Partie B Voir introduction corps humain avant partie A Chapitre 2 : Les épithéliums I- Introduction - Nomenclature 1- Définitions )45674658*9:6;8*<6=686>8*?5@;7AB=68*C D:@?E874BF*G*HI0*$5B7A5@<8 !"#$%!&#'( &2(!*32)2&! $#))'* +,-.,-+$#/* 0*+%,1#,- 5 Coloration trichromique : elle permet de bien visualiser un constituant qui est la lame basale qui va séparer lʼépithélium du chorion : ensemble = la muqueuse bronchique. Au dessus de lʼépithélium on a la lumière, la ou existe lʼair et le mucus. Dans les épithéliums toutes les cellules ne se ressemblent pas. 2- Structure Fonctions Les épithéliums sont des groupes de tissus très divers, formés par des cellules : - cohésives (matrice extra cellulaire peu abondante) - polarisées (pôles basal et apical) - reliées entre elles par des systèmes de jonctions très abondants Ils sont séparés par les tissus conjonctif par une lame basale. Les épithéliums sont avasculaires (pas de vaisseaux). 2 types : - les épithéliums de revêtement (certains sont glandulaires) - les épithéliums glandulaire (qui vont sécrétés un produit de sécrétion, certains sont de revêtement) !"#$%&'#()*.0*/012$0)0-$ !"#$%&'#()*+',-.(',#/0 Ces épithéliums!"#$%&'( peuvent)*+,-*##.#*+,(/&'0(#&$#*+ fluctuer selon le cycle menstruel. 7 Polarité des cellules épithéliales : 1/&'0(#&.2,.3&+'%$'&4&(5,6,-".-0*,2$&+, -*##.#*+ Pole apical Pole basal Epithélium Lame basale Tissu conjonctif (chorion) On a la lame qui est situé a la place de membrane. Au niveau des cellules épithéliales, on distingue le pole basal et le pole apical à lʼopposé du pole basal. =6%"&$)+pluristratifiés >'51+#$)*+%$,-5 #%,&$5)&")$9$+5 8 Polarité des épithéliums ;6,!*'1 5,#'&9$!$'%%' (#$)*+%$,;6,!*'1 <"5"%' ./0(12/3/.( 4$55,1 !67867!)$91: ;*6&$67 !"#$%%"$&' On définie des couches basales et des couches superficielles, en haut, qui sont au contact de la lumière. Dans les tissus conjonctifs il y a des vaisseaux donc des cellules 9 épithéliales et non inversement. Entre les cellules épithéliales il y a la matrice extra cellulaire. 3- Systèmes de jonctions intracellulaires !"#$%&'#()'(*+,-$.+,('/'&01'2(13(*+,-$.+,()'4&+560.)'4&.78' Système de jonction exemple : la jonction dermo-épidermique &.#'(',('9.)',-' )'(13(13&'(:3#31' ; &'&:43,'(-'11813.4'< =>5 9.#.:1'(',(?@(+8(:'#+.,()'(-+1+43$.+,()'(AB!(+8(C4.-D4+&' La lame basale est plus ou moins visible en HE, des basales très fines pour des échanges 10 et des basales plus épaisses. Le PAS ou trichrome colore en rouge les sucres, on observe ./0123/0%4567/859345673:;5 une basale très fine quʼon ne verrait pas en HE. !"#$%&"'"!$%( • !"#)*"%!+,)-" • !"#)*"%-$*'" • '+&!"#)*" -$*'" En ME la lame basale a une structure bi ou tri partite. 3 éléments constituent la lame 11 basale : la lamina lucida, la lamina densa et la sublima densa. La sublamina densa permet lʼencrage de la lame basale au niveau du tissu conjonctif. La lame basale va définir deux compartiments, elle induit la filtration, elle induit la polarité, elle sert de matrice de réparation. La lame basale elle est synthétiser pour parties par les cellules épithéliales et par les cellules conjonctives, elle est donc a la fois épithéliale et conjonctive, par simplification on la classe dans les cellules épithéliales. 4- Relations épithélium-conjonctif >?@AB4?@-CDEF?GDH4CDEF4IJD Filaments intermédiaires de kératine • %&'()"*'+*+'" &7()"8'" !"##$#" !"##$#" #,'"-.,*,#"-/ 9(#,'"0:*)=,0!8,2"1#,'(0(0"< #,'(0,-)"0*, 1!+##,230"456-%&7,8,0" *$#9,:"678+:&+2#;!,0"*< 9(.8(##"*)=,0!8,2"1!+##,230"-544< Fibrilles de collagène III )"8'" 12 30"-4 K(.8"*-)"-A+##,23 K(.8"*-)"-A+##,2 On a la présence dʼhémidermosome vers lesquelles conversent des filaments intermédiaires de kératine ou cytokératine très importants pour caractériser les cellules épithéliales. La lamina densa est traversée par des filaments dʼencrages ou on trouve une protéine la laminine, puis la lamina densa avec du collagène de type 4 et dʼautres constituants. La sublamina densa est occupée par des fibrilles dʼancrage constitués par du collagène 7. Ces fibrilles dʼancrages vont sʼancrer sur des fibrilles de collagène 3 et vont sʼassocier ensuite avec des fibres de collagène de type 1. Le role des lames basales - origine mixte épithéliale et conjonctive - considérée comme faisant partie de lʼépithélium - support et ancrage : systèmes de jonctions - permet échanges métaboliques, eau et minéraux - filtre macromolécule, stockage facteurs de croissance - échanges cellulaires : diapèdése des leucocytes et C Langerhans. Normalement imperméables aux c épi et aux cellules conjonctives (fibroblaste) mais certaines cellules peuvent passer dʼun compartiment à lʼautre, elle controle donc ces échanges. - role de barrière pour kératinocyes et fibroblastes - carcinome intraépithélial ou in situ, stade T0 de meilleur pronostic. Role limite pour les cancers, quand ils nʼont pas franchit la lame basale stade T0. Glomérule Filtration du sang à travers la membrane basale glomérulaire Tube contourné proximal Réabsorption eau, Na+ … 14 Les cellules épithéliales forment le parenchyme : la partie noble qui est responsable des fonctions physiologiques prinicipales. On oppose le stroma (tissu de soutien) ou mésenchyme : les tissus qui amène la vascularisation et lʼinnervation. Les épithéliums de revetements vont tapisser, lʼépiderme (la peau), les cavités communicant avec le monde extérieur (bouche, tube digestif ....) et les cavités à lʼintérieur du corps. Les épithéliums glandulaires : exocrine (salive ou sueur), et endocrine (hormones). Certains épithéliums ont des fonctions multiples, ex : estomac, bronche. II- Les épithéliums de revetement 1- Définition Les épithéliums de revetements tapissent lʼextérieur du corps, les cavités de lʼorganisme, les canaux excréteurs des gl exocrines, mais aussi les cavités closes cardiovasculaires il est appelé : endothélium, les cavités coelomiques (plèvre, péricarde, péritoine) il est appelé : mésothélium et les cavités communiquant avec lʼextérieur il est appelé épithélium. Lʼépithélium avec son tissu conjonctif : - cavités closes cardiovasculaires : endothélium + couche sous endo = intima (vaisseaux) endocarde (coeur) - cavités coelomiques (plèvre, péricarde, péritoine) : mésothélium + couche sous méso = séreuse - cavités communiquant avec extérieur : épithélium + chorion = muqueuse - extérieur corps : épiderme + conjonctif = peau 2- Classification a- Nombre de couches cellulaires 4- Renouvellement des épithéliums 5- Intéret en pathologie !"#$%&'()%*'+,#$-"$."/0(","1( Classification selon le nombre de couches cellulaires 2*3##'4'53('61$7$16,8."$-"$56+5)"#$5"**+*3'."# Dans ces épithéliums simples il nʼy a quʼune seule couche cellulaire !"#$%&'()%*'+,#$-"$."/0(","1( Pole apical 9&'()%*'+,#$#',&*"#$6+$+1'#(.3('4'%# 2*3##'4'53('61$7$16,8."$-"$56+5)"#$5"**+*3'."# Pole basal Epithélium Lame basale 9&'()%*'+,#$#',&*"#$6+$+1'#(.3('4'%# Pole apical Tissu conjonctif (chorion) Pole basal Epithélium Deuxième type : les épithéliums pseudostratifiés : la taille des cellules et la hauteur 9&'()%*'+,#$&#"+-6:#(.3('4'%# variable des noyaux Lame basale donnent un aspet de pseudo couche. (On peut aussi avoir des cellules de tailles variables dans les unistratifiée) Tissu conjonctif (chorion) En ME, on voit que quasiment toutes les cellules sont en contact avec la lame basale. On 20 ne peut pas parler de plusieurs couches. 9&'()%*'+,#$&#"+-6:#(.3('4'%# 20 !"#$%&'()%*'+,#$-"$."/0(","1( 2*3##'4'53('61$7$16,8."$-"$56+5)"#$5"**+*3'."# Les épithéliums stratifiés : - les bi-stratifiés : 2 couches 9&'()%*'+,#$#(.3('4'%# - les pluristratifiés : plus de 2 couches On a donc une polarité de lʼépithélium avec des couches basales et des couches superficielles. :';#(.3('4'%# "<=$5313+< >*+.'#(.3('4'%# 21 b- Forme des cellules superficielles La classification selon la forme des cellules superficielles : - pavimenteuses : cytoplasme très fin, le noyau est lenticulaire (forme aplatie) - cubiques : les cellules sont aussi hautes que larges, noyau arrondi central - prismatiques ou cylindriques : les cellules sont plus hautes que larges, noyau allongé, et !"#$%&'()%*'+,#$-"$."/0(","1( classiquement plus proche du pole basal 2*3##'4'53('61$7$46.,"$-"#$5"**+*"#$#+&".4'5'"**"# On devrai dire pseudo cylindriques, car les cellules ont des faces anguleuses : elles sʼemboitent les unes dans les autres. 8 9&'()%*'+,$&3/',"1("+= 8 9&'()%*'+,$5+:';+" 8 9&'()%*'+,$&.'#,3(';+"$6+$5<*'1-.';+" 22 c- Différenciations morphologiques des cellules Différenciations apicales - Epithéliums ciliés : cils vibratiles. Ex : épithéliums respiratoires (fosses nasales, bronches), épithélium des trompes utérines ... - Epithéliums à stéréocils. Ex : épithélium canal épididyme et canal déférent - Epithéliums à plateau strié, ils comportent des microvillosités en surface qui vont augmenter la surface membranaire et donc les capacités dʼabsorption notamment intestinal et des cellules antérocites. Ex : épithélium intestinal, microvillosités régulières. - Epithéliums à bordure en brosse. Ex : tube contourné proximal (rein) Différenciations basales : - Epithéliums striés, ils ont des replis entre lesquelles on retrouve des mitochondries. Ces mitochondries fournissent de lʼénergie pour des systèmes de transports actifs. Ex : *'+,#$-"$."/0(","1( ()%*'+,#$-"$."/0(","1( ."15'3('61$-"$5".(3'1"#$5"**+*"# -'44%."15'3('61$-"$5".(3'1"#$5"**+*"# épithélium des canaux striés (glandes salivaires), tubes contournés rénaux. Phénomène 3#3*"# réimpliqué dans la réabsorption dʼeau et dʼélectrolytes qui vont concentrer lʼurine ou la 1#$93#3*"#salive primitive ce qui évite une certaine déshydratation. %# >1/3?'13('61 ,",9.313'." >1/3?'13('61 ,",9.313'." #$#(.'%# 13+@$#(.'%# "#$5313+@$#(.'%# <'(65)61-.'"# <'(65)61-.'"# =3#3*" %13+@ =3#3*" +.1%#$.%13+@ 6*H("# $%*"5(.6*H("#- Podocytes, on les retrouvent au niveau des glomérules rénaux impliqués dans la filtration de lʼurine primitive. Ex : capsule de Browman J,31$ Î 4'*(.3('61D 3('61D 24 24 Certains épithéliums sont classés en fonction de la synthèse ou lʼélaboration dʼune substance particulière : - Mucus (ex : épithélium gastrique) - Kératine (ex : épithélium kératinisés (épiderme, poils, ongles)) - Pigment (ex : épithélium pigmentaire (oeil)) La classification dʼun épi sʼeffectue selon le type de cellules majoritaire, on a toujours un type cellulaire prédominant majoritaire, lʼépi est classé en fonction de ce type, mais il peut exister dʼautres types cellulaires associés. Classification fonctionnelle : - Epithélium de protection. Plurisatrifiés : épiderme, cavité buccale ... Pseudostratifiés : urothélium, épithélium bronchique Unistratifiés : épithélium gastrique - Epithélium dʼéchanges, ils sont très fins, pavimenteux Unistratifiés : épithélium alvéolaire, endothélium, épithélium intestinal - Epithélium de glissement (feuillets de glissement) Mésothéliums Autres épithéliums : - Epithéliums sensoriels, épithéliums de revetements spécialisés, qui ont des placodes - Le cristallin, il a une origine ectoblastique. Cʼest une lentille transparente, biconvexe, et élastique. Elle a un role dans lʼaccomodation, cad la mise au point. Elle a une structure épithéliale, elle a une lame basale, et des cellules épithéliales anucléaires, et elles ont une structure cytoplasmique cristalline, et une disposition parallèle qui fait converger les faisceaux lumineux. Ce qui a un effet : cette lentille va avec lʼage, perdre son élasticité et etre responsable de la presbytie : porter des lunettes pour y voir de près, et la cataracte cad lʼopacification du cristallin (on remplace le cristallin naturel par un artificiel). 2.'C%':$*&#9,,*0 C%0#*,,%'#$90&)9$%0#%H'F*:10;%I%H'(,9&#*>"%'69::1-149#*107. A9&&*8'()*#+(,*9,'4D1$*3*0%'%:#1F,9&#*>"% C9-%'F9&9,%'1"':9)&",% /)*#+(,*"-'&1"&':9)&",9*$% J*F$%&'4"':$*&#9,*0 6KL'--'I'MP-7 90":,(%&H' :$*&#9,*0%& ?9#+1,13*%& )%$#%'4D(,9&#*:*#( E')$%&FG#*% 1)9:*8*:9#*10'E':9#9$9:#% 27 3- Caractéristiques et spécialisations de la cellule épithéliale Les épithéliums simples : !"#$%&'#()*+",-#)./$.(0 *#)"'.* Lame basale Endothélium vasculaire Alvéoles pulmonaires Cavités séreuses : mésothélium Endothélium vasculaire 28 !"#$%&'#()*+,(-#.(/* *#)"'/* 29 Lame basale Canaux excréteurs Tubes rénaux 30 Canal excréteur Tube rénal 31 !"#$%&'#()*+,-'#./0#1(2* *#)"'2* Intestin grêle Intestin grêle Estomac Trompe Les épithéliums simples (épithéliums cubiques ou cylindriques simples) Le plus souvent avec différenciations apicales : 32 - Cils (ex : épithélium tubaire) - Stéréocils (ex : épithélium épididyme, canal déférent) - Plateau strié (ex : épithélium intestinal) - Mucosécrétion (ex : épithélium de surface estomac) !"##$#"%&$%'$("%)*+,#%,(./)0'1/+2.*3)*'1/+ microvillosités mitochondries Replis basaux Les mitochondries visibles seulement en ME. 35 !"##$#"%&$%'$("%)*+,#%,(./)0'1/+2.*3)*'1/+ microvillosités mitochondries Replis basaux 8&)$239)7:#&("7!+($'*$);)3 36 Les épithéliums pseudostratifiés : !"#$%&"#'"(&)'*$+)'",# De type respiratoire : VAS (voies aériennes supérieures), trachée, bronches = conduction -./0#$'*123"0#4'+512"(#6#1+5!71$)+5#*)' air '#()*"+,(-.+$01$#2#& 37 Type cellulaire majoritaires : cellules primastique ciliée 1#0,*A*8B*"0#+)1$#3(,*4#'#&, Epithélium pseudo-stratifié prismatique cilié (de type respiratoire) Cellules ciliées (A), cellules à mucus (B) ou caliciformes, cellules intermédiaires (C), cellules basales (D) (elles peuvent ne pas avoir de couche basale), cellule endocrine (E) 1$#2#& "0#+)1$#3(,*4#'#& 5-,*$6",*0,+"#01$.#0,7 polarité inversée : elles vont déversées leurs grains de sécrétions à travers la basale Les points verts : les cellules sont reliées entre elles par des systèmes de jonctions 7 5;7* ),+ 9 8 9 ; 9 1#0,+*587 =7 = ! ,*5!7 38 %&'()*+,-.&/0*1-2,32(.(&(+4* Le tapis roulant muco-cilliaire va nettoyer les voies respiratoires. !"#"$ 39 Lʼépithélium de type respiratoire est sur les voies aériennes de conduction (trachée, bronches, bronchioles), et lʼépithélium alvéolaire est au niveau du poumon et cʼest à ce niveau que vont se faire les échanges gazeux. Biopsie bronchique: Coupe colorée HES, Objectif X 100 Architecture et cytologie Architecture et cytologie 41 Frottis ou lavage bronchique: Coloration rapide Objectif X 100 #%&$ !"#"$ 42 Détails cytologiques mais pas de notion d’architecture Détails cytologiques mais pas de notion dʼarchitecture Les épithélium pseudo-stratifiés polymorphe ou transitionnel ou urothélium : !"#$%&'#()*"+,(-./+$01$#2#& ".'3).0"%,*.(*$014+#$#.44,' .(*(0.$%&'#() Dans les pseudostratifiés, un épithélium est polymorphe car il change de morphologie selon lʼétat de distension lors du remplissage des voies urinaires ou de la vessie. Les cellules vont se disposer en pseudo couches, il nʼy a pas de vraies couches donc il nʼest pas stratifié. Les cellules superficielles sont les plus volumineuses, elles sont parfois binuclées, on a et des cellules intermédaires piriformes et des cellules basales (pas de Voies urinaires vessie: distension lors de ou remplissage couche). 7,''8*+(",02#:#,'',+ 7,''8*94$,0)&-#1#0,+ .(*"#0#2.0),+* 5,++#,*6#-, 7,''8*;1+1',+ 5,++#,*"',#4, 43 Vessie vide !"#$%&'()%*'+,#$-'#(./('0'%# 44 Les épithéliums stratifiés : 1&'()%*'+,#$2+-'3+"#$-'4#(./('0'%# Epithéliums cubiques bi-stratifiés : ex : canaux excréteurs des glandes sudoripares Epithélium prismatiques bi-stratifiés : ex : certains canaux excréteurs 156$7$2/8/+5$"52.%("+.#$9"#$:*/89"#$#+9;.'&/."# Epithéliums bi-stratifiés mixtes : 1 assise de cellules cubiques simple et une assise de 1&'()%*'+,#$&.'#,/('3+"#$$-'4#(./('0'%# cellules myoépithéliales qui par leur contraction favorisent lʼexpression. ex : système 156$7$2".(/'8#$2/8/+5$"52.%("+.# canalaire de la glande mammaire => lactation. 1&'()%*'+,#$-'4#(./('0'%#$,'5("# >$/##'#"$9"$2"**+*"#$2+-'3+"#$#',&*"#$ >$/##'#"$9"$2"**+*"#$,<;%&'()%*'/*"# 15$7$#<#(=,"$2/8/*/'."$9"$*/$:*/89"$,/,,/'." 46 Epithéliums pluristratifés pavimenteux non kératinisés (ex : cavité bucale, oesophage, vagin, canal anal, ...), ils sont en continuité avec lʼépiderme. Dans ces épithéliums on a une structure en 3 couches : - une couche basale ou germinative de réserve qui est en général faite de petites cellules basophiles ou lʼon voit des mitoses, D0*+&"#$%&'#()*+*$,-$#.#&* - une couche épineuse ou couche de Malpighi qui ont des angles, elle est constituée de plusieurs strates cellulaires, !"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&* - les cellules s'aplatissent pour former la couche pavimenteuse superficielle. Il y a une maturation de la base vers la lumière. !"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&*+"-/#)01$0(2+131+4&,-$#1#*&* 5!2+6+7-/#$& 8(77-'09+:*3"%-;09+/-;#19+7-1-'+-1-'9+<= B&)#?0*)3*3)0* 0$+?0*)3*3)0* 5CCC= @-$(,-$#31 >0''('0+?0*A(-)-1$0 >3(7%0+*("0,.#7#0''0 >3(7%0+&"#10(*0+3(+?0+@-'"#;%# >3(7%0+8-*-'0+3(+;0,)#1-$#/0 47 A la lumière on a une pycnose, les cellules se contractent ce qui provoque leur mort. Cytoplogie vaginale : Epithélium vaginal chez la femme ménopausée ou chez la fillette avant la puberté, il ne comporte que des cellules basales ou para basale. Chez la femme, entre la puberté et la ménopause, il y a un développement de lʼépithélium avec lʼapparition de ces couches intermédiaires puis superficielles. Meme chez la femme entre la puberté et la ménopause on a aussi des variations cyclique de cet épithélium dans la deuxième phase du cycle : entre le 20 et le 23ième jour du cycle, on a un indice (index) le plus haut des cellules éosinophiles et des cellules caryopicnotiques. !"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&* <5*+&"#$%&'#()*+*$,-$#.#&* !"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&*+"-/#)51$5(6+131+7&,-$#1#*&*: !6;+&"#$%&'#()+/-0#1-' 4"#$%&'#()+ "-/#)51$5(6 131+7&,-$#1#*& 8%3,#31+ )(9(5(6 /-0#1 23' 48 E(/)51'#95%'04/)/#2+#'3'5/ 81'#95%'04/)1%02'/#2+#'3'5/)1+*'4(,#(0<),$,)F52+#','/5/. 8<G)51'#95%'04)*+&',+% !"#$%$&'()*+&',+%( -.)/01(23'-'(%%(/ -.)',#(2456'+'2(/ -.)1+2+7+/+%(/ 81'#95%'04) 9$24$,$:/(,/'7%( B,6(<) !(%%.)C$/',$19'%(/ !(%%.)-+2"$1'-,$#'D0(/ ;+<'404)6()-(%%0%(/) /01(23'-'(%%(/) (,#2()%()=>)(#)=?)@4( A$02) 60)-"-%() -.)7+/+%(/ N(6)21'#32%'506)1%5+'6#+-#'C'26)1-,'0(.#(5O) 49 .$.)?2+-#'.'6267)*(+,'*$,-&'.-% Etude par frottis de dépistage (sauf médicolégal viol) !"#$%$&'()*(+,'*$,-&'.-%( /01+2&.-#'$.)3$+0$.-%( 42.$1-56()7 *(%%5%(6)8-6-%(6)(#)1-+-8-6-%(6 9:);(*3(+*3()<()*(%%5%(6)-.$+0-%(67)6'01%(6)-.$0-%'(6)=<"6#+$13'(:> Le frottis on le fait pour des dépistage du cancer du col. On va rechercher si il y a des ?$@%$*"#(6 =*(%%5%(6)#"1'A5(6)<()%B'.C(*#'$.)DEF:>)*(%%5%(6)-.$+0-%(6 cellules anormales, simple anomalie (dystrophie), mais si lʼon voit des cellules typiques G(%$.)-.$0-%'(6)C+$##'6 H:)I2#(*#'$.)1-+)E!;)<(6)DEF)J 1-+#'+)<()*(%%5%(6)(.)6561(.6'$.)%'A5'<( de lʼinfection HPV, les koilocytes on parle alors de cellules50anomales. On va faire ensuite a partir dʼune partie du frottis une G')-.$0-%'()K)*$.#+L%()(#M$5)8'$16'() détection par PCR des HPV à partir des cellules en suspension liquide, selon les anomalies détectées lors du frottis. La majorité des cancers sont liés au HPV. Cette infection peut régresser, on réalise une conisation si lʼinfection persiste. On peut aussi faire des vaccinations préventive contre HPV fréquents et oncogènes. Lʼépiderme : épithélium pluristratifié pavimenteux kératinisé, il a en surface une couche 2(3#,%&-.,/&0*3#%/0)&3-)1-&4&,3#%15&*(6-(07# plurimentée. (autres8,)1-&6&3,3 localisations : lèvres, langue, cordes vocales...) !"#$%&'()*(#+#,%&-.,/&0*#'(#/1#%(10 9"#:0-)(3#/;<1/&31-&;63#+#/=5)(3>#/16?0(>#<;)'(3#5;<1/(3#@A 52 :4/5&-.& Epiderme, dans la couche super on a une couche granuleuse qui possèdes des grains de kératoyaline qui sont des grains qui apparaissent bleutés dans le cytoplasme des cellules superficielles. Ils vont participer à la fabrication de la kératine qui forme la couche cornée. On ne voit pas la basale (peau fine), car on est en HES. !"#$%&'$"-03&' !"#$%&',-)0#+&#*&' !"#$%&'34/0&#*&' "#'5&'6)+4/,%/ !7'()*)+&'8'34/0&#*&'9' $"-4*'5&'6)+4/,%/ >9/7&-.& !"#$%&'()*)+&' "#',&-./0)1/2& ?$%4.)'&@1-)/1'7&'>0$5$+"947/&'347/$"!%/-#-,/$)+&A'BCCCA'DCECFCEGEFC 53 Epiderme ;&*=#).)1/"0' !"#$%&'$"-04&' 3)1#-)1/"0' ;&*' <4-)1/0"$51&* !"#$%&',-)0#+&#*&' ;&*."*".&* !"#$%&'49/0&#*&' ;/2/*/"0' :)*)+& 34+)0"$51& !&++6'7&'8)0,&-%)0*'' !"#$%&'()*)+&' "#',&-./0)1/2& 54 Epiderme La peau nʼest pas la meme entre la peau du torse et du ventre et la peau au niveau des paumes des pieds et des mains. Différences entre une peau fine et une peau épaisse. Aspect papillomateux de la basale qui forme des replis, cʼest un aspect responsable des empreintes digitales. Epiderme - Peau fine • localisation : tronc, abdomen • annexes • 4couches • couche cornée • couche granuleuse Kératohyaline • couche épineuse • couche basale 55 Epiderme - Peau épaisse • localisation : paumes et plantes • peau glabre : absence de follicules pilo-sébacés • 5 couches, aspect papillomateux couche claire 56 Les cellules non épithéliales des épithéliums : Dans lʼépithélium on a des cellules non épithéliales. Elles sont minoritaires et dépourvues en général de systèmes de jonctions. Elles sont présentes dans les épithéliums de revetements mais aussi glandulaire. Elles ont des fonctions spécifiques : pigmentation, capture des antigènes, initiation réponse immunitaire, role sensitif ou sensoriel, role endocrine ou paracrine. On a des pathologies spécifiques de ces cellules soient par perte soit par dysfonction (en + ou en -) soit par prolifération. Première cellules : les mélanocytes : ce sont les cellules pigmentaires de lʼépiderme. Ce sont des cellules non épithéliales. Elles sont présentes au niveau des épithéliums malpighiens kératinisés et choroides, elles sont situées entre les cellules basales. Elles proviennent des crètes neurales. Elles vont a partir dʼun aa la tyrosine faire la synthèse de la mélanine par hydroxylation. Cʼest une capacité qui est partagée avec les cellules qui fabriquent les amines biogènes, quʼon certains neurones dans le cerveau qui a partir de la tyrosine vont fabriquer la dopamine. Cette cellule en MO est ovoide et claire alors que en ME elle est dendritique. Cette c va fabriquée de la mélanine mais comme elle ne la garde pas, elle va transférer aux kératines. Cellule dendritique (long prolongement cytoplasmiques fins nombreux qui sont le sièges des mélanosomes). En histochimie on peut faire des réactions et mettre en évidence la tyrosinase (enzyme qui transforme la tyrosine), et en immunohistochimie, on a lʼexpression de HMB45 et MelanA (protéines et enzymes présents dans les mélanosomes, ce sont des marqueurs des mélanocytes ce qui permet de les reconnaitre). Ce sont des cellules très peu nombreuses. Leur nombre va etre variable chez un meme individu. Elles varient selon la zone corporelle. On peut avoir la destruction par le SI de ces mélanocytes : le vitiligo. On a des tumeurs de ces mélanocytes : les grains de beauté : les naevus (bénigne), et le mélanome (maligne) qui est une tumeur du fait dʼexpositions solaire abusives. Les cellules de Langerhans : Ce sont des cellules présentes dans les épithéliums pluristratifiés pavimenteux kératinisés et non kératinisés. Ces cellules sont présentes dans la couche de Ma. Elles dérivent de la lignée des monocytes sanguins, origine de la moelle oesseuse puis elles vont migrer par le sang vers les épi et donc franchir la lame basale, elles captent les Ag elles vont ensuite repartir vers les lymphoides pour initier une réponse immunitaire. Ces cellules sont très importantes dans les phénomènes dʼallergies de contact ou dʼallergies alimentaires. Elles expriment un marqueur : la protéine S 100. 2"%&+"##$#"%&*)*&64-,56#-/#"%&="%& Des lymphocytes intra-épithéliaux (LIE) : soit des cellules isolées entre les cellules 64-,56#-$.% épithéliales, soit dans lʼintestin des cellules M qui abrite dans leur replis des lymphocytes. Ces lymphocytes ont comme origine le tissu lymphoide associé aux muqueuses : MALT. !"##$#"%&' ()*+,-)*%&-..$*-,/-0"% 1 23.45)+3,"%&-*,0/164-,56#-/$7&829:9;9< !"##$#"&> H)*+,-)*%&%6006"% 29:9;9 "*,60)+3,"% 2)+/#-%/,-)* - "*,0"&#"%&+"##$#"%&64-,56#-/#"% 1 =/*%&#"%&0"4#-%&="%&+"##$#"%&> 8"%,)./+?&-*,"%,-*?&@0)*+5"%? 8-*,"%,-*< 0/0"%&64-="0."< A0-B-*"&C&()*+,-)*%& 62 >D2E&8E-%%$&23.45)F="&D%%)+-6 /$7&>$G$"$%"%< III- Les épithéliums glandulaires Leur fonction est de sécréter. Soit exocrines, du pole apical vers lʼextérieur, on a un canal excréteur possible, soit endocrines, du pole basal vers le milieu intérieur et on a pas de canal excréteur. On peut retrouver des cellules endocrine dans tout le corps. Amphicrine homotypique : cellule exocrine et endocrine (ex : hépatocyte) Amphicrine hétérotypique : organe exocrine + endocrine. (ex : pancréas acini + ilots de Langerhans) 1- Les épithéliums exocrines !"#$%"&'$"() *+,,',+#-"#(,.+#/-0%('1.+#-23)#-('-4(%53)$-')-.1"$6.,"'5-2+-%+78$+5+)$ Ces cellules glandulaires peuvent etre isolées, regroupées ou formant un épithélium de revetement. Cellule à mucus isolée : cellule caliciforme (intestin, épithélium respiratoire) Cellules à mucus regroupées : glande intraépithéliale (urètre) Épithélium de revêtement sécréteur (estomac) 64 Une glande intraépithéliale est une structure glandulaire dans lʼépithélium. On a ensuite des cellules qui forme une glande à distance de lʼépithélium (glande exocrine), soit elles restent connectées avec cet épithélium avec un canal : cʼest le cas des épithélium exocrine, soit elles sont totalement à distance de lʼépithélium : on est au niveau endocrines. Ces cellules proviennent dʼun feuillet embryonnaire et elles restent connecter par un canal a ce feuillet. A lʼinverse certaines vont se séparées et vont former une glande endocrine. Attention : Toutes les cellules sécrétrices ne sont pas des cellules épithéliales (neurones ...) 0+*.'1"#$ ./0+*.'1"#$ ./0+*.'1"#$ # On a des distributions similaires entre les exocrines et les endocrines. a- On distingue les portions sécrétrices selon leur forme et leur taille : %41%(1'4"- Acinus : Glande composée aceineuse (ex : pancréas, glande parotide) /$#%41%(1'4" "+#" $#%41%(1'4" .4'/"+#" 4'/"+#" - Tube ou tubule : Glande tubuleuse (ex : glandes de Brunner (duodénum), glandes +B+*"+#" muqueuses) D$E (+B+*"+#" $E (+B+*"+#" - Tubulo-acineuse : Glande composée tubulo-acineuse +*3G.4'/"+#" (+B+*3G.4'/"+#" +B+*3G.4'/"+#" .*H%3*.'1" 3*.'1" *H%3*.'1" - Alvéolaire : Glande composée alvéolaire (ex : glande mammaire en période de lactation qui dérive de lʼectoblaste primitif) 6666 - Glande 66hépatique (à la fois exocrine et endocrine, on parle de travées hépatocytes) '3/ 3/ Exemples : !"#$%&#' Les glandes sébacées dérivent de lʼépiderme. ()**+,#-.'/.0%#'/1#/%2,.)2-/ '+3,+.,)3#/ 4&5-1#/.676&#6'# 4&8/'612,)%5,# 4&5-1#/5&9+2&5),# 4&5-1#/'+753+# 4&5-1#/53)-#6'# %5-3,+5' 67 b- Classification selon le canal : conduit qui a des capacités dʼexcrétion mais pas dans la sécrétion. Glande simple : canal unique non ramifié Dans certains cas la portion sécrétrice est ramifiée ou contournée. !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ "2341'/"# 9:$;*.##'8'4.('3/$,31&)3*3-'7+"$#"*3/$4./.* 5*./0"$#',&*"$6$4./.*$+/'7+"$/3/$1.,'8'% 4./.*$+/'7+" #',&*"$<+=+*"+#" #',&*"$<+=+*"+#"$ #',&*"$<+=+*"+#"$ !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ 43/(3+1/%" 1.,'8'%" >26$5*./0"#$#+031'&.1"# >2$6$-*./0"#$-.#(1'7+"# "2341'/"# >26$-*./0"#$0"$!'"="1?)+/ @'/("#('/$A$43*3/B 68 :;$<*.##'9'4.('3/$,31&)3*3-'7+"$#"*3/$4./.* Glande alvéolaire 5*./0"$#',&*"$6$4./.*$+/'7+"8$/3/$1.,'9'% 4./.*$+/'7+" =',&*"$.*>%3*.'1"$ 1.,'9'%" =',&*"$.*>%3*.'1"$ ?26$-*./0"#$#%@.4%"# ?2$6$-*./0"#$#%@.4%"#69 !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ Glande composée : canal ramifié ou multiple : (ex : glande mammaire) "2341'/"# La nomenclature se fait en fonction de la forme de la portion sécrétrice. Dans certains cas le canal excréteur est unique (ex : parotide, sous maxilaire) ou des 56$7*.##'8'4.('3/$,31&)3*3-'9+"$#"*3/$4./.* canaux excréteurs multiples (ex : glande mammaire, glandes sublinguales) :*./0"$43,&3#%"$;$4./.*$1.,'8'% 3+$,+*('&*" <3,"/4*.(+1"$"/$83/4('3/$0"$*.$ 831,"$0"$*.$&31('3/$#%41%(1'4" 7./.*$"241%("+1$+/'9+"$=>2;$&.13('0"?$#3+#$,.2'*.'1"@ 3+$ B glande 7./.+2$"241%("+1#$,+*('&*"#$ La mammaire est une glande acineuse composée en dehors de la lactation chez la =>2$;$-*./0"$,.,,.'1"?$-*./0"#$ 70 femme, elle est composée alvéolaire pdt #+A*'/-+.*"#@ la lactation chez la femme, mais chez lʼhomme elle est rudimentaire et il nʼy a pas de portion sécrétrice. Glande mammaire glande acineuse composée 71 c- Classification selon le mode de sécrétion : - le mode dʼexocytose : le mode mérocrine le plus fréquent - le mode de décapitation de la cellule ou il y a un étranglement apical du cytoplasme qui permet la libération des vésicules qui est rare et qui est utilisé pour les lipides du lait pendant la lactation : le mode apocrine (mais les protéines du lait sont sécrétées selon un mode mérocrine) !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ - le mode holocrine est rare, cʼest par mort cellulaire : elle va avoir un noyau qui se "2341'/"# pycnose, elle va rompre ses membranes et libérer son contenu : cʼest le cas de la 56$7*.##'8'4.('3/$#"*3/$*"$,30"$0"$#%41%('3/ sécrétion sébacée. >%1341'/" ?1%@+"/($AAAA 9&341'/" :.1"$;$-*./0"$,.,,.'1"$ <*.4(.('3/= B3*341'/" 72 :.1"$;$-*./0"$#%C.4%" d- Classification selon le produit de sécrétion : Quand des sécrétions correspondent a des protéines on va parler de cellules séreuses. Un noyau basal et ce noyau est entouré par du REG, au dessus des vésicules de !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ sécrétions, des mitochondries, et des vésicules dʼexocytes qui correspondent à des grains "2341'/"# de sécrétrions qui sont des grains de zimogène. Le contenu de ces grains est plus ou moins foncé. A lʼextrémité ils vont etre déversés dans une lumière étroite ou il va y avoir 56$7*.##'8'4.('3/$#"*3/$*"$&130+'($0"$#%41%('3/ exocytose. 9%41%('3/#$&13(%':+"#$$;$ 4"**+*"#$#%1"+#"# <=*"$.&'4.* <=*"$>.#.* 73 En MO, on voit partie basale, basophile qui correspond au RER, on voit aussi les grains. Il y a aussi une lame basale, et des cellules myoépithéliales entre la lame basale et la cellule sécrétrice. (il nʼy en a pas au niveau pancréatique). 7"%&+,-./+#-$'%&9#0:;$#0-<"%& "=)><-:"% BC&!#0%%-D->0.-):&%"#):&#"&,<);$-.&;"&%+><+.-): !"##$#"%&%+<"$%"% 5>-:?$@$#)*0>-:A#0:;"%&.$@$#0-<"% !"##$#"%&'()*+,-./+#-0#"% 1!(.)234&56738 E<+%":>"&F& 5@%":>"&&F& 0>-:-&".&.$@$#)*0>-:-&%0#-G0-<"%4 9#0:;"%&%$;)<-,0<"%&".&%"-:& 0>-:-&,0:><+0.-H$"% 74 !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ Les cellules muqueuses : Elles sécrètent du mucus"2341'/"# ou mucopolysaccharides, elles ont un noyau basal, un cytoplasme qui est clair et translucide sur lʼHES et qui peut etre coloré par le PAS. 9:$;*.##'<'4.('3/$#"*3/$*"$&130+'($0"$#%41%('3/ A coté de ces tubes muqueux on a dans certaines glandes des tubules séromuqueux. 5+6+*"$"($(+6+*37.4'/'$#%137,+8+"+2 5+6+*"$,+8+"+2 ;13'##./($#%1"+2 ;"**+*"$,=37%&'()%*'.*"# 75 !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ Dans ces cellules a mucus, cellules mérocrines, on peut avoir 3 types : - Cellules mucosécrétantes"2341'/"# : type banal (ex : tube et tubulo-acini muqueux) - Cellules caliciforme à pole muqueux ou apical ouvert (ex : épithélium respiratoire, epithélium intestinal) <=$>*.##'?'4.('3/$#"*3/$*"$&130+'($0"$#%41%('3/ - Cellules cylindrique a pole muqueux fermé (ex : épithélium de surface gastrique) 5%41%('3/#$0"$,+4+#$$6$4"**+*"#$,+7+"+#"#$89$(:&"#; >"**+*"$4:*'/01'7+"$@ &A*"$ ,+7+"+2$?"1,% B2$C$%&'()%*'+,$0"$#+1?.4"$ -.#(1'7+" >"**+*"$4:*'/01'7+"$@ &A*"$ ,+7+"+2$3+D"1( B2$C$%&'()%*'+,$1"#&'1.(3'1" %&'()%*'+,$'/("#('/.* >"**+*"$-*./0+*.'1" ,+43#%41%(./(" 76 B2$C$(+E"#$"($(+E+*3F.4'/'$ ,+7+"+2 5/.2'6)%&'()*+.29(-"#*(-)3/.2 /@$13)"/. AB2;(-..)C)1-%)$"2./($"2(/263$#*)%2#/2.'13'%)$" D*%3/.2E2 ;/((*(/2.'>-1'/ ;/((*(/2>$3#-"%/ H'6-%$17%/ F.'>*+G FH;(G2I F>)(/G !"#$%&'()*+ ,-.-(/ 4!5 <=(/.2?-.1*(-)3/. 0$"1%)$".22222./33'/. 8$(9) ;-"-()1*(/2 >)()-)3/2 4!8 <=(/2>)()-)3/ 5)6)#/. 8(71$9:"/ 57.$.$+/. 77 ,-.-(/ !"#$%&'()*+ Successions dʼépatocytes. Ces cellules sont amphicrine car elles ont une capacité de sécrétion exocrine vers le pole biliaire qui va déverser la bile primitive dans le canal biliaire, et une fonction endocrine au niveau de leur pole ciliaire. Notion de canalicule : la cellule qui sécrète est lʼépatocyte. Un canicule est petit conduit entre des cellules qui le délimite par leur membrane mais qui ne sont pas des cellules du canal, ici sécrétrices. Espace entre deux cellules qui va permettre a un produit de sécrétion de cheminer. (fonction exocrine). Les épithélium glandulaires exocrine ont une régulation de leur sécrétion qui est inconsciente par le système nerveux (ou végétatif), elle est aussi chimique, hormonale. 2- Les épithéliums endocrines Définition : elles se définissent par une sécrétion dans le milieu intérieur par le pole basal (ou pole vasculaire), ce qui nécessite dans le tissu conjonctif la présence dʼune vascularisation importe, mais il nʼy a pas de canal excréteur. Le produit de sécrétion va agir a distance sur des cellules cibles (interactions hormone- récepteur). Ces glandes endocrine ont une origine embryologique variable mais de nature épithéliale. Il y a une fonction endocrine de cellules non épithéliales appelées endocrines neurones hypothalamus, c de Leydig, c thèque. G#&',*)/0,$)%1&'@$-.(%$-)+#&' #.(85+).#& a- Cellules dispersées dans un épithélium : premier mode dʼarchitecture des cellules ! "#$$%$#&'()&*#+&,#&'(-.&'%.',*)/0,$)%1 endocrines, on les voit dans les muqueuses, ce sont les cellules du système endocrinien diffus (SED), digestif, bronches. On peut avoir des tumeurs spécifiques des cellules 23'4' tube 5#$$%$#&'(%'&6&/71#' #.(85+).)#.'()99%&':;2<=>%?# ()@#&/)9A'B+8.50#&C du SED. PAS Cellules exocrines D*)/0,$)%1'+#&*)+-/8)+# 81 EF"'-./)!50+818@+-.).# b- Cellules en amas au sein dʼun organe : Les ilots de Langerhans (pas composés de cellules de langerhans, mais de cellules alpha, beta ...), on le trouve entre les acini-exocrines. Dans leur cytoplasme on a de lʼinsuline (précipité marron) cʼest un marquage cytoplasmique, lʼhormone nʼest pas au niveau de la membrane de la cellule. Dans le noyau, elle a une fonction nucléaire, dans le cytoplasme pour la structure de la cellule, dans la membrane : protéine récepteur qui permet dʼidentifier la cellule. On utilise une contre-coloration pour voir la structure exocrine et endocrine. Toutes les cellules ne sont pas marquées. Lʼinsuline est la principale hormone ! "#$$%$#&'#(')*)&')%'&#+(',-%('./0)(# hypoglycémiante (sucre du sang) 1)(2/3)&'4'5$.6',#'7)(0#/8)(& 9**%(.8+&6.28+*+# :(6+!+(&%$+(# 82 c- Cellules formant le parenchyme dʼun organe (glande endocrine ou glande amphicrine). Dans cet organe on a du tissu conjonctif et les cellules épithéliales, ex : lʼhypophyse, la thyroide ou les surrénales. - Soit une disposition en travée : disposition fasciculée, (ou travéculaire) ex : zone fasciculée de la corticorsurrénale - La glande réticulée : travées qui forment un réseau tridimensionnel dans lʼespace entre lequel il y a des capillaires séparés par une lame basale des cellules endocrines. (ex : médullosurrénale, hypophyse, parathyroide) "#$$%$#&'()*+,-.'$#'/,*#-012+#'34%-')*5,-#' - La! glande folliculaire (ou vésiculaire) (ex : thyroide). Au lieu dʼy avoir une libération par exocytose65$,-3#'#-3)0*7-#')%'5$,-3#',+/170*7-#8' de lʼhormone, il y a un face intermédiaire de stockage par une pro-hormone la tyroglobuline dans une lumière (au milieu orange) qui forme une colle : la colloïde. 9$,-3#'(,&070%$:# 9$,-3#'*:.70%$:# ;<'='>)-#'(,&070%$:#'3#'$,' 0)*.70)&%**:-,$# ;<'='+:3%$$)&%**:-,$# 12/)/12&#?'/,*,.12*)@3# 9$,-3#'()$$70%$,7*#' 6)%'A:&70%$,7*#8 ;<'='.12*)@3# 83 +*.'1"#$ d- Classification Selon le type dʼhormones sécrétées : - peptidique ou protéique (ex : adénohypophyse (FSH, LH, GH, TSH, ACTH, ...), pancréas (insuline, glucagon, PP)). Lʼhypophyse est une glande endocrine qui controle dʼautres glandes endocrine. Dans ces cellules, on a une biosynthèse protéiques par transcription et traduction dʼun gène codant pour lʼhormone et on a des vésicules dʼexocytose et des grains de sécrétions protéiques. Ce type dʼhormones sont hydrosolubles et une fois libérées par exocytose elles vont cheminées pour arriver sur des récepteurs membranaires de cellules ciliées. - amines biogènes (ex : médullosurrénale (adrénaline, noradrenaline)), elles résultent de la transformation de la thyrosine (aa) en différents dérivés pour arriver à lʼadrénaline ou la noradrenaline. Egalement contenue en vésicules dʼexocytose qui ont un coeur dense séparé par un halos clair. On les retrouvent dans les neurones qui synthétisent la dopamine. Libérés par exocytose, ils vont agir sur les cellules cibles au niveau de récepteurs membranaires. - hormones thyroidiennes (ex : thyroide). Elle utilise un seul aa la thyrosine (la thyroide), elle va faire des conjugaisons avec plusieurs complexes iodés : synthèse hormone iodée, pour arriver à un stockage extracellulaire de thyroglobuline et colloide. Sécrétion qui se fait par le pole basal (T3 et T4). Ces hormones sont liposolubles (il faut quʼelles soient conjuguées pour etre transportées par des transporteurs plasma). Elles vont franchir la membrane pour agir a lʼétat libre sur des récepteurs cytoplasmiques. 21("+1$&*.#,.E 84 !"#$#%&''('&#) *+,-+./01#2&2./3/4(&#$# ,&''('&#E 5/1*('/1&6#3(#271,-+7* 85 Détection des hormones peptidiques : Généralement lʼIHC suffit pour voir une cellule qui contient une protéine. Exception : si la cellule a phagocyter la protéine (et cellule atteinte par lʼhormone). Elle reconnait lʼhormone finalisée. Lʼhybridation in situ va aussi permettre de détecter des transcrits du gène codant pour une hormone ou un précurseur. Ce nʼest pas parce quʼon voit un gène quʼil est actif. !"#$%#&'()*$+),'-.'($+)/$/#&*&01$+) • HIS: Détection transcrits du gène codant pour H ou précurseur • IHC: Détection Précurseur, Hormone ou peptides A@?@D@ 2!3 5-6(+%-&/#&'( 243 5-6*1%#&'( 8'*&9&%6#&'(+ 7'+#:#-6*1%#&'(($;;$+)$# *&+#-&<1#&'() 243 7-'#"&($ 7-'#"&($ 7,6='%>#'+$ ?@A@B@ 8@C@B@ 86 Détection hormones protéiques : - HIS : détection transcrit du gène codant pour H ou précurseur - IHC : détection précurseur : H ou peptides "#$$%&%'#(%)*+$,")*+"-.)/0)*,+$1'/1(1, - hormones stéroides (dérivées du cholestérol), dʼorigine lipidiques, elles sont synthétisées au niveau de la corticosurrénal mais aussi au niveau des cellules conjonctives qui synthétisent les hormones sexuelles (cortisol, androgènes). Cʼest une néo-synthèse à partir du cholestérol, mitochondries à crètes tubulaires, REL abondant. Il nʼy a pas de 2(1/)34,$ vésicules de stockage, hormones qui sont dans des vacuoles qui vont diffuser à travers la 56+7+ ')/(%')$8//1*#",+9')/(%$)":+#*4/);<*,$=> membrane. Ce type dʼhormone est liposoluble et nécessite donc un transporteur ?@5@+7+ A#$+4,+B1$%'8",$+4,+$()'C#;, (récepteur cytoplasmique/nucléaire). On a aussi du RER qui va permettre la biosynthèse *1)D$E*(.<$, F A#/(%/+48+'.)",$(1/)"+:+0%()'.)*4/%,$+F '/G(,$+(8H8"#%/,$ des enzymes nécessaire a la transformation du cholestérol. I5J+#H)*4#*(:+A#$+4,+B1$%'8",$+0#%$+B#'8)",$ .)/0)*,+"%A)$)"8H",+9(/#*$A)/(,8/:+/1',A(,8/+'E()A"#$0%K8,L*8'"1#%/,> J%A%4,$ ?%()'.)*4/%,$ I5J JE$)$)0,$ 9"%A)&8$'.%*,$> M#$#", 87 Détection de lʼensemble des hormones stéroides : - HIS : détection transcrits du gène codant pour lʼensemble de la biosynthèse - IHC : hormone : non ou difficile (pas sur tissu inclus), détection de lʼensemble de la biosynthèse, récepteurs !"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$ "/0231'/"# 4*.##'5'3.('2/$#"*2/$*"$,20"$06.3('2/ Classification selon le mode dʼaction : Auto-récepteur. Souvent il existe des autorécepteurs qui vont identifier les cellules cibles et productrices dʼhormones. 7/0231'/"$ .3('2/$8 0'#(./3" @.1.31'/"=$A+B(. .3('2/$*23.*" <+(231'/"=$'/(1.$$ .+(2>32/(1?*" @120+3('2/ 9 9 921,2/" 9 9 4'13+*.('2/ 9 : : 9 9 : 9 9 : 4"**+*"#$ 3';*"# 89 !"#$%&#'(#')*+,&-./012 Exemple de régulation : Hormones peptidiques (boucle de régulation) 30)$01#4'%#%./(/5,#4 36%0.7-&-$,4 Libérines (RF ou RH) Statines (IF) Rétrocontrôles + - 30)$01#4 -1.#876%0%764-/)#4 976)0:(#;'<,))*1-&#4;'=01-(#4> 90 IV- Les épithéliums : physiologie et pathologie 1- Renouvellement des épithéliums Il se fait a partir de cellules de réserve de cellules souches qui sont localisées soit au niveau des couches basales, soit ce sont des cellules de réserve interposées dans un épithélium (ex : cellules basales : pneumocytes type 2). Renouvellement très variable, très rapide au niveau de lʼintestin, intermédaire au niveau de lʼépiderme, lent au niveau de lʼendothélium, hormonosensible au niveay de lʼendomètre, du vagin et des seins, et inductible en cas de lésion au niveau de lʼépiderme, et des hépatocytes. Il peut y avoir une réentrée de cellules épithéliales en cycle. 2- Notion de métaplasie épithéliale Cʼest le remplacement dʼun tissu normal par un autre type tissulaire. La métaplasie va aboutir a des cellules anormales. Elle sʼapplique aux autres tissus. Cʼest un mécanisme dʼadaptation à des irritations chroniques : ex : métaplasie malpighienne de lʼépithélium bronchique ex : métaplasie intestinale de lʼépithélium gastrique . En général réversible. Elle peut précéder une dysplasie en cas dʼépithélium anormal par son architecture et ses atypies cellulaires. Elle peut prédisposer à lʼapparition de néoplasie ou cancers épithéliaux sur métaplasie. (ex : poumon, VADS, estomac). !"#$%&'% métaplasie néoplasie ()*+,"-*$./6%4)*61+5*6% 3%--$-%4/&56.1-%4 ()*+,"-*$./01-)*2,*%& 3%--$-%4/&56.1-%4 ()*+,"-*$./01-)*2,*%& 3%--$-%4/'1&'"6%$4%4 93 3- Introduction à la classification des tumeurs Elements de classification des tumeurs. La nomenclature des tumeurs dépend du type cellulaire qui prolifère, elle est variable en fonction du type dʼépithélium. Chaque épithélium est caractérisé par lʼexpression de plusieurs cytokératines. Ce qui permet de détecter un cancer et lʼorigine dʼun cancer. Une basique CK1 à 8, une acide CK9 à 20. Le patron dʼexpression des CK est de nature épithéliale et dʼorigine dʼun cancer métastique : ganglion lymphatique, foie ... Epithélium malpighien : tumeur bénigne : papillome tumeur maligne : carcinomes malpighien ou épidermoides, carcinomes baso-cellulaire Epithélium non malpighien : tumeur bénigne : adénome tumeur maligne : adénocarcinome Certaines tumeurs des épithéliums sont exclues du groupe des adénomes, papillomes et carcinomes. Ex : - endothélium : tumeur bénigne : angiome, tumeur maligne : angiosarcome - mésothélium : tumeur maligne : mésothéliome - certaines glandes endorcrines (surrénale) ...