Français québécois

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Français québécois
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Le français québécois (le québécois, le français du Québec) est la variété la plus dominante et la
plus répandue de la langue française au Canada.
La majorité des locuteurs du français québécois réside au Québec. Pourtant, dans ses registres
courant, familier ou soutenu, cette variété est également utilisée par les importantes minorités
francophones dans des régions limitrophes de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick ainsi que par les
petites communautés francophones dans le Maine, le New Hampshire et le Vermont aux États-Unis.
Le français québécois est souvent appelé « français canadien » mais ce terme porte à confusion
puisqu'il existe également au Canada le français acadien, autre variété régionale du français.
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Sommaire
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1 Histoire
2 Image sociale et politique linguistique
o 2.1 Norme
o 2.2 Familiarité
o 2.3 Perception
3 Caractéristiques structurales
o 3.1 Phonologie et phonétique
 3.1.1 Voyelles
 3.1.2 Consonnes
o 3.2 Morphologie
o 3.3 Syntaxe
 3.3.1 Verbes
 3.3.2 Particule -tu
 3.3.3 Prépositions
 3.3.4 Pronoms
o 3.4 Lexique du français québécois
4 Variations régionales
5 Parenté et voisins linguistiques
o 5.1 Variétés régionales du français
o 5.2 Langues mixtes et créoles issues du français (en A.N. et aux Caraïbes)
6 Voir aussi
o 6.1 Bibliographie
o 6.2 Articles connexes
o 6.3 Liens externes
7 Notes et références
Histoire [modifier]
Article principal : Histoire du français québécois
Le français québécois n'est pas synonyme d'ancien français - ancêtre plus lointain qui existait entre
1000 et 1300. Les origines du français québécois sont issues plutôt des variétés régionales du début
du français moderne du XVIIe et de XVIIIe siècles (aussi connu sous le nom « français classique »)
et d'autres langues d'oïl (le normand, le picard, etc.) que les colons français ont amenées en
Nouvelle-Francecitation nécessaire. Cependant, la thèse la plus largement acceptée est que le français
québécois a évolué sur les bases du français de la cour du roi de France de l'époque. En effet, bien
que les colons provenaient de différentes régions et parlaient plusieurs patois, ces derniers se
retrouvaient très près les uns des autres et devaient maintenant se comprendre entre voisins. Le
français de la cour du roi se serait donc imposé.
On passe du françois au français
- Cette réforme s'agit de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier en août 1539.
Cette ordonnance établit que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français.
- Près de trois siècles plus tard, après la réforme de 1539, vers 1826 au Québec , on peut encore lire
des documents écrit en « françois » au lieu qu'en « français » . - On peut le constater en lisant les
journaux d'époque tel que : « La Minerve » [1] , qu'il est possible de lire sur les archives numérisés
de la Bibliothèque Nationale du Québec sur le liens ci-haut , en étant observateur vous verrez que la
langue françoise écrite semble presque identique qu'au français écrit , sauf que ...
- En principe la langue française est quasi identique à la langue françoise, sauf qu'on a changé les
OI par les AI .
- Ainsi, en langue françoise, la colonie française était nommée « la colonie françoise » on n'annonce
pas une naissance mais bien une «noissance»; on écrit «roy» au lieu de roi; cet article n'augmentera
pas vos connaissances mais bien vos «connoissances»; les Anglais étaient des «Anglois»; vous
n'allez donc pas devenir un bon connaisseur mais un bon «connoisseur» de l'histoire; on écrivait «il
étoit» au lieu de «il était».
Aussi il y a quelques mots écrits d'une manière différente comme « isle » au lieu de île , « roy » au
lieu de roi ...
- En lisant : les « Édits, ordonnances royaux et arrêts du Conseil du Roi 1663-1716 » on peut
s'apercevoir qu'une bonne partie des documents sont écrits en français sauf quelques exeptions
écrites en françois ; parcontre des ouvrages religieux comme l'« Abrégé de la vie des Saints 1825 »
sont totalement écrit en françois .
Référence : tous les documents nommés sont disponibles à la Bibliothèque Nationale du Québec
Un groupe de femmes aurait joué un rôle d'unification langagier important dès les débuts de la
colonie. Appelées « filles du roy », provenant en majorité de l'Île-de-France (Paris) et issues en
majorité des orphelinats catholiques, de la petite bourgeoisie ou de la classe marchande, 80%
d'entre elles parlaient un français non-patoisant, certaines même, fait très rare, le français de la cour
du roi (Louis XIV). Le manque de femmes ayant poussé certains soldats de la garnison à chercher
réconfort auprès des « sauvagesses », ce qui était bien sûr très mal vu du clergé de l'époque, le roi
fit donc passer, entre 1665 et 1673, près de 900 filles au Canada pour procurer des épouses aux
colons. Les « filles du roy » transmirent ainsi un français non-patoisant relativement uniforme à leur
nombreuse progéniture. De plus, malgré des origines et des patois forts nombreux parmi les
premiers colons, le français étant la langue de travail commune imposée aux soldats dès leur
recrutement ainsi que celle de l'administration et du clergé, l'unification langagière se fit
naturellement. Il faut donc souligner que les anciens Canadiens ont été les premiers francophones à
unifier linguistiquement l'ensemble du territoire où ils s'étaient installés, sans véritable intervention
étatique. En France, l'unification linguistique s'est faite bien plus tard, mais l'échelle était bien
différente : on estime que le nombre de Français à parler le français du roi était d'environ cinq
millions de personnes au XVIIIe siècle (sur vingt millions d'habitants), alors que le Québec était
alors peuplé de moins de 70 000 habitants. (réf. : histoire complète du français au Québec, histoire
et aménagement linguistique de tous les pays, TLFQ, Université Laval)[2]
Image sociale et politique linguistique [modifier]
Norme [modifier]
Article principal : Débat sur la norme du français québécois
Deux écoles de pensée s'affrontent pour définir la norme du français québécois. Les aménagistes
désirent créer une norme québécoise distincte du reste de la Francophonie et les exogènistes
préféreraient que la norme québécoise en matière de langue soit à peu près la même qu'à l'extérieur
du Québec (voir querelle du français québécois).
Familiarité [modifier]
Les francophones du Québec utilisent le pronom de la deuxième personne tu plus souvent et dans
plus de contextes que ceux de Francecitation nécessaire. Dans certains cas, il peut être parfaitement
normal de s'adresser à un étranger (même un client) en utilisant le tu, alors que cela serait
inapproprié en France. Le vous est avant tout employé au Québec par égard à l'âge de la personne à
qui on s'adresse[réf. nécessaire].
Perception [modifier]
Le discours français parisien (et celui des orateurs publics tels que les politiciens) apparaît souvent
comme vieux jeu et pédant aux yeux des francophones du Québec. L'expression « parler en cul de
poule » sert d'ailleurs à désigner une personne dont l'accent se conforme un peu trop au français de
France, en particulier parisien. Cela est assez similaire à la perception que les anglophones
d'Amérique du Nord ont des anglophones d'Angleterrecitation nécessaire.
L'impression de surutilisation d'anglicismes dans le langage familier est l'une des causes de la
stigmatisation du français québécois. Les Québécois et les Français s'accusent mutuellement (et
eux-mêmes) d'utiliser trop d'anglicismes. Une plaisanterie dit que la différence entre le français
européen et le français québécois est qu'en Europe on se gare dans un parking et qu'au Québec on
se parque dans un stationnement.
Le Québec et la France ont tendance à avoir des anglicismes totalement différents, car ils sont au
Québec le résultat graduel de deux siècles et demi de vie aux côtés d'anglophones, alors qu'en
Europe, ils sont bien plus récents et résultent du fort rayonnement de l'anglais américain.
Voir aussi Franglais.
Caractéristiques structurales [modifier]
Phonologie et phonétique [modifier]
Voyelles [modifier]
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conservation de l'opposition entre voyelles longues et courtes;
la conservation dans la distinction entre le A ouvert et le A fermé : patte et pâte ne se
prononcent pas de la même façon;
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une légère diphtongaison : â rendu [ɑʊ̯], ê rendu [ɛɪ̯] ou [aɪ] ;
Consonnes [modifier]
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un [s] intercalé après /t/ devant /i/ et /y/, un [z] intercalé après /d/ devant /i/ et /y/ : tu se
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prononce [tsy], dîner se prononce [dzine];
parfois, une jota entendue pour le son de la lettre j ou g doux dans certaines régions (LacSaint-Jean, Beauce): Georges se prononcera [xorx] (comme Jorge en espagnol, mais sans [é]
à la fin);
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le R traditionnellement roulé dans l'ouest du Québec et grasseyé dans l'est (quoique de nos
jours, le grasseyé domine partout);
gn et ng prononcés de la même façon (camping, campagne); les deux se prononcent comme
dans "campagne".
Ces caractéristiques varient selon les régions. Par exemple, à Montréal, on entend plus de mots avec
des voyelles longues qu'à Québec (poteau se prononce [pɔto] à Québec, [po:to] à Montréal). De
même, arrête se dit [arɛt] à Québec et [arɛ:t]/[arajt] à Montréal. Baleine sera [balɛn] à Québec et
[balɛ:n]/[balajn] à Montréal. La région de Trois-Rivières semble à première vue posséder encore
plus de mots à voyelles longues. Par exemple, en plus des mots précédents prononcés comme à
Montréal, on y retrouve [vinɛ:gr]/[vinajgr] au lieu de [vinɛgr] à Québec et à Montréal.
Morphologie [modifier]
Certains affixes se retrouvent plus fréquemment au Québec qu'en France. Par exemple, le suffixe eux, un nominalisateur qui apporte souvent un certain sens péjoratif: téter -> téteux; niaiser ->
niaiseux; obstiner -> ostineux; pot -> poteux. Cela provient du dialecte Normandcitation nécessaire.
Syntaxe [modifier]
En règle générale, le français québécois écrit utilise les mêmes normes que le français standard. Les
Québécois se soumettent aux recommandations de l'Académie française, tout comme le reste des
pays de la Francophonie. En revanche, il existe l'Office québécois de la langue française qui
promeut un usage adéquat et personnalisé du fait français québécois et américain. On y retrouve
donc des mots qui font référence à la réalité des locuteurs, mais qui ne sont pas encore approuvés ni
reconnus par l'Académie française, mais qui ont été régularisés par l'OQLF (exemple : courriel,
clavardage, banc de neige, dépanneur, magasinage, cégep, etc.).
Il y a par contre de nombreuses différences dans la grammaire non officielle, surtout à l'oral : par
exemple, certains mots ont un genre différent (une job, au Québec, et un job en France). Il y a
certaines règles s'appliquant plus ou moins. Par exemple, tout comme la différence de prononciation
entre chien /ʃjɛ̃/ (masculin) et chienne /ʃjɛn/ (féminin) est la présence ou l'absence d'une consonne
finale, les mots ambigus terminés par une consonne (tels que job (/dʒʌb/)) sont souvent assignés au
féminin[réf. nécessaire]. De plus, les mots commençant par une voyelle qui sont masculins en grammaire
officielle sont parfois marqués comme féminins (par exemple autobus).
En outre, certaines expressions prenant le subjonctif en français officiel prennent l'indicatif en
français québécois, et vice versa (« bien qu'il est trop tard » plutôt que « bien qu'il soit trop
tard »)[réf. nécessaire]. C'est principalement un emploi familier oral, étant donné que l'usage écrit tend à
suivre de plus près l'usage de France. Le subjonctif est à respecter à l'écrit sinon il y a faute de
grammaire.
Avant la féminisation des noms de fonction (comme "professeure", "auteure", "mairesse",
"présidente", etc.), la tendance à mettre ces noms au féminin existait déjà depuis longtemps, peutêtre à cause d'une plus grande ouverture d'esprit des Québécois à faire la place aux femmes dans la
vie publique ou alors peut-être à cause de la sociologie de la mère qui gouverne la famille pendant
que le père s'absentait pour travailler des mois en région comme bûcheron dans le bois, mais rien
n'est moins sûr à ce sujet.[réf. nécessaire]
Verbes [modifier]
Il y a quelques différences dans la structure verbale. Pour le verbe « s'asseoir », la conjugaison en
« oi » est bien plus fréquente au Québec que « ie » ou « ey » (je m'assois au lieu de je m'assieds,
assoyez-vous au lieu de asseyez-vous). D'autre part, le verbe « haïr » est usuellement conjugué en
« j'haïs » /ʒai/ (le verbe a deux syllabes) plutôt que « je hais » /ʒəɛ/ (le verbe a une syllabe).
Au Québec, il est courant de dire Fais-toi-z-en pas au lieu de (ne) t'en fais pas.
Sauf dans le registre soutenu, le verbe « être » à la première personne du singulier se rend par la
contraction chu (qui rappelle le chui - je + suis - utilisé dans le langage parlé du français
métropolitain); suivi d'un mot commençant par une voyelle, il cause une liaison en t : Ch't'un gars
patient, Ch't'arrivé. Un t est également souvent inséré après la seconde personne du singulier : T'é
t'un gars patient ou encore, personnalisé d'un toi (familièrement, toé) à la fin : Té t'un gars patient
toé. Est se prononce souvent é [e:].
Toujours dans le parler familier, aller à la première personne du singulier est souvent vas au lieu de
vais. De plus, je vais + verbe (futur) est souvent modifié en m'as (venant de la prononciation
populaire du premier part de la locution m'en vais-je), comme dans M'as t'tuer. Le futur simple est
d'ailleurs souvent absent du parler familier, étant remplacé par le verbe aller et l'infinitif (par
exemple: "Demain, je vais aller magasiner".)
Signalons au passage le fameux « M'a aller maller ma lettre » (= je vais aller poster ma lettre), dont
le sens est le même que le verbe anglais to mail, tout deux venant de l'ancien français « malle(poste) » (« sacoche portant le courrier »).
Le français québécois permet de remplacer une subordonnée conditionnelle en "si" par une
construction à l'infinitif: "Avoir de l'argent, je t'en donnerais" pour "si j'avais de l'argent, je t'en
donnerais."
Particule -tu [modifier]
La particule -tu est souvent utilisée dans le langage familier quand on pose une question directe
(dont la réponse ne peut être que oui ou non) à quelqu'un. Le -tu tient alors le rôle d'un adverbe
d'interrogation ou d'exclamation. Ce -tu est dérivé du -ti, particule interrogative du langage
populaire en France, tirée du (-)t de la 3e personne verbale accolé au pronom il comme dans "Y en
a-t-il d'autres?" ou "Faut-il être fou?", perdant graduellement le l comme dans "C'est-y pas
possible". On retrouve beaucoup, au Québec, de la "parlure sarthouaise" du Maine-Anjou, ainsi
qu'une grande communalité de vocabulaire rural.
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C'est-tu loin, ça?
J'ai-tu l'air fatigué?
Y'en a-tu d'autres?
Ça vous tente-tu vraiment d'y aller?
Faut-tu être cave pas à peu près!
C'est-tu pas possible, ce qui arrive là!
Tu vas-tu bien?
Ça vas-tu?
Vous allez-tu y goûter finalement?
Par le fait même, le québécois parlé se rapproche de la très grande majoritécitation nécessaire des langues
en distinguant le mode interrogatif du mode indicatif par l'ajout d'une particule interrogative :

On a gagné (indicatif) → On a-tu gagné? (interrogatif)
Prépositions [modifier]
La préposition à est souvent utilisée dans des contextes possessifs, comme en français de France : la
voiture à Pierre au lieu de la voiture de Pierre.
Dans de nombreux cas, les locuteurs québécois préfèrent utiliser la préposition à au lieu d'utiliser
une expression non prépositionnelle avec ce : par exemple, à matin ou à soir au lieu de ce matin et
ce soir. Notez aussi à cette heure, prononcé et parfois écrit asteure ou astheure pour maintenant,
qu'on peut trouver dans les écrits de Queneau ou Montaigne.
Cet usage de à est considéré familier et n'est pas utilisé dans le langage écrit.
La combinaison de la préposition sur se contracte lorsqu'elle est suivie d'un article défini : sur + le
→ sul ; sur + la → sua ou sâ (le a est allongé); sur + les → sés (le é est allongé). La préposition
dans est aussi sujette à contraction : dans + les → dins, dans + le → danl, dans + la → dan (la
voyelle est allongée), parfois dans + un → dun.
Pronoms [modifier]
En parler familier, a est utilisé à la place de elle : A m'énarve! → Elle m'énerve!. Y ou i est
également utilisé à la place de il, ils, ou elles : Y sont fous. È est parfois utilisé pour Elle est: È folle.
Il est courant de dire chez nous, chez vous et chez eux au lieu de chez moi, chez toi ou chez lui/elle,
même si la personne concernée vit seule.
Le pronom "nous" n'est utilisé comme sujet (à l'oral) que dans le registre soutenu. C'est plutôt "on"
qui est utilisé. Ainsi, "Nous allons souper" se dit "On va souper". "Qu'allons-nous faire ce soir?"
devient "Qu'est-ce qu'on fait à soir?" ou alors "On fait quoi à soir?".
Lexique du français québécois [modifier]
Voir l'article plus détaillé Lexique du français québécois
Variations régionales [modifier]
Le français québécois a une variété de registres, allant du français officiel, fortement influencé par
le français européen moderne et avec des traits phonétiques effacés, préservant cependant fortement
de nombreux traits québécois, jusqu'au joual.
Des différences régionales remarquables existent lorsqu'on compare, par exemple, le français du
Sud du Québec et celui du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Par exemple, le français du Sud du Québec
diphtongue dans plus de cas que le français de la région de la ville de Québec.
Le français du Sud du Québec est la variété la plus proéminente du français canadien, et certains
français canadiens ont des formes similaires. Toutefois, les Acadiens ont une variété à part, le
français acadien. Voir aussi Michif.
Le français québécois fut autrefois stigmatisé, parmi les Québécois eux-mêmes comme parmi les
Français d'Europe et les anglophones, comme étant un dialecte de bas étage, parfois à cause de
l'usage des anglicismes, parfois simplement à cause de ses différences d'avec le français européen,
perçu comme étant la référence. Jusqu'en 1968, on n'entendait pas de vocabulaire du français
québécois dans les pièces de théâtre par exemple, et cette année-là, l'immense succès de la pièce de
Michel Tremblay Les Belles-Sœurs s'avéra être un tournant.
Aujourd'hui toutefois, les francophones au Québec ont bien plus de liberté de choisir un « registre »
en parlant et les personnages d'émissions télévisées ont presque toujours un parler « réel » de tous
les jours plutôt qu'un français « officiel ». En Europe, le français québécois est perçu comme étant
un langage séduisant parfois difficile à comprendre : vous entendre parler, c'est comme une
chanson.
Parenté et voisins linguistiques [modifier]
Variétés régionales du français [modifier]

Français acadien - parlé principalement au Nouveau-Brunswick et en NouvelleÉcosse, Canada

Français cajun - parlé en Louisiane, États-Unis

Français métropolitain - parlé principalement en France métropolitaine
Langues mixtes et créoles issues du français (en A.N. et aux Caraïbes) [modifier]

Chiac - (fr. + anglais) parlé au Nouveau-Brunswick, Canada

Michif - (fr. + cri + ojibwé + anglais) parlé au Manitoba et en Saskatchewan,
Canada

Créole haïtien - (fr. + langues d'Afrique de l'Ouest) parlé en Haïti et en diaspora
haïtienne

Créole martiniquais et créole guadeloupéen - (mêmes origines que celles du créole
haïtien) parlé aux DOMs de la Martinique et de la Guadeloupe

Créole français de la Louisiane - (mêmes origines que celles du Créole haïtien)
parlé en Louisiane, États-Unis
Voir aussi [modifier]
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Bibliographie [modifier]
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Dictionnaire des canadianismes de Gaston Dulong, Québec, Septentrion et Larousse
Canada, 1989
Dictionnaire historique du français québécois, Ville de Québec, Les Presses de l’Université
Laval, 1998
Lionel Meney, Dictionnaire québécois-français. Mieux se comprendre entre francophones,
Montréal, Guérin, 1999
Glossaire du parler français au Canada, Ville de Québec, L’action sociale, 1930, Presses de
l’Université Laval, 1968
Luc Ostiguy, Claude Tousignant, Le français québécois. Normes et usages, Montréal,
Guérin, 1993, 247 p.
Noël Corbett, Langue et identité. Le français et les francophones d'Amérique du Nord,
Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1990
Françoise Labelle, Les aspects phonétiques les plus répandus du français québécois, 2004
Jean-Marcel Léard, Grammaire québécoise d'aujourd'hui: comprendre les québécismes,
Guérin Universitaire, Montréal, 1995 (ISBN 2-7601-3930-1)
Articles connexes [modifier]
Le Wiktionnaire possède une entrée pour « québécisme ».
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français
prononciation du français
histoire de la langue française
français québécois (lexique)
sacre québécois
langage non sexiste
joual
français canadien
français d'Amérique
français de France
français acadien
Québec
québécisme
Québécois
débat sur la norme du français québécois
Canada
canadianisme
régionalisme
histoire du Québec
Liens externes [modifier]
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Dictionnaire franco-québécois par thèmes
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Base de données lexicographiques panfrancophone (BDLP), Québec
Dictionnaire canadien-français de Sylva Clapin, 1894
Glossaire franco-canadien et vocabulaire de locutions d'Oscar Dunn, 1880
Histoire du français au Québec
Lexique en français du français québécois, sur le wiktionnaire
PHONO - synthèse des principales caractéristiques phonétiques du français québécois
Blog faisant des parallèles entre le québécois et le français parlé en France
Un site sur les origines de cette langue
Dictionnaires du français du CanadaLe Glossaire franco-canadien de Oscar Dunn - 1880. Le
dictionnaire canadien-français de Sylva Clapin - 1894.
Expressions québécoises.
[3] Version en ligne de Dikokébec (4000 entrées)
Notes et références [modifier]
Variétés régionales du français
Europe : Belgique • France (Alsace, Lyonnais, Midi) • Jersey • Luxembourg
• Val d'Aoste • Suisse
Afrique : Cameroun • Maghreb • Côte d'Ivoire
Amérique : Québec • Terre-neuve • Acadie • Louisiane
Asie et Océanie : Nouvelle-Calédonie • Indochine • Liban
Créoles Créole Haïtien • Créole seychellois • Créole réunionais •Créole
rodriguais • Créole mauricien • Créole guyanais
In:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ais_qu%C3%A9b%C3%A9cois
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