2010 - Groupe d`Astronomie et Astrophysique

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Calendrier 2010
Éphémérides
Toute l’actua­li­té
astro­no­mi­que
Observatoire du Mont-Mégantic
Publié par
Le Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ)
Université de Montréall
Département de physique
C.P. 6128, succursale Centre-ville
Montréal (Québec) CANADA
H3C 3J7
La réalisation et la production de ce calendrier a
été dirigée par Jean-Pierre Urbain
Première édition : décembre 2008
Photo de la couverture :
Rémi Boucher
Dessins de Jacques Goldstyn
Remerciements :
L’équipe d’OPIOMM aimerait remercier Robert
Lamontagne pour le temps obtenu au télescope et
Pierre Bergeron pour la gestion financière du projet. Merci aussi à tous ceux qui nous ont aidés, de
près ou de loin. Les techniciens de l’observatoire,
Bernard Malenfant et Ghislain Turcotte pour le
support de leur expérience lors des observations.
Merci à Jean-Pierre Urbain pour la réalisation du
calendrier et Claude Carignan pour la distribution.
Merci aux OPIOMManes de toutes les espèces:
Merci aux OPIOMManes de toutes
les espèces :
Anne Archibald, Étienne Artigau, Sylvie Beaulieu,
Cassandra Bolduc, Claude Carignan, Maxime
Charlebois, André-Nicolas Chené, Benoît Côté,
Marie-Maude de Denus-Baillargeons, Tijmen de
Haan, Éric Demers, René Doyon, Laurent Drissen,
Myriam Francoeur, Jonathan Gagné, Noemi
Giammichele, Roxanne Guénette, Sébastien
Guillot, Gilles Joncas, Zacharie Kam, Dominic
Lagrois, Patrick Lazarus, Marie-Michèle Limoges,
Lison Malo, Christian Marois, Zach Medin, Sabrina
Morel, Jean-Michel Mugnes, Marie-Ève Naud,
Simon Richard, Jean-François Robitaille, Jasmin
Robert, Laurie Rousseau-Nepton, Corinne Simard,
Amélie Simon, Luc Turbide, Keith Vanderlinde,
Tracy Webb.
Mot de la direction du CRAQ et de l’OMM
L’année mondiale de l’astronomie (AMA 2009) a connu un véritable succès partout dans le monde. Au pays,
l’un des objectifs était de faire vivre un moment galiléen à plus d’un million de canadiens. Cet objectif a été
atteint grâce surtout à l’enthousiasme des astronomes amateurs et professionnels qui ont collaboré main
dans la main à de nombreuses activités. Au Québec, plus d’un demi-million de personnes ont vécu une expérience astronomique enrichissante qui, nous l’espérons, restera gravée dans leur mémoire.
L’année 2009 fut l’occasion de faire découvrir l’astronomie en tant que science fondamentale ou loisir scientifique à des centaines, des milliers, voire des millions de citoyens. À l’aube de 2010, nous désirons poursuivre
nos efforts de vulgarisation auprès d’un public aussi large que possible.
Le calendrier que vous avez en main est un outil remarquable en ce sens. Les étudiants de l’équipe
d’OPIOMM ont minutieusement choisi les images permettant d’illustrer la science à laquelle contribuent les
membres du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ). Soyez fiers d’afficher le calendrier
2010 à la maison ou au travail et de susciter des discussions avec vos parents, amis ou collègues de bureau.
Du côté de l’observatoire, suite au vif succès des soirées d’observations publiques au grand télescope de
1,6m l’été dernier, nous répétons l’expérience encore cette année. Au total, six samedis soir de l’été 2010
sont réservés à cette fin. Nous vous attendons nombreux!
The International Year of Astronomy (IYA 2009) has been a tremendous success worldwide. Here in Canada, one of
the goals was to have over a million Canadians experience a Galileo moment in 2009. This goal has been achieved
mostly because enthusiastic amateur as well as professional astronomers worked hand in hand to coordinate numerous events. In Québec only, over half a million people experienced a truly enriching astronomical moment that, we
hope, will leave a lasting memory.
2009 was also a unique opportunity for hundreds, thousands and possibly millions of people to discover astronomy as
a fundamental science as well as a scientific hobby. At the dawn of 2010, we wish to continue our outreach activities
aimed at the largest number of people possible.
The calendar you are holding in your hands is a remarkable vehicle for this cause. OPIOMM’s students have carefully
selected images to illustrate the science to which members of the Centre for Research in Astrophysics of Québec
(CRAQ) are contributing. Be proud to display this 2010 calendar at home or at the office and engage in stimulating
conversations with family, friends or office colleagues.
At the observatory, our public observation nights at the 1.6m telescope were so popular last year that we decided to
bring them back. This coming summer, six Saturday nights are devoted to this activity. We hope to see you there!
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CRAQ
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RAQ
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Le South Pole Telescope (SPT, pendant une aurore australe sur la photo) est un
télescope de 10m de diamètre situé en Antarctique, là où l’atmosphère très sèche
permet des conditions d’observations optimates. SPT procède à des mesures ultra
précises dans les ondes micro-ondes de l’émission résiduelle du Big-bang, appelée
le Fond Diffus Cosmologique (FDC).
Les amas de galaxies apparaissent comme une ombre sur le FDC. Cet effet, appelé
effet Sunyaev-Zel’dovich (SZ) est utilisé par le SPT dans un sondage à grande
échelle dans l’espoir de découvrir des centaines de nouveaux amas de galaxies.
De telles découvertes vont permettre aux cosmologistes de mieux comprendre la
formation de structures dans notre Univers ainsi que le comportement de l’énergie
sombre responsable de l’expansion accélérée de notre Univers. Les graphiques
montrent le premier amas de galaxies découvert par SPT uniquement grâce à l’effet
SZ. Les ombres sur le FDC sont représentées par les signaux rouges clairement détectés dans les fréquences micro-ondes de 150 GHz et 95 GHz.
The South Pole Telescope (SPT, during an aurora on the picture) is a 10m-diameter telescope located in Antarctica, an ideal observing location as the atmosphere is
extremely dry. There, the telescope is making ultra-precise observations at microwave wavelengths of the relic emission from the Big-Bang, known as the Cosmic Microwave Background (CMB).
At these wavelengths, galaxies clusters appear as shadow on top of the CMB. This shadowing effect, called the Sunyaev-Zel’dovich (SZ) effect, is used by SPT in order to perform large scale surveys in hopes to discover hundreds of new galaxy
clusters. Such discoveries will help illuminate the formation of structure in the Universe as well as the behaviour of dark energy, the enigmatic energy responsible for the accelerated expansion of our Universe. The figure shows the first discovered
galaxy clusters by SPT via the SZ effect exclusively. The shadows on the CMB are represented by the red signal clearly detected at the microwave frequencies of 150 GHz and 95 GHz.
Les étoiles à neutrons sont des objets très denses issus de l’explosion d’une supernova. La matière qui compose une étoile à neutrons ne ressemble à rien que l’on connaisse, ou que l’on puisse reproduire en laboratoire. Elle est si dense que une automobile ayant cette densité serait plus
petite que le diamètre d’un cheveu. Les pulsars millisecondes sont des étoiles à neutrons très anciennes qui tournent sur elles-mêmes plusieurs
centaines de fois par seconde, soit plus rapidement que les très énergétiques jeunes pulsars connus. Il a été prédit que ce sont des vieux pulsars
«recyclés» qui ont subis une augmentation de leur vitesse de rotation sur eux-mêmes, du à un apport de matière provenant d’une étoile compagne.
Dans de tels systèmes binaires, le transfert de matière de l’étoile «normale» à l’étoile à neutrons forme un disque d’accrétion (image de gauche).
Une équipe de chercheur de McGill et d’autres institutions ont découvert le premier pulsar millisecondes (image de droite) qui avait un disque de
matière autour de lui jusqu’en 2000, démontrant la théorie du recyclage.
Neutron stars are extremely dense objects formed after the explosion of a supernova. The matter composing a neutron star is not like anything we know or are able
to produce in a laboratory. It is so dense that at such density, a car would be smaller than the diameter of a hair. Millisecond pulsars are very old neutron stars that
are spinning hundreds of times a second, faster than the very energetic youngest pulsars we know of. It has been believed that they are «recycled» old pulsars that
have been spun up by inflowing material from a companion star. In such binary systems, matter transfer from the «normal» companion star to the neutron star forms
an accretion disk (left image). A team of researchers at McGill and elsewhere have shed new light on this picture by finding a radio millisecond pulsar (right image)
that had a disc of inflowing matter around it as recently as 2000.
Les nébuleuses, ou régions H II, sont caractérisées par des densités électroniques faibles. La connaissance de la densité en chaque point permet, entre autres, d’identifier
les zones de compression et les zones de raréfaction de la matière. Ces renseignements aident les scientifiques à modéliser ces objets astronomiques en fonction des
mouvements intérieurs à ces zones. Une des méthodes permettant d’obtenir la densité dans le gaz nébulaire est la comparaison de l’intensité des deux raies émises par
le soufre ionisé. L’image ci-jointe montre la première carte bidimensionnelle en densités électroniques publiée pour une région H II extragalactique géante. NGC 595, au
cœur de la galaxie M33, rayonne grâce à l’apport ultra-violet de plus d’une centaine d’étoiles massives.
Nebulae, or H II regions, are characterized by low electron densities. Knowledge of the spatial behavior in densities allows, for example, to identify zones of high compression and regions
encompassing much more rarefied material. This information allows scientists to modelize these astronomical objects according to the observed motions. The comparison of two lines emitted
by ionized sulfur remains the most common tool used to obtain the density of the nebular gas. This figure represents the first bidimensional map in electron densities ever published for a giant
extragalactic H II region. NGC 595, in the nearby M33 galaxy, is fueled by the strong ultra-violet field of more than a hundred massive stars.
3
Sharpless 106
Le catalogue Sharpless, de l’astronome américain du même nom, est une liste de 313 régions HII, mieux connues sous
l’appellation de nébuleuses à émission. On retrouve parmi cette liste des objets célèbres du firmament visible de l’hémisphère nord tels la Nébuleuse d’Orion (M42 – Sh 281) ou la Nébuleuse Bubble (NGC7538 – Sh 162). Tirée du même
catalogue, est tiré Sharpless 106 (Sh 106) est une région HII de la constellation du Cygne située à 1 900 années-lumière
de nous. Comme toutes les autres régions HII, cet objet se révèle être une véritable pouponnière d’étoiles qui, sait-on,
pourrait un jour mener à l’éclosion de la vie telle que nous la connaissons sur Terre.
The Sharpless catalog, named after the American astronomer Stewart Sharpless, is a list of 313
HII (ionized hydrogen) regions, also known as emission nebulae. Among this list, we find many well
known objects, such as the Orion Nebula (M42 – Sh 281) and the Bubble Nebula (NGC7538 – Sh
162). Sharpless 106 (Sh 106), a HII region in the constellation Cygnus, is located at a distance of
1900 light-years from us. Similar to other HII regions, Sharpless 106 is a rich stellar nursery, which
could one day bear life as we know it on Earth.
Janvier 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
3
9
10
16
17
Lune au périgée
358 682 km
Terre au périhélie
147 098 089 km
Mars à 8° au nord de la Lune
Pluies d’étoiles filantes : Quadrantides
Jour de l’an
4
5
6
7
11
12
13
14
15
18
19
20
21
22
23
25
26
27
28
29
30
Mercure en conjonction inférieure
Régulus à 5° au nord de la Lune
Vénus en conjonction supérieure
Antarès à 0°,3 au sud de la Lune
Jupiter 4° au sud de la Lune
Mercure à 5° au nord de la Lune
Uranus à 5° au sud de la Lune
Mercure à sa plus grande
élongation ouest (25°)
Mars au point le plus proche de la Terre
99 329 993 km
05:43
Spica à 4° au nord de la Lune
8
02:12
Mercure stationnaire
Lune à l’apogée
406 435 km
Neptune à 3° au sud de la Lune
05:51
01:18
Lune au périgée
356 593 km
Mars à 7° au nord de la Lune
24
Vénus à l’aphélie
31
Régulus à 5° au nord de la Lune
Éblouir n’est jamais d’à-propos, la visibilité en souffre toujours.
5
HR8799
Pour réussir cet exploit, d’ingénieuses techniques
d’observation et de traitement d’image ont permis
d’exploiter au maximum deux puissants télescopes
(Keck, dont le miroir fait 10m de diamètre et Gemini
Nord, de 8,1m de diamètre). Une de ces techniques,
développée à l’Université de Montréal, consiste à
tirer profit de la rotation naturelle du champ de vue
du télescope pour prendre une séquence d’images
qui évoluent dans le temps et sur lesquelles le signal
des planètes peut être distingué de celui de l’étoile.
To achieve this, clever observational and image processing
techniques were employed to maximaze the capabilities
of two telescopes, the 10m Keck telescope and the 8m
Gemini telescope. One of these techniques, developped at
the Université de Montréal, consists in taking advantage of
the natural rotation of the telescope’s field of view to aquire
a sequence of images as a function of time, on which the
signal for the planets can be distinguished from that of the
bright star.
Depuis que l’existence des planètes extrasolaires, des planètes qui orbitent autour d’étoiles autres que notre Soleil, a
été confirmée en 1995, plus de 400 ont été détectées. Cependant, il a fallu attendre la fin de l’année 2008 pour qu’une
équipe, incluant des chercheurs de l’Université de Montréal, arrive à isoler la faible lumière de trois planètes de celle,
éblouissante, de leur étoile hôte, appelée HR8799. Cette équipe a ainsi obtenue la première image d’un système planétaire. À l’arrière-plan, une photo prise à l’Observatoire du Mont Mégantic avec l’instrument CPAPIR de HR8799, une
étoile un peu plus grosse que le Soleil et située à 130 années lumière de la Terre. L’encadré montre HR8799 b, c, d,
des planètes dont la masse est de 7 à 10 fois plus grande que celle de Jupiter, et qui sont, toutes trois, plus loin de leur
étoile qu’Uranus l’est de notre Soleil (respectivement 25, 40, et 70 unités astronomiques)!
Since the confirmation in 1995 of this existence of extrasolar planets around stars other that our Sun, more than
400 have been detected. However, it was only in 2008 that a scientific team, composed of researchers at the
Université de Montréal, produced the first image of three planets by isolating their faint luminosities from the
very bright light of their host star, HD8799. In the background is a picture of HR8799, taken at the Observatoire
du Mont-Mégantic with the instrument CPAPIR. This star is slightly bigger than our Sun and is located at about
130 light years. The boxed picture shows HR8799 b, c and d, planets with masses between 7 and 10 times
that of Jupiter that are orbiting the star at distance larger that that of Uranus (25, 40 and 70 astronomical units
respectively).
Février 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
1
2
3
4
5
8
9
10
11
12
Spica à 4° au nord de la Lune
18:52
Samedi
Dimanche
6
7
13
Mercure à 1,8° au sud de la Lune
Lune à l’apogée
406 540 km
Antarès à 0,7° au sud de la Lune
21:52
Mercure à l’aphélie
14
Vénus à 5° au sud de la Lune
Neptune en conjonction avec le Soleil
Saint-Valentin
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
Jupiter à 5° au sud de la Lune
Aldébaran à 8° au sud de la Lune
Uranus à 5° au sud de la Lune
Mars à 6° au nord de la Lune
Régulus à 5° au nord de la Lune
Mercure à 1,8° au sud de Neptune
Lune au périgée
357 829 km
Plus d’éclairage vous aurez, plus il vous en faudra. Une diffusion uniforme de la lumière
facilitera le travail de vos yeux et vous n’éprouverez pas le besoin de multiplier les sources
éclatantes d’éclairage pour combler les zones plus sombres qui les séparent.
7
19:40
11:38
Jupiter en conjonction avec le Soleil
NGC3603
Position seulement
Y a-t-il une limite à la masse des étoiles et, si oui, quelle est-elle? Pour répondre à ces questions, il faut d’abord « peser »
les étoiles les plus massives. Ces étoiles se trouvent principalement au coeur d’amas d’étoiles très massifs et très denses, assez vieux pour que la formation stellaire soit complétée mais encore assez jeune pour que les étoiles les plus
massives n’aient pas eu le temps d’exploser en supernovae. L’étoile la plus massive connue à ce jour est NGC3603-A1,
l’étoile centrale de l’amas NGC3603. À l’aide du télescope spatial Hubble et d’un des très grands télescopes européens
(VLT) situés au Chili, il a été possible de mesurer sa masse qui s’élève à plus de 116 fois celle du Soleil. Mais attention!
Il existe peut-être d’autres étoiles encore plus massives comme celles de l’amas R136 qui se trouve dans la galaxie du
Grand Nuage de Magellan.
To determine the upper limit of the mass of stars, one needs to «weigh» the most massive stars. These are
generally located in the core of dense stellar clusters. These stellar clusters must be simultaneously old enough
for stellar formation to be complete and young enough for the most massive stars to still be alive. More massive stars evolve faster and therefore explode into a supernovae sooner. The most massive star known to date
is NGC 3603 A1, the central star of the cluster NGC 3603. With data from NASA’s Hubble Space Telescope
and ESO’s Very Large Telescope in Chile, astronomers measured its mass: more that 116 times that of the
Sun. However, there are suggestions of even more massive stars in the cluster R136, located in the Large
Magellanic Cloud, a small satellite galaxy near to the Milky Way.
Mars 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
Spica à 4° au nord de la Lune
Vénus à 0,7° au sud d’Uranus
Mars stationnaire
Antarès à 0,9° au sud de la Lun
Lune à l’apogée
406 008 km
Neptune à 3° au sud of Lune
10:44
Jupiter à 5° au sud of Lune
Passage à l’heure
avancée (été)
15
16:00
16
17
Vénus à 6° au sud de la Lune
Uranus en conjonction avec le Soleil
18
19
20
21
25
26
27
28
Équinoxe de printemps
12:32
Saturne en opposition avec le Soleil
Saint-Patrick
22
29
Mercure au périhélie
23
21:27
30
Mars à l’aphélie
05:59
24
Mercure au noeud ascendant
Mars à 5° au nord de la Lune
Régulus à 5° au nord de la Lune
31
Spica à 4° au nord de la Lune
Dissimuler la source, éclairer le sujet. Au théâtre on ne voit
jamais les projecteurs. Soyez de minutieux et
précautionneux éclairagistes.
9
Lune au périgée
361 876 km
NGC628
La magnifique galaxie NGC 628, aussi connue sous le nom M74, est un objet bien connu des astronomes. Avec son
orientation vue de face, elle nous permet de bien voir les structures caractéristiques d’une galaxie spirale telles, les bras
spiraux, le cœur et les nombreuses régions de formation d’étoiles. L’image présentée ici provient de données obtenues
avec SpIOMM, un spectrographe imageur construit par des étudiants de l’Université Laval. Les différents spectres
obtenus avec l’instrument permettent d’ajouter plus de détails à cette image. Par exemple, la lumière produite par l’hydrogène, l’azote ou l’oxygène, est émise à une longueur d’onde bien précise. Il s’agit de la signature des différents éléments
chimiques que l’on peut identifier avec SpIOMM. En ajoutant les couleurs associées à chaque élément sur l’image, on
peut reconstruire les structures bien distinctes de la galaxie ainsi que leur composition chimique.
The beautiful galaxy NGC 628, also known as M74, is an object well studied by astronomers. Its face-on
inclination allows us to see many structural features including the spiral arms, the core, and the numerous star
formation regions. It is shown here with data from the SpIOMM instrument, a spectrograph built by students
from Université Laval. More specifically, the different spectra obtained with the instruments permitted to improve
the details on this image. For example, the light produced by hydrogen, nitrogen or oxygen is emitted at a very
precise wavelength. The signatures from different chemical elements can be identified by SpIOMM. Therefore,
by adding the colors associated with the detected elements, one can reproduce the distinct structure of this
galaxy.
Avril 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
3
4
Antarès à 0,8° au sud de la Lune
Vendredi saint
5
6
04:39
7
Pâques
8
9
10
11
Lune à l’apogée
405 002 km
Mercure à sa plus grande
élongation est (19°)
Neptune à 4° au sud de la Lune
Jupiter à 6° au sud de la Lune
Lundi de Pâques
12
13
14
07:28
15
16
17
18
19
20
21
13:20
22
23
24
25
Vénus au noeud ascendant
Uranus à 5° au sud de la Lune
Mercure à 1,0° au sud de la Lune
Mars à 6° au nord de la Lune
Pluies d’étoiles filantes : Lyrides
Vénus à 3° au sud de la Lune
Aldébaran à 8° au sud de la Lune
Régulus à 5° au nord de la Lune
Lune au périgée
367 147 km
Mercure stationnaire
Jour de la Terre
26
27
Spica à 4° au nord de la Lune
28
07:21
Mercure en conjonction inférieure
29
30
Antarès à 1,4° au sud de la Lune
Installer un luminaire extérieur qui disperse sa lumière au loin, c’est comme utiliser un climatiseur
l’été, les fenêtres grandes ouvertes.
11
NGC 7129
Position seulement
Cet amas ouvert situé en plein cœur d’une nébuleuse à réflexion, se trouve à une distance de 3 000 années-lumière
du système solaire. Il est visible depuis la Terre dans la constellation de Céphée. Les étoiles composant l’amas se sont
formées il y a à peine un million d’années, ce qui équivaut à l’enfance sur l’échelle d’une vie stellaire. Ces dernières se
sont allumées à la suite de l’effondrement de zones de densité plus élevées dans la nébuleuse originale. Le gaz visible,
quant à lui, est ce qui reste du matériel ayant servi à « fabriquer » les étoiles. Bien qu’elles soient nées à partir du même
nuage de gaz, elles ne resteront pas groupées toute leur vie. Au contraire, n’étant pas liées gravitationnellement, les
étoiles de cet amas auront tôt fait de se disperser et de devenir des corps solitaires. On croit que notre Soleil a débuté
son existence d’une façon similaire. Cette image est une mosaïque de quatre champs obtenus avec le réducteur focal
Panoramix II.
NGC 7129 is an open cluster located in a reflection nebula at a distance of 3000 light-years from our Solar
System. It is seen in the constellation Cepheus. The stars making up the cluster were formed less than one
million years ago, so they are still rather young (stellar lifetimes can exceed one billion years). The stars were
formed when denser parts of the nebula collapsed gravitationally and eventually got hot enough to begin
nuclear burning. The gas we can still see is left over from star formation. Even if these stars were born from
the same nebula, they will not remain grouped forever. Because there are so few of them, the stars are not
gravitationally bound to each other. They will eventually drift apart and become isolated. Astronomers believe
the Sun also began its existence in an open cluster, which it subsequently drifted away from. This picture is a
four-field mosaic taken with the Panoramix II instrument of the OMM.
Mai 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
8
9
Mercure à son noeud descendant
3
4
5
23:15
6
Lune à l’apogée
404 236 km
Pluies d’étoiles filantes : Eta aquarides
7
Neptune à 4° au sud de la Lune
Vénus à 6° au nord d’Aldébaran
Jupiter à 6° au sud de la Lune
Uranus à 6° au sud de la Lune
Fête des mères
10
11
12
13
20:03
14
15
16
17
18
19
20
18:43
21
22
23
24
25
26
27
18:10
28
29
30
Mercure stationnaire
Spica à 4° au nord de la Lune
Mercure à sa plus grande
élongation ouest (25°)
Mercure à l’aphélie
Lune au périgée
369 733 km
Mars à 6° au nord de la Lune
Aldébaran à 7° au sud de la Lune
Régulus à 6° au nord de la Lune
Antarès à 1° au sud de la Lune
Fête des patriotes
31
Saturne stationnaire Neptune stationnaire
Le ciel nocturne est une partie intégrale de notre héritage naturel.
13
Vénus à 0,7° au nord de la Lune
Vénus au périhélie
G104.7+2.8
Cet objet, appelé G104.7+2.8, est fort probablement un rémanent de supernova. Située à environ 24 000 années-lumière, cette structure à peu près sphérique est formée de matière éjectée à grande vitesse lors de l’explosion d’une étoile
en supernova. S’étendant sur presque 50 années-lumière, la matière couvre 7 minutes d’arc du ciel (l’équivalent de la
largeur de 7 cheveux tenus à bout de bras). Cette photographie de G104.7+2.8 a été produite en combinant quatre images obtenues à travers filtres dans le domaine infrarouge avec l’instrument CPAPIR à l’Observatoire du Mont-Mégantic.
Les couleurs ne correspondent pas à ce que l’on verrait avec nos yeux, qui sont insensibles à ce genre de lumière, elles
ont plutôt été choisies pour faire resortir tous les détails de l’objet. La couleur bleu-mauve correspond aux émissions les
plus énergétiques, tandis que le rouge correspond aux émissions les moins énergétiques.
This object, located in the Milky Way at about 24,000 light-years, is called G104.7+2.8 and is thought to be a
supernova remnant. The spherical structure of the remnant is formed by material ejected at high speed when a
star exploded into a supernova. Spanning close to light-years, this object is 7 arcminutes wide in the sky, which
is about the width of 7 human hairs, at an arm length.
This picture of G104.7+2.8 was made by combining four different exposures taken with CPAPIR at the OMM
with different filters in the infrared. The colors do not represent what we would see, because our eyes are not
sensitive to infrared light. However, they are carefully chosen to make the details clear. The blue-purple color
shows the most energetic emissions, while the red reveals less energetic features.
Juin 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
1
2
3
4
7
8
9
10
11
12
06:14
13
14
15
16
17
18
19
23:30
20
Mars à 0,9° au nord de Régulus
Lune au périgée
365 932 km
Vénus à 5° au nord de la Lune
Mercure à 5° au nord d’Aldébaran
Lune à l’apogée
404 266 km
Mercure à 4° au sud de la Lune
Mars à 6° au nord de la Lune
Régulus à 6° au nord de la Lune
17:13
Aldébaran à 8° au sud de la Lune
Samedi
Dimanche
5
6
Jupiter 0,5° au sud d’Uranus
Mercure au noeud ascendant
Fête des pères
21
Solstice d’été
6:28
Spica à 4° au nord de la Lune
22
23
24
Antarès à 1,4° au sud de la Lune
25
26
Mercure au périhélie
Fête nationale
28
Mercure en conjonction supérieure
29
30
Neptune à 4° au sud de la Lune
Aux petites heures de la nuit, qui profite le plus de l’excès
d’éclairage extérieur? Ceux qui, chez eux, dorment profondément ?
les astronomes ? ou les criminels ?
15
06:32
27
NGC 3184
NGC 3184 est une galaxie spirale de type Sbc située dans la constellation de la Grande Ourse. Il ne fait aucun doute que
cette galaxie doit épater les astronomes extra-terrestres vivant à proximité! Visible dans un petit télescope, elle se trouve
à 25 millions d’années-lumière de la Terre. Sur cette image, la couleur bleutée de la galaxie provient en grande partie
des étoiles jeunes et très brillantes qui sont des candidates parfaites pour devenir un jour des supernovae. D’ailleurs en
1999, Reiki Kushida, un astronome amateur japonais, a pu y apercevoir une « nouvelle étoile »: la supernova 1999gi.
L’image que vous pouvez contempler à été prise à l’aide du réducteur focal Panoramix I dans quatre bandes de couleurs
différentes.
NGC 3184 is a Sbc-type spiral galaxy located in the constellation of the Big Dipper (Ursa Major). Without a
doubt, this galaxy must be very exciting to extra-terrestrials astronomers living near it. Observable with a small
telescope, it is located at a distance of 25 million light-years from the Earth. On this image, the blue color of
the galaxy mostly comes from young and bright stars that might eventually explode in supernovae. In 1999, a
Japanese amateur astronomer, Reiki Kushida, observed a new star in this galaxy: the supernova SN 1999gi.
The image here was taken with the OMM’s Panoramix I instrument, in 4 differents color bands.
Juillet 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
3
4
09:35
14:40
Lune à l’apogée
405 036 km
Fête du Canada
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Mercure à 5° au nord de la Lune
Terre à l’aphélie
152 096 453 km
Lune au périgée
361 115 km
Vénus à 7° au nord de la Lune
Régulus à 5° au nord de la Lune
Antarès à 1,4° au sud de la Lune
Mercure à son noeud descendant
Neptune à 4° au sud de la Lune
Mercure à 0,4° au sud de Régulus
Lune à l’apogée
405 955 km
Aldébaran à 7° au sud de la Lune
Vénus à 1,1° au nord de Régulus
Mars à 7° au nord de la Lune
Jupiter stationnaire
Jupiter à 7° au sud de la Lune
L’éclairage extérieur est l’utilisation la moins efficace de l’énergie électrique.
17
05:13
Spica à 4° au nord de la Lune
20:38
M1 - The Crab Nebula
Par une belle journée ensoleillée de l’an de grâce 1054, une étoile apparaît en plein jour ! Visible à l’oeil nu pendant
près de deux ans, les astronomes de l’époque ont la chance de vivre une expérience extrêmement rare. En effet,
bien que l’on découvre un certain nombre de supernovae chaque année, le taux de supernovae se situant dans notre
galaxie semble beaucoup plus petit (la dernière a été observée en 1604). Premier objet de la liste créée par Charles
Messier en 1781, la nébuleuse du Crabe est le rémanent de ce très rare événement. Plus exactement, la nébuleuse est
formée du gaz expulsé à très grande vitesse par l’explosion d’une étoile massive. À l’aide d’un radiotélescope ou d’un
satellite permettant d’observer les rayons X, on peut apercevoir le cadavre de l’explosion : le pulsar du Crabe. L’image
présentée ici a été obtenue par l’instrument SpIOMM, un spectrographe imageur utilisé depuis peu à l’Observatoire du
Mont-Mégantic.
The first object in Charles Messier’s 1781 catalogue is the Crab nebula, the remnant of the supernova SN 1054.
The supernova that created the Crab nebula was first observed by ancient astronomers in Asia and the Middle
East in the year 1054. It was bright enough to be observed with the naked-eye, even during the day. Even
though modern astronomers observe several supernovae per year in the Universe, supernovae are extremely
rare. The last recorded supernova to occur in our Galaxy was observed in 1604. In this image of the Crab
nebula, the cloud of gas expelled at large speed by the explosion of a massive star is clearly visible. With radio
telescopes and X-ray telescopes (in space), astronomers observe the relic of the stellar explosion: the Crab
pulsar. The image presented here was obtained by the SpIOMM instrument, an imaging spectrograph recently
installed at the Observatoire du Mont-Megantic.
Août 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
Mars à 1,9° au sud Saturne
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Vénus au noeud descendant
22:08
Vénus à 3° au sud de Saturne
16
Vénus à 2° au sud de Mars
13:16
23:59
Régulus à 6° au nord de la Lune
Lune au périgée
357 857 km
Antarès à 1,1° au sud de la Lune
12:05
Neptune à 4° au sud de la Lune
Mercure à 3° au nord de la Lune
Lune à l’apogée
406 389 km
Aldébaran à 8° au sud de la Lune
Pluies d’étoiles filantes : Perséides
Mercure stationnaire
Vénus plus grande élongation est (46°)
Mercure à sa plus grande
élongation est (27°)
Vénus à 5° au nord de la Lune
Mars à 6° au nord de la Lune
Spica à 4° au nord de la Lune
Neptune en opposition avec le Soleil
Uranus à 6° au sud de la Lune
Mercure à l’aphélie
La moitié de notre monde
est au-dessus de l’horizon.
19
La Séquence de Hubble
Les spirales
Sa
Les elliptiques
Sb
Les lenticulaires
+
E0
E2
Le chiffre suivant le E représente
l’ellipticité de la galaxie. Les
classes sont E0, E1, E2...E7, E0
étant complètement sphérique
et E7 apparaissant comme le plus
applati
Sc
E7
Importance du bulbe
Écartement des bras
+
S0
SBa
SBb
SBc
Irr
Les spirales barrées
Hubble découvre que les objets diffus appelés nébuleuses étaient d’autres galaxies extérieures à la nôtre. De plus, il
aobserve que ces « univers-îles » s’éloignent de nous et que l’Univers est en expansion. En 1936, Hubble développe un
système de classification des galaxies selon leur morphologie. C’est la séquence de Hubble. Ce système distingue 4
classes de galaxies, selon l’apparence des bras spiraux, du bulbe, ou la présence de poussières. On retrouve les elliptiques, les lenticulaires, les spirales et les irrégulières. Les galaxies spirales forment 2 familles : celles dites normales et
celles qui ont une barre en leur centre – les barrées. Les galaxies spirales sont de type précoce (a), de type intermédiaire
(b) ou de type tardif (c), puisque Hubble croyait, à tort, que sa séquence représentait l’évolution des galaxies. En 1959,
ce système fut amélioré par Gérard de Vaucouleurs. La séquence inventée par Hubble est encore utilisée aujourd’hui.
He noticed that the observed diffuse objects called nebulae were other galaxies located outside of our own. He
also discovered that those « island-universes » are moving away from us and that the Universe is expanding.
In 1936, Hubble developed a classification scheme to sort galaxies by their morphological types. This is called
the Hubble sequence. Four major classes of galaxies are distinguished, based on the presence of a bulb, spiral
arms or dusts. They are called elliptical, lenticular, spiral and irregular galaxies. Spiral galaxies then form two
subclasses, normal spirals and barred spirals (which contain a stellar bar at their centre). Finally, spiral galaxies
are also classified by their type (early, intermediate and late type) since Hubble believe that his sequence represented the evolution of galaxies. Even if we now know that it is not representative of a structural evolution, the
Hubble classification is still in use nowadays. In 1959, it was improved by Gérard de Vaucouleurs.
Septembre 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
2
3
4
5
9
10
11
12
16
17
18
19
24
25
26
1
12:22
7
8
05:30
13
14
15
00:51
20
21
22
23
27
28
29
30
Aldébaran à 7° au sud de la Lune
6
Vénus à l’aphélie
Mars au noeud descendant
Mercure à 3° au nord de la Lune
Régulus à 5° au nord de la Lune
Lune au périgée
357 190 km
Vénus à 1,2° au sud de Spica
Mercure en conjonction inférieure
Spica à 4° au nord de la Lune
Vénus à 0,8° au nord de la Lune
Mars à 6° au nord de la Lune
Mercure stationnaire
Mars à 2° au nord de Spica
Fête du travail
Neptune à 4° au sud de la Lune
Antarès à 1,7° au sud de la Lune
Lune à l’apogée
406 167 km
Mercure au périhélie
Jupiter en opposition avec le Soleil
Uranus en opposition avec le Soleil
Aldébaran à 7° au sud de la Lune
Équinoxe d’automne
22:09
Jupiter à 0,9° au sud d’Uranus
Vénus à 6° au sud de Mars
Mercure au noeud ascendant
04:17
Jupiter à 7° au sud de la Lune
Uranus à 6° au sud de la Lune
Vénus maximum d’éclat (-4,56)
Saturne en conjonction avec le Soleil
N’éclairez jamais vers le haut. Nous n’habitons pas
le firmament et nous n’avons pas à craindre des
agressions aériennes. Par contre, nous avons le droit d’y
voir la voûte céleste.
21
Mercure à sa plus grande
élongation ouest (18°)
NGC 5364
La galaxie spirale normale de type tardif NGC 5364 se trouve à une distance d’environ 57 millions d’années-lumière de
la Terre. Elle se présente de face, de telle sorte que l’anneau dans sa région centrale est bien visible. Elle fait partie de
l’amas de la Vierge, qui regroupe près de 2000 galaxies. Comme son nom l’indique, presque toutes les galaxies de cet
amas, dont NGC 5364, sont observées dans la constellation de la Vierge. L’expansion de l’Univers entraîne cette galaxie
à s’éloigner de nous à plus de 1 200 km/s. L’image que nous vous présentons a été obtenue avec l’instrument CPAPIR
dans quatre bandes infrarouges, soit J, H, K et Bracket Gamma.
The late-type normal spiral galaxy NGC 5364 is located at a distance of 57 million light-years. Because the
galaxy is seen face-on, it is possible to see the ring in its innermost region. NGC 5364 is a member of the
Virgo Cluster, which conists of nearly 2000 galaxies. As its name suggests, the Virgo cluster is located in the
constellation Virgo. Due to the expansion of the Universe NGC 5364 is observed to be receding away from us
at a speed greater than 1200 km/s. The image presented was taken with the instrument CPAPIR and is made
up of four infrared bands: J, H, K and Bracket Gamma.
Octobre 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
3
8
9
10
15
16
17
23
24
4
5
6
7
11
12
13
14
18
19
20
21
22
25
26
27
28
29
Régulus à 6° au nord de la Lune
Antarès à 1,8° au sud de la Lune
Lune au périgée
359 455 km
13:45
Mercure à 8° au nord de la Lune
Vénus stationnaire
16:29
Spica à 3° au nord de la Lune
Vénus à 3° au sud de la Lune
Mars à 4° au nord de la Lune
Mercure en conjonction supérieure
Neptune à 4° au sud de la Lune
Action de grâce
Lune à l’apogée
405 428 m
Aldebaran à 7° au sud de la Lune
Jupiter à 7° au sud de la Lune
Uranus à 6° au sud de la Lune
Pluies d’étoiles filantes : Orionides
Vénus en conjonction inférieure
20:35
30
Mercure à son noeud descendant
07:44
31
Halloween
De nos jours, même les étoiles sont devenues des espèces en voie de disparition.
23
M87
Identifié pour la première fois par l’astronome français Charles Messier en 1781, M87 est l’objet le plus brillant de l’amas
de la Vierge, dans la constellation du même nom. On estime sa distance à la Terre à près de 55 millions d’annéeslumière. M87, aussi appelé Virgo A en raison de son importance dans l’amas de la Vierge, est une galaxie elliptique
géante de type E0, c’est-à-dire de forme sphérique. Les astronomes pensent qu’un trou noir supermassif est situé au
coeur de cette galaxie. Celui-ci possèderait la masse de quelques milliards de Soleil dans une région de taille, comparable à celle de notre Système Solaire.
First identified by the French astronomer Charles Messier in 1781, M87 is the most luminous object in the Virgo
cluster, in the Virgo constellation. Its distance from the Earth is estimated to be about 55 million light-years.
M87, also known as Virgo A, due to its importance in the Virgo cluster, is an E0 giant elliptical galaxy of spherical
shape. Astronomers believe that a supermassive black hole lies in the center of this galaxy. It would hold a
mass of a few billion Suns in a diameter comparable to the size of our Solar System.
Novembre 2010
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
1
2
3
4
5
6
Régulus à 6° au nord de la Lune
Lune au périgée
364 191 km
Mercure à l’aphélie
Spica à 4° au nord de la Lune
Dimanche
23:52
7
Mercure à 2° au nord de la Lune
Neptune stationnaire
Mars à 2° au nord de la Lune
Antarès à 2° au sud de la Lune
Heure d’hiver (HNE)
8
9
10
11
12
13
15
16
17
18
19
20
21
12:27
22
23
24
25
26
27
28
15:36
29
30
Lune à l’apogée
404 631 km
Mercure à 2° au nord d’Antarès
Aldébaran à 7° au sud de la Lune
Vénus stationnaire
Jupiter 6° au sud de la Lune
Uranus à 6° au sud de la Lune
Vénus au noeud ascendant
Mars à 4° au nord d’Antarès
Pluies d’étoiles filantes : Léonides
Jupiter stationnaire
Mercure à 1,7° au sud de Mars
Lune au périgée
369 430 km
Aux petites heures de la nuit, qui profite le plus de l’excès d’éclairage extérieur? Ceux
qui, chez eux, dorment profondément ? les astronomes ? ou les criminels ?
25
11:39
14
Neptune à 5° au sud de la Lune
Triplet du Lion
Situé à 35 millions d’années-lumière dans la constellation du Lion, le Triplet du Lion (ou Groupe de M66) est un amas de
galaxies que l’on peut admirer au cours du printemps. Les galaxies M65 et M66, les plus brillantes, furent découvertes
par les astronomes français Charles Messier et Pierre Méchain en 1780. Quatre ans plus tard, l’astronome anglais
William Herschel observa pour la première fois la troisième galaxie de cet amas, NGC 3628, que l’on voit par la tranche.
Certains travaux suggèrent que cet amas serait gravitationnellement lié à un autre groupe de galaxies, le Groupe de
M96, dans la même constellation.
Located 35 million light years away in the constellation Leo, the Leo Triplet (or M66 Group) is a small galaxy
cluster visible during spring. The two most luminous galaxies, M65 and M66, were discovered by French
astronomers Charles Messier and Pierre Méchain in 1780. Four years later, the English astronomer William
Herschel observed a third galaxy of this cluster, NGC 3628, which is seen edge-on. Some studies suggest that
this cluster is gravitationally bound to another group of galaxies, the M96 Group, also in the constellation Leo.
Décembre 2010
Lundi
Mardi
6
Uranus stationnaire
Mars à 0,09° au nord de la Lune
13
08:59
Lune à l’apogée
404 406 km
Mercure au noeud ascendant
Jupiter à 7° au sud de la Lune
Mercure à 1,0° au nord de Mars
20
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
1
2
3
4
5
7
8
9
10
11
12
14
15
16
17
18
19
22
23
24
25
26
Mercure à 1,3° au sud de la Lune
Pluies d’étoiles filantes : Géminides
Uranus à 6° au sud de la Lune
21
Solstice d’hiver
18:38
03:12
Vénus à 7° au nord de la Lune
Spica à 3° au nord de la Lune
Vénus maximum d’éclat (-4,65)
Mercure stationnaire
Neptune à 4° au sud de la Lune
Mercure au périhélie
Lune au périgée
365 465 km
Régulus à 6° au nord de la Lune
Mercure en conjonction inférieure
Aldébaran à 7° au sud de la Lune
Noël
27
Vénus au périhélie
23:19
28
29
Spica à 4° au nord de la Lune
30
Mercure stationnaire
31
Vénus à 8° au nord de la Lune
Réveillon
À notre époque, il est paradoxal que pour apprécier le ciel étoilé, le meilleur équipement soit une voiture avec un plein réservoir d’essence et une bonne carte topographique.
27
12:36
Antarès à 2,0° au sud de la Lune
1
2
3
4
5
6
degrés
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heures
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0
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5
6
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Quadrantides
1er au 5 janvier
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Perséides
15 juillet au 24 août
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11
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Era aquarides
19 avril au 28 mai
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Léonides
14 nov. au 21 nov.
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Orionides
2 oct. au 7 nov.
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Géminides
7 déc. au 17 déc.
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7
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Lyrides
15 avril au 28 avril
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degrés
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Déclinaison
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Arneb
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3
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Les objets du ciel de 2010
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Ascension droite
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Illustration : Jean-Pierre Urbain
Les spirales
Sa
Les elliptiques
+
E0
7
8
9
E2
Le chiffre suivant le E représente
l’ellipticité de la galaxie. Les
classes sont E0, E1, E2...E7, E0
étant complètement sphérique
et E7 apparaissant comme le plus
applati
Sb
Sc
Les lenticulaires
E7
Importance du bulbe
Écartement des bras
+
S0
SBa
SBb
Les spirales barrées
SBc
Irr
10
11
28
12
�
À Ouagadougou, la Physique tourne les yeux vers le ciel.
La collaboration entre les Universités de Montréal, de Provence et de Ouagadougou, a permis de
mettre en place un programme d’astrophysique au département de physique de l’UdeO. Ce programme vise à doter les étudiants des niveaux licence, maîtrise et doctorat, de connaissances en
astrophysique, et à former du personnel. Pour une bonne marche de l’aspect pédagogique, un observatoire d’enseignement a été mis en place avec le concours des membres du CRAQ et l’université
va se doter d’un télescope de 1m pour la recherche. Le Burkina va accueillir, du 13 au 17 décembre
2010, un Symposium de UAI.
Première Lumière (M2)
Nébuleuse d’Orion
prise à l’ODAUO
Télescope d’enseignement
Télescope de 1 m pour l’Observation scientifique
29
Comment faites-vous...?
Image d’un écran uniformément éclairé et du bruit intrinsèque du détecteur
Image brute
Évidemment, nos instruments ne fonctionnent pas tout à fait comme vos caméras numériques...il y a donc quelques étapes
à faire avant de vous présenter nos images... Nos détecteurs à nous ne «voient» pas la couleur. Il faut donc prendre une
image pour chaque couleur que l’on désire obtenir en utilisant un filtre. Dans le visible, les trois couleurs primaires sont le
bleu, le rouge et le vert et ce sont les filtres les plus souvent utilisés.
1
Il faut d’abord corriger chaque image pour la sensibilité de
chaque pixel de la caméra et la transmission/réflexion de
chaque élément optique en chaque endroit. Nous prenons
plusieurs images pour un même objet pour arriver à couvrir un plus grand champ et/ou augmenter la qualité des
images.
2
3
On remet ensuite ensemble toutes les images afin d’avoir une
mosaïque présentant le champ de vue complet
4
Finalement, on assemble les trois couleurs en les faisant
interagir comme s’il s’agissait de transparents superposés
les uns par dessus les autres.
Après avoir composé la
mosaïque, on doit ajuster les contrastes pour
que l’image soit agréable
à l’oeil....tout un travail
d’artiste!!!
L’étape suivante consiste
à attribuer la bonne couleur à chaque image.
Et voilà!
30
Faisons par­ler la lumiè­re
Les ­régions rou­ges de la pla­
nè­te Jupiter, qui sont ­situées
près des pôles, sont cons­ti­tuées
de bru­mes à très hau­tes alti­tu­
des, qui flot­tent au-des­sus des
­régions de l’atmos­phè­re con­te­
nant beau­coup de métha­ne.
Les ­anneaux de Saturne sont
com­po­sés de glace, ils réflé­chis­
sent pres­que à 100 % la lumiè­
re dans tou­tes les lon­gueurs
d’ondes, d’où leur appa­ren­ce
blan­che dans l’image com­po­
si­te. L’image visi­ble ­autant que
l’image infra­rou­ge, nous fait voir
sur les ­anneaux de Saturne une
ligne noire nom­mée divi­sion de
Cassini; il s’agit d’une ­région
Les ima­ges ci-des­sus ont été pri­ses dans deux gam­mes de cou­leurs dif­fé­ren­tes. Celles de gau­che res­ti­tuent les cou­leurs que notre œil per­çoit, tan­dis que
cel­les de droi­te mon­trent une vue dans l’infra­rou­ge de ces deux pla­nè­tes.
Les trois cou­leurs infra­rou­ges uti­li­sées pour cons­ti­tuer les ima­ges de droite sont J, H et K. Les ima­ges infra­rou­ges en faus­ses cou­leurs sont des com­bi­
nai­sons de 3 ima­ges noir et blanc; la cou­leur J y est repré­sen­tée par du bleu, la cou­leur H par du vert et K par du rouge. Le métha­ne des atmos­phè­res de
Saturne et de Jupiter absor­be une gran­de par­tie de la lumiè­re en bande K.
31
pres­que dépour­vue de par­ti­cu­les
de glace. La divi­sion de Cassini
a une lar­geur com­pa­ra­ble à celle
de l’océan Atlantique.
Phénomènes géocentriques
Symboles représentant les
phases de la Lune
Conjonction
Nouvelle Lune
Premier Quartier
Pleine Lune
Orbite
de la planète
extérieure
Dernier Quartier
Les mesures en astronomie
Conjonction
supérieure
Les coordonnées :
La voute céleste est quadrillée par un ingénieux système
qui permet d’y repérer n’importe quel objet. Sur l’équateur,
c’est l’ascension droite que l’on mesure en heures et de
l’équateur aux pôles, c’est sur la déclinaison que l’on mesure
en degrés (nombre positif dans l’hémisphère nord et négatif
dans l’hémisphère sud).
Orbite
de la planète
intérieure
Les distances :
Soleil
Plus grande
élongation
Est
Conjonction
inférieure
Dans le système solaire, on utilise l’unité astronomique
(UA) qui correspond à la distance moyenne de la Terre au
Soleil (150 millions de kilomètres).
On appele périhélie le point le plus rapproché qu’une planète atteint sur son orbite par rapport au Soleil. L’aphélie est le
point le plus éloigné de l’orbite par rapport au Soleil.
L’année-lumière correspond à la distance parcourue par la
lumière en une année, soit 63241 UA.
Pour les objets plus éloignés, on a recours aux parsecs
(3,26 années-lumière) et le mégaparsec (3,26 millions d’années-lumière).
Plus grande
élongation
Ouest
Orbite
de la Terre
Quadrature Ouest
Quadrature Est
Terre
Opposition
Les heures du calendrier
Sauf indication contraire, les événements sont donnés en
Heure Normale de l’Est (HNE).
Lulu offre des conseils et des
réflec­xions pour contrer l’éclai­ra­ge exté­rieur
abu­sif et intru­sif qui
mena­ce la beau­té du ciel noc­tur­ne.
Illustration : Jean-Pierre Urbain
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Projet de lutte contre la pollution lumineuse
dans la région du mont Mégantic
Depuis plus de cinq ans, l’ASTROLab du Mont-Mégantic chapeaute cet ambitieux projet visant à
préserver les activités de recherche, d’éducation et de tourisme en astronomie au mont Mégantic.
Grâce à des actions de sensibilisation, de réglementation et de conversion de l’éclairage nocturne, qui
limitent et réduise la croissance de la pollution lumineuse, la région est devenue la première…
Réserve internationale de ciel étoilé
…reconnue par International Dark Sky Association.
La Réserve est constituée des MRC du Granit et du Haut-Saint-François ainsi que de la
Ville de Sherbrooke. L’ensemble des 34 municipalités incluse dans ce territoire se sont engagées à
préserver la qualité du ciel étoilé à long terme.
Vue panoramique prise du sommet du mont Mégantic, à l’automne 2006
Sherbrooke
Notre-Dame-des-Bois
La Patrie
Lac-Mégantic
Scotstown
33
33
Photo : Guillaume Poulin
Une réglementation unique…
qui allie l’efficacité énergétique à la sauvegarde du ciel étoilé!
• Des sources lumineuses énergétiquement plus efficaces et moins dommageables pour
la noirceur du ciel.
• Des luminaires performants qui n’éclairent pas le ciel et qui ne génèrent pas
d’éblouissement.
• Des niveaux d’éclairement suffisants et non excessifs.
• Un contrôle des heures d’utilisation.
La réglementation est adoptée par 34 municipalités située dans un rayon de 50 km
autour du mont Mégantic ainsi que par la Ville de Sherbrooke, située à plus de 60 km à
vol d’oiseau.
Un important programme de conversion de l’éclairage
Grâce à une aide financières provenant des 3 paliers de gouvernement, l’ASTROLab a mis sur pied un programme de subvention visant à aider les
municipalités, résidents, commerce, industries et agriculteurs à remplacer leurs appareils d’éclairage non-conformes!
La conversion résumée en chiffre !
• 16 municipalités environnant le mont Mégantic.
• Près de 700 sites visités d’ici le 31 mai 2009.
• Entre 2500 et 3500 luminaires remplacés.
• Jusqu’à 1 500 000 kwh/an d’économie d’énergie.
• Une réduction de la pollution lumineuse d’environ 25 %.
• Un investissement de plus de 1,4 million de dollars.
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Le cœur de La Patrie, avant et après le programme de conversion de l’éclairage
La Scierie Ditton, avant et après le programme de conversion de l’éclairage:
plus de 30 000 kwh/an d’économie d’énergie
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