis Lai, JeanPierre Mocky, Françoise de Panafieu, Malik Zidi, Marthe Villalonga, Michèle
Torr et une cinquantaine d'autres ont tenu à participer et à faire partager
leur Aznavour intime.
Charles Aznavour Ou Le Destin Apprivoisé
Présentation de l'éditeur
Charles Aznavour (82 ans le 22 mai) est le chanteur français vivant le plus
connu dans le monde. Fils d'émigrés arméniens, débutant à neuf ans au
théâtre, à douze au cinéma, c'est finalement dans la chanson qu'il
deviendra une star inégalée. Après s'être produit huit ans en duo (avec
Pierre Roche), il repart en solo en 1950. Reconnu très vite comme auteurcompositeur, il lui faudra un professionnalisme, un courage et une volonté
de fer pour s'imposer comme interprète avec son physique et sa voix hors
normes.
Dès les années 60, il connaîtra une première apogée marquée par des
succès inoubliables (de Je m'voyais déjà, Tu t'laisses aller, à La Mamma,
La Bohème, Que c'est triste Venise?) ; depuis une quinzaine d'années, son
implication humanitaire (notamment pour l'Arménie), ajoutée à son talent,
l'a placé sur une apogée définitive qui l'a rendu « incontournable ».
Hormis la monographie parue chez Seghers en 1964, Charles Aznavour
n'avait jamais accepté de participer à une biographie le concernant. Il
s'est sans réserve confié ici (tant au sujet de Piaf, que de Manouchian,
que de la chanson et du « métier », que de l'Arménie et d'autres sujets
très actuels), au fil des près de cinquante chapitres qui retracent avec
précision toute sa carrière, en la situant en permanence dans une
perspective historique et en accordant une place centrale à l'analyse
sensible de ses chansons, l'ensemble étant éclairé par de nombreux
témoignages exclusifs de ses proches (dont sa fille Katia) et d'artistes
(Patrick Bruel, Patachou, Annie Cordy, Fred Mella, Serge Lama, Lynda
Lemay?).
Au final, cet ouvrage (qui devrait faire environ 500 pages, avec des
annexes comprenant contributions d'artistes, index, filmographie et
discographie exhaustives) constituera sans aucun doute LA bio de
référence de Charles Aznavour.
Aznavour, Images De Ma Vie
Présentation de l'éditeur
L'auteur compositeur inteprète ouvre au public ses albums de
photographies, des tirages sépia un peu guindés aux clichés plus
spontanés d'une vie professionnelle et familiale bien remplie. A travers les
marges rédigées de l'album, Aznavour fait passer sa manière de concevoir
la vie entre audace et attendrissement.
Le Temps Des Avants
Présentation de l'éditeur
Cette success story n'est pas une histoire comme les autres : si le monde
entier connaît Charles Aznavour le chanteur, et parfois l'acteur, peu ont la
chance de connaître l'homme. Un homme qui n'a jamais oublié ses
racines. Qu'il évoque l'Arménie, la bohème, les voyages, l'amour, l'amitié
ou Hollywood, c'est un homme vrai et toujours humble qui, après
soixante-neuf ans de carrière, revient sur son passé. Des moments drôles
ou dramatiques, inattendus et émouvants, qui nous permettent de
comprendre un peu mieux ce personnage emblématique du paysage
culturel français.
Agenda - Colloque présences du passé mémoires et
sociétés du monde contemporain
http://www.ifre.fr/
Premier colloque des Instituts français de recherche à l'étranger
30 novembre et 1er décembre 2007
Musée du Quai Branly, Paris
PRESENCES DU PASSÉ
MEMOIRES ET SOCIETE DU MONDE CONTEMPORAIN
Le premier colloque des Instituts français de recherche à l'étranger
s'ouvre aux mémoires du monde et à leurs enjeux contemporains. Vingtcinq chercheurs francophones venus de quatre continents croiseront leurs
regards sur la mémoire du communisme, celle des grands traumatismes
du XXe siècle (shoah, apartheid, partitions, génocides, guerres), sur la
dialectique entre mémoire et constructions nationales, et sur la mémoire
des groupes dominés, en se penchant sur l'Allemagne, l'Europe de l'Est, la
Turquie, Israël, le Liban, le Yémen, l'Inde, la Chine, le Japon, l'Afrique du
Sud, le Pérou, le Mexique.
Avec aussi Maurice Aymard, Marc Ferro, Thierry Garcin, Pierre Ganz,
Marie-Claire Lavabre, Pierre Lévy, George Mink, Pierre Morel, Yves SaintGeours, Marie-Claude Smouts, Jean-Claude Vatin, Dominique Wolton.
A l'initiative du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, ce
colloque est organisé par la Fondation Maison des Sciences de l'Homme,
en partenariat avec le Musée du Quai Branly, le CNRS, France 24, France
Culture, Radio France Internationale, le magazine L'Histoire et
Transcontinentales, la revue du réseau des Instituts français de recherche
à l'étranger.
Programme du colloque
L'entrée du colloque est gratuite (inscription ici )
30 novembre et 1er décembre 2007
Musée du Quai Branly, Paris
PREMIER COLLOQUE DES INSTITUTS FRANÇAIS DE RECHERCHE À
L'ÉTRANGER
30 NOVEMBRE & 1ER DÉCEMBRE 2007
MUSÉE DU QUAI BRANLY
37 Quai Branly, 75007 Paris - Amphithéâtre Claude Lévi-Strauss
PRÉSENCES DU PASSÉ
MÉMOIRES ET SOCIÉTÉS
DU MONDE
CONTEMPORAIN
Ce premier colloque des instituts français de recherche à l'étranger donne
la parole, sur ce thème des actives présences du passé, à quelque 25
chercheurs venus de treize instituts établis en Europe, en Asie, en
Amérique latine et en Afrique. Une conférence inaugurale définira les
enjeux qui s'attachent aux différents paradigmes de la mémoire. Suivront
quatre sessions où seront abordés la mémoire du communisme en Europe
de l'Est et en Chine; celle des grands traumatismes du vingtième siècle; le
jeu de la mémoire dans les constructions nationales; la dialectique de la
mémoire collective et des parcours individuels. Une table ronde de clôture
s'interrogera sur les usages de la mémoire - des mémoires- face aux défis
du présent.
A l'initiative du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, ce
colloque est organisé par la Fondation Maison des Sciences de l'Homme,
en partenariat avec le Musée du Quai Branly, le CNRS, France 24, France
Culture, Radio France Internationale, le magazine L'Histoire et
Transcontinentales, la revue du réseau des instituts français de recherche
à l'étranger.
Organisation : Jean-Luc Racine
Comité scientifique : Arnaud d'Andurain, Maurice Aymard, Marie-Elizabeth
Ducreux, Pierre Lanapats, Michel Pierre, Jean-Luc Racine
Entrée gratuite
Inscription ici ou par fax auprès de Hind Ben Farès
Contact Fondation Maison des Sciences de l'Homme :
Hind Ben Farès - Tél : 01 49 54 20 20 - Fax : 01 49 54 21 33
Vendredi 30 novembre
Le Musée du Quai Branly ouvre ses portes au public à 9h30
9h45
Ouverture
Madame Anne Gazeau-Secret, Directrice Générale de la Coopération
Internationale et du Développement, Ministère des Affaires Etrangères et
Européennes
Madame Marie-Françoise Courel, Directrice du Département Sciences
Humaines et Sociales du CNRS
10h15
Conférence inaugurale
PARADIGMES DE LA MÉMOIRE
Marie-Claire Lavabre (CNRS, Maison Française d'Oxford)
11h00-13h00
Première session
MÉMOIRES DU COMMUNISME
Six regards croisés sur le communisme et ses suites, en Europe de l'Est et
en Chine
Présidence : Marie-Claire Lavabre (CNRS et Maison Française d'Oxford)
Modératrice : Catherine Goussef (CNRS et Centre Marc Bloch, Berlin)
Mémoires du Rideau de fer, mémoires du communisme : Ceské Velenice,
une ville tchèque à la frontière de l'Autriche
Muriel Blaive (Institut Boltzmann, Vienne)
La gestion territoriale du passé en Bohème occidentale : frontière,
dégermanisation, socialisme et post-communisme
Paul Bauer (EHESS, Centre Français de Recherche en Sciences Sociales,
Prague)
La mémoire tchèque du ghetto de Terezin au fil de la presse communiste,
1945-1973
Thomas Hejda (Université Paris I, Centre Français de Recherche en
Sciences Sociales, Prague)
Nostalgie pour les années 1980 en Hongrie
Maté Zombory (Université de Budapest, Centre Français de Recherche en
Sciences Sociales, Prague)
Entre fiction et mémoire : l'écriture de la Révolution culturelle dans L'Âge
d'or de Wang Xiaobo
Sébastian Veg (EHESS, Centre d'Etudes Français sur la Chine
Contemporaine, Hong Kong)
L'histoire au service du développement économique en République
Populaire de Chine
Gilles Guiheux (Université Paris VII, Centre d'Etudes Français sur la Chine
Contemporaine, Hong Kong)
14h30-18h30
Deuxième session
LES GRANDS TRAUMATISMES : NAZISME, SHOAH, PARTITION,
APARTHEID, GÉNOCIDES, GUERRES
Le travail de mémoire - ou son esquive - sur les tragédies du vingtième
siècle
Présidence : Pierre Lévy, Directeur du Centre d'Analyses et de Prévision
du Ministère
des Affaires étrangères et européennes
14h30-15h45
NAZISME ET SHOAH
Modérateur : Dominique Bourel (CNRS. Ancien directeur du Centre
Français de Recherche à Jérusalem)
La mémoire du nazisme : le souvenir entêtant d'Adolf Eichmann
Florent Brayard (CNRS, Centre Marc Bloch, Berlin)
Quelle mémoire pour la Shoah ?
Nathalie Zajde (Université Paris VIII. Centre de recherche français à
Jérusalem)
La Constitution allemande et le passé nazi à la lumière de l'expérience
autrichienne
Thomas Hochmann (Université Paris I, Centre Marc Bloch, Berlin)
16h00-18h30
PARTITION, APARTHEID, GÉNOCIDES, GUERRES
Modérateur : Jacques Semelin (CNRS - CERI Sciences-Po)
Le Japon, la Corée et la mémoire : l'après-guerre des relations nippocoréennes au prisme du souvenir
Lionel Babicz (Maison franco-japonaise, Tokyo)
Entre Inde et Pakistan : mémoire de la partition et partition de la mémoire
Lionel Baixcas (Sciences-Po, Centre de Sciences Humaines, New Delhi)
Justice, mémoire et vérité : Ouganda, Rwanda, Afrique du Sud,
Cambodge, Iraq
Tyrone Savage (Université de Stellenbosch, Institut Français d'Afrique du
Sud, Johannesburg)
L'histoire dans l'Afrique du Sud post-apartheid : le musée Hector Peterson
de Soweto
Adrien Delmas (EHESS, Institut Français d'Afrique du Sud, Johannesburg)
Karbala, ici et maintenant. Théâtre rituel, martyre et mémoire de la
guerre au Liban-Sud
Sabrina Mervin (CNRS, Institut Français du Proche Orient, Beyrouth)
Beyrouth, centre ville : espace mémoriel et reconstruction
Sophie Brones (Université Paris X, Institut Français du Proche-Orient,
Beyrouth)
Mémoires andines du " Sentier lumineux " : produire l'histoire locale de la
violence politique au Pérou
Valérie Robin Azevado (Université Toulouse le Mirail, Institut Français
d'Etudes Andines, Lima)
Samedi 1er décembre 2007
Le Musée du Quai Branly ouvre ses portes au public à 9h30
9h30-13h00
Troisième session
MÉMOIRE, IDENTITÉS, NATIONS
Présidence : Thierry Garcin, producteur délégué à France Culture
9h30-11h00
ENJEUX IDENTITAIRES
Trois mondes, trois questionnements identitaires
Modérateur : Jean-Luc Racine (CNRS, Fondation Maison des Sciences de
l'Homme)
Passés diasporiques et " malaise créole " : L'Île Maurice en quête d'une
mémoire partagée
Catherine Boudet (Université de La Réunion) & Julie Perghini (Paris 8,
Institut Français d'Afrique du Sud, Johannesburg)
Jeux de mémoires, enjeux d'identités : Indiens teenek et nahuas au
Mexique
Anath Ariel de Vidas & Odile Hoffmann (Centre Français d'Etudes
Mexicaines et Amérindiennes, Mexico)
Les enjeux politiques et identitaires de l'écriture de l'histoire au Yémen
Jean Lambert (CNRS-Musée de l'Homme, Centre Français d'Archéologie et
de Sciences Sociales, Sanaa)
11h15-12h45
LA TURQUIE ET SES PASSÉS
De l'antiquité à Ataturk, quels passés pour la Turquie contemporaine ?
Modérateur : François Georgeon (CNRS et Centre d'histoire du domaine
turc de l'EHESS)
Entre appropriation et déni : le passé gréco-romain de la Turquie,
préfiguration des valeurs européennes ou symbole d'altérité
Pierre Chuvin (Université Paris X, Institut Français d'Etudes Anatoliennes,
Istanbul)
Usages et abus du passé ottoman
Edhem Eldem (Université du Bosphore, Institut Français d'Etudes
Anatoliennes, Istanbul)
D'une guerre à l'autre : 1915-1922 dans les mobilisations idéologiques et
l'agenda politique de la Turquie d'aujourd'hui.
Alexandre Toumarkine (Institut Français d'Etudes Anatoliennes, Istanbul)
14h30-16h15
Quatrième session
LIGNES DE VIE. MÉMOIRE DES DOMINÉS, MÉMOIRE DES DÉPLACÉS
La mémoire personnelle et familiale dans la construction du présent
individuel et collectif
Présidence : Pierre Ganz, directeur Antenne Monde, Radio France
Internationale
Modérateur: Dominique Fournier (CNRS, Fondation Maison des Sciences
de l'Homme)
Mémoire et récits de vie des adolescents travailleurs déscolarisés de Lima
: être exclu au Pérou
Robin Cavagnoud (Université Paris III, Institut Français d'Etudes Andines,
Lima)
Quand la mémoire danse… Mémoire et modèles musico-chorégraphiques
chez des migrants d'Ayacucho (Pérou)
Jeanne Saint-Sardos (Université Paris IV, Institut Français d'Etudes
Andines, Lima)
La mémoire collective au secours de la mémoire individuelle : la mobilité
ascendante des Dalits en Inde
Jules Naudet (IEP Paris, Centre de Sciences Humaines, New Delhi)
" Flucht und Vertreibung " : mémoire publique et mémoire privée de la
fuite et de l'expulsion en Allemagne
Alice Volkwein (Université Paris III, Centre Marc Bloch, Berlin)
16h30-18h00
Table-ronde de clôture
QUE FAIRE DU VINGTIÈME SIÈCLE ?
Mémoires des passés, mémoires pour le présent
Table ronde animée par Maurice Aymard (EHESS, Fondation Maison des
Sciences de l'Homme) avec :
Marc Ferro (EHESS)
Georges Mink (CNRS, Université Paris X)
Pierre Morel (Ambassadeur de France en Chine, en Russie et au Vatican),
Yves Saint-Geours (Président de l'Établissement Public du Grand Palais),
Marie-Claude Smouts (CNRS, Sciences-Po),
Jean-Claude Vatin (CNRS)
Dominique Wolton (CNRS)
Depuis la fin du vingtième siècle, les problématiques mémorielles
occupent dans le débat public une place de plus en plus centrale. Les
historiens, les ethnologues et les anthropologues ont depuis longtemps
développé des questionnements sur les rapports entre les " lieux de
mémoire ", les constructions identitaires, les usages politiques de
l'histoire, son écriture -et ses réécritures. Sociologues et politologues se
sont emparés de ces thématiques aiguisées par l'effondrement des
régimes communistes en Russie et en Europe de l'Est, par les tensions
entre constructions nationales et mondialisation, et par la relecture de
l'expérience coloniale. Façonné par la quête des origines et l'interprétation sélective des temps longs de l'histoire, le monde présent porte
aussi l'empreinte des tragédies du siècle dernier : nazisme et shoah,
partitions et massacres, guerres et apartheid. Pouvoirs établis,
mouvements contestataires ou collectivités dominées, les acteurs
multiplient les usages de la mémoire pour stimuler les mobilisations
contemporaines, ou restent prisonniers d'un " passé qui ne passe pas.
Agenda - Braderie de Noël de CHENE les 1&2
décembre
Chène
Les 1 et 2 décembre 2007 de 10h00 à 20h00
Sans interruption
Braderie de Noël
au Collège Samuel Moorat
Agenda - Jeudi 6 décembre - Table des citoyens du
monde : Noël arménien au Club
AVIS
Jeudi 6 décembre au Club de la Presse de 18h30
9, Rue Martenot
35000 Rennes
02 99 38 60 70
Dans le cadre de l'année de l'Arménie, notre prochaine Table des citoyens
du monde aura pour thème ce pays. Nous aurons le plaisir de débattre et
de lancer les festivités de fin d'année avec Metaksia Agabjanian
traductrice et interprète arménienne et Angéla Sarkissyan, employée au
Club, autour d'un buffet, de chants et musique arméniens.
Participation de 8.00 € par personne. Venez accompagné de vos amis.
Afin d'organiser cette soirée le mieux possible, merci de vous inscrire dès
maintenant.
Contact : Tél. Club au 02 99 38 60 70 ou par mail :
[email protected]
http://www.clubpresse-bretagne.com/
Agenda - 13 décembre: Henri Tachan en concert à
Issy-les-Moulineaux
A l'occasion de la sortie de son nouvel album (le 25/10)
Henri Tachan sera en concert à Issy les Mlx
Jeudi 13 décembre 2007 à 20h30
Auditorium du conservatoire Niedermeyer
11/13, rue Danton (Mail Raymon Menand - M Mairie d'Issy
Renseignements: (01) 41 09 97 00
Pré ventes de billets - Tarifs préférentiels
2 billets - 34euros (au lieu de 47.60euros) - Billets supplémentaires
17euros
5 billets achetés le 6ème est gratuit soit 85euros (au lieu de 102euros)
Pour commnader vos billets:
Envoyer votre chèque à l'ordre de FNAC BILLETERIE, ainsi qu'une
enveloppe timbrée
avec votre adresse complète pour l'envoi de vos billets à l'adresse
suivante:
FNAC Billeterie - Bureau 402 - Concert Henri Tachan
28/30, rue Palloy - 92612 Clichy cedex
Vous recevrez vos billets par retour de courrier
Billet ni échangeable, ni remboursable - offre valable dans la limite des
places disponibles
Agenda - 14 décembre: Exposition photos - "Bribes
d'Arménie"
"Bribes d'Arménie"
Vendredi 14 décembre 2007
10 bis rue Thouin 75005 Paris
Conférence organisée à l'occasion de l'exposition-photos de la campagne
2007 de la DA-connexion.
Une projection et un buffet accompagneront la soirée.
Photographies de Floriane Pinard
Contact: Karine Sarikas: 06 12 98 54 51
Agenda - Reconstruire la nation. Les réfugiés
arméniens au Proche-Orient et en France. 1917-1945
L'exposition sera visible à la Cité du 16 octobre 2007 au 11 janvier
2008.
Présentation
Cette exposition retraçant les diasporas arméniennes du début du siècle a
été conçu en deux temps. Une première exposition intitulée Les
Arméniens (1917-1939). La quête d’un refuge au Proche-Orient a d’abord
été conçue par Raymond Kévorkian, Lévon Nordiguian et Vahé Tachjian.
Coproduite par l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (département
d’histoire et bibliothèque orientale) et la bibliothèque Nubar de l’Union
générale arménienne de bienfaisance (Paris), elle a été présentée à
Beyrouth en mai 2006. Un second volet intitulé Se reconstruire en exil.
L’arrivée des réfugiés arméniens en France a ensuite été réalisé, sous
l’autorité scientifique de Raymond Kévorkian, par le Centre du Patrimoine
Arménien à Valence, en partenariat avec la Cité. Ce second volet est
présentée à Valence du 2 mars au 29 avril 2007.
L'exposition
Mêlant textes, cartes et une importante documentation iconographique,
cette exposition revient sur les diasporas arméniennes du début du siècle.
S’intéressant surtout aux communautés arméniennes installées au ProcheOrient (particulièrement au Liban et en Syrie) et en France, cette
exposition, réalisée entre Beyrouth et Paris, revient sur les processus
d’adaptation aux sociétés d’accueil des différentes vagues migratoires
arméniennes. Si dans un premier temps l’immigration, particulièrement
difficile pour des populations regroupées dans des camps de réfugiés, était
vécue comme une étape transitoire, après la Seconde Guerre mondiale les
Arméniens prennent conscience du caractère définitif de la diaspora. Ils
veillent alors à assurer la pérennité de la langue et de la culture
arménienne en constituant des partis politiques, des églises, des
associations, des établissements scolaires spécifiques, etc. Parallèlement,
ils ont en même temps réussi à s’enraciner dans les pays où ils se sont
installés en en devenant des citoyens à part entière, actifs dans différents
secteurs d’activités.
C’est ce double mouvement de sauvegarde d’une spécificité culturelle et
d’intégration dans les sociétés d’accueil ainsi que la complexité de
l’identité de cette diaspora que l’exposition souhaite mettre en lumière.
L'arrivée des arméniens en France
L’arrivée massive de réfugiés arméniens en France, dès 1922, est
étroitement liée aux bouleversements géopolitiques survenus au ProcheOrient, notamment à l’évacuation de Smyrne, en septembre 1922, et
l’entrée des Turcs kémalistes en Cilicie, après le retrait de la France.
Environ 58 000 réfugiés arméniens débarquent dans le port de Marseille
entre 1922 et 1924. Beaucoup vont s’établir dans des camps de fortune,
comme les camps Oddo, Saint-Jérôme, Les Mille, etc., avant d’aller, pour
une partie d’entre eux, tenter leur chance dans la vallée du Rhône et
jusqu’à Paris.
L’insertion socio-économique de ces réfugiés va passer par la création
d’organisations à vocation humanitaire, éducative, culturelle, sportive et,
surtout, d’associations "compatriotiques". Ces dernières jouent un rôle
capital grâce à l’entraide qu’elles organisent. Elles lancent également des
collectes de fonds destinées à la construction des écoles et des églises
arméniennes. La presse et l’édition servent enfin de lien entre tous ces
déracinés qui vont progressivement trouver leur place dans la société
française.
Dans les années 1930-1940, nombre de ces réfugiés s’insèrent dans en
France en pratiquant des métiers emblématiques, comme cordonniers ou
tailleurs.
Mais c’est véritablement la Deuxième Guerre mondiale qui fait de ces
réfugiés arméniens des citoyens français : leur engagement dans la
résistance et la nouvelle donne politique engendrent une "naturalisation"
massive de ces anciens réfugiés.
Les diasporas arméniennes
L’intégration des Arméniens dans leurs patries d’adoption, en France et au
Proche-Orient, est passée par plusieurs étapes, parfois douloureuses, dont
la mémoire tend à s’estomper. Avant de devenir citoyens français, libanais
ou syriens, ils ont vécu l’expérience de tout réfugié déraciné, en quête
d’un pays d’accueil, où ils pourraient trouver l’environnement propice à
une reconstruction. Les bouleversements géopolitiques consécutifs à la
Première Guerre mondiale ont redessiné la carte du Proche-Orient et
offert aux réfugiés arméniens l’espace nécessaire au redémarrage d’une
vie collective. Après l’anéantissement de 1915, les Arméniens ont eu la
ferme volonté de reconstruire la nation, comme pour démontrer que le
plan génocidaire conçu par le régime Jeunes-turcs, aussi systématique
soit-il, n’était pas parvenu à les détruire totalement.
D’immenses efforts ont été déployés par les instances arméniennes, ainsi
que par quelques organisations caritatives internationales, pour récupérer
femmes et enfants dispersés dans tout le Proche-Orient et les réhabiliter.
De vastes programmes de construction de quartiers urbains ou
d’implantations rurales ont été menés par les agences pour les réfugiés de
la Société des Nations, l’administration mandataire française et des
organisations « compatriotiques » arméniennes, soutenues par l’Union
Générale Arménienne de Bienfaisance. Ils ont permis l’évacuation
progressive des camps, aux conditions de vie catastrophiques, vers des
habitats plus décents. Des refuges, des orphelinats, des écoles, des
églises ont été installés, parfois sous des tentes ou dans des baraques en
bois, avant d’être édifiés en dur. La période de l’entre-deux-guerres a été
pour les réfugiés arméniens comme un vaste chantier contribuant à la
restauration de leur vie collective et à la construction d'un destin commun
avec leurs pays d’accueil.
Autour de l'exposition
Ouvrages publiés a l’occasion de l’exposition :
- Les Arméniens 1917-1939. La quête d'un refuge. RMN éditions : 22 x 28
cm, broché, 350 pages, prix : 45 € environ. ISBN : 978-2-7118-5352-6
Catalogue sous la direction de Raymond KEVORKIAN, Lévon NORDIGUIAN
et Vahé TACHJIAN.
- La revue Hommes & Migrations, éditée par la Cité Nationale de l'Histoire
de l'Immigration, a consacré son premier dossier de l'année à la diaspora
arménienne.
Ce dossier couvre plusieurs périodes historiques en parcourant des
générations successives d’Arméniens et compare différentes aires
géographiques : la France (avec des articles sur Paris, Marseille et la
région Rhône-Alpes), mais aussi Thessalonique, Montréal, Los Angeles,
Buenos Aires et Moscou en soulignant la diversité des dynamiques et les
différentes évolutions des diasporas selon les territoires où elles
s’implantent.
Martine Hovanessian (anthropologue et chercheur au CNRS-Urmis) a
mobilisé l’ensemble des sciences humaines pour réaliser ce vaste
panorama de la diaspora arménienne à travers le monde.
Le sommaire de ce numéro est disponible sur le site de la revue
Lire en fête
Vendredi 19 octobre à 16h00 - rencontre avec Vartan BERBERIAN, auteur
du Figuier de mon père
En savoir plus
Conférences
- Vendredi 9 novembre à 16h – conférence-débat avec Martine
HOVANESSIAN « Diaspora arménienne et constructions d’un imaginaire
national» et Krikor Beledian, « Diaspora arménienne et littérature»
- Samedi 17 novembre à 17h00 - conférence-débat avec Raymond H.
KEVORKIAN « Les réfugiés arméniens en quête d’un refuge »
- Samedi 8 décembre à 17h00 - conférence-débat avec Sossie ANDEZIAN
« Les réfugiés arméniens en Palestine à l’époque du mandat britannique»
Table ronde
Samedi 1er décembre à 17 h– Table ronde animée par Inessa DARBINIAN
« Projets de la jeunesse arménienne en France »
En savoir plus
Télécharger le dossier d'information au format PDF (août 2007 - 9,3 Mo)
Télécharger la bibliographie au format PDF (octobre 2007 - 252 Ko)
Consulter le dossier enseignants
Contact
Laure Barbizet-Namer
http://www.adri.fr/index.php?lg=fr&nav=595&flash=0
Agenda - Arménographie (2007) à Genève
Anna Barseghian (1969) & Stefan Kristensen (1975) (Suisse)
Arménographie (2007)
Vivent et travaillent à Genève.
Elle est née en Arménie en 1969 et lui au Danemark en 1975. Après des
études d'architecture dans son pays, Anna Barseghian commence à
travailler comme artiste et curatrice. Elle s'installe à Genève en 1998 et
obtient un diplôme en systèmes d’information, option visualisation et
communication infographiques à l'Université de Genève en 2001.
Après avoir conçu et réalisé l'événement Utopiana à Yerevan, elle fonde
l'association du même nom dont le but est d'organiser des événements
sur les thématiques suivantes: utopie et réalité, territoire et
représentation, et sur les questions liées à la migration, aux identités
multiples et à la culture dans le cadre de la globalisation.
Stefan Kristensen obtient, en 2002, un diplôme d’études supérieures en
philosophie à l'Université de Genève sur La phénoménologie et les
approches cognitives de l’homme. Il partage actuellement son temps
entre la recherche en philosophie et son engagement dans l'association
Utopiana.
http://www.12bim.ch/expositions.php?id=34
Autres liens :
http://www.12bim.ch/
After Quimper and Thessaloniki, "Armenography" is presented at the 12th
Biennal of Moving Images in Geneva, from October 12 to Deccember 16
2007. "Armenography" isadocumentary project of Anna Barseghian and
Stefan Kristensen about the territories of the Armenian dispersion. More
information at .
A series of lectures about the Armenian diaspora is organized during the
exhibition cf. the program below.
Introduction
According to the theoretician of diasporas Khachig Tölölyan, Armenians
make up a 'transnation', a term designating a totality formed by a country
and its diasporan communities within which the state constitutes just one
of the institutions that fabricate identity. 'Diasporas', Tölölyan says, 'are
the model communities of the transnational moment'. How, concretely, is
this 'moment' incarnated in the Armenian case.
The exhibition brings together eight video films from fifteen to twenty-five
minutes in length. They are condensations of the interviews we
conducted. Six stage the world as it appears when viewed from certain
highly symbolic places: Aleppo, Kessab, Beirut, Anjar, Istanbul and
Yerevan. The other two offer a rostrum to leading Armenian intellectuals
living in the West. These 'Views from the West' are intended to spawn
others, to be gathered up on voyages to Los Angeles, New York, Montreal,
Buenos Aires, and places still to be discovered. Finally, a space apart has
been reserved for the projection of a haunted world, Eastern Anatolia, the
mythical Old Country that Armenians have dreamt of for generations.
Since the 1990s, more and more Armenians from all over the world are
setting out on voyages to their ancestors' birthplace. What do they hope
the experience will bring, and what do they actually find?
Armenography means to do more than merely depict the scattered
existence of a nation. It seeks to contribute to a quest of the sort that is
crucially necessary if we are to find models for the development of an
identity and a culture capable of reconciling three imperatives: active
reworking of the past, rather than a rehashing of well-worn clichés; the
development of collective structures, without which cultural production
cannot be sustained; and the primacy of individual research over group
values. Such are the conditions that must be met if a transnation is to
become the germ of a resolutely contemporary culture.
Armenography is a coproduction of Utopiana and the Center for
contemporary Image Saint Gervais Genève, and was supported by the
State and the City of Geneva, by Le Quartier Center for Contemporary Art
of Quimper and the Thessaloniki Biennale.
UTOPIANA
Anna Barseghian,Stefan Kristensen
Quai Capo d'Istria 9,1205 Genève,Suisse
0041(0)22 3209830, 0041(0)79 8249313
Zaroubyan 34, Erevan, Arménie
t.00374(10)565026, t.m. 00374(0)93518184
Agenda - Concert arménien: Aram Khatchatourian
Orchestre Symphonique
Paris rive droite
Concert arménien
Aram Khatchatourian
Concerto pour violon et orchestre
Soliste: David Galoustov
Suite N3 Gayané
Cueillette du coton, Danse des jeunes kurdes, Introduction et dans des
vieux hommes, Tisserands de tapis, Danse du sabre, Hopak
Valse de Mascarade
Direction:
Alexandra Cravero-Hovaguimian
Jeudi 29 novembre 2007 à 20h30
Samedi 1er décembre 2007 à 18h30
Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens Catholiques
13 rue du Perche (angle rue Charlot), Paris 3ème
Métro: Saint-Sébastien-Froissart ou Rambuteau
Prix des places: 13 euros - 10 euros (tarifs étudiants, chômeurs, CV)
Réservations: 06 10 13 16 12
www.parisrivedroite.com
Agenda - Le CIC et Utopiana proposent un cycle de
rencontres arménographiques
Le Centre pour l'image contemporaine et Utopiana proposent un:
Cycle de rencontres «arménographiques»:
Du 2 novembre au 5 décembre
à 18h30
au Bac,
Bâtiment d’art contemporain,
rue des Bains 28, 1205 Genève
Le Centre pour l'image contemporaine et Utopiana proposent une série de
rencontres qui seront autant d’occasions de découvertes et de réflexions
sur la vie en diaspora.
M. Nichanian abordera le rapport intime qui lie la diaspora à la nation à
l'époque moderne.
G. Minassian éclairera les défis actuels de la diaspora arménienne, à
l’exemple des Arméniens de France.
M. Hovanessian parlera de la manière dont les communautés arméniennes
se sont installées dans leurs nouveaux territoires et dont l'espace
diasporique se structure.
Kh. Tölölyan aidera à cerner la typologie des diasporas et les enjeux des
études diasporiques aujourd'hui.
Enfin, P. Haidostian partagera les défis des communautés arméniennes du
Proche-Orient, et le rôle d'une institution comme l'Université Haigazian
dans le contexte actuel du Liban. L'enjeu dépasse la question arménienne
proprement dite, mais concerne la valeur de la diaspora comme forme de
vie sociale au-delà de l'Etat-nation.
Plus d’infos sur www.12bim.ch ou [email protected]
Programme :
2.11 – Marc Nichanian, professeur d'études arméniennes,
Université Haigazian, Beyrouth. «La diaspora comme sujet
de son histoire»
7.11 – Gaïdz Minassian, historien et politologue, Paris, «Les
nouveaux défis de la diaspora»
14.11 – Martine Hovanessian, anthropologue, CNRS, Paris.
«Les espaces de la diaspora»
21.11 – Khachig Tölölyan, sociologue, rédacteur de la revue
Diaspora, a Journal of Transnational Studies, Boston.
«Autour de la notion de diaspora» (en anglais)
5.12 – Paul Haidostian, théologien protestant, président de
l'Université Haigazian, Beyrouth. «Les Arméniens du Proche
Orient: le rôle de l'éducation»
Les conférences ont lieu au BAC à 18h30
Bac, Bâtiment d’art contemporain, rue des Bains 28, 1205 Genève
Centre pour l'image contemporaine
Saint-Gervais Genève
5, rue du Temple
CH-1201 Genève
T +41 22 908 20 00
F +41 22 908 20 01
e-mail [email protected]
www.centreimage.ch
bac (bâtiment d'art contemporain)
10, place des Vieux Grenadiers
28, rue des Bains
CH- 1205 Genève
Agenda - Trames d'Arménie (1900-1940) Tapis et
broderies sur le chemin de l'exil
Expositions temporaires
du 16 juin 2007 au 6 janvier 2008
Entre récit et histoire, l'exposition présente plus de quatre-vingt-dix
images réalisées au Proche-Orient entre 1890 et 1935 par des
photographes réputés comme es frères Abdullah ou par des amateurs,
saisis par la écessité de sauvegarder une mémoire. Ces hotographies
racontent le long itinéraire des
savoir-faire textiles arméniens (tapis et broderies), ouvent seul bagage
d'une population contrainte à 'exil, entre les villes de l'Empire ottoman et
arseille
Cette exposition s'inscrit dans le programme des
Rencontres d'Arles - Photographie.
Informations pratiques
Museon Arlaten – 29 rue de la République – 13200 Arles
Accueil du public : 04.90.52.52.31
Standard : 04.90.93.58.11
fax : 04.90.93.80.55
[email protected]
Périodes et horaires d'ouverture
Le musée est ouvert toute l’année
D’octobre à mars : 9h30 à 11h30 / 14h à 16h
Avril, mai, septembre : 9h30 à 11h30 / 14h à 17h
Juin à août : 9h30 à 12h / 14h à 17h30
Fermeture des portes 1 heure après
Fermeture hebdomadaire : le lundi d’octobre à juin
Fermetures exceptionnelles : 25 décembre, 1er janvier,
1er mai, 1er novembre
http://www.museonarlaten.fr/museon/CG13/pid/20
Agenda - 30 janvier 2008: documentaires de Werner
Weick au Centro culturale S.Fedele
Vient de paraître:
Janine e Vahram Altounian, Ricordare per Dimenticare.
Il genocidio armeno nel diario di un padre e nella memoria di una figlia. *
Con un saggio di Manueala Fraire,
Donzelli Editore, Saggine, 2007.
avec cet extrait dans « La Repubblica » du samedi 3 novembre, l’un des
principaux journaux italiens.
* contient, entre autres:
Terrorismo di un genocidio di Janine Altounian;
10 agosto 1915, mercoledi, tutto quello che ho patito dal 1915 al
1919 di Vahram Altounian
Postfazio di Krikor Beledian
Terrore et oblio La letterature come mezzo per salvare la figura del
padre di Janine Altounian
Télévision Suisse de langue italienne
Une série de documentaires de Werner Weick, pour la série «Il filo d’oro»,
diffusé mercredi 10 octobre 2007, TSI 2, 21 heures
Le 30 janvier 2008, ce documentaire sera projeté sur un grand écran au
Centro culturale S.Fedele, dans le centre de Milan, à partir de 20.30.
1) ARMENIA, FERITA APERTA (Arménie, plaie ouverte) est fondé sur le
témoignage d’un Suisse d’origine arménienne, Sarkis Shahinian, depuis
des années sur la voie de la reconnaissance du génocide à l’encontre de
son peuple: un million et demi de personnes déportées et massacrées en
1915 par le régime des Jeunes Turcs. La réalité de ce génocide continue à
être niée par les autorités d’Ankara et cette obstination engendre chez les
descendants des victimes une obsédante soif de justice et de vérité.
Interviews avec les chercheurs et écrivains Raymond Kévorkian, Yves
Ternon, Janine Altounian, Sen Arevshadian, Samuel Karapétian. Images
mises à disposition par le Musée et Centre de Recherche sur le Génocide
des Arméniens d’Erévan
(Directeur: Dr. Haik Démoyan) et du Centre de Documentation et
Information Arménie de Berlin (Directrice: Dr. Tessa Hofmann).
Agenda - "Urgence Darfour"
Urgence Darfour
Sous la direction de Morad El Hattab
21 €
25 Mai 2007
Droit de citer
140x205
288 pages
Documents / Actualité
Morad ELHATTAB est écrivain et philosophe.Héritier d’Averroès,
d’OmarKhayyâm, de Rûmi, mais aussi de Montaigne, il affirme avec
véhémence un profil d’humaniste
irréductible.
Influencée par l'éthique du philosophe Emmanuel Levinas, sa pensée est
profondément ancrée dans le respect de la dignité humaine et la
recherche de la vérité.
Il mène un combat résolu pour la reconnaissance de la souffrance
humaine et appartient au collectif Urgence Darfour, créé à l’initiative de
huit associations et bénéficiant du soutien de plus de 150 associations
françaises, dont SOS Racisme et la LICRA, et de 500 personnalités.
Un ouvrage comprenant plusieurs contributions de personnalités du
collectif « Urgence Darfour » quimène le combat de lutter contre le silence
qui entoure « le premier génocide du XXIèmesiècle » dans cette région du
Soudan. Depuis février 2003, ce conflit « oublié » a fait de 180 000 à 300
000 morts, il s'agit d'une guerre civile qui oppose le régime
islamiste de Khartoum allié à des milices arabes, à des groupes rebelles
issus de la population noire locale.Comme le souligne JackyMamou,
président du collectif et ancien dirigeant deMédecins duMonde, « au
Darfour, il y a plein de gens, plein d'ONG qui y sont allés et qui ont essayé
de raconter ce qu'ils ont vu.Mais ça ne passe pas, l'indifférence demeure
». PourtantKofiAnnan, l’ex-secrétaire général des NationsUnies, a déclaré
que « le Darfour, c'est l'enfer sur terre ».
Pour lutter contre « le silence qui couvre la poursuite des massacres » et
contre « l'inaction générale », les personnalités du collectif « Urgence
Darfour » ont donc décidé de signer cet ouvrage en apportant leurs
visions de la situation et des solutions envisageables.
Avec notamment les contributions de JACKY MAMOU (président du collectif
et ancien dirigeant de Médecins du Monde), BERNARD-HENRI LÉVY
(écrivain, cinéaste et éditorialiste), GÉRARD PRUNIER (historien et
chercheur au CNRS, spécialiste du Soudan et de l’Afrique de l’Est),
JACQUES JULLIARD (écrivain, historien et éditorialiste au Nouvel
Observateur), PIERRE LELLOUCHE (député et conseiller de Paris),
BERNARD KOUCHNER (ministre des affaires étrangères, Créateur de
Médecins sans Frontières), DOMINIQUE SOPO (Président de Sos
Racisme),ANDRÉGLUCKSMANN(philosophe engagé dans de nombreux
combats, écrivain) et PHILIPPE VAL (Chroniqueur à France Inter, créateur
du nouveau « Charlie Hebdo », intervenant sur France Culture et I-Télé,
écrivain).
Un document inédit signé par de très grandes personnalités d’horizons
divers mais se battant pour la même cause.
Un document qui lève le voile sur un drame humanitaire encore très peu
connu et reconnu.
Tous publics.
Un sujet dont on parle peu mais néanmoins de plus en plus car il
commence à attirer l’attention de l’opinion publique.
Une des prochaines grandes causes humanitaires à soutenir.
Raphaël Stainville: Pages de sang
Raphaël STAINVILLE
Un prêtre français témoigne du massacre des Arméniens
Département
Documents
Thème
Histoire , Récits et témoignages
Mise en vente 1 mars 2007
« Mercredi de Pâques. 14 avril 1909. Onze heures du matin. Des coups de
fusil, des coups de revolver partent de tous les points de la ville. On tire
des fenêtres, des terrasses, des minarets. Les balles pleuvent, drues
comme la grêle. Quelques instants après, un cri retentit, lugubre : “askna
ghiaours, askna !” Depuis le marché d'abord. Puis, de toute part. “Coupez,
coupez les infidèles !” » C'est ainsi que débute ce récit unique et terrible.
Et plus loin : « Au premier bruit de la fusillade, on afflua chez nous par
toutes les portes, les églises aussi étaient pleines. Les mal-heureux
cherchaient à échapper à la mort. Ce matin, monsieur Ourfalian, un riche
Arménien, n'eut pas le temps de se mettre à l'abri. Un homme l'abattit en
criant : “Au nom d'Allah très grand, c'est par toi que nous commençons !”
»
Avec une charge de vérité rarement atteinte, nous assistons au fil des
pages au massacre des Arméniens, en Turquie. Premier génocide d'une
série qui fait du XXe siècle le plus sanglant de tous les temps.
Retrouvé par l'auteur au fond d'une malle oubliée, dans un ancien
monastère chrétien, le journal tenu à l'époque par un prêtre missionnaire
français fournit la trame de ce récit sans concession, dont le but n'est pas
d'accuser mais de témoigner d'un martyre dont la mémoire continue à
être bafouée.
Plus qu'un document de première main, Pages de sang est un témoignage
venu éclairer l'Histoire.
Biographie :
Raphaël Stainville est journaliste au Figaro. Il a 28 ans. "Pages de sang"
est son deuxième ouvrage publié. Après des études littéraires, Raphaël
part à 23 ans à Jérusalem, à pied. Pendant près d'un an, il vivra de
l'hospitalité et de la générosité des habitants. Traversant la France,
l'Italie, la Grèce, la Turquie, la Syrie et la Jordanie, il parviendra en Terre
Sainte en dépit de la reprise de l'Intifida. Aujourd'hui journaliste au 'Figaro
Magazine', il a déjà publié 'J'irai prier sur ta tombe', le récit de ses
pérégrinations à pied de Paris à Jérusalem (F.-X. de Guibert, 2002)".
http://www.presses-renaissance.com/livre.php?ean13=9782750901431
Lumière de l'Arménie chrétienne
Catégorie : Histoire, géographie Histoire de l'Europe, Ref 9400033
Auteur(s) : Raymond Kervokian
160 pages, illustrations en couleurs, , 9782858229284
Collection : , éditeur : Patrimoine, 2007
(42 €) Nouveauté, 490 gr
Présentation de l'éditeur
Pays de la pierre, pays de l'esprit, l'Arménie porte un héritage trois
millénaires riches d'histoire. Guidée par de grandes dynasties royales,
unie par un christianisme fervent et par un alphabet unique, la nation
arménienne a initié entre le IXe et le XIIIe siècle un renouveau
architectural dont maints monastères, églises et chapelles, inscrits dans
des paysages grandioses, témoignent encore.
Depuis Ani, la capitale de l'an mil, depuis l'" île royale " d'Aghtamar,
jusqu'à Tatev, aux confins du Karabagh, de vallées en lacs s'égrènent les
joyaux du patrimoine arménien : Gochavank, Haghbat, Géghart,
Etchmiadzin, Tégher, Novarank...
Eglises dressées à flanc de rocher, pierres tombales aux surprenants basreliefs, tympans finement sculptés, khatchkhars- ces " pierres-croix " sans
équivalents hors d'Arménie- magnifiquement photographiés, sont ici mis
en regard d'un choix de poèmes ou de textes d'historiens, du Ve au XVIe
siècles, portés par une même foi. Dans ce dialogue de la pierre et de
l'esprit s'affirme avec force l'identité arménienne.
http://www.arretauxpages.com/catalogue/fiche.php?Rech=reference&par
am=9400033
Les archives Ringelblum : exposition, rencontres
et projections
À l’occasion de l’exposition Les archives clandestines du ghetto de
Varsovie (15 décembre 2006-29 avril 2007), le Mémorial de la Shoah
présente un cycle de films, conférences et rencontres consacré aux
ghettos d’Europe centrale, à la vie des Juifs dans la Pologne d’avantguerre, et aux différentes formes de résistance dont le soulèvement du
ghetto de Varsovie est devenu le symbole.
De 1940 à 1943, le ghetto de Varsovie est isolé du monde, assailli par la
faim, le froid, la maladie et la terreur. Cependant, au coeur de cet enfer,
un groupe d’hommes et de femmes, rassemblés autour de l’historien
Emmanuel Ringelblum, se désignant sous l’expression yiddish d’Oyneg
Shabbes («plaisir du shabbat»), mènent un patient et périlleux travail
d’étude et de recueil d’informations sur le sort de la communauté juive au
sein du ghetto et plus généralement dans les territoires occupés par les
nazis. Soigneusement caché, puis partiellement retrouvé après guerre
dans les ruines du ghetto, ce témoignage unique est passé à la postérité
sous le nom d’Archives Ringelblum.
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ringelblum/shoah/in
dex.htm
Négationnisme : le DVD du grand meeting
républicain du 17 janvier 2007, en vente dès
maintenant
Pour mieux faire connaître la nécessité d’une loi de protection contre le
négationnisme, le CCAF a organisé le 17 janvier 2007 à la Mutualité à
Paris, un meeting républicain.
L'évènement était majeur et méritait d'être conservé : le CCAF
commercialise donc un DVD de 120 minutes reprenant les temps forts de
ce meeting.
Vous y retrouverez les discours de Bernard-Henri LEVY, philosophe et
écrivain, de Serge KLARSFELD, historien et avocat, Président des Fils &
Filles de Déportés, et de Maître Christian CHARRIERE-BOURNAZEL
nouveau Bâtonnier de Paris, avocat de la Licra pour le procès Papon ;
Ces personnalités ont apporté, par leur engagement, un éclairage de
grande portée philosophique, morale et juridique ; elles ont plaidé pour la
nécessité de faire obstacle aux négationnistes, et pour que ne soit pas
perpétué le crime de déni, parachevant l'oeuvre de mort.
Vous retrouverez également dans ce DVD, les moments forts des discours
des personnalités du monde politique (François HOLLANDE, Patrick
DEVEDJIAN, Hélène LUC), ainsi que celui de Charles AZNAVOUR clôturant
ce rassemblement d'exception.
Les commandes en nombre (supérieur à 10 DVD), seront facturées au prix
de 17.50 Euros (frais de port compris) au lieu de 20.50 Euros.
Pour commander, cliquez ICI
http://www.ccaf.info/annexe/DVD.htm
http://www.ccaf.info/annexe/DVD.htm
Agenda : Lancement du Blog Zépure, affichage
urbain sur les murs de Paris
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Sénat s'est refusé à
examiner la loi pénalisant la négation du Génocide arménien,
votée en première lecture à l'Assemblée nationale le 12 octobre
2006. Face à ce refus de démocratie, les citoyens prennent la
parole et s'expriment sur les murs de Paris.
Génocide arménien : Zépure et autres portraits, de nouveau sur les
murs de Paris
L'Artiste Anonyme nous donne un blog à consulter : Zépure sur les murs
de Paris http://zepure.blogspot.com/ , avec l’historique des affichages
antérieurs effectués sur Paris durant cette année de l’Arménie. Mise à jour
et nouvelles photos pour ce début de semaine.
Guide Evasion Arménie (Hachette Tourisme)
Note Collectif VAN : Un très bon guide proposé par Sèda Mavian.
Découvrez l'Arménie en suivant les pas de cette spécialiste,
historienne et journaliste, correspondante permanente à Erevan
pour les Nouvelles d'Arménie Magazine.
Seda Mavian (Photographies Max Sivaslian)
Editeur : Hachette Tourisme
Collection : Guides Evasion
Des itinéraires avec cartes et plans pour découvrir : …- Erevan, la
capitale, et la plaine d’Ararat. …- Le Nord et la diversité de ses paysages :
austérité pierreuse du plateau du Chirak, escarpement du Lori, coteaux du
Tavouch …- Le centre : les contreforts de l’Aragatz et le lac Sèvan, sites
naturels exceptionnels. …- Le Sud : longtemps isolée des circuits
touristiques, une région aux traditions et au patrimoine préservés. …- La
République du Haut-Karabagh : pays de montagne et de forêts, strié de
cours d’eau. …Un portrait vivant et documenté de l’Arménie : …- Une
destination culturelle, au patrimoine religieux exceptionnel : plus de 4 000
monuments majeurs (monastères et églises). …- Le peuple arménien : ses
3 000 ans d’histoire, son actualité, les arts et les savoirs-faire, la
gastronomie, l’hospitalité …- Une destination nature, aux paysages
extrêmement variés : massifs escarpés, hauts-plateaux et vallées
encaissées, paysages à l’aspect lunaire, steppe, forêts et prairies, lacs et
cascades …
Superbe livre !
Voyage en ARMENIE, un livre événement
Pour la première fois un ouvrage est entièrement consacré aux paysages
des provinces historiques du haut plateau arménien. A travers une épopée
de plus de dix voyages au cœur de l'Arménie Paul Kazandjian a rapporté
190 photographies d'une terre riche en couleurs.
Ouvrage édité par Éditions ASTRIG, association à but non lucratif, 24
rue Louis Blanc 75 010 Paris.
Photographies et textes de Paul KAZANDJIAN.
M. Paul KAZANDJIAN, 06 64 35 42 79, [email protected].
Année de l'Arménie en France
Juin –décembre
PATRIMOINE
Trames de mémoires
Museon Arlaten, Arles
Exposition mêlant photographies,
documents, objets ethnographiques
et témoignages
oraux pour montrer comment
entre 1900 et 1940 se transmettent
sur les chemins de
l’exil les motifs et les savoirfaire
traditionnels arméniens,
liés aux travaux de broderie et
de fabrication de tapis. Prêts
consentis, entre autres, par la
bibliothèque Nubar (Paris) et
l’université Saint-Joseph
(Beyrouth).
Contact : Lilia Grairia
T. 04 90 52 52 38 /
[email protected]
« Reconstruire la Nation : les réfugiés arméniens au Proche-Orient et en
France, 1917-1945 » : exposition d’ouverture de la Cité nationale de
l’histoire de l'immigration
Du 16 octobre 2007 au 11 janvier 2008 au Palais de la Porte
Dorée, Paris
www.histoire-immigration.fr
http://www.culturesfrance.com/evenement/Le-Monde-2/ev40.html
Arménie : BiblioMonde
BiblioMonde s'associe à l'Année de l'Arménie en France, qui déroule ses
manifestations du 21 septembre 2006 au 14 juillet 2007, en proposant un
dossier et une bibliographie qui s'étofferont peu à peu au cours des
semaines...
L'Arménie ne se limite pas à la petite république qui fête le 21 septembre
le quinzième anniversaire de son indépendance. Elle existe également à
travers les témoignages de sa culture éparpillés sur un territoire beaucoup
plus vaste et une diaspora qui occupe en France une place particulière. Ce
dossier bibliographique a pour but d'explorer 3000 ans d'histoire et les
vastes contours d'une « arménité » à cheval sur l'Orient et l'Occident.
Pour une première approche
Arménie
Sèda Mavian
Hachette-Tourisme
Collection Guides bleus évasions
octobre 2006
Un guide touristique complet pour découvrir l’Arménie et en même temps
une excellente première approche de ce pays méconnu
L'Arménie à l'épreuve des siècles
Annie Mahé
Jean-Pierre Mahé
Gallimard-Jeunesse
Collection Découverte 2005
Une bonne petite synthèse de l’histoire de l’Arménie, richement illustrée
Arménie : entre Orient et Occident
Raymond Kévorkian
BnF 1996
Un beau livre qui décrit trois millénaires l'histoire des échanges
intellectuels, matériels et diplomatiques de l'Arménie, pays bipolaire à
cheval entre l'Orient et l'Occident
Beaux livres
Les Arts arméniens
Patrick Donabédian
Jean-Michel Thierry de Crussol
Citadelles & Mazenod
Collection L'art et les grandes civilisations 1987
Un ouvrage de référence qui porte principalement sur l’architecture, mais
la sculpture, la peinture monumentale et les miniatures ne sont pas
négligées pour autant
Arménie : avant-poste chrétien dans le Caucase (L')
Françoise Ardillier-Carras
Olivier Balabanian
Glénat 2003
Un beau livre réalisé par des spécialistes de l’Arménie et de ses
campagnes
Voyages d'aujourd'hui
Un nôtre pays
Denis Donikian
Publisud, 2003
Trois voyages en troisième Arménie : un regard sans concession sur
l’Arménie d’aujourd’hui
Mes papiers d'Anatolie
Jean Kéhayan
Aube (L')
Collection Aube poche, 2006
Le voyage pour la mémoire d'un fils de rescapés du génocide
Voyages d'autrefois
Voyage en Arménie
Ossip Mandelstam
Mercure de France, 2005
Une œuvre en prose, véritable ode à cette république soviétique
méridionale que le poète découvre
Livres de photographie
Les Yeux brûlants
Antoine Agoudjian
Actes Sud
Collection Photopoche, 2006
Un inventaire des lieux de mémoire arméniens par un photographe
français d’origine arménienne
Témoignages et enquêtes
Invités de la terre : Arménie, Karabagh (1988-1992)
Myriam Gaume
Le Seuil, 1993
Un livre-témoignage unique sur ces hommes qui ont pris les armes dans
le Haut-Karabakh : paysans philosophes, intellectuels devenus guerilleros,
enfants de la diaspora venus offrir leurs vie...
Les noces noires de Gulizar
Arménouhie Kévonian
Parenthèse, 2005
L'auteur raconte l'histoire de sa mère, un témoignage sur la vie dans la
plaine de Mouch, aux confins de l'Empire ottoman, à la fin du XIXe siècle
Religions
Les Arméniens
Krikor Beledian
Brepols, 1994
Une approche religieuse de la civilisation arménienne
Géopolitique
Géopolitique de l'Arménie
Gaïdz Minassian
Ellipses
Collection Référence Géopolitique, 2005
Un outil pour décrypter de l'actualité caucasienne et comprendre les
enjeux géopolitiques qui lient l'Europe, la Russie et les États-Unis à
travers la question arménienne
Histoire
Arménie (L')
Claire Mouradian
PUF
Collection Que sais-je ?, 2002
Une bonne petite synthèse de l'histoire de l'Arménie des origines à nos
jours
Atlas historique et culturel de l'Arménie
Claude Mutafian
Autrement
Collection Atlas/Mémoire, 2001
Proche-Orient et Sud-Caucase du VIIIe au XXe siècle : l'Arménie replacée
dans son environement géopolitique
Histoire, le XXe siècle
1918-1920, la République d'Arménie
Anahide Ter Minassian
Complexe
Collection Histoire, 2006
La Première République d’Arménie (1918-1920), fondée en Transcaucasie,
dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe
De Staline à Gorbatchev : histoire d'une république soviétique,
l'Arménie
Claire Mouradian
Ramsay, 1990
L'Arménie soviétique de 1920 à 1989
Mémoires du génocide
1915, le génocide des Arméniens
Gérard Chaliand
Yves Ternon
Complexe
Collection Histoire, 2006
La mise en perspective de la déportation et des massacres en masse des
populations arméniennes d’Anatolie durant la Première Guerre mondiale
par le gouvernement jeune-turc, ainsi que du cheminement qui a ramené
l’attention sur ce génocide et sa reconnaissance par diverses instances
internationales
100 réponses sur le génocide des Arméniens
Claire Mouradian
Anne Dastakian, 2005
Un petit ouvrage d'initiation sous forme de questions/réponses
Dette de sang (La)
Archavir Chiragian
Complexe, 2006
Un Arménien traque les responsables du génocide
Mémoire de ma mémoire
Gérard Chaliand
Julliard
Collection Les Passants de l'Histoire (Les), 2003
L'auteur a longtemps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont
a été victime la famille de ses grands-parents. Il publie un texte écrit par
bribes au cours une vingtaine d'année
Génocide des Arméniens (Le)
Raymond Kévorkian
Odile Jacob, 2006
Une somme : l'histoire, mais aussi la « géographie » exhaustive du
génocide, région par région. Une étude rigoureuse et complète permetant
de comprendre la genèse de ces crimes de masse
Histoire, les siècles antérieurs
Les amiras, seigneurs de l'Arménie ottomane
Pascal Carmont
Salvator, 2003
L’évocation de ces seigneurs arméniens qui ont joué un rôle majeur dans
l’administration ottomane aux XVIIIe et XIXe siècles, une époque où le
concept de la nationalité n’avait pas encore sa dimension contemporaine
Histoire, le Moyen Âge
Le Royaume arménien de Cilicie, XIIe-XIVe siècle
Claude Mutafian
CNRS Éditions, 2002
Un très bel ouvrage, richement illustré, décrivant cette « Arménie hors de
l'Arménie », État refuge créé après la conquête byzantine de l'Arménie
Arménie au Moyen-Âge (L')
Jean-Michel Thierry de Crussol
Zodiaque
Collection Les Formes de la nuit, 2000
L'art arménien, depuis ses débuts au IVe siècle jusqu'à la fin du XVe
siècle, quand le pays fut ruiné par les invasions turcomanes
Ani, capitale de l'Arménie en l'an mil
Raymond Kévorkian
Paris-Musée, 2001
Un très beau livre, catalogue d'une exposition, sur une ancienne capitale
arméniennes dont les ruines sont situées aujourd'hui en Turquie orientale
Histoire, l'Antiquité
Tiridate III roi d'Arménie, premier État chrétien
Marig Ohanian
Harmattan (L'), 2001
Une évocation de ce roi, Tiridate III qui, par son baptême en 301, fit de
l’Arménie, le premier État chrétien du monde
Anatolie hellénistique (L')
Maurice Sartre
Armand Colin
Collection Collection U, 2004
De l'Égée au Caucase (334-31 av. J.-C.)
Les relations avec la France
Communauté arménienne de France 1920-1950 (La)
Harmattan (L')
Collection Mémoire du XXe siècle, 2001
Les caractéristiques de la grande vague migratoire des années 1920, puis
l'origine et le fonctionnement des organisations autour desquelles
s'articulait l'existence quotidienne des Arméniens de France, et l'activité
politique en diaspora
Les écrivains d'aujourd'hui
L'homme le plus triste
Berdj Zeytountsian
Parenthèse, 2002
Un roman allégorique, sorte de « fable soviétique » destiné à contourner
la censure
Les classiques de la littérature
La vie comme elle est
Krikor Zohrab
Parenthèse, 2005
Un recueil de nouvelles évoquant la « belle époque » de la bougeoisie
stambouliote
Soleil d'automne
Hrant Matévossian
Albin Michel
Collection Les Grandes Traductions, 1994
Un recueil de huit nouvelles racontant la vie à Tsemakout, petit village en
Arménie non loin du mont Ararat
Poésie
La poésie arménienne : du Ve siècle à nos jours
Vahé Godel
Différence (de la)
Les écrivains de la diaspora
Miniaturiste (Le)
Martin Melkonian
Parenthèse, 2006
Une enfance dans la rue du Faubourg-Saint-Martin, dans les années 1960,
à Paris (roman autobiographique)
Pénélope prend un bain
Gohar Marcossian
Belfond
Collection Les étrangères, 2002
Roman : en ce matin de l'hiver 1994, la jeune Pénélope n'a qu'une idée en
tête : prendre un bain. Mais, à Erevan, capitale d'une Arménie en guerre,
où l'on ne dispose d'électricité qu'une ou deux heures par jour, l'affaire
s'annonce délicate...
Quelque part dans les Balkans - 1
Sevda Sevan
Esprit des Péninsules (L')
Collection Balkaniques, 2001
Une grande fresque historique évoquant la diaspora arménienne dans
l'empire ottoman, de la fin du XIXe siècle au génocide de 1915, à travers
l'histoire d'une famille vivant sur les bord de la mer de Marmara
La littérature ancienne
David de Sassoun
Gallimard
Collection L'aube des peuples, 1990
L’épopée nationale arménienne, écrite au début du Moyen Âge, à la fois de
la chanson de geste, conte folklorique et récit mythologique
Le pays a inspiré des écrivains
Arménie, guide littéraire
Myriam Gaume
Favre, 2000
Une anthologie des plus beaux textes consacrés à l'Arménie, depuis la
Bible jusqu'aux auteurs contemporains originaires de tous pays
Les Quarante jours de Musa Dagh
Franz Werfel
Albin Michel
Collection Les Grandes Traductions, 1986
Un des chef-d’œuves du roman historique évoquant la résistance de
paysans arméniens du Moussa Lèr en 1915 pour échapper au génocide
Livres pour les plus jeunes
Contes d'Arménie : épopée, récits et légendes populaires
Vilo, 2006
Un abum destiné aux enfants (à partir de 7-8 ans) pour découvrir onze
contes et légendes arméniens, adaptés de Toumanien, MelkonianMinassien ou tirés d'épopées arméniennes
Légende arménienne de David de Sassoun (La)
Jean Guréghian
Albin Michel, 2006
Un conte arménien pour les enfants
La langue
Arménien chez soi (L')
Takvor Takvorian
Ophrys, 2000
Une méthode pour aprendre l'arménien occidental (celui de la diaspora)
Art de vivre
Ma cuisine arménienne
Édisud
Collection Voyages gourmands, 1998
Plus d'une centaine de recettes de cette cuisine où abondent les épices,
les herbes et les parfums
Livres sur l'art
Les Arts arméniens
Patrick Donabédian
Jean-Michel Thierry de Crussol
Citadelles & Mazenod
Collection L'art et les grandes civilisations, 1987
Un ouvrage de référence qui porte principalement sur l’architecture, mais
la sculpture, la peinture monumentale et les miniatures ne sont pas
négligées pour autant
Le cinéma
Cinéma arménien (Le)
Jean Radvanyi
Centre Pompidou
Collection Cinéma Pluriel, 1993
Le cinéma de l'Arménie soviétique, mais aussi celui de la diaspora
jusqu'aux années 1990
L'économie
Arménie des campagnes (L')
Françoise Ardillier-Carras
Harmattan (L'), 2004
La transition post-soviétique, malgré son cortège d'incohérences et de
tâtonnements, révèle la capacité à réagir de cette ancienne république
socialiste soviétique
Guides touristiques
Arménie
Sèda Mavian
Hachette-Tourisme
Collection Guides bleus évasions, octobre 2006
Un guide touristique complet pour découvrir l’Arménie et en même temps
une excellente première approche de ce pays méconnu
http://www.bibliomonde.net/pages/fiche-geo.php3?id_ent_geo=18
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél. :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il
suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
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