• Le génome présente une plasticité importante permettant l’évolution des êtres vivants. • La transmission de ces nouveaux gènes à la descendance est régie par deux conditions importantes : les gènes ne doivent en aucun cas porter atteinte à la survie de l’organisme. pour être transmis, ces gènes doivent être inclus dans le génome des cellules sexuelles. • La reproduction sexuée contribue également au brassage des gènes. En effet, le mélange des gènes à la fécondation est aléatoire et entraîne la « fabrication » de génotypes originaux : à un individu correspond une combinaison allélique unique. II. La conservation de l’innovation génétique. • L’innovation génétique peut ne pas entraîner de modifications phénotypiques : l’insuline de certains Vertébrés, par ex., est transmissible entre espèces différentes. • L’innovation génétique peut aussi être lourde de conséquences. Ex, les mutations affectant les gènes du développement : perturbation du développement embryonnaire et apparition d’anomalies plus ou moins importantes. Il est également possible de voir apparaître de nouveaux plans d’organisation de l’organisme. • La sélection naturelle favorise la survie de certains phénotypes, donc de certains génotypes : Ex : la phalène de bouleau en Angleterre. − souche naturelle : papillon de couleur blanche dominant. Couleur lui permettant de se camoufler sur le tronc des bouleaux blancs. − apparition d’une souche « mutée » : papillon de couleur noire dominant. Observation dans le même temps du développement d’industries polluantes entraînant le noircissement du tronc des bouleaux. − depuis quelques années, nouvelle augmentation de la population blanche : diminution de la pollution dans la zone de développement du papillon. La nature sélectionne le phénotype permettant la survie de l’espèce. Dans le cas de la phalène, la survie dépend de la couleur puisqu’elle permet d’échapper au prédateur en se camouflant. • La sélection peut résulter de la concurrence entre espèces : la réunion de 2 faunes différentes au cours des temps géologiques sur un même territoire a pour conséquence la prolifération d’une de ces faunes au détriment de l’autre. • Taux de conservation de l’innovation génétique variable d’une molécule à l’autre puisque les molécules évoluent à des vitesses différentes. III. Isolement reproductif et spéciation. « L’espèce est constituée par une population naturelle d’individus capables d’intercroisement et qui sont reproductivement isolés d’autres groupes semblables. » Ernst Mayr. Une espèce est un ensemble d’individus ayant en commun des caractères anatomiques et physiologiques. De plus, ils sont interféconds. • individus semblables pouvant appartenir à des espèces différentes. • individus phénotypiquement différents pouvant appartenir à la même espèce (ex : toutes les races de chiens existantes.) La spéciation est l’apparition de 2 espèces nouvelles à partir d’une espèce mère du fait d’un isolement reproductif de 2 populations de cette espèce. L’isolement reproductif peut être du à 2 facteurs différents : • un isolement géographique : les 2 populations séparées sont soumises à des critères de sélection naturelle différents≡ divergence progressive du génome, entre autres, des 2 populations. L’intercroisement n’est plus possible. • un isolement au niveau de la reproduction : décalage des périodes de reproduction, incompatibilité entre individus d’une même espèce…Création d’un isolat de certains individus de la population : il s’agit en général d’un isolement purement biologique puisque les 2 populations partagent le même territoire. Memopage.com SA © / 2006 / Auteur : Alexandra Vivier des Vallons • Mutations de l’ADN affectant les cellules reproductrices d’une espèce susceptible d’être transmises à la descendance : innovation génétique au sein de l’espèce.( cf. chap.1) • Mutations sur les gènes pouvant expliquer l’existence de plusieurs allèles pour un même gène : l’innovation est conservée puisque reproduite. • Mutations n’ayant pas un effet global sur le génome. • Apparition de nouveaux gènes donc de nouvelles protéines au cours de l’évolution : augmentation du génome. • Les familles multigéniques : définies par les liens de parenté moléculaires existant entre des gènes proches≡ les protéines issues de ces gènes sont semblables au niveau moléculaire. • Mise en place d’un arbre phylogénétique de ces gènes proches en supposant qu’ils sont issus d’un même « gène-ancêtre » commun. • Duplication d’un gène unique : obtention de 2 « duplicata » identiques pouvant soit rester voisins, soit être transposés indifféremment l’un de l’autre sur n’importe quel chromosome du génome. ≡ duplicata pouvant diverger par la suite : point de départ de familles multigéniques de gènes apparentés. Ces gènes codent pour des protéines de même fonction (cf. cas des globines) ou de fonctions différentes. • Duplication pouvant également aboutir à une multitude de gènes identiques. • Apparition de nouveaux gènes pouvant également s’expliquer par la réassociation de fragments de gènes préexistants : brassage de séquences codantes entre gènes différents. La comparaison de gènes différents révèle la présence chez ceux-ci de séquences homologues. I. Les mécanismes de l’innovation génétique. Les mécanismes de l’évolution