Guide de soutien pour les références en psychologie

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Par :
Julie Néron, psychologue
TROUBLE
D’APPRENTISSAGE
QUELQUES PISTES
D’INTERVENTION…
DÉFINITION
 Être assis près de l’enseignant ;
TROUBLE
D’ATTENTION
Difficulté à maintenir son attention sur la tâche. Tendance à être
lunatique, perdu dans ses pensées, facilement distrait. Difficultés
à s’organiser. Tendance à oublier ce qu’elle fait ou à égarer des
choses.
 Séparer en partie le travail à faire ;
 S’assurer qu’il a compris les consignes (consignes courtes et
claires, support visuel, utilisation de surligneur) ;
 S’assure qu’il n’a que le matériel nécessaire sur son bureau ;
 Etc.
TROUBLE DE LA
PERCEPTION
VISUELLE
Ensemble de processus qui analysent ce que voit l’œil, tels que la
coordination visuo-motrice, la perception figure/fond et la
position dans l’espace.
(Voir à la fin du tableau des exemples de difficultés rencontrées.)
 Suivre avec son doigt lors de la lecture ;
 S’il doit copier des informations, lui laisser plus de temps ;
 Éviter tous les stimuli qui pourraient nuire à son travail
(objets inutiles sur le pupitre, dessins sur la feuille de travail,
etc.) ;
 Etc.
De type expressif : l’enfant arrive généralement à bien
comprendre l’information transmise, par contre, il n’arrive pas à
verbaliser clairement sa compréhension, ses réponses (difficulté à
récupérer l’information apprise).
 Utiliser un support visuel ;
 Faire des examens à choix de réponse ou vrai ou faux ;
 Donner des indices pour faciliter la récupération
d’informations ;
 Etc.
DYSPHASIE
De type réceptif : l’enfant ne comprend pas bien les consignes
et n’intègre pas l’information qui lui est apportée verbalement.
Ceci peut faire en sorte que les réponses apportées soient
souvent hors sujet. À la longue, et surtout par découragement,
l’enfant peut avoir tendance à décrocher et perdre la motivation
de continuer à écouter.
De type mixte :
compréhension.
touche
à
la
fois
l’expression
et
la
 S’assurer que l’enfant comprend bien la consigne ;
 Lorsque la consigne est plus longue, la fragmenter ou lui
fournir un support visuel ;
 S’assurer que l’enfant comprend bien les mots utilisés ;
 Et bien d’autres.
 Appliquer les moyens énumérés précédemment.
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TROUBLE
D’APPRENTISSAGE
TROUBLES DE LA
MÉMOIRE VERBALE
Deux types de mémoire impliqués :
 Donner des consignes courtes ou par écrit ;
1) Mémoire de travail verbale :
Retient l’information pendant environ 30 secondes, donc utile
pour retenir les consignes, le début d’un mot pendant qu’on lit
le reste. Atteinte lorsqu’il y a un déficit d’attention.
 Lui faire répéter dans sa tête l’information à ne pas oublier ;
2) Mémoire verbale à long terme :
Comprend l’encodage (l’information entre en mémoire), la
consolidation (maintient de l’information pendant un certain
temps) et la récupération (aller chercher l’information entrée
en mémoire).
La dyslexie produit une lecture qui apparaît très difficile, lente et
parfois hésitante. Il peut y avoir une grande difficulté lors de la
lecture de nouveaux mots ou de mots irréguliers.
DYSLEXIE
DYSCALCULIE
QUELQUES PISTES
D’INTERVENTION…
DÉFINITION
 Exercices et moyens pour faciliter la mémorisation de
l’information ;
 Offrir des outils qui peuvent pallier les difficultés au niveau de
la mémoire verbale à long terme (grammaire, dictionnaire,
calculatrice…) ;
 Donner des indices pour faciliter la récupération de
l’information ;
 Etc.
 Lire les consignes pour l’enfant ;
 Tests de lecture faits de façon orale ;
L’écriture de nouveaux mots sera difficile, tendance à écrire au
son. Toutefois, les mots familiers seront généralement bien
orthographiés.
 Ne pas le faire lire à voix haute devant les autres élèves ;
On peut également observer une confusion au niveau des lettres
dont la forme est proche, autant en lecture qu’en écriture.
 Etc.
Trouble du calcul qui peut avoir différentes origines.
Par
exemple, une difficulté au niveau de l’organisation de l’espace
nuira aux concepts de mesure, de géométrie, d’organisation et
d’exécution des calculs. Des difficultés au niveau de la mémoire
nuiront à la mémorisation des facteurs mathématiques et à
l’enchaînement des opérations. Si les difficultés sont au niveau
du langage, c’est la compréhension des concepts et du langage
mathématiques qui sera atteinte.
 Lui faire suivre les mots avec son doigt lorsqu’il lit ;
 Diminuer le nombre de mots d’orthographe à étudier ;
 Lui donner les étapes à suivre pour la résolution de
problème ;
 Enlever les informations non pertinentes des feuilles de
travail ;
 Diminuer le nombre de problèmes par page ;
 Permettre l’utilisation de matériel concret ;
 Lui donner des trucs pour pallier aux difficultés de comptage,
de regroupement, de sériation et de correspondance avec des
jetons ;
 Etc.
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TROUBLE
DÉFINITION
D’APPRENTISSAGE
DYSPRAXIE
MOTRICE
Trouble de la coordination des muscles et des articulations (ex. :
des bras, poignets, doigts, hanches, jambes, chevilles) afin
d’enchaîner une séquence de mouvements et de gestes qui
permettent d’arriver au but escompté.
Peut entraîner des
difficultés au niveau de l’écriture, du dessin, de la manipulation
d’objets (ciseaux, règles, pinceaux, etc.).
Peut aussi se produire au niveau oral, ce qui entraînera un retard
au niveau du langage, de la difficulté au niveau de l’articulation
des mots.
QUELQUES PISTES
D’INTERVENTION…
 Ce type de difficulté sera généralement évalué par un
ergothérapeute qui pourra soumettre les recommandations
nécessaires pour aider l’enfant.
 Sinon, pratiquer avec lui les activités motrices qui semblent
plus difficiles en commençant par des exercices simples pour
évoluer vers des tâches plus complexes.
Coordination visuo-motrice : Difficulté au niveau de l’écriture et/ou de la lecture.
Perception figure/fond : Enfant souvent désorganisé car son attention est attirée par plusieurs stimuli à la fois. Difficulté à focaliser sur un élément
parmi un ensemble.
Position dans l’espace : L’enfant peut mélanger des lettres, il peut éprouver de la difficulté à comprendre les mots décrivant une position (en haut, en
bas, etc.).
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AUTRES
TROUBLES
TROUBLE DU
COMPORTEMENT
(INCLUANT LE
TROUBLE
OPPOSITIONNEL)
DÉFINITION
QUELQUES PISTES D’INTERVENTIONS…
Voici quelques manifestations qui peuvent faire référence à la présence de
difficultés au niveau du comportement :
 Miser sur le renforcement positif plutôt que sur le
renforcement négatif ;

Impulsivité ;

Faible tolérance à la frustration, facilement irritable ;

Tendance à l’opposition (réplique, ne respecte pas les règles, etc.) ;

Se met souvent en colère ;

Embête souvent les autres délibérément ;

Rejette souvent la faute sur les autres ;

Fait preuve d’intimidation, initie des bagarres ;
 Impliquer l’enfant dans la recherche de solutions qui
pourraient
l’aider à
améliorer
son
mauvais
comportement ;

Tendance à mentir, etc.
 Etc.
Le déficit d’attention étant inclus dans la catégorie des troubles
d’apprentissage, les critères de l’hyperactivité/impulsivité seront soulevés ici :
TDAH
TROUBLE ANXIEUX

Remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège ;

Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il doit rester
assis ;

Souvent, court ou grimpe partout, dans des situations inappropriées ;

A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les loisirs ;

Agit souvent comme s’il était « monté sur des ressorts » ;

Parle trop souvent ;

Laisse échapper la réponse à une question avant la fin de celle-ci ;

A souvent du mal à attendre son tour ;

Interrompt souvent les autres ou impose sa présence.
Plus difficile à identifier car les symptômes sont souvent physiques (maux de
tête, sueur froide, palpitation cardiaque, maux de ventre, etc.). Toutefois,
l’enfant anxieux démontrera souvent un manque de confiance en soi et une
faible estime de lui-même, il sera timide, réservé. Il peut avoir tendance à
pleurer facilement si on le critique ou qu’on lui parle fort. C’est souvent un
enfant pessimiste, qui craint que le pire lui arrive. Il aura beaucoup de
préoccupations, d’idées fausses et/ou de peurs.
 Éviter d’hausser le ton même si l’élève parle fort ou
crie, car ça ne fait qu’amplifier la colère ;
 Émettre des règles claires en précisant les
conséquences encourues pour le non-respect de ces
règles ;
 Importance de la constance au niveau du respect des
règles ;
 L’utilisation du tableau récompense peut s’avérer utile
afin de motiver l’enfant à faire des efforts de contrôle
sur son comportement ;
 Lui administrer des tâches spécifiques à faire dans la
classe pour le stimuler et le responsabiliser ;
 Miser sur le renforcement positif lorsqu’il a de bons
comportements plutôt que de miser sur le
renforcement négatif de ses mauvais comportements ;
 Lui proposer des défis à relever selon les
comportements qui sont plus difficiles pour lui afin de
favoriser le comportement souhaité, etc.
 Encourager l’enfant afin d’augmenter sa confiance en
lui et son estime de soi ;
 Lors de travaux d’équipe, le jumeler avec un autre
enfant avec qui il semble à l’aise ;
 Si l’on voit que l’enfant semble très agité, lui permettre
d’aller respirer ou se calmer hors de la classe ;
 L’enfant aura besoin d’aide afin d’apprendre à gérer
son anxiété ou ses peurs, etc.
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