le langage

publicité
BILAN, étude des bases de la philosophie Terminale
NOTIONS :
Le Désir : (//Sponville)
La conscience
Le travail, les échanges
La technique :
L’Art
Le langage
L’interprétation
L’histoire
La société, l’Etat, la politique
La morale (du bien, du devoir, réflexion Barbarie)
La vérité
La religion
L’épistémologie (réflexions sur la démonstration, le vivant, la méthode, la matière, l’écologie)
MISES EN PERSPECTIVE, // Et rapports :
-Rapports Art-Science
*A la beauté : de la beauté dans les sciences, ou l’analyse scientifique de la beauté
*A la politique
-Rapport à la nature et à la vie
-rapport identité, histoire, CULTURE (la défaite de la pensé Finkielkraut)
-Race et Histoire (C. Levi Strauss)
-Rapport Science et histoire
APPROCHES :
Par les moyens : art, politique, sciences, le travail, les échanges, le langage
Par les fins : Vérité, beauté,
Au sein : de la conscience, de la société, de l’Histoire

Désir : conscience d'un manque et souhait de le combler (matériel, social, spirituel), a distinguer
de besoin (nécessaire, plus naturel), d’envie (+puissant et pressant), de volonté (forte t délibéré), de
jalousie (concurrence des désirs).
Selon Epicure : Bonheur=>paix de l'âme (ataraxie) et du corps (aponie) : tétra pharmacos (pas peur
de la mort, de la douleur, de Dieu, gestion désirs/plaisirs : est-ce naturel ET nécessaire) => c'est un idéal
(importance de la prudence : anticiper, voir devant, projet). (Lettre à Ménécée)
« Un stade où l'on ne souffre pas du corps et où l'on n'est pas perturbé de l'âme »
Selon Platon : désir/Eros (amour) = recherche => activité de philosophes qui veulent savoir
(définition du désir) (Le Banquet)
Selon Schopenhauer : « La vie donc oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance
[désir, manque] , à l'ennui [désir satisfait]; ce sont là les deux éléments dont elle est faite, en somme. » (Le
Monde comme Volonté et comme Représentation)
(//Sponville : Le bonheur désespérément)

La conscience : 2 types -psychologique (être...) et -morale (distinguer bien et mal : capacité
humaine)
« Savoir que l'on sent »
==>inconscient :
Selon Freud : Moi (conscient)-Surmoi (barrière)-ça (inconscient : où sont le refoulé et les pulsions
Eros/Thanatos), le contenu du ça arrive atténué par le surmoi (rêves, lapsus, actes manqués). Thèse
argumentée par les actes manqués, l’efficacité de la psychanalyse (preuve : Métapsychologie)
artistes-croyant : sublimation : déplacement des pulsions
Psychanalyse : thérapie, science de l'inconscient
« on rêve parce qu'on dorts
on dort parce qu'on rêve » <=soulagement freudien
Selon Descartes : Cogito « je pense donc je suis » : recherche de la vérité (ce qui ne comporte aucun
doute) par le doute de l’être conscient justement (Discours de la méthode)
Selon Sartres : nous sommes totalement libres : inconscient = mauvaise foi (exemple de la liberté
sous l'occupation) pour échapper à l'angoisse : se mentir à soi même
« Nous sommes condamné à être libre »

Le travail : « tripalium » : instrument de torture Activité humaine consciente manuelle ou
intellectuelle plutôt pénible ayant pour but de produire un bien qui sera consommé ou échangé. Par
son travail volontaire ou pas, bénévole ou pas, l'Homme aménage le monde dans lequel il vit et
transforme la nature pour satisfaire ses besoins et désirs.
Associés : Homo faber : l’homme qui travaille (=/ l’homme qui raisonne), aliénation : travail qui rend
étranger à soi et aux autres, exploitation (cycles), division du travail (horizontale, verticale), taylorisme
(travail à la chaine, division, rentabilité…)
Œuvre (unique, avec du cœur, //art pour s’exprimer) =/ produit (=>profit)
Selon la Bible : une malédiction : « c'est avec peine que tu en tirera ta nourriture... » ." (génèse)
Selon Platon : A chacun son travail ." (La République)
Selon Aristote : tant qu'il y a un besoin... : « si les navettes tissaient toutes seules... » (Politique, à
propos de l’esclavage)
Selon Pascal : le travail est un divertissement : « il sent alors son néant » (Les pensées)
Selon Voltaire : « éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (Candide)
Selon Rousseau : conséquence de la propriété, (Discours sur l’origine et les fondements de
l’inégalité parmi les hommes)
« C’est pour parvenir au repos que chacun travaille, c’est encore la paresse qui nous
rend laborieux » (Essai sur l’origine des Langues )
Selon Kant : "Il faut que l'homme soit occupé de telle sorte que, tout rempli du but qu'il a devant les yeux, il ne se sente pas lui
même, et le meilleur repos pour lui est celui qui suit le travail." (Traité de pédagogie)
Le travail intellectuel est un vrai travail : « cette enclume qu'est mon bureau » (une lettre)
Il faut forcer l’enfant à travailler ." (Traité de pédagogie)
Selon Hegel : cycle du maître et de l'esclave
Selon Marx : Spécificité humaine (fait des projets : comparaison araignée) ." (Le capital)
Le travail et l'ouvrier sont des marchandises : « il se produit lui même » ." (Manuscrits de
1844)
Selon Nietzsche : le travail est « la meilleure des polices » (Aurore III)
Selon Freud : la passion du travail comme transfert et sublimation
Selon Durkheim : division du travail : « état de dépendance vis-à-vis de la société ». Solidarité
« macanique »solidarité « organiqueindividualisation des hommes (La division du travail)
Selon Baudrillard : loisirs aliénés « impossibilité même de perdre son temps » (société de
consommations) (La société de consommation)
Liberticide ou Emancipateur ? Divise ou uni ? Rapport aux loisirs ?
 ==>les échanges : donner et recevoir
Associés : troc : échange plutôt matériel sans référence à la monnaie, primitif, don : sens unique offrir sans
recevoir, monnaie : « objet » ayant une certaine valeur par convention, moyen terme de l’échange,
économie : système de production et d’échange organisé, chrématistique : quand le but de l’échange est
l’argent, non l’échange mais l’accumulation [ARISTOTE], potlatch : tradition des Indiens d’AmNd donner
pour écraser l’autre.
Selon C Levi Strauss : la prohibition de l'inceste n'est pas à l'origine une interdiction morale,
biologique ou religieuse mais une nécessité économique des échanges.
Selon Montesquieu : possibilité sur laquelle basée la société
C.f penseurs du libéralisme

La technique : savoir faire pratique, méthode (ou ensemble de) ayant pour but de produire un
résultat utile qui la plupart du temps permettra de s'éviter un travail pénible
Associés : outil : prolongement de la main, instrument : outil noble, appareil : complexité, machine :
besoin d’énergie, automate : répétition identique du mouvement, robot : qui s’adapte.
Selon Descartes : permet de se rendre « maître et possesseur de la nature » : thèse du progrès (une
des branches de l'arbre de sa philosophie dont le troc est la science) (Le discours de la méthode)
Selon Alain : différence entre artiste et artisan : le premier improvise, a l'inspiration, est dépassé par
son œuvre, se détache du réel, c'est un don naturel il n'y a pas de recette alors que le second sait où il va,
maîtrise, ce qu'il fait est productible, il possède une technique apprise (système des beaux arts)
Est-elle liberticide ? (Rousseau Nietzche), Libère-t-elle des déterminismes (Descartes) ? Amène ou dépend
du progrès ? Rapport à l’art ? Rapport aux machines ?
Selon Bergson : ce qui distingue l’Homme des autres animaux n’est pas sa raison mais sa capacité à
fabriquer des outils : homo faber : « En définitive, l'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la
démarche originelle, est la faculté de fabriquer les objets artificiels, en particulier des outils à faire des
outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication »

L’ART (sens des beaux-arts fr et de la « techni » gr !!) activité humaine ayant pour but de produire
une œuvre qu'il conviendrait de juger belle. La beauté est donc la fin de l'art (critiquable).
=subjectivité de la beauté, nécessitée d'une culture ?, langage ?...
Selon Platon : l'artiste est un charlatan, il nous trompe, par son art il imite ce qu'il voit mais la réalité
est ailleurs dans les idées : il nous en éloigne : « il faut chasse Homère de la cité ».Rationalisme
(=/empirisme), plus un artiste est bon (sophistes) plus il est dangereux. (République)
Selon Bergson : l'artiste est dégagé des conventions pratiques et sociales, de ce fait il voit le monde
tel qu'il est. Il est donc meilleur observateur que le philosophe, il reste que ce dernier garde sa valeur pour
son analyse de la vie intérieure.
Selon Nietzche : l'œuvre littéraire (artistique) naît des désirs de son auteurs et mène ensuite une vie
propre (éternelle) en dépassant son concepteur : il ne sert à rien de connaître l'auteur pour comprendre.
Selon Freud : sublimation, transfert des pulsions
Selon des surréalistes : (//Freud) l'art permet de voir une autre réalité.
Selon Schopenhauer : Si les sciences ne peuvent atteindre que les phénomènes, l'art permet d'accéder
aux Idées (par exemple, l'architecture permet de saisir les idées de pesanteur et de résistance). L'art nous
fait pénétrer l'intimité des choses. (Que l’on n’appréhende que comme phénomène habituellement)
Subjectif ou objectif ? Libre (pulsion : Freud ?ou engagé et utile (Platon) ?
Le beau : références à Kant :
*c'est ce qu'on éprouve d'un plaisir désintéressé, gratuit
*c'est ce qui plait universellement non pas en fait mais en droit (je n'accepte pas d'autre jugement)
*absence de toute explication intellectuelle.
*l'objet sans la fin, sans concept, objet d'une satisfaction nécessaire. (critique de la faculté de juger)

LE LANGAGE : faculté, capacité, aptitude naturelle (humaine) à communiquer, à transmettre un
savoir, à résister au temps, à la catharsis, à penser (comprendre, réfléchir...) à agir (performatif) et à
créer. (différent de UN langage <=> synonyme de « langue » : système, code composé de règles et
de signes utiliser pour communiquer.)
Associés : communication : mettre une info en commun, langue : système cadre composé de règles et de
mots (signes) propre à une culture permettant de communiquer, parole : acte personnel articulé, sonore par
lequel on pratique une langue pour communiquer.
Selon Bergson : il y a de l'indicible, le langage est inapproprié à tout exprimer (=> rôle de l'art). Les
mots sont prisonniers de nos besoins et ne désignent que des genres. De ce fait seuls les artistes, parce ce
qu'ils n'utilisent pas les mots ou les détournent, peuvent exprimer la réalité des choses. (Le Rire)
Selon Hegel : ce qu'on ne peut exprimer est une pensée inachevée, « C'est dans les mots que nous
pensons », « vouloir penser sans les mots, c'est une tentative insensée ». Les mots unissent l'extérieur (son)
et l'intérieur (sens). (philosophie de l’esprit)
Selon Platon et Socrate : le seul bon langage est le dialogue qui permet d'accoucher l'esprit de ce qu'il
contient : maïeutique.
Selon Descartes : l'animal est une machine, il fonctionne, n'étant qu'un corps il ne parle pas, la parole
étant une action. Pas de parole, pas d'âme (spécialisé) (Le discours de la méthode
Selon Rousseau : pense les rapports entre mots et idées en affirmant que nos idées viennent des
mots et donc que le langage distingue hommes et animaux (Discours sur l’origine et les fondements de
l’inégalité parmi les hommes)
Selon Locke : nature et des limites de l'entendement humain : erreurs  inadéquation du langage et
de la pensée car "Il n'y a pas assez de mots dans aucune langue pour répondre à la grande variété
des idées qui entrent dans nos discours et nos raisonnements".
Seulement Humain ? Rapport à la réalité ?
 L’INTERPRETATION : chercher, donner ou découvrir un sens à ce qui parait obscur, à ce qui
parait ne pas en avoir
! Différence : inventer/découvrir : créer ou trouver ce qui existe déjà
Selon Freud : rêves, lapsus, actes manqués s’interprètent : signe de l’existence d’un inconscient
psychologique (pulsion Eros/Tanatos refoulées)
Selon Marx : interprétation des phénomènes sociaux, de l’histoire des peuples comme le signe de
l’exploitation de l’homme par l’homme, de la lutte des classes et donc de la prédominance de l’économie.
Selon Nietzsche : interprétation de valeurs morales de son époque comme étant le signe d’un manque de
vitalité (Socrate et Jésus ont peur de la vie)
// Mythes, symboles, sciences humaines et culture

L'HISTOIRE: 2 sens : la série des états par lesquels passe toute la réalité
Étude et récit que l'on fait de ces états
(AUSSI : Histoire : l'histoire de l'humanité, et histoires : côté fictif, interprétation)
du grec : historia : enquête
Selon Hegel : il y a l'histoire originale ou le fait de relater des évènements dont on a été le témoin ou l'acteur
(risque d'objectivité, absence de recul et période courte mais fraîcheur du témoignage et preuves), l'histoire
réfléchie c.a.d reconstituée par une enquête, faits non vécus (passés, obligé d'imaginer mais avec du recul),
et l'histoire philosophe avec laquelle on recherche le sens des évènements (s'il y en a un). . (la raison dans
l’histoire)
Selon Machiavel (conseillé du prince de Médicis, Florence XVIe: « la fin justifie les moyens » : l’histoire se
fait selon deux critères que sont le hasard et les volontés humaines. De ce fait la connaissance de l’histoire
ne peut être scientifique, cependant elle peut être utile car même si on ne peut prévoir ce qui va se produire,
on peut se préparer : la valeur des dirigeants est la prévoyance. (Le Prince)
Selon Kant : l’histoire des hommes n’est ni réglée par leur instinct, ni organisée par leur raison, de ce fait
elle apparait absurde pourtant ne peut-on y trouver un sens ? La nature de l’Homme est contradictoire, à la
fois sociable et associable : ce paradoxe est le moteur de l’histoire qui a donc une signification. (idée
d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite)
Notions de sens de l’histoire : progrès ? (Hegel, Lumière A Comte)
Décadence ? (Rousseau)
Cycle ? (Nietzsche, Bouddhisme, Grecs Anciens)
Notion de fin de l’histoire : un but final indépassable ? (=/ fin des temps) : Polybe (apogée de Rome),
Historiens Soviétiques, Marx (fin=communisme).

LA SOCIETE, l’ETAT : -la société est un groupe, un ensemble d’individus ou de personnes
liés par un système d’échange (dépendance, partage). Humaine (règles, institution : transmission =
héritage) ou Animale (instinct, transmission = hérédité).
-l’Etat : une institution ou un ensemble d’institutions ayant pour but
d’organiser et de protéger une société.
Associés : gouvernement : institution de l’Etat dont le but est de donner une direction à l’Etat, nation :
communauté humaine liée par des valeurs (langue, culture, Histoire, traditions, désir de vivre ensemble),
patrie : territoire terre (qui vient du père), pouvoir : capacité à faire ou à faire faire –sur autrui, sur soi
même, sur la nature, politique : gestion des affaires de l’Etat.
On situe un Etat par rapport à son territoire (nation ou fédération ?), à son régime politique : qui
choisit (démocratie, technocratie…) et à son mode de gouvernement (monarchie, République…) ;
Selon Hobbes (Ang, XVIe contemporain à une guerre civile): L’homme est mauvais par nature mais il est
lucide aussi pour bien vivre in faut un Etat fort Léviathan à qui il confit ses choix par un contrat social.
(cq sur la liberté ?, relations avec l’extérieur, qui prendra la charge ?)I, selon le philosophe les
inconvénients ne sont rien devant les avantages (éviter les guerres civiles). (Le Léviathan)
Selon Rousseau : le peuple est souverain, personne ne peut le représenter. La loi est l’expression de la
volonté générale. Dans l’Etat qu’il préconise le peuple est autonome (capacité à se donner une loi soi même
=/indépendant : non soumis : être libre c’est obéir aux lois qu’on s’est données) et obéit à la loi, celui qui
n’obéit pas est contraint à le faire. (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les
hommes)
Selon J. de Maistre : •L'individu est une réalité seconde par rapport à la société et l'autorité. La société ne
peut fondamentalement pas se définir comme la somme des individus qui la composent. (VS Rousseau) il
impensable de constituer une société à partir d'un contrat social. Les individus ne peuvent pas fonder les
sociétés, ils en sont incapables de par leur nature. Le pouvoir forme les individus, mais les individus ne
forment pas le pouvoir.
Selon Marx : les hommes ne sont pas libres de choisir leur forme sociale, l’économie est à la base de tout.
L’Etat (comme la famille ou la religion) ne sont que des instruments de dissimulation de la classe dirigeante
Question du système à la base de l’Etat si Etat (les échanges ? Cf. Montesquieu, communisme ? Marx,)
o La politique : du grec politikè (« science des affaires de l'État »). Organisation du pouvoir
dans l'État, structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une
communauté, d'une société.
Le BUT de la politique est d’assurer le Bien Souverain
Intérêt collectif (paix, sécurité, unité)
Mais renvoie aussi aux questions des luttes de pouvoir Intérêt particulier :
La politique présente donc 2 visages (//divinité mythologique Janus : 2 têtes M. Duverger) liés
L’Homme est un être politique : la politique est donc un des grands Axes d’étude de la philosophie, pour
comprendre l’homme et son comportement social :
PBs : -forme du pouvoir et de l’Etat (qui répondrait aux autres problèmes)
-professionnels de la politiques (//langage : souvent associés)
-Responsable mais pas coupable (scandale sang contaminé)
-Science politique (étudie les "phénomènes politiques », les processus politiques mettant en jeu des
rapports de pouvoir entre les individus, les groupes, et surtout au sein de l'États) et Art politique (ou la
manière de gouverner)
Référence :
-pères Aristote (La politique), Platon (qui voyait un gouvernement de sages…)
-à Machiavel : ou comment prendre ou conserver le pouvoir sans conceptualisation, concret
-réflexion des Lumières : Montesquieu (libéralisme), Voltaire (contes : Zadig, princes…)
 Textes fondateurs : constitutions…

LA MORALE : ensemble de prescriptions, de conseils relatifs au Bien et au Mal. Elle se justifie
par des choix, des définitions et des arguments (n’est pas subit comme les mœurs)
Associés : personne : notions morale, sociale (personnages joués :: masque théâtral), psychologique et
biologique : être qui a un rôle à jouer, qui est auteur et responsable de sa vie et de ses choix, moeurs:
ensemble des coutumes, des habitudes, des comportements propres à un groupe, éthique : alors que la
morale s’occupe des principes elle s’occupe plutôt de leur application concrètes ( !attention : parfois les
def sont inversées !) conseil d’éthique.
Morale du Bien : qui propose comme but à nos actions un bien (plaisir : hédonisme, quiétude : ataraxie,
avantage social/personnel : utilitariste)


Epicurisme (Cf. cours sur le désir)
Selon Platon : pour qui le bien est le contrôle de nos instincts par la raison (métaphore du char) :
Bien  Rationnel (ex des tonneaux percées) : nul n’est méchant volontairement, le méchant est un ignorant
≠Morale du Devoir : qui ne sous promet rien mais nous demande d’obéir à des commandements même si
cela ne nous fait pas du bien.

Selon Kant : absolu, objectif (abstrait ?): qu’est ce que le Bien : c’est faire son devoir, c.a.d ce que je
voudrais que tout le monde face, que cela devienne une loi universelle (intemporelle et objective) :
impératif catégorique : que dois-je faire ? qu’est ce qui guide ma liberté en tant que personne
(Critique de la raison pure)
Selon Schopenhauer : morale du renoncement. Renoncer à transmettre la vie  tromperie du bonheur.
Négation du vouloir-vivre, non pas par le suicide mais simplement par l'acte de la non-volonté : Il faut
renoncer au désir, mal radical.
Selon Nietzsche : qui cherche sur quoi l’on peut s’appuyer pour contester les morales traditionnelles,
périmée et donc à déconstruire en bouleversant leurs valeurs (travail, famille, respect : pressentiment des
cataclysmes du XX°) : l’homme est un être obscur (connait-il les raisons qui font qu’il aime ?), il faut donc
l’approfondir pour découvrir que le non-intentionnel est plus important que l’intentionnel (conscience,
volonté,
liberté)
sur
lequel
sont
basée
les
morales
traditionnelles
(intentionnelresponsabilitéculpabilitécondamnation), cela justifie qu’il faille les détruire.
Selon Descartes : tant que l’on ne connait pas toute la Vérité il faut adopter une morale par
provision, en attendant d’être sur de la manière d’agir. Le but est avant tout de conserver sa quiétude
nécessaire à sa recherche de la vérité :
 obéir aux lois et coutumes (conformisme), choisir les opinions les plus modérées, le juste milieu,
 faire des choix pour ne pas rester immobile et y rester fidèle (ex du promeneur perdu),
 changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde (// stoïcisme)
 employer sa vie à cultiver sa raison, à cherche la Vérité (+ de vérité  - de morale par provision)
Selon Hume : Le Bien et le Mal n’existent pas, ce ne sont que des jugements personnels faits en
fonction de notre « conception naturelle »
Réflexion sur la Barbarie : - subjective, peur, vue de l’extérieur (toujours réciproque : Amérindiens qui faisaient des expériences
sur les colons espagnols) avec des références relatives (ethnocentrisme, (ref à Claude Levi Strauss : « le barbare c’est d’abord
l’homme qui croit à la barbarie. »)
-La barbarie est une réalité après 1945 (Paul Valéry : « tant d’horreur n’aurait jamais été possible sans tant de vertus »
du peuple allemand). La morale n’est donc pas toujours un antidote.
-≠Barbaries : nihiliste (prisonniers des pulsions, esclaves d’une fausse liberté, pas d’idéal constructif), fanatique (plein
de certitudes, de dogmatisme, d’enthousiasme notions de BIEN et de MAL clairement définie par un livre) : A.Comte-Sponville
-quand l’Homme aura trouvé atteint son objectif (Beauté, Vérité ?) ça morale ne pourra plus se tromper, il ne sera plus
barbare au sens d’ignorant

LA VERITE : c'est un jugement, un discours avec la particularité d'être en adéquation, d'être
conforme à la réalité : ce qui EST ou ce qui EXISTE (différent de la certitude qui n'est pas un critère
de vérité, de même de pas confondre mensonge et mauvaise foi : SARTRE, franchise et sincérité).
Distinguo entre la Vérité (universelle, absolue, éternelle) et les vérités (personnelles, relatives et
temporaires)
Dans les sciences il y a le formel (maths) et l'expérimental (bio)
Les critères de vérité sont La raison, Les sens (attention interprétation), Evidence (Cogito), Unanimité.
Associés : certitude qui n’est pas un critère de vérité, les vérités scientifiques : formelles (démonstrations)
ou expérimentales, mensonge : cacher inconsciemment la vérité =/ mauvaise fois : tenter de se mentir à soi
même, franchise : dire toute la vérité =/ sincérité : dire la vérité telle qu’on la pense, pas forcément
complète.
Selon Nietzsche : La Vérité n'existe pas, seules des vérités temporaires sont que l'on adopte afin de
se protéger et donc de mieux vivre. La vie vaut donc plus que la Vérité, pragmatisme vital : la vérité est ce
qui correspond à un besoin.
Selon les empiristes (Locke, Hume) : la condition nécessaire pour connaître est d'avoir rencontré, vu
vécu
Selon Platon : la vérité est dans les idées : le monde intelligible, non pas dans le monde sensible, il
n'y a pas des vérité (danger des sophistes) mais une Vérité.

LA RELIGION : croyance et dogmes => Foi (ethym latine : religare : relier à Dieu) + pratique
et rites => culte (ethym grecque relegare rassembler les hommes)
Associés : monothéismes, religions du livre (Islam, chrétienté, Judaïsme…), polythéismes (Indouisme),
athéisme : Dieu n’existe pas, Agnosticisme : il est impossible à l’esprit humain de trancher, Panthéisme :
Dieu est l’ensemble de tout ce qui existe, ce n’est pas un être à part, transcendant (//athéisme) : « Dieu
c'est-à-dire la nature » Spinoza, , déisme : affirmer l’existence de Dieu et affirmer ne pas pouvoir en dire
plus (Voltaire), sacré : attiré, fascinant mais interdit, inquiétant (ciment du religieux) ≠ profane : non sacré,
religion révélée : dont les fondements ont été communiqués par une divinité (ange, prophète) ≠ naturelle :
« l’homme est un animal religieux » sans aucune intervention extérieure, laïcité : pas un refus du fait
religieux mais une reconnaissance de toutes les religions : séparer domaines étatiques et religieux.
? : * bouddhisme : une sagesse, une façon riche et profonde de concevoir la vie.
* secte : 2 pdv : « une religion est une secte qui a réussi » ou alors ce n’est pas la même chose
(liberté…)
La religion peut être l’un des moyens de se soustraire au cercle vicieux des désirs : saut en avant (après la
mort)
Selon Freud (athée) : la détresse infantile (peur inconsciente de l’abandon)  arrivé à l’âge adulte n’est
plus atténuée par la présence des parents  processus de sublimation : « père éternel »  croyance
religieuse // preuve d’immaturité de l’Homme // « névrose obsessionnelle »
Selon Marx (athée) : l’exploitation de l’homme par l’homme  la classe exploitante va masquer
l’exploitation avec la famille, l’Etat et la religion  la religion se présente donc faussement comme un
espoir d’une vie meilleure : c’est « « l’opium du peuple » (peudo-bê et dépendance)
 Matérialisme historique
 //religion et communisme
Selon Auguste Comte (athée XXs, renvoyé de l’X) : *idée encyclopédique : toutes les sciences sont unies et
à étudier dans leur ensemble. Il classe de la plus générale et ancienne à la plus récente et particulière :
Maths-astronomie-physique-chimie-biologie-sociologie
*idée du progrès : l’esprit humain passe par 3 stades : théologiquemétaphysiquescientifique (positif),
la religion est le stade inférieur qui est donc remplacée par les sciences
 « ordre et progrès » : positivisme
Selon Nietzche (athée) : la science est un « moyen de s’étourdir » mais la religieux est très profondément un
des « symptômes de décadence ».
Selon Joseph de Maistre : Toute religion doit être sociale : toute religion, du moment qu'elle sert à l'unité
sociale, est susceptible de porter un gouvernement, et d'être portée par ce dernier.
Selon Durkheim(sociologie) La seule force réelle qui dépasse les individus n'est autre que la société. La
religion ne serait alors qu'une transposition de la société. Dieu n'est donc que la transfiguration inconsciente
de la société. Ainsi la morale religieuse comme l'idée de sacré trouvent leur source dans la société et il n'est
nul besoin de présupposer l'existence de Dieu pour expliquer d'où vient la religion. Religion utile : on obéit
plus facilement à un Dieu qu'à l'autorité sociale seule.
ATTENTION A l’UTILISATION DE REFERENCE RELIGIEUSE : philo ≠ religion
Selon certains athées (Sponville) : nous sommes déjà dans un royaume éternel promis
Selon les contre révolutionnaires et conservateur (de Maistre) : Toute religion doit être sociale : et servir à
l'unité sociale, être susceptible de porter un gouvernement, et d'être portée par ce dernier. Elle doit apporter
des croyances communes, et apporter la cohésion de l'organisme politique. Elle doit protéger le pouvoir
autant que le pouvoir doit la protéger. Il n'est donc pas question de séparer l'Eglise de l'Etat  théocratie
Science et religions ? : *Parenté, liens complémentaire « les savants sont les seuls hommes qui sont profondément
religieux » Einstein),
*l’un remplace l’autre (compte), totalement séparées (Freud),
*la science comme religion (idolâtrie, scientisme : tout est calculable, mesurable, la science peut
Répondre à toutes les questions, dans tous les domaines, elle installera un jour une sorte de paradis pour les hommes : naïveté,
transmutation.
A quoi reconnait-on le fait religieux ? Rapport foi/culte
Le désir du vrai n’est-il que l’expression du sentiment religieux ? Sacralisation de la Vérité (Platon)

L'EPISTEMOLOGIE : théorie de la connaissance, réflexion sur les sciences
Associés : théorie: énoncé, construction intellectuelle composé d’hypothèses ayant pour but de fournir une
explication à un phénomène expérience : le vécu ≠ expérimentation : le protocole expérimental élaborer
pour vérifier une théorie  2 courants : rationalistes (l’exp nous trompe) et empiristes (tout en vient)
cause : ce qui provoque, est à l’origine et aura le phénomène pour conséquence : principe de causalité,
série causales : déterminisme ≠ hasard : qui se produit sans cause (existe ou raccourci de notre
ignorance ?), fatalité : série des évènements déjà écrite, non modifiable, croire : sans preuves adhérer à
une thèse ≠ savoir , méthode expérimentale (obs, pb, hyp/thvérification exp),mathématiques :
auxiliaires des sciences, outils (géométrie, arithmétique/algèbre, concrète), postulat : proposition admise
comme vraie mais non démontrée ≠ axiome : certitude liée à l’évidence
Notion de vivant : mécanistes : pas besoin de métaphysique pour l’expliquer, physique et chimie suffisent
 matérialistes : que la machine
 Dualistes : une machine ET une âme (Descartes)
Ou alors au contraire, un corps vivant n’est pas explicable par la
PC, il faut repérer sa finalité, son but qui est à l’origine de sa production, la philosophie et la métaphysique
interviennent alors (Aristote)
Selon Aristote la vie existe alors que selon Descartes seuls les vivants existent
L’œil est-il la cause de la vue, ou la vue est-elle al cause de l’œil ?
Définition moderne (du Dr Monod, Fr, prix Nobel) : Téléonomie (//Kant) : « objet doté
d’un projet »
Morphogénèse autonome
Invariance reproductive
Question du rapport à la vie : Homme maitre et possesseur de la nature ou responsable de la vie ?
 Cf. Essai de Luc Ferry : Le nouvel ordre écologique
Question de savoir entre matière et esprit :
 matière : mère, ce qui est perceptible par les sens, concret, composé de particules élémentaires :
matérialismemonisme
o Antique : Epicure, Lucrèce
++ : DIDEROT : la philo doit s’inspirer des sciences, la matière se meut d’elle-même : influence
de l’environnement+activité inter=>organisme complexes…
o Philosophique=>dualisme cartésien
o Scientifique : Edelman // Darwinisme
o Historique : Marx
 Esprit : opposition à la matière et au corps (souffle, vie) : idéalisme, spiritualisme
(matière=apparence)
o Platon : monde sensible et MONDE intelligible
Question de méthode scientifique :

Méthode Cartésienne : Descartes n’est pas un sceptique, la raison peut atteindre la Vérité qui n’est
pas dans les sciences établies (logique, géométrie, algèbre…) mais dans l’Evidence, intime au bout
de la méthode :
o Principe de l’évidence
o Principe de la parcellisation, de la fragmentation des problèmes ou des systèmes
o Principe de l’ordre et de la hiérarchisation
o Principe de la récapitulation (Discours de la méthode)

Référence à Bachelard : critique sévère de l'inductivisme et de l'empirisme. Le fait scientifique est
construit à la lumière d'une problématique théorique. La science se construit contre l'évidence, contre
les illusions de la connaissance immédiate. En ce sens que Bachelard parle d'une «philosophie du
non». L'accès à la connaissance comme l'histoire des sciences est donc marquée par une « coupure
épistémologique », qui opère une séparation avec la pensée préscientifique. Produire des
connaissances nouvelles, c'est donc franchir des « obstacles épistémologiques ». Toute connaissance
est approchée : « Scientifiquement, on pense le vrai comme rectification historique d'une longue
erreur, on pense l'expérience comme rectification de l'illusion commune et première.». Il considère
qu'il faut dépasser l'opposition entre empirisme et rationalisme : « Pas de rationalité à vide, pas
d'empirisme décousu ». L'activité scientifique suppose la mise en œuvre d'un «rationalisme
appliqué» ou d'un «matérialisme rationnel.»

Référence à Popper : Comment démarquer la science véritable des pseudosciences ? Popper va
opposer à l'induction une méthode déductive. Une théorie est scientifique si elle peut être "mise à
l'épreuve", si elle est "testable". Approuvée par une expérimentation une hypothèse est considérée
comme provisoirement admissible. L'attitude scientifique est donc une attitude critique qui ne
cherche pas des vérifications mais au contraire des tests qui peuvent réfuter la théorie, non l'établir
définitivement. Tout discours trouvant partout des justifications et des confirmations, capable de tout
expliquer, est un discours non scientifique. Nous approchons de plus en plus de la connaissance mais sans
l'atteindre jamais. Sélection "darwinienne" des théories. On voit que la réflexion sur les sciences débouche sur une
théorie de la démocratie.
Notion de la démonstration : mode de raisonnement qui consiste à partir de vérités déjà démontrées ou
évidentes à en déduire de nouvelles (ex : syllogisme)
o Tout est-il démontrables ? (O : Descartes, N : Pascal, Nietzsche : inutile)
o Qu’est-ce qui vaut démonstration (expérience Empirisme, théorie…Cf. Bachelard et Popper,
exemple des expériences de pensée)
Téléchargement