Ecologie Ecologie : « science de l'habitat » Haeckel 5 définitions au total : « l'écologie est l'étude entre les organismes et les organismes vivants avec leur milieu » L'écologie est une science intégrative, elle utilise de nombreuses connaissances et comporte de nombreuses subdivisions (autécologie, écophysiologie, démocologie, …) I Impacts des facteurs écologiques sur la répartition des espèces végétales : A) Les différents types de gradients écologiques : Un facteur écologique agit sur la distribution statio-temporelle des individus dans un milieu. * Les végétaux de grandes tailles (arbres) appelés « Drivers » sont dominants à ceux plus petits et les arbustes inféodés et dits « Passengers » Il existe les facteurs directs, c'est à dire qui agissent directement au niveau de la plante : lumière, eau, température, nutriments (N, P, …) On trouve aussi les facteurs complexes comme la topographie, le substrat (le sol) et les macroclimats. Ces facteurs agissent de façon globale à l'échelle des biomes par exemple (on parle de zonation) car ils intègrent température et précipitation. * Les gradients complexes ou position des espèces dans l'espace géographique. Ils sont dits complexes car ils intègrent plusieurs facteurs directs. Sur les cartes de végétations on trouve pour chaque couleur une végétation dominante qui met en évidence des successions, facteurs complexes, altitude, effet d'abris, … * Les gradients directs ou position des espèces dans l'espace écologique : Gradients de ressources ou gradient direct au sens strict. On rapporte la hauteur ou la biomasse des espèces par rapport à la variation d'un facteur. Généralement on fait des graphique en étudiant la performance selon le gradient de ressources. La performance est généralement étudiée en g/m² ou t/ha. La biomasse es étudiée en quantité de matière sèche par unité de surface. (diapo 16) les trois espèces (traits de couleurs différentes) n'ont pas le même optimum écologique et donc pas la même niche écologique. (diapos 17 à 19) Gradients de stress (lors de limitation d'une ressource) : Stress photique (manque de lumière), hydromorphie (trop d'eau), oligotrophie (carence en nutriments), stress hydrique (température trop chaude), stress thermique (froid). Le stress est un facteur écologique qui diminue la vitesse de croissance de la biomasse végétale sèche. Un stress est un facteur écologique qui peut engendrer une destruction partielle ou totale de la biomasse sèche. Gradients de perturbations : Les perturbations sont des destructions partielle ou totale de la biomasse végétale (feu, pâturage, fauche, inondation). Ce sont des natures de perturbations. Il entre aussi en jeu l'intensité de la perturbation (forte ou pas), ainsi que la fréquence de la perturbation. La perturbation selon Picket et White : « Tout événement relativement discret dans le temps, désorganisant la structure de l'écosystème, de la communauté ou de la population, modifiant les ressources, la disponibilité du substrat ou de l'environnement physique » Bazzaz : « Changement soudain des ressources dans une unité de paysage ou une communauté qui se traduit par un changement perceptible dans la réponse des populations. » exemple : le gratis des sangliers (diapo 38) B) Niche et habitat / Optimum physiologique / Optimum écologique / RGR Niche : ensemble des paramètres environnementaux nécessaires à la reproduction et à la croissance d'un espèce. La niche est ici conçue comme un attribut de l'environnement. On réserve plutôt le terme d'habitat à cette vision environnementale de la niche. Habitat : place de l'espèce L'habitat et la niche sont définis comme étant respectivement l'adresse et la profession d'un espèce. Niche écologique et niche physiologique (ou fondamentale). C'est par le principe d'exclusion compétitive que l'on distingue les 2 types de niches. Si une espèce et sans compétition sa niche est grande, l'espèce est performante. En revanche, l'on a des compétiteurs de l'espèce, la niche écologique correspond à l'espace de vie de l'espace considéré. La performance est réduite. Exemple : Les Landes (dominance des Chaméphytes : ajonc, bruyères) Landes humides (hygrophile relation à la quantité d'eau présente) Callina vulgaris et Erica tétratix (Bruyère à 4 angles) Landes mésophiles (moitié sèche, moitié humide) Callina vulgaris et Erica cilliaris (Bruyère ciliée) Landes sèches (xérophile) Callina vulgaris et Erica cineria (Bruyère cendrée) Schéma « in natura » et en laboratoire La niche écologique est mise en évidence par cette expérience. Selon le compétiteur, on peut constater qu'une niche écologique se déplace sur les parties les moins favorables. Les interactions biotiques peuvent également modifier la niche écologique des espèces. Différents types d'interactions biotiques : Facilitation : amélioration de l'environnement d'une plante par une autre Facilitation indirecte : une espèce végétale cherché par un lapin peut se trouvé protégé par une autre plante dont le lapin l'évite. Les interactions négatives (réduction de la niche) et positives (amélioration de l'habitat, de la taille de la niche). C) Les groupes écologiques : Groupe socio-écologique : ensemble d'espèces à l'affinité sociologique se rassemblant dans un biotope déterminé dans des conditions de milieu déterminé. Groupe écologique : ensemble d'espèces indicatrices d'un milieu II Exemples de réponses des plantes aux contraintes écologiques (Aspect théorique de la réponse aux contraintes) : A) Sécheresses : Contrairement au niveau, les plantes n'ont pas la possibilité de s'absoudrent des facteurs écologiques de leur milieu. Elles sont soumises à des facteurs de contrainte et subissent des stress qui réduisent leurs croissances. Stress abiotiques (environnement physique le plus souvent) ou biotiques. Plusieurs solutions pour répondre à un stress Réaction de la plante face à un stress → Évitement = capacité d'éviter le stress → Capacité de survivre à l'action du stress → Résistance : capacité de prévoir la contrainte → Tolérance : capacité à régénérer les fonctions (lichens par exemple)