L’APPROVISIONNEMENT DU SANG EN DIOXYGENE AU COURS DE LA RESPIRATION À chaque mouvement respiratoire, l'air de l’exterieur pénètre dans notre organisme (air inspiré) puis est rejeté (air expiré) : entre-temps cet air change de composition. I Différence entre l’air expiré 1. TP Mise en évidence des échanges gazeux entre le milieu extérieur et l’organisme O2 L’air expiré s’appauvrit en O2 par rapport à l’air inspiré (Expérience avec la bougie = celle avec l’air expirée s’éteint + vite car + pauvre en O2) CO2 L’air expiré s’enrichit en CO2 par rapport à l’air inspiré (Expérience avec flacon+ eau de chaux ) 2. Tableau Comparaison de l’air inspiré et de l’air expiré AZOTE OXYGENE DIOXIDE DE CARBONE VAPEUR D’EAU Air inspiré 79% 21% 0.03% Air expiré 79% 16% 4.5% Quantité variable Très abondante L’air est 1 mélange de gaz. Notre corps prend du dioxygène dans l’air que l’on inspire et rejette du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d’eau. Remarque : l’Azote ne sert pas à la respiration Où est passé l'oxygène disparu et d'où vient le dioxyde de carbone supplémentaire ? Étudions, pour chercher à comprendre, les modifications du sang au niveau pulmonaire. II Ou va l’air inspiré ? Imaginons une expérience très simple. On insuffle de l'air, par la trachée, dans l'appareil respiratoire d'un mouton : les poumons se gonflent. L'air pénètre bien dans la profondeur du tissu pulmonaire. Il en va de même pour l'espèce humaine L’air pénètre par le nez (ou la bouche ) pui circule dans les voies nasales,descend par la trachée puis pénètre dans les poumons par les bronches qui se ramifient en bronchioles ,l’air arrive dans les alvéoles. L’air expiré suit le chemin inverse. III Les échanges gazeux entre l’air et le sang Entre le sang entrant dans les poumons et le sang sortant des mêmes organes, nous observons pour 100 ml : une augmentation de la teneur en oxygène de 15 à 20 ml et une diminution du dioxyde de carbone de 50 à 40 ml. Le sang, au niveau des poumons, s'est donc enrichi en oxygène et appauvri en dioxyde de carbone. D'où provient l'oxygène en surplus dans le sang et où est passé le dioxyde de carbone disparu ? Pour comprendre, il faut envisager les échanges entre l'air et le sang au niveau des poumons. En comparant la composition gazeuse de l'air et celle du sang au niveau des poumons, nous constatons que l'oxygène est passé de l'air dans le sang, tandis que le dioxyde de carbone est passé du sang dans l'air. Ainsi, notre corps puise, dans l'air inspiré, l'oxygène dont il a besoin pour le fonctionnement de tous les organes (dont les muscles), et rejette, dans l'air expiré, le dioxyde de carbone qui est un déchet. Ces échanges imposent que l'air atmosphérique pénètre bien dans les poumons et que ces organes reçoivent beaucoup de sang. Analysons maintenant le siège des échanges : les alvéoles pulmonaires. au niveau des alvéoles pulmonaires La surface d'échanges : les alvéoles pulmonaires Chaque sac alvéolaire, situé à l'extrémité d'une bronchiole, comporte une surface plissée de nombreuses alvéoles. Les poumons humains seraient constitués de 700 millions d'alvéoles, qui, déplissées, pourraient couvrir une surface de 200 m2. La structure alvéolaire du tissu pulmonaire lui fournit donc une très grande surface d'échanges. La frontière, au niveau de l'alvéole, entre l'air qui y parvient et le sang qui y circule dans de nombreux capillaires (vaisseaux très fins, du diamètre d'un cheveu) est seulement délimitée par une paroi humide de faible épaisseur (environ 1/1 000 mm ou 1 m = micromètre). Ainsi, les alvéoles sont bien le siège des échanges entre l'air et le sang. L’approvisionnement en dioxygène et le rejet de dioxyde de carbone sont facilités au niveau des lavéoles par : 1grande surface d’échange la finesse de la surface traversée par les gaz (CO2, O2) 1 importante circulation du sang IV LE RENOUVELLEMENT DE L’AIR DANS LES ALVEOLES 1. Observations Externes : lorsque l’on inspire , la cage thoracique se gonfle ainsi que le ventre Et inversement Lorsque l’on expire la cage thoracique se dégonfle ainsi que le ventre. Internes : Radio p56 Le volume de la cage thoracique est plus important à l’inspiration qu’à l’expiration 2. Organisation de la cage thoracique Chaque mouvement respiratoire comprend l'alternance d'une inspiration ou entrée de l'air atmosphérique et d'une expiration ou sortie de l'air depuis les poumons. Cette activité se réalise, au repos, chez l'homme, au rythme de 22 mouvements par minute. Si l'on mesure le tour du thorax, avec un mètre de couturière, on constate une nette diminution du diamètre du thorax quand on passe de l'inspiration à l'expiration (il décroît, par exemple, de 75 cm à 67 cm). Le thorax change donc de diamètre au cours des mouvements respiratoires. L'appareil respiratoire, formé d'organes mous et fragiles, est protégé par des éléments du squelette formant la cage thoracique. Cette cage comporte, d'avant en arrière, les côtes(12 paires) fixées à l’avant sur le sternum et à l’arrière sur la colonne vertébrale. Lors des mouvements respiratoires, la cage thoracique se déforme. Les côtes sont reliées entre elles par des muscles intercostaux, tandis que le plancher de la cage thoracique est fermé par un autre muscle, le diaphragme. 3. Les différentes étapes des mouvements respiratoires Ainsi, au cours de l'inspiration, la contraction des muscles provoque le soulèvement des côtes, l'abaissement du diaphragme, ce qui entraîne une augmentation du volume de la cage thoracique et une entrée d'air. Les poumons, pourtant passifs mais solidaires de la cage thoracique grâce à la plèvre, se dilatent alors. Lors de l'expiration, les phénomènes inverses s'opèrent : les côtes s'abaissent, le diaphragme se soulève, le volume de la cage thoracique diminue, les poumons s'affaissent, l'air est alors chassé. L'alternance des mouvements respiratoires, entretenue par l'activité des muscles, assure donc en permanence le renouvellement des gaz dans les alvéoles pulmonaires. BILAN : Le renouvellement de l’air dans les poumons se fait grace aux muscles qui actionnent la cage thoracique et qui entraînent les poumons V LES PRODUITS DANGEREUX QUI SONT A L’ORIGINE DES MALADIES RESPIRATOIRES 1. La cigarette a) des constats Plus on commence à fumer jeune, + on fume de cigarettes ,+ on a de risque de mourir d’1 cancer du poumon b) les substances nocives de la cigarette les goudrons sont cancérigènes, ils irritent en bouchent les bronchioles et les alvéoles , ils se déposent sur les parois des voies respiratoires (bronches et bronchioles) et sont à l'origine des cancers des bronches et des poumons. la nicotine : agit sur le cerveau et rend dépendant le monoxyde de carbone (fumée)empêche l’approvisionnement du sang en oxygène Le monoxyde de carbone se fixe sur le sang à la place de l'oxygène, ce qui réduit les échanges respiratoires normaux. c) le tabagisme passif dans l’entourage du fumeur les nourrissons qui ont des parents fumeurs sont sujet à des crises d’asthme. Elles se traduisent par une toux et un essoufflement L’asthme se manifeste par une respiration difficile car les bronchioles ont un petit diamètre et se bouche avec du mucus Les effets nocifs du tabagisme sur l'organisme La cigarette Substances nocives Organe ou tissu atteint Effet organique Fumée Substances irritantes Bronchite Papier (en brûlant) Monoxyde de carbone Sang Diminution de l'oxygénation Goudrons Cancers Bronches Bronches Poumons Tabac Nicotine Bronches Asthme Cœur Accélération cardiaque Cerveau Dépendance 2. Pollution des villes 1. Les polluants — le — — — Les polluants présents dans l'atmosphère sont de nature variée le monoxyde de carbone (CO) s'oppose au transport de l'oxygène par sang ; le dioxyde de soufre (SO2) ;=industrie et chauffage le dioxyde d'azote (NO) ;= la voiture l’ozone = source = circulation motorisée - les poussières Ces gaz sont à l'origine de maladies ou troubles respiratoires (bronchites)car ils accélèrent la formation de mucus qui encombre alors les bronches 2. Les poussières et les particules solides Selon leur taille, les poussières ou particules solides peuvent être rejetées à l'extérieur par l'action du mucus et des petits cils des parois des bronches : on parle d'expectoration. Toutefois, en cas de pollution, les petites particules dont le diamètre est compris entre 0,1 et 10 m (micromètre ou millionième de mètre) pénètrent dans les alvéoles pulmonaires où elles sont retenues : elles causent alors des dégâts. 3. Les effets des polluants Les polluants sont à l'origine de troubles divers : — maux de tête ; — irritations des yeux ; — problèmes respiratoires avec infection des voies respiratoires. Lors des pics de pollution atmosphérique, les services hospitaliers reçoivent plus de personnes âgées et de jeunes enfants qu'en temps normal. Ces pics surviennent en l'absence de vent, l'air reste stable et les polluants s'accumulent. Sur Paris, la qualité de l'air est surveillée par Airparif. Lorsque la teneur des substances toxiques dépasse la valeur tolérée par les normes établies, des mesures sont prises. On réduit, par exemple, la vitesse autorisée des véhicules, ce qui a pour effet de diminuer la consommation d'essence ou de gasoil et donc l'émission des polluants.