167 Ces lésions du spring ligament doivent être sys

publicité
Chapitre 13. Tendon tibial postérieur et spring ligament Fig. 13-12. Faisceaux du spring ligament et rapports avec
le TTP.
Sust : sustentaculum tali ; Nav : os naviculaire ; 1er Cun : 1er cunéiforme.
167
Ces lésions du spring ligament doivent être systématiquement recherchées, d’autant plus si les
lésions du TTP sont sévères, en vue d’une éventuelle réparation chirurgicale [19].
Les lésions traumatiques aiguës isolées sont rares
et rapportées chez le jeune sportif au cours d’une
entorse médiale ou d’un tacle [20]. Le diagnostic
d’entorse talocrurale médiale peut être posé par
erreur. Les radiographies de profil en charge peuvent montrer une subluxation dorsale isolée de
l’os naviculaire sans fracture associée dans les rares
cas d’entorses talonaviculaires [18,21]. Elle peut
s’associer à une subluxation calcanéocuboïdienne.
En échographie, le positionnement du patient
est identique à celui de l’exploration du TTP.
a b c
d e
Fig. 13-13. Spring ligament.
Coupes coronales T1 (a) et T2 FS (b), coupe axiale T2 FS (c) : le ligament (têtes de flèche)
est mieux vu en T2 avec son expansion vers le ligament collatéral médial, le tibio-spring
ligament (flèche). Le tendon tibial postérieur (*) repose sur une gouttière de fibrocartilage
(petites têtes de flèche) à l’interface avec le spring ligament. NAV : os naviculaire ; ST : sustentaculum tali. (d) Coupe écho axiale oblique dans le grand axe du faisceau supéromédial
(SM). La sonde doit avoir une obliquité inverse de celle du TTP (e).
Téléchargement