Génétique du Cancer

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Génétique du Cancer
1. Facteurs génétiques du cancer révélés par
analyse de la génétique prémoléculaire
2. Oncogènes
3. Anti-oncogènes
4. Hypothèse de carcinogénèse de deux-temps à
pleusieures étapes.
Facteurs génétiques du cancer révélés par analyse
de la génétique prémoléculaire
1. Anomalies chromosomiques avec risque augmenté
du cancer.
2. Mutations monogéniques et cancer.
3. Maladies monogéniques associées avec instabilité
chromosomique et cancer.
4. Cancers de la nature polyfactorielle.
Aberrations chromosomiques constitutionnelles
avec risque du cancer
maladie
génétique
anomalie
chromosomique
Syndrome de Down
(Mongolisme)
trisomie 21
Syndrome de
Klinefelter
47, XXY
Syndrome de
Turner
45, X
type de
importance
prédisposition
clinique
au cancer
leucémie
cause la plus fréquente de
retard mental modéré; le
risque est lié à l’âge
maternel
Cancer du
phénotype de type masculin
Sein
associé à des anomalies
caractéristiques;
incidence
1/1000 garçons
Carcinome phénotype de type féminin
de l’ovaire associé à des anomalies
caratéristiques
Mutations monogénique et cancer
Maladie
génétique
mode
d’hérédité
Exostose multiple
héréditaire
AD
Chondrosarcome
Neurofibromatose
AD
Neurofibrosarcome
Néoplasies
multiples
AD
Carcinome parathyroïd
Carcinome thyroïd
Polypose
familiale du côlon
AD
Cancer du côlon
Tylosis
AD
Cancer de l’oesophage
Syndrome familial AD
du cancer
tumeur
Cancer du côlon
Cancer du sein etc
Rétinoblastome
AD
Rétinoblastome
AD=autosomique dominant
Neurofibromatose
1. Features cliniques majeures
La feature seule constante de cette maladie est la
presence de taches café au lait, tumeurs fibromateuses de
la peau.
(1) Von Recklinghausen neurofibromatose(NF1):
Taches café au lait.
Nombreuse neurofibromes qui dérivent du système
nerveux périphérique, augmentent en nombre et taille
avec âge.
Autre tumeurs d’origine des crêtes neurales,
particulièrement les gliomes du nerf optique et
neurofibrosarcome sont aussi présents.
(2) Neurofibromatose acoustique bilateral (NF2)
Les taches café au lait et les neurofibromatose sont
moins fréquentes en nombre dans NF2 que dans
NF1. Presque 100% des patients presentent le
neurinome bilateral du nerf coustique. Ce sont des
tumeurs bénignes dérivant du huitième nerf cranial
et entraine la perte de l’audition ou le vertige.
Les tumeurs de la bulbe cérébrale et des racines
des nerfs cervicaux supérieur sont aussi fréquentes.
2. Génétique
Autosomique dominante avec des variations
importantes dans l’expression. Pénétrance complète.
Le gène NF1 est localisé sur le chromosome
17q11.2. Le NF2 est situé sur chromosome 22q12.
Syndrome familial du cancer
(Adénocarcinome Héréditaire)
1. Features cliniques majeures:
Il existe une forme de cancer commun dans une famille,
mais chaque membre n’a pas nécessairement le même
cancer.
(1) Type I (syndrome familial du cancer de Lynch II).
Cancer du colon associé avec autres formes de cancer,
particulièrement carcinome de l’endométre, l’ovaire, le
pancréas, le sein, la prostate, l’estomac, la peau, et le
mélanome.
(2) Type II(sydrome de Li-Fraumeni)
Cancer du sein associé avec autre formes de cancer,
particulièrement carcinome du cerveau, de la surrénale, de la
thyroïde, et de la vessie, aussi de la sarcome, leucémie, et du
lymphome.
Quelques caractéristiques génétiques speciales y compris
(1) Les tumeurs affectant plusieurs membres d’une famille à
un âge particulièrement jeune et suivant un mode
autosomique dominant.
(2) Un patient ayant souvent plus d’un tumeur primaire; par
exemple, un patient pouvant avoir le carcinomes du côlon et
l’endométre en même temps.
(3) Les tumeurs peuvent être multicentrique.
(4) Plus de 25% de descendance du proposant sont impliqués,
le pourcentage exact dépend de l’âge de ces individus.
2. Hérédité:
AD avec environ 60% de pénétrance.
Pédigree d’une famille du cancer chez quelle beaucoup de membres
ont eu les carcinomes du sein ou des sarcomes variés de tissue mou
(Syndrome de Li-Fraumeni)
I-1, II-1, II-2, II-3, III-4, IV-2 — Carcinome du sein
III-2, IV-3, IV-4 — Carcinome de poumon
III-1 — Cancer de la peau, Sarcome de l’iléum, Carcinome prostatique
III-3 — Carcinome du pancréas
IV-1 — Leucémie aiguë
IV-5 — Sarcome rectale
V-1, V-3 — Rhabdomyosarcome
V-2 — Tumeur de wilms
V-4 — Gliome
Rétinoblastome
Caractérisques cliniques majeures:
1. Le rétinoblastome est une tumeur maligne de la rétine chez
l’enfant, dont l’incidence est d’environ 1 sur 20,000 naissances.
Le diagnostic de rétinoblastome doit habituellement être suivi
de l’énucléation de l’oeil atteint, bien que de plus petites
tumeurs, diagnostiquées à un stade plus précoce, puissent être
traitées par thérapie locale, permettant de préserver la vue.
2. Environ 40% des cas de rétinoblastome sont héréditaires. Le
60% des cas sont sporadiques. Dans une forme sporadique, les
deux allèles RB1 d’une seule cellule rétinienne ont été
inactivés par une mutation somatique. Puisque ceci est un
événement rare, il existe habituellement une seule tumeur(le
rétinoblastome est unilatéral) et l’âge d’apparition est plus
tardif que chez les enfants atteints de la forme héréditaire.
Hérédité:
1. AD avec pénétrance de 60-90% et expréssion
variable.
2. En général, les cas bilatéraux sont héréditaires et
donc transmissibles. Les cas unilatéraux sont des
mutations aléatoires mais, il est important de savoir
que 15% des patients avec un rétinoblastome
unilatéral ont une forme héréditaire.
3. Associé avec 13q délétion.
Mutations monogéniques et cancer
maladie
génétique
mode
tumeur
d’hérédité
Albinism
AR
Cancer de la peau
Xeroderma
Pigmentosum
AR
Cancer de la peau
Bruton
XR
Agammaglobulinimie
Leucémie
Maladies monogéniques associées avec
instabilité chromosomique et cancer
maladie
mode
signes cliniques
d’hérédité
Ataxie
AR
Ataxie cérébelleuse, telangiectasie,
télangiectasie
retarde de croissance, déficience
en immunoglobulines, apraxie
oculomotrice, prédisposition
au cancer
aberrations
chromosomiques
cassure de type
chromatidienne,
défaut de réparation
de l’ADN
tumeur
lymphome
Anémie
Fanconi
AR
petite taille, hypoplasie adiale,
haute fréquence
anémie, pancytopénie, pigmentation cassures
de la peau
chromosomiques
et d’échanges entre
chromosomes non
homologues
leucémie
Symdrome
de Bloom
AR
Petit poids à la naissance, nanisme, fréquence élévée
malaire, rach lupique de la face,
d’échanges des
exacerbé par la lumière du soleil
chromatides soeurs
(SCE) et de cassures
chromosomiques
leucémie
AR=récessif autosomique
Cancers de la nature polyfactorielle
Le cancer n’est pas une maladie mono-factorielle.
Au niveau moléculaire, on peut voir le phénomène de
coopération entre oncogènes dits 《immortalisants》et
oncogènes
dits
《transformants》.
L’étude
biochimique des protéines commence aussi à révéler
des interactions moléculaires de type protéine-protéine.
D’autre part certains oncogènes ont un effet pléiotrope
à cause de leur effet trans-activateur de plusieurs autres
gènes.
Au niveau cellulaire: bien que les cancers dérivent d’une
prolifération cellulaire monoclonale, l’hétérogénéité
phénotypique des cellules tumorales est une donnée
constante. Elle résulte d’une hypermutabilité des cellules du
clone tumorigène qui engendre à son tour des souspopulations secondaires. Parmi celles-ci certaines se
distinguent par des caractères acquis en cours de route:
résistance à la chimiothérapie, pouvoir invasif, pouvoir
métastatique.
La multiplicité des anomalies trouvées témoigne de la
grande instabilité génétique des clones de cellules
cancéreuses. Il sera important de déterminer s’il existe un
ordre stéréotypé dans l’apparition des différentes lésions du
DNA.
Etiologie des cancers
polyfactoriels
1. Cancer du sein
2. Cancer du poumon
3. Cancer gastrique
Cancer du sein
1. Le risque est 2 à 3 fois supérieur chez les
apparentés de premier degré que chez les contrôles.
Ce risque est d’autant plus important que le
proposant est atteint avant le ménopause et de façon
bilatérale.
2. Corrélation avec la fréquence de cancer du sein
chez les jumeaux MZ est un peu superieur que
chez les jumeaux DZ.
Etude familiale du cancer du sein chez
les caucasiens
Proposant
Contrôles
Fréq chez soeur et fille
2.3%
Proposants avec apparition
postménopausique
NS
Proposants avec apparition
préménopausique
6.7%
Proposants avec
implication bilatérale
13%
Proposants avec apparition
17%
préménopausique et
implication bilatérale
données de Nora, JJ et Fraser, Fc(1981).
Etude des jumeaux du cancer du
sein chez les caucasiens
1. Données d’Danish:
70/4368 jumeaux de même-sexe avec au moins un
ayant cancer du sein.
CMZ=4/23=17%
CDZ=6/47=13%
2. Données groupées:
CMZ=28%
CDZ=12%
données de Nora, JJ et Fraser, Fc, 1981
MZ: monozygote
DZ: dizygote
Cancer du poumon
1. Fumées est incontestablement la cause majeure, mais les facteurs
génétiques prédisposant peuvent aussi exister.
Si un individu fumeur est apparenté à une personne avec cancer du
poumon. Son risque d’avoir un cancer du poumon est augmenté de
14 fois à celui de la population générale.
2. Polymorphisme de l’induction de l’enzyme microsomique
associé avec susceptibilité à cancer du poumon.
Hydrocarbon polycyclique
hydroxylase de
hydrocarbones d’aryle
Forms epoxide carcinogénique
Polymorphism dans population
(1) Inductibilité basse 45%
(2) Inductibilité intermediaire
(3) Inductibilité haute
Patients atteints de cancer du poumon représentent
présque jamais d’ “inductibilité base” et 30% de ces
patients présentent le phénotype d’ “inductibilité
haute”. Ce suggère que l’individu avec enzymes
facilement inducible vont transformer plus
facilement les hydrocarbones précarcinogéniques de
fumeur du cigarette aux forms carcinogeniques.
Cancer Gastrique
On n’est pas sure concernant le role de la génétique dans
developpement du cancer gastrique.
1. L’arbres généalogiques AD publiés également
compatible avec l’hypothèse MF.
2. Le risque plus haut dans individus avec groupe
sanguin A.
3. Le risque augmenté chez les patients avec
immunodéficience déterminée génétiquement.
4. Le haut risque dans polypose gastrique familial.
5. Une caractéristique dans syndrome familial du cancer.
Epoque génétique moléculaire du
cancer humain
Evénement
1. Découverte de l’oncogène
dominant activé
Auteur
Krontiris TG et al(1981)
Shih C et al(1981)
2. Oncogènes activés
Der CJ. Et al(1982)
sont homologues des gènes Parada LF et al(1982)
transformés rétroviraux
3. Rb est un gène
récessif du cancer
Benedict WF et al(1983)
4. Clonage du gène Rb
Friend SH et al(1986)
Lee WH et al(1987)
5. P53 est un gène
suppresseur du tumeur
Eliyahu D et al(1989)
Finlay CA et al(1989)
Oncogènes
1. Nature clonale du cancer.
2. Phénotype de la cellule cancéreuse in vitro.
3. Définition de v-onc et c-onc.
4. Oncogène viral v-src dérive d’un gène cellulaire normal de
poulet.
5.Proto-oncogènes de humain et leurs localisations
chromosomiques.
6. Localization cellulaire des produits protéiques de protooncogène.
7. Fonctions des produits protéiques de proto-oncogène.
8. Activation des proto-oncogènes.
9. Génétique des proto-oncogènes activés.
Nature clonale du cancer
Arguments:
1.
L’enzyme
de
la
glucose-6-phosphate
déshydrogénase (G6PD) située sur le chromosome
X. En raison de l’inactivation du chromosome X,
chez les femmes hétérozygotes, seul un des deux
allèles de la paire allélique lié au chromosome X est
exprimé dans les cellules somatiques. Les lignées
cellulaires qui dérivent des tumeurs chez ces
femmes expriment l’un ou l’autre allèle G6PD mais
pas les deux à la fois, ce qui indique que chaque
tumeur a pour origine une seule cellule.
2.
Les
réarrangement
chromosomiques
caractéristiques d’un grand nombre de cancers, tels
que les translocations observées dans le lymphome
de Burkitt et dans la leucémie myéloïde chronique,
indiquent également que ces cancers ont une origine
unicellulaire.
Phénotype de la cellule cancéreuse in vitro
Une fiche signalétique de la cellule transformée. Les
principales caractéristiques phénotypiques des cellules
transformées sont:
1. La perte de l’inhibition de contact.
2. La perte de la dépendance vis-à-vis de l’ancrage.
3. L’indépendance vis-à-vis des facteurs de croissance.
4. La croissance illimitée, c’est-à-dire l’immortalité.
5. La tumorigénicité après injection dans un organisme
immuno-tolérant (souris athymique dite nude).
Définition de v-onc et c-onc
v-pour le gène viral et c-pour le gène cellulaire
v-onc: la présence d’un v-onc est responsable pour
la tumorigénèse virale aiguë.
c-onc: un gène cellulaire qui peut être activé par
transduction, mutation ou remaniement du
rétrovirus et devient un v-onc ou un gène
transformé cellulaire.
Organisation génomique du rétrovirus sauvage
Séquence
empaquetée (Psi)
Transcriptase
réverse
Protéines
structurales
interne
Répétitions terminales longues
1. Promoteur/ Enhanceurs
2. Intégration
3. D’autres fonctions
Glycoprotéines
envelopées
Il est notable que beaucoup, mais pas la totalité, des
oncogènes identifiés dans les tumeurs humaines
sont en fait dérivés d’oncogènes viraux isolés
précédemment à partir de virus ARN capable
d’induire des tumeurs. L’observation de la capacité
d’un virus à transformer une cellule normale en une
cellule maligne illustre le fait que les gènes peuvent
être un élément important dans la conversion
maligne.
v-onc dérive de c-onc
Le gène src a été utilisé comme sonde et a révélé
l’existence d’une séquence unique équivalente dans le
génome des cellules de poulet non infectées(1976).
L’oncogène src existe donc normalement dans le
génome de la cellule hôte. La comparaison du gène viral
et du gène cellulaire montre que s’ils codent pour la
même protéine (avec de très minimes différences), leur
structure générale diffère, avec en particulier une
disparition des introns dans l’oncogène viral.
Diagramme montrant l’oncogène
derivé du proto-oncogène cellulaire
Protooncogène
Génome de
rétrovirus sans
oncogène
Génome de RSV
ψ: Séquence empaquetée
Proto-oncogènes humains et leurs localisations chromosomiques
Exemples sélectionnés d’oncogènes
Oncogène
source
Protéines de transduction du signal
abl
Virus Abelson de la leucémie murine
src
Virus du sarcome de Rous(poulet)
trk
Carcinome du côlon humain
H-ras Virus du sarcome Harvey chez le rat
N-ras Différentes tumeurs humaines
(neuroblastomes)
Protéines nucléaires se liant à l’ADN
myc
Sarcome du poulet
N-myc Neuroblastome humain
Facteur de croissance sécrété
sis
Virus du sarcome simien
Récepteurs des facteurs de croissance
erbA Érythroblastose aviaire
Localisation des Propriété biochimique
proto-oncogènes
9q34
20q12-13
1q32
11p15.5
1p13
Protéine kinase
Protéine kinase
Protéine kinase
GTPase
GTPase
8q24
2q24
Se lie à l’ADN
Inconnu
22q12.3-13.1
13q21-22
Chaîne β du facteur
de croissance dérivé
des plaquettes(PDGF)
Récepteur stéroïde
Réalisé d’après Park M, Van de Woude GF(1989) Oncogenes: Genes associated with
neoplastic disease. In Scriver CR, Beaudet AL, Sly WS, Valle D(eds). The metabolic
basis of inherited disease, 6th ed. McGraw-Hill, New York, pp.251-276
La localisation cellulaire des produits
protéiques de proto-oncogène
1. Protéines secrétées (sis=PDGF β)
2. Protéines membranaires (ABL, ERBB1=EGFR,
RAS, YES, FPS, SRC, FMS)
3. Protéines cytoplasmiques (ERBA1, ERBA2, MIL,
MOS)
4. Protéines nucléaires (MYC, MYB, FOS, BLYM,
SKI)
Localisation cellulaire des produits protéique de l’oncogène varié
Membranes internes Membrane
cellulaire
Nucléus
Cytoplasme
Fonctions des produits protéiques
de proto-oncogène
Transduction du signal et régulation de la
croissance par les produits des proto-oncogènes,
classés par leur localisation et leur fonction dans
la cellule. La dérégulation du proto-oncogène
peut conduire à une transformation maligne.
Fonctions des produits protéiques
de proto-oncogène
1. Facteurs de croissance, tels que l’EGF (facteur de
croissance épithéliale) et PDGF(facteurs de
croissance dérivés des plaquettes).
2. Récepteurs spécifiques pour les facteurs de
croissance.
3. Protéines membranaires liant le GTP
Le système de transduction entre les signaux extracellulaires et leur impact intra-cellulaire comporte un
mécanisme
complexe
dans
lequel
des
Gprotéines(protéines liant les nucléotides à guanosine)
oscillent entre une forme active liée au GTP et une
forme inactive liée au GDP.
4. Protéines cytoplasmiques pour la transduction du signal,
telles que ras, src, et abl qui sont des protéines kinases
et des protéines se liant au GTP.
5. Protéines nucléaires telles que myc qui interagissent
avec les gènes en se liant à l’ADN.
Génétique du proto-oncogène activé
1. Activation du proto-oncogène est un type de
mutation génique dans une cellule somatique. Cette
mutation est transmissible au niveau de la cellule
mais nonhérité. C’est à dire, elle n’est pas
héréditaire.
2. Proto-oncogène activé ou gène transformé
cellulaire représente comme un gène dominant. Une
copie est suffisante pour conduire une cellule
normale à la cellule tumorale.
Activation des proto-oncogènes
1. Mutation ponctuelle.
2. Translocation chromosomique.
3. Amplification génique.
Mutation ponctuelle
Une observation importante concernant les proto-oncogènes
provient de l’analyse moléculaire de l’oncogène ras qui dérive
d’une lignée cellulaire du carcinome de la vessie. L’oncogène et
son proto-oncogène diffèrent seulement par une paire de bases.
Une mutatuion ponctuelle dans la cellule somatique de la tumeur a
conduit à la synthèse d’un produit génique anormal, capable de
stimuler la croissance de la lignée cellulaire, la transformant en
tumeur.
Les oncogènes ont un effet dominant au niveau cellulaire; c’est -à
dire, lorsqu’ils sont activés, un seul allèle mutant est suffisant pour
changer le phénotype d’une cellule d’un phénotype normal à un
phénotype malin. Les mutations ponctuelles de ras sont observées
dans un grand nombre de tumeurs, et les gènes ras sont, d’après les
observations expérimentales, des cibles pour des carcinogènes
connus, une observation qui confirme le rôle des gènes ras mutés
dans le développement d’un grand nombre de cancers.
Activation de c-onc par mutation ponctuelle
dans la famille des ras
c-onc
activé
HRAS-1
KRAS-2
NRAS
HRAS-1
NRAS
cancer
codon mutation
carcinome de la vessie
cancer du sein
cancer du poumon
cancer du colôn
LAM
cancer du poumon
Neuroblastome
12
12
12
12
12
61
61
acid aminé
CGC→GTC gly→val
CGC→GAC gly→asp
GGC→TGC gly→cys
GGC→GTC gly→val
GGC→GAC gly→asp
CAA→CTA gln→leu
CAA→AAA gln→lys
Translocation chromosomique
La translocation chromosomique est un mécanisme
fréquent d’activation des proto-oncogènes dans une
variété de cancers. Dans la leucémie myéloïde
chronique(CML), la transformation maligne est liée à la
translocation du proto-oncogène abl de sa position
normale sur le chromosome 9, sur le chromosome 22
dans les cellules souches hématopoïetiques.
La translocation entre chromosomes 9 et 22 contribue
directement au développement du phénotype malin et est
aussi un indicateur diagnostique de CML, ainsi que
d’autres translocations sont dans d’autres types de cancer.
Amplification génique
Un autre mécanisme important est l’amplification
génique, un processus rare voire inexistant dans les
cellules normales, mais fréquent dans les cellules
cancéreuses, les segments d’ADN amplifié sont
souvent détectés sous la forme de deux types de
changements cytogénétiques, les double-minutes et
les régions qui se colorent de façon homogène
(HSR), dans lesquels on ne retrouve pas la structure
normale des bandes et qui contiennent de multiples
copies d’un segment d’ADN amplifié.
Comment et pourquoi les double-minutes et les
HSR surviennent-ils est encore très mal compris,
mais les régions amplifiées sont connues pour
contenir des copies additionnelles de protooncogènes qui modifient la croissance cellulaire.
Par exemple, le proto-oncogène N-myc est amplifié
jusqu’à 200 fois dans 40% des neuroblastomes. Le
phénomène est vraisemblablement relié à la
progression tumorale.
Activation du proto oncogènes par amplification
Cancer
cancer pulmonaire
à pétites cellules
Neuroblastome
Oncogène cellulaire
myc
N-myc
L-myc
N-myc
Amplification
80fois
50fois
20fois
250fois
Glioblastome
erb-B1(EGFR)
50fois
Cancer du sein
erb-B2
30fois
Gènes suppresseurs de tumeur
L’existence des gènes dominants suppresseurs de
cancers est suspectée depuis longtemps, car il est
parfois possible de supprimer le phénotype
transformé d’une cellule par fusion somatique avec
une cellule normale.
Gènes suppresseurs de tumeur
1. Evidence pour hypothèse du gène suppresseur de tumeur
2. Gènes suppresseurs de tumeur humaine et leur
localisation chromosomique.
3. Localisation cellulaire des produits proteines du gènes
suppresseur de tumeur.
4. Fonction des produits proteines des gènes suppresseurs
de tumeur.
5. Inactivation des gènes suppresseur de tumeur.
6. Génétique des gènes suppresseurs de tumeur inactivée.
7. Exemples typiques des gènes suppresseurs de tumeur.
Evidence pour hypothèse du gène
suppresseur de tumeur
1. Etude de l’hybride cellulaire somatique
Les études avec hybride cellulaire somatique a montré que
les cellules malignes humaines fusionnées avec cellules
normales humaines, deviennent un hybride cellulaire
nontumorigénique. Ce phénomène du suppresseur tumeur
suggère qu’un gène(ou des gènes) de la cellule normale peut
remplacer un gène défectueux dans les cellules cancereuses
et rétablir la reponse aux régulateurs normaux de la
croissance cellulaire. Ceci permet de conclure que les
tumeurs sont developpées à cause de la perte des gènes
régulateurs de la croissance de leur gènomes.
2.
Perte
de
l’hétérozygotie(Loss
of
Heterozygosity LOH) et la découverte du
premier anti-oncogène
Des anti-oncogènes ont été trouvés par l’étude
d’ADN tumoral dans des cas de rétinoblastome
familial avec délétion constitutionnelle en 13q14.
Celle-ci a montré une perte de l’hétérozygotie
pour certains RFLP proches du locus.
3. Analyse génotypique
Au niveau génotypique, la perte de l’hétérozygotie
était prouvée par le fait que ces sujets avaient deux
allèles distincts dans leur ADN constitutionnel
(ADN des leucocytes) alors qu’un seul était visible
par analyse selon southern de l’ADN tumoral. Cette
perte ne pouvait donc représenter qu’un second
événement somatique, survenant nécessairement sur
le chromosome non porteur de la délétion en 13q14.
4. Etude sur cytogénétique
L’analyse du caryotype de ces tumeurs est venue
confirmer la perte du chromosome 13 normal, soit
simple avec monosomie pour le chromosome 13
délété(hémizygotie), soit suivie d’une duplication
du chromosome 13 délété(homozygotie vraie).
La découverte de la perte de l’hétérozygotie dans les
cellules tumorales a été riche de conséquences:
l’existence des gènes dominants réclamant une
inactivation homozygote pour qu’un cancer se
développe:
les
anti-oncogènes
ou
gènes
suppresseurs de cancers.
Gènes suppresseurs de tumeur humaine
et leur localisation chromosomique
Syndrome
gène cloné
localization Fonction proposée de
chromosomique produits protéiques
13q14.3 cycle cellulaire et
régulation transcriptionelle
Fixation d’E2F
Rétinoblastome
RB1
Syndrome Li-Fraumeni
P53
17p13.1 Facteur transcription;
réponse à lésion d’ADN
et apoptose stressée
Polypose adénomateuse
Familiale
microtubule
APC
5q21
Regulation de
Fixation
β-catenin
de
Neurofibromatose type 1 NF1
`
17q11.2 GAP pour P21 proteine
ras; Fixation de
microtubule
Tumeur de Wilms
11p13
WT1
repésseur de transcription
Gènes suppresseurs de tumeur humaine
et leur localisation chromosomique
Syndrome
gène cloné
localization Fonction proposée de
chromosomique produits protéiques
Cancer familial du sein 1 BRCA1
17q21
Interaction avec protéine
Rad51; réparation de
cassure des deux brins.
Cancer familial du sein 2 BRCA2
13q12
voire BRCA1
Syndrome de Von
Hippel-Lindau (VHL)
VHL
3p25
Régulatrices transcriptionnels
Cancer rénal
papillaire Hérédité
MET
Mélanome familial
P16(CDKN2) 9p21
élongation par ARN
polymérase II
7q31
HGF pour recepteur
transmembranaire
Inibiteur de CDK4 et CDK6,
Kinase de cyclin-dépandant
Gènes suppresseurs de tumeur humaine
et leur localisation chromosomique
Syndrome
gène cloné
localisation
chromosomique
11q13
Néoplasies
endocriniennes(MEN1)
multiples Type 1
MEN1
Néoplasies
endocriniennes(MEN2)
multiples Type 2
RET
Exostose multiple
EXT1,EXT2,EXT3 8q24.1
11p11-13
19p
10q11.2
Fonction proposée de
produits protéique
Unconnu
kinase tyrosine recepteur
transmembranaire
pour GDNF
unconnu
Gènes suppresseurs de tumeur humaine
et leur localisation chromosomique
Syndrome
gène cloné
localisation
chromosomique
Fonction proposée de
produits protéique
Ataxie-télangiectasie
ATM
11q22
réparation d’ADN
Induction de P53
Syndrome de Bloom
BLM
15q26.1
hélicase d’ADN?
Xeroderma
Pigmentosum
XPB, XPD, XPA
groupes
complentation
multiple
réparation d’ADN
hélicase
réparation d’excision
nucléotïde
Anémie Fanconi
FACC, FACA
9q22.3, 16q24.3
réparation d’ADN
Localisation cellulaire des produits
protéiques des gènes suppresseurs
1. Protéines membranaires
DCC, VHL?, NF2?
2. Protéines cytoplasmiques
NF1, APC?
3. Protéines nucléaires
P53, Rb, WT-1
Fonction des produits proteiques des
gènes suppresseurs de tumeur
Les produits proteiques des gènes suppresseurs de
tumeur ont des fonctions diversifiées:
1. Molécule d’adhésion cellulaire(DCC)
2. Linkage entre membrane et cytoskeleton (NF2?)
3. GTPase-activateur(NF1)
4. Facteur transcriptionnel (P53, Rb, WT-1)
5. Fonction unconnue (APC, VHL)
Fonctions de P53 sauvage
1. Fonctions biochimiques
(1) Fixer ADN dans un manier de sequence specifique.
(2) Activer la transcription à paitir des promoteurs avec
sites de fixation de P53.
(3) Inhiber la transcription à paitir des promoteurs sans
sites de fixation de P53.
(4) Stimuler l’hybridation d’ADN.
(5) Inhiber l’activité de hélicase.
(6) Inhiber la replication d’ADN.
2. Fonctions Biologiques
(1) Induire l’arrêt de croissance à G1.
(2) Induire l’apoptose (la mort cellulaire programmée)
après lésion d’ADN.
(3) Inhiber la croissance cellulaire tumorale.
(4) Garder la stabilité génétique.
Génétique des gènes suppresseurs
de tumeur inactivée
1. Inactivation du gène suppresseur de tumeur qui est un
type de gène mutation observée dans une cellule
gérminale ou somatique. Ce gène suppresseur de tumeur
par mutation est héréditaire, s’il a lieu dans une cellule
gérminale, mais non-héréditaire s’il est observé dans une
cellule somatique.
2. Le gène suppresseur du tumeur inactivée ou mutée, aussi
appelé “gènes récessifs de cancer”. Les cellules de
l’hétérozygotie peuvent avoir le phénotype normal. La
cellule à l’état hémizygote ou homozygote produit une
cellule tumorale à cause de l’absence de proteine
suppretrice tumorale.
Quelques exemples typiques des gènes
Suppresseurs de tumeur
1. Gène Rb
Le gène Rb couvre une région de plus de 180kb et code pour
un messager de 4.7kb correspondant à une protéine de 927
acides aminés (environ 110KDa) entièrement déduits de la
structure du ADNc. Il s’agit d’une phosphoprotéine (p110RB)
retrouvée dans les noyaux de tous les types cellulaires ,et
possédant les caractéristiques structurales d’une DNA-binding
protéine. L’expression de l’anti-oncogène RB est ubiquitaire,
semble être aussi impliqué dans d’autres cancers que les
tumeurs embryonnaires.
Les délétions grandes et petites ou mutations du gène Rb
peuvent être observées chez les patients avec rétinoblastome et
osteosarcome.
Comparaison des formes mendélienne et sporadiquue des cancers tels que le rétinoblastome,
le syndrome de WAGR, et la polypose lamiliale du côlon.
Origine du rétinoblastome héréditaire et sporadique
Sporadique
Gamètes
normaux
Gamètes
normaux
Gamètes
anormaux
Héréditaire
1er coup dans la
ligne de germe
Locus
RB1
Zygote avec
un allèle Rb
Zygote
normaux
Division
cellulaire
Cellules Division
somatiques cellulaire
1er coup
Méiose
2ème coup
Prolifération uncontrôlée
conduisant au rétinoblastome
Gamètes
normaux
Toutes les
cellules sont +/Rb
Division
cellulaire
Cellules
somatiques
Méiose
2ème coup dans
précurseur de
cellule somatique
des yeux
Gamètes Gamètes
Prolifération uncontrôlée
normaux anormaux conduisant au rétinoblastome
2. Gène P53
(1) Le gène p53, est localisé sur chromosome 17p13.1, une
région fréquemment délétée dans un cancer de côlon. Une
copie du gène p53 est délétée dans tous les cancers du
côlons. En effet, dans toutes les tumeurs examinées, l’allèle
p53 réstant présente au moins une mutation provequant une
substitution d’acid aminé.
(2) Au niveau très bas de la protéine p53, a été trouvé dans
les cellules normales, mais il est souvent très élevé dans les
cellules transformées en culture et dans les tumeurs
humaines. On pense d’abord leur contribution à
tumorigénèse. Maintenant, Il est claire que les mutations
multiples dans le gène p53 sont résponsables à stabilité de la
protéine. La protéine p53 sauvage a une demi-vie d’environ
15 minutes, par contre, les protéines p53 avec mutations
variées ont une demi-vie de pleusieurs heures.
(3) Surexpression de la protéine p53 mutée a au début
malconduit à la notion que p53 est un oncogène. Il a
maintenant été clairement montré que seulement le gène p53
avec mutations ont été considérés comme oncogènes et que
le gène sauvage a un rôle suppresseur de la transformation.
(4) Des mutations dans le gène p53 ont été trouvées chez des
sujets présentant le cancer du côlon, autre cancers tels que
les cancers du poumon, de la vessie, du cerveau, du
neurofibrosarcome, et le cancer du sein, et leucémie myeloïd
chronique ont été aussi détecté.
Arbre généalogique du syndrome de Li-Fraumeni, dans lequel le cancer du sein, les sarcomes,
et d’autres tumeurs malignes sont apparus. Les âges au moment du diagnostic sont indiqués.
(Redessiné d’après Li FP [1988] Cancer families: Human models of susceptibility to neoplasia
- the Richard and Hinda Rosenthal Foundation award lecture. Cancer Res 48: 5381-5386)
Gène p53 avec mutations et altérations génétiques
les plus communes dans les cancers humains
cancer
fréquence des mutations
du gène p53
cancer du côlon
70%
cancer du sein
30-50%
cancer du poumon
50%
cancer pulmonaire à
100%
petites cellules
Quelques exemples typiques des
gènes suppresseurs de tumeur
3. Gène WT-1
un gène codant pour une protéine en doigt de zinc a été
cloné à partir de la région 11p13 chez les patients atteints de
tumeur de Wilms. C’est vraisemblablement le locus en cause
dans au moins certains cas. Cependant, il ne s’agit
probablement pas du seul gène prédisposant à la tumeur de
Wilms, puisqu’un grand nombre de gènes de cette région
chromosomique sont exprimés dans le rein, et parce que
dans certaines familles le locus prédisposant se localise en
11p15, alors que dans d’autres la localisation génétique est
inconnue. Le gène WT-1 a une expression tissulaire
spécifique. Il est n’impliqué que dans la tumeur de Wilms.
Gènes suppresseurs de tumeur
identifiés pour diagnostic amélioré et
traitement du cancer
1. Les gènes suppresseurs de tumeur peuvent être
utilisés pour identifier les membres de famille qui
portent le gène ou les gènes muté(s) et alors sont
considérés les porteurs avec haut risque de
développement de cancer.
2. Certain types des gènes p53 mutés dans les
tumeurs peuvent donner un signal de mauvais
pronostic. Il a été décrit que l’expression augmentée
de la protéine P53 mutée est corrélée avec la rechute
rapide et survie diminuée chez les femmes ayant un
cancer du sein sans métastase gauglionaire.
3. Il est probable que de nouvelles découvertes
concernant le rôle fondamental des changements
d’ADN dans la carcinogénèse conduisent dans un
avenir proche à de meilleures méthodes de
prévention et de traitement de la maladie cancéreuse.
Comparaison des oncogènes et des gènes
suppresseurs de tumeur
Propriété
oncogènes
gènes suppresseurs
de tumeur
1. Fonction
nécessaire pour
modulation négative de la
croissance et multiplication multiplication, nécessaire
normale des cellules
pour la différentiation
2. Défaut
mutation ponctuelle, gène mutation ponctuelle
génétique
de fusion, amplification
alléle normal
génique
perdu
3. Carcinomutation dominante
mutation récessive,
genicité
hétérozygote peut
homozygote ou hémizygote
avoir le cancer
peut avoir le cancer
4. Mode
mutation de la cellule
mutation de la cellule
transmission somatique
somatique ou gérminale,
non héritable
héritable s’il a lieu dans
cellule gérminale
5. Type du
leucémie, lymphome
tumeur solide
cancer
Hypothèse de deux temps à
pleusieurs étapes
1. Rétinoblastome et hypothèse de Knudson:
carcinogénèse de deux-temps
2.
Hypothèses
pleusieurs étapes.
de
carcinogénèse
des
Rétinoblastome et hypothèse de Knudson:
carcinogénèse de deux-temps
L’existence de mutations récessives conduisant au
cancer a d’abord été proposée par De Mars en 1960.
Il a suggéré que certaines formes de cancers
pouvaient être initiées lorsque chez une personne
hétérozygote pour une mutation récessive
(germinale). Une cellule subissait une deuxième
mutation (somatique) rendant cette cellule
homozygote et donnait ainsi naissance à la tumeur.
Cette hypothèse 《en deux-temps》a été élaborée par
Knudson (1971) qui a proposé que les formes du cancer
telles que le rétinoblastome qui survient dans des formes
héréditaires et sporadiques, pourraient être expliquées en
supposant que dans la forme héréditaire, la première
mutation est présente dans la lignée germinale, tandis que
dans la forme sporadique les deux mutations sont
somatiques. Les gènes impliqués sont maintenant connus
comme des gènes suppresseurs de tumeur, jouant un rôle
important dans la prolifération cellulaire, la différenciation,
et d’autres fonctions cellulaires. L’inactivation des gènes
suppresseurs de tumeur par mutation ou tout autre
mécanisme conduit à une perte de la régulation et par
conséquent est oncogénique. Cette théorie de Knudson etait
réalisée par l’étude du DNA tumoral dans des cas de
rétinoblastome familial avec délétion constitutionnelle du
gène Rb en 13q14.
Hypothèse de carcinogénèse de
pleusieurs étapes
1. Etapes dans l’évolution du cancer du côlon
Le degré croissant d’anomalies est associé à une
perte séquentielle des gènes suppresseurs de tumeur
sur plusieurs chromosomes y compris APC, DCC et
p53 et une activation du proto-oncogène ras.
Génes altérés dans cancers du colon
Gène chromosome tumeurs avec classifimutations
cation
FCC
2
-15%
?
K-Ras
12
-15%
Cyclines variation 4%
neu/HER2
17
2%
myc
8
2%
APC
5
>70%
DCC
18
>70%
p53
17
>70%
Action
réplication précis
d’ADN
oncogène
molécule de signal
intracellulaire
oncogène
régulatrices des cycles
cellulaires
oncogène
recepteur de facteur de
croissance
oncogène
régulatrices de
l’activation génique
suppresseur unconnu
de tumeur
suppresseur molécule d’adhésion
de tumeur
cellulaire
suppresseur régulatrice
de tumeur
de l’activation du gène
Hypothèse de carcinogénèse de
pleusieurs-étapes
2. Hypothèse de multi-étapes-un mécanism général pour
cancer.
Une cellule normale a un mécanism de la régulation de
la croissance. Une mutation singulière peut activer la
croissance, mais n’est pas suffisante pour escamper le
mécanism de contrôle normal. Avec chacune étape des
mutations, la cellule a plus d’advantage de croissance.
Lorsque une régulation normale est completement
altérée, une croissance incontrôlée est amorcée et une
tumeur maligne se développe.
Perspectives de la génétique du cancer
Le cancer est une maladie génétique dans laquelle le
contrôle normal de la croissance cellulaire est perdu. Le
mécanisme de base dans tous les cancers est la mutation,
soit dans les cellules gérminales soit, beaucoup plus
fréquemment, dans les cellules somatiques. Beaucoup reste
à élucider concernant les processus génétiques de la
carcinogénèse et les facteurs de l’environnement pouvant
modifier l’ADN et donc conduire au cancer.
L’identification du cancer avant que celui-ci ne se
développe chez les personnes qui y sont prédisposées est
un objectif important de la cancérologie.
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