Langues et Expressions typiques

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Langues, noms propres et Expressions typiques
LANGUES
Les langues ont survécues au cataclysme. Dans la plupart des régions, des communautés
longtemps séparées ont développé des patois locaux, divergeant parfois énormément du
berceau linguistique originel.
Avec l’avènement des premiers contacts entre communautés frontalières, les différences ont
été assimilées, enrichissant les patois mutuels.
Lorsque des peuples tels que le Diktat et les Sultanes Perses se rencontrent, en revanche,
la présence d’un langagier est souvent bien utile.
Les Perses ont cependant un avantage certain, puisque les sujets qui sont amenés à
rencontrer d’autres peuples ont bénéficié du savoir linguistique de leurs pairs et sont souvent
polyglottes.
Il est à noter que les langues sont un vecteur plus ou moins efficace de l’art du Tsa.
L’Indio des sultanats est à ce titre un vecteur excellent, tout comme le Mha Yakuhari.
Ces langues permettent une vocalisation satisfaisante de la vitesse du Tsa et permet une
excellente expression du Souffle.
DIKTAT
Langue héritée de l’anglais, de l’espagnol, de l’italien et dans une moindre mesure du
français. L’intercompréhension reste possible sur l’ancien territoire de l’europe.
SULTANATS
Langage appelé ”Indio” par les sultaniens: mélange de sanscrit et d’un arabe simplifié et
codifié à la manière de l’esperanto, dont l’apprentissage à été érigé en dogme. D’un point de
vue phonétique, on est à mi chemin entre l’islam et l’inde.
L’apprentissage des langues étrangères et des langues mortes est également courant au
sein de l’Harmonium.
YAKUHARI
Le Mah, langage inspiré par les Aerbres. Berceau linguistique inconnu. Création spontanée.
Seuls les Yakuhari parlent leur langue qui demeure d’un apprentissage assez aisé pour les
autres peuples.
Le Kth’k (voir plus bas) est assez central dans le langage Yakuhari, qui ne l’oublions pas, est
à l’instar du langage des malentendant, une langue à la fois orale et visuelle. En effet, à peu
près un tiers du signal linguistique passe par les mouvements et altérations de couleur des
plumes empathiques qui flottent perpétuellement dans le sillage des Yakuharis. Ainsi, un
étranger ne peut-il donc tout maîtriser que de façon imparfaite cette langue, ne disposant
pas de l’appareil phonatoire de substitution nécessaire à sa parfaite expression.
Il est à noter que les Yakuhari ont un talent d’apprentissage des langues extraordinaire. Il
peuvent assimiler n’importe quelle langue étrangère en quelques jours d’immersion.
NOMS PROPRES
Diktat
Les noms propres des citoyens du Diktat sont composés d’un prénom et d’un nom, parfois
d’une particule qui cependant ne représente aucun titre de noblesse.
Hermantin Loge, Ava Silali, Groen Turmo, Sto Mihelna ...
Sultanats
Les noms propres des Sultanats sont le plus souvent tirés de textes anteventiens. Ils
peuvent correspondre effectivement à d’anciens noms, principalement arabes (Mohammed,
Hakim, Kamel, ...) mais aussi d’autres cultures (Moshe, David, Mircha, Yoshi, Lin, ...).
Certains prénoms sont également tirés de phrases incomprises par les Del’Nash qui, dans
une perte des savoirs anciens, ont pris des mots communs pour des prénoms : Aktiv, Mano,
Ver, Brazil, Motiff ...
Mais ces prénoms ont tendance à disparaître au profit de prénoms en Indio : Shamayan, Sîl,
Hurda, Mek, Ashandra, Solian, Venehan, Halabekh, ...
Lorsqu’une fille entre à l’Harmonium, son prénom est alors précédé du mot “Ada” : “bénie
entre toutes”, qui est la marque des élus, véritable titre de noblesse cléricale. Le “Ada” n’est
cependant utilisé qu’officiellement et non dans la sphère privée.
Yakuhari
Les Yakuhari changent de nom à chaque étape de leur existence. L’expression « on
m’appelle désormais… » est monnaie courante. Le changement de nom est pour une part
dictée par la société (rites de passage, initiation, union…) d’autre part par des événements
importants dans la vie de l’individu, qui peut décider de lui-même de changer de patronyme.
Souvent Mono ou bi-syllabique, les noms Yakuhari sont, à l’image de leur langue et de leur
personnalité, entiers, compacts, et vont à l’économie.
Tri, Kemo, Û, Bors, Nîn, Fayan…
EXPRESSIONS
Diktat
Peste soit de…
Jalnons (réjouissons-nous)
Foin de…
Vent soit loué.
En terre (bénédiction d’abrité)
Par tous les îlots Yaks ! : un équivalent de “fichtre”, “diantre” ou “ventrebleu”...
Et que roule le rail ! : expression d’encouragement, avant une tâche difficile, originellement
au sein des équipes des Zepelusines. Cette expression avait eu le bonheur de plaire à un
membre du Directoire qui en avait fait sa devise. L’expression est restée.
Sultanats
Vel Ve Ha : équivalent de Inch’Allah dédié aux vents
Zayat val’Eol shtâk ma : littéralement ”comme les Vents dispersent les mots d’une bouche
impure” (en gros : ”si les Eols ne veulent pas que cela soit, Ils feront en sorte que cela ne
soit pas ...”) Expression de résignation face au mauvais sort ou d’espoir qu’une chose ne se
fasse pas.
Met’Hâal Kebir ! : Le Furvent t’emporte !!
Ada’Tia : Sois béni(e). S’utilise couramment comme “au revoir”.
Ada’nahid : Bénies soient-elles. Expression associée exclusivement aux Sultanes. Dès qu’un
sultanien mentionne les Sultanes dans une conversation, il ajoute cette expression. (cf. texte
sur Ada Solian)
Foued ! : imprécation équivalente à “merde !”, désigne littéralement un excrément de vache.
Nishmak Aouel !! : Bienvenue, tu es chez toi !!
Yakuhari
En langue Yakuhari, Vent est un personnage invisible mais omniprésent, qui sans être
considéré comme une divinité, possède un caractère. Il existe cent vingt trois expressions
pour désigner l’état « d’esprit » de Vent, et ces expressions se conjuguent pour former leur
univers linguistique.
Flir de frôôl (désigne une alternance rapide d’intensité du vent, et par métonymie, une
personne instable, au caractère changeant).
Kth’k se prononce kêt-ké. A la fois interjection et adjectif, cette locution induit une
notion d’accélération, d’énervement, voire de violence. Elle vient s’intercaler dans les
phrases pour en altérer le rythme coulant. Le nombre de Kth’k introduits dans une
phrase donnent une idée de l’état d’esprit de l’interlocuteur.
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