ÉLECTIONS RÉGIONALES 2015 Nom de la liste Une Autre Voie pour la Bretagne Nom de la « tête de liste » Bretagne René Louail Nom de la « tête de liste » Finistère Christophe Winckler Formation(s) politique(s) EELV, Bretagne Ecologie, candidats Nouvelle Donne (22), candidats d’ouvertures (associatifs, syndicalistes) Merci de faire retour de ce questionnaire, pour le mardi 24 novembre 2015, à : Collectif GASPARE - 4 Parc Vilaric - 29800 La Forest-Landerneau ou par courriel : [email protected] Question 1 : Mobilisation contre le dérèglement climatique En amont de la COP21, le GIEC recommande une réduction drastique de l’utilisation des matières fossiles, pour diminuer urgemment les émissions de GES. La COP21 « apparaît cruciale car elle doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C. » (Paris Climat 2015 - COP21). En 2015, l’ADEME a publié une étude sur le développement d’un mix électrique 100% renouvelable en 2050 démontrant son intérêt environnemental et économique ainsi que sa faisabilité technique. De quelle manière sera organisée votre équipe pour répondre à ce défi et défendez-vous une vision d’un mix électrique 100% renouvelable en 2050 (êtes-vous pour la sortie du nucléaire et des énergies fossiles pour la production d’électricité) ? Pour démontrer votre engagement, prendrez-vous une position officielle pour annoncer clairement l’opposition de la Bretagne au projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, présenté comme un pôle interrégional ? Les Verts, aujourd'hui EELV, sont depuis leur création pour la sortie du nucléaire et l'arrêt de la construction de nouvelles centrales et sont très engagés avec les associations qui agissent sur ce sujet. Sur une proposition des élu-e-s écologistes du mandat qui se termine, un vœu demandant que soit «amorcée une sortie totale du nucléaire» a été adopté par le conseil régional de Bretagne en 2011. Pour qu’il ne reste pas une simple déclaration d’intention, nous avons élaboré un programme pour la transition énergétique en Bretagne. Sortir de notre dépendance aux énergies nucléaires et aussi fossiles est un des 4 axes du programme «Énergie» de la liste «Une Autre voie pour la Bretagne» : - Mobiliser tous les acteurs locaux et régionaux de l’énergie, afin d’initier de nouvelles règles de gouvernance démocratiques. - Permettre une réduction des consommations d’énergies. - Développer les énergies renouvelables, pour permettre une sortie des énergies fossiles et nucléaires. - Lutter contre la précarité énergétique. La part d’énergie renouvelable produite en Bretagne est de 11,5 % aujourd’hui et elle s’est fixé pour objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables à 20 % de la consommation d’énergie en 2020. Pour la liste «une Autre voie pour la Bretagne» cet objectif est insuffisant. Le dérèglement climatique, la nécessaire sortie du nucléaire, nous impose d’aller beaucoup plus loin. Et il ne faut pas voir ce développement comme une contrainte, il s’agit au contraire d’une formidable opportunité économique, particulièrement pour la Bretagne, qui a de nombreux atouts dans ce domaine. Il faut passer à 30 % de production d’énergie renouvelable en 2025 et multiplier par 8 la production d’énergies renouvelables d’ici à 2050 soit un mix énergétique 100% renouvelable. La liste "Une Autre Voie pour la Bretagne" est opposé aux grands chantiers d’infrastructures de transport coûteux et inutiles et en particulier Notre-Dame-Des-Landes et LNOBPL. La Région Bretagne a participé au financement de ce projet d’aéroport inutile, coûteux, nuisible et imposé. Pourquoi financer un aéroport de plus, alors que la Bretagne en compte de nombreux, dont certains sont lourdement déficitaires et ne sont maintenus à flot que par les subventions régionales ? La liste «Une Autre voie pour la Bretagne» s'engage à abandonner le soutien régional aux chantiers économiquement et socialement inutiles, et environnementalement destructeurs, dont le projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes. Les écologistes proposent au conseil régional depuis 2010 la création d’un schéma aéroportuaire régional qui permettrait de mutualiser et rationaliser les activités aéroportuaires et leur financement. Question 2 : Révision du Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) Conformément à la réglementation, au cours de votre mandat vous aurez à évaluer et, le cas échéant, à mettre en révision le SRCAE. Le collectif GASPARE a contribué à la consultation du SRCAE 2013 et a, entre autre, relevé que : Un scénario de consommation, bien différent de celui du Pacte électrique breton, a été mis en œuvre pour atteindre les engagements de maîtrise des consommations d’énergie ; Le SRCAE de la Bretagne souffre de la comparaison avec les travaux réalisés dans d’autres régions ; Des éléments essentiels comme l’évolution du parc du chauffage électrique ne sont pas explicités et le recensement du potentiel géothermique et aérothermique n’est pas réalisé ; Aucune étude du potentiel de développement de l’énergie solaire n’a été réalisée ; Les objectifs du SRCAE ne sont pas déclinés par territoire et les résultats des scénarios ne sont pas ventilés par secteur et type d’énergie contrairement aux recommandations en la matière ; Les facteurs d’émissions de GES ne sont pas indiqués ou discutés et ne prennent pas en compte les spécificités de l’alimentation électrique de la Bretagne. L’évaluation du SRCAE que vous allez mettre en place s’organisera-t-elle dès le début de votre mandat et sous quelle forme ? Organiserez-vous une présentation publique du suivi des indicateurs du SRCAE chaque année, dès 2016 ? Avez-vous fait le constat que les objectifs 2020 du SRCAE ne pourront pas être raisonnablement atteints ? Aujourd’hui, dans le Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE), la Région s’est fixé comme objectif de réduire la consommation d’énergie en Bretagne de 20 % en 2020. Elle n’a pas choisi le respect du facteur 4 avec la diminution par 4 des GES en 2050 dans ce même SRCAE : 53 % au lieu de 75 %. Pour nous, la Bretagne doit respecter le facteur 4. Ces objectifs, ne sont pas assez ambitieux, au regard des enjeux du changement climatique et pour faire face à l’épuisement des ressources. Et si ces objectifs, pourtant insuffisants, risquent de ne pas être atteints, c'est parce que les outils mis en place par la région sont insuffisants ou inefficaces, qu'elle manque de dynamisme sur la mise en œuvre du SRCAE et du Plan bâtiment durable breton (PBDB) et qu'il est temps de mettre en œuvre une vraie politique de MDE... Il est donc indispensable de réviser le SRCAE de la Bretagne et le Pacte électrique breton et de les mettre en cohérence dans un même document. - Dès le début du mandat, nous devrons engager la Région dans une réelle transition énergétique et climatique par un travail de prospective, en s’appuyant sur le Schéma Régional Climat Air Énergie alternatif proposé par les élus écologistes sortants en octobre 2013. Nous pourrons ainsi abandonner définitivement le projet coûteux, polluant et inutile de la centrale gaz prévu à Landivisiau auquel se sont immédiatement opposés les conseillers-ères régionaux-ales EELV. Ce SRCAE alternatif propose déjà en particulier : - de réduire les consommations d’énergie dans les transports au quotidien. Les objectifs du SRCAE des écologistes pour ce secteur : (valeur de référence 2011) Pour 2020 : Réduire de 26 % de consommation d’énergie Réduire de 28 % les émissions de GES Pour 2050 : Réduire de 75 % de consommation d’énergie Réduire de 75 % pour les émissions de GES - de permettre à chacun d’avoir un logement moins énergivore et plus confortable. Les objectifs du SRCAE des écologistes pour ce secteur : Les écologistes se donnent pour objectif d’engager la réhabilitation de 50 000 logements chaque année, et la réduction des consommations énergétiques liées aux bâtiments : –23% en 2020; –46 % en 2050. Et la réduction des GES liés aux bâtiments de : –45 % en 2020 ; –80 % en 2050. (valeur de référence 2011) - Nous lancerons, pour approfondir le travail effectué dans ce SRACE alternatif, une régionalisation des scénarios « Négawatt », et « Afterres 2050 » déjà réalisée ou en cours en Région Rhône-Alpes, en Région Centre-Val-de-Loire. Ce scénario permet de prévoir les mutations qui seront nécessaires pour sortir du modèle qui nous enferme dans un cercle vicieux de dépendance énergétique. Elle pourra aussi s’appuyer sur les rapports du CESER sur le dérèglement climatique. Pour les écologistes de la liste "Une Autre Voie pour la Bretagne", la transparence et la participation sont des éléments de la réussite de la mise en oeuvre des politiques publiques, donc une présentation publique du suivi des indicateurs du SRCAE chaque année et dès 2016 sera mis en place. Question 3 : Actualisation du Pacte électrique breton – Démocratie participative et SRCAE Comme nous l’avons précisé dans une lettre ouverte : « Nous ne sommes toujours pas disposés à participer à la CBE, chambre de validation de décisions déjà prises, tant que le Pacte électrique breton ne sera pas mis à jour d’après les dernières données institutionnelles. Cette actualisation s’inscrirait pleinement dans la loi Transition énergétique et croissance verte, qui est à l’ordre du jour, et serait en lui-même un signal fort annoncé avant la tenue de la COP21, elle aussi à l’ordre du jour ». Il nous semble primordial, compte tenu du contexte énergétique et climatique, que la région se dote d’outils d’aide à la décision réactualisés régulièrement. Nous constatons que : d’une part les travaux de RTE (voir question suivante) permettent de disposer annuellement, à travers le schéma décennal de développement du réseau, des scénarios d’évolution de la consommation pour chaque région ; d’autre part le SRCAE a pour objectif de définir des scénarios de consommation tendancielle et des scénarios permettant d’atteindre les exigences en termes de maîtrise de la demande en énergie. Le SRCAE met ainsi en évidence, et permet de suivre, la marche restant à franchir et les actions politiques fortes à mettre en œuvre afin d’atteindre les exigences de maîtrise de la demande en énergie et de développement des EnR. La Conférence bretonne de l’énergie, uniquement consacrée au suivi du Pacte électrique breton, sera-t-elle chargée de la scénarisation de l’offre/demande en électricité prévue dans le SRCAE et donc, ses travaux seront-ils repris dans le SRCAE ? Clairement, y aura-t-il une unique scénarisation de consommation d’électricité ? Mettrez-vous en œuvre une charte de fonctionnement de la « Conférence bretonne de l’énergie » ? Est-ce que vous vous engagez à rendre public chaque année l’évolution des scénarios du SRCAE, ventilés par type d’énergie ? Et, plus précisément pour l’électricité, d’inclure une évaluation en appel de puissance et une évaluation de l’offre ? Comme nous l'avons dit dans la réponse précédente, le SRCAE de la Bretagne et le Pacte électrique breton doivent être liés pour qu'il y ait une seule analyse de la production et de la consommation et une unique scénarisation des actions et des moyens à mettre en œuvre pour diminuer la consommation d'énergie, dont l'électricité, et des GES. Pour la liste "Une autre Voie pour la Bretagne ", il est essentiel de créer les conditions d’un développement énergétique durable en co-construisant les politiques énergétiques par l'instauration d'une réelle la concertation dans le domaine énergétique en Bretagne en initiant de nouvelles pratiques de gouvernance. Mesures concrètes : - Faire vivre la concertation avec tous les acteurs de l’énergie : les Collectivités locales ; l’ADEME ; les organisations de consommateurs ; les associations ; les syndicats d’électrification ; les professionnels de l’énergie ; les organismes de formation, universités, centres de recherche ; les organismes de financement.. - Utiliser les relais existants (délégation de l’ADEME en Bretagne, Agences Locales de l’Énergie, Espaces Info Énergie, services Énergie des collectivités locales...) - Constituer un groupe d’experts régionaux (scientifique et citoyens) sur l’évolution du climat pour anticiper les impacts et les conséquences du dérèglement climatique sur l’économie régionale, les paysages, et la santé des habitant-e-s. Ces mesures serviront de base pour un nouveau fonctionnement de la conférence bretonne de l'énergie pour laquelle une charte de fonctionnement pourra être élaborée. Comme dit précédemment, pour les écologistes, la transparence est un des éléments de la réussite de la mise en oeuvre des politiques publiques, donc nous communiquerons à l'ensemble des citoyen-ne-s le suivi du SRCAE et les éléments d'analyse de l'offre et de la demande. Question 4 : RTE acteur clef – Démocratie participative et SRCAE Nous tenons à souligner la qualité et la précision des travaux réalisés par RTE pour les régions, dans le cadre des missions qui sont confiées à cette instance publique, tant d’un point de vue technique pour la sécurisation du réseau et l’intégration des EnR que dans ses publications. Nous retenons notamment : L’accessibilité à tous, des données en temps réel sur l’offre demande à l’échelle régionale ; L’élaboration du Schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3REnR) ; La publication annuelle de scénarios d’évolution de la consommation pour chaque région dans le schéma décennal de développement du réseau. Intégrerez-vous les scénarios RTE dans le SRCAE ? Demanderez-vous à RTE que ces scénarios soient complétés d’une scénarisation de l’évolution des consommations de pointe ? Matérialiserez-vous cette demande par une contribution publique au schéma décennal de développement du réseau ? Demanderez-vous à ce que soit rendu public les simulations de résistance du réseau réalisées par RTE ? Demanderez-vous à RTE que soit établi un facteur d’émission de GES pour la région en fonction des importations et de la production régionale ? Pour la liste Une Autre Voie pour la Bretagne, la participation et la transparence sont les piliers fondamentaux d'une renaissance de la démocratie qui est à partager entre les élu-e-s et les citoyens. Il est donc essentiel que le maximum de documents de RTE soient rendus publics. Il est évident que les documents de RTE de bilan et d'analyse des productions et consommations réelles, les scénarios proposés, les simulations de résistance du réseau et tout autres demandes complémentaires utiles qui pourraient leur être faites, comme une scénarisation des évolutions des consommation de pointe, doivent prise en compte dans la révision rapide du SRCAE englobant le Pacte électrique. Cependant, les projections de RTE ne correspondent pas toujours à notre vision écologiste, donc nous les analyserons à travers notre approche plus globale et transversale. Le calcul des GES est défini par l'Etat à travers l'ADEME et ne prend en compte que les GES produit sur le territoire concerné. Cela exclut donc les GES des énergies consommées en Bretagne mais non produites en Bretagne, ce qui ne pousse pas à l'action pour la diminution de l'ensemble des GES émis dont la région est responsable directement sur son territoire ou indirectement à l'extérieur. Il est donc important de trouver le moyen de faire évoluer cette approche : établir un facteur d’émission de GES pour la région en fonction des importations et de la production régionale peut être une solution. Question 5 : Chauffage électrique et SRCAE Nous constatons que le SRCAE ne décrit pas l’évolution du parc de chauffage des bâtiments. Pour autant, la réduction drastique du chauffage à effet Joule est un enjeu clef pour la région que soulignent le SRCAE et RTE. Pour l’élaboration du schéma régional biomasse, vous engagez-vous à déterminer le parc de chauffage et à étudier son évolution ventilée par type de chauffage ? Vous engagez-vous à rendre public un facteur d’émission de GES des chauffages électriques pour la région en fonction des importations et de la production régionale ? Le chauffage de l'habitat est un des postes majeurs des émissions de gaz à effet de serre. Pour réduire ces émissions la liste « Une Autre Voie pour la Bretagne » propose une action basée sur deux piliers. D'une part nous engageons un programme de réduction des consommations énergétiques par la rénovation et l'isolation du parc de logements existants. Nous fixons à 50 000 le nombre de logements à rénover par an. D'autre part, nous proposons de supprimer en priorité les chauffages électriques qui présentent la moindre efficience en matière de rendement. Il convient en effet de définir des indicateurs relatifs aux mesures que nous proposons (kw/hab/an, réduction de la part du chauffage électrique) afin de suivre les politiques que nous mettrons en place. Question 6 : EcoWatt Nous constatons que le dispositif EcoWatt, qui réunit plus de 56 000 inscrits, n’a pas été activé depuis 2012. Pour autant des niveaux de consommation élevés ont été atteints selon RTE. Le pire niveau d’appel de puissance à (4 630 MW en 2010) a été atteint en 2013 et 2015 sans que le dispositif d’alerte ne soit activé. Ceci s’explique par : la production EnR disponible, la non-généralisation de la vague de froid à toute la France, les moyens de puissances disponibles et en réserve, l’effet des effacements et de la maîtrise de l’énergie… Le niveau de sécurité a été important. Pour autant, il nous semble que cet outil d’action et de sensibilisation devrait être activé, sous une autre forme même si il n’y a pas d’alerte en terme de sécurité. Proposez-vous une évolution du système EcoWatt ? Une information en fonction du facteur d’émission de GES ? Du niveau de l’appel de puissance ? Du niveau de vent et d’ensoleillement ? Un des intérêts du système EcoWatt est la sensibilisation des usagers qui peuvent suivre leurs consommations et leur impact sur les émissions de GES. Aujourd'hui ce système est utilisé principalement dans un objectif d’écrêtage des consommations en cas de pic et de grand froid. Il serait en effet intéressant que cet outil permette de généraliser un suivi personnalisé responsabilisant ainsi chacun à ses consommations et aux émissions de GES qui y sont liées. Question 7 : Interconnexion électrique Irlande – Bretagne (Celtic Interconnector) et Bretagne-Angleterre via Irlande et le Cotentin. L’Union européenne préconise la mise en place d’interconnexions de distribution de l’électricité. Le projet de l’interconnexion Irlande – Bretagne (Celtic Interconnector) est désigné comme PIC –- par la Commission européenne. Un autre projet d’interconnexion classé PIC, prévoit de relier le Cotentin à l’Angleterre, projet France-Alderney-Britain (FAB), notamment pour mutualiser le potentiel hydrolien, éolien et les moyens de production thermique. Deux autres projets font l’objet d’études même s’ils n’ont pas été retenus prévoyant de relayer l’Espagne, la Bretagne via Cordemais, et l’Angleterre. Les interconnexions sont en effet un pilier de la transition énergétique pour le système électrique. Les résultats des études de faisabilité du Celtic Interconnector seront connus en 2016, vous engagez-vous à rendre public ces résultats quels qu’ils soient, et le cas échéant de soutenir pleinement ce projet ? Vous engagez-vous à demander que soit rendu public l’étude des apports pour la Bretagne du projet France-Alderney-Britain et à communiquer sur son intérêt pour la Bretagne ? La liste Une Autre Voie pour la Bretagne s'engage à rendre public les études sur les interconnexions et à engager des débats démocratiques avec l'ensemble des acteurs. Notre programme est favorable au développement local de la production des énergies renouvelables, avec comme objectifs d'atteindre 30 % de production d’énergie renouvelable en 2025 et la multiplication par 8 de la production d’énergies renouvelables d’ici à 2050 soit un mix énergétique 100% renouvelable. Notre ambition est de ne pas faire appel à des interconnections internationales de grandes envergures qui sont aussi des sources de pertes énergétiques durant le transport et d'investissements conséquents.