2011 - Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité

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 BIOSERV La nature rend‐elle service ? Fondements conceptuels, historique et modes de perception par les acteurs régionaux, des approches en termes de services rendus par la biodiversité Le concept de « services liés à la biodiversité » connaît un essor et est perçu comme un moyen précieux de renforcer les argumentaires en faveur de la biodiversité, en insistant sur l’intérêt économique de sa préservation. Or, cette idée qui transforme les écosystèmes en « prestataires de services » renferme un certain nombre de présupposés théoriques, assortis de visées politiques, qui paraissent contredire plusieurs enseignements des sciences sociales, en particulier, de l’économie des services : - faire d’un non humain (ici, la nature) un acteur économique, - accepter qu’un service est accordé aux consommateurs sans contre‐partie, - accepter qu’un service est rendu par l’existence même de l’écosystème sans qu’il n’y ait de « production ». Cette notion pose trois types de questions auxquelles le projet BioServ cherchera à répondre : - Le recours à la notion de service n’induit‐elle pas des effets pervers (conception anthropocentrée et utilitariste de la nature) ? - L’implication politique vers la conservation de la biodiversité nécessite‐t‐elle le recours à cette notion de service ? D’autres supports ne seraient‐ils pas plus efficaces ? - Comment évaluer la pertinence de cette notion et de son intégration dans les politiques publiques ? BIOSERV travaillera sur les fondements conceptuels de la notion de service appliquée à la biodiversité par une lecture d’épistémologie économique mettant en évidence son absence de neutralité. Il retracera l’historique de son émergence et de sa diffusion depuis 30 ans, à travers la littérature internationale et la documentation régionale et questionnera un panel représentatif d’acteurs régionaux (gestionnaires, techniciens et élus de collectivités territoriales, militants associatifs, agriculteurs, scientifiques) sur leur perception de la notion de service écosystémique. Résultats attendus - Appréciation générale de la notion : pertinence, conséquences, perception, efficacité - Identification d’approches alternatives. Ces réflexions devraient alimenter celles d’acteurs régionaux et notamment celles du Conseil régional. Porteur du projet CLERSE (Centre Lillois d’Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques), UMR CNRS 8019, Université de Lille 1 Partenaires Laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES) de Lille 1, Laboratoire Génétique et Evolution des Populations Végétales (GEPV) de Lille 1, Lille Economie Management (LEM) de Lille 1, Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) de Lille 2, Laboratoire GéoLab de l’Université de Limoges, CEMAGREF de Clermont‐Ferrand, Anne Teyssèdre, consultante écologue, Espaces natures régionaux (ENRx). Contact Alexandra HYARD, CLERSE Bâtiment SH2, Cité scientifique, 59655 Villeneuve d’Ascq cedex Tel : 03 20 43 69 92 ‐ E‐mail : alexandra.hyard@univ‐lille1.fr BIOTROPH Influence de la biodiversité sur les transferts de contaminants dans les réseaux trophiques Les travaux du Millenium Ecosystem Assessment (MEA) ont identifié divers services assurés par la biodiversité dont la régulation de la transmission de maladies infectieuses humaines. Par analogie BIOTROPH repose sur l’hypothèse que l’augmentation de la diversité des espèces végétales et animales pourrait conduire, par un effet de dilution, à une diminution de l’intensité de transmission de contaminants chimiques dans les réseaux trophiques. C’est pourquoi il se propose d’étudier, sur un ancien site industriel contaminé, le rôle de la biodiversité végétale et animale (invertébrés) dans le transfert d’éléments traces métalliques (ETMs) dans les réseaux trophiques terrestres incluant des micromammifères. Le projet poursuit trois objectifs : - Evaluer la biodiversité taxonomique de la végétation et des invertébrés par des inventaires de terrain, - Analyser le régime alimentaire de micromammifères herbivores (campagnol roussâtre) et/ou ayant un spectre alimentaire plus large incluant des invertébrés (mulot sylvestre) et/ou insectivores (musaraignes) et mettre en relation leurs variations avec la diversité de la ressource alimentaire, - Déterminer les niveaux de 9 ETMs, notamment le cuivre, le zinc, le cadmium et le plomb dans les reins (accumulation) et dans les contenus stomacaux des micromammifères (exposition), et mettre en relation ces niveaux avec le régime alimentaire et la diversité des ressources. Le programme de travail repose sur l’étude de 280 individus de deux espèces de micro mammifères, piégés sur sept zones, choisies sur un gradient de contamination des sols et un gradient paysager, au printemps et à l’automne. L’ensemble se situe dans la zone contaminée de l’ancien site industriel de Metaleurop Nord, sur lequel de nombreuses études ont déjà été menées, permettant l’accès à un nombre important d’informations. Résultats attendus Documenter un service écosystémique mal connu aboutissant à des : - Préconisations de gestion des habitats en termes de diversité de végétation visant à réduire les transferts de contaminants, - Préconisations d’amélioration d’un logiciel libre d’évaluation des risques (BERISP) permettant d’affiner la localisation des zones contaminées et par là, les prévisions de réaffectation des sols et de décontamination, - Perfectionnements des technologies moléculaires d’identification des régimes alimentaires et de reconstruction des réseaux trophiques. Porteur du projet Laboratoire Chrono‐environnement, UMR 6249 Université de Franche‐Comté/CNRS UsC INRA. Partenaires Conservatoire Botanique National de Bailleul (CBNBL) Conservatoire Botanique National de Franche‐Comté ‐ Observatoire Régional des Invertébrés (ORI) Contact Francis RAOUL, Laboratoire Chrono‐environnement Université de Franche‐Comté, Place Leclerc, 25030 Besançon Tel: 03 81 66 57 36 ‐ E‐mail : francis.raoul@univ‐fcomte.fr CUBA « Les Corridors de l’Un sont les Barrières des Autres » R. Julliard, 2010 ‐ Étude écologique d'optimisation d'une trame verte dans un écosystème urbain et semi urbain Cas de la commune de Grande‐Synthe Si la fragmentation et la destruction des habitats sont reconnues comme l’une des principales causes d’érosion de la biodiversité, la question de l’identification et de la restauration de continuités écologiques fonctionnelles pour un maximum d’espèces est récurrente lors de la mise en œuvre de trames vertes et bleues. La restauration des continuités écologiques s’appuie encore trop souvent sur les exigences d’une espèce ou d’un groupe d’espèces particulier. Le projet CUBA évaluera la fonctionnalité de la trame verte à l’échelle communale par l’étude de la distribution et des déplacements d’espèces animales aux exigences écologiques contradictoires en termes d’habitats, de gestion et de sensibilité à la fragmentation. Plus précisément, il consistera en : - une analyse des exigences (déplacements et distribution) de différents taxons de papillons, amphibiens, oiseaux et mammifères à différentes échelles écologiques (suivi individuel, suivi des populations et étude des communautés d’espèces), - une analyse des déplacements de ces mêmes taxons à différentes échelles spatiales (points de franchissement, corridors potentiels ou barrières supposées, interfaces entre grands types de milieux), - une analyse critique des méthodes de suivi, - l’établissement d’un état de référence et de recommandations en termes d’aménagement et de gestion. Le site retenu pour mener les expérimentations est la commune de Grande‐Synthe et sa proche périphérie, soit un contexte paysager urbain et périurbain, fréquemment rencontré en région Nord‐Pas de Calais. Résultats attendus - Coefficients de résistance d’éléments paysagers aux déplacements des différentes espèces, - Scenarios de restauration des continuités écologiques en fonction des taxons qu’un gestionnaire souhaite favoriser en priorité, - Mise en place d’indicateurs d’évaluation des continuités écologiques. La méthode devrait être transférable à d’autres sites. Porteur du projet Biotope (entreprise agréée organisme de recherche par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) Partenaires Unité Conservation des Espèces, Restauration et Suivi des Populations du Muséum National d’Histoire Naturelle, Laboratoire d’Océanologie et Géosciences (LOG) de Lille 1, Laboratoires d’Etudes Environnementales des Systèmes Anthropisés (LEESA) de l’Université d’Angers, Laboratoire d’Ecologie Alpine (LECA) de l’Université de Savoie, Ville de Grande Synthe, Arcelor Mittal Atlantique Association Cap Ornis Baguage Contact Cédric ELLEBOODE, BIOTOPE ZA de la Maie, Avenue de l’Europe, 62 720 Rinxent Tel: 03 21 10 51 52 ‐ E‐mail : [email protected] MACROFONE Les communautés MACROzoobenthiques des sédiments meubles intertidaux du Nord – Pas‐de‐Calais : structure et FONctionnement Ecologiques, relations avec l’avifaune hivernante Le domaine intertidal meuble (plages et estuaires) est un espace naturel fragmenté, soumis à de fortes pressions climatiques et anthropiques. Il joue un rôle essentiel de corridor, abritant des oiseaux limicoles en période de reproduction, d’hivernage ou en stationnement migratoire. MACROFONE répondra aux besoins de connaissances pour mettre en œuvre des actions de conservation, établir un état des lieux avant travaux ou suivre l’impact de certains aménagements (industriels notamment). Les porteurs du projet se proposent de résoudre trois problèmes à finalités fondamentales et appliquées : - Etablir une cartographie des communautés macrozoobenthiques intertidales des sédiments meubles du Nord – Pas‐de‐Calais avec notice explicative. Pour cela, le Laboratoire d’Océanologie et Géosciences compilera des données historiques dispersées, complétera par des prélèvements de terrain et analysera ces données dans le cadre de l’écologie factorielle. - Etudier le fonctionnement de ces écosystèmes intertidaux : quel est le rôle des espèces et de la biodiversité et le rôle trophique de ces espaces vis‐à‐vis des oiseaux limicoles hivernants ? La présence de ces derniers est‐elle conditionnée à celle de leurs ressources alimentaires ? Quelle est la capacité d’accueil potentielle de la région pour cette avifaune en hiver ? Ce projet participera à une évaluation des services écologiques rendus par ces communautés. - Déterminer un « état de référence » de ces systèmes complexes à des fins appliquées de gestion des espaces naturels (diagnostics, anticipation de changements ou basculements) et d’élaboration de politiques de conservation de l’échelle locale à l’échelle régionale. Ce dernier point permettrait notamment d’évaluer la résilience de ces systèmes face aux perturbations d’origine naturelle ou anthropique, ce qui représente un défi scientifique majeur. Pour cela, les porteurs construiront ensemble un outil pour diagnostiquer et anticiper les modifications de ces écosystèmes. Résultats attendus - Les analyses décrites ci‐dessus - Une carte et un fascicule d’accompagnement - Un outil informatique qui pourra être utilisé par tous les gestionnaires de la région, notamment les communes. Ce projet est complémentaire de BIODIMAR retenu en 2010 et financé par la Région. Porteur du projet Laboratoire d’Océanologie et Géosciences (LOG) UMR Lille1/CNRS 8187 Partenaires Conservatoire Faunistique Régional (CFR) Syndicat mixte EDEN 62 Contact Christophe LUCZAK, Laboratoire d’Océanologie et Géosciences Station Marine, 28, avenue Foch, 62930 Wimereux Tél. : 03 21 99 29 05 ‐ E‐mail : christophe.luczak@univ‐lille1.fr ORDYNORD Origine et Dynamique de la biodiversité sur les milieux calaminaires du Nord Pas Calais La présence, en fortes concentrations, d’éléments traces métalliques (ETMs) dans le sol représente une contrainte environnementale insurmontable pour la plupart des espèces, à l’exception des plantes métallophytes, capables de résister à de fortes concentrations. Ces espèces présentent un intérêt fondamental pour comprendre les mécanismes de l’évolution de l’adaptation d’un organisme à un milieu qui subit de fortes pressions de sélection. Elles ont également un intérêt appliqué immédiat pour limiter les effets de remobilisation des métaux lourds grâce à la phytofixation ou la phytoextraction. La préservation et la gestion des ressources génétiques présentes dans ces populations qui se développent sur les sites où les pressions de sélection sont extrêmes, est un enjeu très important pour le développement de connaissances et d’outils pour l’amélioration des plantes. Les objectifs d’ORDYNORD sur les sites d’études localisés à Auby et Mortagne du Nord sont : - Identifier les origines des espèces métallophytes des sites calaminaires régionaux : pourquoi et comment certaines espèces se sont‐elles installées et se maintiennent‐elles ? Les populations ont‐elles été fondées à partir d’origine non métallicoles proches ou à partir de populations issues de sites industriels ? Quelles sont les conditions environnementales qui contribuent à l’installation et au maintien des espèces sur ces sites ? - Etudier la dynamique des espèces présentes sur les sites et son lien avec les caractéristiques pédogéochimiques des sols : l’abondance des racines des différentes espèces dans les horizons du sol dépend‐elle de la profondeur, de la teneur en ETM (totale ou échangeable) ou de la forme sous laquelle les ETM sont présents ? Résultats attendus - Expérimenter différentes formes de gestion des sites favorisant le maintien des espèces métallophytes et proposer aux organismes gestionnaires des méthodologies de gestion, de restauration et de suivi des pelouses calaminaires, - Transférer les connaissances acquises vers les structures gestionnaires et les populations locales, notamment grâce au partenariat entre les scientifiques et le réseau d’information et de formation créé par le Département et le Parc Naturel Régional (PNR) Scarpe‐Escaut auprès des habitants des quartiers proches des sites calaminaires. Porteur du projet Laboratoire de Génétique et Evolution des Populations Végétales, FRE Lille1/CNRS 3268 Partenaires Laboratoire Géosystèmes de l’Université Lille 1, Equipe Chimie & Sédiment, Département du Nord, Conservatoire Botanique National de Bailleul (CBNBL), Laboratoire d’Analyses des Sols de l’INRA d’Arras (LAS INRA), Parc Naturel Régional Scarpe‐Escaut. Contact Pierre SAUMITOU‐LAPRADE, Laboratoire de Génétique et Evolution des Populations Végétales Université des Sciences et Technologies de Lille, Bât. SN2, 59655 Villeneuve d'Ascq Cedex Tél. : 03 20 43 47 42 ‐ E‐Mail : pierre.saumitou@univ‐lille1.fr RETROSCEN Rétro‐observation des bases de données naturalistes en Nord‐Pas de Calais, Picardie et Belgique et SCENarios pour le futur Comprendre les conséquences sur les écosystèmes des modifications de biodiversité imposées par les changements globaux (changement climatique, changements de l’utilisation des terres, pratiques agricoles, fragmentation, actions de conservation, etc.) est un véritable défi scientifique dans lequel s’inscrit le projet RétroScen en proposant un protocole d’analyse permettant de différencier les rôles respectifs des différentes composantes des changements globaux dans les déplacements d’espèces. L’objectif général du projet est d’analyser les modifications de biodiversité en Nord‐Pas de Calais depuis plus d’un siècle en fonction des activités humaines avec une - Approche dans le temps des relations entre les changements de biodiversité et les changements historiques de l’usage des sols et du climat en région Nord‐Pas de Calais et sur les territoires limitrophes (Picardie au Sud et Belgique vers l’est) et comparaison de situations écologiques contrastées, - Construction de scénarios d’évolution des communautés d’espèces, en utilisant notamment un modèle prédictif basé sur la niche écologique (NPPEN) élaboré par le LOG, - Etude des modifications de biodiversité sous l’angle de la diversité fonctionnelle de groupes en interaction, en particulier plantes/pollinisateurs, en exploitant les informations issues des bases de données couvrant de longues périodes temporelles. Résultats attendus - Approfondir les connaissances sur l’évolution des fonctionnalités, les interactions entre espèces… - Fournir des informations nécessaires à l’élaboration de politiques de conservation en région, favorisant les actions conservatoires transfrontalières. Porteur du projet Laboratoire de Génétique et Evolution des Populations Végétales, FRE Lille1/CNRS 3268 Partenaires Laboratoire d’Océanologie et Géosciences (LOG) de Lille 1, Jardin botanique national de Belgique, Laboratoire de zoologie de l'Université de Mons, Département de l'Etude du Milieu Naturel et Agricole de Wallonie, Instituut voor Natuur en Bosonderzoek de Brussel, Conservatoire Botanique National de Bailleul (CBNBl). Contact Nina HAUTEKEETE, Laboratoire de Génétique et Evolution des Populations Végétales Université des Sciences et Technologies de Lille, Bât. SN2, 59655 Villeneuve d'Ascq Cedex Tél. : 03 20 43 67 48 ‐ E‐Mail : nina.hautekeete@univ‐lille1.fr SESEEP Les services écosystémiques du parc naturel régional Scarpe‐Escaut Intérêts d'une évaluation et démarche prospective L’approche mise en œuvre dans le Millennium Ecosystem Assessment vise à identifier et mesurer la contribution des écosystèmes dans la satisfaction des besoins socio‐économiques. Il fournit aux décideurs publics et privés des outils pour procéder à des arbitrages entre plusieurs modes d’exploitation des écosystèmes. Le projet SESEEP propose une démarche évaluative et prospective qui consiste à - calculer des indicateurs de biodiversité, spécifier et quantifier les services rendus par les écosystèmes en fonction de l’état de la biodiversité et des besoins humains, - construire une réflexion prospective (occupation du territoire et fonctionnement socio‐économique) pour envisager des actions d’amélioration de la conservation de la biodiversité. Pour l’évaluation des services, le programme porte sur - le calcul d’indicateurs de biodiversité taxonomique, phylogénétique et fonctionnelle, - la conception d’indicateurs de mesure quantitative des services écosystémiques préalablement décrits, - une approche paysagère. Pour l’élaboration de scénarios prospectifs, le programme prévoit d’identifier - des éléments ayant un impact sur les fonctions écologiques à l’origine des services écosystémiques, - des éléments socio‐économiques ayant un impact sur les usages (les besoins sont‐ils amenés à évoluer ?). Résultats attendus ‐ Identification de services rendus par les écosystèmes dans le périmètre du Parc naturel régional, ‐ Descriptif des modes d’exploitation des fonctions écologiques utilisés dans le cadre d’activités socioéconomiques, ‐ Quantification de deux séries d’indicateurs : de biodiversité en lien avec les services écosystémiques et de mesure de ces services, ‐ Scénarios de prospective sur l’évolution des services écosystémiques. Porteur du projet Centre de Recherches pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) Partenaires Laboratoire Conservation des Espèces, Restauration et Suivi des Populations (CERSP) du Muséum national d’histoire naturelle, Centre Lillois d’Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques (CLERSE) de Lille 1, Laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES) de Lille 1, Lille Economie Management (LEM), Parc naturel régional Scape‐Escaut. Contact Bruno MARESCA, Centre de Recherches pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie 142, rue du Chevaleret, 75 013 Paris Tél. : 01 40 77 85 80 ‐ E‐Mail : [email protected] UNION‐Biodiv Evaluation écologique et sociologique de la biodiversité au cours de la requalification d'une friche urbaine. Implications pour l'aide à la décision en contexte de planification et de travaux d'aménagements urbains La requalification d’une friche urbaine permet d’opérer des changements stratégiques sur la qualité des sols, des habitats et de la biodiversité. Le projet Union‐Biodiv propose de réaliser une évaluation interdisciplinaire de la biodiversité et d’assurer son suivi au cours de la requalification de la friche de l’Union (située à Roubaix, Tourcoing et Wattrelos) en écoquartier. Il est construit sur la comparaison des caractérisations écologiques et sociologiques de la biodiversité, en particulier de la pédofaune, avec une mise en correspondance géographique par un outil SIG, la mise en évidence des facteurs d’évaluation similaire ou opposée, l’intégration de la dimension biodiversité dans un outil d’aide à la décision développé par le BRGM, et enfin la proposition d’orientations du projet d’aménagement. L’évaluation écologique se fera grâce à des « technosols », en connexion avec un corridor ou isolés, qui permettront d’étudier le suivi de la recolonisation. Un suivi de la dynamique de recolonisation des technosols par la faune du sol permettra de proposer des indicateurs de la biodiversité des sols. L’évaluation sociologique de son coté s’effectuera sur la base d’un « portrait nature » du quartier de l’Union. Une enquête qualitative et quantitative auprès des acteurs et usagers sera réalisée sur leurs représentations sociales et culturelles de l’environnement ainsi qu’une étude de la construction d’une expertise sociale et la production d’un indice synthétique de la qualité de la biodiversité. Résultats attendus ‐ Approfondissement des connaissances relatives à la qualité écologique d’un aménagement urbain, ‐ Proposition de méthodes d’aménagement favorisant la biodiversité des sols, ‐ Alimentation d’un outil de gestion des espaces de nature, ‐ Actions de sensibilisation d’élus locaux et représentants d’association. Porteur du projet Bureau d’études Sol Paysage Partenaires Laboratoire Génie Civil et géoEnvironnement (LGCgE) à travers ses équipes Ecologie numérique et Ecotoxicologie (Lille 1) et Sols et Environnement (groupe ISA), Centre Lillois d’Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques (CLERSE) de Lille 1, Association Entrelianes, Syndicat mixte Espace Naturel Lille Métropole (ENLM), Société d’économie mixte Ville renouvelée. Contact Thomas BUR, Sol Paysage 8bis, Boulevard Dubreuil, 91 400 Orsay Tél. : 01 60 10 70 71 ‐ E‐Mail : [email protected] 
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