Table des matières - L`esprit économique impérial

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Table des matières
Introduction, par Hubert Bonin
I. PISTES BIBLIOGRAPHIQUES
1. « Impérial », « impérialisme » : quelques jalons de réflexion
2. Patronats, élites, chambres de commerce & d’industrie, places marchandes : les
enjeux socio-institutionnels et culturels de l’outre-mer impérial
3. Bourgeoisies, élites, développement capitaliste : cultures, valeurs institutionnelles,
réseaux, représentation
4. Groupes de pression et réseaux d’influence patronaux
II. LES RESEAUX D’INFLUENCE AU COEUR DU SYSTEME POLITIQUE
 Francis Démier, professeur à l’Université de Paris 10-Nanterre, “L’esprit
impérial” français confronté à la première industrialisation
1. Restaurer l’empire ultramarin
2. L’alliance des manufacturiers et des ports pour promouvoir une politique
ultramarine
3. La Restauration à l’épreuve des groupes de pression ultramarins
4. L’impossible renouvellement des conceptions impériales
Conclusion : Le jeu des rivalités au sein des milieux d’affaires ultramarins
 Éric Anceau, maître de conférences à l’Université de Paris 4-Sorbonne, Deux
façons de concevoir et d’appliquer la politique coloniale ? Le Prince Napoléon et
Prosper de Chasseloup-Laubat, ministre de l’Algérie et des Colonies (juin 1858novembre 1860)
1. Aux origines du ministère des Colonies
A. Une conception ancienne
B. Vers le gouvernement civil algérien
C. Le retour au projet de ministère et la création de celui-ci
2. Le ministère du prince Napoléon
A. Les idées du prince et l’organisation générale de son ministère
B. La difficile mise en œuvre d’un programme d’assimilation centré sur la
réorganisation administrative de l’Algérie
C. La démission du prince (mars 1859) et l’inquiétude des colons
3. Le ministère de Chasseloup-Laubat (mars 1859-novembe 1860)
A. Le nouveau ministre et ses conceptions
B. Le primat des réformes économiques
C. La fin du ministère Chasseloup-Laubat (novembre 1860)
Conclusion
 Nicole Tixier, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Nantes, La
Chine dans la stratégie impériale : le rôle du Quai d’Orsay et de ses agents
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1. De la Monarchie de Juillet à la fin du Second Empire : une implantation encore
timide
A. Les premiers pas en Chine : la première ambassade officielle de Théodose de
Lagrené et le traité de Whampoa du 24 octobre 1844
B. L’établissement des premiers postes consulaires
C. Les diplomates et consuls : statut et fonctions
2. La Troisième République : le temps des conquêtes et une politique d’expansion
beaucoup plus active dans les années 1890
A. Les années 1880 : la question du Tonkin et ses conséquences, prélude à une
nouvelle expansion en Chine
B. Les années 1890 : Une expansion beaucoup plus offensive concrétisée par la
cession de territoires à bail, de mines et de voies ferrées
C. L’évolution du recrutement et des fonctions des agents diplomatiques et
consulaires
3. Après la guerre des Boxers, les puissances et la France à leur apogée : la Chine en
voie de colonisation ?
A. Du Protocole de 1901 à la révolution de 1911
B. La mise en place de nouveaux postes consulaires et l’évolution des anciens postes
C. L’évolution des fonctions consulaires
Conclusion
 Julie d’Andurain, doctorante en histoire contemporaine et chercheur-associé au
Centre Roland Mousnier, Université de Paris 4-Sorbonne, Réseaux politiques et
réseaux d’affaires : le cas d’Eugène Étienne et d’Auguste d’Arenberg
1. Le poids des héritages
A. Deux hommes, deux parcours : un fort contraste social
B. Enracinement paysan et enracinement méditerranéen
C. L’adhésion au gambettisme
D. Les effets du Ralliement
2. La rencontre des fondateurs du « parti colonial »
A. « L’opportuniste et le rallié »
B. Utopies et réseaux
C. La naissance du Comité de l’Afrique française
3. La genèse du « parti colonial »
A. À la croisée des chemins : les sociétés concessionnaires, entre la politique et
l’économie.
B. Le « parti colonial » comme substitut du sous-secrétariat d’État aux Colonies ?
C. Les liens avec les milieux d’affaires
Conclusion
Xavier Daumalin, maître de conférenees à l’Université d’Aix-en-Provence, Le
pouvoir d’influence de Paul Leroy-Beaulieu sur la politique africaine
La doctrine coloniale africaine de Paul Leroy-Beaulieu (1870-1916) : essai d’analyse
thématique
1. L’utopie sociale et politique de Leroy-Beaulieu
2. Leroy-Beaulieu et la colonisation économique
3. La dimension stratégique des propositions de Leroy-Beaulieu
Conclusion
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 Jean Vavasseur-Despérier, professeur à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3,
Charles Jonnart et le « parti colonial » : économie et politique
1. L’esquisse d’un réseau : des rencontres opportunes (1881-1901).
A. Jonnart fonctionnaire à Alger
B. Jonnart à la Chambre des députés : ses liens avec Eugène Étienne
C. Les liens entre Jonnart, Aynard et d’Arenberg
2. Une position centrale, mais non prédominante, dans le « parti colonial » (19011927).
A L’image flatteuse de Jonnart en Algérie
B. Le poids grandissant d’Étienne au sein des réseaux impériaux
C. Jonnart et le Comité de l’Afrique française
D. Jonnart et les réseaux d’influence orientés vers l’Orient
3. Quelle influence et quel esprit impérial? Économie et politique
A. Jonnart, un leader de consolidation, non d’expansion
B. L’influence de Jonnart dans un espace géographique circonscrit
C. Les affaires présentes, mais pas au premier plan des préoccupations de Jonnart
C. Le projet politique et social de Jonnart
Conclusion
 Claude Prudhomme, professeur à l’Université Lumière-Lyon 2, Le missionnaire
et l’entrepreneur colonial
1. Réseaux missionnaires et capitalisme : liens personnels et échanges de services
2. Un cas particulier : le lobby lyonnais au Levant
3. Le poids des missions dans l’économie des colonies
A. Le poids financier des investissements missionnaires
B. La place des missions dans l’appareil de production colonial
C. La perception indigène
D. La contribution au développement d’une clientèle pour le commerce français ?
4. Ethos missionnaire et esprit capitaliste : la mission comme auxiliaire de la
pénétration des idéaux du capitalisme
A. La formation des hommes et des femmes
B. La diffusion « d’un ethos économique de type capitaliste »
C. La prévalence des modes chrétiens
Conclusion
 Daniel Leplat, doctorant d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1Sorbonne, Groupes de pression coloniaux et réseaux administratifs face aux usages
et à la valeur de la piastre indochinoise (1945-1960)
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1. Les stratégies d'empire du ministère des Finances ?
A. Les flux de capitaux dans l'Union française : une liberté affichée, une réalité
contrastée
B. Les préférences du ministère des Finances
C. Une ou des stratégies impériales au ministère des Finances ?
2. Les milieux d’affaires indochinois face au contrôle des changes
A. L'étude des milieux d'affaires saïgonnais. Remarques méthodologiques.
B. Sortir d'Indochine : l'appel à l'empire
C. Les milieux d'affaires et la piastre
3. Le patronat saïgonnais face à la dévaluation de la piastre
A. La dévaluation de la piastre (mai 1953)
B. Les réactions des milieux d'affaires
C. Une dévaluation sabotée ?
Conclusion
 Hugues Tertrais, maître de conférences à l’Université Paris 1-Sorbonne, Le
patronat français et la Guerre d’Indochine
1. Le capitalisme colonial en Indochine : un patronat sur la défensive
2. Le lobby colonial : un patronat qui s’accroche à l’Indochine
3. Les milieux d’affaires “éclairés” : tourner la page indochinoise
Conclusion
III. LES RESEAUX D’INFLUENCE SUR LES PLACES REGIONALES EN FRANCE
METROPOLITAINE
 Laurent Morando, docteur en histoire contemporaine, Université de Provence,
Les Instituts coloniaux de province (1893-1940) : une action efficace ?
1. Les Instituts coloniaux de province : des hommes et des structures
A. L’Institut colonial de Marseille jusqu’en 1914
B. L’Institut colonial de Bordeaux jusqu’en 1914
C. L’épreuve de la Grande Guerre et l’échec de la Fédération des Instituts coloniaux
français
D. La fondation de l’Institut colonial de Nice (1927-1931)
E. La fondation de l’Institut colonial du Havre : 1929-1931
F. De l’âge d’or (1922-1931) au temps des difficultés (1932-1940)
2. L’action des Instituts coloniaux : propagande, enseignement, recherche
scientifique et débats doctrinaux
A. Une propagande coloniale efficace ?
B. L’enseignement des Instituts coloniaux : des cadres souvent similaires au service
d’intérêts essentiellement locaux
C. Enseignements, enseignants et étudiants
D. Documentation, recherche scientifique et débats doctrinaux
Conclusion
 Yves Péhaut, professeur honoraire de l’Université Michel de MontaigneBordeaux 3, Le réseau d’influence bordelais : la "doyenne" Maurel & Prom jusqu’en
1914
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1. Les étapes de la formation de la maison Maurel & Prom
2. La capacité d’influence des Maurel pour la nomination des gouverneurs
3. L’influence et les réseaux d’Émile Maurel, devenu le leader des « Sénégalais » de
Bordeaux
4. L’influence des Girondins au sein de l’Union coloniale : Bordeaux capitale du
Sénégal ?
Conclusion
 Hubert Bonin, professeur à l’Institut d’études politiques de Bordeaux et au
GRETHA-Université de Bordeaux 4, La construction d’un système socio-mental
impérial par le monde des affaires ultramarin girondin (des années 1890 aux
années 1950)
1. Bordeaux dans le système économique ultramarin
2. La cristallisation de réseaux de sociabilité ultramarine : un apogée au tournant du
XXe siècle ?
A. Des réseaux familiaux ?
B. La construction d’un réseau d’influence ?
C. L’organisation de la traite sur la Côte occidentale d’Afrique
3. La diversification des circuits d’influence ultramarins dans l’entre-deux-guerres
A. Une politique constante de formation de l’opinion éclairée
B. La Foire de Bordeaux, vecteur de popularisation des valeurs impériales
C. Les institutions parapatronales
D. La consécration politique et citoyenne ?
E. Un outil nouveau, le Syndicat de défense des intérêts de la Côte occidentale
d’Afrique
F. Comment apprécier l’influence des rhumiers actifs aux Antilles ?
G. Apogée et immobilisme d’un système productif et d’un système socio-mental ?
H. Vers une remise en cause de la capacité d’influence des milieux d’affaires
ultramarins girondins ?
4. Vers un recentrage des objectifs d’influence (dans les années 1950) ?
A. La force du renouveau ultramarin
a. Privilégier le Maroc ?
b. La reconstitution d’un bloc d’influence ultramarin ?
B. Un patronat girondin sans influence nationale ?
C. Une crise de légitimité ?
Conclusion
 Xavier Daumalin, maître de conférences à l’Université de Provence, Le patronat
marseillais face à la politique de la préférence impériale (1931-1939)
1. L’empire, seulement un marché d’appoint pour les Marseillais
2. L’économie ouest-africaine sinistrée par la récession des années 1930
3. Vers la politique de la préférence impériale
4. L’imaginaire colonial marseillais éclaté
Conclusion
 Guy Durand, doctorant en histoire contemporaine, Université Paris 1-Sorbonne,
archiviste, Marseille colonial : quels choix ? quels mythes ? quelles réalités ?
1. Marseille métropole méditerranéenne
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2. Marseille, colonie en métropole
3. Peut-on attribuer un “caractère colonial” au patronat marseillais ?
4. Armateurs marseillais et esprit colonial
5. Négociants et industriels marseillais et l’outre-mer
6. Les patrons marseillais acteurs du fait colonial ?
A. Les patrons face aux conquêtes coloniales
B. De l’ambition à la résignation
7. Pour une photo d’identité des entrepreneurs animés par l’esprit impérial
Conclusion
 Yvan Kharaba, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Provence,
directeur de l’Académie François Bourdon (Le Creusot), La Chambre de commerce
de Toulon et l’Algérie. Histoire d’un projet colonial avorté
1. Toulon : le port militaire de la France sur la Méditerranée.
2. L’Algérie : un nouvel eldorado commercial pour Toulon ?
3. Pour une succursale de la Banque de France : l’espoir d’une relance des projets
commerciaux transméditerranéens
Conclusion
 Jean-François Eck, professeur à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3, Le
patronat du Nord et la question coloniale
Le patronat du Nord et la question coloniale au XXe siècle
1. Un cadre favorable au développement de l’esprit économique impérial
2. Le patronat nordiste et la promotion du rôle économique de l’empire
A. Élargir les débouchés captifs
B. Favoriser l’approvisionnement en matériaux
C. Les limites aux aspirations impériales
3. Un décalage entre un discours dominant et la réalité de l’engagement ultramarin ?
Conclusion
 Jean-François Klein, maître de conférences à l’INALCO, chercheur au Centre
Roland Mousnier Paris IV-Sorbonne, Une culture impériale consulaire ? L’exemple
de la Chambre de commerce de Lyon (1830-1920)
1. Lyon et l’altérité lointaine : entre ouverture et fermeture
A. Lyon : une place ouverte sur le monde et close à l’esprit impérial
B. Des idéologies favorables à davantage d’ouverture
C. Des réactions lyonnaises mitigées devant la reprise des conquêtes ultramarines
2. La lente émergence d’un esprit ultramarin lyonnais (1830-1883)
A. Pas de colonies mais des comptoirs commerciaux (1830-1847)
B. Entre points d’appuis libéraux et systèmes saint-simoniens (1847-1873)
C. Le tournant républicain : un intérêt davantage affiché pour l’expansion française
(1873-1883)
3. L’affirmation d’un esprit impérial consulaire (1883-1908)
A. L’organisation d’un groupe colonial et d’une doctrine coloniale (1883-1890)
B. La fièvre coloniale lyonnaise (1890-1900)
C. De l’affirmation du local à l’intégration nationale (1900-1908)
Conclusion
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 Claude Malon, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Paris 4Sorbonne, chercheur associé au Centre Roland Mousnier Paris IV-Sorbonne,
Doctrines et pratiques du patronat colonial havrais (1880-1960)
1. La construction des réseaux et des pratiques impériales
A. La Chambre de commerce, berceau des initiatives impériales
B. La professionnalisation de la sociabilité coloniale
C. Les quatre moments de la stratégie et du discours entrepreneurial
2. La naissance de la mystique et de l’identité impériales
A. La conquête de l’identité coloniale
B. Une sémantique économique et religieuse
3. Le dogme économique impérial : protectionnisme ciblé et autarcisme absolu
A. Libre-échangisme de façade et protectionnisme ciblé
B. La tentation du pacte colonial : les Havrais pris en flagrant délit d’autarcisme
4. Les nouveaux agencements de l’idée économique impériale
A. Le marché libre, une idée du temps long aux longues absences
B. Résistance et aménagements de l’imaginaire impérial
Conclusion
 Nicolas Stoskopf, professeur à l’Université de Haute-Alsace (UHA-CRESAT), La
culture impériale du patronat textile mulhousien (1830-1962)
1. De la culture du coton à la colonisation
2. Le repli des industriels alsaciens sur le marché colonial dans l’entre-deux-guerres
3. Les industriels alsaciens et l’investissement colonial
Conclusion
IV. LES RESEAUX D’INFLUENCE AU COEUR DE LA PLACE MARCHANDE ET
FINANCIERE PARISIENNE
 Philippe Lacombrade, docteur en histoire contemporaine de l’Université Paris
10-Nanterre, Un esprit colonial parisien ? La Chambre de commerce de Paris et la
formation de l’empire français (1880-1914)
1. Une Chambre “impéraliste”
A. L’empire, levier du redressement politique et économique de la nation
B. La Chambre de commerce de Paris, composante de la nébuleuse “impérialiste”
C. L’appui à la formation de l’empire : la Société d’encouragement pour le commerce
d’exportation et l’Office national du commerce extérieur
2. L’empire vu de la Chambre : un marché parmi d’autres, des territoires à mettre en
valeur
A. Les consuls : une présence limitée sur les marchés coloniaux
B. La Chambre et les marchés coloniaux : le tournant de 1900
C. La Chambre et la ’’mise en valeur’’ des colonies
3. La Chambre et l’organisation de l’empire
A. Le refus de l’assimilation douanière
B. Le combat pour l’autonomie administrative des colonies
Conclusion : l’esprit colonial parisien
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 Yann Bencivengo, doctorant en histoire contemporaine à l’Université Paris 1Sorbonne, Les réseaux d'influence de la banque Rothschild : l'exemple de la société
Le Nickel en Nouvelle-Calédonie (1880-1914)
1. La récurrence de deux clichés à propos de la société Le Nickel
2. Le Nickel et Rothschild au cœur du pouvoir politique et économique parisien
3. « Ça se règlera à Paris »
4. Les réseaux de la société Le Nickel en Nouvelle-Calédonie
Conclusion
 Hubert Bonin, professeur à Sciences Po Bordeaux, Les réseaux bancaires
impériaux parisiens
1. La réalité de réseaux d’influence de banquiers ultramarins et impériaux
L’influence historique du CNEP
B. La combativité impériale de Paribas
C. La diversification de la mouvance de la Haute Banque
D. L’émergence de pôles bancaires autonomes : Banque de l’Indochine et CFAT
a. Le Crédit foncier d’Algérie & de Tunisie agent d’influence ?
b. La Banque de l’Indochine de plus en plus en actrice des réseaux impériaux
E. L’émergence d’un trublion ambitieux, la BNCI
F. La position des banquiers dans les réseaux et institutions tournés vers l’empire
2. Peut-on prouver l’efficacité de l’influence des “banquiers impériaux” ?
A. Les “affaires” successives de la Banque de l’Indochine
B. L’enjeu de la crise de la Banque industrielle de Chine
C. L’enjeu des banques d’émission au Maghreb
a. La ruée sur la Tunisie, un enjeu (de 1881 à 1904)
b. La ruée sur le Maroc : la création de la Banque d’État du Maroc
c. La Banque de l’Algérie versus Paribas : l’enjeu de la Banque d’État du Maroc (19191925)
D. L’enjeu des banques d’émission en AOF, au Liban, à Madagascar
a. L’AOF champ de compétition bancaire (1901) ?
b. Paribas levantine (1923-1924)
c. Paribas malgache (1924-1926)
E. L’enjeu du sauvetage et du contrôle des intérêts ultramarins dans les années 1930
F. Sauver l’empire bancaire dans les années 1950-1960 ?
Conclusion : L’État arbitre entre les rivalités d’intérêts bancaires ?
 Jean-Marie Moine, maître de conférences d’histoire contemporaine à l’Université
de Tours, La sidérurgie, le Comité des forges et l’empire colonial. Mythes et réalités
1. La sidérurgie et le « parti colonial »
2. Le Comité des forges et l’empire : quelques priorités au regard des archives
3. La sidérurgie et l’industrialisation des colonies
4. La sidérurgie face aux marchés chinois et indochinois
5. Les affaires minières en Afrique du nord
A. L’affaire de l’Ouenza
B. L’affaire des mines marocaines
۬6. L’affaire du Transsaharien
7. Les stratégies d’entreprises tournées vers l’outre-mer impérial
A. Schneider et Cie et l’outre-mer impérial
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B. Les Fonderies de Pont-à-Mousson et l’outre-mer impérial
C. De Wendel et l’outre-mer impérial
Conclusion
 Annie Lacroix-Riz, professeur à l’Université de Paris 7-Denis Diderot, Les
réseaux patronaux franco-allemands dans l’empire au XXe siècle
Les relations patronales franco-allemandes à propos de l’empire colonial dans les
années 1930
1. Des relations coloniales dans le cadre général de la « collaboration économique
continentale » (1926-1937)
A. Le Comité franco-allemand d’information et de documentation
B. La Chambre de commerce international et les « modérés » allemands
2. Vers l’ère munichoise (1937-1939) : « repli impérial » ou partage colonial?
 André Nouschi, ancien professeur à l’Université de Nice, Les réseaux d’influence
des groupes pétroliers parapublics français en Afrique subsaharienne
1. La mise en place d’une politique de coopération
2. L’Afrique entre influence politique et influence économique
3. Pétrole et géopolitique française
4. La mise en place des réseaux liés aux activités pétrolières en Afrique subsaharienne
5. Une estimation du réseau d’influence ultramarin de la société ELF
Conclusion
V. LES RESEAUX D’INFLUENCE SUR LES PLACES D’OUTRE-MER
Colette Dubois, professeur à l’Université de Provence, Institut d’études africaines
(UMR 6124), Charles Michel-Côte et la construction de l’espace économique de
Djibouti-ville durant la première moitié du XXe siècle
1. Charles Michel-Côte, un deus ex machina ?
2. Charles Michel-Côte et Antonin Besse : concurrence entre opérateurs français ou
compétition entre réseaux impériaux ?
Conclusion
 Mohamed-Lazhar Gharbi, maître de conférences à l’Université La Manouba
(Tunis), Groupes de pression et déploiement économique en Tunisie
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1. Exportation du capital français et groupes de pression en Tunisie précoloniale
(1863-1881) : les prémisses d’un esprit impérial ?
A. Les emprunts beylicaux, l’État impérial au service de la finance euro
méditerranéenne (1830-1869)
B. Les investissements économiques (1870-1881) : lorsque l’intérêt privé devient un
« intérêt national »
2. Investissements privés et réseaux d’affaires au lendemain de 1881 : un esprit
impérial ambivalent ?
A. Des groupes métropolitains hétéroclites et un esprit impérial mitigé
B. Un réseau algérien dominant et un esprit colonial vivace
3. Les investissements publics français en Tunisie après 1881 et la politique des
emprunts : un État colonial ou service d’un capitalisme rentier
Conclusion
 Catherine Hodeir, enseignante d’histoire contemporaine à l’Université d’Amiens,
chercheuse à l’IDHE-Paris 1-Sorbonne, Jouer Maroc, jouer Tunisie ? Le grand
patronat colonial français tente le pari et le réalisme entre 1945 et 1956.
1. La priorité donnée au redémarrage de la production industrielle
2. Les propositions du patronat en faveur d’une nouvelle politique gouvernementale
3. Des interventions ponctuelles pour une inflexion du cours politique
4. Le grand patronat et les desseins d’industrialisation marocaine
5. Le patronat en quête de garanties pour ses entreprises après l’indépendance
Conclusion
 Patrice Morlat, docteur en histoire contemporaine de l’Université Diderot-Paris 7,
éditeur, Les réseaux patronaux français en Indochine (1918-1928)
1. Les structures d’investisseurs en Indochine dans les années 1920
2. L’affirmation de nouveaux pôles économiques en Métropole
A. Les pôles bancaires
B. La proximité des groupes coloniaux en métropole
C. Les grands cartels métropolitains
D. Les sociétés financières de production économique
3. La cristallisation de réseaux patronaux autour du pôle d’affaires indochinois
A. Les réseaux patronaux jusqu’en 1923
B. Les réseaux après 1924
Conclusion : Un mode de fonctionnement complexe
 Caroline Piquet, maître de conférences à l’Université Paris 4-Sorbonne,
chercheur au Centre Roland Mousnier (Paris 4-Sorbonne), Les réseaux d’affaires en
Égypte : patronat européen, minorités locales et notables égyptiens dans la réforme
et l’industrialisation du pays durant l’entre-deux-guerres.
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1. Les hommes de la Réforme : les patronats européens et les élites économiques
locales
A. Le patronat européen en Égypte : de la distance à l’arrimage au pays
B. Les minorités locales : un rôle d’intermédiaire entre le patronat européen et la
société égyptienne
C. L’affirmation des acteurs économiques égyptiens
2. Deux associations où collaborent patronat européen, minorités locales et notables
égyptiens
A. La Société khédivale d’économie politique, de statistique et de législation
B. La Fédération des industries d’Égypte
3. L’affaiblissement des réseaux du patronat européen
A. Le front contre les sociétés étrangères et le patronat colonial
B. Le recul du patronat colonial face au nationalisme égyptien
Conclusion
 Rang-Ri Park-Barjot, docteur en histoire contemporaine de l’Université de Paris
4-Sorbonne, chercheuse au CREOPS, L’influence du patronat des travaux publics
dans le développement des réseaux ferroviaires en Indochine française
Le patronat français des travaux publics et les réseaux ferroviaires dans l’empire
français : l’exemple du Chemin de fer du Yunnan (1898-1913)
1. Une convergence de facteurs favorables
A. La Chine : un monde qui s’ouvre à la modernité
B. La Société de construction des Batignolles : un grand constructeur de lignes et de
matériels ferroviaires
C. Un heureux précédent : la Compagnie du Bône-Guelma
2. La Compagnie française des chemins de fer de l’Indochine et du Yunnan : sa
constitution
A. Aux origines immédiates, un environnement propice
B. Un partenaire de choix pour la SCB : la Régie générale des chemins de fer
3. La mise en place des acteurs institutionnels
a. La constitution du réseau d’acteurs : le concessionnaire et l’entrepreneur
b. À la recherche du tracé optimal
4. Les résultats : une réalisation spectaculaire mais non rentable
A. La construction : une réalisation malaisée
a. Des conditions d’organisation difficiles
b. Un effort spectaculaire d’innovation : le viaduc du Faux-Namti
B. Les résultats financiers de la Compagnie de l’Indochine et du Yunnan à la veille de
la Première Guerre mondiale
a. Une situation patrimoniale critique
b. Une rentabilité insuffisante
Conclusion

Pierre Singaravelou, doctorant en histoire contemporaine à Paris-1-Sorbonne,
ATER à la MSHA-Bordeaux, L’empire des économistes. L’enseignement
de ’’l’économie coloniale’’ sous la IIIe République
1. “Achille” colonial face à “l’armée libérale” ? L’anticolonialisme des économistes en
question
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2. L’essor de “l’économie coloniale” dans l’enseignement supérieur en France au
tournant du siècle
Conclusion
Félix Torres, docteur en anthropologie (EHESS), directeur de la société d’histoire
conseil Public Histoire et historien, L’obstacle et le paradoxe : le destin contrarié de
l’industrie sucrière de La Réunion aux XIXe et XXe siècles
1. Les Kervéguen, un réseau d’influence puissant mais éphémère
A. La force de l’économie sucrière réunionnaise
B. L’ascension de la dynastie Kervéguen
C. Les difficiles relations des Kervéguen avec les autorités
2. Le duel Bénard/Payet : la rente contre la volonté de développement
A. L’ascension de Léonus Bénard : une puissance réelle mais éphémère
B. René Payet : l’affirmation d’une personnalité originale mais sans réseaux
3. Groupe Quartier français vs Groupe Bourbon, la victoire d’une filière sucre intégrée
à l’Europe
A. Vers un nouveau modèle sucrier épaulé par la Métropole
B. La stratégie gagnante du groupe Quartier français
Conclusion : L’obstacle et le paradoxe
 Claire Villemagne, doctorante en histoire contemporaine à l’ÉHESS, Les
Chambres de commerce du Tonkin, 1884-1894. Sociabilité culturelle ou mission
économique ?
1. Les Chambres de commerce d’Hanoi et d’Haiphong, lieux de sociabilité culturelle
A. La composition des Chambres de commerce
B. Quel bilan tirer de ces éléments biographiques ?
2. Les Chambres de commerce d’Hanoi et d’Haiphong, lieux de contre-pouvoir
A. Les conflits entre les Chambres de commerce et l’administration locale
B. Les conflits avec le gouvernement métropolitain
C. Les conflits avec les intérêts commerciaux et industriels métropolitains
Conclusion
13
 Marianne Boucheret, doctorante en histoire contemporaine à l’Université Paris
1-Sorbonne, Les organisations de planteurs de caoutchouc indochinois et l’Etat du
début du XXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale
1. Le caoutchouc, un produit clef de l’économie indochinoise contrôlé par de grands
groupes
A. L’essor de la branche hévéicole en Indochine
B. Le contrôle des plantations d’hévéas par quelques grands groupes
C. Les planteurs, un groupe de pression composite
2. La réglementation de la cession de la terre, une initiative du pouvoir colonial
étroitement surveillée par les planteurs
A. La distribution de la terre, une prérogative de l’Etat utilisée pour orienter la
colonisation
B. Les réactions des planteurs à l’élaboration de la réglementation relative aux
concessions
3. Le soutien de l’État colonial au caoutchouc indochinois pendant la Crise, une
victoire des planteurs sous condition
A. Les difficultés des planteurs indochinois
B. L’obtention d’une aide décisive
Conclusion
 Gilles de Gantès, docteur en histoire contemporaine de l’Université Paris 7-Denis
Diderot (LCAO) et chercheur associé à l’IRSEA, Le particularisme des milieux
d’affaires cochinchinois (1860-1910) : comment intégrer un comptoir asiatique à un
empire colonial protégé
1. Un comptoir du réseau sino-britannique
2. Les réseaux d’influence pour les activités liées à la colonisation
3. Les réseaux d’influence métropolitain tournés vers la Cochinchine
4. Vers la préférence impériale
5. De nouveaux circuits d’influence au profit d’une troisième génération d’entreprises
cochinchinoises
Conclusion
VI. CONCLUSIONS GENERALES
 Catherine Coquery-Vidrovitch : « Impérialisme », « impérial », « mise en
valeur », « colonialistes », « parti colonial », etc. : l’évolution du sens des mots
Hélène d’Almeida-Topor :
 Jacques Marseille : contribution au débat
 Catherine Hodeir, En quête d’un lobby patronal, entre mythe et réalité
 Jean-François Klein, Histoire ultramarine, histoire des représentations et
histoire des réseaux d’influence et d’action
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