CHAPITRE VI l’EAu : source de risques chimiques et biologiques INTRODUCTION La pollution chimique de l’eau peut être chronique, accidentelle ou diffuse. Elle a des origines diverses dues à l’insuffisance de certaines STEP, l’absence de réseau d’assainissement dans certaines zones, le lessivage des sols, des chaussées et des toits pas les pluies et le rejet d’effluents par les industries. I LES ELEMENTS MINERAUX MAJEURS Souvent désignés sous le nom de sels minéraux, ils sont rencontrés en quantité notable dans toutes les eaux. Leur toxicité est généralement très réduite mais il peuvent jouer un rôle écologique important. Elément minéral Origine Rôle biologique Calcium Naturelle (dissolution des roches) Constitution des squelettes et des coquilles Magnésium Naturelle (dissolution des roches) Industrielle (brasseries, traitement de surface …) Naturelle (dissolution des roches), humaine ou industrielle Naturelle (dissolution des roches), humaine ou industrielle Naturelle (dissolution des roches), agricole et industrielle (papeteries, …) Naturelle (dissolution des roches), industrielle et domestique (lessivage des dépôts d’ordures) Naturelle (dissolution des roches), industrielle Pluies et neige, origine biologique (réduction des nitrates), industrielle et agricole Naturelle, industrielle (Chimie, colorants, salaisons, …) Naturelle (oxydation biologique, minéralisation de la matière organique), agricole, domestique Naturelle et humaine (contamination fécale, détergents, engrais, …) Respiration, photosynthèse, squelette de certains organismes Association Cl- et Na+ sous forme de NaCl donc facteur écologique important (facteur de sélection) Composition d’acides aminés Chlorures Sodium Sulfates Fer Manganèse Ammonium Nitrites Nitrates Phosphates Potassium Naturelle (lessivage roches) Effet sur l’eau potable ou sur l’homme Equilibre calco-carbonique Phénomène de dureté et de corrosion Limites en eau potable Aucune Saveur amère et effet laxatif à forte concentration 50 mg/L 200mg/L Goût saumâtre et effet laxatif 150 mg/L Goût, corrosion, diarrhées infantiles à forte concentration. 250 mg/L Goût métallique et couleur rouge (Possibilité goût et odeur de poisson pourri) 0,2 mg/L Goût et coloration noire des eaux 50 mg/L Sel nutritif de certains organismes Goût (formation des chloramines) 0,5 mg/L Sel nutritif de certains organismes Sel nutritif de certains organismes Hypotension et méthémoglobinémie 0,1 mg/L Méthémoglobinémie 50 mg/L Sel nutritif, agent de l’eutrophisation Participation aux goûts et odeurs, coloration, turbidité et prolifération des germes Toxicité par radioactivité d’un isotope 5 mg/L en P2O5 Photosynthèse, respiration Rôle métabolique 12 mg/L II LES DIFFERENTES SOURCES DE POLLUTION Il en existe trois sortes : les pollutions ponctuelles comme la pollution domestique avec les eaux usées urbaines, les fosses septiques, les décharges de déchets et la pollution industrielle, les pollutions diffuses comme la pollution atmosphérique, 1 la pollution agricole avec les déjections animales (engrais organiques) qui peuvent être en plus sources de pollution ponctuelle, les engrais chimiques ou minéraux, sources de pollution diffuse. III LES TOXIQUES MINERAUX ET LES OLIGO-ELEMENTS Les oligo-éléments et les éléments traces sont toujours présents dans l’eau, dans des quantités très faibles. Leur présence est généralement indispensable au développement des êtres vivants et leur absence peut entraîner des carences. Ces éléments sont soumis à des normes pour leurs différentes utilisations. Le tableau suivant évoquent ces éléments traces et leur incidence sur les eaux potables : Elément trace Origine Effet sur l’eau potable ou sur l’homme Plomb (Pb) Naturelle et humaine (industries chimiques, eaux de ruissellement) Naturelle et humaine Toxicité aiguë Bioconcentration, saturnisme Mercure (Hg) Cadmium (Cd) Aluminium Naturelle, industrielle et agricole Naturelle et industrielle Baryum Naturelle, industrielle et agricole Antimoine (Sb) Argent (Ag) Nickel (Ni) Sélénium (Se) Arsenic (As) Zinc (Zn) Chrome (Cr) Industrielle Industrielle Industrielle Naturelle et industrielle Naturelle et industrielle Industrielle et agricole Industrielle Cuivre (Cu) Fluor (F) Bore (B) Naturelle et industrielle Naturelle, industrielle et domestique Domestique Cyanures (CN) Industrielle Limites en eau potable 50µg/L Bioconcentration et bioaccumulation Effets tératologiques et foetotoxiques Toxicité aiguë et bioaccumulation Troubles rénaux, altérations osseuses Peu d’effets toxiques Problèmes lors des dialyses Poison de la cellule musculaire, effets génitaux et périnataux, lésions hépatiques et rénales Toxicité aiguë Toxicité aiguë et chronique Toxicité aiguë et effets cancérogènes Troubles gastro-intestinaux Toxicité aiguë et bioconcentration Toxicité aiguë et bioconcentration Irritation cutanée, pouvoir oncogène et mutagène Toxicité chronique Chute des dents, hypercalcification des os 1 mg/L 1,5 mg/L Irritations gastro-intestinales, effets dermiques, rénaux et anémies. Toxicité aiguë, subaiguë ou chronique Niveau guide : 1 mg/L 50 µg/L 1µg/L 5 µg/L 200 µg/L 10 µg/L 10 µg/L 50 µg/L 10 µg/L 50 µg/L 5 mg/L 50 µg/L 1) Notion de toxicité A partir d’une certaine concentration, certains éléments contenus dans l’eau deviennent toxiques par rapport aux êtres vivants présents dans l’eau. Toxicologie : étude des substances provoquant l’altération des fonctions organiques. a. Manifestation de la toxicité Deux cas de figure : Manifestation directe de la toxicité au niveau d’une espèce. On distingue alors : la toxicité aiguë : mortalité violente de toute la population la toxicité subaiguë : une proportion de la population subsiste la toxicité chronique : toxicité apparaissant après une exposition à de faibles doses ayant un effet cumulatif. Accumulation tout au long d’une chaîne alimentaire, c’est la bioaccumulation. L’apparition des effets toxiques se fait au niveau des éléments terminaux de la chaîne trophiques. b. Bases de la mesure de la toxicité Les mesures de la toxicité aiguë sont les plus courantes. Dans l’eau, l’inhibition de la mobilité est plus recherchée que l’effet létal. Ex : test daphnies mesurant la concentration immobilisant 50% de la population des crustacés en 24 heures = CI50 – 24 heures. c. Mode d’action des toxiques Les toxiques provoquent chez l’homme et les mammifères des altérations regroupées en : effets somatiques : altérations des fonctions végétatives comme la conduction nerveuse. Il s’agit de neurotoxiques. Ex : insecticides agissant au niveau des zones de contact entre les cellules nerveuses. 2 La fonction respiratoire peut aussi être affectée par l’arsenic et les cyanures qui sont des inhibiteurs d’enzymes de la respiration cellulaire. D’autres organes sont touchés, ceux responsables de fonctions détoxifiantes (foie, reins) effet germinaux : altération des fonctions de reproduction ou de la descendance. Ex : stérilisation, effets tératogènes. effets cancérogènes : c’est la génotoxicité, définie comme l’action du toxique sur le matériel génétique (effets mutagènes). 2) Fondements de l’écotoxicologie L’écotoxicologie est la science qui étudie l’effet des substances toxiques sur les écosystèmes. a. Les approches (pour réaliser une étude écotoxicologique) ♦Les tests biologiques ou bioessais Ce sont des tests de laboratoire. Un test idéal est un test simple, rapide, sensible, reproductible et représentatif. Le test idéal étant inexistant, plusieurs tests sont donc associés. Il existe donc des test létaux, par exemple : le test daphnies. C’est le plus utilisé notamment dans le calcul de toxicité des effluents industriels (test immobilisant 50% de la population). Il existe aussi des tests sublétaux, par exemple : recherche de la concentration diminuant de moitié l’intensité lumineuse émise par des bactéries marines luminescentes, on parle de CE50 (concentration efficace). Enfin, il existe des tests chroniques. Des mesures de bioaccumulation sont aussi entreprises. Enfin, il peut y avoir des tests tératogènes sur des poissons. La plus forte concentration sans effet observable (CSEO) est ensuite déterminée. ♦Les espèces indicatrices ou bioindicateurs Les espèces benthiques sont souvent choisies. Parmi les bioindicateurs les plus utilisés il y a : bactéries et champignons. ex : les microorganismes saprobiontes (vivants dans les milieux riches en matière organique) recouvrent le fond de pellicules blanchâtres, flocons ou filamenteux comme Zooglea ramigera. les germes indicateurs de pollution fécale en eau douce ou côtière. ex : coliformes, streptocoques, salmonelles … les algues : comme les algues filamenteuses saprobiontes (ex : Spirulina jenneri une cyanophycée). Il y a aussi les diatomées benthiques (indices diatomiques) sur les rivières. Dans cette méthode, une note de polluosensibilité a été attribuée à chaque espèce. les plantes : les bryophytes sont particulièrement intéressantes pour l’analyse des micropolluants qu’elles concentrent. Les association de plantes supérieures des cours d’eau renseignent sur l’état de la rivière (niveau trophique, turbidité). les animaux : méthode basée sur l’étude du peuplement d’invertébrés benthiques (larves d’insectes, crustacés, mollusques et vers). L’indice est déterminé par les groupes les plus sensibles présents dans l’échantillon. Parmi les animaux, les oligochètes, sensibles à la présence de micropolluants, aux conditions physico-chimiques et écologiques sont utilisés. IV LES RISQUES BIOLOGIQUES : BACTERIES, VIRUS, PROTOZOAIRES ET METAZOAIRES 1) Principales bactéries recherchées dans les eaux Les bactéries sont couramment recherchées dans les eaux, principalement comme témoins de contamination fécale. Les bactéries peuvent être ubiquistes (on les rencontre fréquemment), spécifiques (d’origine fécale stricte) ou résistantes (résistant longtemps dans le milieu extérieur). Bactérie Streptocoques Staphylocoques Coliformes thermotolérants Pseudomonas Clostridium Caractéristiques Streptocoques fécaux = témoins de contamination fécale Présence d’espèces pathogènes Témoins de contamination fécale Beaucoup de saprophytes, des espèces pathogènes Sporulation, témoins de contamination fécale Action sur l’homme Peu pathogènes Exemple Enterococcus faecalis Affections cutanées et intoxications Gastro-entérites Staphylococcus aureus Surinfections cutanées, infections ORL Infections graves Pseudomonas aeruginosa Escherichia coli Clostridum perfringens 3 c. Autres espèces pathogènes présentes dans l’eau mais non fréquemment recherchées Leptospires : il existe des espèces pathogènes provoquant des problèmes hépatiques. Chiens et rats en sont les porteurs. La leptospirose est très répandue dans le monde. Les leptospires sont éliminées dans les urines et peuvent survivre dans la terre et l’eau. La contamination se fait par absorption. Vibrio cholérique : responsable des épidémies de choléra. Ce sont des germes extrêmement pathogènes provoquant diarrhées et vomissement constants (la mort peut survenir après 48 à 72 heures). Légionnelles : pouvoir pathogène avec développement de fièvres ou pneumopathies. Leur multiplication se fait dans les eaux chaudes et la contamination par les aérosols. 2) Les principaux virus rencontrés dans l’eau Les principaux virus pathogènes pour l’homme, rencontrés dans l’eau sont : des entérovirus : - agents des hépatites. Le virus de l’hépatite A peut être transmis par ingestion d’eau ou d’aliments. Les hépatites sont des maladies graves parfois mortelles (surtout dans les pays en voie de développement). - agents de la poliomyélite ou poliovirus. La contamination se fait à partir de l’eau (ou des aliments). Ces virus attaquent les centres nerveux entraînant de incapacités motrices. responsables de gastro-entérites, de diarrhées, de méningites. les papillomavirus : responsables des verrues contractées dans les piscines. Il y a donc des normes pour les eaux de baignade et d’AEP. 3) Les protozoaires pathogènes rencontrés dans les eaux Dans les eaux douces, les amibes libres sont des parasites potentiels. Ce sont les parasites les plus nombreux, les plus fréquents et les plus variés. Deux genres sont particulièrement importants : Naegleria et Acanthamoeba peuvent être retrouvés dans tous les milieux. Naegleria fowleri est toujours pathogène. Parmi les Acanthamoeba, deux espèces sont toujours pathogènes. Ces espèces sont particulièrement répandues car elles ont une résistance élevée. Les modes de contamination : Acanthamoeba : trancutanée à l’occasion d’un microtraumatisme Naegleria : contamination intra-pulmonaire à partir des voies respiratoires à l’occasion d’un bain. Dans tous les cas, les localisations cérébrales sont les plus souvent mortelles. On peut aussi citer comme autre type de protozoaires Cryptosporidium (non amibe) qui est responsable de diarrhées surtout chez les enfants. Ce protozoaire est transmis par l’eau et les aliments souillés. Certains parasites sont cosmopolites alors que d’autres sont strictement limités à des zones géographiques déterminées du fait de leurs exigences : température, cycle à hôte intermédiaire. Dans les pays fortement industriels, le plus fréquent est Giardia. Cette fréquence est due à la présence de réservoirs de parasites animaux variés et répandus (rats, chiens, chats …). Les différentes espèces connues contaminant l’homme sont retrouvées fréquemment dans les eaux de rivière et des lacs et sont résistants aux traitements de chloration appliqués aux eaux d’alimentation. 4) Les métazoaires parasites des eaux a. Le ténia Ces vers peuvent contaminer les réseaux d’alimentation en EP par ruissellement des eaux superficielles. Certains sont présents dans les eaux usées et dans les eaux douces. b. Les bothriocéphales Ce sont des parasites de l’intestin de l’homme et d’autres mammifères. Les œufs se développent dans les eaux sous forme de larve. Le développement nécessite trois hôtes successifs : un copépode (mollusque), un petit puis un gros poisson. L’hôte définitif est l’homme qui s’infecte en mangeant la chair mal cuite (ou crue du poisson). 4 c. Les trématodes Parmi eux on a les douves dont Fasciola hépatica (la grande douve), parasite du foie de l’homme et des ruminants. Les œufs disséminés par les déjections du bétail se développent dans l’eau sous forme de larves ciliées. Elles pénètrent dans un mollusque. Après transformation en cercaire (larve à un stade différent), elle quitte le mollusque et se fixe sur les plantes. L’homme s’infecte en mangeant cru du cresson sauvage. Dans ce groupe, on a aussi les bilharzies. Les genres Schisostoma sont pathogènes. Les œufs sont éliminés dans les urines ou les selles. Le cycle est identique à celui des douves. Les cercaires pénètrent activement à travers la peau et se transforment en adulte à travers un parcours dans les poumons et le foie. V LES POLLUTIONS : ASPECTS GENERAUX Une pollution résulte de l’introduction dans un milieu de substances conduisant à son altération. Un rejet n’est donc polluant que s’il entraîne une dégradation du milieu récepteur. 3) Les différentes pollutions a. La pollution domestique Elle provient des habitations, véhiculée par le réseau d’assainissement jusqu’à la station d’épuration. Elle se caractérise par des germes fécaux, de fortes teneurs en matière organique, des sels minéraux (N, P) et des détergents. Grâce aux STEP, les quantités rejetées sont moindres (de 50 à 90% retenues). b. La pollution industrielle Elle provient des usines et elle est d’une grande diversité. On y trouve : matières organiques et graisses, hydrocarbures, métaux, acides, bases et produits chimiques divers, eaux chaudes, matières radioactives. c. La pollution agricole Elle provient des cultures ou des exploitations. Elle est caractérisée par de fortes teneurs en sels minéraux (N, P, K) provenant des engrais, des purins et lisiers et par la présence de produits chimiques de traitement (pesticides et herbicides). d. Phénomènes naturels Divers phénomènes naturels peuvent être à l’origine de pollution (telle les irruptions volcaniques par exemple). 4) Conséquences d’une pollution a. Conséquences sanitaires Par définition, ce sont les conséquences sur la santé d’une population humaine. Les conséquences peuvent être liées à l’ingestion d’eau, de poissons ou par contact ave le milieu aquatique. Les conséquences sanitaires d’une pollution sont variables dans le temps en fonction de l’usage de l’eau. ex : la pollution d’une nappe non exploitée, n’a pas de conséquences sanitaires immédiates mais longtemps après si la nappe est utilisée pour l’AEP. b. Conséquences écologiques Ici sont traitées les conséquences en rapport avec la dégradation du milieu. On mesure ces conséquences en comparant l’état du milieu pollué par rapport à ce qu’il aurait été sans pollution (réduction des potentialités d’exploitation du milieu). c. Conséquences esthétiques Prise en compte des pollutions n’ayant pas de conséquences sanitaires ou écologiques importantes mais perturbant l’image du milieu. Ex : bouteilles ou sacs plastiques. Celles-ci constituent les conséquences les plus perceptibles. 5 d. Conséquences industrielles et agricoles La qualité requise pour les utilisations industrielles est souvent très élevée sur le plan chimique et biologique. Le développement peut donc être stoppé par la pollution. Au niveau agricole, l’eau est utilisée en irrigation ou arrosage souvent sous forme brute. La texture du sol, sa flore bactérienne, les cultures et les bétails sont sensibles à la qualité de l’eau. Les boues issues du traitement des ERU pourront, si elles contiennent des toxiques, être à l’origine de pollution des sols. 5) Appréciation globale de la qualité des rivières En France les rivières sont classées en différentes classes de qualité (code couleur) : Ces classes sont déterminées en fonction de résultats de différentes analyses dont les paramètres pris en compte sont : -paramètres physico-chimiques : température, pH, MES, conductivité, O2 -paramètres minéraux : NH4+, NO3 et NKT, oligo-éléments -les matières organiques -paramètres biologiques : biologie et indices biotiques. En principe, c’est le facteur le plus mauvais de l’analyse qui conditionne le classement de l’eau. 6) Conséquences de la pollution des cours d’eau Les principales conséquences sont : perte de potabilité : quasi générale en France. Quand une collectivité a besoin d’utiliser un cours d’eau pur l’AEP, elle doit effectuer des traitements. diminution des ressources biologiques : écrevisses indigènes et saumons ont pratiquement disparu de la plupart des rivières de France. La pèche professionnelle en cours d’eau est souvent remplacée par l’élevage. dégradation de l’aspect : couleur de l’eau, odeur, mousses, algues ou végétations sont des facteurs qui dégradent l’image. C’est sur ce facteur que le public est le plus sensible. impossibilité de baignade : pratiquement partout sauf dans les parties amont des cours d’eau de certaines régions. Cette interdiction de baignade diminue le potentiel touristique de certains sites. perte de l’usage agricole : abreuvage et irrigation. perte de l’usage industriel : eaux alimentaires, industriel. La conséquence de la pollution des cours d’eau en France sont surtout d’ordre socioéconomiques. Les conséquences sont minimes car il y a absence de consommation d’eau brute, cuisson des poissons péchés et les baignades sont réglementées. 6