Communiqué de presse Le 06 janvier 2015 Favoriser l’accès aux soins oncologiques de support Les progrès diagnostiques et thérapeutiques des traitements contre le cancer font que les taux de guérison augmentent d’année en année. La lutte contre la maladie ne se limite plus aux seuls traitements du cancer et la qualité de vie est une préoccupation croissante des patients et des soignants. Sous l’impulsion du premier Plan Cancer, les soins oncologiques de support se sont développés en France. Aujourd’hui de nouvelles preuves scientifiques mettent en avant l’efficacité de la double prise en charge pour les malades : soins de support et thérapies du cancer. Pourtant, les professionnels de santé et les patients font encore état de la difficulté de trouver une offre en soins de support de qualité et répondant à leurs besoins près de chez eux : l’égalité d’accès à ces soins doit être améliorée. C’est pourquoi le laboratoire Pfizer France et l’AFSOS* ont décidé d’unir leurs forces afin de tendre vers un objectif commun : favoriser un accès plus large et plus égalitaire aux soins de support en accompagnant tous les acteurs de la prise en charge et en informant les patients. Un workshop dédié aux soins de support pour démontrer leur intérêt dans la prise en charge des patients La première action commune a été de réunir lors d’une demi-journée de travail les « acteurs du soin » - représentants politiques et institutionnels, associations de patients, professionnels de santé et journalistes - afin de partager les nouvelles données issues des congrès internationaux et d’apporter des éclairages croisés sur l’importance des soins oncologiques de support. Pour Ivan Krakowski, président de l’AFSOS, il était important de réunir tous ces acteurs afin de faire avancer la problématique des soins de support : « La cancérologie peut être un modèle pour d’autres pathologies. Le fait de mutualiser nos efforts nous permet d’avancer plus rapidement, même s’il reste des obstacles à la mise en place ». Sandrine Benaroche, directrice de la division Oncologie de Pfizer France nous explique : « La démarche s’inscrit réellement dans la volonté de Pfizer France de développer des programmes d’accompagnement des patients et de tous les professionnels qui les entourent ». Une démarche pérenne qui continue à s’adapter aux évolutions des anti-cancéreux et de la prise en charge des patients. o De nouvelles perspectives dans la prise en charge globale des patients De nouvelles données d’études cliniques parues lors des derniers congrès ASCO° et MASCC# montrent l’intérêt des soins de support en cancérologie. Par exemple, une étude menée par Jennifer Temel 1 auprès de patients atteints de cancer du poumon métastatique démontre que la survie et la qualité de vie des patients sont améliorées lorsque l’on associe traitements spécifiques du cancer et soins de support précoces en comparaison avec les traitements spécifiques seuls, alors que le coût par jour 1 Temel JS et al. Early palliative care for patients with metastatic non-small-cell lung cancer. N Engl J Med. 2010 Aug 19;363(8):733-42. Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support ° American Society of Clinical Oncology # Multinational Association of Supportive Care in Cancer * PFID311 n’apparaît pas sensiblement différent. Le Dr Florian Scotté, Oncologue à l’Hôpital Européen Georges Pompidou - APHP souligne en particulier la notion de soins adaptés à chaque patient : « Il devrait y avoir un tronc commun de soins de support, qu’il faut pouvoir ensuite adapter à chaque patient et à chaque pathologie ». o Les soins oncologiques de support, où en est-on aujourd’hui en France ? Depuis le premier Plan Cancer, les soins de support se sont développés dans le secteur public comme dans le privé et plusieurs initiatives pour comprendre les besoins des patients et tenter d’y répondre sont nées de la volonté des acteurs de santé sur le terrain. Gilles Nallet, coordonnateur du réseau régional de cancérologie en Franche-Comté, partage l’expérience de sa région : « La région a restructuré son offre en cancérologie et a créé un institut qui regroupe l’ensemble des services de cancérologie du territoire, un établissement dans lequel la transversalité est complète. Pour organiser les soins de support, l’institut est parti du parcours du patient, depuis son entrée dans le parcours, jusqu’à sa sortie, en prenant en considération les différentes étapes et les acteurs du soin, et en impliquant les équipes de tous les sites ainsi que les acteurs onco-sociaux au sein des établissements et à l’extérieur. Le travail majeur consiste à coordonner les services au sein des établissements, entre les différents établissements et les acteurs extérieurs ». Dans les établissements privés, la mise en place d’une offre globale semble facilitée du fait que les médecins prescripteurs des soins de support sont également les décideurs. Mais de manière générale, les patients relèvent des difficultés à trouver une offre près de chez eux ou à accéder aux soins de support existants. D’après le Dr Espérou, UNICANCER Paris : « Les établissements de la fédération UNICANCER ont tous des DISSPO¤ ou équivalents dans lesquels sont regroupées les offres des soins de support, mais les patients ne le savent pas toujours et n’y ont pas toujours un accès facile faute d’identifier les bons interlocuteurs ». o Comment généraliser l’offre de soins de support et favoriser un meilleur accès pour les patients ? Les regards croisés des différents acteurs, professionnels de santé, institutionnels, politiques et associations de patients, soulèvent trois problématiques majeures : • • ¤ L’organisation : la structuration de l’offre et l’adaptation des organisations sont des enjeux majeurs. Alors que la plupart des établissements sont organisés par organe, l’offre de soins de support se doit pourtant d’être une structure transversale au sein d’un même centre. A l’heure où la prise en charge se fait de plus en plus en ambulatoire, il est également nécessaire de coordonner en ville l’offre de soins prescrite par l’établissement, afin d’assurer une continuité de l’accompagnement des patients. Le financement : en 2012 en France, environs 355 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année pour 148 000 décès 2. Parmi la dépense courante de santé, les soins et biens médicaux bénéficiant aux patients représentaient 184 milliards d’euros en 2012 3, dont 7.6% étaient consacrés au traitement du cancer 4. La notion d’efficacité médicoéconomique devrait être prise en compte dans l’évaluation des soins de support. Comme Département Interdisciplinaire de Soins de Support aux Patients en Onco-hématologie INCa - Epidémiologie des cancers - Données essentielles en France métropolitaine accessible ici : http://lesdonnees.e-cancer.fr/les-fichesde-synthese/21-epidemiologie/28-donnees-essentielles/26-epidemiologie-des-cancers-en-france-metropolitaine-donnees-essentielles.html. Dernier accès le 19 décembre 2014. 3 DREES - Comptes nationaux de la Santé en 2012 accessible ici : http://www.drees.sante.gouv.fr/comptes-nationaux-de-la-sante2012,11188.html. Dernier accès le 19 décembre 2014. 4 Assurance Maladie - Rapport Charges et produits pour l'année 2015 accessible ici : http://www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/documents/cnamts_rapport_charges_produits_2015.pdf. Dernier accès le 19 décembre 2014. 2 PFID311 l’explique Isabelle Borget, économiste de la santé à Gustave Roussy « L’évaluation médico-économique des soins de support passe par celle du coût des effets secondaires, qu’on ne sait pas bien mesurer aujourd’hui. Il faudrait pouvoir évaluer les coûts des effets secondaires et ceux qui seraient « évitables » et leur impact sur la qualité de vie des • patients ». L’objectif étant bien l’accompagnement et la prise en charge globale du patient tout au long de son parcours, des études seraient nécessaires pour permettre d’orienter les stratégies thérapeutiques, à coûts équivalents. La place et le rôle des différents acteurs : le médecin oncologue est au centre de la prescription des soins de supports. La place des réseaux est également importante car ils centralisent l’information sur l’offre locale, ont une bonne vision de ce qui existe et peuvent donc orienter les patients. Mais toute l’offre n’est pas à proprement parler médicale. Le monde associatif a donc un rôle essentiel à jouer, non seulement en tant que relai sur le terrain, mais aussi dans le développement, la centralisation et la visibilité de l’offre de soins de support au sein des établissements. Le partenariat AFSOS / Pfizer au service des patients Conscients de cette nécessité de favoriser l’accès aux soins de support au plus grand nombre et de façon égalitaire, l’AFSOS et le laboratoire Pfizer ont décidé de mettre en place en 2015 un outil numérique inédit permettant aux patients et à leur entourage d’identifier et de localiser les associations susceptibles de fournir des soins oncologiques de support près de chez eux. L'AFSOS est une association scientifique, pluridisciplinaire et pluri-professionnelle, qui a vocation à servir d’interface et de lien entre les professionnels de la cancérologie et ceux spécialisés dans les différents domaines des soins de support : lutte contre la douleur chronique psycho-oncologie, nutrition, accompagnement social, sexualité, soins palliatifs et prise en charge des autres symptômes liés à la maladie et aux traitements. Chez Pfizer, nous mobilisons toutes nos ressources pour améliorer la santé et le bien-être de tous, à chaque étape de la vie. Nous cherchons à optimiser la qualité et la tolérance dans la découverte, le développement et la production de nos médicaments en santé humaine. Notre portefeuille mondial diversifié comporte des molécules de synthèse ou issues des biotechnologies, des vaccins mais aussi des produits d’automédication mondialement connus. Chaque jour, Pfizer travaille pour faire progresser le bien-être, la prévention et les traitements pour combattre les maladies graves de notre époque. Conscients de notre responsabilité en tant que leader mondial de l’industrie biopharmaceutique, nous collaborons également avec les professionnels de santé, les autorités et les communautés locales pour soutenir et étendre l’accès à des soins de qualité à travers le monde. Depuis plus de 150 ans, Pfizer fait la différence pour tous ceux qui comptent sur nous. Pour en savoir plus sur nos engagements, vous pouvez visiter notre site Internet www.pfizer.fr. Contacts presse : Comm’Santé : Claire Syndique - [email protected] - 05 57 97 00 70 - 06 85 22 72 24 Albane Carrière - [email protected] - 05 57 97 05 15 - 06 80 35 55 57 Pfizer : Virginie Saracino - [email protected] - 01 58 07 48 06 - 06 61 78 31 88 PFID311