analyse des impacts des installations sur le milieu biologique

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Cires
Tome 2 - Pièce 4 – Chapitre 5.3 – Page 1 sur 8
5-3
ANALYSE DES IMPACTS DES INSTALLATIONS SUR LE
MILIEU BIOLOGIQUE
© Andra 2014
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Cires
Tome 2 - Pièce 4 – Chapitre 5.3 – Page 2 sur 8
SOMMAIRE
1
EFFETS SUR LES MILIEUX NATURELS ET LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES ..........................................3
1.1
IMPACTS SUR LES MILIEUX NATURELS ........................................................................................................ 3
1.2
IMPACT SUR LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES .................................................................................................. 3
2
2.1
EFFETS SUR LES ECOSYSTEMES TERRESTRES (FAUNE ET FLORE).........................................................3
IMPACTS EN PHASES CHANTIER ET EXPLOITATION FUTURE.............................................................................. 3
2.1.1
Les impacts directs du Cires sur la faune et la flore du Centre................................................... 3
2.1.2
Incidence directe du Cires sur le plan lumineux .......................................................................... 6
2.1.3
Incidence directe du Cires sur le plan acoustique........................................................................ 6
2.1.4
Incidence directe du Cires sur les rejets gazeux et les émissions de poussières ...................... 7
2.1.5
Incidence directe du Cires sur les rejets liquides ......................................................................... 7
2.1.6
Les impacts indirects ..................................................................................................................... 7
2.2
IMPACTS EN PHASE DE SURVEILLANCE ....................................................................................................... 7
3
3.1
EFFETS SUR LES ECOSYSTEMES AQUATIQUES (FAUNE ET FLORE) .......................................................8
IMPACTS EN PHASES CHANTIER ET EXPLOITATION FUTURE.............................................................................. 8
3.2
IMPACTS EN PHASE DE SURVEILLANCE ....................................................................................................... 8
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1
Tome 2 - Pièce 4 – Chapitre 5.3 – Page 3 sur 8
EFFETS SUR LES MILIEUX NATURELS ET LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES
1.1
IMPACTS SUR LES MILIEUX NATURELS
Le périmètre du Cires n’est inclus dans aucune zone remarquable, hormis la zone RAMSAR dont le
statut n’engendre pas de contrainte réglementaire. Par conséquent, l’impact du Cires sur les milieux
naturels situés sur l’emprise du Cires est inexistant. La construction de la future extension de
tri/traitement du bâtiment de regroupement ne changera rien à cet aspect.
Néanmoins, une étude d’incidence a été réalisée sur le site Natura 2000 du Bois d’Humégnil situé à
environ 2 km au Nord du Cires (cf. chapitre 6 de l’étude d’impact).
1.2
IMPACT SUR LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES
La zone d’implantation du Cires a vu la structure de ses peuplements modifiée depuis la construction
du Centre, passant d’un écosystème forestier à un écosystème de prairies sèches et ensoleillées. Ces
modifications ont engendré une réorganisation des peuplements autour du site. Par ailleurs, l’impact
dû au défrichement réalisé en 2010 pour l’implantation du bâtiment d’entreposage a été beaucoup
plus faible, la zone défrichée ne représentant que 7 % de la superficie défrichée en 2002.
La construction de l’extension tri/traitement du bâtiment de regroupement n’est pas de nature à
générer un impact sur les équilibres biologiques du fait de la surface réduite du projet, de son
positionnement à proximité directe des bâtiments industriels existants et de l’absence d’habitats
caractéristiques au droit de la zone des travaux (zone actuellement dédiée à l’entreposage de matériels
divers).
2
EFFETS SUR LES ECOSYSTEMES TERRESTRES (FAUNE ET FLORE)
2.1
2.1.1
IMPACTS EN PHASES CHANTIER ET EXPLOITATION FUTURE
Les impacts directs du Cires sur la faune et la flore du Centre
2.1.1.1
Les impacts des activités du Cires sur la flore et la végétation
Les boisements périphériques observés ne montrent aucun impact sur la flore et la végétation. Il n’y a
pas de végétation cosmopolite ou invasive observée. Les habitats sont les habitats caractéristiques aux
deux types de chênaies définies et appartenant à la Chênaie-charmaie. La lisière n’est pas reconstituée
avec son manteau et son ourlet.
Le Centre est entouré d’un chemin de ronde au-delà duquel l’expression de la flore et de la végétation
montre une différence dans les parties fauchées. En effet, entre le chemin de ronde et le fossé
d’assainissement des eaux, existe une surface plane aménagée où des graminées et des légumineuses
avaient été semées. Aujourd’hui ces surfaces régulièrement entretenues offrent une physionomie de
pelouse qui intéresse un bon nombre de passereaux insectivores et les mammifères. La lisière franche
qui lui succède immédiatement n’est pas modifiée par des espèces cosmopolites.
Il n’y a pas de mare intra forestière susceptible d’héberger des plantes amphibies et aquatiques, ni de
mégaphorbiaie à l’intérieur des boisements. En revanche, les ornières et quelques dépressions de
faible surface présentent des végétations appauvries de l’Aulnaie-frênaie. Cette végétation s’installe et
se limite aux fossés. Elle ne présente pas de modifications liées aux activités du Centre.
Au vu de ces constatations, les activités du Cires et son projet ne seront pas de nature à apporter un
quelconque impact sur la flore et les habitats périphériques au Centre.
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2.1.1.2
−
Les impacts des activités du Cires sur la faune
Les Amphibiens
Il n’y a pas de mare intra forestière « naturelle » susceptible d’héberger des amphibiens. En revanche,
les fossés, les fondrières occasionnées par les matériels d’abattage et de transport du bois sont des
zones de reproduction pour les amphibiens : Salamandre, Tritons, Crapauds. En 2010, des larves
d’Alyte accoucheur (Alytes obstetricans) et de Salamandre (Salamandra salamandra) ont été repérées
dans ces fondrières ainsi que le Triton vulgaire (Triturus helveticus). La présence ou l’absence de ces
espèces en périphérie du Centre n’ont aucune corrélation avec l’exploitation du Centre. Ces habitats
n’ont pas de relation hydraulique avec ceux du Centre.
Les bassins techniques à l’exutoire du site rassemblent la plus grande diversité d’espèce. Si le bassin
d’orage et le bassin de décantation sont plutôt des milieux hostiles à la reproduction des amphibiens
(quasi absence de végétation aquatique, artificialisation du fond des berges), les bassins de prédécantation à l’amont et à l’aval de ceux-ci offrent des habitats très favorables. Cependant
l’assèchement précoce de certains et la gestion des curages sont des freins à leur colonisation.
Concernant l’habitat terrestre, il est certain qu’actuellement les espèces se reproduisant dans le bassin
du Cires se dispersent dans les forêts voisines. Les dépôts de terres pourront à terme également être
colonisés.
Ces constats tendent à montrer que les activités du Cires et son projet ne seront pas de nature à
apporter un impact sensible sur le peuplement d’amphibiens qui se développe dans les bassins
techniques du Cires et dans les habitats périphériques au Centre.
−
Les Reptiles
Deux espèces avaient été repérées en 2010 : l’Orvet et le Lézard des souches avec une forte probabilité
de présence pour la Couleuvre à collier (Natrix natrix), un serpent ubiquiste des zones fraîches à
humides des forêts. Le Lézard des souches (Lacerta agilis) est toujours présent dans les lisières et les
zones défrichées bien exposées. Ces habitats de vie et de reproduction de ces espèces n’ont pas été
modifiés par le Centre au cours de son exploitation. La création de la lisière interne à la forêt par
défrichement lors de la construction du site a plutôt eu un effet bénéfique pour ce reptile qui ne vit
que dans les espaces éclairés et chauds de la lisière.
Par conséquent, les activités du Cires et son projet ne seront pas de nature à apporter un impact
sensible sur le peuplement de reptiles qui se développe dans les habitats périphériques au Centre.
−
Les Oiseaux
Le peuplement avifaunistique se maintient autour du Cires depuis les premières observations menées
en 2000 et au sein de celui-ci depuis 2010.
Même si le Pouillot siffleur n’avait pas été contacté en 2000 et 2010 sur la zone d’étude, sa
reproduction était déjà connue dans la forêt communale de Morvilliers.
La gestion forestière des parcelles à l’est du site explique le développement des espèces de milieu
ouvert, le maintien de la Pie-grièche écorcheur et l’apparition du Torcol fourmilier.
Au vu de ces constatations, les activités du Cires et son projet ne seront pas de nature à apporter un
impact sensible sur le peuplement d’oiseaux qui se développe dans les habitats périphériques au
Centre.
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−
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Les Mammifères
Le Chat sauvage (Felix sylvestris) est un animal qui occupe un large espace de vie (niche écologique) de
30 à 300 hectares, il peut tout de même occasionnellement s’approcher du Centre. Il peut se nourrir
des grenouilles dans les fossés, ou encore de Campagnol roussâtre (espèces probables). L’impact
direct sur cette espèce est faible.
Le Renard roux (Vulpes vulpes) est très fréquent partout. Jeunes et adultes sont fréquemment observés
la nuit au phare. C’est une espèce ubiquiste qui s’adapte à toutes modifications de milieu. Les effets
directs du Centre sur cette espèce demeurent faibles.
La Martre (Martes martes) est un mammifère qui peut venir à proximité du Centre pour chasser les
écureuils et tous autres petits mammifères ou oiseaux dans les arbres. La Fouine (Martes foina) est un
animal forestier opportuniste qui colonise les zones occupées par l’Homme. Les effets directs du
Centre sur ces deux espèces demeurent faibles.
Le Blaireau (Meles meles) dans sa quête trophique peut parcourir tout l’espace. En dehors du fait
d’avoir réduit l’espace, cet animal omnivore aux larges rayons d’action n’est pas touché par les
activités du Centre.
Le Putois (Mustela putorius) s’adapte à beaucoup de situations créées par l’Homme. Les effets directs
du Centre sur cette espèce sont donc faibles.
Le Chevreuil (Capreolus capreolus) couvre toute la surface de la zone d’étude, ses traces s’observent
partout. Les zones de gagnage se font sur toutes les surfaces enherbées et notamment les pelouses. Le
déversoir vers le ru Loriguette est un endroit privilégié. Des remises sont régulièrement observées en
lisière dans les zones herbeuses parfois des zones défrichées. Les zones légèrement humides riches en
ronces et bourdaines sont très appréciées y compris les jeunes pousses de chênes où s’observent
rongements et écorçages. Les effets directs du Centre sur cette espèce sont donc plutôt positifs.
Le Sanglier (Sus scrofa) comme les chevreuils laissent des traces partout au point de créer des
corridors privilégiés notamment au niveau des fossés (sauf les parties de ceux qui ont été empierrés).
Sinon, ils évoluent beaucoup en lisière tout autour du Centre avec la volonté parfois de forcer le
grillage de la clôture. Des souilles et des houzures sont observées dans les boisements périphériques
au Nord-ouest et au Sud-ouest du Centre. Les effets directs du Centre sur cette espèce sont donc plutôt
positifs
En définitive, la fermeture du site par une clôture empêche beaucoup de mammifères de le prospecter.
Cet espace leur est complètement soustrait. Le Centre ne fragmente pas pour autant l’habitat forestier
puisque les animaux le contournent au cours de leurs déplacements souvent nocturnes. Les
micromammifères peuvent cependant traverser la clôture et occuper les habitats.
Il a été mis en évidence six espèces de Chauves-souris : Pipistrelle commune, Noctule commune,
Noctule de Leisier, Murin de Daubenton, Murin à oreilles échancrées et Murin d’Alcathoe. Les études
antérieures montrent que quatorze espèces existent dans le grand massif forestier et sa périphérie. Il
est possible que d’autres espèces puissent venir sur le Centre et autour du Centre pour y capturer les
insectes. Il n’est pas impossible que ces espèces bien que forestières pour la plupart ne dédaignent
pas à venir passer l‘hiver à l’intérieur des bâtiments. Si la construction du site, pour les chauves-souris,
soustrait une partie de leur aire de vie, il est possible que les espèces les plus anthropiques viennent
les utiliser comme la Pipistrelle commune voire la Noctule commune qui hiberne dans des arbres
creux.
C’est par la transformation des conditions de vie des chauves-souris, que l’homme a une influence
réelle défavorable. Aujourd’hui, l’espace ouvert du Centre produit de nombreux insectes. Il ne doit pas
être visité de la même manière au cours des saisons. La production d’insectes est différente selon les
types d’habitats (humides, secs, défrichées, en futaie…).
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La ressource trophique diffère aussi selon le régime alimentaire des espèces, si bien que la structure
des peuplements se réorganise régulièrement au cours du temps.
Les bassins de rétention d’eau sont un lieu de regroupement pour les Hirondelles de fenêtres et sont
visités la nuit par le Vespertilion de Daubenton. Ces bassins offrent un lieu de repos pour le Canard
colvert. Les lisières sont visitées par la Noctule commune ainsi que les hautes frondaisons de la futaie.
Les laies forestières en bordure sont également le lieu d’allées et venues des chauves-souris.
Ainsi, les activités du Cires et son projet ne seront pas de nature à apporter un impact sensible sur les
habitats (gîtes d’estivation, gîtes d’hibernation et zones de ressource trophique) des chauves-souris.
2.1.1.3
Les impacts des activités du Cires sur les sensibilités écologiques
Il a été défini trois critères de sensibilité écologique dans l’espace d’observation: moyenne à très forte.
Les espaces les moins riches se localisent du coté Est du Centre. Ceci est dû en partie aux coupes de
bois effectuées dans les parcelles contigües au Centre. L’extension du bâtiment de regroupement est
prévue d’être construite dans une zone à sensibilité moyenne.
Cependant, les dix années d’exploitation du Centre (depuis 2003) ne montrent pas d’impacts
particuliers sur les habitats, la faune et la flore puisque ces habitats ont été qualifiés d’enjeu très fort.
Par conséquent, l’impact de l’exploitation future sur les sensibilités écologiques est également qualifié
de faible.
Les impacts mesurés sur la faune, la flore et la végétation montrent que les activités du Centre sur le
milieu naturel ne créeront pas d’impacts sensibles, tel que cela est le cas depuis l’implantation du
Cires, principalement en raison d’une activité relativement homogène dans le temps et ne débordant
pas des limites. La diversité des espèces inventoriées à ce jour et la qualité des milieux recensés en
témoignent. Le plus fort impact a été au moment de la construction du Centre.
La construction d’un nouveau bâtiment au sein de la zone d’étude aura des impacts bien moindres sur
la faune et la flore, notamment du fait que le chantier sera moins important.
2.1.2
Incidence directe du Cires sur le plan lumineux
Les éclairages extérieurs envoient une quantité importante de lumière dans l’atmosphère en
produisant des halos orangés au-dessus du Centre. Cette lumière a des impacts sur les rythmes
biologiques des êtres vivants.
Environ 2/3 des oiseaux migrateurs se déplacent de nuit. À proximité d’une source de lumière
artificielle, deux types de réactions sont observés : attraction ou répulsion.
Toutefois, l’effet d’écran exercé par la végétation entourant le site limite l’impact lumineux aux
quelques zones de clairières bordant le Cires.
Pour la superficie hors bâtiment, l’éclairage est limité aux zones d’activités et pénètre donc moins dans
la lisière forestière périphérique au Centre.
2.1.3
Incidence directe du Cires sur le plan acoustique
Les résultats de la campagne de suivi sonore réalisée en décembre 2012 sur le Cires 1 (cf. chapitre 4.4
de l’étude d’impact) montrent que les émissions sonores respectent les niveaux de bruits (de jour
comme de nuit) prévus par la réglementation.
1
Conformément à l’article 28 de l’arrêté préfectoral n°03-2176A
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Les nuisances sonores des engins de chantier en activité au cours de la journée pour la construction de
l’extension du bâtiment de regroupement, l’exploitation des alvéoles et des autres bâtiments
industriels seront perçues dans un environnement proche du Centre mais resteront conformes à la
réglementation en vigueur.
Les activités actuelles du Cires et son projet de construction d’extension du bâtiment de regroupement
n’apporteront qu’un très faible dérangement sur les espèces de faune identifiées en périphérie.
2.1.4
Incidence directe du Cires sur les rejets gazeux et les émissions de poussières
Les poussières générées par les engins en activité durant la phase d’exploitation future ne modifieront
pas les milieux situés à côté de la surface de chantier.
Les activités actuelles du Cires et son projet de construction d’extension du bâtiment de regroupement
ne sont et ne seront pas de nature à apporter une quelconque nuisance par des poussières et par des
émissions de substances radioactives sur les espèces de faune et de flore identifiées, compte tenu de
la faiblesse de ces émissions.
2.1.5
Incidence directe du Cires sur les rejets liquides
Durant les différentes phases de vie, les rejets liquides d’eaux pluviales du Cires ne modifieront pas de
manière significative les milieux situés en aval hydraulique du centre, compte tenu du mode de gestion
et de la qualité physico-chimique et radiologique de ces rejets (cf. chapitre 5.2 de l’étude d’impact).
Les rejets ponctuellement chargées en MES (concentration en MES supérieure au 35 mg/L autorisés par
l’arrêté préfectoral d’exploitation) n’auront pas d’impact significatif sur le milieu aquatique.
Les activités actuelles du Cires et son projet de construction d’extension du bâtiment de regroupement
ne sont et ne seront pas de nature à apporter un impact significatif par des rejets liquides sur le milieu
aquatique.
2.1.6
Les impacts indirects
Un mauvais entretien des aménagements conduirait à la banalisation de la lisière forestière et à
introduire plus profondément l’anthropisation visible en lisière comme il est aisé de le remarquer sur le
chemin forestier et surtout le chemin de ronde. La politique d’aménagement sur cette nouvelle zone
influera sur la qualité écologique de la lisière.
En continuant à entretenir convenablement les abords du Centre, les impacts indirects sur la périphérie
devraient être faibles, la faune et la flore en périphérie du Centre n’ayant pas été perturbées par les
activités du Cires jusqu’à présent.
L’introduction de plantes invasives pourrait avoir un impact indirect fort sur la flore et la végétation. Or
il n’a été inventorié aucune espèce invasive dans la zone d’étude. L’entretien actuel du Centre
préserve donc de cet impact qui sera écarté dans le futur dans la mesure où l’entretien restera de
bonne qualité.
2.2
IMPACTS EN PHASE DE SURVEILLANCE
En phase de surveillance, les activités sur le Cires seront très réduites. Le maintien de la clôture restera
un obstacle au passage des grands mammifères qui se seront toutefois adaptés à leur nouvel
environnement durant la phase exploitation.
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3.1
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EFFETS SUR LES ECOSYSTEMES AQUATIQUES (FAUNE ET FLORE)
IMPACTS EN PHASES CHANTIER ET EXPLOITATION FUTURE
L’état initial du site, présenté dans le chapitre 4.3 de l’étude d’impact, a montré que le milieu
aquatique était très peu représenté. Les zones humides représentent une très faible surface de la zone
d’étude. Il s’agit de lieu de reproduction d’amphibiens et de territoire de chasse pour les mammifères
carnivores et les chiroptères.
Les opérations de décapage, de terrassement des terrains, la préparation des alvéoles sur la zone de
stockage tranche 2 ainsi que leur recouvrement progressif vont générer des émissions de poussières.
Le milieu aquatique le plus proche du site, en aval des rus Courgain et Loriguette, est le ru Forgeot
situé à environ 500 m du Cires. Le seul risque inhérent à la production de poussières serait un
transport de ces poussières par les vents favorables jusqu’à ce dernier. La présence de bois entre le
site et le ru limite considérablement ce risque. Le risque de pollution du ru Forgeot apparaît donc
négligeable.
Les travaux de terrassement liés à la préparation des alvéoles génèrent des poussières en faible
quantité. Leur transport jusqu’au ru Forgeot sera négligeable. L’apport supplémentaire en poussières
lié à la construction de l’extension tri traitement est minime compte tenu de la nature et la durée des
travaux.
Les effluents liquides qui sont rejetés dans le milieu naturel sont non contaminés. Il s’agit uniquement
d’eaux pluviales et d’eaux sanitaires et domestiques (rejetées après filtration par un dispositif
d’assainissement) (cf. chapitre 3 de l’étude d’impact). L’installation prévue n’induira pas de
modification de la nature des rejets. Les caractéristiques physico-chimiques et radiologiques de ces
eaux seront contrôlées régulièrement et conformes aux limites de rejets fixées par l’arrêté préfectoral.
Le débit de rejet dans le ru Loriguette sera conforme aux prescriptions de l’arrêté préfectoral (100 L/s
au maximum). L’impact sur le milieu aquatique en aval sera faible. Quant au débit des rejets dans le ru
Courgain, il restera très faible.
Les activités actuelles du Cires et son projet de construction de l’extension de tri/traitement du
bâtiment de regroupement ne sont et ne seront pas de nature à apporter une quelconque nuisance sur
les espèces du milieu aquatique.
3.2
IMPACTS EN PHASE DE SURVEILLANCE
Les dispositions de contrôle et de régulation mises en place pendant l’exploitation sur les eaux de rejet
seront maintenues pour éviter tout impact dommageable sur l’écosystème aquatique.
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