INTRODUCTION. Bien que le Doi moi (rénovation) au Vietnam ait été lancé en 1986, il avait lieu seulement en 1989 que le Vietnam a embarqué sur un processus complet de réforme vers une économie de marché de marché. Les objectifs étaient stabiliser l'économie, stimuler des exportations et des investissements, et d'augmenter la croissance économique. Beaucoup de mesures ont été prises, particulièrement en enlevant des commandes administratives et en présentant une plus grandes autonomie et concurrence dans la production et les affaires. Les réformes ont montré que des succès et le Vietnam a été jusqu'ici considérés en tant qu'un de l'économie la plus active dans la région. Le régime de taux de change du pays a également été sous la réforme. En 1989, le taux de change officiel a été considérablement dévalué et il y avait une unification des taux de change de fonctionnaire et de marché. Depuis lors, beaucoup de mesures ont été mises en application de rendre le régime de taux de change plus basé sur le marché. Le taux de change a été considéré par le gouvernement en tant qu'important instrument macro-économique pour assurer le taux d'inflation et un système financier stable, favorisant des exportations, des importations de contrôle, et augmenter la croissance économique. Plusieurs questions concernant de gestions de taux de change se sont posées. Quel est le régime approprié de taux de change pour Vietnam. Quels sont les coûts et les avantages de divers régimes de taux de change? Quelles sont les causes déterminantes du choix d'un régime de taux de change ? L'exécution macro-économique diffère-t-elle sous des régimes alternatifs ? Cette mémoire est organisé comme suit : - Le chapitre 1 propose une présentation des notions de taux de change, de l’organisation et les fonctionnement du marché de change ainsi que présentation des régimes des changes. - Le chapitre 2 décline les principales théories explicatives des taux de change. - Le chapitre 3, en réfléchissant sur la crise de devise dans les pays d’Asie de l’est en 1997-98, cet article examine comment les arrangements de taux de change en Asie de l’est ont évolués pendant la dernière décennie. Cette étude nous a permis de tirer les plusieurs leçons touchant la gestion du taux de change. - Le chapitre 5 s’intéresse au les arrangements du taux de change au Vietnam, à la présentation le rôle de la Banque d’Etat du Vietnam. Enfin, ce chapitre Vietnamienne. propose un mécanisme taux de change CHAPITRE 1 : LES TAUX DE CHANGE I. Définition + Le taux de change est le prix d’une monnaie exprimé en une autre monnaie. Par exemple : le taux de change de l’euro en dollar est le nombre de dollars que l’on obtient pour un euro : si on dit que le taux de change de l'euro en dollar est de 1,3 cela veut dire qu’il faut payer 1,3 dollars pour acheter un euro. + Le taux de change nominal/réel est un taux de change permet de comparer la valeur d'un bien ou d'un actif dans deux pays différents. L'évolution de cette valeur dépend de la variation des prix, plus ou moins rapide selon les pays. Le taux de change nominal au comptant indique le nombre d'unités d'une monnaie qui doit être échangé pour obtenir une unité d'une autre monnaie. + Le taux de change effectif d'une monnaie est une moyenne des taux bilatéraux de cette monnaie pondérée par le poids relatif de chaque pays étranger dans le commerce extérieur du pays considéré + Le taux de change effectif réel : pour obtenir ce taux, on corrige chaque taux de change par l’écart de hausse des prix entre le pays considéré et ses partenaires, afin de rendre compte de l’évolution de ma compétitivité prix et du change. II. Le marché de changes 1. Fonctionnement de marché des changes Le marché de changes est un marché informel, rapide et efficace où concentre l'ensemble des offres et des demandes de devises. Il n'est donc guère qu'une interconnexion électronique de tables d'arbitrage (endroit où les cambistes travaillent dans une banque) à travers le monde, faisant appel aux providers (télécommunications) et autres agences spécialisées (agence de liquidation des opérations). Le marché des changes est ainsi un endroit virtuel composé par ce réseau d'ordinateurs spécialisés et interconnectés mondialement. L'interconnexion est assurée par Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), société sise à Bruxelles, qui assure la liquidation des opérations de change internationales. La Swift propose ainsi un langage informatique universel, sorte de carrefour entre l'informatique et les télécommunications représentant le canal de tous les paiements. Elle gère les virements de change de ses 6 600 institutions financières adhérentes. Ainsi, toutes les banques qui agissent sur le marché des changes ont un compte auprès de la Swift et lui communiquent leurs opérations, et celle-ci les comptabilise sur leurs comptes respectifs. Les mouvements de capitaux ne sont ainsi que des données informatiques se modifiant automatiquement selon les ordres d'achat et de vente des opérateurs. Les opérations se déroulent quasiment en continu vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cinq jours sur sept. Lorsque le marché, actif de 9h à 17h environ, ferme en Europe, il est déjà ouvert aux États-Unis. Lorsque le marché cesse ses activités en Californie, les opérations débutent à HongKong ou Singapour où elles cessent quand elles débutent à Londres et Zurich. Ainsi certaines banques à New York opèrent avec des équipes de cambistes qui se relayent jour et nuit. 1.1 La salle de marché. C'est le lieu qui regroupe différents services spécialisés permettant aux banques d'intervenir sur les marchés des capitaux internationaux. On peut appeler ce lieu par autres nom: Dealing Room, direction des marchés. Cette salle est elle- même subdivisée en secteurs permettant: - La négociation des opérations, c'est le front office - Le suivi administratif des opérations, c'est le back office. Le front office est le lieu où les combistes sont regroupés par activité, travaillent et concluent des contrats en direct: c'est la partie visible de la salle de marché. C'est bien souvent une des vitrines de la banque. Un front office se doit en effet d'être à la pointe de la technologie, tant en ce qui concerne les communications, que la gestion des flux d'information, ou encore les différents systèmes informatique. On trouve des cambistes de marché eux -même parfois spécialisés par type de marché: comptant, terme, trésorerie, option, swap de taux, FRA... et par type d'échéance: court, moyen et long termes. On trouve également les cambistes clientèle, dont le rôle et de développer la vente de produits et: ou de stratégies auprès de la clientèle de la banque. Le back office est l'endroit où l'on gère l'exécution administrative des ordres (portage, règlement, vérification). C'est également l'endroit où l'étude des risques et le contrôle de gestion sont réalisés. C'est donc le secteur administratif de la salle des marchés. Les paiements peuvent être de type clientèle (en compte) ou de type interbancaire (Swift, Target). On y comptabilité les opérations et, dans bon nombre d'établissements, on y détermine les différentes positions. On distingue généralement trois missions au back office: + Le traitement administratif des opérations de change: leur transfert et l'annonce aux services comptables des mouvements de fonds qui en résultent. + La définition de la limitation des risques encourus par les opérateurs de salle de marché. + La gestion des relations humaines, cette mission comporte deux volets: - La gestion interne à l'établissement et notamment les relations parfois difficiles avec le front office - La gestion des relations externes avec les partenaires de la banque. 1.2 Les deux niveaux du marché des changes interbancaire Les transactions sur le marché des changes s'effectuent à deux niveaux complémentaires + Le marché de gros (wholesale market). Il s'agit d'un marché strictement interbancaire où se trouvent uniquement les très grandes banques internationales traitant entre elles et avec banques centrales directement ou par l'intermédiaire de courtiers. Les banques qui sont actives sur ce marché sont peu nombreuses: de 50 à 80 au grand maximum. Elles remplissent une fonction de dealer ou de market maker. Pour ce faire, elles sont en permanence présentes sur le marché par l'intermédiaire de leurs cambistes et elles sont en mesure d'offrir à tout instant un cours acheteur et un cours vendeur sur un très grand nombre de devises. + Le marché de détail (retail market). Il s'agit des les transactions entre les banques et leurs clients et mus particulièrement les relations entre les banques et les corporates. Au niveau des établissements financiers, ces relations sont assurées par des cambistes clientèle. 2. Organisation de marché des changes 2.1. Les composantes du marché des changes Pour représenter l'ensemble des opérations de change, Il convient de distinguer: + Le marché des changes proprement dit, où les opérations au comptant et à terme et les opérations de trésorerie + Les marchés dérivés qui font intervenir les produits dérivés 2.1.1. Le marché au comptant: Sur le marché au comptant s'effectuent des achats et des vents de devises qui doivent être livrées au plus tard deux jours ouvrables (48 heures) après la date de conclusion de la transaction. Le marché des changes interbancaire est un marché décentralisé. Les transactions entre les participants se font par téléphone ou internet. Il s'agit par conséquent d'un marché de gré à gré (over the counter market), fonctionnant en continu 24 heures sur 24. Les banques et les autres acteurs interviennent par l'intermédiaire d'opérateurs que l'on appelle les cambistes. Sur ce marché, l' USD est la monnaie de référence. Tous les monnaies sont traitées contre l' USD. Les cotations des autres monnaies entre elles s'effectuent en utilisant le dollar US comme devise pivot. Le taux de change au comptant: Le tau de change de la monnaie A par rapport à la monnaie B exprime le nombre d'unités de B qui peut être achetées sur le marché au comptant par une unité A. Les taux de change peuvent être cotés de deux manière différentes: - Dans la première formulation, dite cotation "à l'incertain", le taux de change est le prix d'une unité de devise étrangère en terme de monnaie nationale. A Paris, le 25 février 2007, l'USD valait 1.3 EURO A Hanoi, le 25 février 2007, Yen Japonais valait 143 VND - Dans la seconde formulation, dite cotation "au certain", le taux de change est le prix d'une unité de monnaie nationale en terme de monnaie étrangère. A Hochiminh Ville, le 25 février 2007, le Dong valait 0,0000623908 USD Ces deux formulations traduisent une même réalité. Le 25 février 2007, la cotation à l'incertain du Vietnam dong donnait 1 VND= 0,0000623908 USD et la cotation au certain donnait 1 USD =16.028,00 VND. Les cotations sur le marché au comptant sont faites sous la forme de deux pris: un cous acheteur et un cours vendeur. Le premier est le prix auquel la banque se propose d'acheter les devises, la seconde est celui auquel la banque se propose de vendre les devises. La différence entre le cours acheteur et le cours vendeur représente la marge de la banque. 2.1.2 Marché des changes à terme C'est un marché où les devises s'échangent pour un montant fixé et à un cours déterminé immédiatement, mais pour une livraison à une date ultérieure, fixé au moment de l'engagement. Le taux de change à terme Taux de change de la monnaie A par rapport à la monnaie B exprime le nombre d'unités de B qui peuvent être achetées sur le marché à terme par une unité A. Le taux de change à terme n'est jamais égal, sauf par hasard, au taux de change au comptant. il lui est supérieur ou inférieur. On considère deux devises A et B, - Le cours à terme de A est en prime ou en report par rapport au cours au comptant quand il permet d'acheter d'avantage de monnaie B que le cours au comptant. La prime est égale à la différence entre les deux cours. - Le cours à terme de A est en perte ou en déport quand il permet d'acheter moins d'unités de la monnaie B. - La devise est dite "au pair" quand le taux à terme est égal au taux au comptant. Le taux à terme se définit de manière différente, se lon que la cotation se fait à l'incertain ou au certain. En cas d'une cotation à l'incertain, un écart positif entre le taux à terme et la taux au comptant indique une plus- value de la monnaie à terme. c'est un report. En revanche, on parle d'un déport. 2.2. Les acteurs du marché des changes. Le marché des changes est réservé aux institutions financiers banques, investisseurs institutionnels et institutions financiers non bancaires. Ces acteurs interviennent la manière plus ou moins importante sur le marché des changes. 2.2.1- Les banques commerciales et les banques d'investissement. Les banques sont le plus importants opérateurs sur le marché des changes. Elles prennent en charge les opérations de change pour leur propre compte ou celui de leurs clients. Pour faciliter leurs opérations, les banques ont des dépôts auprès d'institutions financières étrangères qui jouent le rôle de correspondants. Le profit des banques sur le marché des changes a deux origines: la première est commerciale, la seconde est spéculative. Le profit commercial s'explique par la différence entre les cours sur le marché interbancaire: celui auquel la banque achète des devises et celui auquel elle les vend. A cette différence, le cambiste ajoute une marge supplémentaire lorsqu'il négocie avec un client commercial. La réduction du profit commercial explique que les banques sont conduites à prendre des positions spéculatives sur le marché dans l'anticipation d'une variation du taux de change. Les banques se trouvent souvent en position de change. En entreprenant de telles opérations, elles prennent en effet en charge le risque de change dont se débarrassent les exportateurs et les importateurs. Elles jouent le rôle de contrepartie et apportent de la liquidité au marché, ce qui est fort utile lorsque la grande majorité de leurs clients commerciaux sont soit acheteurs, soit vendeurs de devises. Les opérations de spéculation prises par les cambistes sont encadrées par les limites imposées par la direction générale de la banque. 2.2.2 Les courtiers Les courtiers (brokers) sont des intermédiaires non obligatoires sur le marché des changes. Ils centralisent les ordres d'achats et de ventes de devises et fournissent des cours pour lesquels ils font la contrepartie à l'achat et/ ou à la vente. Ils assurent ainsi, en regroupant les ordres de leurs clients, la fluidité et surtout l'anonymat du marché. Certaines instituions financière, de même que quelques opérateurs importants préfèrent parfois ne pas faire connaître à la place leur position dans telle ou telle devise. Il n'en demeure pas moins que les opérateurs de banque expérimentés savent que tel courtier gère plus spécialement les demandes de tel autre intervenant, voire de la banque centrale; l'anonymat ne porte alors plus sur l'entité, mais seulement sur le montant. 2.2.3 Les entreprises Leurs motivations principales sont liées au commerce extérieur et leur stratégie en matière de placements de capitaux à l'étranger, qu'il s'agisse d'investissements directs ou de portefeuille, de prêts, d'emprunts... D'ailleurs, l'activité de change traditionnelle a pour origine la diversité des monnaies de facturation des importations et des exportations de biens et services et celle des devises dans lesquelles sont réalisées les opérations financières internationales. Un contexte de liberté parfaite des mouvements de capitaux renforce l'importance du marché des changes. Il offre alors à certains trésoriers de groupes industriels non seulement la possibilité de couvrir leurs opérations commerciales, mais aussi d'effectuer des opérations d'arbitrage, voire de spéculation. Dans la majorité des cas, les entreprises accèdent au marché des changes par l'intermédiaire des banques ou des courtiers. Cependant, certains grands groupes possèdent leur propre salle de marché, ce qui ne les empêche pas d'entretenir e, même temps des relations régulières avec les intermédiaires financiers, afin d'échanger les opinions et de recueillir des informations et des impressions. 2.2.4 La banque centrale La banque centrale intervient sur le marché des changes dans un double but: - Satisfaire les ordres de sa clientèle (trésor, banques centrales étrangères,...) - Contrôler et/ ou défendre la valeur de sa monnaie. Ce seconde aspect du rôle de la banque centrale diffère selon que le pays participe ou non à un mécanisme de change. On peut ainsi distinguer deux cas extrêmes mettant en évidence que, en l'absence de liens institutionnels entre les devises, les interventions sont exclusivement discrétionnaires: - Les banques centrales des pays membres du SME étaient obligées d'assurer le bon fonctionnement du régime de change qui prévoyait jusqu'à la fin juillet 1993 que les devises devaient fluctuer selon une marge de ±2.25%, centré autour d'un cours pivot (±6% pour la peseta et l'escudo). Elles s'engageaient donc à intervenir dès lors que leur monnaie tendait à diverger. Depuis la crise du SME, les marges de fluctuation sont passées à ±15% - La Réserve fédérale américaine a très longtemps agi comme si elle ignorait le terme même de politique de change. Aujourd'hui, l'évolution d'USD face à l'euro et au JPY devient un sujet de préoccupation des autorités monétaires. L'intervention d'une banque centrale lui permet de contrôler et de superviser le marché. Cette emprise est plus ou moins forte selon l'importance de contrôle des changes. Elle lui permet également d'influencer l'évolution du taux de change, soit pour des raisons de politique économique engagements interne, internationaux soit formels pour (le faire traité respecter Bretton certains Woods) ou informels (les accords du G7). 2.2.5 Les investisseurs institutionnels. Les investisseurs institutionnels sont les plus importants participants non bancaires du marché des changes. Cet ensemble regroupe plusieurs catégories d'opérateurs: - les fonds de pension, les caisses de retraite, - les sociétés d'assurance, les fonds gérés pour le compte de tiers, - les fonds d'investissement - les départements des banques commerciales chargés de la gestion de fortune de leur clientèle privée. 2.2.6 La clientèle privée. La clientèle privée n'intervient pas directement sur le marché des changes. Elle procède à des achats et à des ventes de devises en s'adressant aux banques qui ont une activité de teneur de marché, ou en utilisant les services de courtiers. La clientèle privée regroupe trois catégories d'opérateurs: - Les particuliers, dont l'influence sont marginaux - Les entreprises industrielles et commerciales, souvent dénommées sociétés non financières - Les institutions financières qui n'ont pas une présence permanente sur le marché des changes ou qui ne disposent pas des fonds propres requis pour participer directement à ce marché. Ces opérateurs interviennent sur le marché des changes pour satisfaire des besoins en devises (exportations et internationales (prêts également sur le induits par importations) et marché ou emprunts des des opérations des en changes opérations devises). pour des Ils commerciales financières interviennent motivations de spéculation. III. Les Régime des changes. 1. Le régime des changes fixes Les régimes des changes fixes rattachent la monnaie domestique à une devise étrangère ou à un panier de devises avec une parité fixe. Ce rattachement se fait lorsque la plupart des transactions internationales du pays sont libellées dans cette devise. Dans un tel système, les taux sont maintenus constants ou peuvent fluctuer à l'intérieur d'une fourchette étroite. Lorsqu'une monnaie a tendance à dépasser les limites prévues, les gouvernements interviennent pour la maintenir à l'intérieur de ces limites. Dans un régime de taux de change fixes, les parités, c'est-à-dire le prix d'une monnaie par rapport à une autre, sont établies en termes d'un étalon (or, DTS, autre devise), des marges de fluctuations étant éventuellement précisées. Dès que le cours de change atteint une des limites inférieures ou supérieures, les banques centrales doivent intervenir sur le marché des changes, des mesures de politiques économiques visant à corriger les déséquilibres à l'origine accompagner ces interventions. Si ces de ces tensions peuvent mesures s'avèrent insuffisantes, une modification du système doit être envisagée: modification des cours de référence (cours pivot dans le SME), aménagements techniques, réforme d'ensemble, abandon, élargissement des marges de fluctuation... 1.1 Les avantages des changes fixes. Le système des changes fixes présente les avantages suivants: - Il confère une certaine confiance en la devise du pays, dans la mesure où celle-ci est rattachée une devise déterminée ou à un panier de devises en garantissant par avance un taux de change fixe ou peu volatil. Dans le cas où il existe une marge de fluctuation de part et d'autre d'un cours pivot, le système permettra aux opérateurs de s'engager sans risque dans des contrats commerciaux ou financiers. La réduction de la volatilité des changes réduit l'incertitude et instaure un climat de confiance. - La fin de la spéculation: théoriquement, ce système découragerait la spéculation puisque les gains potentiels seraient, soit inexistants, soit très faibles. - Une meilleure maîtrise des fondamentaux économiques: la volonté de préserver le système impose aux pays les moins vertueux de prendre les mesures visant à une plus grande convergence des principales variables (prix, déficit budgétaire...) avec celles du pays dont la devise sert de référence (implicite ou explicite). - Il oblige les autorités publiques à s'astreindre à une discipline monétaire et à une coordination des politiques conjoncturelles, sans les quelles les parités ne pourraient être maintenues. - Il encourage la coopération internationale du fait que les changements de parité nécessitent l'accord des pays participants. - Il procure un ancrage nominal bien défini qui réduit les anticipations inflationnistes et donc les taux d'intérêt. 1.2 Les inconvénients des changes fixes Les critiques portées à l'encontre du système de fixité des taux de change sont les suivant: - La perte de l'autonomie de la politique monétaire qui ne peut plus être utilisée en tant qu'instrument de pilotage de l'économie par le biais des taux d'intérêt, conformément aux enseignements de Mundell et du triangle d'incompatibilité. -Les politiques de rééquilibrage des balances des paiements s'appuient sur des pratiques nationales inflationnistes ou déflationnistes, affectant la politique de tarification dans ce pays. - Les taux de change peuvent être maintenus à des niveaux incompatibles avec la situation économique et amener l'Etat à une crise financière comparable à celle que les pays asiatiques ont connue en 1997. - La banque centrale doit posséder des réserves de change. Cela constitue un montant de liquidités inutilisables pour le commerce international et sujet à dépréciation (encas de dévaluation) - L'objectif de fixité du taux de change mobilise un instrument de politique économique qui pourrait être utilisé à d'autres fins. En fixant et en figeant le prix des monnaies, on empêche le système d’aller spontanément vers sa position d'équilibre, c'est-à-dire vers l'optimum. L'inadéquation entre les instruments et les objectifs de politique économique est une source de déséquilibres. Les pays à régime de taux change fixe ne disposent souvent plus que d'un seul instrument, les taux d'intérêt, dont on peut douter de l'efficacité pour atteindre simultanément plusieurs objectifs (prix, monnaie, change), ce qui peut s'avérer préjudiciable, selon les conclusions de Robert Mundell, 1962 - Il facilite la spéculation. Plus la spéculation contre une monnaie participant à un régime de change est forte, plus la dévaluation devient probable. Il suscite alors aux opérateurs d'anticiper le bon moment et d'acheter massivement la monnaie forte, pour la revendre un fois que les autorités monétaires auront été contraintes de dévaluer leur monnaie. 2. Le régime des changes flexibles. Le régime des changes flexibles renvoie au marché des changes la détermination de la valeur des monnaies par le jeu de l'offre et de la demande des devises. Une devise s'apprécie quand elle prend de la valeur, et se déprécie quand elle en prend. Dans un régime de flottement pur, les autorités monétaires s'interdisent d'intervenir. Ce modèle, qui n'existe qu'en théorie, correspond à une conception ultralibérale dans lequel l'État ne doit pas troubler le jeu du marché par des opérations d'achat où de vente de devises. En théorie, la banque centrale n'intervient pas, elle lasse fluctuer librement son cours de change. Dans la réalité, les banques centrales interviennent pour éviter des variations trop brutales des cours des monnaies. Le flottement devient alors un flottement impur. 2.1 Les avantages des changes flexibles. Un régime de changes flexibles présente plusieurs avantages: - La banque centrale n'est plus obligée de conserver des stocks d'or et de devises, d'où meilleure allocation des ressources financières. - Le système décourage la spéculation, ou plutôt encourage une spéculation stabilisante - Le système permet de converger vers le cours d'équilibre de long terme - Il garantit l'autonomie de la politique monétaire - Le système provoque le rééquilibrage automatique des balances de paiement, aucun instrument de politique économique n'est mobilisé pour atteindre l'objectif de change - Il permet à la banque centrale d'intervenir en PDR afin d'assurer sauvegarde du système bancaire, dans ce cas de crise de liquidités par exemple. 2.2 Les inconvénients des changes flexibles Les opposants aux changes flexibles soulignent les inconvénients suivants: - L'ampleur croissante prise par les mouvements de capitaux à court terme, dont les délais de réaction sont beaucoup plus rapides que ceux des flux commerciaux, rend inévitables des surajustements (undershooting et overshooting) des taux de change - Ils introduisent un facteur d'incertitude dans les transactions internationales, ce qui est défavorable à l'essor des changes, entrave une allocation efficace des ressources et freine donc la croissance mondiale. - Le système accroît le taux d'inflation moyen des pays concernés - Le système ne fait pas disparaître les réserves de change, car une banque centrale n'acceptera jamais de voir son taux de change totalement hors de son contrôle - La devise du pays peut inspirer moins confiance qu'une devise à taux de changes fixes 3. Classification des régimes de changes Rappelons que depuis 1975, le FMI avait recours à une classification où les régimes de change choisis par les pays étaient regroupés en 3 grandes catégories : - Régime où la monnaie nationale était établie par rapport à une autre monnaie, au DTS ou à un ensemble d’autres monnaies. On trouvait les monnaies dont le taux était établi par rapport au dollar (ex. : Panama), au franc français (tous les pays de la zone CFA), au rouble (par exemple le Belarus) et à une autre monnaie (par exemple la Namibie avec le rand sud-africain). De plus quelques monnaies définissaient leurs monnaies par rapport au DTS (par ex.: la Libye) ou par rapport à un panier monétaire (par ex. : le Bangladesh). - Régime prévoyant une flexibilité limitée par rapport à une seule monnaie ou une groupe de monnaie. On retrouvait tous les pays européens ayant adhéré au mécanisme de change européen. - Régime prévoyant une plus grande flexibilité. Cette catégorie était ellemême divisée en 3 groupes : les régimes de flottement indépendant (ex. : le Canada), les régimes dans lesquels la monnaie est ajustée en fonction d’une groupe d’indicateurs (ex. : la Colombie) et les «autres régimes de flottement dirigé» (par ex. : la Chine). Depuis avril 1999, le FMI utilise une nouvelle classification officielle des régimes de change de ses pays membres pour mieux refléter l’évolution des pratiques en la matière. La nouvelle classification comprend maintenant 8 catégories : (1) Régime sans monnaie propre Soit la seule monnaie légale est la devise d’un autre pays (dollarisation formelle), soit le pays appartient à une union monétaire. (2) Caisse d’émission Le régime de change est basé sur un engagement explicite (de par la loi) à convertir la monnaie domestique contre une devise particulière à un taux fixe. La monnaie domestique émise est totalement couverte par des actifs en devises. Aussi les fonctions habituelles de la banque centrale telles que le contrôle monétaire et le rôle du prêteur en dernier ressort ne sont plus possibles. Ce régime peut offrir une certaine flexibilité selon les règles de fonctionnement de la Caisse. (3) Change fixe La monnaie domestique est rattachée (formellement ou de facto) à une autre monnaie (ou un panier de monnaie) à un taux fixe. Le taux de change fluctue au plus dans une marge de ±1%. Les autorités monétaires interviennent pour maintenir la parité fixe sans s’engager à la fixer irrévocablement. Le taux de change peut être ajusté occasionnellement. Une politique monétaire discrétionnaire et les fonctions traditionnelles de la banque centrale, bien que limitées, sont possibles. (4) Bandes de fluctuations Le taux de change est maintenu dans une marge de fluctuations (supérieure à ±1%) autour d’une parité centrale (formelle ou de facto) fixe. (5) Change glissant Le taux de change est dévalué périodiquement par petites incrémentations soit à un taux fixe soit en réponse aux changements de certaines variables indicatrices comme le différentiel d’inflation passé (ou anticipé) avec les principaux partenaires commerciaux (règle dite de maintien des Parités de Pouvoir d’Achat relatives), le différentiel entre taux officiel et celui du marché parallèle… (6) Bandes glissantes Le taux de change est dans une marge de fluctuations (au moins ±1%) autour d’une parité centrale (formelle ou de facto) glissante. La bande peut être symétrique, fixe ou élargie graduellement ou asymétrique avec un glissement d’une des marges de la bande (dans ce cas il n’y a pas de parité centrale annoncée) comme au Mexique entre 1990 et 1994. Le degré de flexibilité de ce régime dépend de la largeur de la bande. (7) Flottement géré Les autorités monétaires influencent les mouvements du taux de change au moyen d’une intervention active sans spécifier ou annoncer une trajectoire pour le taux de change. La banque centrale ne s’engage pas sur un taux de change cible. (8) Flottement pur Le taux de change est déterminé par le marché. Les éventuelles interventions visent à modérer les variations du taux de change et à empêcher les fluctuations non justifiées par les fondamentaux sans cibler un niveau du taux de change. CHAPITRE 2: LES THEORIE EXPLICATIVES DES TAUX DE CHANGE I. Approches réelles versus approches financières 1. La situation de la balance des transactions courantes L'analyse théorique la plus utilisée jusqu'au début des années 70 se base sur la situation des balances commerciales ou des balances courantes pour expliquer les mouvements des taux de changes. Mudell (1960) et Fleming (1962), deux auteurs d'inspiration keynésienne, ont développé des modèles dans lesquels la dynamique des taux de change est fonction principalement de l'état du solde des échanges extérieurs, lui- même relié au niveau de la demande domestique et à celui des taux d'intérêt. L'observation empirique montre en effet, qu'en moyenne période, les pays à monnaie faible sont ceux dont la balance courante a tendance à être déficitaire. De manière symétrique, les pays à devise forte sont ceux dont le solde extérieur est positif. Le cas typique est celui du Japon qui a accumulé des excédents structurels au cours des décennies 80 et 90, notamment vis-à-vis des États- Unis. Le yen s'est fortement apprécié par rapport au dollar. Cette théorie néo keynésienne soutenir que les cours de change sont déterminés par l'équilibre sur le marché des biens. On considère ici le marché des changes comme un simple marché de biens: le cours est déterminé par l'offre et la demande de devises. D'après cette théorie, les devises sont demandées essentiellement pour acheter des biens et services étrangers. L'offre de devises correspond alors aux revenus d'exportation. Cette théorie est donc basée sur les paiements courants avec l'étranger. Cette vision du cours de change a prévalu dans le système de Bretten Woods de l'après- guerre. Celui-ci établissait implicitement un lien étroit entre les ajustements des cours de changer et les déséquilibres des opérations courantes recensées sans la balance des paiements. Cependant, le passage aux changes flottant a estompé le lien entre les opérations courantes et le cours de change. Cette approche a suscité plusieurs réflexions théoriques et travaux empiriques, dont la majorité s'est concentrée autour des relations entre les prix et les volumes dans les équations d'importations et d'exportations. Ces réflexions se résument dan le théorème des élasticités critiques, ou conditions de MarshallLerner, et qui fixe les conditions à partir desquelles les variations de parité permettent effectivement de rétablir l'équilibre des échanges extérieurs. 2. Les prix relatifs et la parité des pouvoirs d'achat (PPA) Introduite par David Ricardo (1817), la théorie de la PPA défend l'idée que "la valeur de la monnaie est partout la même". Autrement dit, à l'équilibre, le cours de change doit refléter l'égalité du pouvoir d'achat des deux devises considérées. Dans un régime de change fixe, si le prix réel des biens diffère d'un pays à l'autre, le demande supplémentaire de biens dans le pays où ils sont « le moins cher » va engendrer un accroissement des prix: il y a ajustement au taux de change par les prix. Dans un système de changes flottants, il y a ajustement au différentiel de prix par la variation des cours de changes: les variations du taux de change reflètent le différentiel d'inflation. En 1922, Gustave Cassel propose se définir le niveau du taux de change nominal d'équilibre comme celui qui assure ma parité de pouvoir d'achat entre deux monnaies. Ce principe simple se décline traditionnellement en deux versions: la PPA absolue et la PPA relative La version absolue de la PPA. Dans cette version la PPA absolue prévaut en l'absence de toute forme d'entrave au commerce international (taxes douanière, barrières non tarifaires...) et en négligeant les coûts de transport ainsi que les coûts d'information. Elle postule que pour un pays donné, le taux de change d'équilibre vis-à-vis d'une monnaie tierce S est égal au rapport de ses prix intérieurs P sur les prix étrangers P*. Cette définition dérive de la loi prix unique, qui stipule que le prix d'un bien échangeable doit être le même quelle quoi la monnaie dans laquelle il s'exprime, le respect de cette loi pour tous les biens élémentaires échangés n'est cependant pas une condition suffisante au respect de la PPA; la méthode d'agrégation des indices de prix utilisés doit en outre être identique. Sa réalisation suppose des taux de change réels bilatéraux (EP*/P) toujours égaux à 1: E= P/P* (1) où E est le taux de change. La loi prix unique ne s'applique plus dès lors qu'il existe des barrières au commerce international. Si elles-ci restent stables au cours du temps, l'équation (1) devient E=k (P/P*) où k est une constante. Le principe de la PPA continue alors de prévaloir mais sous une forme dite relative. La version relative de la PPA. Cette version découle de la version absolue, tout en étant moins restrictive. Elle n’implique pas, en effet, que le niveaux du taux de change soit égal au rapport du niveau absolu des prix domestiques et étrangers, mais plutôt que les variations du taux de change soient égales à l’écart entre les variations relatives des prix domestique et étrangers. En d’autres termes, les variations relatives du taux de change se déduisent de l’écart d’inflation entre pays e =p- p*, où e est la variation relative du taux de change, p et p* sont les variations relatives des prix domestique et étrangers. La théorie de la PPA repose sur trois hypothèses: i- Les marchés financiers sont parfaits. Cette perfection implique une absence de contrôles administratifs, de coût de transaction et de fiscalité. ii- Les marchés des biens sont parfaits. Cette perfection implique une absence de droits de douane, de coûts de transaction et de réglementation de quelque nature que ce soit. iii- La structure de la consommation des agents économiques est identique dans les différents pays. La caractère contraignant des hypothèses présentées explique la théorie de la PPA est difficilement vérifiée. II. Approches financières des taux de change 1. La théorie moderne des actifs financiers 1.1 Le modèle monétaire à prix flexibles L'approche monétariste se différencie fortement des analyses " réelles" du change: selon celle-ci, la détermination du taux de change reflète d'abord l'équilibre du marché de la monnaie. Développée au cours des années 70 par Frenkel (1976), la théorie monétariste se situe sans le cadre du régime de changes flexibles dont elle cherche à montrer la supériorité sur celui des changes fixes qui vient d'être abandonné. Le point de départ du raisonnement monétariste est la demande de monnaie, considérée comme la relation macroéconomique la plus stable et la plus importante. Cette fonction dépend du revenu, des prix et du taux d'intérêt: (1) M = P. L (Y,i) (2) M* = P*. L(Y*,i) où: - M et M* sont les stocks de monnaie domestique et étranger, - P et P* sont le niveau général des prix domestique et étranger, - Y et Y* sont le niveau du revenu réel domestique et étranger, - i et i* sont les taux d'intérêt réels domestique et étranger. Les équation (1) et (2) décrivent l'équilibre sur les marchés monétaire domestique et étranger à partir des stocks de monnaies offerts (M et M*), considérés comme exogène (contrôlés par les autorités monétaires), du niveau des prix P et P*), et des fonctions de demande d'encaisses réelles L supposées identiques dans les différents pays. Les hypothèses retenues pả le modèle sont les suivantes: - Les agents économiques ne possèdent que de la monnaie nationale. - Les opérations d'arbitrage s'effectuent entre actifs monétaires nationaux d'une part, et actifs réels et financiers domestiques et étrangers d'autre part. - Il y a absence de substituabilité entre les actifs monétaires domestiques et étrangers, mais cette substitution est parfaite entre les actifs réels et financiers domestiques et étrangers. Le taux de change est introduit dans le modèle de base en postulant la PPA: (3) P = E . P* où : E est le cours d'un unité de devise étrangère en monnaie nationale (cotation à l'incertain : une hausse de E correspond à une dépréciation de la monnaie nationale) En combinant les équation (1) et (3), et par élimination des prix, on a: (4) E= M/M* . [L (Y*,i*) / L (Y,i)] La relation (4) fait ainsi que le taux de change des offres er demandes de monnaie, la détermination du taux de change étant expliquée par évolutions relatives entre pays des masses monétaires, des revenus réel et des taux d'intérêt. Le taux de change, qui est le prix relatif des monnaies, est déterminé par l'offre de monnaie contrôlée par les autorités monétaires, d'une part, et par les comportements des détenteurs d'encaisses monétaires, d'autre part. Il ressort en particulier que, pour des taux d'intérêt et des revenus réels donnés, le taux de dépréciation de la monnaie nationale est égal à la différence entre les taux de croissance des masses monétaires. En conséquence, toutes choses égales par ailleurs, une augmentation du revenu réel national engendre un supplément de demande de monnaie nationale et se traduit par une appréciation de la monnaie nationale. En effet, pour en stock nominal de monnaie (M) donné, la demande d'encaisse réelle supplémentaire ne peut être satisfaite que par une baisse des prix domestiques, ce qui amène une appréciation de la monnaie nationale, par suite de la PPA ( relation (3)). Ce résultat s'oppose à la logique de modèle " keynésien", dans lequel un accroissement du revenu réel intérieur amène, toutes choses égales par ailleurs, une dépréciation de la monnaie nationale par suite de l'augmentation induit des importations. Cette différence provient de ce que, dans l'analyse des déterminant du change, les monétaristes mettent l'accent sur le rôle de la demande de monnaie tandis que les keynésiens privilégient la propension à importer. L'une des principales conclusions de l'approche monétaire des taux de change, défendue notamment par Johnson (1977), est que tout déséquilibre de change peut être résorbé par une politique strictement monétaire, suivant le paradigme monétariste qui postille que toute la sphère réelle peut être contrôlée par l'intermédiaire de la monnaie. La plupart des vérifications empiriques de l'approche monétaire du taux de change, effectuées sur la relation (4) pour un grand nombre de pays, se sont révélées décevantes, comme le montrent Baillie et McMahon (1990). Une des raisons principales est l'instabilité de la fonction de demande de monnaie: c'est une limite bien connue des modèles monétaristes. Sur le plan théorique, le modèle monétaire peut également être critiqué pour ses hypothèses peu réalistes de PPA et de parfaite substituabilité des actifs financiers. Le principal mérite de cette approche a été de mettre en lumière l'importance des variables de stocks (les actifs monétaires et financiers) et de leur relation avec les variables de flux (les revenus notamment) dans la détermination des taux de change. Le modèle monétaire a ainsi ouvert la voie à une approche plus générale du change en termes de demandes d'actifs proposée par les modèles de choix de portefeuille. 1.2 Les modèles de choix de portefeuille. Les modèles de portefeuille représentent aujourd'hui le cadre théorique de référence pour la plupart des théoriciens du change. L'économie mondiale est prise comme étant un ensemble de marchés d'actifs, principalement monétaires et financiers. Les opérateurs sont supposés échanger sur ces marchés afin de maximiser l'utilité de leurs portefeuilles d'actifs. L'évolution du taux de change relève donc d'une logique patrimoniale ; elle reflète les arbitrages permanents entre actifs transitant nécessairement par le marché des changes. S'inspirant de la théorie des choix de portefeuille initiée par Tobin et Markowitz au cours des années 1950, ces modèles expliquent la répartition optimale des portefeuilles individuels en fonction des rendements et des risques relatifs à chaque type de placement. L'introduction de risques différenciés sur les actifs financiers permet de lever l'hypothèse trop restrictive, retenue par l'approche monétaire du change, de parfaite substituabilité des actifs financiers. Les premiers modèles d'équilibre de portefeuille ont été développés par McKinnon (1969), Branson (1975) et Kouri (1976). Dans la version la plus simple, on postule un modèle à un pays, sans lequel les agents économiques ne peuvent pas détenir de devises étrangères, et dont les équations de base sont les suivantes: (5) M = a (i, i*, r, r*) W (6) B = b (i, i*, r, r*) W (7) E F = c (i, i*, r, r*) W (8) W = M + B+E F où: - M est le stock de monnaie nationale, - B est l'offre d'actifs nationaux - F représente les détentions nettes d'actifs en devises étrangères - W est la richesse totale, - E est le cours des devises étrangères exprimé en monnaie nationale - i et i* sont les taux d'intérêt des titres domestiques et étrangers - r et r* sont les risques sur les titres domestiques et étrangers Les équations (5) à (7) décrivent les conditions d'équilibre de marché et les comportements de demande de monnaie nationale, de titres nationaux et de titres étrangers qui sont les trois actifs à la disposition des agents. Les demandes de ces trois actifs sont une fonction positive de la richesse existante. Par ailleurs, il est supposé que la demande de monnaie nationale (donné par l'équation (5)) décroît avec les hausses de taux d'intérêt soit nationaux, soit étrangers. La demande de titres nationaux (donnée par l'équation (6)) augmente avec le taux d'intérêt domestique et le risque sur les titres étrangers. Elle décroît avec le taux d'intérêt étranger et le risque sur les titres nationaux. Symétriquement la demande de titres étrangers (décrite par l'équation (7)) s'accroît avec les taux d'intérêt étrangers et les risques des titres nationaux. Elle diminue avec les taux d'intérêt nationaux et les risques sur les titres étrangers. La relation comptable (8) définit la contrainte budgétaire des investisseurs, mesurée par leur richesse globale. D'après cette relation, on doit avoir: a+ b+ c =1, de telle sorte que les équations de comportements (5) et (7) ne sont pas indépendantes. Par ailleurs, F peut être positif ou négatif, selon que le pays considérés est créditeur ou débiteur net par rapporter à l'étranger. En combinant les équations (5) et (8), on obtient la forme réduite suivante du modèle: (9) E F = (1 - a - b) W = f (i, i*, r, r*) W Cette relation peut être réécrite sous la forme (10) E = f (i, i*, r, r*) W/ F La relation (10) fait apparaître le taux de change comme une variable déterminée par le processus des choix de portefeuille, qui permet une répartition de la richesse entre monnaie nationale, titres nationaux et étrangers, conforme aux désir des investisseurs. Autrement dit, le taux de change est le prix qui assure l'équilibre sur les différents marchés d'actifs nationaux et étrangers. Les tests empiriques visant à vérifier le bien fondé des modèles de choix de portefeuille, sont peu concluants et se heurtent à l'obstacle majeur que constitue le manque de données statistiques fiables, relatives à l'estimation de la richesse, et notamment les détention d'actifs étrangers. Cependant, l'apport principal de cette théorie est de permettre une vision large du processus de détermination des taux de change, tout en ayant des hypothèses plausibles telle que l'imparfaite substituabilité des actifs. Le modèle de choix de portefeuille et le modèle monétariste supposent que les réticents de chaque pays ne détiennent que leur monnaie nationale, ce qui revient à poser l'hypothèse de non- substituabilité entre les monnaies. Avec la mondialisation des échanges, cette hypothèse apparaît peu pertinente. En effet, les banques et les entreprises détiennent une trésorerie multidevises dont elles cherchent en permanence à optimiser la composition et le rendement. Cet état de fait a amené McKinnon (1982) à développer un modèle de substitution des monnaies et à raisonner en termes de demande mondiale de monnaie, du fait que celle-ci est stable tandis que les demandes de monnaies nationales ne peuvent pas l'être à cause des mouvements de substitution entre les devises. 2. L'hypothèse d'efficience des marchés et anticipations des agents. Plus récemment, l'accent a été mis sur le rôle des taux d'intérêt et des anticipations pour expliquer la dynamique des taux de change. Le processus d'intégration des marchés internationaux de capitaux qui s'est accéléré au cours des années 1980, a amené les théoriciens à prendre l'hypothèse d'efficience du marché des changes comme modèle de référence. Une façon de définit l'efficience (Fama, 1970) est de considérer que la taux de change à la période t contient toute l'information disponible en t. L'efficience du marché des changes implique que deux hypothèses soient satisfaites: Les opérations d'arbitrage sont parfaites. C'est-à-dire que les actifs financiers sont parfaitement substituables. Les opérateurs sont supposés être indifférents quant aux risques présentés par les différents titres entre lesquels ils arbitrent, c'est-à-dire que les rendements anticipés des actifs en différentes monnaies sont égaux. Par exemple, si l'euro bénéficie de taux d'intérêt supérieurs de 2% à ceux du VND, il faut que la devise vietnamienne soit anticipée comme devant s'apprécier de 2% en rythme annuel par rapport à l'euro, pour qu'un placement soit aussi rémunérateur dans les deux devises. Autrement dit, il faut que la condition de parité non couverture des taux d'intérêt soit vérifiée: (11) e't+n - et = it – i*t où: - e't+n est le logarithme du taux de change anticipé pour la période t+n - et est le logarithme du taux de change observé pour la période t - it et i*t sont les taux d'intérêt domestique et étranger en t L'existence d'un écart durable entre les deux membres de l'égalité (11), signifie que pour les investisseurs, les actifs ne sont pas parfaitement substituables. L'actif dont le rendement anticipé est le plus élevé, et qui pourtant n'entraîne pas d'achats plus importants, souffre d'une prime de risque. La deuxième hypothèse, impliquée par l'efficience des marchés est que les opérateurs font des anticipations rationnelles. Ils utilisent toute l'information économique disponible, d'une part, et connaissent la "vraie" loi d'évolution de la variable qu'ils prévoient, d'autre part; cela revient à considérer, en quelque sorte, que les opérateurs ont en tête le "bon" modèle de détermination du change et qu'ils savent le faire fonctionner avec les données pertinentes. La principale conséquence des anticipations rationnelles est que les agents ne font pas d'erreurs de prévisions systématiques. En d'autres termes, les écarts entre le taux de change constaté à la période t (et) et le taux de change anticipé pour cette période (e't), compte tenu de l'information disponible à la période précédente (It-1), ont une espérance mathématique E () nulle. Formellement, ce résultat s'exprime en écrivant: (12) et = (e't / It-1) + ut avec E (ut) = 0 En combinant les relation (11) et (12), on obtient une autre formulation de la parité non couverture des taux d'intérêt: (13) et+n - et = (it - i*t) + ut où les différentes variables, exprimées en notations logarithmiques, ont la même signification que précédemment. La relation (13) donne la condition d'efficience du marché des changes. Cette condition a été testée sous la forme suivante: (14) et+n - et = a+ b (it - i*t) + ut Artus (1988) et Stein (1990) rejettent l'hypothèse d'efficience respectivement pour le franc et pour le dollar. Les tests ont donné des valeurs significativement différentes de zéro pour (a), et significativement différentes de 1 pour (b); par ailleurs les termes d'erreurs (ut) ne sont pas indépendants, ce qui contredit la relation (14) Le rejet de l'hypothèse d'efficience du marché des changes a été généralement analysé comme le signe d'une substitution imparfaite entre les actifs libellés dans les différentes devises. Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer ce résultat: - Le premier est l'existence de primes liées à la volatilité des taux de change d'une monnaie est instable, plus celle-ci apparaît risquée - Le second facteur explicatif de la prime de risque se base sur le fait que le SMI est hiérarchisé et qu'il existe de profondes asymétries entre les devises, notamment par rapport au dollar. Ainsi, par exemple, la hausse du dollar entre 1980 et 1985 a été expliquée par l'existence d'une prime de risque fortement négative. III. Explications théoriques de l'instabilité des changes. La fin du système de Bretton Woods, qui a amené à l'abandon des régimes de change fixes au début des années 70, a entraîné une forte instabilité des taux de change qui ont interpellé les économistes. Deux types de modèles ont été élaborés pour tenter d'expliquer cette instabilité: - La première approche décrit la " surréaction" des taux de change par les différences de vitesses d'ajustement entre les marchés des biens et services et les marchés des actifs financiers - Une seconde catégorie de travaux mer l'accent sur le rôle des facteurs psychologiques et des anticipations. La théorie "psychologique" du change confine un rôle essentiel aux rumeurs et aux comportements mimétiques dont Keynes avait parlé quelques années auparavant. 1 La théorie de la surréation des taux de change. Cette approche, présentée en 1976 par Dornbusch, a eu un grand retentissement car elle propose la première analyse cohérente de l'instabilité des taux de change et constitue une synthèse des approches réelles et financières de la détermination du taux de change. L'instabilité des taux de change provient de ce que les vitesses d'ajustement sont différentes sur les marchés financiers et les marchés des biens et services. Dornbusch fait en effet l'hypothèse que les prix des marchés financiers s'ajustent instantanément aux variations de l'offre et de la demande alors que les prix de biens et services sont rigides à court terme. À long terme, le sentier d'équilibre du taux de change est défini par la parité du pouvoir d'achat (PPA) : l'évolution du cours de change est gouvernée par le différentiel d'inflation entre les pays. À court terme, la marché des changes est dominé par les mouvements de capitaux et son équilibre suppose la vérification de la parité des taux d'intérêt (PTI) : l'écart de taux d'intérêt entre deux monnaies est égal au taux anticipé de dépréciation du taux de change. Les anticipations de change sont fondées sur la PPA et ramènent donc le taux de change vers son niveau de long terme ; la PPA joue donc le rôle " de point d'ancrage" au système. La dynamique des changes selon Dornbusch est alors la suivante: à court terme un choc monétaire, prenant par exemple la forme d'un accroissement de l'offre de monnaie, entraîne une baisse du taux d’intérêt national; celle-ci, s’ajoutant à l’anticipation d’une dépréciation de la monnaie liée au laxisme monétaire, déclenche une dépréciation instantanée du taux de change allant au –delà de sa nouvelle valeur de long terme respectant la PPA. Il y a ainsi surréaction (overshooting) du taux de change, au sens où le mouvement immédiat du change est trop fort et doit être compensé par la suite. En effet, dans un second temps, à la suite de la dépréciation initiale de la monnaie, les échanges de biens et services réagissent par une amélioration de la balance courante qui amène une appréciation de la monnaie jusqu’à ce que la norme de PPA soit à nouveau respectée. La conclusion centrale des modèles de surréaction est que les déséquilibres qui prennent place sur le marché des changes ne se résolvent pas nécessairement par un processus de convergence régulière vers l’équilibre. La théorie de « overshooting » a marqué une étape importante dans la compréhension des changes flexibles en proposant un cadre d’analyse permettant d’expliquer la volatilité des changes. Cette approche a d’ailleurs fourni un argument théorique de poids pour montrer les effets pervers du flottement des monnaies. Les modèles de surréaction connaissent cependant d’importantes limites liées aux hypothèses sous-jacentes. En particulier, les résultats du modèle dépendent crucialement du rôle joué par les anticipation : en principe, la surréaction résulte uniquement de vitesses d’ajustement différenciées sur les marché des biens et des actifs financiers ; elle se produit en l’absence de toute anticipation. En fait, c’est l’incapacité des agents à prévoir le taux de change à long terme qui les amène à surajuster leurs portefeuilles ; et la convergence du change vers son équilibre de long terme est liée au fait que les anticipations sont supposées stabilisantes, car elles ramènent les parités sur le sentier d’équilibre, ce qui est loin d’être vérifié dans la réalité. 2. Théorie des bulles spéculatives La forte appréciation enregistrée par le dollar entre 1980 et 1985, et le krach boursier d’octobre 1987, ont suscité d’autres analyses théoriques de l’instabilité. L’idée de départ est qu’il peut exister des écarts durables entre le taux de change (ou les prix des actifs financiers) observé sur le marché et sa valeur d’équilibre correspondant aux fondamentaux économiques (balance des paiements, inflation, taux d'intérêt…). Cet écart est appelé « bulle spéculative », car il tend à se gonfler, pour se résorber ensuite brutalement. Formellement, on a : (15) E = E* + B Où - E est le taux de change du marché, - E* est le taux de change d’équilibre - B est la bulle spéculative Blanchard et Watson (1984) ont montré que les bulles pouvaient être compatibles avec l’hypothèse d’efficience des marchés, et en particulier l’hypothèse d’anticipations rationnelles. Cette théorie des bulles rationnelles a permis d’établir trois résultats qui semblent correspondre au fonctionnement récent des marchés des changes : - à court terme, le marché peut connaître une multiplicité de situation d’équilibre. - l’écart entre le taux de change du marché et sa valeur « fondamentale » peut être croissant - le taux de change dépend de sa propre valeur anticipée : les anticipations sont alors « auto- réalisatrices » Le mécanisme de la bulle de change est le suivant : la plupart des agents prévoient l’appréciation d’une devise sans intégrer les fondamentaux ; il en résulte un excès de demande en faveur de cette monnaie, dont le taux de change s’apprécie et s’écarte de sa valeur économique fondamentale. Les anticipations s’autoréalisent et le marché est efficient au sens où il prévoit correctement l’évolution du change. Cependant, comme les rumeurs versatiles l’emportent sur les calculs rationnels, on enregistre un retournement des anticipations et la bulle finit par éclater. Cette notion de « bulle rationnelle » est en fait fortement antinomique, car les notions de bulle et de rationalité sont incompatibles. L’étude des phénomènes de bulles de change suggère en effet que les opérateurs ne semblent pas intégrer toute l’information disponible dans de telles situations. Le cas de la bulle constatée sur le dollar au début des années 80 est édifiant : comme l’a précisé Krugman (1986), « le marché n’a pas bien fait ses comptes » ; les agents qui misaient sur un dollar haussier n’ont pas utilisé les informations disponibles sur le caractère insoutenable de l’appréciation durable du dollar, en particulier avec l’augmentation des déficits «jumeaux » (budgétaire et extérieur) des Etats-Unis. 3. Hétérogénéité des comportements et anticipations mimétiques. Il existe une autre explication des bulles et de la volatilité des taux de change a été avancée. Elle fait appel aux différentes stratégies des acteurs du marché d’une part, et à des comportements d’anticipation plus conformes à la logique du marché des changes d’autre part (Cartapanis, 1996). Il existe, en effet deux grandes catégories d’acteurs sur le marché des changes : d’une part les opérateurs qui prennent leurs décisions sur la bases des fondamentaux, comme par exemple les commerciaux, et d’autre part les gestionnaires financiers (traders) qui ont un horizon très court et qui cherchent les moindres occasions de profit. Le poids de ces derniers n’a cessé de grandir. Il peut alors être rationnel d’ignorer les fondamentaux dans le très court terme si les parités sont effectivement déterminées par les stratégies décidées heure par heure par ces traders Ces professionnels forment un milieu très hermétique où « tout le monde pense la même chose au même moment ». Les moindre informations ou «news » prennent alors une dimension considérable de fait de la « myopie » des opérateurs. Dans un tel cadre, les anticipations de forment selon un mécanisme mimétique. Chaque agent forme ses prévisions, non pas sur la base de la valeur « économique » du taux de change, mais sur la base de ce que sera l’opinion dominante du marché. Keynes avait déjà définit la spéculation comme étant « l’activité qui consiste à prévoir la psychologique du marché ». Dans le contexte d’incertitude totale dans lequel il se plaçait, le mimétisme était un comportement rationnel dans la mesure où il permettait de tirer avantage de l’information détenue par des opérateurs informés. L’analyse récente des bulles spéculatives reprend cette idée keynésienne. Comme l’a indiqué Orléan (1989), les bulles spéculatives peuvent être analysées en partant du processus de contagion mimétique des anticipations. Lorsque les opérateurs ont le choix, pour former leurs anticipations, entre acquérir une information payante ou obtenir celle-ci gratuitement, en se basant sur le prix du marché, c’est généralement la seconde solution qui sera retenue. Si on se trouve dans une situation d’imitation généralisée, dans laquelle chacun copie l’autre en croyant qu’il détient l’information, alors qu’aucun agent n’est informé, le prix qui se forme ne reflète que la « psychologie du marché » et ne contient aucune autre information. On est en présence d’un processus d’anticipations « autoréalisatrices » dans lequel un prix va s’autoconfirmer, même s’il s’écarte de plus en plus de son niveau d’équilibre fondamental. C’est de la sorte que se développent les bulles de change, entretenues par des comportements mimétiques. Il existe donc deux paradigmes concurrents du marché des changes : d’un côté, on trouve une approche d’inspiration walrasienne, basée sur trois postulats : l’homogénéité des comportements, l’équilibre général et les anticipations rationnelles. A cette école se rattache les théories de l’efficience et des bulles rationnelles. D’un autre côté, on trouve une approche théorique comportements d’inspiration mimétiques et keynésienne, met en avant qui introduit les l’hétérogénéité des opérateurs et leurs interactions. Cette seconde approche apparaît plus conforme à la réalité, car elle fournit un fondement microéconomique mieux adaptée pour expliquer l’instabilité des changes. Plusieurs analyses, notamment par De Grauwe (1993), ont ainsi montré que l’interaction entre opérateurs « fondamentalistes » et « chartistes » engendre une dynamique de marché instable, de type « chaotique », dont les caractéristiques sont très proches de celles converge pas spontanément vers un équilibre général ; il y a une multiplicité d’équilibres possibles selon les configurations du marché et les anticipations. CHAPITRE 3 : GESTION DE TAUX DE CHANGE DANS LES PAYS D’ASIE DE L’EST I. Régimes de taux de change avant la crise Officiellement, les pays qui ont été frappés par la crise asiatique de devise avaient été adopter un régime contrôlé de taux de change sous une formule de panier de devise. En effet, cependant, leurs systèmes dollar ont été chevillés ou près des systèmes de devise dollar-pegged, et le régime de fait de taux de change avait dévié du régime de taux de change de de jure. Par exemple, la Thaïlande avait maintenu un système fixe de dollarpegged liant le baht thaï au dollar des États-Unis même après l'effondrement du système Bretton Woods. Cependant, puisque le taux de change du baht est resté à un en raison à niveau élevé et surévalué des taux d’intérêt et d'un dollar fort aux Etats-Unis dans la première moitié des années 80, la balance commerciale du pays a détérioré. En novembre 1984, le pays a adopté un système de panier de devise afin de déprécier le baht et favoriser des exportations. Cependant, puisque le dollar est tombé brusquement en raison de Plaza Accord en septembre 1985, la valeur des devises de composant de panier, telles que Yens, a augmenté, ayant pour résultat l'appréciation du baht contre le dollar. Préoccupé par son effet nuisible possible sur les exportations du pays, les autorités thaïes ont changé les rapports composants des devises de panier et ont augmenté le poids du dollar (dit pour avoir été grimpé jusqu'environ à 80%). En conséquence, le régime de taux de change du pays est devenu près d'un système dollar-pegged et est demeuré ainsi quand la crise de devise a frappé le pays en 1997. Comme juste décrit, les pays ont frappé par la crise de devise, telle que la Thaïlande, la Corée du Sud, et l'Indonésie a tout réclamé qu'ils avaient adopté un système de panier de devise. Cependant, une vue que leurs devises ont été pratiquement chevillées au dollar est généralement approuvée (Frankel et Wei (1994)). Bien que ces pays n'aient pas révélé le poids de chaque devise de panier, les études empiriques des mouvements de taux de change avant la crise prouvent que le dollar avait été indiqué un poids accablant dans les paniers de devise. Celles-ci les systèmes de fait de dollar-pegged sont censées pour avoir causé la crise de devise, comme elles induisent un apport et une sortie de capital rapides sous la mobilité de capitaux disponibles. II. Régimes de taux de change après la crise En général, on peut deviser les pays Asie de l’est en trois groupes comme la tableau 1. Tableau 1. Régime de taux de change des pays d’Asie de l’est Système de taux de (Optimisation d’inflation adoptée) : Thaïlande, change flottant ou de Corée du Sud, Philippine, Indonésie flottant contrôlé Vietnam Système de taux de Malaisie, Chine change fixe Hongkong, Brunei Dollarisation virtuel de Cambodge, Laos, Myanmar l'économie Un groupe de pays est ceux qui ont décalé à un système de taux de change flottant un système flottant contrôlé, tel que la Thaïlande, la Corée du Sud, les Philippines, et l'Indonésie. Ces pays ont adopté l'inflation visant au lieu du taux de change comme ancre pour la politique monétaire. Le deuxième groupe de pays est ceux adoptant un système pour cheviller leurs devises d'une manière ou d'une autre au dollar, tel qu'une dollar-pegged et un système de conseil de devise. Par exemple, la Malaisie, la Chine et le Hongkong appartiennent à ce groupe. Le troisième groupe de pays est ceux dont l'économie a été virtuellement dollarisé, en dépit de leur réclamation officielle de flotter contrôlé. Parmi eux sont le Cambodge et les Laotiens. 1. Les pays adoptant le système de taux de change flottant ou système flottant contrôlé. Selon la définition du FMI, sous un système flottant contrôlé, des autorités interviennent sur des marchés des changes car nécessaire mais ils n'annoncent pas à l'avance quel taux de change ils ont à l'esprit et ni commettre à un tel taux de change. Sur ce point, les systèmes flottants contrôlés sont complètement différents des chevilles et des chevilles de rampement. Selon la classification de FMI, la Thaïlande et l'Indonésie entrent dans cette catégorie. D'une part, parmi les pays asiatiques est, la Corée du Sud et les Philippines ont adopté un système des échanges flottant pur. Cependant, ceci ne signifie pas qu'elles n'interviennent pas sur des marchés des changes du tout. Ils sont permis d'intervenir, et sont intervenus réellement, sur des marchés des changes quand les fluctuations d'échange sont énergiques. Par exemple, la Corée du Sud adopte un système de taux de change flottant et le gouvernement Coréen du Sud et la Banque de la Corée (banque centrale) l'ont fait connaître qu'ils limitent leur intervention d'échange seulement « Smoothing operation » Smoothing operation se rapporte à mouvements l'intervention du marché du marché quand le conçue marché pour flotte soulager d'une des manière extravagante ou quand il y a une divergence prononcée entre les offres et les offres dues à un apport ou à une sortie de capital massif. Bien qu'une telle intervention soit contre le mouvement alors, elle n'est pas conçue pour changer la direction mais pour ralentir la vitesse des mouvements du marché. Cependant, puisque ni le gouvernement coréen du sud ni la banque de la Corée n'annoncent des interventions d'échange du tout, y compris la quantité d'intervention, nous ne savons pas dans quelle mesure les autorités interviennent sur le marché comme « smoothing operation » Par ailleurs, en Corée du Sud, comme dans le cas du Japon, la banque centrale (Banque de la Corée) intervient réellement sur le marché sous l'instruction de le ministère des finances et de l'économie. Une étude des mouvements réels de taux de change en Corée du Sud montre cela le taux de change USD- Won est demeuré considérablement stable en 1999 et la première moitié de 2000 (le graphique 1). Graphique 1. Le taux de change Won- USD Une analyse de régression des mouvements quotidiens et hebdomadaires du gagné et les mouvements du dollar, des Yens, et de la marque (euro) suggère que le degré élevé de les mêmes mouvements du dollar et du Won est demeurés presque sans changement depuis avant la crise. Ceci a mené quelques disciples à croire que la Corée du Sud a été pratiquement adoptant une politique de dollar-pegged, au lieu d'un système de taux de change flottant, et que le régime de taux de change de jure a divergé du taux de change de facto régime (McKinnon (1999), Calvo et Reinhart (2000)). D'une part, à la mesure des fluctuations du Won montre à cela le niveau de ses fluctuations après la crise est plus haute qu'avant la crise. D'ailleurs, si le pays avait conduit l'échange l'intervention fréquemment, la fluctuation des réservations étrangères du pays aurait devenir plus grand. Cependant, la fluctuation réelle des réservations étrangères du pays ensuite la crise était clairement plus petite qu'avant la crise. Par conséquent, il peut dire que, cependant pas un complet nettoie le flotteur, la Corée du Sud politique d'échange après que la crise soit différente de sa politique avant la crise et celle le pays s'est rapproché un système de taux de change flottant. Il n'est pas nécessairement clair si le degré élevé du même mouvement du dollar et Won grâce à l'intervention d'échange où elle s'est juste avérée justement être le cas grâce à d'autres raisons. L'économie Coréenne du Sud dépend particulièrement du commerce avec les Etats-Unis et ont une corrélation forte avec la fluctuation de l'économie américaine. Par conséquent, quand le dollar est fort, le Won est susceptible également d'être acheté. On le précise souvent que le Won se déplace également l'en tandem avec Yens japonais et on le sait que quand Yen s'affaiblit, le Won affaiblit également des soucis se reflétant du marché que la compétitivité de l'exportation de la Corée du Sud diminuera et que ceci déclenchera la vente de Won. Nous devons examiner discrètement si le degré élevé du même mouvement du Won et de Yens est grâce au résultat des politiques monétaires d'autorités ou dû au changement de l'espérance du marché. Quant à l'efficacité de l'intervention d'échange sur le marché des changes Coréen du Sud, donnée la taille considérable du marché, où environ 3 trillion de dollars changent des mains quotidiennement, l'intervention d'échange peut ralentir la vitesse des mouvements d'échange, mais elle est douteuse qu'elle puisse rigoureusement changer direction des mouvements. De toute façon, nous ne pouvons pas conclure que le système des échanges d'un pays est une soft- peg, pas un système de taux de change flottant, simplement parce que l'échange de conduites de pays intervention. Hormis des arguments dans l'universitaire entoure, des politiques d'échange réelles ne peuvent pas être d'une manière ordonnée classifié dans trois groupes de hard-peg, soft-peg et accomplir le flotteur. Plutôt, nous devrions sembler d'où les politiques d'échange se tiennent dans un continuum s'étendant le soft- peg à un pur nettoient le flotteur. Plusieurs des pays avancés adoptant flotter le système de taux de change utilisent réellement un système contrôlé de flotteur à un certain degré ou des autres. Du point de vue de mettre en application réellement des politiques économiques, il est aussi naïve un argument pour rejeter toutes les formes d'intervention d'échange. Graphique 2. Réservations étrangères Du point de vue de la politique monétaire, ce qui est plus importante n'est pas le degré de la « saleté » du flotteur, mais plutôt de quelle ancre est utilisée pour la politique monétaire et à quel objectif le pays est commis. Pour le pays adoptant l'optimisation d'inflation comme ancre pour la politique monétaire, il n'est pas inadéquat, théoriquement aussi bien que dedans réalité, pour intervenir sur le marché des changes pour empêcher la dépréciation excessive ou appréciation de la monnaie du pays afin de réaliser l'inflation target. L'inflation visant et flotteur ou soft-peg contrôlé sont mutuellement compatible. Cependant, nous devons maintenir dans l'esprit qui si le but de la politique monétaire décale à des taux de change de maintien à un certain niveau, il serait regardé par le marché comme a cheviller et avoir l'effet opposé de déstabiliser les marchés des changes dessous attaque par des spéculateurs. Par ailleurs, une caractéristique importante d'adopter de pays un système de taux de change flottant ou un système contrôlé de flottant est celui, comme sera décrit plus tard, ils adoptent l'inflation visant comme ancre pour la politique monétaire. Puisqu'ils adoptent un système permettant des fluctuations de taux de change, elles n'ont pas besoin de garder une quantité énorme des réservations étrangères à se préparer à l'intervention du marché pour maintenir des taux de change. Cependant, ces pays ont augmenté leurs réservations de devises étrangères après la crise partiellement en raison de la leçon de la crise de devise (le graphique 2). 2. Les pays adoptant le système de taux de change fixe Le deuxième groupe de pays est ceux adoptant un système pour cheviller leurs devises d'une manière ou d'une autre au dollar, tel qu'une cheville du dollar et un système de conseil de devise. Par exemple, la Malaisie a adopté une politique pour régler la sortie capitale en 1998 et décalé à un système de taux fixe. La Chine (sauf Hongkong) a officiellement adopté un système contrôlé de flotter. En réalité, cependant, le Yuan est pratiquement fixé au dollar à un taux de 8.28 au USD (1 USD = Yuan 8.2770~8.2880). La Banque populaire de Chine (la banque centrale) annonce le taux de base du Yuan contre d’USD basé journalier sur la moyenne pesée du taux de change sur le jour de commerce précédent et le Yuan est accordé se déplacer seulement dans la marge du plus ou sans 0.3% du taux de base. Par conséquent, il n'y a aucun changement du taux de base du Yuan contre le dollar annoncé journalier par la Banque centrale chinoise. Par ailleurs, les réservations étrangères de la Chine ont grimpé jusqu'à presque 300 milliards de dollars, le deuxième plus grand à côté du Japon, en raison de l'intervention fréquente du marché du pays pour maintenir le taux parmi la pression ascendante forte sur le yuan (le graphique 3). La Chine a été sous pression du Japon, des États-Unis et quelques autres pays pour réévaluer le Yuan parce que le taux de change du Yuan est si bas en raison de la compétitivité forte de l'exportation du pays. Mais il y a également les gens qui pensent que la Chine ne peut pas avoir les moyens de réévaluer le Yuan en raison d'une foule de problèmes infestant l'économie chinoise dans l'ensemble, y compris des disparités régionales larges dans le pays, l'exécution lente des sociétés gérées par l'Etat et un montant énorme de prêts de non-exécution tenus par les quatre banques principales. De toute façon, on le croit généralement que la Chine élargira graduellement la bande de fluctuation. Hongkong et Brunei adoptent un système de conseil de devise. De la note particulière est comment Le système de conseil de la devise de Hongkong changera sous le cadre de « Un pays, deux systèmes» comme la Chine décale graduellement son système de devise. Graphique 3. Les réservations étrangères de la Chine 3. Les pays avec dollarisation virtuel de l'économie. Le troisième groupe de pays sont ceux dont l'économie a virtuellement dollarisé, outrage de leur réclamation officielle de flotter contrôlé. Parmi eux sont le Cambodge, Laotiens et Myanmar. Dans ces pays, les transactions économiques et financières domestiques sont fait au moyen de dollars et personnes économiser leur argent en dollars. En fait, les trois des fonctions de la devise « expression de valeur» et des « moyens des transactions,» sont exécutées par l’USD. Cette situation s'appelle le « dollarisation » virtuel de l'économie. Par ailleurs, ces pays sont complètement différents de ceux pays qui ont volontairement renoncé à la souveraineté monétaire. En d'autres termes, bien que leurs économies soient virtuellement dollarisées, elles émettent leurs propres monnaies (riel au Cambodge, kip dans les Laotiens) et maintiennent la souveraineté monétaire. Cependant, puisque la quantité de devise de circulation et la confiance en leur valeur sont extrêmement basses comparées au dollar, l'efficacité des politiques monétaires de ces pays' est limitée. Ces pays ont officiellement adopté un système contrôlé de flotter. En réalité, cependant, il y a un taux officiel et un taux du marché et il y a une grande divergence entre eux. Par exemple, au Cambodge, par exemple, le gouvernement de Phnom Penh a réintroduit le riel en 1980 après que l'effondrement du régime de Pol Pot mais la plupart des transactions commerciales en années 80 aient été des transactions d'échange. Le dollarisation de l'économie cambodgienne a avancé rapidement autant de réfugiés retournés à la maison et plus de 20.000 ouvriers de l'ONU restés dans le pays suivant la conclusion des accords de paix de Paris en 1992 et la reprise des activités à côté de l'autorité transitoire des Nations Unies au Cambodge (UNTAC) en 1992. UNTAC se montent à des dépenses de fonctionnement d'exploitation de 2 milliards de dollars ont expliqué presque 80% du PIB du Cambodge en ces jours. En conséquence, les dépôts de devise étrangère de résidant ont expliqué presque 70% de la masse monétaire du pays en date de la fin de 2001. Selon une évaluation faite par le FMI, si la quantité de dépôts du dollar dans la circulation est prise en considération, le taux du dollarisation du pays s'est élevé à 93~95% et après de 1995, indiquant le dollarisation virtuel de l'économie. Le rapport des dépôts de devise étrangère est également extrêmement haut dans les Laotiens, expliquant presque 80% de la masse monétaire du pays. Bien que l'influence du baht thaï sur l'économie laotienne ait diminué après la crise asiatique de devise, elle est encore employée couramment dans les Laotiens. Excepté le paiement pour des nécessités et des utilités quotidiennes, qui est effectué dans la devise domestique du kip, le paiement est la plupart du temps effectué en le baht ou le dollar. Comme juste décrit, dans les pays avec le dollarisation avancé de l'économie, des devises domestiques sont employées seulement dans les achats quotidiens des personnes et des dollars ou d'autres devises des pays voisins sont employés pour l'épargne et l'achat des biens de consommation durables. En particulier, le dollar est employé dans les achats des articles et des capitaux chers, tels que la terre et les automobiles. Dans ces circonstances, la politique monétaire est efficace seulement dans le secteur où la devise domestique est dans la circulation, et il n'y a virtuellement aucune indépendance dans la politique monétaire. III. Politique Dollar-Based de stabilisation. En dépit de la diversité d’après de crise dans les arrangements de taux de change, le fait est que le dollar continue à jouer un rôle dominant de devise d'ancre dans des économies naissantes en Asie de l'est. Les devises d’Asie de l’est avec un grand poids sur le dollar dans leurs paniers de devise dans la période d’avant de crise sont devenues surévaluées en vrai, base efficace due à une inflation domestique plus élevée qu'aux Etats-Unis et à l'appréciation du dollar depuis mid-1995 vis-à-vis des devises industrialisées principales, en particulier Yens et le Deutsche Mark. L'apparition de la vraie, efficace surestimation des devises était un facteur important derrière la pression spéculative de support qui s'est développée sur le marché des changes dans 1997. Par conséquent, le système de facto de dollar-pegged était l'un des déclenchements fondamentaux de la crise de devise. 1. Stabilisation de facto de devise. La première question est pourquoi beaucoup d'économies naissantes de l’Asie de l’est ont choisi de jure ou stabilisation de facto de devise plutôt que « flottant pur ». D'abord, les économies naissantes en Asie de l'est ont préféré la stabilité de taux de change, reflétant leur désir de favoriser le commerce et IDE pour la croissance économique. Mouvements excessifs de taux de change sous flotter libre ont été considéré inadéquat pour extérieur-orienté économies, en raison des impacts nocifs sur le commerce, l'investissement, et économique croissance. Les commercerdépendantes économies petites, ouvertes et fortement comme ceux en Asie de l'Est, tirer bénéfice de la stabilité de taux de change en créant les environnements prévisibles pour le développement économique et la croissance commercial- et IDE-conduite, et éviter politiques régionales de beggar –thy- neighbor de dépréciation concurrentielle. McKinnon (2000) réclame que la stabilité de taux de change était un facteur important derrière le remarquable performance économique pendant la période « le miracle de l’Asie de l’est » du milieu des années 60 par le milieu des années 90. Deuxièmement, les économies naissantes en Asie de l'Est ont dû établir une ancre nominale en raison du manque de politique monétaire croyable, pour compter sur la devise étrangère pour externe financement dû à la prétendue hypothèse de « original-péché » (Eichengreen et Hausmann [1999] et Hausmann [2001]), ou surmonter simplement leur « crainte de flotter » (Calvo et Reinhart [2002]). « L’original-péché » est une situation où les résidants dans l'économie naissante ne peut pas emprunter à l'étranger dans la devise domestique ni emprunter le terme. Par conséquence, les banques domestiques et les sociétés tendent à faire face à une disparité de devise ou toutes les deux de maturité, de ce fait créant des vulnérabilités de bilan au dièse changements de taux de change. Étant donné que protégeant le futur d'instrument - devise et option - ne pas être entièrement disponible dans ces en raison des marchés du manque de fiable les marchés des obligations des obligations domestiques (selon McKinnon et Schnabl [2002]), le gouvernement tend à stabiliser les taux de change pour atténuer le risque potentiel de devises étrangères. 2. Stabilisation de facto dollar-based Le développement économique et la croissance rapides des économies naissantes en Asie de l’est en 10 années avant la manifestation de la crise avaient été stimulés par leur stabilisation au dollar. Face à Yens raides évaluer l'appréciation qui a commencé au milieu des années 80, le système de facto dollar-pegged a permis à ces économies de recevoir IDE du Japon et de s'intégrer dans le système marchand régional et global. Car le Japon déjà avait graduellement perdu sa prix-compétitivité internationale dans le bas aux produits de fabrication de mi-technologie, l'appréciation de taux de Yens a accéléré ce processus en forçant des sociétés multinationales japonaises à déplacer leurs équipements de production en Asie de l'Est naissante. Des dernières perspectives, de leur dépréciation de taux de change vis-à-vis de Yens aidés pour les transformer en bases et plateformes attrayantes de production, pour les multinationales japonaises, pour exporter des produits vers les marchés des États-Unis et d'Européen. Ce processus a favorisé la division du travail internationale dans le secteur de fabrication dans la région et a aidé ces économies pour s'industrialiser et se développer, au moins jusqu'à début 1995, quand le taux de Yens a commencé à déprécier rapidement. Ainsi, il n'y a aucun doute que les économies asiatiques est naissantes ont apprécié de grands avantages, pendant longtemps jusqu'au milieu des années 90, en choisissant le dollar comme ancre pour la stabilisation de taux de change. Mais il est difficile d'arguer du fait que ces économies ont adopté une cheville du dollar de facto, s'attendant à de tels avantages de développement surgissant de l'appréciation de Yen. Ainsi la prochaine question est pourquoi les économies asiatiques ont choisies le dollar comme devise d'ancre pour la stabilisation de taux de change. Plusieurs raisons peuvent être données. D'abord, le dollar a été choisi parce qu'il a été employé intensivement comme devise de facturation pour le commerce international et pour des transactions de devises étrangères en Asie de l'Est et dans d'autres parties du monde. Pour chaque économie asiatique est, stabilisant la valeur de son commerce et les transactions en termes de dollar étaient une politique raisonnable étant donné que ses voisins et beaucoup d'autres pays dans le monde ont volontairement employé le dollar pour des transactions de marché de facturation du commerce et de changes. Deuxièmement, parce que les marchés des changes de bond et foward n'ont pas été développés en juste proportion en Asie de l'Est naissante, les gouvernements ont été induits pour fournir une haie sans cérémonie en stabilisant le taux de change contre le dollar. Vu le risque de fluctuations de taux de change, la confiance dans le dollar s'est comprise, parce que les opérations à terme étaient plus actif- bien que toujours limité- dans les marchés du dollar que sur les marchés pour d'autres devises. Troisièmement, un système dollar-based était un arrangement qui a implicitement garanti la stabilité intra-régionale de taux de change pour les économies d’Asie de l’est. Plusieurs auteurs ont noté que le système dollar-based de facto a aidé à favoriser la stabilité intra-régionale de taux de change, un objectif important de politique pour une région fortement interdépendante telle que l'Asie de l'est. L'arrangement a essentiellement empêché, au moins jusque 1997-98 à la crise, concurrence nocive de taux de change de beggar-thy-neighbor, assurant de ce fait des environnements favorisant la croissance économique extérieur-orientée pour la région dans l'ensemble. 3. Problèmes de stabilisation dollar-baesd. Quoi qu'un certain degré de stabilité de taux de change soit souhaitable pour les économies naissantes de l’Asie de l’est, il y a plusieurs problèmes liés à choisir le dollar comme devise nominale unique d'ancre dans ces économies. D'abord, employer le dollar comme ancre unique est problématique étant donné que les économies naissantes de l’Asie de l’est ont des rapports économiques divers avec les Etats-Unis, le Japon, et l'UE par le commerce (des exportations et des importations), des apports de IDE, et d'autres formes de mouvements de capitaux. Deuxièmement, contre l'avantage de la stabilité intra-régionale de taux de change garantie par les arrangements dollar-based sans cérémonie, il y a un coût en termes de mouvements excessifs en taux de change efficaces induits par le taux de fluctuations Yen/USD. Les tringleries économiques diverses de l'Asie de l'Est naissante avec le reste de le monde suggèrent que la stabilisation de taux de change vis-àvis seul du dollar ne soit pas la meilleure politique. Évaluer la stabilisation vis-à-vis d'un comportement bien-équilibrée de panier de devise l’USD, Yen, et l'euro est une option plus raisonnable. La raison est la stabilisation de taux de change contre une actualité d'un partenaire commercial principal signifie le manque de la stabilité de taux de change contre des devises d'autres partenaires commerciaux principaux comme taux de change de ces pays principaux flotter d'une manière volatile. IV. Futur des arrangements de taux de change dans les pays d’Asie de l’est. 1. Un système de panier de devise pour les pays naissants de l’Asie de l’est. 1.1 Stabilité d’intra-régionale de taux de change. La région Asie de l’est a longtemps apprécié un procédé de marché d'intégration par le commerce international et IDE dans les cadres de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (Le GATT)/ l’Organisation commerciale du commerce (OMC) et la Coopération économique d'Asie -Pacifique (APEC). L'interdépendance intra-régionale se levante à travers le commerce et l'investissement suggère que les économies dans la région puissent tirer bénéfice d'éviter de grandes fluctuations en taux de change intra-régionale. C'est en particulier le cas pour les membres de l’Association des Nations du Sud Est Asiatique (ASEAN), aux lesquelles a commencé mettre en application l'Accord de libre-échange d'ASEAN (AFTA) en janvier 2002 par l'abaissement tarifs sur les produits manufacturés en dessous de 5 pour cent. Essentiellement, grandes oscillations en taux de change parmi étroitement interdépendant les économies seraient contreproductives, parce qu'elles changeraient international la prix-compétitivité soudainement et font l'accord de libre-échange éventuel insoutenable. L'one-way pour maintenir des devises stables dans l'Asie de l'Est est d'adopter les paniers de devise semblables comprenant le dollar, les Yens, et l'euro et de stabiliser lâchement leurs taux de change à de tels paniers. Ceci n'exige pas des accords formels sur les paniers communs ou des actions communes fréquentes et concertées dans l'étranger marchés des changes. Au lieu de cela, les membres ont choisir seulement les paniers semblables. Pendant que le degré d'intégration intra-régionale devient plus profond, cependant, plus d'actions concertées dans le secteur du taux de change, monétaire, et politiques fiscales peut s'appeler pour. Et le choix d'un panier de devise « commun » sur une base formelle, ou même l'adoption d'une unité monétaire commune, peut devenir souhaitables. 1.2 La consistance avec l’inflation objective. Les autorités monétaires en général ne peuvent pas poursuivre simultanément tous les deux nominaux cibles de taux de change et d'inflation, quand le compte capital est ouvert. Cependant, si l’inflation objective est définie comme politique de réaliser une moyenne pesée de taux d'inflation des Etats-Unis, du Japon, et de l'UE et si le taux de change nominal objectif est définie comme politique de stabiliser le taux de change nominal vis-à-vis d'un panier du dollar, des Yens, et de l'euro, alors ces deux politiques sont en fait une et identiques tant que les mêmes poids sont choisis pour l’inflation et taux de change objectif. Le taux de change nominal objectif a un avantage supplémentaire par rapport à l'inflation objective flottement libre. C'est en particulier du cas pour l'Asie de l'Est, où les économies sont petites et relativement ouvertes, de sorte que l'inflation de prix interne tende à refléter les mouvements internationaux des prix. Essentiellement, une cheville lâche à un panier des devises tripolaire peut assurer la stabilisation des taux de change intra- régional, tout en maintenant une gamme visée des taux d'inflation. 2. La coopération financière régionale. L'expérience de la crise 1997-98 a convaincu beaucoup d'économies en Asie de l'Est que le rôle du FMI en tant que prêteur international de dernier recours est limité et qu'un service de financement régional peut jouer un utile, rôle complémentaire pour l'empêchement de crise et gestion, par à fourniture opportune et proportionnée de liquidité internationale face à l'attaque, à la contagion, et à la crise de devise. Inspiré par le paquet réussi d'aide financière pour la Thaïlande en août 1997, le Japon, avec l'appui de Corée et les pays d'ASEAN qui ont participé au paquet thaï, proposés pour établir des fonds monétaires asiatiques (FMA) pour compléter Ressources de FMI pour l'empêchement, la gestion, et la résolution de crise. Cependant, Les Etats-Unis et le FMI se sont opposés à cette proposition en raison du risque subjectif et de la duplication. Ils ont argué du fait qu'un coup est de pays asiatique par une crise de devise pourrait dévier la conditionnalité dure du FMI et recevoir l'argent facile de FMA, créant de ce fait le potentiel pour le risque subjectif, et cela un AMF serait superflu en présence d'un directeur global efficace de crise, le FMI. Bien qu'un FMA n'ait pas été créé, les économies asiatiques est ont convenu sur l’initiative de Chiang Mai (ICM) en mai 2001. L’ICM a deux composants : renforcement arrangement de longue date d'échange d'ASEAN en prolongeant son adhésion à toute l'ASEAN membres et augmentation de la taille des arrangements d'échange ; et créant un nouveau réseau des arrangements bilatéraux d'échange et de rachat pour les membres ASEAN+3, incluant La Chine, le Japon, et la Corée. Conclusion La crise récente de devise en Asie de l'Est a créé une tendance commune vers plus flexible taux de change, au moins comme régime « officiel » dans les pays affectés (excepté La Malaisie). Pendant la crise, le rôle du dollar comme devise d'ancre clairement diminuée dans les pays affectés. Comme la crise s'est abaissée, les arrangements de taux de change de l'Asie de l'Est naissante ont commencé à diverger par rapport au modèle d’avant de crise d'assigner un poids considérable au dollar. La Malaisie a reconstitué un arrangement de cheville d’USD après une période courte de flottant crise conduit, alors que l'Indonésie a laissé grandes fluctuations de la devise. Entre ces deux cas polaires, la plupart des pays ont adopté flotter contrôlé. La Corée et la Thaïlande semblent en particulier avoir décalé à un de facto flottant contrôlé, l’arrangement de panier de devise avec de plus grands poids sur Yens, un arrangement apparenté à celui de Singapour Dans le cas des pays en Asie de l'Est, leur interdépendance économique par le commerce et l'investissement est haute et le synchronique de leurs situations macro-économiques est également haut, mais quand il vient à l'appui et à la conduite politiques, il ne peut pas dire que le moment est venu. D'ailleurs, quand la Chine continue la croissance économique élevée et le paysage économique de l'Asie subit un changement énergique, il n'est pas dans le meilleur intérêt du Japon, des pays d'ASEAN et de la Corée du Sud de fixer leurs devises à une devise simple aux taux de change déterminés à ce stade. Afin de soutenir une devise unifiée et une politique monétaire, il doit y a un plein arrangement mutuel de la surveillance des situations macro-économiques, de la structure économique et de la politique économique. Il y a une bonne possibilité de coopération vers une devise asiatique simple dans le milieu et de longue durée. En dernier recours pour empêcher une crise de devise, les devises asiatiques d'unification est une question importante pour le développement de l'économie asiatique est. Cependant, donné les situations décrites ci-dessus, il est plus important de faire des efforts réguliers d'approfondir l'arrangement mutuel des économies par des moyens tels que la surveillance macro-économique intra-régionale, plutôt que de se précipiter dans des choses. Quant à la prévention de la répétition d'une crise de devise, il est important d'augmenter le réseau de soutien basé sur le cadre de l'initiative de Chiang Mai. CHAPITRE 4 : GESTION DE TAUX DE CHANGE AU VIETNAM I. Arrangement du taux de change au Vietnam Avant 1989, le Vietnam a adopté une politique multiple de taux de change avec le système de taux de change de trois catégories : taux de change marchands, non- commerciaux et internes. - Le taux d'échange commercial a été appliqué aux paiements marchands. - Le taux de change pour non- commercial utilisé pour les remises centripètes et toutes autres transactions invisibles telles que des tourismes, des éducations, des bruyères, et des sports parmi les pays socialistes. - Le taux de change interne a été appliqué aux relations d'affaires entre les banques domestiques et d'autres entités d'affaires domestiques en utilisant des devises étrangères et a été également employé pour l'état économisant en vue de l'aide étrangère venant de l'ancien Conseil de l'aide économique mutuel (CAEM) et de l'ancienne Union Soviétique. Le taux de change interne a été placé vers le haut de depuis 1958 et fixé jusqu'en 1986. Il a été enlevé en mars 1989. Pour presque la période entière, le pays a appliqué un régime de taux sous lequel le taux de change a été prédéterminé par l'état. Les taux de change sur les marchés noirs étaient toujours sensiblement plus hauts que le taux de change officiel. Dans 1981 le taux du marché de VND contre des USD était quatre fois plus haut que le taux officiel et lui ont grimpé jusqu'à 11 fois en 1985. La grande différence en taux de change officiel et parallèle a prouvé que le taux de change officiel a été établi aux niveaux qui ont surévalué de manière significative le VND. Bien que le déficit commercial ait été très haut, le rapport des importations du Vietnam aux exportations avec l'Union Soviétique était autour de 4:1 dans la première moitié des années 80 et autour de 3:1 en 1986-1988. La question du déficit commercial n'a posé aucune pression pour des changements de gestion de taux de change parce que dans la plupart des cas elle a été financée par des prêts souples à long terme et a employé comme aide de projet de CAEM, particulièrement l'Union Soviétique. Le régime de taux de change a été poussé au changement quand le pays a commencé à commercer avec des pays autre que les pays socialistes, particulièrement après l'Union Soviétique et les anciennes nations socialistes sont effondrés. Puisque les taux de change officiels étaient toujours beaucoup inférieurs que le taux de change parallèle, les entités d'affaires et les ménages qui ont tenu les devises étrangères ont essayé d'éviter de les vendre à la banque d'Etat. Ceci a non seulement posé des problèmes pour le budget de gouvernement mais a également favorisé des activités illégales sur le marché noir. Le gouvernement a dû argent de question aux déficits budgétaires d'adresse qui, à leur tour, ont causé l'hyper-inflation. En mars 1989, les deux taux de change officiels ont été unifiés dans un taux simple et ajustés sur VND 4500/USD, approchant le niveau sur le marché parallèle. Depuis lors, la détermination de taux de change est devenue plus orientée vers le marché. Le taux de change officiel était réglable en principe basé sur le taux d'inflation, le taux d'intérêt, la balance des paiements la situation et le taux de change sur le marché libre. On a permis aux des banques de commerce de placer des taux de change pour leurs propres transactions dans une bande de 5% plus ou moins que le taux de change officiel. Pendant 1990-1993, bien qu'on lui ait annoncé que le taux de change officiel était réglé basé sur l'offre et la demande du marché, en réalité le taux de change officiel a été souvent placé aux niveaux qui étaient audessous de ceux régnant sur les marchés libres. En 1991, le gouvernement a établi deux planchers officiels de transaction de devises étrangères à Hanoï et à Ho Chi Minh ville. Basé sur les taux vendus aux enchères à ces deux planchers, Banque d’Etat du Vietnam (BEV) a établi le taux de change officiel. L'introduction de cet arrangement a semblé rendre le taux de change plus basé sur le marché. Néanmoins, en effet, elle était encore commandée par BEV qui pourrait acheter et vendre le grand montant des devises étrangères pour placer le taux de change prédéterminé de niveau. De toute façon, c'était un remarquable et remarquable étape vers le mécanisme basé sur le marché. En 1994, un marché des changes interbancaire a été établi en remplaçant les deux planchers de transaction. Dans le nouveau système, la BEV est également resté influent en tant que le « derniers vendeur et acheteur » des devises étrangères et a continué de placer le taux de change officiel. Pendant 1993-1996, le taux officiel et parallèle de VND contre des USD est demeuré relativement stable. Ils flotté autour du niveau de 11000VND/USD. Le taux de change officiel a suivi le taux de libre le marché mais était toujours aux niveaux qui ont surévalué le VND Le maintien d'un taux de change stable a joué pendant longtemps un rôle important sur l'inflation de contrôle, attirant l'investissement direct étranger, et encourageant les dépôts domestiques de devise. Les taux d'inflation sont demeurés au niveau relativement bas. Néanmoins, l'arrangement de taux de change a ramené l'incitation à l'exportation et a donc augmenté déficit commercial environ à 16% du PIB en 1996. La pression des balances des paiements déficitaire en raison de la baisse dans des apports de capitaux pendant la crise financière asiatique dans 1997 a mené au VND dévalué deux fois, ayant pour résultat une dévaluation totale de VND de 16.3% de 1998. En outre, augmenter la possibilité de fluctuation de taux de change, la bande de taux de change a été augmentée. Quoique on a dit que le taux de change est placé basé sur les taux sur le marché interbancaire, le taux de change officiel annoncé par la BEV était encore enfoncé et n'a pas entièrement reflété la demande et l'approvisionnement en étranger échange de l'économie. Les taux de change de la banque de commerce, qui ont été toujours placés au haut la limite a permis par la BEV, tendance à la hausse démontrée du taux de change sur les marchés libres. C'est a phénomène que la BEV a tâché de changer. Dans cette période, le taux de croissance économique a brusquement diminué de 9% en 1996 à 4.8% de 1999. Le taux d'inflation a augmenté de 4.5% en 1996 à 9.2% de 1999. Graphique 4. Taux de change VND /USD : 1990- 2003 Suivant les indications de la graphique 4, la BEV était réussi en maintenant le rapport stable du coup de navigation verticale avec L’USD. Le 25 février 1999, le gouvernement a présenté un nouveau principe pour placer le taux de change. Le taux de change de change interbancaire moyen entre VND et USD serait taux de change officiel dans jour suivant. Cependant, la bande de taux de change dans laquelle le crédit et les institutions financiers pourraient le commerce a été rétréci à 0.1% et prolongé à 0.25% pour des transactions de tache depuis 2002. Ainsi, l'échange le système de taux a été classifié comme une cheville de rampement. Ce nouvel arrangement a été regardé comme un tournant dans la politique de taux de change au Vietnam, pays mobile plus près d'un régime de taux de change variable. Sous du nouvel les taux de change officiels et parallèles arrangement, sont demeurés écurie et les différences entre eux ont été rétrécis. Ces dernières années, les taux de croissance économiques sont hauts, 7% par an dessus moyenne. Inflation maintenue à un niveau relativement bas (excepté 2004 et 2005 dus à certains externes éléments tels que la grippe d'oiseau, la demande internationale croissante de riz et les enregistrer hauts prix du pétrole). Le commerce total les USD excédés par volume 50 milliards par an et un déficit commercial explique 10% du PIB. Tableau 2. Développements de taux de change du Vietnam, 2000-05 __________________________________________________________________________________ 2000 2001 2002 2003 2004 2005 __________________________________________________________________________________ (Moyenne de douze mois ; 1997 = 100) Taux de change efficaces Nominal Réel 42.1 132.4 43.4 133.5 41.8 132.7 38.9 126.2 36.9 35.5 1/ 126.3 127.0 1/ (Pourcentage de changement annuel ; dépréciation) Nominal Réel -0.1 -2.8 3.0 0.9 -3.7 -0.6 -6.9 -4.9 -5.2 0.0 -4.3 2/ 2.1 2/ (Dans les unités indiquées) Dong par USD, fin de la période Dong par USD, moyenne de douze moi Dong par DTS, fin de la période Dong par DTS, moyenne de douze mois 14,514 14,170 18,910 18,687 15,084 14,806 18,957 18,849 15,404 15,272 20,942 19,775 15,646 15,773 15,771 1/ 15,514 15,745 15,798 1/ 23,249 24,502 23,710 1/ 21,701 23,329 23,730 1/ (Pourcentage de changement annuel ; dépréciation) Dong par USD, fin de la période -3.5 -3.9 -2.1 -1.6 -0.8 0.0 3/ Dong par USD moyenne de douze moi -1.6 -4.5 -3.1 -1.6 -1.5 -0.3 3/ Dong par DTS, fin de la période 1.8 -0.2 -10.5 -11.0 -5.4 3.2 3/ Dong par DTS, moyenne de douze mois 2.0 -0.9 -4.9 -9.7 -7.5 -1.7 3/ __________________________________________________________________________________ Sources: IMF Information Notice System; and staff estimates. 1/ Jusqu'à à juin 2005. 2/ Comparé à la même année précédente de période. 3/ Comparé à 2004 En décembre 2005, la loi de décret sur la gestion de devises étrangères a été publiée dans le but d'amplifier croissance économique, améliorant la balance des paiements, réalisant une approche par étapes à la convertibilité de VND des transactions étrangères et en perfectionnant le système de gestion de devises étrangères du Vietnam. Il entre en vigueur en juin 2006. Cependant, la politique sur la commande de devise étrangère a un certain nombre d'imperfections qui compromettent des investisseurs dans exporter orienté osent et provoque toujours des excès ou des manques dans la devise étrangère, et des tensions partiels dans l'offre et la demande de devise étrangère. Le Vietnam maintient officiellement un régime contrôlé de taux de change flottant; cependant, le taux de change de fait a été chevillé au USD ces dernières années. Le taux de VND contre les USD a déprécié par moins de 1 pour cent en 2004 et 2005 et apprécié par 0.3 pour cent dans le premier semestre de 2006. Cependant, un élargissement du différentiel d'inflation, le vrai taux de change efficace a apprécié. L'assurance d'importation des réservations est demeurée basse, à environ 8.5 semaines d'importations et l'emprunt lourd de devise étrangère des banques domestiques a augmenté l'exposition de l'économie aux risques de taux de change (FMI, 2006). Tout ceux mentionnés ci-dessus ont esquissé dehors les mouvements dans le taux de change et l'évolution de la politique de taux de change au Vietnam pendant son processus économique de réforme. Cette vue d'ensemble aide à comprendre le rôle de la politique de taux de change dans le système macro-économique du pays dans cette période critique. Tous ces faits nous guident en expliquant les résultats de notre évaluation et l'analyse dans les prochaines sections. II. Les rôles de la Banque d’Etat du Vietnam. À partir de la nouvelle loi, les fonctions de la BEV (La banque centrale) ont donc été redéfinies clairement. Elles équivalaient à confier à la BEV : - la gestion de la politique monétaire; - la définition de la politique de crédit et de paiement; - la définition des taux d’intérêts et de change; - la gestion des réserves de l’État en devises; - le contrôle des activités des banques commerciales pour qu’elles suivent les politiques promulguées par l’État; - la représentation du Viêt-nam vis à vis des organismes internationaux. À l’égard de chacune de ces fonctions, nous avons recueilli les commentaires de la Banque centrale quant à son évolution passée et ses orientations futures. Les trois objectifs globaux de la BEV sont les suivants: i) construire un système bancaire diversifié et égalitaire; ii) inciter les banques commerciales à être compétitives afin de bénéficier de la rentabilité; iii) perfectionner le système bancaire en implantant de nouveaux mécanismes, en formant le personnel et en modernisant les équipements. 1. Politique monétaire L’objectif était de stabiliser la valeur de la monnaie afin d’éviter la hausse des prix. Le premier moyen que la Banque centrale a utilisé fut d’éliminer les taux de change différents afin de parvenir à un seul taux, déterminé par le marché. Cela a donné de bons résultats depuis 1991, puisque le taux de change est devenu stable par la suite. Le deuxième moyen utilisé par la Banque centrale consista à abolir la pratique d’émission de billets, qui avait eu des effets pervers sur l’inflation dans le passé. Jadis, pour couvrir les déficits, la Banque centrale avait émis de la monnaie massivement, ce qui avait déclenché une pression sur les prix. 2. Politique de crédit En termes de crédit, un virage important créa une rupture entre ce qui se faisait (avant 1989) et ce qui se fait actuellement. Sous l’ancien système (d’avant 1989), la BEV accordait le crédit selon des taux fixes qui ne variaient pas selon les conditions de l’économie. Par ailleurs, on ne considérait pas les critères de sélection d’un projet tels que sa rentabilité, le dossier de crédit de l’entreprise, les objectifs à moyen et à long terme. Les crédits accordés n’étaient pas assortis d’un suivi, pour vérifier s’ils contribuaient ou non à la productivité de l’entreprise et constituaient un investissement viable à long terme. Autrement dit, on ne faisait pas l’étude systématique des retombées économiques. L’État se retrouvait inévitablement avec beaucoup de mauvaises créances et d’entreprises non rentables, la plupart étatiques. Face aux entreprises privées, il y avait même une discrimination, dans la politique d’octroi du crédit, en faveur des entreprises d’État. Maintenant, la BEV a adopté de nouvelles lignes de conduite comme politique de crédit. Premièrement, on vise comme objectif l’égalité pour tous, c’est-à-dire qu’on accorde des crédits à autant d’entreprises privées que publiques. En pratique, cependant, les entreprises privées sont encore minoritaires puisqu’elles font l’objet de nombreuses restrictions. Deuxièmement, les entreprises et les projets sont assujettis à une étude plus rigoureuse du dossier. De prime abord, les entreprises doivent être rentables, ensuite, les objectifs doivent être louables, c’est-à-dire qu’il faut que le projet ait un grand potentiel de générer du profit et de développer la production du pays. Autrement dit, le projet doit utiliser de façon optimale les ressources du pays telles que la main-d’oeuvre et les ressources naturelles. Enfin, de préférence, le projet doit toucher un ou des secteurs priorisés par l’État. 3. Politique des taux d’intérêts La structure des taux d’intérêts avait connu de sérieuses distorsions dans le passé, à cause de l’établissement d’un taux unique pour toutes les transactions. Actuellement, le taux de base a augmenté considérablement, pour lutter contre l’inflation. D’autre part, il tend à refléter les conditions du marché. 4. Gestion des réserves de l’État La Banque centrale du Viêt-nam a beaucoup plus de facilité à gérer les réserves de l’État grâce à une plus grande autonomie vis à vis du Ministère des Finances. Cette indépendance lui permet de mieux contrôler la masse monétaire en circulation, donc l’inflation. Par ailleurs, les nouvelles orientations visant un contrôle plus serré des crédits accordés aux banques ont contribué à une meilleure gestion des réserves de l’État. Une des plus récentes réalisations de la Banque centrale est l’ouverture d’un marché monétaire interbancaire. Celui ci permettra de faire des transactions en VND, la monnaie nationale. On prévoit, d’ici à la fin de 1993, un marché pour les devises étrangères, afin d’attirer les devises fortes telles que le deutsche mark, le franc français, le dollar américain, etc. La principale fonction du marché monétaire sera de fournir aux institutions financières participantes des crédits à court terme provenant des banques qui ont un excès de devises. Ce type de marché va augmenter la compétitivité entre les banques. Pour la BEV, l’accumulation de devises locales ou étrangères lui permettra d’avoir une meilleure marge de manoeuvre dans ses politiques monétaires. 5. Contrôle des activités des banques commerciales Malgré le principe d’autonomie promulgué par le gouvernement vis à vis des banques commerciales, la Banque centrale conserve la responsabilité de superviser les activités de ces dernières. L’objectif de l’État étant devenu la promotion de la compétitivité, la Banque centrale dit veiller à ce qu’aucune de ses interventions ne nuise à l’une des banques commerciales. 6. Représentation vis à vis des institutions internationales La Banque centrale est l’institution qui représente le Viêt-nam face aux institutions internationales. Grâce à ce rôle, la Banque centrale a effectué plusieurs démarches dans le but de rendre le Viêt-nam éligible aux programmes de coopération et d’assistance que ces organismes accordent aux pays en voie de développement. La Banque centrale multiplie ses contacts auprès de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de la Banque asiatique de développement. III. Mécanisme de taux de change 1. Options alternatives Quel mécanisme de taux de change le Vietnam devrait-il adopter pour réaliser le meilleur mélange de la flexibilité et de la stabilité de taux de change ? Aujourd'hui, le menu de politique de taux de change pour les pays en voie de développement est tout à fait longtemps. Voici quelques exemples. Tableau 3. Proposition Explantation Flottant contrôlé Les chevilles artificielles invitent la crise Melzer Avocats et pays Rapport (US, de devise. La cheville du dollar devrait Mars 2000) être évitée par tous les moyens. Les pays avec des chevilles du dollar ne devraient pas recevoir l'appui international Vue bipolaire Dans les finances globales du 21ème Barry Eichengreen, siècle, aucun pays ne peut choisir une Stanley Fischer. Une position moyenne entre la rigidité et la fois que populaire, mais flexibilité. Les seules options difficulté rigide ou flotteur libre. sont attire maintenant moins d'attention. Fixer le taux de change et supprimer la HongKong, Currency board banque centrale. L'agence fournit passivement l'argent monétaire L'Estonie, bas en Les gens Brunei. Lithuanie. sont plus échange de la même quantité de capitaux sceptiques au sujet de étrangers. Mérites : une plus grande l'applicabilité à de plus confiance en stabilisation des prix et de grands pays (Argentine, devise. Démérites : absence de politique Indonésie, etc.) monétaire et le prêteur du dernier recours à l'heure de la crise bancaire. Plus extrême que le conseil de devise. Le Panama, l’Equateur Dollarisation Supprimer la devise domestique et circuler les USD. Les mérites et les démérites sont identiques que dans le cas de conseil de devise mais magnifiés Panier de devise La cheville du dollar était une cause de la Tkatochi multiple (en Asie de crise asiatique. Les pays en voie de Ogawa, l'Est) Ito, Eiji Kwan Chi développement en Asie de l'Est devraient Hung, John Williamson. avoir plus de flexibilité en chevillant à une moyenne pesée d'USD, d'euro et de Yens (ceci est également censé favoriser l'internationalisation de Yen). Zone de cible Intervenir selon les besoins pour garder le taux de change dans une bande prescrite. Il y a beaucoup de types comprenant (i) John Williamson, Rudiger, Dornbush avec ou sans l'utilisation d'un panier de devise comme taux central ; (ii) avec ou sans glissière d'inflation (vraie contre le nominal) ; (iii) doux contre la bande dure (ou la double zone de cible avec les bandes dures et molles) ; (iv) annoncé contre inattendu ; (v) au loin contre la bande étroite ; (vi) Bande- PanierRamper ; et ainsi de suite. Revenir à la zone dollar douce (en Asie de l'Est) Les USD joue le rôle dominant dans le commerce, l'investissement et les finances. Il est approprié et souhaitable Ronald McKinnon que les pays en voie de développement asiatiques est retournent à la cheville douce du dollar. Pragmatisme éclectique Aucune formule n'adapte tous les pays ; Jeffrey Frankel, les conditions sont différentes d'un pays à quelques économistes de l'autre. Chaque pays devrait choisir le FMI (Paul Masson) système le plus approprié parmi le rampement, la cheville réglable, le flotteur contrôlé, etc. en réponse aux circonstances changeantes. Dans n'importe quel système, améliorer l'opération réelle pour éviter la crise. Afin d'équilibrer la flexibilité et la stabilité, non seulement le niveau de taux de change mais également le système de taux de change devrait être mis à jour de temps en temps en réponse à changer des développements domestiques et externes. Il y a plus d'un système qui peut combiner la flexibilité et la stabilité (si bon contrôlé) comprenant la cheville réglable, le rampement variable, panier de devise avec une bande, a contrôlé le flotteur, et ainsi de suite. Ce qui est important n'est pas le nom du système mais à quel point il est contrôlé du point de vue fonctionnement. Certaines des options ci-dessus ne sont pas appropriées au Vietnam. Particulièrement la vue bipolaire (chaque pays doit choisir une difficulté rigide ou librement flotter, mais pas dans l'intervalle) est fortement inadéquate. Le flotteur libre n'est pas une option significative ou faisable pour les pays de faible revenu avec les marchés peu développés. D'une part, une cheville rigide du dollar, comme en Argentine pendant 19912001, finit habituellement vers le haut dans la crise de devise et la récession grave. Un currency board et une dollarisation de devise ne devraient pas être adoptés au Vietnam parce qu'ils sont trop rigides. 2. Taux de change « smoothing » Dans la flexibilité et la stabilité de mélange de taux de change, notre conseil général est d'atteindre : -Stabilité à court terme contre des USD -Flexibilité à long terme contre des USD VND devrait être stable contre des USD sur un de jour en jour ou même le mois à la base de mois, mais au-dessus de la course plus longue (uns à plusieurs années) il devrait ajuster son niveau. La BEV devrait normalement placer la direction ou intervenir (au besoin) sur le marché des changes. En même temps, il devrait également être équipé d'un mécanisme pour ajuster le niveau (au besoin) sans inviter une crise. Statistiquement, c'est équivalent à lisser le taux de change de VND/USD, ou à supprimer la fluctuation à court terme mais la réalisation du terme tend (filtrant dehors des fréquences). Mais pourquoi la banque centrale devrait-elle souhaiter lisser le taux de change ? Quatre raisons peuvent être présentées. (i) La fluctuation à court terme contient plus de bruit et moins d'information sur des principes fondamentaux comparés aux mouvements à long terme (bas rapport signal/bruit). (ii) Prévention des mouvements à sens unique sans garantie tels que des bulles, vivre en troupe, information- cascade, etc (iii) Manque de commerçants stabilisants de devise ; sans intervention officielle, la demande et l'approvisionnement ne se réuniraient pas ou le taux de change serait trop volatil. (iv) Fourniture officielle de « hedging » (assurant la stabilité à court terme de taux de change) pour des exportateurs et des importateurs dans les pays sans vers l'avant, échange ou marchés du terme. En taux de change smoothing, les pays avec plus de marchés financiers développés (Singapour, Taiwan, Corée) préfèrent souvent le flottant contrôlé, avec le marché déterminant principalement le taux de change tandis que la banque centrale joue un rôle supplémentaire. En revanche, les pays avec les marchés financiers primitifs et la commande capitale (Chine, Vietnam) adoptent souvent une cheville réglable où la banque centrale place principalement le taux de change. D'autres pays peuvent adopter des systèmes dans l'intervalle. Les poids relatifs d'intervention du marché et de fonctionnaire devraient être choisis d'une manière la plus confortable pour chaque pays. 3. Le facteur de Chine Dans la politique de conduite de taux de change, le Vietnam doit soigneusement observer la situation chinoise parce que la Chine fournit des leçons valables pour le Vietnam ; et les développements de l'économie et du RMB chinois peuvent poser des problèmes potentiels pour l'économie vietnamienne. La Chine montre actuellement le signe de la surchauffe. Il y a un grand et l'excédent de compte courant persistant et les apports d’IDE sont forts. La vraie croissance est haute, la consommation gronde, et les prix urbains de terre sont en hausse. Les réservations internationales montent en ballon et l'argent augmente rapidement. Pour le Vietnam, il y a deux risques macro-économiques. Le premier risque est l'éclatement de la bulle chinoise qui mène à la déflation et à la confusion économique. Si cela se produit, il y aura un impact sérieux sur l'économie régionale (Vietnam y compris) par une demande faible, des sorties capitales et des attaques possibles de devise. Le deuxième risque est traité mal du problème de politique de la sortie de RMB. Actuellement, le gouvernement chinois refuse de réévaluer RMB en dépit de pression internationale. Mais tôt ou tard, la Chine devra se déplacer à un système de devise plus flexible. Si la transition est lisse, il ne devrait y avoir aucune grande difficulté pour le Vietnam. Mais si c'est une transition catastrophique, elle endommagera l'économie régionale. L'atterrissage doux de l'économie chinoise aussi bien que RMB est la clef. Conclusion Depuis février 1999, la BEV s'est déplacé à MARS (market average exchange rate system). La convenance de cet arrangement est remis en cause par un certain nombre de problèmes liés au taux d'équilibre, à la minceur du marché interbancaire où 90% de toutes les transactions sont effectués par un SOCB (State-owned commercial banks), à la rigidité dans le mouvement du taux de change (la largeur de bande prescrite est seulement 0.1%), et à la tension en ayant l'uniformité de politique. Les conditions courantes au Vietnam ont montré cela tous les deux régime de change flottant librement et rigides ne sont pas des options appropriées. Vu la qualité dynamique de l'économie du Vietnam, l'arrangement du taux de change devrait devenir beaucoup plus associé au degré de sophistication financière domestique et l'ampleur de la participation avec l'économie mondiale, marchés financiers particulièrement modernes et globaux. Comme le Vietnam a commis à autre les réformes structurales et plus activement a participé au régional et le marché mondial, un régime de change avec une plus grande flexibilité devient plus approprié. Un bon choix des régimes de « intermédiaire » du taux de change doit être conformé à compétitivité internationale soutenable du taux de change et pour avoir une salle pour fluctuations du taux de change pour libérer vers le haut, dans des limites, la politique monétaire domestique. Dans la pratique, il y a deux arrangements de terrain communal HEU qui pourraient être adoptés : l'arrangement « bande-panier-rampent » (BBC) et le système de moyenne du marché taux de change (MARS). Mais une sortie douce à un nouveau régime de BBC dépendrait beaucoup du détermination (de nouvelle) parité centrale, la coordination avec d'autres macro politique et réformes structurales, et l'établissement de la crédibilité de politique. Car la situation macro-économique a été plutôt stable avec des taux d'inflation et le déficit budgétaire de gouvernement étant contrôlé, le Vietnam semble avoir maintenant un environnement favorable pour déplacer le régime de change vers un avec une plus grande flexibilité.