partie i: guerres mondiales et regimes totalitaires

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PARTIE I: GUERRES MONDIALES ET
REGIMES TOTALITAIRES (1914-1945)
Chapitre 1: La première guerre mondiale: vers une guerre totale.
Les questions du chapitre:
– Comment cette guerre bouleverse-t-elle les sociétés? Pourquoi parle-t-on de guerre totale?
– Quelles sont les conséquences politiques de cette guerre caractérisée par les violences de
masse?
I. Les phases de la guerre:
A. Pour réviser cette partie vous pouvez consulter le site suivant :
http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/sequence/troisieme/1guerre/1914.swf
http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/sequence/troisieme/1guerre/posi.swf
http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/sequence/troisieme/1guerre/1917.swf
http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/sequence/troisieme/1guerre/1918.swf
B. Cours des années précédentes pour comprendre le déroulement du conflit.
Introduction : Le monde en 1914.
Comment et pourquoi est déclenchée la guerre en 1914 ?
1.
1.
Un monde dominé par l’Europe.
En 1914, les Etats les plus puissants sont situés en Europe. L’Europe domine le monde grâce à
ses empires coloniaux : la France, le Royaume Uni, l’Allemagne et la Belgique possèdent des
vastes territoires aux superficies inégales ; les Européens vivent donc des rivalités. A part le
continent américain, le monde entier est sous la dépendance politique et économique de
l’Europe.
2.
L’Europe en 1914.
Les oppositions entre Etats européens partagent l’Europe en deux grands systèmes d’alliances :
_ La triple alliance : empire allemand + empire d’Autriche Hongrie + Royaume d’Italie ( + empire ottoman plus tard )
_ La triple Entente : République française + Royaume-Uni + empire russe (L’Italie rejoint l’entente en 1915 )
Les tensions autour de la domination coloniale et la force des sentiments nationaux poussent les deux camps à se préparer à
une guerre que tous pensent inévitable mais rapide. Ainsi la France espère récupérer l’Alsace et la Moselle perdues en 1870. Les
armées se renforcent.
3.
Le déclenchement du conflit.
Le déclenchement du conflit se fait suite à l’attentat contre l’héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, François-Ferdinand,
le 28 juin 1914 à Sarajevo (en Serbie ). La guerre est déclarée le 28 juillet, et le jeu des alliances entraîne toute l’Europe dans la
guerre.
Le 3 août, les armées allemandes envahissent la Belgique et l’empire allemand déclare la guerre à la France. La
mobilisation est générale.
Seule l’Italie reste neutre, elle entre en guerre en 1915 du côté de l’Entente. Il y a donc un front à l’ouest et un front à l’est avec
la Russie dans un premier temps puis un 3 ème front en 1915 en Italie.
I. L’Union sacrée.
Le sentiment national est très fort et dans les différents Etats il y a unanimité pour se mobiliser et défendre la patrie. En
France le ralliement de toutes les tendances politiques est nommé l’Union sacrée.
Nombreux sont ceux qui pensent cette guerre sera courte et que les hommes seront rentrés pour les moissons.
II.1914 : la guerre de mouvement.
a.
Sur le front occidental.
Dans cette première phase, les Allemands font une percée presque jusqu’à Paris. Ils sont repoussés au mois de septembre
lors d’une contre-offensive : la bataille de la Marne. A la fin de l’année le front occidental s’enlise et les armées se fixent dans des
tranchées.
b. Sur le front oriental.
Après une avancée très rapide, les Russes sont stoppés par l’armée allemande à Tannenberg. Comme à l’ouest les fronts se
stabilisent avec l’hiver.
III. L’enlisement : la guerre des tranchées 1915-1917.
a. Quelle guerre dans les tranchées ?
La guerre de tranchée est une guerre de position c’est à dire une guerre défensive. Les troupes sont à l’abri et cherchent à
conserver leur position. C’est une phase pendant laquelle aucun camp ne prend véritablement l’avantage. Cependant cette période est
très meurtrière.
L’armement connaît une adaptation et de nombreuses innovations provoquent la terreur chez les soldats.
b. Dans quelles conditions vivent les soldats ?
C’est cette forme de guerre, lors de laquelle les soldats ont le sentiment d’être sacrifiés pour rien qui laisse le plus de trace
dans les esprits. Les conditions de vie et les blessures infligées sont atroces.
IV. La victoire alliée.
a. L’année 1917.
Cette année marque un tournant décisif dans la guerre pour plusieurs raisons :
-
-
Dans les deux camps les soldats sont épuisés physiquement mais surtout moralement.
Certains refusent le combat : ce sont les mutineries.
La guerre sous-marine touche les navires de commerce ce qui pousse les Etats-Unis à entrer
en guerre en avril 1917.
En Russie la situation désespérée de l’armée favorise l’effondrement du régime du tsar
Nicolas II. 2 révolutions conduisent la Russie à quitter la guerre en signant une paix séparée (
à Brest-Litovsk en mars 1918 ) avec l’Allemagne. Cela permet de soulager l’Allemagne qui
n’a plus que le front occidental.
b. La victoire et l’Armistice.
Une dernière offensive des armées allemandes se heurte à la résistance des armées françaises et britanniques. L’arrivée des
américains inverse la situation, les empires centraux s’effondrent. L’Allemagne signe l’Armistice à Rethondes le 11 novembre 1918.
II.
Une guerre caractérisée par les violences de masse.
A. Etude de cas1: la bataille de Verdun (février 1916-décembre 1916).
Questions 1 à 6 p. 41:
En plus : Quelques chiffres, en avril 1917 offensives du général Nivelle sur le plateau de Craonne
(entre Picardie et Champagne). Sur un front de 20km on compte environ 400obus /m², jusqu’à 100
morts par minute, 180.000 morts et disparus en 12 jours. Le 16 avril l’armée, française tire
1.135.000 obus. Ces assauts meurtriers déclenchent les plus grandes mutineries de la guerre dans
l'armée française.
B. Etude de cas 2: Le génocide des Arméniens (1915-1916).
Questions 1 à 6 p. 42-43 :
III. Les révolutions russes et la vague révolutionnaire en
Europe aux lendemains de la guerre.
La Russie en 1914 est un empire autoritaire. Le peuple veut plus de démocratie et souffre de
la violence du régime. La Russie entre en guerre du côté de l'Entente en 1914. Après quelques
offensives l'armée russe est stoppée car l'armée allemande est mieux équipée. Les offensives de
1916 font 1 million de morts dans l'armée.
Sur le front oriental les russes combattent l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. La mauvaise
préparation de l'armée russe et la dureté des conditions de vie déclenchent des révoltes dans des
armées épuisées. La guerre absorbe de telles ressources que la population souffre de l'inflation (les
prix flambent) et de pénuries. Le peuple veut davantage de droits mais aussi la fin de la guerre. Les
paysans, très nombreux, veulent posséder leurs terres. Des grèves puis une première révolution en
février précipitent la chute de l'empire. Les soldats fraternisent avec les manifestants. Le tsar
Nicolas II abdique en mars 1917.
Différents gouvernements issus de la révolution poursuivent la guerre. Ils veulent quitter le
conflit en position avantageuse. Cela échoue pendant l'été. La situation ne s'arrange pas sur le front
mais aussi dans le pays qui sombre dans le chaos.
En octobre 1917, une deuxième révolution place la Russie dans une situation jamais vue: un
parti marxiste prend le pouvoir et veut mettre en place un régime communiste. Leur chef, Lénine
dirige les bolchéviques. Les bolchéviques organisent un coup d'Etat et prennent le pouvoir.
1.
2.
3.
Que veulent les bolchéviques?
Que se passe-t-il dans les années qui suivent la révolution d'octobre en Russie?
Quelles sont les conséquences de cette révolution pour l'Europe et le monde?
1. « La guerre est le plus beau cadeau fait à la révolution »:
Par ces mots Vladimir Illich Oulianov, dit Lénine, prévoit que cette guerre, déclenchée en
1914, peut permettre de vaincre les régimes autoritaires, mais aussi le capitalisme dans le monde.
Pour les partis socialistes des différents pays qui ont connu la révolution industrielle, la
guerre qui se déroule n'est pas celle des peuples (ouvriers et paysans), mais celle des capitalistes qui
s'enrichissent et entretiennent la haine entre les peuples. Ces partis veulent le partage des richesses
et des moyens de la production entre les travailleurs, et donc la fin du système capitaliste, qui
enchaîne la plupart des peuples. Ces idées sont inspirées du penseur allemand Karl Marx qui fonde
en 1864 une Internationale des travailleurs et appelle à une révolution contre le capitalisme
mondial.
Au début du XXè siècle, les idées socialistes ont progressé dans de nombreux pays
industrialisés. Mais ils ne parviennent pas au pouvoir par les élections. La guerre, et la violence
inouïe quelle produit, accélèrent le progrès des idées marxistes dans le monde ouvrier.
Les bolchéviques donnent le pouvoir à des assemblées de soldats, ouvriers et paysans, les
soviets. Ils appliquent un programme radical:
-fin de la guerre immédiatement, la Russie quitte la guerre en mars 1918
-partage des terres,
-la propriété privée est abolie.
Le but est de mettre en place une société sans classe dans laquelle tout les biens seraient
communs. Pour cela il faut abattre le capitalisme lors d'une période particulière: la dictature du
prolétariat, c'est-à-dire que les ouvriers et paysans doivent imposer la transition vers une égalité
totale.
2. Les conséquences en Russie:
Dans un premier temps la situation impose aux bolchéviques de continuer la guerre avec les
opposants: une guerre civile se poursuit jusqu'en 1922 qui voit l'affrontement de l'armée rouge
dirigée par Trotski et les blancs qui veulent un retour à l'ancien régime. Le désordre est
considérable dans le pays qui connaît des révoltes paysannes ( les verts) mais aussi des massacres
de tous côtés, des réquisitions, des famines.
En 1922, un nouvel Etat naît: l'URSS ou Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Pour la première fois dans l'histoire, un Etat socialiste est crée et s'affirme face au système
capitaliste. Lénine veut que la révolution s'étende au reste du monde. La réalité oblige à stopper la
guerre et conserver ce nouvel Etat face aux autres. Entre 1914 et 1922 la Russie perd 15 millions
d'hommes.
3. La vague révolutionnaire en Europe:
En 1917, la lassitude sur tous les fronts et à l'arrière déclenche dans toute l'Europe des
mutineries et des grèves dont le ton est anticapitaliste.
La révolution en Russie soulève alors une vague d'espoir dans l'ensemble du monde ouvrier
qui résonne, comme un contre modèle au capitalisme, jusqu'en 1989-1990.
Après la guerre, 2 pays connaissent des révolutions inspirées par la Russie: l'Allemagne et
la Hongrie. En Allemagne, les spartakistes sont massacrés par le nouveau gouvernement issu de la
guerre. Presque tous les pays connaissent des grèves dures. Les gouvernements réagissent
brutalement tant la peur de la contagion bolchévique dans toute l'Europe provoque la panique des
dirigeants politiques et économiques. Partout des partis communistes se forment et suivent le
modèle de l'URSS.
La peur d'une extension des révolutions marxistes déchaîne une violence que la guerre a favorisé.
Le mouvement fasciste en Italie et le nazisme en Allemagne profitent de cette peur et du désordre
de l'après-guerre.
IV. La première guerre totale de l’Histoire ?
Pourquoi peut-on dire que la guerre 1914-1918 est une guerre totale?
L’expression guerre totale suppose que toutes les composantes de la société, toutes les
parties sont impliquées dans l’effort de guerre.
1. La mobilisation démographique.
Cette guerre oblige les nations à mobiliser un maximum d’hommes y compris dans les
colonies. Tous les continents se retrouvent sur les champs de bataille en Europe.
Ex : Les tirailleurs sénégalais et algériens dans l’armée française (0.5 million mobilisés)+
Voir p. 50
Les australiens ou les canadiens dans l'armée britannique.
Le nombre de soldats mobilisés est tel qu’il faut les remplacer au travail. Les femmes
travaillent dans les usines (les munitionettes), ou conduisent les bus ; elles effectuent de nombreux
travaux qui étaient réservés aux hommes avant la guerre. C’est une révolution des mœurs car après
la guerre la place de la femme dans la société ne pourra plus jamais être la même (elles obtiennent
le droit de vote en Angleterre en 1918).
2. Une mobilisation économique sans précédent.
Le coût de cette guerre est gigantesque pour les États européens qui doivent emprunter à
l’étranger (surtout les États-Unis) et auprès de la population.
Les États européens ont tendance à augmenter la quantité de monnaie en circulation ce qui
lui fait perdre de la valeur. D’où une augmentation des prix pour les populations.
L’effort de guerre entraîne dans certains États un phénomène de pénurie chez les civils
(Allemagne, Russie) qui ne sont pas prioritaires.
L’économie est dirigée dans le seul sens d’une production toujours plus grande de matériels
militaires (il faut toujours plus d’obus). Des usines entières sont reconverties à la production
militaire (ex : Renault, on y ralentit la production de voitures et on fait des obus, chars etc… ce qui
fait la fortune de l’entreprise).
On peut dire que cette guerre est la première guerre industrielle de l’Histoire.
3. La mobilisation des esprits.
Il faut également mobiliser les esprits. La presse et le courrier sont censurés pour éviter de
démoraliser l’arrière. Une propagande (on dit aussi bourrage de crâne) tente de faire croire que la
guerre est juste, elle glorifie le sacrifice collectif au nom de la patrie. Même les enfants sont
concernés à travers des livres de classe ou des jeux.
Conclusion :
La première guerre mondiale est la première guerre totale de l’Histoire car elle entraîne
véritablement toutes les sociétés. De plus, la violence de la guerre résonne dans les années qui
suivent le conflit. Ainsi les révolutions en Russie et en Europe, les grèves et la dure répression qui
les accompagne sont une illustration de ce que les historiens qualifient de brutalisation des sociétés.
V.
Le bilan de la guerre et ses conséquences.
1. Une victoire coûteuse.
a. Le bilan humain.
Cette guerre est une saignée démographique pour l'Europe. 10 millions d'hommes, jeunes
pour la plupart sont morts au combat. (Voir docs du IV)
Il y a également des millions de mutilés et blessés ainsi que des anciens combattants
traumatisés par une guerre d'une barbarie nouvelle. (Voir gueules cassées p. 49)
Le déficit des naissances est une autre conséquence, les hommes en âge d'avoir des enfants
sont moins nombreux. Il faut indemniser de nombreuses veuves et orphelins ainsi que les invalides
de guerre qui ne peuvent plus travailler.
b. Le bilan matériel.
Dans les zones de combat, les ruines sont considérables. Les régions touchées en France
sont justement des régions industrielles. Il faut donc reconstruire des villes et des villages mais
aussi reconstruire un potentiel industriel (la production de 1920 est inférieure à celle de 1913).
L'Europe s'est appauvrie et elle est endettée auprès des Etats-Unis.
2. La victoire des démocraties.
Il faut travailler cette partie avec la carte p. 49 !
L'effondrement des empires centraux autoritaires entraîne l'apparition de républiques. Une
conférence de la paix rassemble les vainqueurs à Paris à partir de janvier 1919.
Le président des Etats-Unis, Wilson, présente des principes sur lesquels la paix doit s'établir:
les « 14 point » de Wilson ». Ils prévoient en particulier:
- le retour de l'Alsace-Lorraine à la France
 Le principe d'autodétermination des peuples. Cela a pour conséquence le découpage de
l'Autriche Hongrie.
 La création d'une SDN ou Société Des Nations qui a pour but de régler pacifiquement les
conflits entre les pays. Elle échoue assez vite et d'ailleurs même les États-Unis n'y adhèrent pas.
Des traités sont signés qui redessinent la carte de l'Europe et du Proche orient.
Les nouveaux Etats: faire la liste
Le traité de Versailles, le 28 juin 1919, règle la paix avec l'Allemagne. L'Allemagne est
déclarée responsable et doit payer de lourdes réparations. En Allemagne ces conditions sont très
mal vécues et perçues comme un « diktat » (la dictée). Voir 1 p. 48
La guerre a marqué les esprits et même les vainqueurs réalisent qu'il est difficile de réparer
un tel traumatisme. La violence et l'engagement des nations laissent des traces.
Certains n'acceptent pas la défaite et ont un sentiment de trahison, d'autres espèrent que plus
jamais l'humanité ne déclenchera une telle barbarie: le pacifisme apparaît comme une valeur de
plus en plus partagée.
Carte de la guerre civile lors de la révolution bolchévique (19171922)
Des marraines de guerre, un exemple de l’implication des civils (une
guerre totale)
Le bourrage de crâne dans la presse française:
« Leur artillerie lourde est comme eux, elle n'est que du bluff. Leurs projectiles ont très peu
d'efficacité et tous les éclats font simplement des bleus à nos soldats »
Le Matin, 15 septembre 1914.
« Nos troupes se rient de la mitrailleuse. Plus personne n'y fait attention. »
Le Petit Parisien, 11 octobre 1914.
« Notre héros a avoué qu'il avait eu plus peur en passant son baccalauréat que lorsqu'il s'élança à la
conquête du Vieil Armand » (combats très meurtriers en Alsace pendant l'hiver 1914-1915).
Le Petit Journal , 11 juillet 1915.
« Les cadavres boches sentent plus mauvais que ceux des Français »
Le Matin, 14 juillet 1915.
Côté allemand : Kriegsecho, 9 septembre 1914.
« Dans la ville d'Orchies nous avons trouvé 210 soldats allemands horriblement mutilés. On leur
avait coupé les oreilles et le nez, puis on les avait étouffé en leur mettant des copeaux dans la
bouche. La ville d'Orchies a été rasée. »
Le point de vue d'un général allemand, Luddendorff, extrait de La guerre totale, 1937.
« Non seulement les forces armées des Etats en guerre poursuivaient leurs destructions, mais les
peuples eux-mêmes prenaient part à l'action. La guerre les atteignait directement et les entraînait
dans les pires souffrances. Les armées et les flottes combattaient les unes contre les autres, mais en
déployant des forces plus puissantes que jamais. Mais contrairement au passé, les peuples se
massaient avec leur énergie derrière leurs armées. Dans cette guerre, il était difficile de distinguer
où commençait la force armée, où s'arrêtait celle du peuple. Peuple et armée ne faisait qu'un. Le
monde assistait à la guerre des peuples. »
Mobilisation des femmes: Affiche intitulée: aux femmes françaises
« [...] Le départ pour l'armée de tous ceux qui peuvent porter les armes laisse les travaux des
champs interrompus ; la moisson est inachavée ; le temps des vendanges est proche [...]. Au noim
de la Nation tout entière [...] je fais appel à votre vaillance, à) celle des enfants que leur âge seul, et
non leur courage, dérobe au combat. Je vous demande de maintenir l'activité des campagnes, de
terminer les récoltes de l'année, de préparer celles de l'année prochaine. [...]
Debout donc, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la Patrie. Remplacez sur le champs
du travail ceux qui sont sur les champs de bataille. [...] Debout, à l'action pour tout le monde. Vive
la République! Vive la France. »
René Viviani, président du Conseil, 2 août 1914.
Un soldat italien après les gaz.
Lens après la guerre.
Lance grenade.
Les lances grenades et le
lance flamme
L’assaut
canon sur rails.
Tranchée française après
l’assaut.
Une tranchée anglaise dans le Somme.
Le génocide arménien :
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