Dossier pédagogique

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[ Dossier pédagogique ]
Exposition temporaire « Face au vent »
février à décembre 2016
Le Centre International de la Mer
LA CORDERIE ROYALE
Rochefort (17300)
Dossier pédagogique - 1
Le Centre International de la Mer La Corderie Royale
U
n site historique et culturel
Construite au XVIIe siècle sous le règne de Louis XIV, la Corderie Royale est la pièce maîtresse
de l’Arsenal de Rochefort.
Élégant bâtiment à l’architecture classique, elle retrace aujourd’hui l’histoire de la fabrication
des cordages et met en lumière la vie d’une manufacture royale au cœur d’un patrimoine
maritime ancestral.
Depuis 1985, la Corderie Royale abrite le Centre International de la Mer (CIM), qui s'attache à
diffuser la culture maritime. Le CIM comprend une salle d'exposition permanente, « Corderie et
cordages » et une salle d'exposition temporaire dont les sujets abordent les relations entre
l'homme et la mer.
U
ne exposition temporaire : « Face au vent »
Une exposition dans le vent, scientifique et ludique
« Face au Vent », c’est une porte d’entrée pour découvrir l’univers d’un élément aussi mystérieux qu’invisible : le vent. A travers dix modules, découvrez toutes les facettes de ce phénomène naturel, tantôt bénéfique tantôt destructeur pour l’Homme et son environnement. Réalisée en coproduction par Cap Sciences Bordeaux et le Vaisseau à Strasbourg, cette exposition
franco-allemande propose une scénographie légère ponctuée par de nombreux modules interactifs qui permettent au visiteur de tester, expérimenter et manipuler le vent.
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« Face au vent »
P
résentation de l’exposition
« Face au Vent », c’est une invitation à entrer dans le monde d’un élément mystérieux :
le vent. L’objectif de cette exposition scientifique et ludique est de décrypter et comprendre
le langage de ce phénomène naturel indispensable tant pour l’Homme que pour son environnement. Fruit du travail de Cap Sciences Bordeaux et le Vaisseau, centre de culture scientifique, à Strasbourg, « Face au Vent » est intégralement traduite en allemand et permet un
double regard sur cet élément impétueux.
Invisible mais parfois fortement ressenti, le vent revêt de nombreux visages : doux, glacial, sec, violent, cinglant; à décorner les bœufs, rafraichissant…. Il modèle le paysage, sculpte
les nuages, transporte les graines, souffle dans les voiles mais on ne le voit pas. Pourtant, il est
omniprésent. Mais le connaissons-nous vraiment ? Comment le prévoir, s’en protéger ou encore le dompter ? Quels sont les enjeux écologiques liés au vent ? Autant de questions qui ont
inspiré la réalisation de cette exposition présente à la Corderie Royale - Centre International
de la Mer de février à décembre 2016.
L’exposition plonge le visiteur dans une scénographie légère et aérée en écho au
souffle du vent. Ce parcours sensoriel est découpé en dix modules qui abordent des grandes
thématiques : la formation du vent, la mesure et la prévision de ce phénomène, les mythologies et histoires qu’il a fait naître, la métamorphose du paysage par le vent, les phénomènes
extrêmes, son utilisation par l’Homme à travers le monde et l’Histoire. Ce parcours ludique est
parsemé de modules interactifs qui permettent au visiteur de tester, manipuler, ressentir le
vent.
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F
ormation du vent
Qu'est-ce que le vent?
Le vent correspond à un déplacement d'air qui résulte de la différence de pression entre deux
masses d'air, l'air sous haute pression se dirigeant vers la zone de basse pression. Le même
phénomène s'observe lorsque l'air contenu dans un ballon (haute pression) est brutalement libéré, puisqu'il s'évacue vers l'extérieur (basse pression).
C'est donc le vent qui rend l'air perceptible.
Qu'est-ce que l'air?
L'air est le mélange gazeux invisible, composé essentiellement d'oxygène et d'azote, qui constitue l'atmosphère que nous respirons. Comme toute matière, l'air possède plusieurs caractéristiques: il peut changer d'état (air liquide), il se déplace (vent, courant d'air), il a une masse (le
ballon gonflé pèse davantage que le ballon vide), il se dilate ou se contracte, il exerce une
force (l'air contenu dans une chambre à air fait gonfler les parois). En tant que gaz, l'air n'a pas
de forme particulière, mais il occupe tout le volume dont il dispose. À l'inverse, il est compressible: en comprimant un ballon à moitié gonflé, l'air occupe moins d'espace, car son volume a
diminué.
Qu'est-ce que la pression atmosphérique?
La pression atmosphérique est le poids de l'air depuis le sol jusqu'à la limite de l'atmosphère.
Mesurée à l'aide d'un baromètre, la pression atmosphérique équivaut en moyenne à 1013 hPa
au niveau de la mer, soit une pression de 1 kg/cm² ou 10 tonnes/m². À titre de comparaison, la
pression atmosphérique exerce une force d'environ 150 kg sur le couvercle d'un pot de confiture. Cette pression, associée à l'absence d'air à l'intérieur du pot, explique qu'il soit difficile de
l'ouvrir.
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F
ormation du vent
Comment se créent les différences de pression?
En chauffant la Terre et l'air ambiant, le soleil apporte de l'énergie aux molécules d'air dont les
déplacements accélérés entraînent alors la dilatation de la masse d'air. Désormais, pour un
même volume, l'air contient moins de molécules. Plus léger, l'air chaud amorce un mouvement
ascendant. La place libérée au sol donne lieu à une zone de basse pression (< 1013 hPa).
À l'inverse, en raison de sa contraction, l'air froid est plus lourd. Lorsqu'il est refroidi par l'altitude,
il descend. Se forme alors une zone de haute pression. Plus dense, la masse d'air froide tend à
combler l'espace moins dense de la zone de basse pression.
Comment se forme le vent?
Le vent naît de la différence thermique entre les masses d'air, qui engendre elle-même des différences de pression. C'est le remplacement de l'air chaud par l'air froid qui crée le vent. Ce
rééquilibrage de la pression se poursuit jusqu'au réchauffement de la masse d'air froid, qui entame alors à son tour un mouvement ascendant. Cette boucle de circulation des masses d'air
forme une convection.
Schéma Formation du vent
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Comment se répartissent les vents sur la Terre?
À l'échelle de la Terre, l'air froid des hautes latitudes (haute pression) se dirige vers l'Équateur, où
le mouvement ascendant de l'air chaud crée une zone de basse pression. Néanmoins, il existe
plusieurs boucles de circulation, également appelées cellules. Toutes sont disposées en bandes
selon la latitude. On parle d'organisation zonale.
Schéma de la répartition des vents sur la surface du globe.
Dans la zone intertropicale, c'est la cellule de Hadley. Davantage chauffé par les rayons du soleil, l'air chaud et humide entame un mouvement ascendant au niveau de l'Équateur, créant
une zone de basse pression: c'est le pot-au-noir. Arrivées à environ 15km d'altitude, les masses
d'air, refroidies et déchargées de leur humidité, divergent vers les latitudes tempérées des deux
hémisphères. Une partie de ces masses d'air intègre les vents d'ouest de la grande zone dépressionnaire des régions tempérées.
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L'autre partie effectue un mouvement descendant au niveau des Tropiques, pour y constituer
une zone de haute pression. La différence de pression entre les régions tropicales et la région
équatoriale donne alors naissance à des vents constants appelés alizés, qui confluent vers
l'Équateur. Grâce à la chaleur accumulée par le rayonnement solaire et grâce à l'humidité capturée au cours de leur trajet, les alizés fournissent l'énergie nécessaire à l'accomplissement d'un
nouveau cycle de la cellule de Hadley.
Schéma de la décomposition des cellules de
Hadley, Ferrel et polaire.
Dans les régions polaires, là où le rayonnement solaire est plus faible, l'air froid et lourd entretient
au sol des hautes pressions, mais une partie diverge vers les latitudes tempérées. Au cours de ce
trajet vers le sud, les masses d'air se réchauffent (et se chargent d'humidité au-dessus des
océans), puis effectuent un mouvement ascendant qui donne lieu à une zone de basse pression
vers 60° de latitude. En altitude, l'air se refroidit et redescend au niveau des pôles sous forme de
haute pression.
Aux latitudes moyennes, c'est la cellule de Ferrel. En se dirigeant vers les hautes latitudes, l'air
chaud subtropical rencontre l'air froid venu des pôles. Au contact, l'air chaud s'élève puis redescend vers l'Équateur. Parvenu à la hauteur des tropiques, il descend dans la zone de haute pression.
Cette configuration des cellules atmosphériques fait donc alterner des zones de dépression
(Équateur, dépressions subtropicales et polaires) et des zones de haute pression (anticyclones
polaires et tropicaux) selon une organisation zonale. Logiquement, la circulation des vents devrait donc être rectiligne, depuis les zones de haute pression vers les dépressions. Pourtant,
d'autres paramètres interviennent.
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La force de Coriolis
La force de Coriolis, qui résulte de la rotation de la Terre sur elle-même, dévie les vents vers l'est
dans l'hémisphère nord et vers l'ouest dans l'hémisphère sud. Ainsi, dans l'hémisphère sud, les alizés soufflent du sud-est vers le nord-ouest, et les vents tournent dans le sens anti-horaire autour
des anticyclones et dans le sens horaire autour des dépressions. La situation est totalement inversée dans l'hémisphère nord.
La conjonction de la circulation atmosphérique et de la force de Coriolis détermine les vents dominants du globe: vent d'est en allant vers les pôles, vents d'ouest aux latitudes moyennes, alizés
dans la zone intertropicale.
Les vents saisonniers
Les vents saisonniers trouvent leur origine dans les différences thermiques saisonnières entre continents et océans. En été, les masses continentales, dont l'inertie est plus forte, emmagasinent et
conservent davantage de chaleur que les océans. La pression devient plus forte au-dessus des
mers, provoquant des vents vers les terres. La situation s'inverse en hiver. C'est ce phénomène qui
explique la mousson. En été, la mousson apporte l'humidité des océans en Asie du sud. En hiver,
elle transporte l'air sec de l'intérieur des terres vers les côtes.
Les vents locaux
Les vents locaux concernent des régions peu étendues et apparaissent en fonction de situations
particulières liées au relief ou à l'amplitude thermique. C'est le cas de la brise de mer. En été, l'air
chaud de la plage s'élève et crée une dépression qui crée un appel d'air depuis l'air plus froid
situé au-dessus de la mer. Le mistral est aussi un vent local. Lorsqu'un anticyclone situé sur le
proche Atlantique ou l'Europe du nord est associé à une dépression sur le Golfe de Gênes, les
vents s'engouffrent dans le couloir de la vallée du Rhône en s'accélérant vers la Méditerranée.
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M
esurer le vent
Mesurer le vent, c'est à la fois déterminer sa vitesse et sa direction. Indicatrice de la provenance du vent, la girouette est l'un des plus anciens instruments de mesure, puisqu'elle est apparue au Moyen Âge, vraisemblablement avec l'arrivée des Vikings. Dans une société médiévale
très attachée aux symboles, posséder une girouette était un privilège réservé à la noblesse et à
l'Église. Ce privilège ancrait la domination des nobles et de l'Église dans le paysage. D'ailleurs,
beaucoup des girouettes nobles représentaient des fanions ou des armoiries, évoquant le rang
social et le lignage de leurs propriétaires. À partir du 10ème siècle, l'installation de coq girouettes
au sommet des clochers se généralisent en Occident, pour rappeler aux chrétiens la prémonition de Jésus à Pierre :"Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois". Dans la culture populaire, c'est aussi l'animal qui annonce le passage des ténèbres de la nuit à la lumière du jour. La
Révolution française supprime ce privilège dont s'empare une large partie de la population, en
déclinant la girouette sous des formes très variées: animaux fantastiques ou quotidiens, expression d'une activité professionnelle.
La manche à air permet de d'indiquer la direction du vent et de mesurer sa vitesse approximative, puisque chaque bande de couleur gonflée équivaut environ à 10km/heure.
L'anémomètre, apparu à la fin du Moyen Âge, mesure la vitesse du vent en mètres/seconde.
Plus sophistiqués, certains anémomètres calculent la vitesse du vent à partir du différentiel de
pression.
Mesurer le vent par ses effets
Différents procédés existent pour mesurer l'intensité du vent par ses effets visuels. L'échelle
de Beaufort est le plus connu, mais les échelles de Saffir-Simpson et de Fujita sont également employées pour graduer cyclones et ouragans.
Initialement conçue pour la Marine, l'échelle de Beaufort présentait un avantage très pratique
en catégorisant les vents selon le comportement des navires et plus particulièrement des voiles.
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P
révoir le vent
C'est le rôle des instituts de météorologie, comme Météo France. Interviennent les satellites, les
radars, les bouées en mer, les anémomètres embarqués à bord des navires ou des avions, les
ballons sondes et les stations terrestres, qui permettent de calculer la pression des différentes
masses d'air et donc de prévoir la direction et la force des vents.
Il n'est pas seulement question d'anticiper une tempête ou un cyclone, mais aussi d'informer certaines activités professionnelles ou de loisirs fortement dépendantes du vent: grutier, pompier,
parapente, etc.
Le vent créateur
Sans le vent, les paysages, la faune et la flore seraient radicalement différents. Par l'érosion, le
vent façonne le relief. Par son intensité et sa fréquence, il modèle la forme des végétaux. Oiseaux et insectes l'utilisent pour leurs migrations. Le vent contribue aussi à la pollinisation et donc
à la colonisation d'un milieu par certaines plantes.
Le vent destructeur
Les cyclones sont appelés différemment selon les régions du monde: ouragan en Amérique du
Nord et aux Antilles, typhon dans l'océan Pacifique. Les vents peuvent y atteindre des valeurs
exceptionnelles de près de 400km/heure.
Aucune région du globe n'est épargnée: tempêtes atlantiques en Europe occidentale, comme
celles de décembre 1999 et Xynthia en février 2010; tornades dans les grandes plaines du Middle
West américain, tempêtes de sable dans l'intérieur de la Chine, blizzard au Canada; rafales
d'orage.
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C
apter le vent
Le vent bienfaiteur
Le vent peut être capté et domestiqué.
Il peut être utilisé comme force mécanique dans les moulins et les éoliennes pour produire de la
farine, laminer du plomb, fournir de l'électricité, pomper de l'eau.
À Rochefort, il existait plusieurs petits moulins, à usage domestique pour moudre le grain par
exemple, et deux dans l'arsenal créés par l'ingénieur Hubert en 1806. Le premier était utilisé pour
extraire les vases devant la double forme de radoub, broyer les pigments nécessaires aux peintures et laminer le plomb, le deuxième pour scier le bois.
Moulin à vent pour draguer la Charente - Arsenal de Rochefort
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N
aviguer au vent
Le vent explorateur
L'empirisme a longtemps prévalu dans la navigation à voile. L'observation des vents essayait
d'aboutir à des cartes de vents constants, ou du moins réguliers, capables d'aider les marins.
Au cours de l'exploration progressive des côtes africaines, les Portugais ont patiemment mis au
point la technique de la Volta (« Volta » signifiant le tour, la boucle). A la fin du 15ème siècle, les
marins portugais ont constaté qu'il était très difficile de remonter les vents dominants de nord-est
depuis le Golfe de Guinée jusqu'au Portugal en naviguant près des côtes. C’est pourquoi ils ont
tiré des bords de plus en plus larges vers le nord-ouest pour finalement contourner l'anticyclone
des Açores par le nord et bénéficier des vents dominants d'ouest. Le trajet était rallongé en
milles, mais raccourci en temps. Profitant des alizés de l'hémisphère nord puis du régime inverse
des vents autour des anticyclones dans l'hémisphère sud, Bartolomeu Dias puis Vasco de Gama
réussirent à atteindre avant de franchir le Cap de Bonne Espérance dans les dernières années
du 15ème siècle.
C'est parce qu'il positionne sa navigation sur la latitude des alizés qui le poussent vers le sudouest que Christophe Colomb atteint les Bahamas en 1492. À son retour, il contourne l'anticyclone des Açores par le nord pour profiter des vents d'ouest qui le ramènent en Espagne.
En 1500, Cabral effectue un crochet tellement large vers le sud-ouest qu'il touche les terres du
Brésil.
Aujourd’hui, tous les navigateurs au long cours utilisent la technique de la Volta comme le montrent les voiliers lors des courses autour du monde.
Même dans la fiction, le vent fait découvrir de nouvelles terres. Dans L'île mystérieuse, les héros
de Jules Verne atterrissent sur une île inconnue qu'ils baptisent île Lincoln.
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Le vent stratège
Sur terre comme sur mer, le vent donne la victoire ou inflige la défaite.
Pour le chroniqueur Théophane, c'est parce qu'ils sont aveuglés par un vent du sud qui leur jette
la poussière au visage que les Byzantins sont battus par les armées musulmanes lors de la bataille du Yarmouk (Syrie) en 636.
Pour les navires sous le vent, l'avantage était de pouvoir fuir au plus vite en cas de besoin. En
revanche, le navire situé au vent est maître d'aborder son adversaire quand il le juge à propos.
D'autre part, le navire au vent n'est pas gêné par la fumée de ses canons et peut décider à tout
moment de passer sous le vent pour rompre la ligne ennemie et tirer des bordées des deux côtés. Lors de la bataille de Trafalgar en 1805, l'amiral Nelson dispose ses navires sur deux colonnes
avec vent arrière pour bénéficier de la vitesse et couper la ligne franco-espagnole.
La bataille de Trafalgar
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Le vent sert aussi de force de propulsion dans la marine à voile, allant jusqu'à déterminer le
nombre de mâts, la forme et la superficie des voiles et donc l'effectif des équipages. Son importance est telle qu'on le retrouve dans de nombreuses expressions, parfois passées dans le langage courant:

Vent debout : En mer, on est face au vent et donc dans de très mauvaises conditions pour
naviguer. Signification : Être farouchement opposé à une idée ou un projet.

Contre vents et marées : Expression dont l’origine navale n’est pas assurée mais qui pourrait
faire référence aux vents et marées qui peuvent perturber la navigation d’un bateau mais
que le marin affronte tout de même pour arriver à bon port.
Signification : Poursuivre son
but malgré tous les obstacles qui peuvent survenir

Flotter au gré du vent : Lorsqu’un bateau se laisse flotter dans des flots qui peuvent être agités. Signification : Ne pas tenir en place

Avoir le vent en poupe : Vient du XIVe siècle et signifie avoir un vent arrière, donc par l’arrière du bateau, ce qui dans l’architecture navale de l’époque signifiait être grandement
favorisé dans sa course par les éléments.
Signification : Avoir de
la chance, réussir ce que l’on fait.

Veiller au grain : Se réfère à l’attention que les marins donnaient à voir arriver les grains, vent
soudain et violent qui ravageait les bateaux. Signification : Être prudent

Bon vent ! : Lorsque les marins s’apprêtaient à partir en mer, on leur souhaitait « bon vent! »
pour que les vents leur soient favorables et asssurent une navigation paisible. Signification :
Bon voyage. Aujourd’hui, lorsque le ton utilisé est plus agressif, « Bon vent ! » s’apparente à
« Va-t'en ! »

Avoir du vent dans les voiles : Lorsqu’un voilier avance, poussé par le vent, il est légèrement
incliné vers l’avant. Il doit également « tirer des bords » pour remonter au vent, aller de
gauche à droite et donc zigzaguer. Cette démarche rappelle celle d’une personne ivre.
Signification : Être saoul
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H
istoires de vent
Les vents dans l'Antiquité grecque :
Les vents apparaissent très tôt dans la mythologie grecque et sont liés à des croyances anciennes.
Éole, père de six fils et de six filles, souverain mythique d'Aiolia et brillant marin, enferme dans
des outres le souffle puissant des vents dont il est le régisseur. Il offre à Ulysse l'une d'entre elles.
Malheureusement, l'imprudence de ses compagnons fait sortir une tempête furieuse qui ramène l'équipage chez Éole, qui les chasse.
Borée et Zéphyr sont à l'origine des démons qui jouent le rôle d'intermédiaires entre le monde
des vivants et l'enfer. Dans l'Iliade, ils viennent, à la prière d'Iris, ranimer la flamme du bûcher de
Patrocle, et ils aident ainsi l'âme du héros à prendre son vol. Tous les deux habitent une caverne
dans les montagnes de la Thrace, où ils règnent sur les autres vents, mais ils tiennent ce pouvoir
de Zeus, comme Éole dans l'Odyssée. Les vents sont en effet sous la domination des grandes
divinités de l'Olympe : Apollon, Poseidon, Athéna, Artémis. D'autres personnages, magiciennes
ou nymphes, Circé et Calypso, leur commandent également.
Borée est avant tout le roi des vents, car il est le souffle même de Zeus. C'est le vent furieux et
rapide. Il enlève Orithyie, l'une des filles d'Erechthée, le père des Athéniens, et devient ainsi leur
beau-frère. À ce titre, il intervient plusieurs fois en leur faveur. En 480 avant JC, après les Thermopyles, les Perses envahissent la Thessalie et l'Attique, l'escadre grecque est en fuite. Apollon, interrogé par l'oracle de Delphes, recommande aux Athéniens d'appeler à leur secours leur
beau-frère Borée. Invoqué, le dieu des vents déchaîne une tempête qui détruit la flotte perse.
Zéphyr (Favonius chez les Romains), la brise douce et légère, qui rafraîchit les plaines élyséennes, fait croître la végétation et mûrir les fruits dans les jardins d'Alkinoos. On prêtait à Zéphyr beaucoup d'aventures galantes.
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Au 1er siècle av. J.-C., la Tour des Vents à Athènes accueille une représentation des vents. Ils
sont au nombre de huit : Borée, Kaikias, Apéliotès, Euros, Notos, Lips, Zéphyr et Koros.
Vieillard barbu et sauvage, chaudement protégé par une tunique à manches longues, un
manteau et des bottes montantes, Borée souffle dans une conque un vent glacial qui annonce
l'hiver.
Synonyme de brise légère et pour cette raison légèrement vêtu, Zéphyr tient une fleur. C'est
aussi parce qu'il est le père de Carpos, le dieu des fruits, qu'il est représenté comme un jeune
Borée
Zéphyr
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Comme Auster chez les Romains, Notos est un vent du sud chargé d'humidité. C'est pour cela
que sur la Tour des Vents, il tient un vase avec laquelle il déverse la pluie à la fin de l'été et en
automne: il n'est pas forcément favorable, et peut détruire les récoltes.
Euros (Volturnus) est le vent du sud-est, vent violent de l'automne. Suffocant et humide, il est représenté par un vieil homme chaudement vêtu.
Notos
Euros
Comme Borée et Skiron, Kaikias (Aquilon chez les Romains) est l'un de ces mauvais vents du
nord annonciateurs de mauvais temps et de tempêtes. Il est représenté sur la Tour des Vents
comme un homme barbu déversant sur terre un bouclier plein de grêlons.
Apeliotes (Subsolanus pour les Romains) est un vent de Sud-Est, apportant une pluie favorable
aux récoltes. C'est pourquoi il est représenté sur la Tour des Vents comme un jeune homme
agréable, portant une robe remplie de fruits et de céréales.
Kaikias
Apeliotes
Dossier pédagogique - 17
Lips (Africus à Rome) est un vent du Sud-Ouest, que la Tour des Vents figure comme un jeune
homme légèrement vêtu, accroché à la poupe d'un navire. Il est le dieu des traversées maritimes favorables.
Aussi chaudement vêtu que Borée, Skiron (Caurus ou Corus à Rome) est un vent du NordOuest. La Tour des Vents le représente comme Borée: un homme barbu, projetant des cendres
incandescentes depuis un vase de bronze, annonçant ainsi le début de l'hiver.
Lips
Skiron
Divinités de l'atmosphère, ces personnages exercent une très forte influence sur le climat, l'agriculture et la navigation. Ce sont des puissances redoutables, qu'il faut apaiser . La magie et les
offrandes sont destinées à conjurer les puissances malfaisantes et appeler les vents favorables.
Médée avait le pouvoir de détourner la tempête par ses conjurations. Dans l'Odyssée, Calypso
et Apollon exercent sur ces vents redoutables assez d'emprise pour assurer à Ulysse une heureuse traversée. Pour apaiser la puissance ennemie des vents qui dispersent navires et matelots,
on a recours à des sacrifices humains : Ménélas, avant de quitter l'Egypte, leur offre deux jeunes
enfants. A l'époque historique, en certaines circonstances, on immole encore des victimes humaines : Thémistocle, après le combat naval, sacrifie des prisonniers perses.
Présent dans de nombreuses mythologies, le vent est associé à des forces tantôt bienfaitrices,
tantôt malfaisantes ou menaçantes.
Dossier pédagogique - 18
Les vents dans la mythologie nordique :
Njörd, le dieu du vent, est aussi dieu de la mer. Il pouvait calmer la tempête, éteindre le feu et
donner la chance aux pêcheurs. Très riche, il pouvait distribuer de la terre et des biens en abondance. Dans les sociétés scandinaves tributaires de la mer, Njörd est tout naturellement un dieu
bienfaiteur très sollicité.
Les vents dans la mythologie japonaise :
Fujin, aussi connu comme Kaminokaze (qui servira désigner les pilotes suicides de la Seconde
Guerre mondiale), est le dieu du vent et un des plus anciens dieux Shinto. On dit de lui qu’il
était présent à la création du monde. Il est souvent représenté comme un oni (ogre japonais)
avec un sac mis en écharpe par dessus son dos dans lequel il puise les vents qu'il déchaîne.
Les vents chez les hindous :
Vayu, dieu védique du vent, fait partie des huit vaçous (gardiens des points cardinaux) en tant
que gardien du nord-ouest.
Le sage Narada aurait incité Vayu à souffler sur le Mont Méru. Le dieu déchaîna une tempête
pendant un an, mais Garuda, monture de Vishnu et homme-oiseau, déploya ses ailes, protégeant ainsi la montagne. Profitant d'un moment où l'homme oiseau était absent, Vayu souffla
une dernière fois et fit tomber dans la mer un morceau de la montagne qui forma une île: le Sri
Lanka.
Dossier pédagogique - 19
L
es vents de France
Atèn : Vent de sud-ouest en Poitou-Charentes, également appelé Vent de Bas en Saintonge.
Aurisse : Vent d'orage en Bourgogne.
Autan : L'Autan est un vent de sud-est turbulent, touchant le Midi toulousain et le Tarn. Sa trace
peut être également observée jusqu'au Quercy et au Rouergue. Il constitue le prolongement
du vent marin soufflant sur les côtes du Languedoc-Roussillon. Son origine est liée à l'effet de
contournement des Pyrénées par l'est et à la canalisation par les vallées bien orientées : seuil
du Lauragais-Garonne (pour la Haute-Garonne), vallées de l'Agout et du Tarn (pour le Tarn).
Tout d'abord humide par ses origines méditerranéennes, il s'assèche par effet de Fœhn, sous les
versants nord des Corbières et de la montagne noire et devient le vent d'Autan. Il existe
deux sortes d'Autan : l'Autan blanc et l'Autan noir qui sont rattachés à des situations météorologiques différentes. L'Autan blanc est vent sec de beau temps souvent associé à des conditions
douces (il souffle en effet du Sud-Est). Toutefois, en hiver, même si le mercure n'est pas très bas,
la sensation est désagréable car la température ressentie est bien plus basse que la température sous abri. L'Autan noir est un vent assez chaud souvent annonciateur de pluie, voire
d'orages. Il peut être le prolongement d'un Marin ayant effectué un long parcours sur la mer en
lien avec une perturbation méditerranéenne, et donc chargé en humidité.
Bise : Vent du nord froid et sec dans plusieurs régions.
Cers : Vent du Nord-Ouest, dans le bas-Languedoc, très sec, chaud en été, froid en hiver.
Dret vent : Vent d'ouest en Bourgogne.
Ecorche-vache : En Picardie, vent du nord apportant les grands froids en hiver qui font souffrir
les cheptels.
Enbata : Galerne, ou vent de nord-ouest en basque.
Galerne : Vent de nord-ouest froid et humide qui souffle sur toutes les régions qui bordent le
Golfe de Gascogne, depuis la Bretagne jusqu'au nord de l'Espagne.
Dossier pédagogique - 20
L
es vents de France
Grec : Ce vent de nord-est souffle sur la Provence, la Côte d'Azur (« grécal » ou « grégal » ou «
grégau » ou « grégou »), le Languedoc-Roussillon (« grégal » ou « gargal » ) et la Corse (« grécale » ou « grégale »). Il s'agit d'un vent froid et sec en Provence et généralement en Corse. Il
peut même amener des gelées printanières. Au contraire, au contact de la mer Méditerranée, le Grec devient humide et entraîne de la pluie (voire de la neige lors de vagues de froid
hivernales) sur la Côte d'Azur, dans l'Aude et le Roussillon.
Kornaoueg : Vent d'ouest en Bretagne, parfois très violent.
Levant : Ce vent d'est souffle sur les Alpes du Sud et le littoral méditerranéen jusqu'en Corse. Il
peut être modéré à fort, généralement doux, très humide, et est associé à un ciel très nuageux
et un temps pluvieux. Il souffle le plus fréquemment en fin d'automne, en hiver et au printemps.
En Provence, il arrive parfois que le Levant souffle par beau temps, l'été : on l'appelle alors « Levant blanc ».
Lombarde : Ce vent de sud-est à nord-est le long de la frontière italienne souffle sur le nord des
Hautes-Alpes, la Drôme, l'Isère et la Savoie. La violence de ses rafales est une de ses caractéristiques les plus remarquables. De direction nord-est, il s'associe à la bise et est alors froid et sec.
Lorsqu'il est de sud-est, ce vent est alors tiède et sec. Sa sécheresse est due à l'effet de Fœhn
qu'il subit sur le versant occidental des Alpes, alors que les précipitations sont souvent fortes sur
les versants italiens.
Marin : Ce vent de sud-est souffle sur toute la zone littorale méditerranéenne. Il est généralement fort et régulier, parfois violent et turbulent sur le relief, très humide, doux et amène le plus
souvent des précipitations abondantes. Il est plus fréquent au printemps et en automne. Il se
charge d'humidité lors de son parcours au dessus de la Méditerranée. Il va ensuite la restituer
sous forme de grisaille (nuages bas, brume, brouillards) et de pluies, sur les hauteurs qui bordent
la mer : les versants sud-est de la Montagne Noire, les Corbières, les contreforts des Cévennes
et les premières hauteurs provençales. Le Marin accompagne les épisodes de fortes pluies méditerranéennes, les épisodes cévenols. Lorsque le Marin ne s'accompagne pas de pluie, on
l'appelle « Marin blanc ».
Dossier pédagogique - 21
L
es vents de France
Mistral : Le Mistral est un vent régional froid (surtout en température ressentie) et généralement
sec, soufflant le jour à une vitesse moyenne de 50km/h avec des rafales supérieures à 100km/h.
Il parcourt la basse vallée du Rhône et la Provence et envahit le littoral méditerranéen à partir
de la Camargue. De secteur nord dans la vallée du Rhône, la direction du Mistral devient de
nord-ouest en région marseillaise, et d'ouest sur la côte varoise et la Corse. Ce vent régional,
souvent plus fort en hiver et au printemps, peut durer plusieurs jours, voire plus d'une semaine.
Niederwind : Vent de nord en Alsace.
Noroît : Vent de nord-ouest sur les côtes de la Manche.
Soulaire ou soulère : Désigne le vent d'est en Anjou.
Suroît : Vent de sud-ouest des côtes bretonnes à la Normandie.
Thalwind : Vent froid d'Alsace.
Tramontane : La tramontane est un vent violent et froid, de secteur ouest à nord-ouest parcourant les contreforts des Pyrénées et les monts du sud du Massif central. Ce vent régional présente des similitudes avec le mistral : il peut se lever en toute saison mais avec plus de vigueur
en hiver et au printemps, et souffle par rafales pouvant dépasser 100 km/h.
Traverse : Vent d'ouest à nord-ouest dans les montagnes des Alpes, du Massif Central et du
Jura.
Dossier pédagogique - 22
B
iographie
Francis Beaufort (1774-1857)
Irlandais, contre-amiral de la Royal Navy et homme de sciences. Pendant
les guerres napoléoniennes, il conçoit une échelle anémométrique alors
qu'il est commandant d'un navire. Sa préoccupation initiale est de recenser les divers comportements d'un navire de guerre en fonction de l’intensité des vents. Ce n'est qu'à l'issue de la Seconde Guerre mondiale que
l’échelle de Beaufort a pris l'expression que nous lui connaissons aujourd'hui (universellement adoptée), pour évaluer la force du vent par la
simple observation de son effet en mer et sur terre.
Pedro Alvares Cabral
Né vers 1467, Pedro Alvares Cabral est un navigateur portugais qui participe aux grands voyages de découverte du 15ème et du 16ème siècle. En
1500, à la suite de Vasco de Gama, il entreprend de relier le Portugal aux
Indes orientales. Sa flotte dévie tellement vers l’ouest qu’elle atteint les
côtes du Brésil.
Christophe Colomb
Navigateur génois au service des rois d’Espagne, Christophe Colomb est le
premier Européen à découvrir les Antilles en 1492. Il effectue en tout 4
voyages d’exploration à destination de ce qui devient alors le Nouveau
Monde.
Dossier pédagogique - 23
B
iographie
Gaspard Gustave de Coriolis
Scientifique français du 19ème siècle, qui découvre en 1835 que " Toute
particule en mouvement dans l'hémisphère nord est déviée vers sa
droite (vers sa gauche dans l'hémisphère sud) ".
Bartolomeu Dias
Navigateur portugais du 15ème siècle, il est le premier Européen à atteindre et doubler le Cap de Bonne Espérance en 1488. Il meurt en 1500,
au large du même cap, victime d’un naufrage alors qu’il accompagne
l’expédition de Cabral.
Vasco de Gama
Navigateur portugais de la fin du 15ème siècle, Vasco de Gama réussit le
premier à contourner l’Afrique par le Cap de Bonne Espérance et à relier le Portugal et l’Inde par la voie maritime entre 1497 et 1499.
Jean-Baptiste Hubert
Architecte naval et ingénieur de la Marine, a mis au point de nombreuses machines ayant contribué à la modernisation de l’arsenal de Rochefort. Parmi ses réalisations : le moulin à draguer
la vase et le moulin à scie, uniques en leur genre.
Dossier pédagogique - 24
L
exique
Alizés : Vents constants soufflant depuis les tropiques vers l’équateur, du nord-est vers le sudouest dans l’hémisphère nord, et du sud-est vers le nord-ouest dans l’hémisphère sud.
Anémogamie : Pollinisation par le vent.
Anémomorphose : Modification de la forme des plantes et des paysages végétaux sous l’action du vent.
Anticyclone : Zone de haute pression atmosphérique, généralement synonyme de beau
temps.
Dépression : Zone de basse pression atmosphérique, généralement synonyme de mauvais
temps.
Latitude : Position nord/sud par rapport à l’Equateur, mesurée en degrés.
Longitude : Position est/ouest par rapport au méridien de Greenwich, mesurée en degrés.
Méridiens : Demi-cercles imaginaires reliant les deux pôles. Le méridien de Greenwich, qui
passe par la ville éponyme en Angleterre, correspond au méridien d’origine, soit le méridien 0.
Nœud marin : Unité de mesure de la vitesse en mer. Un nœud marin équivaut à 1852 mètres/
heure.
Parallèles : Cercles imaginaires parallèles à l’Equateur. L’Equateur correspond à la latitude 0.
Dossier pédagogique - 25
B
ibliographie
Littérature Jeunesse
CLOSE Edward, Cyclones et tornades, 2013, Gallimard jeunesse
De LESTRADE Agnès ; BOILLAT Joanna, La marchande de vent, 2013, Motus
DRESSLER Sophie, Force 10, 2003, Archimède
HETTINGER Gudrun, Mon premier cerf-volant, 2001, Ulisse
LE GUEN Sandrine ; BROCOLI Steffie, V’la le bon vent, v’la le joli vent, 2015, Actes Sud
MASSON Claudine & Jean-Michel, Les caprices de la météo, 2010, Mango
ORSONI Francette ; JOFFRE Véronique, Nimu et la mère des vents, 2010, Syros
PONTI Claude ; SEYVOS Florence, La tempête, 2002, Ecole des loisirs
RAISSON Gwendoline, ENGLEBERT Jean-Luc, Dans la tempête, 2012, Pastel
VEILLE Éric, Mon imagier après la tempête, 2014, Actes sud
Les expériences clés des petits débrouillards : L’air, 2014, Albin Michel Jeunesse
Ouvrages scientifiques – Écologie, Histoire, Géographie, Sciences et vie de
la Terre
BERNOT Jean-Yves, Prévisions météo, 2006, Voiles et voiliers
DURON Maurice, Des mots de voile et de vent, 2003, Autrement
GOUVERNEUR Philippe, Les éoliennes en mer, 2012, Cherche midi
LEGUAY Jean-Pierre, L’air et le vent au moyen-âge, 2011, Presses Universitaires Rennes
NOURRY Louis-Michel, Vents, invention et évolution des formes, 2008, Presses Universitaires Rennes
ROTH Günter D.; GILLOT-PETRE Alain, Guide de la météorologie, 2010, Delachaux et niestlé
VICTOIRE Honorin, Petite encyclopédie des vents de France, 2001, JC Lattès
Guides pratiques – Navigation, Sports nautiques, Énergies
De NOMAZY Claire, La météo pour les plaisanciers, 2010, Vagnon
DUBOIS Corinne, L’éolien, techniques et pratiques, 2009, Eyrolles
MONDON Sylvain, Bien préparer sa météo, 2011, Voiles et voiliers
Guide des vents marins, 2005, Chasse-marée
Petit manuel de météo marine, 2011, Glénat
Dossier pédagogique - 26
B
ibliographie
Romans
ABRAHAM Jean-Pierre, Le vent, 1997, Le Tout sur le Tout
LAPAQUE Sébastien, La convergence des alizés, 2012, Actes-Sud
VERCEL Roger, Romans de la mer et du vent, 2010, Omnibus
Beaux-Livres – Art, Histoire, Photographie, Poésie, Sociétés, Voyage
CLERES Christian, Tempêtes en mer, 2008, Glénat
DRAHOS Alexis, Orages et tempêtes volcans et glaciers, 2014, Hazan
FIERE Rémy, Le vent se lève les écrivains racontent la mer, 2014, coll., Omnibus
LE CARRER Olivier ; PLISSON Philip, Le vent souffle de la terre Olivier Le Carrer, 2013, Aubanel
PLISSON Philip, Contre vents et marées – 40 ans de passion d’un marin-photographe, 2015, De la
Martinière
Dossier pédagogique - 27
S
ources

Dossier pédagogique exposition Face au vent –Cap Sciences Bordeaux

Sites internet
http://www.mediterranees.net/art_antique/monuments/tour_vents/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_des_Vents
http://www.ifremer.fr/lpo/cours/mouvement/sab17.html
http://eduscol.education.fr/obter/appliped/circula/theme/atmos32.htm
Dossier pédagogique - 28
Informations pratiques …
L
e Centre International de la Mer vous accueille toute
l’année, en groupe à partir de 15 personnes, et vous
propose des visites adaptées au jeune public encadrées
par des médiateurs. Vous pouvez également coupler la visite de la Corderie avec
celle de l’Hermione, sur le site de l’Arsenal à 5 mn à pied, et/ou avec des ateliers
pédagogiques. Nous nous adaptons à vos projets pédagogiques.
La Corderie Royale est ouverte tous les jours de février à décembre.
De février à mars et d’octobre à décembre : 10h-12h30 et 14h-18h
D’avril à juin et septembre : 10h-19h
En juillet et août : 10h-19h
Contact
Le Centre International de la Mer - La Corderie Royale
BP 50108–Rochefort cedex. Tel : 05 46 87 01 90
[email protected]
Réservation : 05 46 87 81 40 - [email protected]
www.corderie-royale.com
Avec le soutien de :
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