Question 37 : quels choix permettent à une entreprise de soutenir sa croissance ? Intro : Une entreprise cherche à se développer, à soutenir sa croissance. Elle continue à vouloir maximiser sa rentabilité, dans son activité principale ou bien au travers de nouvelles activités. La croissance de l’entreprise est un mouvement de développement de son activité, développement qui peut se mesurer de manière quantitative (augmentation du CA, du profit, de la part de marché, des effectifs employés et de ses ressources) et s’apprécier de manière qualitative (accroissement de la capacité d’influence de la firme sur son marché, élargissement de sa notoriété, développement son image etc…). La croissance de la firme traduit donc sa capacité à maintenir ou à développer sa position dans un environnement concurrentiel hostile. Mais quelles stratégie adaptés ? Quelles sont les choix qui permettent à une entreprise de soutenir sa croissance ? I) Une croissance Interne Elle représente l’auto développement de la firme par ses propres moyens industriels ou commerciaux, c'est-à-dire sans appel à des partenaires (industriel ou commerciaux) extérieurs. Cette modalité de croissance prend la forme : d’extension d’ateliers consacrés à la même activité principale, investissement de capacité et de développement. Extension de capital humain, pour satisfaire les clients, les délais de livraison, important en cas croissance trop rapide, pour éviter une insatisfaction ! de création de filiales, a priori consacrées à de nouvelles activités (complément ou diversification). Modification de son organisation, on a cas voir l’entreprise banque : exemple de la société générale qui lance un grand projet dans la banque de détail qui est un marché mature en France et ultra concurrentiel (conseiller plus de client mais moins de taches à faible rentabilité, création d’automates. Choix marketting, publicité, image de marque (voir entreprise banque)…. La croissance interne à besoin de financement, les moyens de financement sont : par financement interne (utilisation de la CAF ou cession partielle d’actifs), par financement externe, soit par emprunts bancaires, soit sur le marché des capitaux. Les atouts : accroissement de parts de marchés dans son domaine, adaptation aux évolutions du marché, assurance d’une progression continue… II) Croissance externe En permettant le regroupement de moyens stratégiques et financiers, la croissance externe ouvre l’entreprise sur de nouveaux métiers et de nouvelles compétences. Elle peut être l’occasion d’opérer une reconversion progressive vers des activités porteuses. Elle peut également offrir de belles opportunités de développement dans les marchés émergents, Inde, Chine, Pays de l’Est. a) les types de croissance externes La croissance externe horizontale concerne des structures évoluant sur un même marché. Elle permet à l’entreprise de s’agrandir en conservant son activité principale (Fortis et BNP Paribas) La croissance externe verticale porte sur des entreprises aux activités complémentaires. L’entreprise s’agrandit en développant son activité en amont (fournisseurs) ou en aval (clients) de la chaîne de production. La croissance externe conglomérale ou diagonale s’opère entre des sociétés dont les activités n’ont pas de lien direct. L’entreprise s’agrandit en diversifiant son activité. Exemple de Général Electric : s’agrandit avec des activités dans le BTP, la finance et l’électricité. Coopération d’entreprise pour développement de nouveau produit et création de certaines filliales : comme Renault et chrysler ou bien encore SG et CA pour Amundi (société de gestion d’actif) b) les atouts : Profité des effets de synérgies (fortis et BNP, 900 millions d’euros d’économie avant 2014). Mieux maîtriser la chaîne de production et d’approvisionnement Réaliser des économies d’échelles Accroître les parts de marché => La croissance externe a besoin également de financement, cela passe par de l’autofinancement comme IBM qui annonce 20 milliard de cash pour acquérir de nouvelles filiales ou bien encore du fiancement externe : la dette structurel, et émission de titres (obligation ou action). Conclusion : l’entreprise peut donc soutenir sa croissance et se développer de plusieurs façon, soit en privilégiant une croissance interne ou bien une croissance externe. Il conviendra de souligner qu’il est parfois difficile pour des entreprise de petite taille de choisir une stratégie de croissance externe. Toutefois, ces cinq dernières années, près de la moitié des PME françaises ont réalisé une opération de croissance externe. Et dans 91 % des cas, avec succès ! Les dirigeants de petites et moyennes entreprises ne s’y trompent pas : 67 % d’entre eux considèrent la croissance externe comme un axe prioritaire de développement. Quels choix adaptés,, y’a til un choix juste, comment le définir, quels sont les tendances (croissance externe horizontale sur un marché concurrentiel, les banques !) ?