Aspect-biologique-de..

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Assistance médicale à la
procréation, Aspects
biologiques
Pr Clément Jimenez
Service Biologie Reproduction CECOS
CHU Bordeaux
Institut des maladies neurodégénératives Université Bordeaux 2
CNRS UMR 5293
Introduction

Rôle du biologiste en AMP

Les bilans pour le diagnostic

La discussion pour la prise de décision

La mise en œuvre des techniques

Le suivi
Les pratiques de l’assistance
médicale à la procréation

Techniques d’AMP délicates
supposent
Collaboration équipe multidisciplinaire
compétente et homogène
 La biologie de la reproduction
caractérisée par le fait qu’elle a une
double composante: analytique et
thérapeutique.
 Le biologiste intervient dans les décisions
thérapeutiques en collaboration avec
l’ensemble des partenaires de l’AMP:
gynécologues, urologues, généticiens,
psychologues et les couples qu’il voit en
consultation.

Les techniques d’AMP

On peut distinguer:
Les techniques qui visent à optimiser une
fécondation de gamètes qui se produira in vivo:
sont concernées toutes les techniques aboutissant
à l’insémination des spermatozoïdes
 Les techniques dont le but est la fécondation des
gamètes en laboratoire. Il s’agit de la fécondation
in vitro et de la fécondation in vitro avec
micromanipulation. Ces dernières aboutissent au
replacement des embryons dans l’utérus
 Un troisième volet concerne des techniques de
cryoconservation succédant à une technique de
congélation qui, actuellement est pratiquée en
routine pour le sperme, les ovocytes, les tissus
gonadiques(ovaires surtout) et les embryons.

Principales techniques utilisées
pour la préparation des
spermatozoïdes
Migration ascendante

A partir de l’éjaculat



On peut déposer délicatement 1 ml de milieu de
culture sur 0,5 ml de sperme liquéfié

30 à 60 min de migration à 37°C sous 5% de CO2

Le surnageant est récupéré puis les spzs ayant migrés sont
centrifugés pdt 10 min à 300 g dans du milieu de culture
Le nombre de tubes utilisé dépend de la numération
initiale du sperme
Après élimination du plasma séminal



1 ml de sperme est mélangé à 4 ml de milieu de
culture puis centrifugé pdt 10 min à 300 g afin
d’éliminer le plasma séminal. Le surnageant est éliminé
puis on dépose délicatement 1 ml de milieu de culture
sur le culot de spzs.
migration à 37 ° C sous 5 % de CO2 pdt 20 à 30 min.
Le surnageant est est récupéré puis le comptage est
réalisé
Centrifugation sur
gradient de densité

Le percoll est constitué de particules colloidales
de silice recouvertes de polivinylpyrrolidone

Il permet de séparer les cellules sur la base de leur
densité.

La sélection sur Percoll a notamment permis la
réalisation de FIV dans des indications masculines
qui ne pouvaient pas être traitée jusqu’alors.
Technique de préparation
des spermatozoïdes sur
Percoll
47%
95%
Critères de choix de la technique
de séparation des spermatozoïdes
 Le
choix repose sur
Efficacité sur le plan
biologique
Taux de récupération
Pourcentage de spzs
mobiles et normaux
Efficacité sur le plan clinique
Grossesses obtenues
La sélection
Sur
la mobilité
Migration
ascendante
+ sur le plan qualitatif
Sur
la cytologie
Centrifugation
sur
gradient de densité +
Le rendement
S’apprécie
par le
nombre de spzs mobiles
sélectionnés par
rapport au sperme initial
Centrifugation sur
gradient de densité +
Stress oxydatif
 La
centrifugation lavage
des spzs augmente le tress
oxydatif
 Production radicaux libre
diminué dans la fraction
haute densité d’un
gradient
Pouvoir fécondant
Le
gradient de densité
utilisé en FIV a permis
d’améliorer les taux
de fécondation et les
taux de grossesses par
transfert.
OAT +
Supériorité du gradient de
densité

La centrifugation sur gradient de densité est
supérieure aux autres préparations de sperme

Méthode efficace, simple et réalisable sur la très
grande majorité des spermes

Le Percoll est interdit d’utilisation en AMP en
France mais d’autres gradients comparables sont
disponibles sur le marché et livrés prêts à l’emploi.
La fécondation in vitro

La FIV suppose:

Une stimulation de l’ovulation

Une ponction des ovocytes

La préparation du sperme et des ovocytes

La mise en contact des gamètes in vitro

L’obtention d’embryons

Le replacement de 1 à 3 embryons dans
l’utérus par les voies naturelles

La congélation des éventuels embryons
supplémentaires
LA FIV avec
micromanipulation
ICSI
Révolutionne le pronostic de la
stérilité masculine
HISTORIQUE








1988 première naissance chez le lapin en ICSI
1990 première naissance chez le bovin
1992 première naissance chez l’homme
1994 première naissance chez la souris
1994 première naissance avec injection de spermatide
chez la souris
1995 première naissance rapportée chez l’homme avec
spermatide
1995 première naissance avec injection de
spermatocyte secondaire chez la souris
1997 première naissance avec injection de
spermatocyte primaire chez la souris
Les indications de l’ICSI

OAT SEVERE SPERME FRAIS


Elles ne permettent pas de tenter une FIV conventionnelle
L’ICSI d’emblée est proposée à partir de seuils très variables
selon les équipes
<200000 SPZ A
mobilitétype a et b et
normaux après
préparation
Tératozoospermie
>90%
ICSI avec sperme congelé
Peut concerner les dons de sperme
 Mais surtout le sperme autoconservé
provenant de l’éjaculat

Pathologies du mouvement

Appréciées par analyse du mouvement
assisté par ordinateur
DYSKINESIES
FLAGELLAIRES
SPZ GLISSANT
ALH
Autoimmunisation
Si le taux d’ACAS est élevé
Idéalement traité
par l’ICSI
Troubles de l’éjaculation
Dans le cas où il n’est pas possible de recueillir suffisamment de
Spermtozoïdes pour les autres techniques d’AMP
Éjaculation rétrograde
Neuropathie diabétique
GLOBOZOOSPERMIE
 cas
familiaux
Mutation homozygote gène
SPATA 16 ou NYD-SP12
décrite récemment dans
une famille où tous les
garçons
ont
une
globozoospermie.
GLOBOZOOSPERMIE
KARTAGENER

IMMOBILITE CILIAIRE

SYNDROME DE KARTEGENER
Azoospermie excrétoires
Agénésie
Obstructions post-infectieuses
Echecs de vaso vasostomie
Obstructions inexpliquées
Ponction épididyme ou
Testicule
Azoospermie sécrétoire

Ponction testiculaire avec congélation des
spermatozoïdes si présents

Couplée ou non à une ponction ovocytaire
(synchrone ou asynchone)
ICSI de deuxième intention
Echec
de fécondance
ou paucifécondation
Pronostic
moins bon?
La technique ICSI est réalisée
Au microscope au
Grossissement 400
COMPLEXE CUMULO OVOCYTAIRE APRES
LA PONCTION OVARIENNE
OVOCYTES APRES ELIMINATION DES
CELLULES FOLLICULAIRES
REALISATION DE L ’ICSI
ICSI
ZYGOTE NORMAL APRES
FECONDATION
CULTURE PROLONGEE
•But: sélectionner les embryons et seulement
sélectionner pas améliorer la qualité des
embryons
•Dans les années 90 Coculture
•Cellules de rein de singe
•Interdiction utilisation cellules animales
•Utilisation cellules stromales et épithéliales
endomètre autologue
•Milieux synthétiques
•Séquentiels
Culture prolongée jusqu’à quel stade?
Culture in vitro pendant 5 à 6 jours des embryons
jusqu’au stade de blastocyste
J2
Blastocyste J5
trophoblaste
Bouton embryonnaire
MCI
L’activation du génome embryonnaire (AGE):
C’est un transfert de la responsabilité:
pg
le contrôle du développement passe de l’information maternelle à
l’embryon.
40
20
L’AGE se met en place différemment selon les espèces
souris
Situation en France données
ABM 2010
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
FIV
ICSI
FIV +ICSI
TEC
Taux cumulé
CP en France 2010
Donnée ABM
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Nécessité d’établir avec le maximum d’acuité les facteurs
prédictifs de grossesse et d’accouchement pour pouvoir
adopter la meilleure stratégie de transfert
Avant 40 ans, la qualité embryonnaire a
une valeur
prédictive plus forte que
l’âge.
Après 40 ans ce n’est plus vrai
Cai QF et al HR 2010
Le don de gamètes



Permet de suppléer l’absence ou la
très sévère déficience de gamètes
chez l’homme ou chez la femme.
Le double don de gamètes est
interdit. Seul le don d’embryon peut
répondre aux situations de double
stérilité définitive.
Le don de sperme peut faire appel à
l’insémination ou à la FIV, le don
d’ovocyte nécessite obligatoirement
la FIV et plutôt l’ICSI si don partagé.
Biologiste dans le don

Rôle essentiel encore au travers notamment de la
cryoconservation (spermatozoïdes depuis
longtemps et à présent ovocytes)

Le recrutement des donneurs de sperme se fait
presqu’exclusivement dans les CECOS

Avec la vitrification ovocytaire, il apparaît
possible de disposer de banques d’ovocytes qui
permettront plus de souplesse et plus de facilités
d’appariement. Dans ce domaine, les biologistes
des CECOS ont le plus d’expérience
Pratiques d’AMP, leurs indications médicales
Techniques d’AMP
indications
IAC : avec sperme de conjoint
-hypofertilité masculine, trouble de l’ovulation,
troubles des rapports sexuels, insémination avec
sperme auto-conservé pour traitement stérilisant,
infécondité inexpliquée
IAD : avec sperme de donneur
-stérilité masculine
-maladies graves et transmissibles
FIV : fécondation in vitro
-stérilité tubaire
-hypofertilité masculine et féminine
-échecs d’IAC
Infécondité inexpliquée
ICSI : FIV avec microinjection du spermatozoïde
dans l’ovocyte
-stérilité masculine
-absence de fécondation en FIV
FIVD : avec sperme de donneur
-stérilité masculine associée à une indication de FIV
-échecs d’IAD, FIV, ICSI
FIVDO : avec ovocytes donnés et transfert
d’embryon congelé
-stérilité féminine par absence d’ovocytes, congénital
ou acquise
-échecs de FIV, avec ou sans ICSI
Accueil d’embryon
Double stérilité féminine et masculine par absence
numérique ou fonctionnelle d’ovocytes et de
spermatozoïdes
Les résultats de l’ICSI

TAUX DE GROSSESSE ÉQUIVALENT À LA
FIV

LE TAUX DE MALFORMATIONS ET
D’ANOMALIES CHROMOSOMIQUES
IDENTIQUE A CELUI DES ENFANTS ISSUS
DE FIV MAIS SUPÉRIEUR À CELUI DES
ENFANTS CONÇUS NATURELLEMENT.

EN 2007 ENVIRON 7500 ENFANTS SONT
NES GRACE A UNE ICSI EN FRANCE
conclusion

Les techniques d’AMP permettent d’apporter la
solution à de nombreux couples qui souffrent de
stérilité

Les taux de succès se situent aux alentour de 19 %
d’accouchement par ponction pour la FIV et de
20% pour l’ICSI.

Le parcours des couples est difficile et souvent
long et le succès n’est pas toujours au rendezvous (une chance sur cinq d’accoucher par
ponction ).
Techniques de congélation et
de décongélation des
embryons
Pourquoi congeler les
embryons?




Les progrès de la FIV  devenir des
embryons surnuméraires
Augmenter les taux cumulés de grossesse et
d’accouchement à moindre coût et à
moindre risque.
Permettre de limiter le risque lié aux
grossesses multiplesSET
Différer le transfert
HSO
 Dons
 divers

Congélation en 2007 en France:
données ABM

Au 31 décembre 2007, 154822 étaient conservés

54122 embryons ont été congelés en 2007

14461 transferts pour 1858 (12,8%) accouchements et 2032
enfants nés vivants
Historique congélation
La congélation d’embryons de mammifères a été réalisée au
début des années 70 avec des protocoles développés de
manière empirique.
 1971 Whittingham(PVP) souris -79°C
 1972 Wilmut (DMSO, glycerol) souris -196°C
 1972 Whittingham(DMSO)souris -196°C
 1973 Wilmut(DMSO)bovins -196°
 La congélation d’embryons humains a suivie adaptée de ces
protocoles.

1983 Trounson et Mohr(DMSO) -196°C grossesse mais pas
d’accouchement
 1984 Zeilmaker et al (DMSO) -196°C 1ère naissance
 1985 Lassalle et al (propanediol)-196°C
 1985 Cohen et al (DMSO/glycérol)-196°C ( blastocyste)

Principes de cryobiologie
conséquences du
refroidissement sur la cellule

Mort cellulaire principalement due:

Formation de cristaux de glace intra cellulaire +++

Formation de cristaux de glace extra cellulaire
conduisant à l’augmentation de l’osmolarité du
milieu et à la déshydratation cellulaire
Deux effets qui doivent être prévenus
 Contrôle
 Agents
de la vitesse de descente en température
cryoprotecteurs
Illustration de l’effet des vitesses de refroidissement
sur la formation des cristaux de glace intracellulaire
-10°C
-2°C
-5°C
refroidissement
lent
rapide
Très
rapide
Les cryoprotecteurs

Indispensables

Utilisés

processus de congélation lente

vitrification
Les cryoprotecteurs pénétrant la cellule de faible PM
agissent en remplaçant sur le plan osmotique l’eau
intracellulaire.
 L’action des cryoprotecteurs non pénétrants de faible PM est
basée sur la déshydratation des cellules
 Les cryoprotecteurs non pénétrants doivent toujours être
associés a des cryoprotecteurs pénétrants pour protéger la
cellule
 Les cryoprotecteurs de haut PM modifient la forme et la
taille des cristaux de glace.

milieux cryoprotecteurs

Solutions avec un cryoprotecteur pénétrant
la cellule ou avec deux cryoprotecteurs l’un
pénétrant et l’autre non pénétrant.

Agents pénétrants la cellule :
 Éthylène
glycol, DMSO, 1-2 propanediol, Glycérol,
Butanediol

Agents non pénétrants de faible PM :
 Galactose,

Glucose, sucrose, trehalose
Agents non pénétrants de haut PM :
 PVP
et autres polymères
Action de l’agent
cryoprotecteur pénétrant
CP
eau
Congélation lente

maintien à température ambiante des embryons en
contact avec le Cryoprotecteur pénétrant (1,5 M)
jusqu’à l’équilibre.

Première descente en température avec une pente de
-1 à -2°C/min jusqu’à -7°C

Amorce de la cristallisation extracellulaire (seeding)

Descente en température avec une pente de
0,3°C/min jusqu’à -30,-35°C. Effet solution réduit la
quantité d’eau intracellulaire et limite l’apparition de
cristaux de glace intracellulaire

Transfert dans LN2
Courbe de refroidissement
Libération de la chaleur de fusion
20°C
A
C D
0°C
surfusion
-7°C
B
-30°C
Point
Eutectique
Nacl
-196°C
temps
seeding

La température de surfusion d’une solution saline peut
être très basse et être en dessous de -10.

Plus la température de surfusion est basse et plus il y a
de lyse cellulaire.


whittingham 1977 (embryons souris 8cellules). Si la
température de surfusion descend jusqu’à -12, aucun
embryon n’est vivant à la décongélation.
Il faut donc faire le seeding à -6,-7°C pour éviter l’effet
délétère d’une réaction exothermique qui est d’autant
plus importante que la cristallisation se fait à
température très basse
Congélation lente en
propanediol/sucrose (Zygote-8cellules)
(1)

Protocole mis au point par Renard et al (1984) et
développé chez l’homme par lassalle et al (1985)

A subi peu de modifications
Congélation lente en
propanediol/sucrose (zygote/8 cellules)
(2)

Exposition aux cryoprotecteurs : deux
étapes à température ambiante

Propanediol 1,5 M dans milieu supplémenté par
20% HSA pendant 15 min

Propanediol 1,5 M et 0,1 M sucrose pendant 5
min
Conditionnement en paillette
 Programmation de la descente en
température avec seeding

décongélation

Décongélation rapide

Retrait du cryoprotecteur en 4 étapes de 5
min dans le milieu 20% albumine, sucrose
0,2 M et propanediol à concentration
décroissante (1 M, 0,5 M, 0,25 M, 0 M).
Quelles paillettes ?

Les paillettes hautes sécurité peuvent être utilisées. Balaban
et al fertil steril 2007 87 691-696 (étude randomisée prospective
comparant les paillettes HS avec paillettes conventionnelles)
Congélation
Paillettes HS
Paillettes conventionnelles
E. Décongelés
517
505
Survie
95%
G. clin/T
42.5%
31%
Taux d’implantation
19,4%
11.4%*
G. multiples/T
42%
17%*
86%*
Congélation lente dans milieu
glycérol/sucrose(blastocyste) (1)

Avantages de la congélation au stade de
blastocyste :

Sélection des embryons par la culture prolongée

Théoriquement, les blastocystes devraient mieux
supporter la congélation du fait du haut rapport
nucléocytoplasmique des blastomères et du
nombre de cellules plus important qui permet
d’espérer une survie de l’embryon en dépit de la
lyse de certaines d’entre elles.
Congélation lente dans milieu
glycérol/sucrose( Blastocyste) (2)



Les protocoles de congélation ont été simplifiés
par rapport au protocole initial (Cohen et al 1985).

7 étapes pour la congélation

6 étapes pour la décongélation
Réduction en deux étapes par Menezo et al 1992

Glycérol (5%) 10 min

Glycérol (9%) et sucrose (0,2 M) 10 min
Courbe de descente en température et seeding
idem zygotes et embryons J2 J3
décongélation

Après réchauffement rapide, élimination des
cryoprotecteurs en deux étapes

Solution 0,5 M sucrose (10 min)

Solution 0,2 M sucrose (10 min)
Congélation par vitrification

Solidification sans formation de cristaux

Concentrations élevées en cryoprotecteurs

Refroidissement ultrarapide pour induire la formation d’un
état vitreux intra- et extra cellulaire

Réalisable sur zygotes, embryons au stade J2, J3, morula,
blastocyste
Milieux cryoprotecteurs utilisés
pour la vitrification

Agents pénétrants la cellule
Éthylène glycol
 DMSO
 1-2 propanediol


Agents non pénétrants de faible PM
Saccharose
 Tréhalose


Polymères de haut PM
Polyéthylène-glycol
 Ficoll
 Polyvinyl-pyrrolidone

Exemple de protocole de
vitrification en deux étapes

Solution d’équilibre contenant 7,5% (V/V)
ethylène glycol et 7,5% (V/V) DMSO.
Exposition des embryons jusqu’à ce qu’ils
récupèrent leur volume initial.

Solution de vitrification 0,5 M sucrose avec
15% (V/V) ethylène glycol, 15% (V/V) DMSO.
Exposition pour une courte période

Vitesse de refroidissement très rapide
nécessaire pour une bonne survie
Les supports pour la
vitrification

Les systèmes utilisés (cryoloop, cryotop,
cryoleaf, hemi straw)=Contact direct de la
goutte contenant l’embryon avec l’azote
liquide


Problème de sécurité sanitaire ?
Il existe des supports qui permettent d’éviter
le contact direct avec l’azote liquide sans
diminution de la survie
embryonnaire.Vanderzwalmen et al
Gynecol Obstet Fertil 2006 34 760-769
Décongélation

Le réchauffement doit être ultra-rapide et se fait dans des
solutions de sucrose de concentration décroissante

Sucrose 1M (1min)

Sucrose 0,5 M (3 min)
Les résultats des techniques de
congélation(1)

Index de survie de l’embryon est le point essentiel

20 à 30% des embryons sont lysés dans les programmes
de congélation actuels.

Un embryon clivé précoce parfait après décongélation
a autant de chance de s’implanter qu’un embryon
frais de même aspect. Urman B et al fertil steril 2007
87:310-315.

les embryons congelés ne sont pas forcément les plus
évolutifs. Choix des meilleurs pour le transfert frais.

Les embryons issus de cycles ayant permis une
grossesse ont un potentiel implantatoire plus important.
El-Toukhy T et al Hum Reprod 2003 18:1313-1318
Les résultats des techniques de
congélation(2)

Congélation lente

Zygote - embryon clivé précoce idem. Senn A
et al Fertil Steril 2000 74: 946-952 (étude
prospective randomisée avec avantage au
zygote en terme de taux cumulé
d’accouchement )

Taux d’implantation meilleur avec blastocyste
par rapport à embryon clivé précoce comme
cela est noté avec les embryons frais
Les résultats des techniques de
congélation (3)

vitrification

Très bons taux de grossesse (près de 50%) sont rapportés
avec des blastocystes sur une série de 2749 blastocystes
avec un taux d’implantation de 34,5% Mukaida et al Fertil
Steril 2005; 84 (suppl)(VP2, S 476)

Pas de différence entre congélation lente et vitrification pour
des blastocystes. Lieberman J et Tucker MJ Fertil steril, 2006,
86 (1) 20-26

Bons résultats avec les zygotes. Al Hassani S et al. Reprod
Biomed Online 2007, 14:288-293.
Les résultats des techniques de
congélation (4)

Vitrification

Bons résultats avec des embryons clivés précoces.
Rama Raju GA et al. Reprod.Biomed.Online 2005, 11:
434-437. Desai N et al, Reprod Biomed Online 2007 14:
208-213.Dans cette étude:
236 embryons
Taux de survie de 85%
Taux de grossesse de 44%
Taux d’implantation de 20%
Apport de la congélation
embryonnaire en FIV (1)


Les résultats devraient être exprimés

en taux de grossesses et taux d’accouchement
par TEC et par cycle de décongélation

En taux d’implantation et d’enfant né par
embryon transféré et par embryon décongelé
Le bénéfice de la congélation ne peut être
réellement évalué que des années après la
ponction qui est à l’origine des embryons
Apport de la congélation en FIV
(2)

Il faut prendre en compte l’ensemble des grossesses
obtenues consécutivement à une ponction ovocytaire
(embryons transférés immédiatement + ceux transférés
après la décongélation).

Possibilité de préserver le potentiel de reproduction
chez des femmes âgées de plus de 35 ans qui ont la
possibilité d’avoir un deuxième enfant grâce aux
embryons congelés y compris à un moment où une
insuffisance ovarienne a pu s’installer.
Bénéfice de la congélation d’embryons en FIV
sur une population de bon pronostic

Femme de -35 ans avec au moins 3
embryons transférables et/ou congelables
lors de la ponction. Du 1èr septembre 2001
au 31 aout 2005
2 embryons transférés
Tentative terminée ( 1 accouchement ou à défaut
embryons épuisés)
Bénéfice de la congélation en FIV sur une
population de bon pronostic

430 cycles avec embryons transférés et congelés
Ponction initiale

205 naissances
TEC
64 naissances
Total
269 naissances
47,6%
62%
14,5% de naissances additionnelles grâce à la
congélation.
Bénéfice de la congélation d’embryons en FIV sur une
population de bon pronostic avec SET

Femme de moins de moins de 35 ans avec au moins 3
embryons transférables et ou congelables lors de la
ponction. Du 1èr septembre 2005 au 31aout 2007
1 embryon transféré
Tentative terminée ( un accouchement ou à défaut
embryons congelés épuisés)
Bénéfice de la congélation d’embryons en FIV sur une
population de bon pronostic avec SET

190 cycles avec embryons transférés et congelés
ponction initiale
TEC
total

69 naissances
36%
46 naissances
115 naissances
24 % naissances additionnelles.
60,5%
Comment améliorer les résultats
de la congélation?

Sélection des embryons avant congélation

Sélectionner après décongélation les embryons à fort
potentiel évolutif par la culture

Augmenter l’efficacité technique et essayer d’obtenir
100% de survie en améliorant les protocoles de
congélation décongélation

Améliorer l’embryon avant congélation (retrait du
liquide du blastocèle. Vanderzwalmen P et al. Hum
Reprod 2002 17:744-751) ou après décongélation
(retrait des blastomères nécrotiques. Nagy et al fertil
steril 2005 84:1606-1612)
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