correction devoir reproduc bélier

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TS Devoir sur la reproduction du bélier : CORRECTION
Thème : Procréation
Sujet « exploitation de documents et synthèse »
Introduction
(définir les
termes, présenter
la problématique)
Présentation du
document.
Saisie des
données
Interprétation
Saisie des
données
Chez les Mammifères, la fonction de procréation est régulée par le complexe hypothalamohypophysaire, formé d’une région du cerveau (l’hypothalamus) et d’une glande endocrine
(l’hypophyse). Nous cherchons à montrer que l’activité de ce complexe est elle-même
régulée par des évènements (ou stimulus) d’origine interne (venant de l’intérieur du corps)
ou externe (venant de l’environnement). Nous disposons d’un ensemble de documents
concernant des Mammifères mâles non primates (bélier, renard, hamster).
Le document 1 présente les résultats de mesures de pulses de GnRH dans le sang entre
l’hypothalamus et l’hypophyse chez un bélier.
Chez le bélier A, témoin, on observe deux pulses de sécrétion de GnRH en 12 heures,
d’une amplitude de 12 pg.mL-1.
Les neurones de l’hypothalamus sécrètent une neurohormone, la GnRH, dans les
vaisseaux sanguins qui relient l’hypothalamus à l’hypophyse par la tige hypophysaire.
Cette sécrétion est pulsatile.
Chez le bélier B, castré, la fréquence des pulses de GnRH augmentent (de 2 à 9 pulses en
12h) ainsi que leur amplitude (de 15 à 25 pg.mL-1).
Le testicule à une action inhibitrice sur l’activité de l’hypothalamus.
Interprétation
Saisie des
données
Interprétation
Présentation du
document
Saisie des
données
Interprétation
Saisie des
données
Interprétation
Présentation du
document
Saisie des
données
Interprétation
Le bélier B reçoit des injections de testostérone. La fréquence et l’amplitude des pulses de
GnRH reviennent à peu près à la situation du témoin.
Le testicule exerce donc son action inhibitrice par le biais de la sécrétion de l’hormone
testostérone.
Le document 2 fournit des données sur les variations de divers paramètres physiologiques
chez le renard bleu ainsi que la durée des jours, en fonction des mois de l’année.
On observe que la sécrétion de FSH et LH (hormones hypophysaires) et la masse des
testicules restent faibles en automne et augmentent à partir du mois de novembre, jusqu’en
février. Après février, l’intensité de ces paramètres diminue. Le taux de testostérone
augmente plus tard, à partir de février jusqu’à fin mars, puis diminue. Le pic de testostérone
(fin mars) est suivi par la période d’accouplement (en avril).
La diminution de la durée du jour à la fin de l’automne entraîne l’augmentation de
sécrétion de FSH et LH. On sait que ces hormones stimulent l’activité des testicules.
Ainsi, l’augmentation de FSH et LH entraîne l’augmentation de la masse des testicules.
Avec un délai d’un mois, l’augmentation des testicules entraîne une augmentation de
sécrétion de testostérone. Le pic de testostérone déclenche le comportement
reproducteur d’accouplement.
A partir de février, la sécrétion de FSH et LH diminue.
Deux paramètres peuvent intervenir : l’augmentation de la durée du jour et l’action
inhibitrice de la testostérone. La diminution de FSH et LH entraîne la diminution de la
masse des testicules, et donc le diminution de la sécrétion de testostérone, à partir du mois
d’avril… jusqu’à l’année suivante.
Le document 3 présente la variation de la masse des testicules d’un lot de hamsters dorés
au cours des mois de l’année, en fonction des conditions d’éclairement.
On observe qu’en lumière naturelle, la masse moyenne des testicules diminue entre les
mois de juin et décembre, période pendant laquelle la durée du jour est décroissante.
Inversement, la masse de testicules augmente (de 50 à 350 mg) de décembre à mars,
lorsque la durée des jours augmente. Leur masse est maximale entre mars et juin.
Un autre lot de hamsters est maintenus dans une éclairage constant toute l’année, avec la
durée du jour plus longue que la durée de la nuit (14h de jour et 10 h de nuit). On observe
alors que la masse des testicules reste assez élevée toute l’année (environ 250 mg).
On en déduit que, chez le hamster doré, une diminution de la durée des jours entraîne
une diminution de la masse des testicules, et inversement.
Saisie des
données
Interprétation
Des informations complémentaires indiquent que la rétine de l’œil est reliée par le nerf
optique à des centres nerveux intermédiaires, en relation avec l’hypothalamus. La section
des nerfs optiques maintient la masse des testicules à 50mg toute l’année, malgré un
éclairement naturel.
On en déduit que les variations lumineuses captées par les yeux donnent naissance à des
messages nerveux transmis aux neurones producteurs de GnRH de l’hypothalamus. La
variation de la sécrétion de GnRH peut modifier la sécrétion de testostérone.
Synthèse
Les documents ont permis de montrer que l’activité du complexe hypothalamo-hypophysaire peut être modulée
par des stimulus d’origine externe et interne. Le schéma suivant récapitule les phénomènes mis en évidence.
Stimulus externe : durée
relative du jours et de la nuit
ou photopériode.
Les yeux
Centres nerveux intermédiaires
Complexe
hypothalamohypophysaire
Hypothalamus
Sécrétion pulsatile de GnRH
Hypophyse
Sécrétion pulsatile de LH et FSH
Testicules de masse
variable en fonction de
la stimulation
hypophysaire
Sécrétion pulsatile de testostérone
plus ou moins importante selon la
masse des testicules
Comportement
reproducteur des
Mammifères non
primates
Légendes :
Organes
Messages nerveux
Message hormonal
+ message stimulant
- Message inhibiteur
Neurohomone
Autre action
Modulation de l’activité du complexe hypothalamo-hypophysiare
par des stimulus externe et interne
Stimulus
interne : le
rétrocontrôle
inhibiteur
exercé par la
testostérone
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